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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    l'avion européen de 5e génération : c'est une impossibilité parce que 5e génération signifie associé au parapluie Américain (mais c'est un mensonge, si tu as besoin du parapluie les Américains le retire).
  2. Pourquoi c'est Vladimir Poutine qui réatomise l'Allemagne CHRONIQUE. La guerre en Ukraine a mis en évidence le danger de la dépendance énergétique des pays européens à la Russie, résultat de choix relevant davantage de calculs politiques que de stratégie de long terme. Le renoncement au nucléaire en Allemagne le montre aujourd'hui, et doit pousser l'Europe à réintégrer l'énergie atomique pour s'assurer une production électrique indépendante. Par Didier Julienne, Président de Commodities & Resources (*). Il y a 9 ans déjà que nous envisagions qu'Angela Merkel réatomise l'Allemagne, car sa stratégie semblait déjà intenable. Il y a 2 ans nous écrivions ici même dans un second « et si Angela Merkel réatomisait l'Allemagne » que « sans ressources, avec une diplomatie fragile parce qu'également dé-mondialisée mais sans désir de souveraineté énergétique, l'Europe et l'Allemagne seront dans une position gazière difficile. » Aujourd'hui, c'est Vladimir Poutine qui jette aux yeux de l'Europe l'erreur nucléaire allemande. Sans gaz russe, il n'existe plus d'industrie allemande, et Berlin doit donc ou bien conserver ses centrales à charbon et lignite pour adosser son électricité renouvelable, ou bien ses centrales nucléaires. Justement, quelle vision de l'atome pouvons-nous discerner sachant que les marchés énergétiques se ressemblent tous, mais que les marchés énergétiques nucléaires sont différents chacun à leur façon? Il y a premièrement l'intumescence de l'histoire et l'ubris. L'Allemagne commet la faute d'abandonner le nucléaire à cause de son aveuglement écologique. 40 ans plus tard, car l'énergie c'est le temps long, le ministre allemand des Finances reconnait que cette stratégie énergétique allemande est une erreur, car basée sur la dépendance du renouvelable adossée et sécurisée de façon illusoire par du gaz, du charbon et du pétrole russes, et non pas sur une énergie décarbonée nationale, comme le nucléaire. Notons au passage une autre vérité cachée par le dogme écologique : les fameux 400.000 emplois énergétiques verts allemands dans l'éolien et le solaire sont bien adossés à des emplois noirs dans le charbon, le lignite ou le gaz. Si ces derniers tombent, les premiers tombent également, comme le démontre le retour de l'électricité charbonnière cette semaine outre-Rhin, en Autriche et aux Pays-Bas pour adosser les renouvelables privées du back-up du gaz russe. La France a préféré l'indépendance énergétique du nucléaire à toute autre considération. C'est-à-dire qu'en ce qui concerne le carbone, elle a déjà réalisé sa transition énergétique il y a 50 ans, dans les années 1970. Mais, curieusement, la génération de boomers qui voyait du haut de ses vingt ans cette souveraineté se construire aura tout fait pour la déconstruire pendant les 50 années suivantes, à l'aide d'une doxa sous domination de l'écologie allemande. L'échec énergétique berlinois actuel est donc le moteur puissant qui replace le nucléaire parisien sur sa trajectoire d'il y a 50 ans, c'est-à-dire le cycle fermé. Le retour des Etats-Unis La Russie ou l'Ukraine n'ont jamais remis en cause l'électricité nucléaire malgré le drame de Tchernobyl. Au contraire, Moscou n'a cessé de progresser dans ce domaine au point que Rosatom conquière le leadership mondial, profitant du vide laissé par la calamiteuse gestion d'Areva puis de sa faillite à cause de la désastreuse opération Uramin. Si Areva n'avait pas été société nationale, elle aurait sans doute été découpée, vendue et désindustrialisée comme Alstom, créant là aussi des fortunes. La Chine a également profité des 20 dernières années pour considérablement progresser et bâtir une future énergie électrique moins charbonnée indépendante et basée sur l'hydraulique, l'éolien et le nucléaire. Enfin les États-Unis, anciens leaders mondiaux, se sont remis au travail pour revenir aux premières places de l'énergie nucléaire. Ces stratégies mettent en évidence que l'ubris, la souveraineté, l'indépendance, la conquête sont les moteurs des Doctrines Énergétiques et des Solidarités Stratégiques des pays qu'ils soient des démocraties fonctionnant sous des contraintes économiques et environnementales ou bien des régimes non démocratiques sans ces mêmes contraintes. Le temps qui s'est écoulé en France depuis les années 1990 correspond au temps politique pour qu'une erreur antinucléaire « à la mode » d'une ancienne génération soit reconnue comme une erreur sternutatoire par la suivante et que celle-ci la dissolve dans la solution: le retour du nucléaire. Le temps est long dans l'énergie, il ne faut donc pas se tromper. C'est pourquoi Berlin peut dire avec exactitude que soudainement, le temps d'une guerre, les prix de l'électricité actuels permettent aux renouvelables d'être rentables, mais l'erreur est de ne pas voir qu'ils sont hors de prix pour les consommateurs. En d'autres termes, des renouvelables rentables parce que les prix de l'électricité sont élevés à cause du prix du gaz russe, c'est d'autant moins la solution que cette Doctrine énergétique aura facilité la catastrophe russo-ukrainienne. Le risque d'un déclassement économique Se tromper dans l'énergie en Allemagne c'est également être obligé de rouvrir des centrales à lignite lorsque le gaz russe n'est plus livré. Se tromper dans l'énergie en Allemagne, et en France aussi, c'est prendre le risque, d'une part, de protestations dont Paris a connu les affres il y a 4 ans à cause d'amateurisme politique et, d'autre part, le risque d'un déclassement économique à cause d'une électricité chère et plus coûteuse que celle de pays concurrents, face à laquelle des taxes carbone aux frontières ne pèseront pas lourd. Désormais, compte tenu des interdépendances électriques européennes, la nouvelle politique énergétique de Berlin ne peut pas se permettre de se tromper, en s'imposant à elle-même et à l'Europe une deuxième stratégie énergétique catastrophique en moins de 50 ans. Au contraire, l'Allemagne doit faire sa révolution des idées, re-nucléariser son électricité et la coupler avec ses renouvelables plutôt que de compter sur son lignite ou le gaz russe. Révolution des idées, car ce nucléaire moderne doit faire office de nettoyeur de nos déchets nucléaires actuels. Il doit brûler dans des réacteurs à neutrons rapides (RNR) des charges atomiques qui seront formées du combustible usagé d'aujourd'hui. La France doit également s'engager résolument sur ce chemin, car l'intérêt est que là où 140 tonnes d'uranium minier sont nécessaires dans une centrale actuelle pour produire 1GWatt d'électricité, il suffit de 1,4 tonne (100 fois moins) de déchet gratuit pour produire la même quantité d'électricité dans un RNR. La Chine, le Japon l'Inde et la Russie sont en avance dans ce domaine, le RNR Brest-OD-300 de Rosatom est ainsi prévu d'être achevé en 2026. Gratuit en effet, puisque ces déchets recyclés en nouveau carburant dans l'économie circulaire européenne du nucléaire sont déjà stockés en Allemagne ou en France ! Ils nous assurent donc une indépendance vis-à-vis de l'uranium minier et d'autres fournitures et donc une réelle souveraineté, car nous disposons de quantités de combustible usagé capable de produire notre électricité pendant 3. 000 ans à 10 .000 ans. Combustible recyclé L'imprécision des chiffres est ici un avantage, car une durée si longue transforme l'électricité nucléaire en renouvelable vertueux puisque cette économie circulaire du nucléaire assure une quantité d'électricité sans déchets, pilotable, abondante et à un prix européen maîtrisé pour toujours. Maîtrisé en effet, puisque la matière première, le combustible recyclé, est déjà chez nous. Pour toujours également, car après 3 000 ans à 10 000 ans, cette électricité pilotable, non intermittente, nous aura permis de découvrir une nouvelle forme d'énergie. Cette dernière sera peut-être celle du thorium ou l'abandon de la fission nucléaire et l'embarquement pour ITER et la fusion nucléaire, l'énergie des étoiles. Là, deux seaux d'eau de mer permettront à chaque Français d'avoir de l'électricité pour une vie entière, sans engendrer de déchets. La difficulté de cette perspective n'est pas technique, mais politique, car cette indépendance électrique anéantit un dogme écologiste commun à l'Allemagne et la France. Dès lors qu'ils sont brûlés en produisant de l'électricité, le problème des déchets est supprimé. Nous sommes donc bien face à un choix qui nécessite des personnels politiques qui comprennent vraiment la technique plutôt que la communication. Comme l'écrivait une philosophe des manœuvres politiques : « Le mensonge est souvent plus plausible, plus tentant pour la raison que la réalité, car le mensonge possède le grand avantage de savoir d'avance ce que le public souhaite entendre ou s'attend à entendre. » La dommageable fermeture de Fessenheim La fermeture programmée de tous les réacteurs allemands (mais peut-être leur prolongement après 2022), la fermeture de Fessenheim (c'est bien dommage), l'abandon du programme Astrid sur les RNR (regrettable), les petits réacteurs modulaires (sans commentaire), les EPR et demain les réacteurs à neutrons rapides ou Iter: la souveraineté électrique ne peut s'établir dans l'inconstance politique zigzagante en fonction de vogues électorales. Elle peut en revanche se durcir à cause d'une guerre. C'est pourquoi ce ne sera ni Angela Merkel ni son successeur qui seront les responsables d'une électricité allemande et européenne réatomisée, mais Vladimir Poutine et c'est bien là tout le paradoxe.
  3. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Israël: l'armée de l'air immobilise ses F-35 en raison d'un dysfonctionnement présumé Toujours le même problème de cartouche...
  4. Dassault a 6 Milliards de cash, et ce ne serait pas la première fois que Dassault développe un démonstrateur sur fond propre pour forcer une décision de l'état. Quant aux discussions avec l'Inde, l'Egypte, les EAU, Dassault n'a plus besoin de l'état pour les mener de façon informelle et orienter les caractéristiques de son démonstrateur qui peut bénéficier aussi des discussions menées pendant la phase 1A du SCAF.
  5. http://www.air-defense.net/forum/topic/23594-scaf-politique-imbroglio-des-coopérations-des-participants/?do=findComment&comment=1496840
  6. L'ultimatum a pour but de ne pas re démarrer pour cause de délai dépassé.
  7. Je crois que l'ultimatum de Trappier c'est Septembre pour être capable de redémarrer avant la fin de l'année.
  8. Et moi je dis qu'il ne craint rien, les rois ne sont pas au conseil d'administration et ne sont là que pour 5 ans.
  9. Un SCAF trinational c'est si le PR avait raison contre Trappier, mais puisque Dassault peut même aller jusqu'à se passer de militaire Trappier ne lâchera pas, même contre le PR. Et il est bien possible que la DGA lui donne raison.
  10. Dans ce cas l'émission directe du radar opposé est beaucoup plus forte que l'émission réfléchie (et arrive en même temps, à la vitesse de la lumière kes distances sont les mêmes)
  11. C'est que la logique Marseillaise et la logique de l'Ouest sont incompatibles.
  12. Il existe un truc approchant dans le radome des ATL2 rénovés. https://www.thalesgroup.com/en/searchmaster Et cela permet 360° pour la détection. On pourrait développer des dérivés avec des antennes plus grandes pour un AWACS à condition d'avoir la génération électrique qui convient. En en mettant trois en triangle équilatéral, on n'a plus besoin de le faire tourner et ça donne déjà un petit radome AWACS....
  13. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Cela ressemble à ce qu'on a vu pour les Typhoon Allemand. http://www.air-defense.net/forum/topic/20256-luftwaffe/?do=findComment&comment=1549329
  14. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    C'est vrai, je pense que c'est plutôt le moment de lancer un programme complet de remplacement de l'avion.
  15. Hypersonique : la claque retentissante de Bruxelles à la France et à MBDA En dépit de ses compétences dans le domaine de l’hypersonique, la France et le missilier MBDA ont été recalés par la commission européenne dans le cadre du projet HYDEF (défense antimissile hypersonique). C'est l'Espagne, via l'industriel Sener, qui a raflé la mise. Impensable... Comment le projet d'hypersonique (European hypersonic defense interceptor - EU HYDEF) de la commission européenne a-t-il pu échapper à MBDA et à la France ? Au regard des compétences et l'expérience dans ce domaine, ce projet était promis à la France en général, et à MBDA en particulier. Et pourtant l'impensable s'est produit : les français trop sûrs d'eux et pas assez à l'écoute face à une concurrence menée par l'espagnol Sener, qui a quant à lui joué à fond le jeu du processus compétitif de la Commission, selon plusieurs sources à Bruxelles. Les causes de cet échec rappellent celles qui avaient également été identifiées quand Airbus Space (alors Astrium) avait perdu sans appel en 2010 la première compétition portant sur la fourniture de satellites de la constellation Galileo face à un petit nouveau dans le secteur, OHB. Tout comme pour MBDA pour l'intercepteur hypersonique, le programme de système européen de positionnement et de navigation par satellite lui était promis. Cet échec avait marqué pendant longtemps Airbus. Pas de repêchage possible ? Le bilan de l'évaluation des deux propositions sur ce projet hypersonique, qui doit développer un intercepteur européen (supérieur à Mach 5) ayant la capacité à répondre aux menaces à grande vitesse, est semble-t-il sans appel, selon nos informations. Le consortium gagnant a-t-il quant à lui beaucoup trop promis, comme certains le pensent ? Possible mais au bout du compte, l'écart entre les deux consortiums ne permettait pas de "repêcher" le consortium mené par MBDA, qui avait rassemblé 51 sociétés de 14 pays différents pour ce programme majeur en termes de capacité opérationnelle pour l'Europe, explique-t-on à La Tribune. "Ils n'ont pas fait beaucoup d'efforts dans leur proposition", regrette une source proche du dossier. Pour autant, le missilier européen pourrait revenir dans le jeu à la faveur de discussions avec le consortium gagnant et la Commission européenne. Cela semble encore jouable, estime cette même source. Mais au sein du consortium, on en doute. "Pourquoi Sener voudrait discuter", explique-t-on à La Tribune. Et le temps presse, le contrat doit être signé avant le 31 décembre pour une mise en vigueur début 2023. La France perd tout "La France est nulle part" dans la défense antimissile européenne, regrette une source proche du dossier. La sélection par Bruxelles du consortium mené par Sener est catastrophique pour la France, qui avait pourtant initié ce projet d'intercepteur européen. Elle avait réussi à intéresser puis convaincre les Allemands et les Néerlandais, pourtant très dépendants des Etats-Unis dans ce domaine (Patriot), de lancer un programme de défense anti-missiles contre notamment les menaces hypersoniques. Elle avait également accroché l'Italie, déjà très proche dans le cadre du programme SAMP/T. "Cela fait plus de vingt ans que MBDA travaille sur les technologies liées à l'hypersonique et au programme ASN 4G", avait en outre expliqué début juin au Sénat le PDG de MBDA, Eric Béranger. La France apparaît comme très légitime dans ce domaine. Dans le cadre de la Coopération structurée permanente européenne (Pesco), Français et Allemands s'étaient partagés le pilotage du programme Twister (Timely Warning and Interception with Space-based Theater surveillance) qui a été scindé en deux : aux Allemands (OHB), la coordination du système d'alerte précoce ("early-warning"), aux Français (MBDA), la coordination du pilier interception endo-atmosphérique. Ce projet ambitionne d'établir un système d'alerte avancé et de commandement et de contrôle (C2) associé à une gamme d'intercepteurs devant neutraliser des menaces balistiques et hypersoniques (missiles de croisière hypersoniques, planeurs hypersoniques, missiles balistiques manœuvrant). Ce projet capacitaire, qui a été validé en novembre 2019, implique six États membres de l'UE (France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas et Finlande). Puis dans le cadre du Programme Européen de Développement Industriel de Défense (EPIDP), la Commission européenne avait sélectionné en juin 2021 OHB pour le projet ODIN'S EYE (2021-2024) auquel participe également ArianeGroup mais aussi Airbus Defence and Space France, l'ONERA et Thales. Financé par l'UE à hauteur de 7,5 millions d'euros, ce projet traite de l'alerte avancée spatiale et vise à préparer le développement d'une capacité de détection des missiles balistiques et hypersoniques ainsi que des lanceurs civils depuis l'espace pour contribuer à la défense antimissile, à la surveillance de la prolifération et à la surveillance de l'espace. Présent depuis de nombreuses années dans ce domaine, ArianeGroup apporte son expertise dans les domaines de la menace balistique et hypersonique ainsi que dans le domaine de la défense antimissile. Que va faire Berlin ? A l'issue de la sélection de la Commission, qui avait identifié une lacune capacitaire face aux menaces hypersoniques, il manque aujourd'hui une jambe dans le projet franco-allemand, celle de l'intercepteur baptisé Aquila. Car Sener associé à l'allemand Diehl est loin d'atteindre le niveau d'expertise de MBDA bien plus légitime à comprendre et à caractériser la menace. Or, la guerre en Ukraine a confirmé de façon brutale la menace hypersonique. L'Allemagne, qui a 100 milliards d'euros à dépenser, aura-t-elle la patience d'attendre le développement d'un programme confié à l'Espagne, la Pologne, la Norvège, la Suède et la République tchèque ? Pas sûr. Elle pourrait tout comme les Pays-Bas revenir dans les bras des Américains prêts à dégainer une vente FMS (Foreign military sales). En outre, la sélection de Sener ne va pas dans le sens d'une consolidation de l'industrie de défense européenne préconisée par la Commission mais plutôt dans celui de la duplication des compétences. Pourquoi cette capacité est cruciale Pourquoi cette capacité est-elle devenue cruciale pour la France et l'Europe ? Outre la France (projet V-max, un planeur hypersonique capable d'atteindre des vitesses de 6.000 à 7.000 kilomètres par heure, autrement dit, parcourir la distance entre Dunkerque et Nice en 12 minutes), trois puissances développent des armes hypersoniques : la Russie, la Chine et les États-Unis. "Il faut se préparer à se défendre contre des attaques hypersoniques", avait d'ailleurs rappelé Eric Béranger devant les sénateurs de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. "Les armes hypersoniques présentent de nombreux avantages opérationnels liés à leur domaine de vol couplé à leur vitesse, à leur manœuvrabilité et à leur intégration au sein d'architectures de combat complexes, explique dans la Revue Défense nationale Justine Vieu, doctorante sur les armements hypersoniques (Institut de recherche stratégique de l'École militaire). Ces armes sont capables d'atteindre des vitesses comparables à celles d'un ICBM (missile balistique intercontinental, ndlr) suivant des trajectoires non prévisibles, ce qui réduit considérablement la capacité de réaction de l'adversaire". "Nous devons poursuivre notre investissement dans les technologies de rupture : les planeurs hypersoniques capables de parcourir 100 kilomètres en une seule minute", avait confirmé l'ancienne ministre des Armées, Florence Parly, en septembre 2020. Elle avait révélé en janvier 2019 l'existence du planeur hypersonique V-max (Véhicule Manœuvrant Expérimental) confié à ArianeGroup : "Nous avons décidé de notifier un contrat pour un démonstrateur de planeur hypersonique. Beaucoup de nations s'en dotent, nous disposons de toutes les compétences pour le réaliser : nous ne pouvions plus attendre. (...) Ce projet, V-max, sera un saut technologique pour bon nombre de nos a capacités". Soit un missile hypervéloce qui conjugue l'hypersonique et la manœuvrabilité. Michel Cabirol
  16. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Lawmakers oppose complete engine replacement for F-35 fleet Les législateurs s'opposent au remplacement complet des moteurs de la flotte de F-35 Par Briana Reilly / Le 25 juillet 2022 à 2:59 PM Alors que le Pentagone continue de peser ses options de modernisation de la propulsion pour le F-35 Joint Strike Fighter, trois douzaines de législateurs se sont regroupés pour s'opposer à un éventuel remplacement complet du moteur pour le programme. Dans une lettre adressée au responsable des acquisitions du ministère de la défense, les membres du Congrès se sont ralliés à un plan de mise à niveau du moteur proposé par le fabricant du F135, Pratt & Whitney, qui prévoit des mises à jour progressives pour l'ensemble de la flotte. "Le programme F-35 est déjà le programme le plus complexe et le plus coûteux jamais entrepris par le ministère", ont écrit les législateurs dans la lettre du 22 juillet. "Alors que le programme commence à passer du développement et de la production au soutien à long terme, nous pensons que ce n'est pas le moment de lancer un programme de remplacement complet des moteurs." Deux décennies après le début du programme, les responsables du ministère de la Défense sont déjà confrontés à la nécessité d'améliorer la puissance et le refroidissement des F-35 en fonction des capacités à venir, ces améliorations devant entraîner une extraction d'air de fuite plus importante que celle prévue à l'origine. Si Pratt est favorable à la mise à niveau du système de propulsion actuel, l'entreprise est également l'un des deux motoristes qui développent des solutions pour le programme Adaptive Engine Transition de l'Air Force. Dans le cadre de ce programme, Pratt et General Electric mettent au point des prototypes compatibles avec une variante à décollage et atterrissage conventionnels du F-35A. GE a plaidé en faveur d'un moteur de remplacement pour le F-35. Dans la lettre, les législateurs ont exprimé leur inquiétude face à ce qu'ils considèrent comme le projet du secrétaire d'État à l'armée de l'air, Frank Kendall, de poursuivre "un moteur [AETP] coûteux, risqué et non éprouvé pour remplacer le moteur existant". L'armée de l'air n'a pas annoncé ses plans de modernisation des moteurs, car les responsables continuent d'attendre les résultats d'analyses qui les aideront à déterminer la voie à suivre. Le bureau du programme conjoint du F-35 est sur le point de terminer son évaluation de l'analyse de rentabilité, qui portera sur les solutions proposées en matière de moteurs et de systèmes de gestion de l'énergie et de la chaleur, et d'informer le comité directeur exécutif conjoint des résultats en septembre. Entre-temps, l'armée de l'air effectue sa propre analyse opérationnelle de ses options de modernisation du moteur, y compris un examen des coûts et de l'accessibilité financière d'un moteur adaptatif pour le F-35A, comme l'ont indiqué des responsables dans des témoignages antérieurs soumis au Congrès. Lors d'une audition devant la commission des services armés de la Chambre des représentants en avril, M. Kendall s'est défendu de vouloir financer un deuxième moteur de F-35 dans le cadre du programme, affirmant que l'effort portait sur "un moteur de F-35 entièrement nouveau et très amélioré, potentiellement". Lors de cette même audition, il a déclaré que le PTEA avait des coûts de plus de 6 milliards de dollars liés au développement et à la transition vers la production - un chiffre que les législateurs ont cité dans leur lettre. Le document souligne également l'absence potentielle d'une solution de moteur partagée, d'un pipeline de maintenance et d'approvisionnement si l'armée de l'air devait faire cavalier seul avec une option de remplacement, ainsi que les défis de la mise à niveau d'un AETP sur une variante du F-35B. GE a déjà déclaré qu'elle avait une "offre convaincante pour la variante porteuse du F-35C", et le ministère de la Défense évalue actuellement la "viabilité des trois variantes" des moteurs adaptatifs pour la flotte. "La pierre angulaire du programme JSF a été, et reste, la communalité", ont écrit les législateurs. "Pour permettre une maintenance, une formation et des chaînes d'approvisionnement communes à l'échelle mondiale, le programme JSF repose sur une plateforme de cellule commune comportant différentes variantes capables de remplir la mission unique d'un service et alimentée par un moteur commun à l'ensemble de nos services militaires et de nos partenaires internationaux. Ce caractère commun permettrait d'optimiser l'efficacité opérationnelle interarmées tout en créant des économies d'échelle pour contrôler les coûts de maintien en condition opérationnelle." En outre, la lettre soulève des préoccupations quant au risque possible pour la sécurité des pilotes si un remplacement de moteur est effectué, ainsi que "la façon dont un changement majeur au programme F-35, tel qu'un remplacement de moteur, aura un impact sur la base industrielle". Dirigée par le représentant John Larson (D-CT), la lettre demande à William LaPlante, le sous-secrétaire à la défense pour l'acquisition et le maintien en service, quel est le calendrier des exigences relatives à la modernisation de la propulsion, et si le DOD prévoit de "mener une analyse comparative indépendante et une évaluation des coûts des options de modernisation du moteur F135" ou d'examiner les impacts potentiels sur la base industrielle. Le siège social de Pratt se trouve à East Hartford, CT.
  17. Picdelamirand-oil

    Luftwaffe

    Oui mais 58 ce n'est pas divisible par 16....
  18. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Tu prend un Rafale M et un Rafale B et Dassault en fait un Rafale N et un Rafale C.
  19. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Surtout pour des pilotes qui ont déjà aponté avec des MiG-29.
  20. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Tu sais il y a eu tellement de petites choses à corriger...je crois que c'est compréhensible quand même.
  21. L'Allemagne veut consacrer 20% des 100 Milliards pour les munitions soit 20 Milliards elle peut espérer une participation de l'Europe autours de 15% soit 3 Milliards et le budget n'est que de 500 Millions soit 6 fois moins que les besoins de la seule Allemagne....
  22. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    mais vous essayiez toujours de faire passer un journal de tir, nous avons pris telle quantité de tirs, voici ce qui s'est passé et à l'époque cela se faisait par fax, donc vous faxiez une feuille de 20 à 30 tirs, je me souviens avoir appelé par exemple Landivisiau quand nous avions fait quelques BFM contre des Rafales, ils étaient en fait, je pense que de toutes les missions de ma première tournée, le Rafale était probablement le plus fructueux... parce qu'on a fait une mission fabuleuse, c'est vrai qu'on était fabuleux pour les mauvaises raisons, on était quelque chose comme 8 Sea Harriers contre des Rafales, des Mirages et des SEM et c'était vraiment sans scénario et on s'est mis en place essentiellement en 2 caps, un pointant un peu vers le sud, un pointant un peu vers le nord en regardant la France depuis l'Atlantique, et ce qu'ils ont fait, c'est que moi et mon ailier, nous nous sommes retrouvés mêlés à 4 Mirage 2000, ce qui n'était pas un problème du tout, ils n'ont pas causé beaucoup de problèmes parce qu'ils se sont enfuis et ils n'avaient manifestement pas fait leurs devoirs sur l'AMRAAM, alors nous les avons tous abattus par derrière avant qu'ils puissent causer des problèmes. .. Pendant ce temps, au milieu, deux Rafales faisaient un carnage absolu et je me souviens (rire), RF Valley ( ?) avait l'habitude d'enseigner cette tactique que quelqu'un appelait la canette de bière parce que vous vous dirigez en quelque sorte vers le haut de l'espace aérien d'une canette de bière, et vous tuez tout le monde à l'intérieur ou au fond. Et j'ai essayé de faire ça contre les Rafales et la canette de bière était juste trop petite, je ne pouvais pas tourner assez serré pour entrer à l'intérieur et ces 2 Rafales étaient... il semblait qu'il n'y avait aucune limite à leur autorité de nez et donc nous avions comme je ne pense pas que nous étions tous les 8 mais nous avions certainement 4 peut-être 6 Sea Harriers essayant d'obtenir des tirs à droite dans ce combat vraiment très proche, beaucoup de fusées éclairantes allant partout, vous savez ces Rafales semblant pointer les gens, les gens se débarrassant de leur full flip, très amusant. Et c'est à ce moment-là que nous avons appris que nous nous étions trompés et que les SEM arrivaient du nord, suivaient une route aérienne, passaient au-dessus de la mer et arrivaient maintenant plein sud sur le porte-avions, 12 d'entre eux, en ligne, tous à basse altitude, nous ne pouvions rien y faire et vous savez, ils ont fait un travail fabuleux sur nous ce jour-là, ils l'ont vraiment fait et maintenant oui, nous sommes descendus et vous savez (rires) on peut dire que nous n'étions pas les personnes les plus populaires sur le porte-avions. Vous savez, dans le débriefing, les gars disent que, par exemple, le système d'armement de fermeture essayait de s'accrocher à l'un ou l'autre et les gars de l'option ne pouvaient pas croire la quantité d'avions qui étaient sur le point de les écraser. Mais la question posée était de savoir si nous avons eu un débriefing dans cette affaire, oui, j'ai réussi à téléphoner au responsable du Rafale à Landivisiau pour lui dire que ça s'est passé comme vous le vouliez, pas comme nous le voulions, puis j'ai discuté de ce que nous pouvions en tirer. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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