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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Le point de vue de la France sur l'Allemagne en matière de coopération dans la défense 1. Historique de la défense allemande et son approche de la coopération : L'Allemagne a une histoire particulière en matière de défense depuis la Seconde Guerre mondiale, et cela a influencé sa manière d'aborder les questions militaires. Pendant des décennies, l'Allemagne a adopté une posture de réticence vis-à-vis de l'armement et des interventions militaires, se concentrant davantage sur des missions de maintien de la paix, avec une opinion publique souvent peu favorable à un rôle militaire proactif. Cependant, dans les dernières décennies, l'Allemagne a fait des efforts pour renforcer sa défense, notamment sous l'impulsion des engagements au sein de l'OTAN et de la pression internationale, en particulier des États-Unis. Ce changement de posture est toutefois survenu avec un retard par rapport à d'autres pays européens, comme la France ou le Royaume-Uni, qui possèdent une longue tradition d'interventions militaires et d'investissements dans la défense. 2. Problèmes dans les projets de coopération européens : Plusieurs grands projets de coopération militaire entre l'Allemagne et d'autres partenaires européens, notamment la France, ont été marqués par des désaccords ou des lenteurs. Quelques exemples : SCAF (Système de combat aérien du futur) : Ce projet franco-allemand, également soutenu par l'Espagne, est souvent cité comme un exemple de coopération difficile. Le projet vise à développer un avion de combat de nouvelle génération avec un système de drones associés, mais il a été marqué par des tensions, notamment concernant la répartition des tâches, le leadership industriel, et les transferts de technologie. La France, qui possède une expérience significative dans l'industrie aéronautique militaire avec Dassault, s'inquiète parfois du fait que l'Allemagne pourrait chercher à rattraper son retard technologique en demandant des transferts de savoir-faire importants, sans pour autant offrir un retour proportionnel en termes de compétences ou de financement. MGCS (Main Ground Combat System) : Ce projet de char de combat européen, qui vise à remplacer les chars Leclerc français et Leopard 2 allemands, souffre également de lenteurs et de désaccords. L'une des critiques est que l'Allemagne pourrait utiliser la coopération comme un moyen de bénéficier des avancées technologiques de la France tout en conservant une approche plus conservatrice sur la part des investissements. Le programme avance avec difficultés et les tensions sur la propriété intellectuelle ou les attentes en matière d'innovation sont des sources de friction. 3. Perception d'une Allemagne opportuniste ? La perception que l'Allemagne cherche à "piller" le savoir-faire de ses partenaires sans offrir une réelle réciprocité est effectivement présente dans certaines sphères diplomatiques et industrielles. En général, ce type de critiques repose sur plusieurs points : Répartition des coûts et des tâches : Dans plusieurs projets de coopération, la France ou d'autres pays partenaires ont parfois exprimé des réserves sur le fait que l'Allemagne semble vouloir assumer des responsabilités limitées sur certaines phases de développement, tout en bénéficiant de la technologie ou des innovations produites par ses partenaires. Cela peut donner l'impression que l'Allemagne cherche à réduire ses risques financiers tout en accédant à des avancées technologiques stratégiques. Retard technologique : l'Allemagne a pu accuser un certain retard dans certains domaines de la défense, notamment en ce qui concerne les capacités de projection ou certaines technologies spécifiques (notamment les systèmes d'armes sophistiqués comme les chasseurs ou les chars modernes). De ce fait, il y a une tentation de rattraper ce retard en participant à des projets avec des pays qui ont plus d'expérience dans ces domaines, comme la France ou le Royaume-Uni. Cela peut être perçu comme une approche opportuniste où l'Allemagne cherche à combler ses lacunes sans assumer la totalité des investissements nécessaires. 4. La question des transferts de technologie : Un des points de friction majeurs dans les coopérations militaires avec l'Allemagne concerne les transferts de technologie et la propriété intellectuelle. Par exemple, dans le cadre du SCAF, la France s'inquiète du fait que l'Allemagne pourrait exiger des transferts de technologies sensibles tout en imposant des restrictions sur l'exportation de systèmes d'armement à d'autres pays. L'Allemagne a des lois strictes en matière d'exportation d'armes, et cela pourrait poser problème pour des partenaires comme la France, qui exporte traditionnellement ses systèmes militaires à l'international. L'exemple de l'exportation d'armes dans des pays comme l'Arabie Saoudite a déjà créé des tensions entre les deux pays. L'Allemagne a suspendu certaines exportations après le meurtre de Jamal Khashoggi, alors que la France restait plus flexible. Dans ce contexte, la France peut craindre de se retrouver en difficulté si l'Allemagne insiste pour appliquer ses propres règles d'exportation sur des systèmes co-développés. 5. Le dilemme européen : L'Allemagne et la France sont souvent vues comme les deux moteurs de la coopération en matière de défense européenne, mais leurs visions sont parfois divergentes. L'Allemagne a une approche plus prudente, et ses réticences historiques à l'égard de l'usage de la force et de l'armement pèsent encore lourdement dans ses choix stratégiques. Par ailleurs, l'Allemagne semble parfois réticente à assumer un rôle de leadership militaire clair, tout en cherchant à éviter que ses partenaires européens prennent un avantage compétitif dans des domaines stratégiques comme l'aéronautique, la défense terrestre, ou la cybersécurité. Conclusion : Si l'Allemagne est perçue comme utilisant la coopération militaire européenne pour combler ses lacunes technologiques sans assumer la totalité des responsabilités ou des coûts, cela pourrait effectivement être interprété comme un comportement opportuniste. Cette dynamique peut saper la confiance nécessaire pour mener à bien des projets complexes et ambitieux à l'échelle européenne. Le défi pour l'Europe sera de trouver un juste équilibre entre coopération efficace et respect des contributions technologiques et industrielles de chaque pays, sans qu'un pays ne tire profit de manière disproportionnée des compétences et du savoir-faire de ses partenaires.
  2. Les syndicats employés trouvent que compte tenu des performances exceptionnelles de Boeing une augmentation de salaire de 25 % sur quatre ans et une prime de 3.000 euros, ce n'est pas suffisant.
  3. C'est l'A330 MRTT car si ils avaient voulu Boeing ils l'auraient acheté sans concurrence.
  4. Montant de l'offre à 2 centimes d'euros près!
  5. Si on en a vendu à la France dont le département 973 est en Amérique latine.
  6. Une première mondiale qui devrait faciliter la connectivité du SCAF https://forum.air-defense.net/topic/12232-france-et-ses-projets-dans-lespace/?do=findComment&comment=1745614
  7. Le satellite militaire français de communication optique Keraunos a réalisé une première mondiale Lors de l’édition 2021 du Forum Innovation Défense [FID], le ministère des Armées, avait levé le voile sur le projet « Keraunos » [« foudre » en grec ancien], lequel devait permettre d’expérimenter un système de communication optique à haut débit par laser entre un nanosatellite et une station au sol transportable. Et de soutenir que cela n’avait alors jamais été fait. Pour cela, la Direction générale de l’armement [DGA] et l’Agence de l’innovation de défense [AID] confièrent ce projet à deux jeunes entreprises innovantes, à savoir Unseenlabs, spécialiste de la détection de radiofréquence par satellite, et Cailabs, qui s’était fait précédemment connaître par sa technologie permettant de « mettre en forme » la lumière dans une fibre optique, afin d’accroître significativement la vitesse de circulation des données. Au passage, l’une et l’autre avaient bénéficié d’un accompagnement de Definvest, le fonds d’investissement du ministère des Armées. En novembre 2023, soit deux ans plus tard, le nanosatellite Keraunos, conçu par Unseenlabs, fut placé sur une orbite basse, en emportant une charge utile qui, développée par Cailabs, reposait, entre autres, sur une technologie permettant de « fiabiliser les liens optiques en espace libre entre la terre et les satellites ». Mais il aura fallu attendre cet été pour que les premiers essais soient effectués… et la patience a payé. En effet, ce 10 septembre, le ministère des Armées s’est félicité du succès de la « première liaison laser stable entre un nanosatellite en orbite basse et une station sol optique ». Celle-ci a duré plusieurs minutes. Cette « première mondiale », selon le ministère des Armées, rend ainsi « possible l’utilisation de communications laser spatiales sur des plateformes mobiles terrestres, navales ou aériennes ». Et d’ajouter qu’un tel dispositif pourrait « s’intégrer » à ses « futurs systèmes satellitaires ». Par rapport aux technologies existantes, la communication optique présente plusieurs avantages, à savoir un débit plus élevé, une discrétion accrue et un « affranchissement du partage des fréquences d’émission entre différents utilisateurs ». Seulement, et c’est le défi qu’il a fallu relever dans le cadre du projet Keraunos, une telle liaison est sensible aux turbulences atmosphériques. « Je me réjouis du succès de ce premier test de communication optique avec le satellite KERAUNOS, le premier démonstrateur initié par l’Agence dans le domaine spatial », a commenté l’ingénieur général de l’armement Patrick Aufort, le directeur de l’AID. « Je suis convaincu que nous rencontrerons autant de réussite avec nos futurs projets s’appuyant sur la créativité et l’ingéniosité des sociétés issues de l’écosystème foisonnant du New Space français », a-t-il ajouté. Ce succès vient s’ajouter à celui obtenu en juin dernier par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA], avec l’établissement d’une liaison optique laser pré-compensée par optique adaptative à plus de 38’000 km. Et cela, avec le soutien de la DGA. « Avec cette réalisation, l’ONERA franchit une étape majeure vers la mise en œuvre de liaisons optiques sécurisées à très haut débit avec les satellites de l’orbite géostationnaire », avait expliqué le centre de recherche. « Ce résultat marquant a été rendu possible grâce à deux briques technologiques clés dont l’ONERA a la maîtrise : l’optique adaptative qui contrôle près de 300 points d’actionnement à 2 kHz et compense les effets néfastes de la turbulence atmosphérique dans les deux directions de propagation [le lien montant et le lien descendant], et l’amplificateur optique qui fournit la puissance nécessaire à une transmission de données très haut débit sur 38’000 km en préservant l’intégrité des données », avait-il ajouté.
  8. Dommage je ne le lis jamais . Il va falloir que je le reprenne au début un jour où j'aurais le temps.
  9. Je sais bien que l'Inde c'est guignololand
  10. Bon ça se complique mais c'est pas la peine de répondre, je jette l'éponge
  11. Je suis confus si tu fais ce travail pour moi, j'espère bien que non et je te remercie encore. Je n'ai pas été très réactif à cause d'activités touristiques...
  12. Boeing peut espérer mettre fin au spectre d'une grève massive
  13. Bon, je focalise sur l'inde tu dis que l'AL-41F1S nécessiterait de gros travaux du fait des fixations et en même temps que le SU-30MKI a donné naissance aux Su-30SM/-SM2. Et dans ta récap tu dis que le Su-30SM2 est motorisé avec un AL-41F1S. Je suppose donc que le SU-30MKI ressemble plutôt au Su-30SM et que les gros travaux dont tu parles ont été réalisé sur le Su-30SM2 ?
  14. Merci beaucoup @MeisterDorf !
  15. Candidature de la Turquie aux Brics : une menace pour l'Otan ou un subtil jeu d'équilibriste ?
  16. J'invoque @MeisterDorf pour un commentaire sur une déclaration faite sur un forum Indien concernant des moteurs Russes:
  17. EPR de Flamanville : la réaction nucléaire a repris après un arrêt au lendemain de son démarrage "Les équipes reprennent les activités et essais nécessaires à la préparation du couplage", soit la connexion au réseau électrique, a fait savoir EDF samedi. EDF a annoncé, samedi 7 septembre, que la réaction nucléaire avait repris dans le réacteur EPR de Flamanville (Manche). Elle avait connu un "arrêt automatique" mercredi, au lendemain de son démarrage. "Le réacteur de Flamanville 3 est divergé et stabilisé à 0,2% de puissance depuis 08h21", a fait savoir à l'AFP un porte-parole du groupe, "divergence" étant le terme technique pour la réaction nucléaire. "Les équipes reprennent les activités et essais nécessaires à la préparation du couplage", soit la connexion au réseau électrique, "qui aura lieu d'ici la fin de l'automne", a-t-il ajouté. Le début de la réaction "a généré des alarmes et déclenché l'ordre automatique d'arrêt du réacteur. La situation n'est pas liée à un problème matériel de l'installation, ni de maîtrise de la réaction nucléaire", a détaillé EDF samedi. Outre EDF, des experts s'étaient montrés rassurants. L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait pour sa part expliqué à l'AFP que l'arrêt était le fruit d'une "erreur humaine" dans la configuration de systèmes électroniques, le mode opératoire n'ayant "pas été strictement respecté".
  18. RTX Fined $200M for Leak of F-22, F-35, B-2, E-3 And Other Aircraft’s Data to Russia, Iran, China RTX condamné à une amende de 200 millions de dollars pour avoir communiqué à la Russie, à l'Iran et à la Chine des données sur les F-22, F-35, B-2, E-3 et d'autres aéronefs Le département d'État américain a conclu un accord de 200 millions de dollars avec la société RTX, spécialisée dans l'aérospatiale et la défense, après que ses employés ont divulgué par inadvertance des secrets techniques et commercialisé des composants aérospatiaux relatifs à la quasi-totalité des principaux avions et systèmes de missiles de l'armée américaine auprès de la Russie, de l'Iran et de la Chine. Il s'agit notamment du VC-25 (Air Force One), du F-22 Raptor, du F-35 Lightning II et du B-2 Spirit furtif, du B-1B Lancer et des chasseurs F/A-18, F-15 et F-16. Les fuites techniques ont eu lieu avec la Russie et l'Iran, tandis que les transactions commerciales portant sur des composants aérospatiaux ont eu lieu avec la Chine. RTX a « volontairement » révélé les faits au gouvernement. Les violations, qui ont eu lieu entre août 2017 et septembre 2023, constituent 750 infractions à la loi sur le contrôle des exportations d'armes et à l'ITAR (International Traffic in Arms Regulations), qui ont été qualifiées d'"exportations non autorisées d'articles de défense résultant de l'incapacité à établir une juridiction et une classification appropriées ; exportations non autorisées d'articles de défense, y compris d'articles de défense classifiés ; exportations non autorisées d'articles de défense par des employés via un portage manuel vers des destinations interdites. » Ces révélations stupéfiantes interviennent juste un jour après que l'armée de l'air américaine a annoncé la signature d'un contrat d'un milliard de dollars avec Raytheon (RTX) pour moderniser la flotte de F-22 Raptor avec de nouveaux capteurs, avionique, électronique et logiciels afin d'accroître sa capacité de survie et sa pertinence. Le besoin se fait sentir avec acuité dans la perspective d'une éventuelle confrontation militaire avec les armées russes et chinoises, comparables sur le plan technologique. Divulgations volontaires « RTX a divulgué volontairement toutes les violations alléguées. RTX a également coopéré à l'examen de cette affaire par le ministère et a apporté de nombreuses améliorations à son programme de conformité depuis les faits incriminés », ajoute la déclaration. Les rapports citent une réponse de RTX, qui a qualifié l'action de « conforme aux attentes de l'entreprise », qu'elle a divulguées lors de son rapport sur les résultats du deuxième trimestre, le 25 juillet 2024. La divulgation prochaine de l'entreprise a également pu conduire à un assouplissement du règlement. Selon l'accord de consentement de 36 mois, elle suspendrait 100 millions de dollars de ce montant à condition que les fonds soient utilisés pour des « mesures correctives visant à renforcer la conformité de RTX ». En outre, pendant au moins les 24 prochains mois, RTX emploiera un responsable spécial de la conformité externe pour superviser la mise en œuvre de l'accord par consentement. Cela comprendra au moins un audit externe des mesures de conformité ITAR et autres de RTX. Infractions commises par les employés Les violations se sont essentiellement produites lorsque les employés transportaient leurs ordinateurs portables professionnels lors de leurs déplacements internationaux, sans se soucier de la sécurité du contenu de ces ordinateurs. Par exemple, en mai et juin 2021, un employé de RTX s'est rendu à Saint-Pétersbourg, en Russie, avec un ordinateur portable délivré par RTX, chargé de données techniques contrôlées par ITAR concernant au moins cinq avions militaires. Au cours du voyage, bien que l'employé ait notifié à l'équipe de cybersécurité de l'entreprise plusieurs alertes sur son ordinateur portable, celles-ci ont été « rejetées à tort » en tant que faux positifs. Cela pourrait être dû à la transition de l'équipe vers un nouvel outil de cybersécurité. Dans un autre cas, alors qu'il se trouvait en Iran, un employé de RTX a tenté de se connecter à son système, ce qui impliquait l'utilisation du fournisseur d'accès Internet local et donc l'accès aux données. Cette fois, cependant, la cybercellule de RTX a rapidement détecté et gelé l'ordinateur portable. Il s'est avéré par la suite que son disque dur contenait des données techniques sur le B-2 Spirit et le F-22 Raptor. Ensuite, entre août 2017 et août 2022, Raytheon/RAY a « exporté sans autorisation » des articles de défense, des « pièces, composants et données techniques » du Tomahawk LACM, du RIM-162 ESSM (Evolved Sea Sparrow Missile), du RIM-116 Rolling Airframe Missile, du SM-2 et du Paveway-1 LGB (Laser Guided Bomb). Ce projet a été réalisé pour l'Australie, la Belgique, le Canada, la France, l'Allemagne, la Grèce, Israël, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas, la République de Corée, l'Arabie Saoudite, Singapour, la Suède, la Turquie, les Émirats Arabes Unis et le Royaume-Uni. Chine La lettre d'inculpation du ministère indique que Collins Aerospace (anciennement Rockwell Collins), propriété de RTX, est responsable de la majorité des violations, en raison de « défaillances systémiques historiques » dans le respect des règles de contrôle des exportations. « Si toutes les filiales du défendeur ont commis un nombre important d'infractions, les faiblesses généralisées de Rockwell Collins en matière de conformité ITAR ont entraîné les infractions les plus graves, telles que l'exportation non autorisée de données techniques vers la RPC afin de faciliter l'acquisition d'articles de défense auprès d'entités chinoises. Il s'agit notamment de « deux cas » d'importation et d'« intégration de milliers » d'articles de défense fabriqués par la RPC dans « de multiples plateformes militaires américaines et partenaires ». RTX a informé le ministère qu'en 2021 et 2022, son usine de Cedar Rapids dans l'Iowa s'est livrée à une « exportation non autorisée de données techniques » de l'AWACS E-3 Sentry et de l'avion de transport moyen KC-390 Millenium à des FPE (Foreign Person Employees) chinois. En janvier 2023, elle a de nouveau exporté des données techniques relatives à un composant de boîtier d'affichage en aluminium du F-22 à deux FPE chinois dans les installations de Collins à Shanghai. La « cause première » est la « mauvaise classification » et la « mauvaise interprétation » des articles de défense. Elle a identifié des « cartes de circuits » et des milliers de « PWB (Printed Wiring Boards) » que Rockwell Collins (avant qu'elle ne fasse partie de RTX en 2018) et Collins ont achetés à des « entités de la RPC ». Pour l'achat, elle a dû exporter des données techniques contrôlées. Celles-ci ont été utilisées dans l'avion de transport présidentiel VC-25 (Air Force One), l'A-10 Thunderbolt II, le B-1B Lancer, le B-52 Stratofortress, le C-17 Globemaster III, le C-130J Super Hercules, l'hélicoptère CH-53 Stallion, F-15 Eagle, F-16 Fighting Falcon, F/A-18 Hornet, KC-46 Pegasus, KC-130, KC-135 Stratotanker, MQ-4 Triton UAV, MQ-8 Fire Scout helicopter UAV, MQ-9 Reaper UCAV, MQ-25 Stingray et le P-8 Poseidon.
  19. Picdelamirand-oil

    KC-46 A Pegasus

    Le problème chez Boeing ou chez Lockheed Martin c'est que les déficiences critiques sont comme les femmes: « Une de perdue, 10 de retrouvées! »
  20. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    F-35 performance-based logistics deal is dead—for now L'accord sur la logistique basée sur les performances pour le F-35 est mort - pour l'instant Le Pentagone hésite à s'éloigner d'un contrat à la demande dans un contexte d'incertitude mondiale. Lockheed Martin et les responsables du Pentagone sont revenus à la négociation d'un contrat de maintenance traditionnel pour le F-35 après que l'entreprise n'ait pas réussi à convaincre son plus gros client de passer à un contrat logistique de cinq ans basé sur les performances qui, selon les responsables de l'entreprise, augmenterait la disponibilité et permettrait d'économiser de l'argent. Dans le cadre du contrat à prix fixe proposé, Lockheed aurait assumé la gestion de l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement de l'avion, y compris le risque financier, en échange d'une garantie d'une demi-décennie de travail. Mais ils n'ont pas réussi à convaincre les responsables de la défense que l'accord proposé permettrait d'économiser de l'argent ou d'améliorer l'état de préparation. C'est pourquoi le Bureau du programme conjoint du F-35 « négocie actuellement le prochain contrat de maintenance annualisé avec des options annuelles entre 2025 et 2028. Selon un porte-parole du ministère de la défense, « le ministère continuera à évaluer et à chercher à attribuer la meilleure stratégie contractuelle pour le maintien du F-35, en incluant des accords de type PBL lorsqu'ils sont avantageux ». Les responsables du programme étudient si la logistique basée sur les performances pourrait être utile pour certains travaux de maintenance du F-35 plutôt que pour tous, a déclaré Bill LaPlante, responsable des acquisitions au Pentagone, lors de la conférence NDIA sur les technologies émergentes pour la défense. « Existe-t-il des sous-ensembles d'une logistique basée sur les performances complète qui pourraient avoir plus de sens ? En d'autres termes, ne pas faire une PBL pour l'ensemble du système, mais une PBL pour telle ou telle partie ? Mais nous ne renonçons pas à l'objectif global d'un système PBL. Il s'agit simplement de savoir quand nous y parviendrons ». a déclaré M. LaPlante. Le Pentagone a peut-être renoncé à l'accord parce qu'il se demandait si le modèle PBL, ou l'entrepreneur, pouvait réellement gérer des vols soutenus à cadence élevée, a déclaré Jon Hemler, un analyste de l'aérospatiale militaire chez Forecast International, une société sœur de Defense One. En outre, le Pentagone pourrait ne pas vouloir s'engager auprès d'un seul fournisseur, a-t-il ajouté. « Les retards de livraison des F-35 de Lockheed Martin dus à des problèmes de logiciels, les taux de préparation des avions et le besoin général du ministère de la Défense de diversifier son réseau de fournisseurs jouent certainement un rôle dans l'esprit des décideurs », a déclaré M. Hemler. La proposition initialement reçue de Lockheed n'aurait pas permis d'économiser suffisamment d'argent ni de garantir un niveau de préparation suffisant, a déclaré M. LaPlante en décembre. En vertu de la loi d'autorisation de la défense nationale de 2022, le Pentagone doit prouver qu'une PBL permettrait de faire ces deux choses avant de signer l'accord. Le JPO et Lockheed ont conclu un accord de six mois plus tôt cette année pour maintenir le soutien jusqu'à la fin de l'année, et négocient maintenant le prochain contrat annuel. Interrogé sur l'état des négociations relatives au PBL, Lockheed a déclaré : « Nous restons déterminés à collaborer avec le Joint Program Office afin de fournir un soutien essentiel à la mission et efficace pour le programme F-35, aujourd'hui et à l'avenir ».
  21. Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni va fournir des centaines de missiles à Kiev Le ministère britannique de la Défense annonce, dans un communiqué, qu'une première livraison de 650 « systèmes de missiles modulaires légers (LMM) » aura lieu d'ici la fin de l'année, dans le cadre d'un contrat à 162 millions de livres (192 millions d'euros). Ces missiles « très polyvalents » seront construits par le groupe français Thales dans son usine de Belfast en Irlande du Nord. Cette nouvelle livraison de missiles sera annoncée officiellement dans la journée par le ministre de la Défense John Healey, qui participe à une réunion du groupe de contact des alliés de l'Ukraine sur la base aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne. Avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni est l'un des principaux soutiens militaires de Kiev depuis l'invasion russe de février 2022.
  22. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Le Conseil des acquisitions du ministère indien de la Défense va ouvrir la voie à l’achat de 26 Rafale Marine par Laurent Lagneau · 3 septembre 2024 Le 30 août, sur les ondes d’Europe 1, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, a confié qu’un autre contrat « Rafale » pourrait être signé avant la fin de cette année, alors que le ministère serbe de la Défense avait confirmé, la veille, son intention de se procurer douze appareils. Comme à son habitude, il n’a pas précisé le pays avec lequel des négociations sont en cours. Si la Grèce est une possibilité, il y a de très fortes chances qu’il s’agisse de l’Inde. En effet, en juillet 2023, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire du partenariat stratégique scellé par la France et l’Inde, le Premier ministre indien, Narendra Modi, confirma le choix de l’Indian Navy en faveur du Rafale Marine aux dépens du F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, à l’issue d’une évaluation menée dans le cadre du programme MRCBF [Multi Role Carrier Borne Fighters], lancé en 2017. Pour rappel, la marine indienne entend acquérir 26 chasseurs-bombardiers multirôles embarqués afin de remplacer ses MiG-29K de conception russe aux performances décevantes, avec une attrition importante et un maintien en condition opérationnelle [MCO] compliqué. Et cela alors qu’elle met en œuvre deux porte-avions [l’INS Vikramaditya et l’INS Vikrant] et qu’elle espère en avoir un troisième. Les négociations contractuelles avec Dassault Aviation [sans oublier Thales et Safran] ont été ouvertes par la partie indienne en novembre dernier, via la remise d’une « letter of request » [lettre de requête]. En juillet, l’Economic Times a indiqué que les discussions portaient sur la valeur du contrat, alors estimée à un peu plus de 6 milliards d’euros. « L’offre française comprend des options pour intégrer des armes indiennes, notamment le missile air-air Astra, ainsi que des améliorations propres à l’Inde et d’autres équipements connexes », a précisé le quotidien. Les négociateurs indiens ont-ils obtenu un rabais par rapport à cette offre ? Toujours est-il que, ce 3 septembre, le Conseil des acquisitions du ministère indien de la Défense doit se réunir pour approuver l’achat des 26 Rafale M. Pour autant, cela ne voudra pas dire qu’un contrat sera signé dans la foulée. La procédure indienne étant relativement compliquée, il reviendra ensuite à un « comité de négociation des coûts » de se prononcer sur ce dossier. C’est en effet ce qu’a expliqué The Hindustan Times. Par ailleurs, le quotidien a également précisé que le DAC allait abandonner le projet d’intégrer un radar AESA [à antenne active] expérimental développé par le DRDO [l’équivalent indien de la DGA, ndlr] sur les Rafale M car « le coût est prohibitif » et que cela retarderait davantage l’achat des chasseurs-bombardiers embarqués. « La marine indienne a besoin des Rafale-M pour son dernier porte-avions INS Vikrant » au regard de « la détérioration de l’environnement stratégique dans l’Indopacifique », écrit-il. D’où, d’ailleurs, le feu vert imminent à la construction des 8 « frégates furtives avancées » du projet 17B, pour plus de 7 milliards d’euros.
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