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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Berlin ‘sells’ over 50 French Dassault Rafale jets to Riyadh
  2. Coup de tonnerre dans le ciel du Moyen-Orient.
  3. Il y a peut être des procédés de bandit derrière tout ça?
  4. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Parce que le contrat était en F3R et que c'est compliqué de faire un avenant.
  5. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    La DGA réceptionne le Rafale C150 Direction : DGA / Publié le : 05 octobre 2023 La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 21 septembre, le Rafale monoplace C150 sur le site de Dassault Aviation à Mérignac. L’appareil a été convoyé au centre d’expertise aérienne militaire sur la base aérienne 118 de Mont-de Marsan le 28 septembre pour être porté au standard F4.1. Il participera ensuite à une campagne d’expérimentation. Des évolutions majeures dans le combat aérien collaboratif Ce nouveau standard F4.1 apporte des évolutions capacitaires majeures dans le domaine du combat aérien collaboratif. Parmi elles, on peut citer : l’intégration du viseur de casque* SCORPION, des améliorations de la conduite de tir pour l’utilisation du missile Air – Air Meteor, l’évolution des algorithmes de détection passive des menaces, ainsi que des capacités accrues d’échanges de données. Le standard F4.1 permet également de bénéficier de l’intégration de l’armement AASM 1 000 kg à guidage GPS / laser, d’une plus grande protection face aux menaces cyber, de nouvelles fonctions pour les capteurs Talios, OSF et RBE2, et de premières évolutions dans le domaine de la connectivité. L’ensemble des Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine nationale seront progressivement rétrofités à ce nouveau standard. Il s’agit du 5e exemplaire d’un lot de 40 avions prévus d’être livrés d’ici fin 2025, dont treize à l’armée de l’Air et de l’Espace en 2023. * Un viseur de casque affiche, sur la visière de protection oculaire intégrée au casque du pilote, des informations utiles au pilotage, à la navigation ou à la réalisation de la mission. Il lui permet de surveiller son environnement en même temps que des informations fournies par ses instruments de bord, et d’orienter sa tête vers la cible qu'il veut désigner à ses armements Il en reste 8 à livrer en 2023, 2 en Octobre et 3 en Novembre et décembre?
  6. L'article est du 2 juin 2023, avant que l'on décide d'accélérer F5. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/aviation-de-combat-la-france-va-investir-1-6-milliard-dans-le-scaf-et-11-7-milliards-dans-le-rafale-979743.html
  7. Rafale : les quatre vérités du PDG de Dassault Aviation Eric Trappier 02 Juin 2023, 6:00 En dépit de l'étalement du programme Rafale prévu dans la future loi de programmation militaire, le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier estime que l'avionneur est capable d'accélérer la cadence de livraison pour la porter à quatre par mois. Il attend également une commande de 42 Rafale d'ici à la fin de l'année.
  8. L'Arabie saoudite prête à commander 54 Rafale à Dassault Aviation Michel Cabirol
  9. Mais Marcel il avait dit que le Rafale serait mondial, là il est en train de le devenir...
  10. Parce que je trouve bizarre que l'AS n'arrivant pas à obtenir 48 Typhoon, demande 54 Rafale.
  11. Regarde plutôt vers l'avenir : tu as l'AS qui veut 54 Rafale, bon pourquoi pas, et on apprend en même temps que l'Egypte qui a été financé par l'Arabie Saoudite aimerait bien compléter sa flotte de Rafale pour atteindre 100, ce qu'un membre du Forum, Egyptien, nous avait déjà dit, ça veut dire que ces besoins globaux atteignent 100 Rafale, c'est bizarre mais justement Trappier espérait que la demande de l'AS serait supérieure à 100... Est ce que la négociation ne serait pas sur une base de 100 afin de permettre l'assemblage en AS? Et est ce qu'en combinant les deux besoins et donc en atteignant le volume requis pour une ligne d'assemblage à l'export cela ne facilite pas le passage à l'acte, surtout que l'Egypte aura du mal à refuser ce montage si les prêts dont elle a besoin sont accordé par l'AS.
  12. La brouille israélo-colombienne remet-elle le CAESAR français en lice à Bogotá ? [...] Un possible retour du canon CAESAR en Colombie Elle peut, en revanche, paver la voie pour un retour rapide de la BITD française dans le pays, et notamment du CAESAR de Nexter. En effet, si le cadre très particulier des négociations de fin d'année dernière, ne permit pas aux industriels français de se positionner efficacement, la remise à plat en cours, permet aux négociateurs français de reprendre rapidement les discussions avec leurs homologues colombiens. En outre, la réalité industrielle autour du CAESAR a considérablement évolué depuis décembre 2022. Ainsi, Nexter est aujourd'hui en capacité de produire 6 systèmes par mois, contre 4 auparavant, et surtout a réduit les délais de livraison de 30 à 15 mois. En outre, l'élimination de l'option israélienne, que l'on sait particulièrement agressive du point de vue commercial et du prix, remet au premier plan les performances et le rapport qualité prix du CAESAR, sans réel concurrent aujourd'hui pour un besoin comme celui des armées colombiennes. Vers l'accélération du remplacement des Kfir colombiens ? Si la brouille israelo-colombienne remet en selle le CAESAR dans le pays, elle pourrait aussi sensiblement accélérer l'acquisition de chasseurs Rafale par Bogotá, avec un besoin compatible avec les contraintes de production et de négociation de Dassault Aviation et de la Team Rafale. En effet, en l'absence du soutien de l'industrie israélienne de défense, les KFIR colombiens qui assurent la défense aérienne du pays, risquent forts de rapidement voir leur disponibilité s'effondrer, alors qu'elle était déjà peu satisfaisante, et très onéreuse, de l'avis même de l'armée de l'air. Face à ce besoin, il est donc probable que Bogotá tente de remplacer rapidement cette flotte, en particulier en se tournant vers un partenaire susceptible de répondre rapidement à ses besoins immédiats. Aujourd'hui, deux offres sont considérées comme en tête de cette compétition. D'une part, le F-16 américain, poussé par Washington qui tente de reprendre la main en Amérique du Sud, y compris en ayant récemment ajouté la Colombie à la liste de ses alliés majeurs non membre de l'OTAN. Face à lui, le Rafale a la préférence des forces aériennes colombiennes, qui ont jugé l'avion français comme le plus à même de répondre à ses besoins dans les années à venir. La décision se fera, dès lors, probablement sur la flexibilité en termes de livraison, dont pourront faire preuve l'un ou l'autre des écosystèmes, y compris, par exemple, en acceptant de livrer des appareils d'occasion, comme ce fut le cas en Grèce dans une situation relativement proche. On le voit, la dispute diplomatique opposant Bogotá et Jérusalem, si elle ouvre des portes aux négociateurs français déjà présents dans le pays, n'assure en rien leur succès. En revanche, il est très probable qu'une nouvelle fenêtre de négociation s'ouvre désormais dans le pays, avec des contraintes importantes, mais différentes de celles qui virent l'échec de Nexter, et le décrochage de Dassault.
  13. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Si les livraisons du cinquième lot commence en 2027 cela veut dire que l'on aura plus d'avion en 2030, peut être les 160 initialement prévus pour l'armée de l'air et de l'espace, et à mon avis cela veut dire aussi que la probabilité est grande que l'on aura une autre ligne d'assemblage à cet horizon, Inde ou Arabie Saoudite?
  14. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Suite de http://www.air-defense.net/forum/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1672347 Un financement supplémentaire sera alloué à la préparation d'un futur véhicule aérien de combat non piloté (UCAV) pour soutenir le Rafale F5, à hauteur de 128,09 millions d'euros entre 2024 et 2026. Un amendement à la loi de programmation militaire française précise que le Rafale F5 pourrait inclure "le développement d'un drone de soutien au Rafale, basé sur le démonstrateur [UCAV] Neuron". Le gouvernement français a lancé le programme Neuron en 2003 avec Dassault Aviation comme maître d'œuvre en collaboration avec Airbus Espagne (anciennement EADS-CASA), Hellenic Aerospace Industries, Leonardo (anciennement Alenia Aermacchi), RUAG et Saab. D'ici à la fin 2023, la France devrait commander 42 Rafale ; des négociations sont toujours en cours avec Dassault Aviation pour ce cinquième lot. Les livraisons devaient initialement commencer en 2029, mais des discussions sont en cours pour les livrer à partir de 2027. Treize avions ont été livrés en 2023, 13 autres doivent arriver en 2024, 12 en 2025 et un en 2026. La loi de programmation militaire française prévoit une flotte de 178 Rafale - 137 pour l'armée de l'air et 41 pour la marine - d'ici à 2030 et de 225 d'ici à 2035.
  15. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    La France prévoit un budget de 11,7 milliards d'euros pour les investissements dans le Rafale de Dassault PARIS - La France va investir 6,41 milliards d'euros (6,75 milliards de dollars) dans le programme d'avions de combat Dassault Rafale entre 2023 et 2026 et a prévu 5,36 milliards d'euros supplémentaires après 2026. Au total, les dépenses prévues pour le programme d'avions de combat s'élèvent à 11,7 milliards d'euros. La France continue d'investir dans ses capacités en matière d'avions de combat, en particulier le Rafale de Dassault, car le Système aérien de combat futur (SACF) ne sera pas opérationnel avant 2040-45. L'annexe au projet de loi de finances de la défense pour 2024 indique que le ministère français des Armées dépensera 1,66 milliard d'euros pour le Rafale en 2023, 2,29 milliards d'euros en 2024, 1,69 milliard d'euros en 2025 et 764,8 millions d'euros en 2026. Le gouvernement français a déjà prévu de dépenser 1,38 milliard d'euros pour le standard F4 du Rafale entre 2024 et 2026, en mettant l'accent sur le renforcement de la connectivité de la plateforme. La mise à niveau du F4 comprend une capacité d'armement accrue, des capteurs améliorés, une cyber-résilience élevée et une meilleure disponibilité, l'affichage monté sur la tête Scorpion de Thales et la bombe à guidage de précision Armement Air-Sol Modulaire (AASM) de 1 000 kg, entre autres équipements. Le rapport indique également que la qualification du standard F4.2 a été reportée de 2024 à 2025. La qualification de la norme F4.1 a été annoncée en mars 2023, au lieu de 2022. Le standard F5 nécessitera 211,9 millions d'euros sur la période. Ce budget servira à poursuivre les études de réduction des risques, ainsi que les travaux sur le radar RBE2 XG de Thales. La modernisation du F5 vise à maintenir la compétence pour les opérations de combat aérien et à intégrer un niveau de connectivité plus élevé, en attendant le système d'armes de nouvelle génération, dans le cadre du programme FCAS. La modernisation du Rafale F5 est considérée comme un précurseur de l'avion de combat de nouvelle génération qui fait partie du FCAS.
  16. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Oui mais là ils sont juste en train de se battre avec les problèmes de L3-Harris, le constructeur du TR3, après ça il faudra qu'ils finalisent le portage de 3F sur TR3... A mon avis ça mène plus loin que Juin 2024. C'est très difficile de refaire tomber en marche un logiciel pourris.
  17. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Les Chinois pourraient être intéressés pour du rétro engineering !
  18. Attend qu'on ait des radar multistatiques et on fera ça après. Il faut des radar à très longue portée pour que l'avion passe entre les deux sans se douter qu'il est analysé, je vois ça au sol entre des radar SCCOA à plusieurs centaines de km pour créer des sortes de clôture d'une zone où tout ce qui rentre a été détecté et analysé.
  19. Pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait tripler la production d’électricité nucléaire Par Elsa Bembaron Le nucléaire s’impose comme énergie bas carbone. William Magwood IV, directeur général de l'agence de l'énergie nucléaire a insisté à l’OCDE sur l’importance de l’atome pour lutter contre le changement climatique. Après l’Europe, l’OCDE. Agnès Pannier Runacher, la ministre de la transition énergétique continue de battre le rappel des pays ayant choisi de relancer la construction de centrales électriques nucléaires. Ces 28 et 29 septembre, l’OCDE réunissait, sous la présidence de la France, vingt ministres et une trentaine de grands dirigeants d’entreprises, tous acteurs du nucléaire. «Nous voulons dégager un consensus mondial, comme l’ont fait les travaux du Giec, sur le nucléaire. C’est un atout majeur pour la sécurité énergétique et répondre aux enjeux climatiques», appelle la ministre française. «Il faut sortir de ces deux jours de réunion en ayant une idée de ce que sera la prochaine étape», tance William Magwood IV, directeur général de l’agence de l’énergie nucléaire (NEA), insistant sur l’urgence à redévelopper cette technologie. «Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 il faut tripler la production d’électricité nucléaire», ajoute le patron de la NEA. «Le nucléaire est une énergie décarbonée et abondante, renchérit le commissaire européen aux affaires intérieures Thierry Breton. L’objectif est de disposer de 150 GW de capacités nucléaires installées en Europe d’ici 2050». Tous s’accordent en outre à dire qu’il faut profiter d’un alignement des planètes en faveur du nucléaire. Le basculement des mentalités en sa faveur a eu lieu dans de nombreux pays. Des décisions politiques ont été prises. Il ne manque que les financements publics pour parfaire le tableau. «Nous allons avoir besoin des énergies renouvelables et du nucléaire. Aujourd’hui, 25% de l’électricité européenne est nucléaire. Personne ne peut se passer d’une énergie qui ne dépend pas de la météo», tranche Agnès Pannier Runacher, se livrant à un numéro d’équilibriste. D’un côté elle n’a de cesse de louer la complémentarité entre les énergies renouvelables et le nucléaire. De l’autre, elle fustige la politique des pays - notamment l’Allemagne, sans jamais la nommer - qui refusent le nucléaire tout en bénéficiant des exportations d’électricité française pour pallier l’intermittence des énergies solaire ou éolienne, ou pire, qui relancent leurs centrales à gaz et à charbon. Débloquer des financements européens Pour Agnès Pannier Runacher, l’enjeu politique est clair. Il faut que le nucléaire bénéficie du même environnement financier, fiscal et réglementaire que les énergies renouvelables, restant fidèle à sa doctrine de «neutralité technologique» pour les énergies bas carbone. Les entités internationales, l’Europe, les banques de financement sont ainsi appelées à financer à leur tour les programmes nucléaires pour aider à leur développement et participer à la recherche et à l’innovation dans ce domaine. «Nous n’avons pas attendu cette conférence pour mettre en place le modèle de financement du nouveau nucléaire», ajoute la ministre, citant l’exemple britannique. «Hinkley Point a été financé avec des contrats pour différence (CFD) et pour le second réacteur, avec des actifs de base et des CFD. Le sujet du financement du nouveau nucléaire n’en est pas un. C’est à peine 3 milliards par an sur les 20 milliards qu’EDF doit débourser pour son parc. Enedis prévoit d’investir 96 milliards dans son réseau pour accompagner le développement des énergies renouvelables». Le défi est plus humain que financier alors que la plupart des grands pays ont mis sous cloche leurs programmes nucléaires pendant trois ou quatre décennies. Tout est à reconstruire, les compétences, la filière industrielle, les sous-traitants, les formations... La France estime que le nucléaire devra embaucher 100.000 personnes au cours de la décennie, mais elle sera en concurrence avec d’autres pays dans la course à l’acquisition de talents. compte à rebours est lancé.
  20. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Oui je suis d'accord, mais pour faire la désignation d'objectif il faut choisir parmi tous les objets au sol celui qui est le bon, et désigner le symbole qui le représente (en particulier si c'est un mobile), le casque peut aider pour faire la superposition, après le pilote vérifie qu'il est d'accord avec le résultat de ce travail et décide de tirer ...ou pas.
  21. Responsable Equipe Contrat INDE H/F Informations générales Au sein de la Direction Générale Internationale située à Saint-Cloud, vous serez en charge de : - Coordonner au quotidien l'exécution du contrat Rafale : • Fin des développements pods, • Fin des livraisons, • Soutien des 36 avions / 2 bases avec extension PBL et renouvellement futur - Coordonner au quotidien l'exécution des contrats de soutien M2000 : • Activités d'après-vente auprès de l'IAF pour soutenir la flotte des Mirage 2000, • Activités d'après-vente auprès de HAL pour soutenir la flotte des Mirage 2000. - Préparer l'execution de nouveaux contrats Rafale (Indian Navy,) : Contrôler que les exigences et les obligations des contrats et comm aussi bien celles de la société que celles du client, sont correctement prises en compte. - S'assurer des bonnes relations avec les équipes du client pour les 2 flottes. - Gérer les relations avec les sociétés cotraitantes pour le Rafale, dans le cadre de l'ACAV et coordonner les actions par Dassault/SAE/TDMS pour le Mirage 2000 Coordonner avec le Client et les sociétés cotraitantes les évènements majeurs Rafale (acceptance avions, PRMs …). Vous encadrez une équipe. Ces activités nécessitent des missions en Inde. De formation BAC+5, vous justifiez d'une expérience de plus de 10 ans dans le domaine similaire. Vous avez des Connaissances techniques en aéronautique. Des connaissance du Rafale, Mirage2000 ainsi que les produits et services du soutien. Une bonne pratique de la gestion de configuration. Connaissance des méthodes de négociation et vous avez la Capacité à négocier en interne et en externe Vous possédez une bonne communication écrite et orale tant en français qu'en anglais. Vous êtes réactif et disponible. Etablissement soumis à enquête administrative. https://carriere.dassault-aviation.com/offre-de-emploi/imprimer-fiche-emploi-responsable-equipe-contrat-inde-h-f_11311.aspx
  22. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    France : un modèle de relations stratégique à... l'est d'Aden  ? OPINION. La France est simultanément exposée à une guerre sur le continent européen et à des évolutions nombreuses en Afrique. Depuis quelques jours, notre pays s'est engagé dans les difficiles négociations au Proche-Orient. Dans ce contexte Il est important de discerner les lignes spécifiques de notre stratégie internationale. Peut-on identifier un « carré d'as », c'est-à-dire des constantes clés, dans notre modèle de partenariats avec l'Inde et les Émirats Arabes Unis ? Par Gérard Vespierre président de Strategic Conseils. 17 Oct 2023, 12:18 Les évènements en Afrique interrogent les capacités de vision stratégique de la France. Mais ces difficultés ne doivent pas masquer le développement de la présence française dans le monde. Il nous faut regarder ailleurs. La zone économique exclusive (ZEE) mondiale française se situe sur tous les océans et mers. La stratégie de nouveaux partenariats doit donc être inspirée par ce grand large, à l'est d'Aden... La France a construit deux nouveaux partenariats stratégiques exceptionnels avec l'Inde et les Émirats Arabes Unis. Se dégage-t-il un modèle français de coopération stratégique à travers ces deux pays, éloignés, et de modèles culturels différents ? Le partenariat stratégique indien Il fête cette année son 25e anniversaire. La présence du Premier ministre indien Narendra Modi, à Paris le 14 juillet 2023, fut donc hautement symbolique. Elle exprime aussi la coopération militaire franco-indienne. L'acquisition de 26 Rafale reflète la continuité de notre collaboration dans le domaine aérien militaire, initiée avec le Jaguar et le Mirage. Ce partenariat militaire couvre également le domaine naval, avec la vente de 9 sous-marins. Une collaboration spatiale s'est également mise en place, depuis de nombreuses années, entre le Centre national d'études spatiales (CNES) et l'agence indienne (ISRO). Cette année voit le lancement d'un nouveau programme de satellite de détection des ressources en eau, et une constellation de 10 à 12 satellites de surveillance du trafic maritime mondial. Le CNES apporte aussi son soutien technique au programme national indien de vols habités. Le dialogue spatial est donc global. La coopération stratégique est également exemplaire dans d'autres domaines. De l'industrie à la culture La stratégie militaire du « Made in India » a initié de nombreuses coopérations, à l'image du rapprochement dans la technologie des moteurs, entre « SAFRAN Helicopter Engines » et le groupe HAL. Un bureau dédié à ces coopérations a été créé à l'ambassade de Paris. Dans le domaine informatique, de nombreuses entreprises françaises ont investi en Inde. Les deux pays s'appuient sur une feuille de route commune dans la cybersécurité et le numérique depuis 2019. La création du Centre indo-français de promotion de la recherche avancée (CEFIPRA) illustre l'importance stratégique accordée au secteur scientifique indien, dans les énergies renouvelables, l'intelligence artificielle et la santé. Dans le domaine nucléaire, EDF formera des ingénieurs indiens dans la technologie EPR, et les deux pays veulent établir un partenariat sur les petits réacteurs modulaires (SMR). Du côté éducatif et culturel, la France a réaffirmé son ambition d'accueillir 20.000 étudiants indiens d'ici 2025. Dans le secondaire et post bac, plus d'une vingtaine de partenariats entre établissements scolaires respectifs sont en vigueur. Les 25 ans du partenariat stratégique franco-indien ont été célébrés par le Festival Namasté France, à Paris. Les deux pays ont signé une lettre d'intention portant sur le projet du musée national de l'Inde, la France partageant son expérience des grands projets culturels. Quatre piliers stratégiques se dégagent, militaire, spatial, industriel, et culturel Le partenariat stratégique émirati Mohamed ben Zayed, nouvellement élu, en 2022, à la tête des Émirats Arabes Unis, a choisi Paris pour son premier déplacement à l'étranger, montrant l'importance accordée au partenariat avec la France. Son père admirait le Général de Gaulle. Cette relation, invisible, mais très forte a conduit, en 1995, à la signature d'un accord stratégique entre les deux pays, et la mise en place, en mai 2009, d'unités militaires françaises sur le site d'Al Dhafra, seule base ouverte par la France, en 50 ans, en dehors du territoire métropolitain. Le premier contrat de fournitures militaires s'est matérialisé par l'acquisition de Mirage 5, puis l'acquisition de Mirage 2000 en 1998. L'achat de 80 Rafale, en 2021, se place dans ce long continuum. Ces décisions ont été accompagnées par l'acquisition de 390 chars Leclerc dans le terrestre, et de 2 corvettes Gowind pour le naval. Cette coopération militaire s'est étendue, en 2013, à l'espace avec la fourniture de deux satellites d'observation. L'élargissement à l'espace civil s'est concrétisé en 2015, avec la signature d'un accord entre l'agence spatiale émirienne et le Centre national d'études spatiales (CNES). Partenariat énergétique et culturel La France et les Émirats ont structuré une réelle coopération dans le domaine énergétique. EDF contribue à la centrale hydraulique d'Hatta d'une capacité de 250 mégawatts. La France participe au programme hydrogène émirien, via la l'accord d'alliance stratégique entre le groupe Engie et le ministère de l'Energie, en vue de d'un « hub hydrogène » d'une capacité de 2 GW, en 2030. En 2021, EDF Renouvelables a remporté, avec un consortium, le contrat de la plus grande centrale solaire du monde, implantée à 35km d'Abu Dhabi. L'ouverture culturelle des Émirats vers le monde s'est spectaculairement exprimée par l'ouverture du Louvre d'Abu Dhabi « musée universel », selon les mots du président français. Les Émirats assurent ce relais dans la péninsule Arabique et au-delà. A nouveau, un « carré d'as » apparaît, militaire, spatial, industriel, et culturel. Cette structure stratégique commune entre la France et ses deux partenaires exemplaires constitue une organisation diversifiée, donc solide, assurant une pérennité de coopération et de confiance. Quel pourrait être un échelon relationnel supplémentaire ? Il convient d'envisager une option souple, de niveau stratégique. Les rapports entre la France et ses deux partenaires exemplaires franchiraient un échelon supérieur avec des rencontres régulières, de type 2+2, entre ministres de la Défense et ministres des Affaires étrangères, réunions symboliques et stratégiques. Il est nécessaire en stratégie, de toujours esquisser le futur, surtout avec ses partenaires exemplaires. _____ (*) Chercheur associé à la FEMO Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, fondateur du média web Le Monde Décrypté www.le-monde-decrypte.com Gérard Vespierre
  23. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Le NOSA s'occupe du Air Sol pendant que le pilote s'occupe du Air Air et le viseur de casque est utile pour les deux.
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