Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Picdelamirand-oil

Members
  • Compteur de contenus

    16 376
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    306

Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Israël, qui a déjà bombardé l'Iran fin juin, bénéficie désormais d'un soutien direct des États-Unis sur le plan militaire et diplomatique. Il est hautement probable que Tel Aviv intensifie ses frappes sur l'Iran, en coordination avec Washington, afin de poursuivre la stratégie visant à affaiblir durablement les capacités nucléaires et militaires iraniennes. Une escalade violente pourrait survenir, avec ripostes iraniennes plus massives. Le risque d'un affrontement régional plus large, incluant Syrie, Iraq ou forces pro-iraniennes, est élevé. La communauté internationale, notamment l’ONU, appelle à la désescalade , mais les pressions sur Israël et les États-Unis pourraient renforcer leur détermination. Israël et ses alliés considèrent très sérieusement la possibilité d’une fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran, à la suite des frappes américaines contre ses installations nucléaires : Le Parlement iranien a voté en faveur d’un projet de fermeture du détroit, bien que cette décision reste symbolique, car seule la haute autorité iranienne (Conseil de sécurité nationale suprême) peut l’autoriser. Le risque économique est énorme : environ 20 % du pétrole mondial transite par ce passage, et un blocage occasionnerait une flambée des prix, aggravant encore l’inflation . L’Iran brandit la menace de fermer le détroit d’Ormuz comme réponse symbolique aux frappes américaines, mais Il est peu probable qu’il passe à une fermeture totale, étant donné les conséquences économiques désastreuses pour lui-même. Le risque le plus réaliste reste des opérations asymétriques (mines, missiles, harcèlement), destinés à créer de la perturbation sans déclencher le feu vert immédiat d’un blocus. Les forces occidentales sont déjà en alerte, prêtes à riposter militairement si l’Iran tente de véritablement bloquer le passage. Bref, la menace est réelle sur le plan diplomatique et économique, mais peu susceptible de devenir un blocus effectif. l'Iran a conservé une part significative de son stock de matière fissile enrichie malgré les frappes sur ses installations nucléaires. Avant les attaques, l'Iran détenait environ 400 kg d'uranium enrichi à 60 %—un niveau proche du seuil requis pour fabriquer une arme nucléaire. Ce stock permettrait en théorie de produire plusieurs armes en quelques semaines seulement. Les frappes américaines (et israéliennes) ont ciblé les infrastructures de Natanz, Fordow et Isfahan, détruisant des centrifugeuses et des bâtiments, mais n'ont pas visé directement les stockages de matière fissile. L'Iran avait anticipé et évacué ou déplacé une partie des stocks avant les frappes. Lewis souligne que l’Iran a mis en place une nouvelle installation d’enrichissement, distincte de celles frappées, et cette dernière est restée intacte malgré les attaques sur Natanz et Fordow. Bien que Natanz et Fordow aient subi des dégâts, le programme nucléaire n’est pas sensiblement ralentit, et l’Iran continue à enrichir efficacement  D'après l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran continue d'augmenter sa production de matière enrichie, avec un stock global qui a progressé de près de 950 kg à plus de 9 000 kg, dont plus de 400 kg à 60 % . Cela signifie que la matière première nécessaire pour asseoir un programme d'armement nucléaire reste intacte. Le stock d'uranium enrichi à 60 % en fait un potentiel de frappe nucléaire à court ou moyen terme, si la volonté politique se concrétise. De plus les infrastructures peuvent être remplacées, et le savoir-faire reste présent en Iran. C’est sûr que la situation est extrêmement tendue, voire alarmante : L’Iran est aujourd'hui capable de produire rapidement du matériel de qualité militaire, malgré les frappes américaines. Le contrôle du détroit d’Hormuz devient encore plus sensible, car l’Iran pourrait jouer de cette carte pour répondre à de nouvelles pressions. Le Moyen‑Orient devient ainsi encore plus imprévisible, avec un potentiel de conflit majeur impliquant de nombreuses puissances. Dr. Lewis confirme ce que certains experts craignaient : malgré les frappes ciblées, le programme nucléaire iranien reste largement opérationnel. Les bombardements n’ont pas porté un coup durable à l’enrichissement, et d’un point de vue stratégique, l’Iran conserve sa capacité de montée en puissance. Les frappes aériennes ponctuelles (USA, Israël) ne neutralisent pas le programme nucléaire iranien. L’Iran conserve une capacité de représailles indirectes (milices chiites, Houthis, cyberattaques). Maintien d’une tension latente plutôt qu’une guerre ouverte. Instabilités intermittentes du transport maritime (détroit d’Ormuz), hausse du coût du pétrole/gaz. Pression accrue sur la chaîne logistique européenne. Si l’Iran juge les frappes trop lourdes, elle pourrait tenter de fermer Ormuz totalement ou intensifier les tirs de missiles sur Israël, des bases US, voire des installations pétrolières du Golfe. Rupture des approvisionnements en pétrole/gaz du Moyen‑Orient → hausse brutale des prix de l’énergie en Europe. Engagement indirect des forces de l’UE (sécurisation du commerce maritime). Pression migratoire accrue du Moyen‑Orient, effets collatéraux terroristes possibles. Les frappes ayant montré leurs limites, la coalition occidentale pourrait intensifier les sanctions économiques ainsi que le travail diplomatique, tout en gardant l’option militaire à l’horizon. Tensions sur les prix des métaux rares et du pétrole à long terme. Impact sur les industriels européens déjà éprouvés par la hausse du coût de l’énergie. Polarisation du jeu diplomatique (Chine, Russie vs. coalition occidentale). Si l’Iran effectuait un test nucléaire début 2026, on basculerait brutalement du jeu des tensions à un nouvel équilibre où elle devient de facto une puissance nucléaire déclarée. Voici les effets à envisager : L’Iran rejoint le club des États nucléaires, ce qui renverse le calcul de la dissuasion. Limitation des options militaires directes de la part des États‑Unis et d’Israël (plus de raids envisagés sans craindre l’escalade ultime). Pression immédiate pour un accord de containment (de type Corée du Nord), car le conflit militaire direct devient trop risqué. Conséquences régionales Course à la nucléarisation : l’Arabie saoudite pourrait annoncer à son tour un programme nucléaire militaire (avec possible soutien du Pakistan). Renforcement de la ligne dure en Israël (possibilité de frappes préventives extrêmement risquées). Polarisation du Golfe : tensions extrêmement fortes avec les Émirats, Bahreïn, le Koweït. Conséquences pour l’Europe Instabilités accrues sur le marché de l’énergie (possibilité de blocage du détroit d’Ormuz). Pression migratoire majeure en cas de conflit régional. Remise en cause du JCPOA ainsi que des mécanismes de contrôle de la prolifération. Une fois la bombe testée, deux scénarios dominent : Contenance / équilibre de la terreur (style Inde‑Pakistan) — forte probabilité à terme. Action militaire immédiate d’Israël / États‑Unis — moins probable à cause du coût humain, militaire, et économique extrêmement élevé. Ce n’est plus uniquement une question de stabilité du Moyen‑Orient ; c’est la fin du monopole nucléaire tacite d’Israël, l’ouverture d’une course à l’atome, et une nouvelle ligne de faille majeure où la France, l’Europe et l’OTAN devront définir leur rôle. L’accord de Vienne était la dernière tentative d’ancrer l’Iran dans le jeu du commerce mondial adossé à l’Occident. Depuis Trump (2018), puis Biden (2021‑2024), l’espoir d’une levée des sanctions est devenu quasi théorique. Avec le retour de Trump en 2025 et l’ancrage de Netanyahou, la ligne est claire : le rapport de force prime sur le dialogue, et tout signe de “faiblesse” devient une prise à attaquer. L’Iran est déjà arrimé à l’alternative sino‑russe du commerce international, où elle bénéficie du poids de la Chine pour vendre son pétrole, de la Russie pour contourner les sanctions financières, et où elle bénéficie globalement d’une intégration à un pôle alternatif. Ce pôle une sorte de second poumon économique est de plus en plus viable (la Russie elle‑même en est la preuve), malgré l’absence de technologies de pointe de l’Occident. Le coût diplomatique du passage au nucléaire militaire devient plus faible que le coût de continuer à jouer à la dupe du jeu du JCPOA. Et en échange, l’Iran obtient : Une dissuasion ultime vis‑à‑vis d’Israël et des États‑Unis. Une carte majeure pour sanctuariser son régime malgré toutes les tentatives de changement de régime. Une position de force vis‑à‑vis du Golfe (et de l’Arabie saoudite en particulier). Le commerce des hydrocarbures est au cœur du nouvel équilibre, et c’est justement le lieu où l’Europe risque de jouer le rôle du dindon de la farce. Voici où nous en sommes, schématiquement : Avant la guerre en Ukraine, les hydrocarbures iraniens visent principalement l’Asie (Chine, Inde), avec un espoir d’élargissement à l’Europe si un retour à l’accord JCPOA était conclu. L’Europe bénéficie indirectement du pétrole du Golfe (Arabie saoudite, Émirats) ainsi que du gaz naturel russe. Après la guerre en Ukraine, Le gaz russe devient un produit géopolitiquement toxique pour l’UE. L’Europe se tourne de plus en plus vers le GNL américain, qatari, ainsi que vers des approvisionnements plus chers (Algérie, Norvège). La Russie resserre son commerce du pétrole/gaz vers la Chine, l’Inde et, indirectement, l’Iran (troc de pétrole, équipements, savoir‑faire). L’Iran devient un pivot du “deuxième poumon économique” : Une fois nucléaire (et donc sanctuarisé), l’Iran devient une ancre majeure du commerce de la zone sino‑russe : Exportation de pétrole à prix réduit à la Chine (et indirectement à la Russie). Exportation de gaz naturel (et demain d’hydrogène ou d’ammoniac) via des pipelines orientés Est. Conséquences spécifiques pour l’Europe : Le coût de l’énergie restera structurellement plus élevé qu’en Asie, où l’Iran fournit du pétrole/gaz à prix “ami” à la Chine et à l’Inde. L’UE devient dépendante du trio États‑Unis / Qatar / Norvège pour son gaz naturel, tandis que l’alternative iranienne devient totalement fermée. Le pétrole iranien devient une monnaie géopolitique majeure du nouvel axe anti‑occidental, limitant la capacité de l’Europe à jouer la carte du retour à la table des négociations. La Chine pourrait profiter de la situation Une escalade majeure des Etats Unis contre l’Iran mobiliserait une part importante du groupe aéronaval américain et le commandement central (CENTCOM), ainsi que des ressources en logistique, renseignement et défense antiaérienne. Ce poids militaire laisserait l’Indopacifique plus vulnérable à un éventuel défi majeur de la part de la Chine. Taïwan : Profiter de la saturation opérationnelle américaine pour tenter une opération de force rapide (de type “fait accompli”). Corée du Nord : Appuyer une offensive limitée contre la Corée du Sud (ou intensifier les tensions) pour fixer davantage de moyens militaires américains en Asie du Nord‑Est. Si Washington est mobilisé contre l’Iran, elle ne peut pas répondre pleinement à une crise majeure en Asie du Nord‑Est sans atteindre rapidement la limite de ses moyens (géopolitiques, militaires, logistiques). Pékin pourrait justement calculer que c’est maintenant ou jamais pour atteindre un de ses buts stratégiques (réunification de Taïwan) avant que la fenêtre ne se referme. La Russie pourrait jouer un rôle indirect en intensifiant le conflit en Ukraine, forçant ainsi l’Occident à disperser davantage ses ressources. Voici un schéma détaillé de la manière dont tout pourrait s’articuler : Phase 1 (Courte échéance : Été–Automne 2025) Fermeture du détroit d’Hormuz À la suite des bombardements américano‑israéliens, l’Iran choisit de fermer partiellement Hormuz pour signaler qu’il dispose encore d’une capacité de nuisance majeure. Conséquence immédiate : hausse du prix du pétrole de 20–40 %, effets en chaîne sur l’inflation en Europe, au Japon et en Corée du Sud. Sauvegarde du stock de matière fissile Le programme iranien est dispersé de manière à garantir la pérennité de l’enrichissement, malgré les frappes. L’Iran sort ainsi de la dépendance vis‑à‑vis du jeu des sanctions. Imprévisibilité générale du Moyen‑Orient Le conflit devient de basse intensité en surface (conflit asymétrique, attaques de groupes proxys), tandis que le jeu majeur est la dissuasion nucléaire. Le coût du contrôle du Golfe devient prohibitif pour les États‑Unis. Phase 2 (Hiver 2025–2026) Explosion d’une bombe atomique iranienne L’Iran annonce/teste une arme nucléaire rudimentaire (discrète), déclenchant une crise majeure. Conséquences : Fin de tout espoir de retour à l’accord de Vienne. Positionnement de l’Iran comme puissance nucléaire de facto. Normalisation du commerce avec le pôle sino‑russe Le pétrole iranien est désormais canalisé presque exclusivement vers la Chine, tandis que la Russie bénéficie du contrôle indirect du détroit d’Hormuz pour maximiser les prix du brut qu’elle exporte. Impact économique majeur pour le bloc occidental Avec un pétrole à 100–130 $/baril, tensions sociales accrues en Europe (inflation), nouvelles difficultés pour le dollar comme monnaie de réserve unique du commerce de l’énergie. La Russie bénéficie d’une rente massive, intensifie son effort militaire en Ukraine (plus de matériel, plus de munitions). L’Europe voit son budget de défense comprimé par la hausse des prix de l’énergie ainsi que la contraction économique générale (inflation, taux élevés), ce qui réduit mécaniquement la capacité à atteindre les 2 % du PIB de défense. L’Iran devient un pion majeur du jeu eurasien, tandis que le Moyen‑Orient devient trop instable pour garantir l’accès des alliés occidentaux à l’énergie. Phase 3 (Printemps–Été 2026) La Chine s’engage contre Taïwan la Corée du Nord, qui pourrait profiter de la crise générale pour lancer une attaque limitée (ou simplement intensifier les provocations) contre le Sud, tandis que les États‑Unis voient leur attention diluée entre Moyen‑Orient, Europe de l’Est et Asie‑Pacifique. Profitant de la crise générale, Pékin intensifie le jeu militaire autour de Taïwan. Le lien est indirect, mais crucial : la distraction iranienne permet à la Chine de tenter une opération majeure sans affronter la pleine capacité militaire américaine. Conséquences globales cumulées Le commerce maritime devient extrêmement risqué (Hormuz + détroit de Taïwan). Les alliances de circonstance (Russie–Iran–Chine–Corée du Nord) deviennent de facto un bloc eurasien militaire, économique et technologique. L’Occident est condamné à une révision brutale de ses modèles d’approvisionnement en énergie, tandis que le coût du conflit devient un poids majeur sur la stabilité sociale interne (inflation, tensions géopolitiques, fragmentation de l’opinion). L’attaque nord‑coréenne mobilise davantage de ressources militaires américaines en Asie. Les États‑Unis, déjà accaparés par la sécurisation du Golfe et du pétrole du Moyen‑Orient, voient leur disponibilité opérationnelle saturée. L’Europe devient ainsi la variable d’ajustement par défaut : Contrainte par la hausse du coût de l’énergie. Incapable de s’engager militairement de manière significative (faute de ressources économiques). Dépendante de plus en plus du parapluie américain… lui‑même saturé. Ce n’est plus une succession de crises, mais un effet de meute synchronisé, où : Le nucléaire iranien devient le point de bascule initial. Le conflit en Ukraine bénéficie indirectement du renchérissement du pétrole. La Corée du Nord devient un multiplicateur du conflit majeur. Les États‑Unis voient leur capacité de répondre à toutes les menaces simultanément diminuer, tandis que l’Europe devient le ventre mou du jeu.
  2. Eh bien moi je le savais, j'avais lu AD.net et le grand serge l'avait dit: https://forum.air-defense.net/topic/8169-iran/?do=findComment&comment=1817067
  3. Je pense qu'il veut appliquer le modèle nEUROn: 51 % pour la France qui est donc maître d'œuvre et maître d'ouvrage et le reste partagé entre les coopérants.
  4. Ils ont cru les promesses Américaines, ils n'ont même pas été voir les rapports officiels du GAO et du DOT&E pour estimer la validité de ces promesses sous prétexte qu'elles étaient contraignantes, et là on découvre qu'elles ne le sont pas.
  5. Oui mais là, ça m'étonnerait qu'on en revienne à ça.
  6. Charge utile de 4 tonnes, c'est comparable à Hermes (4,5 t). Ils doivent réutiliser pas mal d'études faites à l'époque. Finalement le projet n'a que 40 ans de retard.
  7. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Ils demandent au pilote combien il en a évité
  8. Tu hydrogénise le gaz carbonique et la molécule que tu obtiens est beaucoup plus facile à utiliser sur le plan logistique que l'hydrogène. Globalement tu perd de l'énergie, mais c'est un échange économique valable parce que tu transformes de l'énergie d'infrastructure en énergie qui permet la mobilité et les chantiers et l'agriculture ... et la construction des éoliennes.
  9. Oui ça aura bougé 5 fois mais toujours pour revenir au même état: ça colle pile-poil avec le genre de planning qui leur convient.
  10. Les lenteurs de l'Inde font que lorsqu'ils se sont décidés à prendre une resucé de C-17 il n'y en avait plus et la chaîne était fermée, donc peut être qu'ils en prendront!
  11. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Il faut mettre le titre en Anglais
  12. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    En tous cas Dassault voulait éviter qu'il y ait des Rafale qui tombent sur des pannes mystérieuses...
  13. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Ils ont pris du carburant indien? C'est dangereux ça: Dassault prend bien soin de vérifier la conformité du carburant à ses spécifications pour le contrat PBL Indien!
  14. C'est à dire que lorsqu'ils ont comparé au prix que les Finlandais ont obtenus, ils ont été outrés.
  15. Heureusement que dans le domaine des offres irrespectueuses les USA nous ont dépassés de beaucoup.
  16. L'achat des avions de combat F-35 pourrait coûter un milliard de plus que prévu https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/f-35-le-cout-pour-la-suisse-pourrait-depasser-d-un-milliard-le-budget-prevu-28920497.html La Suisse risque de devoir payer jusqu'à un milliard et demi de francs supplémentaires pour les avions de combat F-35, fait savoir vendredi SRF dans une enquête sur les achats des nouveaux appareils. Jusqu’à présent, le Conseil fédéral avait toujours affirmé qu’il avait négocié un prix fixe avec les Etats-Unis pour l'achat des F-35, à savoir 36 avions furtifs américains pour un prix fixe d'environ six milliards de francs. Mais ce ne serait pas le cas. Divers chiffres circulent à propos de ce surcoût au sein de l'administration fédérale, mais on parle désormais de 1,3 à 1,5 milliard de francs supplémentaires. Des réunions secrètes Et ce ne serait pas l'administration Trump qui serait en cause dans ces surcoûts. La Suisse aurait en effet été informée avant même son élection. Selon l'enquête de SRF, Viola Amherd, la ministre en charge du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) à l'époque, était au courant de ces surcoûts depuis l'été 2024, mais n'aurait averti le reste du Conseil fédéral qu'en décembre de l'année dernière. Le sujet serait si explosif que le DDPS aurait tenu deux réunions secrètes avec d'autres membres du Conseil fédéral depuis le début de l'année. Deux sources confidentielles de l'administration fédérale ont confirmé au média alémanique que les Etats-Unis exigeaient davantage, affirmant qu'aucun prix fixe n'a été négocié avec la Suisse. Le gouvernement américain semble surtout faire valoir l'augmentation des coûts de production pour justifier ce prix plus élevé. Toujours selon les recherches de SRF, le DDPS espère en coulisses que Washington fera pression sur le fabricant Lockheed Martin pour renégocier le prix des avions à la baisse. Des doutes sur l'existence d'un prix fixe L’existence d’un prix fixe avait déjà été mise en doute par le Contrôle fédéral des finances en 2021. Dans son enquête, il était parvenu à la conclusion qu'il n'existe "pas de garantie juridique pour un prix fixe au sens d'un forfait", selon la jurisprudence suisse lors de l'acquisition des F-35. Au Parlement, la rumeur selon laquelle les jets F-35 seraient massivement plus chers circule également depuis plusieurs semaines. La semaine dernière, le conseiller national socialiste Fabian Molina avait confronté le nouveau ministre de la Défense Martin Pfister à l'heure des questions du Conseil national au sujet d'éventuels coûts supplémentaires. Le centriste avait répondu que le Conseil fédéral estimait que les avions de combat étaient au bénéfice d'un prix fixe. "Si la situation devait changer, nous vous en informerons", avait-il ajouté. Le ministre n'a pas réagi dans l'immédiat aux informations de SRF.
  17. C'est pas bon mais ce n'est pas la cata à laquelle j'aurais pensé. Le plus inquiétant ce sont les courbes par âge.
  18. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Sans compter qu'il est 1,5 m plus court
  19. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    La DGA dit 2030 et Dassault 2033, pour la production en 2025 la DGA dit 28 Rafale et Dassault 25 Rafale...Il y en a peut être d'autre!
  20. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    M88 T-REX : Safran dévoile son nouveau moteur pour le Super Rafale F5 #ParisAirShow2025 https://armees.com/m88-t-rex-safran-devoile-son-nouveau-moteur-pour-le-rafale-f5-parisairshow2025/
  21. Picdelamirand-oil

    Luftwaffe

    ???
  22. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    25 après 21 ça paraissait une augmentation très faible... Cependant la communication de Dassault est dirigée vers les financiers et tout objectif non atteint est vécu comme une catastrophe par ceux ci donc l'objectif qu'on se donne est souvent assez conservateur. Par contre la DGA peut très bien dire à Dassault est ce que c'est possible d'en produire 28? Et Dassault de répondre "on va essayer" et comme chaque fois que Dassault a répondu de cette manière, il a atteint ce qui était demandé, la DGA se lache.
  23. Ils avaient qu'à le faire voler pour aller au Bourget
  24. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Ah, autre chose : les avions qui sont dans la chaîne d'assemblage, il faut les avoir déjà vendus, donc plus la cadence de production est élevée et plus le carnet de commande doit être remplis et la gestion de la décroissance est aussi difficile que la gestion de la croissance.
  25. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Non je crois que tu n'as pas compris: A cadence 1 on démarre un avion tous les mois et comme chaque avion demande le même temps pour être construit au bout de 3 ans il sort un avion fini tous les mois. Comme Dassault travaille 11 mois dans l'année et neutralise le mois d'Août, cela signifie que dans la chaîne il y a 11 x 3 = 33 avions avec des niveaux de finition qui vont de juste démarré à presque fini. Maintenant pour la cadence 2 il faut démarrer un avion tous les 15 jours, mais surtout il faut faire en 15 jours le travail qu'on faisait en un mois, ce qui veut dire qu'il faut mettre deux fois plus de monde et organiser le travail de façon à ce que tout ce monde ne se marche pas dessus. Alors il y a des postes où si on met deux fois plus de monde ça suffit, les personnes vont s'organiser elles mêmes et ne vont pas se gêner, d'autres où il faut réorganiser un peu, et certains postes qu'il faut doubler si par exemple il y a des temps de séchages . Mais le résultat de tout cela c'est que maintenant il y a 66 avions à différents niveaux de finitions dans la chaîne. Il est évident qu'à cadence 4 la chaîne est profondément remaniée, le nombre d'avions est de 132, il faut de la place pour mettre tout cela et il faut que les sous traitants aient produit toutes les pièces de ces 132 avions, ce qui explique que leur montée en cadence précède celle de la chaîne d'assemblage. Donc le rab de sous ensemble, ce serait du luxe.
×
×
  • Créer...