Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Picdelamirand-oil

Members
  • Compteur de contenus

    14 950
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    293

Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Le doute n'est sans doute pas une maladie contagieuse.
  2. Voilà c'est le genre de raisonnement qui suscite des biais de confirmations: moi je vais l'ignorer parce que c'est un raisonnement qui n'est pas assez solide pour me faire changer d'avis et vous vous allez en tenir compte parce que ça confirme ce que vous pensez. Donc ce type de propos ne fera jamais changer d'avis quiconque, il vaut mieux ne pas polluer le débat avec ça.
  3. Mais pourquoi vous pensez qu'on a pris vos posts pour des insultes alors qu'on a simplement manifesté notre désaccord comme c'est l'usage dans un forum. Il se trouve que les arguments que vous employez ont été examinés de nombreuses fois au cours des 133 pages de ce sujet et dans d'autres sujets du forum, ce qui fait qu'on est plutôt catégorique dans nos réfutations et qu'on supporte mal les approximations et les raisonnements foireux du genre puisque tout le monde en achète c'est qu'il doit être bien. Pour nous un raisonnement doit ressembler à une démonstration mathématique avec une suite logique de déductions, et nous n'accordons aucune confiance à ce que dit Lockheed Martin et très peu de confiance à ce que dit le JPO, parce que de notre point de vue ce sont des menteurs qui font de la fuite en avant pour cacher la catastrophe industrielle qu'est le programme F-35. Par contre on croit volontiers ce que disent le DOT&E et le GAO.
  4. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Le f35 étant largement "ventripotent" car la présence des soutes et le volume réservé pour la turbine verticale ne permettent pas une réduction suffisante de la section du fuselage au niveau des ailes, on a donc une vraie difficulté à passer et à se maintenir en supersonique pour les 3 versions et cela interdit pratiquement la supercroisière. On comprend que ça pose un plus gros problème pour la version C aux plus grandes ailes. Par contre, on peut se demander pourquoi la version B devrait chauffer plus en supersonique que la version A. Il est probable que la trop forte trainée en bas supersonique diminuant la vitesse atteignable en postcombustion fait que la flamme du chalumeau reste encore plus près de l'arrière. Pour la version B, pas plus ventripotente que la A, peut être y a t-il de la perte de propulsion à cause du mécanisme de basculement de l'arrière du réacteur ?
  5. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    http://www.air-defense.net/forum/topic/29-le-f-35/?do=findComment&comment=1104731
  6. 2026 alors que d'habitude le délai est de 3 ans, ça sent la production en Inde.
  7. La France a plié face à l'Allemagne» : un savoir-faire spatial sur le point de s'envoler outre-Rhin
  8. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Là où ça devient rigolo, c'est qu'ils envisagent un upgrade du moteur pour introduire du cycle variable. Or si l'avion reste subsonique la plupart du temps, il n'y a rien à optimiser, il suffirait d'augmenter le taux de dilution pour avoir encore plus de bénéfices, sans introduire une complexité de dingue!
  9. @wagdoox avait déjà donné un commentaire http://www.air-defense.net/forum/topic/12390-australie/?do=findComment&comment=1447068 Dans ce cas ils auraient du être mis en concurrence avec les SNA UK et US.
  10. Ce n'est pas ce que j'ai dit. Vous avez dit "il y a des gens qui pensent que votre camp a été dupé." et j'ai dit "Ils sont sans doute tous Américains", il n'y a aucune raison pour que ceux qui pensent qu'on a été dupé soit les mêmes que ceux qui ont acheté des F-35. Le problème de communication c'est peut être que vous extrapolez ce qu'on vous dit en tenant trop compte de vos préjugés.
  11. Ils sont sans doute tous Américains
  12. Nos SNA sont plus de deux fois moins cher que la classe ATTACK.....
  13. Et le résultat nous satisfait: Nous avons un avion qui répond à nos besoin Pour moins cher qu'un avion européen ou américain Avec des volumes à l'export plus important que la part qui serait la notre si le programme était fait en coopération Ce qui pérennise la production sur le long terme Ce qui permet de faire évoluer l'avion pour qu'il reste performant Ce qui sauvegarde nos doctrines d'emploi Ce qui nous protège de l'arbitraire Américain Ce qui nous permet d'avoir un système d'arme ITAR free Ce qui nous permet d'utiliser notre avion pour des missions nucléaires sans restriction On ne s'en plaint pas, mais on plaint ceux qui se sont fait avoir. Avoir plus de commandes c'est intéressant pour les profits de Dassault, mais ce genre de résultat n'est pas stratégique pour un pays. Ce qui était stratégique, c'était que la chaîne de montage des Rafale reste ouverte, et maintenant cet objectif est assuré : 40 Rafale seront nécessaires pour terminer la commande française actuelle et remplacer les Rafale grecs, puis il y aura deux tranches de Rafale pour atteindre 225 Rafale en 2032 et probablement 12 Rafale pour remplacer les Rafale croates. Cela fait 97 Rafales pour la France. Pour que la chaîne Rafale ne s'arrête pas, il faut avoir un carnet de commande de plus de 3 ans de production mais en ajustant la cadence de production de 1 à 3 par mois, 97 Rafales à produire permettront de maintenir la chaîne pendant 3 à 10 ans. Le seul problème est qu'à court terme la France n'a pas besoin de Rafale supplémentaires, mais la fin des contrats qataris et indiens et le nouveau contrat égyptien pour 30 Rafales plus les 12 nouveaux Rafales pour les Grecs, permettent d'atteindre facilement le moment où la France peut accepter de nouvelles livraisons. Les objectifs stratégiques de la France sont donc déjà atteints.
  14. Sous-marins australiens : Le Drian attend désormais des actes des Etats-Unis Restaurer la confiance avec les Etats-Unis « prendra du temps » et nécessitera des engagements de la part de l'allié outre-Atlantique, selon le chef de la diplomatie française, qui s'est entretenu jeudi avec son homologue Antony Blinken. La fiabilité américaine est en cause, juge Florence Parly, la ministre des Armées, ce vendredi dans une interview au « Monde ». Passer des paroles aux actes sera le seul moyen pour les Américains de renouer un dialogue serein avec la France. C'est ce qu'a rappelé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, jeudi, à l'issue de son entretien avec son homologue, Antony Blinken . Les deux hommes se sont parlé au lendemain d'un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Joe Biden . Le ministre « a rappelé qu'une première étape avait été franchie lors de l'appel des deux présidents mais a constaté que la sortie de crise entre nos deux pays prendrait du temps et requerrait des actes », souligne un communiqué du ministère. La rencontre, qui a eu lieu dans les locaux de la mission diplomatique française auprès de l'ONU à New York, a duré environ une heure, à l'abri des micros et des caméras. Jean-Yves Le Drian et Antony Blinken ont évoqué « les modalités et les principaux sujets du processus de consultations approfondies entre les deux pays visant à restaurer la confiance », mise à mal par la crise des sous-marins australiens , note le ministère. Dans la foulée de cet entretien, Antony Blinken a promis un changement, tout en admettant que le chemin sera long. « Nous reconnaissons que cela prendra du temps et beaucoup de travail. […] Cela se traduira non seulement par des déclarations, mais aussi des actes », a-t-il assuré. « Je suis convaincu que nos intérêts communs sont si forts et nos valeurs si profondes que nous parviendrons à avancer et à mener à bien nos efforts », a-t-il ajouté. Un comportement « très brutal » Depuis une semaine, la France se montre très critique à l'égard de l'allié américain . Jean-Yves Le Drian a plusieurs fois dénoncé des méthodes d'un autre âge entre alliés, au sein de l'Otan comme en Indo-Pacifique, et réclamé plus de respect pour les intérêts européens. Une position relayée ce vendredi par la ministre des Armées, Florence Parly, dans un entretien au journal « Le Monde » . « Le comportement des Etats-Unis a été très brutal, surtout de la part d'un allié, qui plus est nous considérant comme 'leur plus vieil allié'», déplore-t-elle, ajoutant que cette attitude à l'égard de la France et de l'Europe n'est « pas une surprise ». « Nous sommes peut-être moins surpris que certains partenaires européens pour qui le réveil est plus brutal, mais la fiabilité américaine n'est plus aussi grande que par le passé », lance-t-elle. Déterminer ensemble où se trouvent les intérêts » des Européens La crise diplomatique entre les deux pays est la plus grave depuis le « non » français à la guerre d'Irak en 2003. Soucieux de rétablir « un retour la normale », Joe Biden a esquissé un mea culpa lors de son entretien avec son homologue français, assurant que la défense européenne avait toute sa place dans la « sécurité transatlantique » et un rôle à jouer dans la région indo-pacifique pour contrer les ambitions chinoises. Signe d'un apaisement, Emmanuel Macron et Joe Biden ont prévu de se retrouver fin octobre en Europe, où le président américain est attendu au sommet du G20 à Rome les 30 et 31. La réunion inaugurale du nouveau Conseil du commerce et des technologies entre les Etats-Unis et l'Union européenne aura également bien lieu comme prévu la semaine prochaine, a indiqué jeudi l'exécutif à Bruxelles. Entre-temps, Jean-Yves Le Drian a convenu de maintenir « un contact étroit » avec Antony Blinken. Mais le chef de la diplomatie française le rappelle : tout ceci n'est qu'une « première étape ». Pour Florence Parly, cette crise doit avant tout permettre aux Européens de « déterminer ensemble où se trouvent leurs intérêts. Ils ont compris désormais qu'ils devaient être capables de les défendre partout où ils se trouvent, en se projetant, aussi, bien au-delà des limites de l'Union européenne. […] L'Europe a une opportunité unique de s'affirmer en tant que puissance sur le plan stratégique », rappelle-t-elle au « Monde ». Hayat Gazzane Florence Parly : « La fiabilité américaine n’est plus aussi grande que par le passé »
  15. Why Europe Urgently Needs A Common Defense Strategy By Khaled Abou Zahr* Pourquoi l'Europe a besoin de toute urgence d'une stratégie de défense commune Par Khaled Abou Zahr* Les titres des médias français qui décrivaient l'annulation par l'Australie de son achat de sous-marins de fabrication française incluaient "Trafalgar australien", "Le contrat du siècle torpillé" et "La grande claque américano-australienne". La société française Naval Group était censée vendre à l'Australie des sous-marins d'une valeur de plus de 50 milliards d'euros (58 milliards de dollars), mais ce contrat a été soudainement annulé la semaine dernière et remplacé par des sous-marins de fabrication américaine. Les sous-marins américains seront à propulsion nucléaire, remplaçant ainsi les navires traditionnels à propulsion diesel de la France, alors que cette caractéristique était à la demande initiale de l'Australie. Ce remplacement rapide a pris les Français par surprise. Il a également créé un profond effet d'entraînement, non seulement dans le paysage de la sécurité et de la défense en Asie et en Europe, mais aussi à un niveau plus profond au sein de l'alliance transatlantique. Elle soulève une fois de plus de nombreuses questions sur le pacte transatlantique, qui a été la clé de voûte de l'ordre mondial au cours des dernières décennies. Ce type d'action entre alliés est-il justifiable ? Est-il porteur d'un sens plus profond sur un clivage historique entre pays anglo-saxons et non anglo-saxons ? Je ne suis pas un expert militaire, je m'abstiendrai donc de donner un avis sur la question de savoir si les spécifications françaises n'étaient pas au bon niveau ou si les États-Unis ont présenté une meilleure offre pour la stratégie de défense de l'Australie. Canberra a le droit et même le devoir de faire ce qui est le mieux pour le pays. Pourtant, je me demande toujours comment elle a pu se retirer si facilement d'un contrat de défense de 50 milliards d'euros sur dix ans. Il semble qu'il soit plus facile d'annuler un contrat de défense de plusieurs milliards d'euros que d'annuler un forfait haut débit et télévision d'un câblo-opérateur ou une carte SIM d'un opérateur mobile dans le monde d'aujourd'hui. Plus sérieusement, le point clé de cette histoire est la perte en termes économiques pour Naval Group, qui allait construire ces sous-marins. Cette perte fragilise à son tour l'ensemble du complexe militaro-industriel français, qui est essentiel à la souveraineté et à l'indépendance du pays. Au-delà des budgets et des subventions militaires nationaux, les exportations d'armes sont essentielles pour assurer la viabilité des systèmes d'armes et le fonctionnement des chaînes de production nationales. La France est le troisième plus grand exportateur d'armes au monde, après les États-Unis et la Russie. Cette industrie fait partie intégrante de la projection de sa puissance mondiale. Dans ce sens, on se souvient comment, il y a plus de dix ans, la France a poussé l'avion de combat Rafale de Dassault à l'international. Le Rafale est un atout stratégique pour sa stratégie de défense aérospatiale et il en va de même pour les sous-marins de Naval Group. Par conséquent, cette annulation porte atteinte à la France à un niveau plus profond qu'un contrat ordinaire. Elle porte atteinte à l'ensemble de son secteur militaire et à sa chaîne d'approvisionnement industrielle. De plus, d'un point de vue français, cette action émane de son principal allié et soutien, les États-Unis. Elle est donc interprétée à Paris comme un moyen d'affaiblir la France et l'Europe sur le plan militaire. Au début de l'année, il y avait eu, selon divers rapports de presse, des inquiétudes françaises croissantes concernant la solidité de l'accord sur les sous-marins, surtout depuis le changement de gouvernement en Australie en 2018. La France pensait avoir répondu aux messages d'inquiétude de Canberra sur l'exécution du contrat et ne pensait pas qu'une autre option était en préparation. Cela n'a pas été le cas. De nombreuses questions subsistent quant à savoir si la France savait mais a choisi de ne pas agir pour des raisons politiques, tant internationales que nationales. Et si ce n'était pas le cas, comment ses agences d'espionnage ont-elles pu manquer ce développement ? La question simple est la suivante : les États-Unis auraient-ils dû refuser les discussions avec l'Australie, qui semblait mécontente des sous-marins français ? En d'autres termes, les États-Unis auraient-ils dû refuser de conclure un accord avec l'Australie en raison de son alliance avec la France ? En bref, il s'agissait d'une opportunité servie sur un plateau d'or et qui était trop belle pour être refusée. Ainsi, comme le dit l'adage, les affaires sont les affaires et les armes sont encore de très grandes affaires. Si nous parlions de startups, nous dirions que la France aurait dû se concentrer sur ses niveaux de désabonnement. De plus, au-delà des appels à la sortie de la France de l'OTAN et autres théâtres inutiles, la France et les États-Unis trouveront finalement un moyen de mettre cette crise derrière eux. Il s'agit néanmoins d'un coup - et cela fait encore plus mal venant d'un allié. Mais parfois, ces gifles sont nécessaires pour réveiller et secouer les choses. Et il est grand temps que la France et l'Europe en général secouent les choses. L'Europe doit aller de l'avant, créer une stratégie de défense commune et devenir plus forte. La réalité est que la France ne peut plus faire face seule aux défis et aux dangers d'un nombre croissant de dossiers et de risques géopolitiques dans le monde. La sécurité et la défense de l'Europe sont à peine capables de le faire, comme l'a révélé la crise des réfugiés. Pour y parvenir, tous les pays doivent être impliqués et engagés. Et c'est là que réside la véritable difficulté, car elle exige le transfert d'une partie de la souveraineté de chaque nation dans un pot central européen. Cela signifie déplacer le processus décisionnel de ce qui a défini et protégé les États-nations pendant des siècles vers un processus européen. Cela signifie également que les pays doivent accepter la réduction de leur base industrielle nationale au profit du développement d'une base régionale. Il s'agit également d'allouer des budgets à cet effort et de donner au vieux continent les moyens d'innover et d'être compétitif au niveau mondial en évitant la duplication des ressources entre les pays. Georges Clemenceau, qui a été premier ministre de la France pendant la Première Guerre mondiale, a déclaré que "la guerre est trop importante pour être laissée aux généraux". Il voulait ainsi faire comprendre qu'il est toujours nécessaire, même en temps de guerre, de maintenir un pouvoir politique sur les décisions. Aujourd'hui, la construction d'une stratégie de défense commune de l'UE doit être précédée par la construction d'un processus de décision politique commun et unique. Elle doit commencer par une politique étrangère exclusive et une politique de sécurité européenne. L'UE ne peut espérer construire cette architecture de défense et militaire si chaque pays a une vision différente face aux nombreux fronts de l'insécurité mondiale. Ce n'est qu'en devenant plus forte et plus unie que l'UE pourra s'imposer et relever les nouveaux défis du monde, tout en rééquilibrant son rôle au sein de l'alliance transatlantique. La route est longue, et elle commence par la politique.
  16. Vous êtes le messager, mais dans ma première citation de votre message vous dites "Je" et dans ma deuxième citation de votre message vous nous prêtez des intentions que nous n'avons plus.
  17. Vous nous accusez de mal vous comprendre, mais vous nous comprenez mal aussi: par exemple vous avez des présupposé qui sont ahurissant pour nous, par exemple: Pourquoi ce serait un nouvel aperçu pour nous? Pour moi cela fait 30 ans que j'ai ce point de vue ! Vous nous prenez vraiment pour des retardés alors que bien souvent c'est vous qui êtes en retard. Alors, pour information, pendant la campagne de Lybie nous avons essayé d'utiliser les renseignements que les US mettaient à notre disposition, mais très vite on a préféré utiliser notre propre chaîne de renseignement car la boucle OTAN était trop longue et le renseignement n'était plus exploitable lorsqu'il arrivait chez nous. Par contre en utilisant notre pod AERO porté par nos Rafale qui transmettait le renseignement en temps réel à notre porte avion où il était exploité, on avait la capacité de préparer rapidement de nouvelles missions qui pouvaient exploiter les renseignements recueillis. On a quand même remercié avec emphase les US de nous avoir tant aidé au niveau renseignement, mais surtout parce qu'on est polis.
  18. On a abandonné le Canada parce que nous n'aurions pas eu accès aux spécifications des five eyes et qu'il aurait fallu donner nos propre spécifications aux US afin que ce soit eux qui assurent l'interopérabilité, ce qui était inacceptable pour Dassault. Cet épisode montre que l'OTAN ne sert plus à rien puisqu'un de ses rôles principaux est d'établir des normes qui permettent aux alliés d'être interopérables. Et c'est valable même si on étend l'interopérabilité aux différentes installations au sol. J'ai moi même travaillé pour l'ISG 32 (Industriel Support group 32) dont l'objet était d'élaborer les normes qui permettaient l'interopérabilité des avions de patrouille maritime et en particulier que le support de n'importe quel MPA de l'alliance puisse être assuré dans n'importe quelle base de l'alliance. Quand on veut on peut.
  19. Dassault Better Value, But BAE Tempest Could Be The European Future Dassault offre une meilleure valeur, mais BAE Tempest pourrait être l'avenir européen Sep. 23, 2021 1:52 PM ETBAE Systems plc (BAESF), BAESYDUAVF, EADSF, EADSY...2 Likes Résumé BAE et Dassault sont souvent mis dans la même catégorie en raison des similitudes entre le Typhoon et le Rafale. De même, en ce qui concerne les avions, BAE et Dassault préparent tous deux un chasseur de 6ème génération destiné aux forces européennes, chacun travaillant avec un ensemble différent de partenaires. Malgré le Brexit, BAE s'est bien associé aux grandes puissances européennes et, à notre avis, son programme de 6e génération pourrait être plus fructueux que celui de Dassault. En outre, BAE bénéficie de revenus de défense plus larges que Dassault, qui n'a que le Rafale et pourrait bénéficier d'un coup de pouce inattendu grâce aux développements de l'Aukus. Bien que nous choisissions Dassault entre les deux, BAE est une exposition à la défense résiliente et de bonne valeur grâce à une course prometteuse de 6e génération et à des produits de défense réussis sur d'autres marchés. BAE Systems (OTCPK:BAESF) est l'un des titres de défense les plus réputés que les investisseurs peuvent détenir sur les marchés européens. Actuellement, ses performances bénéficient d'une transition en douceur entre les anciennes et les nouvelles plates-formes d'avions, grâce notamment à une stratégie d'entreprise opportuniste et intelligente, et d'une reprise partielle du segment commercial relativement petit. Ses autres segments, tous dans le domaine de la défense, affichent également des performances résilientes, les améliorations opérationnelles favorisant la rentabilité. Bien qu'elle soit souvent comparée à Dassault Aviation (OTCPK:DUAVF), en raison de la similitude de leurs chasseurs multirôles phares, BAE est un pureplay dans le domaine de la défense, et son exposition à la défense est plus certaine que celle de Dassault. Bien que Dassault présente une valeur inégalée en raison de sa base massive d'actifs non opérationnels et de son segment des jets d'affaires, BAE est plus performant dans le domaine de la défense, et nous pensons qu'il le restera dans les décennies à venir. C'est un achat digne de ce nom, surtout si les dividendes sont importants pour vous, avec un rendement de 4,3 % en plus d'un plan de rachat intéressant pour les 12 prochains mois. H1 démontre une amélioration opérationnelle et une bonne stratégie d'entreprise H1 démontre les avantages d'une bonne prise de décision. Tout d'abord, les décisions de stratégie d'entreprise ont donné de bons résultats. Outre le fait qu'elles ont permis à BAE de s'exposer au programme de chasseur F-35 dans le domaine des systèmes électroniques, ce qui leur a donné plus de soutien alors que le Typhoon de génération 4.5 commence à devenir un élément plus marginal des armées modernes, les acquisitions ont également permis de soutenir la rentabilité d'autres segments comme le cyber et le renseignement (C&I) sans croissance sous-jacente. Même les programmes internes et organiques d'amélioration opérationnelle ont donné des résultats, entraînant la croissance des bénéfices de BAE bien au-delà de la croissance de la ligne supérieure. Si l'on exclut les effets de change, la croissance du chiffre d'affaires est également positive, ce qui montre que les craintes de ralentissement des dépenses militaires, évoquées pour la première fois au deuxième trimestre 2020, ne se concrétisent pas encore ou pas du tout. Le segment des systèmes électroniques connaît une croissance étonnamment bonne, en partie due à une reprise partielle des expositions commerciales précédemment déprimées, ce qui est un développement particulièrement bienvenu en raison des marges élevées du segment. En outre, le segment aérien dominant, qui comprend à la fois le programme F-35 et les revenus liés au Typhoon, continue d'afficher des performances suffisamment bonnes pour permettre à BAE de poursuivre sa route grâce au soutien continu des clients européens du Typhoon. Le soutien continu des chasseurs Typhoon existants constitue une excellente plateforme de revenus récurrents. P&S ou le segment des plates-formes et des systèmes a été le moins performant sur une base de chiffre d'affaires et de résultat, reflétant la diminution de l'intérêt pour ces plates-formes dans la guerre moderne. Heureusement, ce segment est plus marginal pour BAE, et ils sont fortement positionnés dans les systèmes aériens et électroniques, avec une exposition C&I en plein essor, qui est l'avenir. La prochaine génération de chasseurs En effet, en ce qui concerne l'avenir, BAE a signé des accords pour le concept Tempest avec les partenaires, et ils avancent sans problème. On ne peut pas en dire autant du programme de chasseurs de nouvelle génération piloté par Dassault et Airbus (OTCPK:EADSF), qui inclut également l'espagnol, et qui aurait été victime de nombreux désaccords et peut-être d'incompatibilités insurmontables. Il existe des désaccords sur le partage du travail industriel, chaque pays souhaitant créer autant d'emplois que possible dans son propre pays. En outre, il existe des désaccords fondamentaux sur l'objectif du programme, les Français croyant, comme ils l'ont toujours fait, profondément en leur propre armée souveraine et indépendante, tandis que les Allemands ne croient pas aussi fermement en la force militaire grâce à leur identité pacifiste de l'après-guerre. En effet, l'Allemagne est massivement à la traîne dans les dépenses de l'OTAN depuis des années. L'Allemagne étant en fait un client actuel de BAE avec l'Eurofighter, sa capacité de défense ne dépend pas autant que celle de la France de leur programme commun. Il est possible que l'effort se dissolve et que Dassault fasse cavalier seul avec son propre concept de "nuage de combat" souverain pour le chasseur de 6e génération conçu principalement pour ses propres forces armées. Entre-temps, le programme Tempest ne présente pas autant de problèmes. Tout d'abord, il n'adopte pas une approche de partage du travail pour la gestion du programme, et les rôles sont plus clairement définis. Chaque pays apporte une expertise plus distincte de ses entreprises de défense résidentes, avec Leonardo (OTCPK:FINMF) en Italie, les différentes entreprises de défense britanniques au Royaume-Uni, et même Saab (OTCPK:SAABF) en Suède. Dans l'ensemble, elle est mieux organisée, avec BAE clairement à la barre, et il y a moins de désaccords fondamentaux, même si cela pourrait changer avec ces programmes complexes. Si nous pensons toujours que Dassault, même s'il doit faire cavalier seul, réalisera un excellent jet de 6e génération, le Tempest a plus de chances d'être un succès commercial grâce à la présence prolifique de la génération précédente de Typhoon et à la navigation en douceur du partenariat actuel. Aukus En plus d'un avenir positif avec le programme Tempest pour la division aérienne de BAE, le pacte de sécurité Aukus, celui qui a vraiment mis en colère les Français qui ont été exclus, pourrait finir par être une grande aubaine pour les autres segments de défense de BAE, car les nations partenaires de l'Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis travaillent ensemble sur un pacte de défense impliquant des sous-marins nucléaires et d'autres capacités militaires. BAE est impliqué dans cette partie exacte du marché maritime depuis des décennies, et entretient déjà d'excellentes relations avec l'Australie qui représente une géographie importante (5% du chiffre d'affaires), qui est à la frontière avec la Chine et qui recevra l'accès à la technologie partagée du pacte. En général, les défenses britanniques sont bénéficiaires de cet accord qui représente un effort concerté pour renouveler les alliances militaires en opposition directe avec la Chine. Conclusions Dans l'ensemble, BAE est une excellente entreprise. Elle rachète 500 millions de GBP d'actions au cours des 12 prochains mois, soit environ 2,5 % de sa capitalisation boursière, en plus d'un rendement de dividende croissant de 4,3 %. Par rapport à Dassault, il s'agit d'une politique de paiement très substantielle, et elle est soutenue par des fondamentaux résilients et prometteurs dans leurs divers efforts de défense, soutenus par les vents arrière d'une plus grande coopération britannique en matière de défense et de la détérioration diplomatique avec la Chine. Cependant, elle est beaucoup plus chère que Dassault, qui a une valeur de base de 0x après la prise en compte des actifs non opérationnels. De plus, Dassault est plus sensible à la reprise et à une opportunité séculaire sous-estimée dans les jets privés, un marché qui supplante la fabrication commerciale traditionnelle. En conséquence, nous maintenons Dassault comme notre principale exposition à la défense, même si nous reconnaissons les meilleurs marchés de défense de BAE et son multiple encore assez bas à environ 7-8x sur l'EBITDA. Ainsi, bien qu'il existe encore certains risques d'exécution pour BAE, parce qu'elle doit gérer la transition d'une ancienne plateforme Typhoon à une plateforme plus récente pour les décennies à venir, c'est-à-dire le programme Tempest complexe et encore naissant, il s'agit clairement d'une bonne valeur et d'une excellente proposition de revenus. Nous sommes optimistes quant à BAE, tout en continuant à préférer Dassault.
  20. Les Etats unis sont quand même très en retard si la seule façon d'obtenir l'interopérabilité c'est d'avoir le même matériel. Où on apprend que le F-35 n'est même pas compatible avec vos porte avions !!! http://www.air-defense.net/forum/topic/29-le-f-35/?do=findComment&comment=1446838
  21. Un article finlandais qui rapporte une réaction Suédoise: Ruotsalainen kommodori kehottaa ruotsalaisia varautumaan Venäjän laajenevaan reviiriin: "Tarvitsemme kaikkia ystäviä, jotka vain saamme" Le commodore suédois exhorte les Suédois à se préparer à l'expansion du territoire russe : "Nous avons besoin de tous les amis que nous pouvons avoir". Un commodore suédois met en garde contre le potentiel croissant de la Russie à étendre son territoire dans la région de la mer Baltique. Une occasion en or pourrait s'offrir à la Russie pour commencer à améliorer sa position dans la mer Baltique et la région nordique, avertit le commodore Lars Wedin dans un éditorial publié dans le Svenska Dagbladet. La Suède doit se préparer à l'arrivée d'Aukus sur le "plateau de jeu". Selon M. Wedin, la Suède devrait accélérer son propre réarmement et se préparer à la possibilité que le nouvel accord de coopération en matière de défense Aukus affaiblisse la présence britannique et américaine dans le voisinage de la Suède. L'alliance de défense entre l'Australie, la Grande-Bretagne et les États-Unis va bouleverser toute la donne en matière de politique de sécurité - y compris pour la Suède. L'alliance montre clairement comment les États-Unis donnent la priorité aux développements dans la mer de Chine méridionale, écrit Wedin. Le Royaume-Uni semble également renforcer sa présence dans la région (Pacifique). Résultat : la présence américaine et britannique dans la partie suédoise du monde sera considérablement réduite. "Une opportunité en or peut soudainement s'ouvrir pour la Russie" Wedin souligne également comment la coopération Aukus a également créé un fossé dans les relations entre les partenaires occidentaux de l'OTAN. Lorsque l'Australie, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont annoncé cette nouvelle coopération, cela a également signifié l'effondrement du projet de sous-marin franco-australien. La France s'est sentie trahie par ses alliés. Elle a invité chez elle les ambassadeurs de Washington et de Canberra. Pour la Russie, cette fracture des relations avec l'Occident et la priorité croissante accordée à la Chine en Grande-Bretagne et aux États-Unis signifient une augmentation de sa propre marge de manœuvre en Europe. La Russie pourrait soudainement avoir une occasion en or d'améliorer sa position stratégique dans le Nord et la mer Baltique. "Nous avons besoin de tous les amis que nous pouvons avoir" Pour la Suède, dit M. Wedin, le plus important est de maintenir les relations transatlantiques, mais l'incertitude a maintenant augmenté. Le président Joe Biden partage l'avis de son prédécesseur Donald Trump selon lequel la Chine est la priorité numéro un - il équilibre simplement davantage ses propos. La décision des États-Unis montre également que le pays est prêt à assommer un proche allié sans avertissement. La Suède doit comprendre cela, dit Wedin, en soulignant que la Suède et les États-Unis ne sont pas des alliés. Selon Wedin, la Suède devrait commencer à changer son attitude tiède envers la défense commune de l'UE. Il est grand temps que la politique de sécurité suédoise reflète le réalisme. Nous devons cesser de nous opposer à la défense commune de l'UE. Nous avons besoin de tous les amis que nous pouvons avoir. Mais au final, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes - et peut-être sur nos voisins nordiques. Le commodore Wedin, âgé de 74 ans, a commencé sa carrière dans la marine suédoise dans les années 1960 et 1970, mais est passé à un rôle de spécialiste au début des années 1990. Ces activités l'ont amené à occuper un poste de conseiller à la CSCE, puis au ministère suédois des affaires étrangères, à la tête du département de stratégie du Collège de défense nationale suédois, et enfin à l'État-major de l'UE à Bruxelles. Wedin est également membre de l'Académie royale suédoise des sciences militaires.
  22. Suite Quoi qu’il en soit, pour en revenir au Parlement européen et à sa lutte contre tout ce qui est russe, le nouveau rapport appelle l’Union européenne à faire pression sur la Russie pour empêcher Moscou de s’immiscer dans les affaires des États membres de l’Est et du Sud de l’UE. À cette fin, Bruxelles devrait devenir le centre unifié unique pour la prise de décisions concernant tout ce qui est anti-russe. En particulier, l’UE devrait être prête à refuser de reconnaître les résultats de l’élection de la Douma d’État russe (qui se tiendra dans les prochains jours), à investir dans des systèmes d’armes qui feraient réfléchir les Russes à deux fois avant de les envahir et, bien sûr, à imaginer de nouvelles sanctions. Mais, et c’est peut-être le plus important, le rapport invite les institutions européennes à élaborer une stratégie visant à réduire la dépendance de l’Union européenne à l’égard des ressources russes, en particulier les ressources énergétiques, et des technologies russes en matière d’énergie nucléaire. Dans ce contexte, les auteurs du rapport estiment que NordStream2 augmente les risques de « domination russe » et ne devrait pas être mis en service malgré le fait que la situation du gaz naturel en Europe soit des plus catastrophiques, malgré qu’il ait déjà été construit et que Gazprom prévoit sa mise en service en décembre prochain. C’est tout à fait logique, car l’énorme flambée actuelle du prix du gaz naturel en Europe est évidemment la faute de Gazprom (si ce n’est pas directement celle de Vladimir Poutine), qui n’a pas augmenté volontairement le flux de gaz à l’exportation au-delà du montant convenu par contrat. C’est un argument formidable si la directive première est de blâmer la Russie pour tout ce qui ne va pas dans le monde, mais au-delà de cela, il y a quelques autres raisons à ce chaos. Au cours des deux dernières années, les banques centrales occidentales ont imprimé beaucoup d’argent, mais les économies occidentales n’ont pas réussi à produire des quantités correspondantes de biens et de services. Par conséquent, quiconque propose une énorme liasse de dollars ou d’euros pour quelque chose de réellement utile, comme du gaz naturel, risque de se faire frapper au visage. Empêcher des Européens innocents de mourir de froid chez eux est une chose, mais contribuer à alimenter une frénésie spéculative sur une monnaie de plus en plus sans valeur en est une autre. Hélas, l’Union européenne n’est plus une destination privilégiée pour le gaz naturel. Les prix en Asie sont de 10 à 20 % plus élevés et tous les méthaniers se dirigent donc vers les plateformes de gaz naturel asiatiques plutôt qu’européennes. La grande différence n’est même pas le prix, mais le fait que les économies du Sud-Est asiatique ont beaucoup plus à offrir en échange des ressources naturelles qu’elles consomment que l’Union européenne, dont une bonne moitié ne produit presque rien. Au cours des dernières années, l’Union européenne a exercé diverses discriminations à l’encontre de la Russie en général et de Gazprom en particulier, sous le couvert de la promotion de la libre concurrence, négligeant le fait que lorsqu’il s’agit d’assurer un approvisionnement en gaz fiable et à un prix raisonnable, il n’existe aucune alternative à Gazprom, ce qui en fait un monopole naturel par excellence. Par conséquent, dans leurs efforts pour construire un marché d’acheteurs pour le gaz naturel, les Européens ont réussi à faire exactement le contraire. Enfin et surtout, la fuite en avant de l’Europe dans les énergies renouvelables s’est traduite par des prix de l’énergie très élevés et a anéanti sa compétitivité sur les marchés mondiaux. Bien sûr, les élites européennes sont incapables d’admettre ce fait, et leur seul recours est donc de blâmer les Russes. Peut-être qu’à un moment donné, une masse critique d’électeurs européens se rendra compte qu’en fait, ce sont les Russes qui tentent de les maintenir en vie alors que leurs propres élites se moquent de savoir s’ils vivent ou s’ils meurent tant que Greta Tunberg est heureuse, et qu’ils votent pour les écolos ; seul le temps nous le dira. Les Russes, bien sûr, sont loin d’être irréprochables. Au lieu de s’effondrer sous la pression de l’Occident, comme l’attendaient d’eux leurs supérieurs occidentaux autoproclamés, ils ont comploté, manigancé et réussi à organiser pour l’Occident collectif une sorte de Stalingrad du gaz naturel qui ne manquera pas de lui donner une importante leçon, du même genre que celle qu’ils ont donnée à l’Europe sous les chevaliers teutoniques en 1242, à l’Europe sous Napoléon en 1812 et, à nouveau, à l’Europe sous Hitler en 1942. Comme le dit le proverbe, la répétition est la clé de l’apprentissage.
  23. Un Stalingrad pour le gaz naturel Par Dmitry Orlov – Le 15 septembre 2021 – Source Club Orlov Le prix au comptant du gaz naturel en Europe a dépassé les 900 dollars par millier de mètres cubes, le seuil psychologiquement important de 1 dollar par mètre cube n’étant pas loin. Il s’agit d’un prix astronomique qui risque de mettre en faillite un grand nombre de compagnies d’énergie européennes tout en provoquant la mort de leurs clients cet hiver. Rien qu’au Royaume-Uni, où environ 10 000 personnes meurent de froid au cours d’un hiver normal avec des prix normaux, jusqu’à présent, PfP Energy, MoneyPlus Energy, People’s Energy et Utility Point ont dit adieu au monde, leurs clients étant récupérés par l’organisme de réglementation gouvernemental Ofgem. Agissant avec sagesse, Ofgem a augmenté le plafond annuel des prix pour un ménage type de 139 £ pour le porter à 1 277 £. Qu’est-ce qui se cache derrière tout ce chaos et cette pagaille ? Appelez ça le salaire de la stupidité. Le Royaume-Uni a tout misé sur les énergies renouvelables – éoliennes et solaires – en ignorant le fait que « s’asseoir dans un jardin anglais en attendant le soleil », comme le chantaient les Beatles, est une quête futile. Et maintenant, il s’avère qu’il n’y a tout simplement pas assez de vent pour faire tourner les turbines. En conséquence, la demande de gaz naturel, qui est le combustible de prédilection pour combler les trous béants dans l’approvisionnement en énergie renouvelable, dépasse ce qui est disponible, ce qui entraîne des prix exorbitants pour l’électricité. Pour rendre les choses encore plus intéressantes, le câble sous-marin qui fournit de l’électricité au Royaume-Uni depuis la France vient de tomber en panne, privant ainsi le pays d’une puissance de 1 GW sur une liaison de 2 GW. Dans l’Union européenne, le gaz n’a pas été pompé dans les stockages souterrains en quantité suffisante pour passer un hiver normal et modéré, tandis qu’un vortex polaire arctique forçant l’air froid loin au sud épuiserait les réserves bien avant le printemps. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles : La société russe Gazprom vient d’achever la pose du dernier tronçon du gazoduc NordStream2, qui relie la côte baltique dans sa région de Leningrad à la côte allemande. Sous réserve des lenteurs bureaucratiques allemandes et des ingérences américaines, il devrait livrer son premier gaz en décembre. Les Américains sont, bien sûr, livides et les sénateurs républicains menacent de bloquer les nominations à des postes au sein du département du Trésor parce que l’administration Biden n’a pas réussi à bloquer l’achèvement du gazoduc. Trump voulait vendre du gaz naturel liquéfié américain à l’Europe, mais Biden a fait échouer ce plan et a permis l’achèvement du pipeline. Bien sûr, il n’y a pas assez de gaz naturel liquéfié américain disponible pour faire une différence, et le gaz qu’il y a va en Asie, pas en Europe, car c’est là que les prix sont les plus élevés. « Rien de personnel », comme les Américains aiment à le dire, « juste les affaires ». Mais la politique est différente des affaires : pour le bien de l’unité politique occidentale, si les Américains ne peuvent ou ne veulent pas vendre suffisamment de gaz à l’Europe, les Européens doivent se taire et se figer lentement dans l’obscurité. Ils ne doivent certainement pas se précipiter et acheter beaucoup de molécules de méthane russes totalitaires pour combler la différence. En attendant, les entreprises énergétiques européennes voient dans NordStream2 une bouée de sauvetage essentielle. Il est bien moins nuisible sur le plan écologique et plus sain sur le plan économique que ne le serait l’expédition de gaz de schiste liquéfié depuis l’autre côté de l’océan. Le gazoduc est plus court de 2000 km que tous les gazoducs existants vers l’Europe et utilise deux fois moins de stations de pompage. Les Allemands estiment que le lancement de NS2 rendra leur industrie plus écologique et permettra une collaboration avec la Russie dans le domaine des énergies vertes. Plus précisément, à l’avenir, le NS2 pourra transporter une certaine quantité d’hydrogène avec le méthane, qui sera séparé à la livraison et utilisé pour alimenter toutes sortes de choses très dangereuses mais très vertes. Pendant ce temps, la pauvre Estonie, qui jouxte la région de Leningrad d’où provient le gaz, et qui se trouve à l’extrémité oubliée de ce qui reste de l’Union européenne, a été contrainte de rouvrir sa centrale électrique alimentée par du schiste que les Soviétiques avaient eu la prévoyance de construire pour elle il y a longtemps. Ils l’avaient auparavant fermée parce que la combustion du schiste dégageait de nombreuses molécules de CO2 que Greta pouvait voir depuis Stockholm et qui la mettaient hors d’elle. Mais les prix élevés du gaz naturel ont obligé les Estoniens à oublier le réchauffement climatique et à se ré-soviétiser. De plus, en regardant le golfe de Finlande, large de 80 km, ils ont vu les Finlandais passer un contrat avec la société russe Rosatom pour construire un, voire deux, réacteurs nucléaires, et ils ont pensé : « Oh, eh bien… » Tout cela est, bien sûr, terrible, mais le Parlement européen est sur le coup, puisqu’il vient d’approuver les détails d’un rapport préparé par Andrius Kubilius, ancien premier ministre de la Lituanie, pays voisin de l’Estonie. Son rapport appelle l’UE à renforcer son potentiel pour contenir la Russie. À cet égard, les Lituaniens sont un cas exemplaire. Ils ont fermé leur station d’énergie atomique d’Ignalinskaya (comme condition préalable à l’adhésion à l’UE), que les Soviétiques avaient si soigneusement construite pour qu’elle dure jusque dans les années 2030. À la place, ils louent un terminal de regazéification de gaz naturel norvégien, stationné à Klaipeda et appelé « Independence », pour 189 000 dollars par jour. Ils utilisent parfois ce terminal pour acheter du gaz naturel aux Américains… qui à leur tour l’achètent aux Russes, en faisant le plein dans un terminal gazier situé au coin de la rue, dans cette même région de Leningrad, et en le majorant de 100 %. Mais la plupart du temps, ils se contentent d’importer de l’électricité du Belarus voisin, où Rosatom vient d’allumer une nouvelle centrale nucléaire située à proximité de la défunte Ignalinskaya AES.
  24. New AUKUS nuclear bloc won't just battle China, it will take West into confrontation with Russia too, Moscow's security chief says Le nouveau bloc nucléaire AUKUS ne se contentera pas de combattre la Chine, il entraînera l'Occident dans une confrontation avec la Russie, selon le chef de la sécurité de Moscou. Un nouvel accord géopolitique qui verra les États-Unis et le Royaume-Uni s'associer à l'Australie pour stationner des sous-marins nucléaires dans les profondeurs de l'océan Pacifique est une mesure hostile visant non seulement Pékin, mais aussi Moscou, affirme un haut responsable russe. Nikolay Patrushev, secrétaire du Conseil de sécurité russe, a déclaré mardi au journal Argumenty i Fakty que le pacte entre les trois nations, connu sous le nom d'AUKUS, sera inévitablement un autre bloc militaire visant à contenir et à affronter les deux plus grandes puissances non occidentales. Selon l'interview, Patrushev a comparé le pacte à QUAD, un format de dialogue stratégique entre les États-Unis, l'Inde, le Japon et l'Australie, conçu pour renforcer la position de Washington en Asie. Selon lui, ce groupe est "un bloc militaro-politique au caractère pro-américain prononcé." "L'autre jour, un autre bloc militaire a été formé dans la région - l'American-British-Australian AUKUS, qui poursuit les mêmes objectifs", a poursuivi le haut fonctionnaire. Selon lui, le nouvel accord, qui verra Londres et Washington transmettre le savoir-faire technique permettant à Canberra de développer et de déployer des sous-marins à propulsion nucléaire, constitue une menace pour "l'ensemble de l'architecture de sécurité en Asie". La France, qui a vu son contrat de plusieurs milliards de dollars, longtemps retardé, visant à fournir à l'Australie une flotte de nouveaux sous-marins, annulé à la suite du nouveau pacte, a réagi à cette décision. Au cours du week-end, Paris a ordonné à ses ambassadeurs à Washington et à Canberra de rentrer chez eux dans le cadre d'une réponse furieuse à cette décision, l'envoyé français en Australie accusant son pays d'accueil de "trahison en devenir". Jean-Pierre Thebault a déclaré que toutes les options étaient sur la table en termes de réponse diplomatique après que sa nation ait été "poignardée dans le dos".
×
×
  • Créer...