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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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Ça confirme plutôt que la crise du 737 MAX est grave.
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Les nouvelles positives du programme JSF F-35
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Non mais là il affiche ce que LM a promis, ça n'engage que ceux qui y croient.- 883 réponses
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Pour résoudre ce problème j'avais proposé ça: http://www.air-defense.net/forum/topic/19628-appel-d-offre-finlandais/?do=findComment&comment=1251761 http://www.air-defense.net/forum/topic/19628-appel-d-offre-finlandais/?do=findComment&comment=1256291 mais on est hors sujet
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Non c'est pas des Spares mais c'est quand même nécessaire même si ça coûte plus ou moins selon les pays. C'est par exemple des abris adapté à l'avion, donc il faut voir si on peut récupérer quelque chose, c'est aussi des simulateurs d'entraînement (pilotage, maintenance... ) qui là sont spécifiques, mais qui peuvent être sur une seule base ou sur toutes les bases suivant les besoins du pays, c'est aussi les outils au sol banc de test, groupes de démarrage...et l'équivalent d'ALIS!!! Harpagon/ATAMS (AMASIS)/SIGMA, préparation de mission SLPRM
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Allemagne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Strengthening Control and Approval of Arms Exports - Intensify European Coordination Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Renforcer le contrôle et l'approbation des exportations d'armes - Intensifier la coordination européenne (Source : Groupe parlementaire du SPD ; publié le 25 novembre 2019) Prise de position du groupe parlementaire SPD : Résumé La production et l'exportation d'armes n'est pas un moyen de politique économique, mais une question de sécurité et de politique étrangère, qui doit aller de pair avec un engagement accru en faveur du désarmement international et de la défense des droits de l'homme. Elles ne constituent pas un instrument stratégique destiné à créer une croissance économique et une prospérité en Allemagne et dans l'UE. Nous voulons : restreindre davantage les exportations d'équipements militaires allemands vers des pays tiers en dehors de l'UE, de l'OTAN et des pays pairs. Pour les États qui ne sont membres ni de l'UE ni de l'OTAN, la ratification du TCA et sa mise en œuvre cohérente sont une condition obligatoire pour toute forme de coopération en matière d'armement. Il peut y avoir des exceptions dans des cas individuels justifiés ; d'ancrer une période d'approbation de deux ans maximum dans les directives ou dans une loi sur l'exportation d'armes, afin que le gouvernement fédéral puisse réagir à l'évolution des conditions de politique étrangère et de sécurité dans les pays destinataires, de proposer une participation obligatoire de toutes les entreprises qui veulent exporter des armements d'Allemagne à un fonds commun de pertes pour risques, de combler le vide réglementaire, qui permet aux fabricants allemands de contourner les directives strictes en matière d'exportation en externalisant la R & D et la production à l'étranger, en modifiant le règlement sur le commerce extérieur et les paiements ; de fixer légalement les obligations de rapport du gouvernement fédéral au Parlement. En outre, à l'instar de la Grande-Bretagne, toutes les licences finales d'exportation d'armes délivrées par le Conseil fédéral de sécurité seront publiées de manière transparente sur Internet ; d'améliorer le contrôle parlementaire des décisions d'exportation d'armes en informant le gouvernement fédéral, en plus de l'information préalable au Parlement, des critères selon lesquels les autorisations du Conseil fédéral de sécurité ont été accordées ou refusées ; de continuer à instrumenter le contrôle après expédition, c'est-à-dire si les exportations d'armes vers des pays tiers sont sous le contrôle vérifiable du destinataire, et de l'étendre à toutes les exportations d'armements, y compris les gros équipements militaires, comme cela a été le cas pour les armes légères. Le Parlement devrait soumettre régulièrement un rapport post-expédition au gouvernement. Avec les principes sur les armes légères de 2015 et l'engagement pris dans l'accord de coalition de ne pas exporter d'armes légères vers des pays tiers, nous avons déjà fait de grands progrès dans la lutte contre ces exportations. Nous devrions nous appuyer sur ce succès et faire face à cette pratique d'autorisation extrêmement restrictive à l'égard des pays tiers. Dans le contexte de l'UE, nous devrions insister pour que la définition des armes de petit calibre de l'UE s'inspire de la définition plus large des Nations unies afin que, par exemple, les pistolets et les fusils de sniper puissent enfin être inclus dans cette catégorie. Dans un premier temps, l'Allemagne devrait inclure ces deux armes dans les directives nationales sur les armes légères. Une coopération européenne plus approfondie en matière d'armement offre l'avantage que les équipements fabriqués dans l'UE peuvent être achetés et utilisés par les partenaires européens. Le nombre plus élevé de retraits par les armées des États membres de l'UE peut réduire la pression à l'exportation existante pour les entreprises de défense. Cependant, comme les entreprises sont fondamentalement orientées vers le profit, il est important d'augmenter de manière significative la nature contraignante des accords d'exportation d'armements existants de l'UE et de combler les lacunes conformément au processus de consolidation des industries européennes de la défense. Des discussions intensives auront lieu à ce sujet avec nos partenaires européens. Une réglementation commune exigera des concessions de la part de toutes les parties. L'accord franco-allemand sur le contrôle des exportations dans le secteur de l'armement d'octobre 2019 peut servir d'exemple pour d'autres partenaires de coopération. Le point de départ pour nous est notre réglementation allemande pour l'approbation des exportations d'armes. -
L'armée turque pourrait opter pour le S-400
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Asie / Océanie
Faut suivre un peu, ils avaient dit que le pod de contre mesures électronique Elta EL/L-8222 serait suffisant, en fait ils voulaient démontrer qu'ils pouvaient se promener comme ils voulaient en présence du S 300. -
L'armée turque pourrait opter pour le S-400
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Asie / Océanie
Oui mais aucun autre avion de l'OTAN n'avait pu passer et rien ne prouve que les nouvelles versions pourraient engager le Rafale, tout ce que ça prouve c'est que les anciennes ne peuvent pas et que les Israéliens s'étaient mis le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Au fait l'active cancellation est plus facile en VHF qu'en bande X car on a plus de temps pour déphaser le signal retour. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
«Les petits arrangements avec la vérité de Sortir du Nucléaire». La tribune de Bernard Durand Bernard Durand 24 janvier 2020 à 14h51 « Dans le monde, peu de pays peuvent se targuer d’émettre aussi peu de gaz à effet de serre (GES) que le nôtre en matière de production d’électricité » Les intentions du réseau d’associations Sortir du nucléaire sont claires, contenues dans son nom. Ce qui l’est moins, en revanche, ce sont les méthodes employées par cette nébuleuse proche de Greenpeace pour obtenir gain de cause. Pour inciter l’opinion et les pouvoirs publics à épouser ses vues anti-nucléaire, le réseau n’hésite pas à s’autoriser quelques arrangements avec la vérité : manipulation (voire escamotage) de chiffres, trucages, mauvaise foi, tout est bon pour tenter de convaincre. En témoigne la plainte qu’il vient d’adresser à Orano pour « publicité mensongère », plainte assortie de nombreuses contre-vérités. En France, le nucléaire a bien le cycle de vie le moins émetteur. Citée dans un article de Reporterre évoquant cette plainte, Marie Frachisse, juriste pour le réseau, affirme ainsi : « Effectivement, un réacteur nucléaire émet moins qu’une centrale à charbon. Mais, si l’on prend l’ensemble de la chaîne de production de l’énergie nucléaire de l’extraction minière à la gestion des déchets, ce bilan est beaucoup plus lourd. » Une affirmation très contestable. Le GIEC, pourtant peu suspectable de faire le jeu du lobby nucléaire, a calculé les émissions des différentes sources d’électricité. Il s’agit d’analyses du cycle de vie (ACV), dites aussi du berceau à la tombe (cradle to grave en anglais). C’est-à-dire qu’elles intègrent pour le nucléaire toutes les émissions collatérales comme celles de l’usine de Malvesi citée par Madame Frachisse, ainsi que de l’extraction des minerais et des stockages de déchets. La moyenne mondiale de ces émissions (ACV), selon le GIEC, est pour l’électricité nucléaire de 12 gCO2eq./kWh produit. Pour la France, elles se situent en dessous de la moyenne mondiale, 6 g/kWh, comme l’a enfin reconnu, de très mauvaise grâce d’ailleurs, le Ministère de la transition énergétique et solidaire, et même l’ADEME ! Elles sont même probablement seulement de 4 g/kWh, parce que la France utilise maintenant l’ultracentrifugation pour enrichir l’uranium et ainsi produire le « combustible » des réacteurs nucléaires. Or cette méthode consomme 50 fois moins d’énergie que ne faisait la méthode par diffusion gazeuse utilisée auparavant. Le remplacement en France d’une production d’électricité nucléaire par une production d’électricité éolienne ne peut absolument rien pour le climat En comparaison, l’éolien, que promeut sans relâche entre autres Greenpeace (certains disent que c’est parce qu’elle a une filiale Greenpeace Energy très liée aux industries éoliennes (1) ; c’est peut-être une fake news, mais qu’attend Greenpeace pour démentir ?), mais aussi WWF et FNE (toutes trois prétendant être des défenseurs de l’environnement et en particulier du climat), émet en ACV en France 11 gCO2eq./kWh selon le Ministère ! Mais aussi, l’éolien est, au prorata de sa consommation de terres rares importées de Chine pour fabriquer les aimants permanents de ses génératrices d’électricité, responsable du désastre écologique et sanitaire provoqué en Chine par l’extraction et le raffinage de ces terres rares (2). Le remplacement en France d’une production d’électricité nucléaire par une production d’électricité éolienne (c’est ce que veulent Greenpeace, WWF et FNE, mais aussi on se demande bien pourquoi notre Gouvernement), ne peut donc absolument rien pour le climat, contrairement à ce qu’affirme par exemple avec constance Yannick Jadot, qui a été Directeur de la branche française de Greenpeace. C’est encore pire avec le solaire photovoltaïque, dont les émissions seraient de 40 à 50 g/kWh ! Du fait de leur intermittence, et de l’absence actuelle et pour longtemps de solutions pour réaliser des stockages massifs d’électricité à l’échelle des énormes quantités produites en France et en Europe, l’éolien et le solaire photovoltaïque ont besoin en soutien d’une très importante puissance de centrales pilotables, nucléaires et hydrauliques en France, à charbon et à gaz en Allemagne. Une démonstration éclatante en est fournie par l’Allemagne, dont la puissance de pilotables est passée de 100 à 102 GW entre 2000 et 2019, tandis que la puissance d’éolien et de solaire photovoltaïque est passée de 7 à 102 GW. Si bien que l’Allemagne a maintenant plus de deux fois plus de puissance électrique installée qu’en 2000. Deux réseaux de centrales donc pour produire au total à peu près la même quantité d’électricité, c’est la principale raison de l’augmentation du prix de l’électricité pour les ménages dans ce pays (maintenant presque le double du nôtre). Et les mêmes causes produisant les mêmes effets cela est en train de se produire maintenant en France ! Notons au passage que si nous sommes capables un jour de construire des stockages massifs pour remplacer les centrales pilotables, leur coût sera probablement supérieur à celui de celles-ci. D’autre part, comme les Allemands qui ont conservé leurs centrales à charbon et entreprennent maintenant de les remplacer par des centrales à gaz alimentées par du gaz russe, nous sommes obligés pour pallier l’intermittence de l’éolien et du solaire photovoltaïque de conserver toute notre puissance de réacteurs nucléaires. Nous pourrions bien sûr également les remplacer par des centrales à gaz russe, mais certainement pas par de l’éolien et du solaire PV ! Au nom de la défense du climat ? L’illusion du tout renouvelable. De son côté, Mycle Schneider, consultant indépendant sur l’énergie et le nucléaire cité dans le même article de Reporterre, affirme qu’un euro dépensé pour les électricités renouvelables remplace un euro dépensé pour l’électricité nucléaire. C’est parfaitement faux : en fait il s’ajoute à celui dépensé pour le charbon et le gaz en Allemagne, comme je l’ai montré ci-dessus, d’où l’augmentation rapide dans ce pays du prix de l’électricité pour les ménages, ainsi que du nombre de ces ménages en précarité énergétique. En France, il s’ajoutera à celui dépensé pour le nucléaire. Et si en Allemagne il diminuera les émissions de CO2 de la production d’électricité, mais peu comme tout le monde peut le constater, il sera totalement inefficace en France, où il remplacera une production d’électricité nucléaire non émettrice et ne diminuera aucunement les émissions de CO2 de notre production d’électricité. En France, une éolienne produit en moyenne dans l’année 3 à 4 fois moins d’électricité qu’un réacteur nucléaire par unité de puissance installée. Pour remplacer la production de l’EPR de Flamanville, de puissance 1 650 MW, il faudrait donc installer 5 000 à 6 000 MW d’éoliennes, et ainsi coloniser un territoire de 1000 à 1500 km2 en y comptant les distances de protection des habitations (qui vont peut-être d’ailleurs augmenter suite aux plaintes de plus en plus audibles des riverains), au lieu de 1 km2 pour Flamanville. Dans le monde, peu de pays peuvent se targuer d’émettre aussi peu de gaz à effet de serre (GES) que le nôtre en matière de production d’électricité. Ce sont tous des pays qui ont des ressources très importantes en hydroélectricité par habitant Compte tenu des recours de plus en plus nombreux des habitants, je pense que le temps nécessaire pour installer ces éoliennes sera du même ordre de grandeur que pour l’EPR ! Et tout cela pour produire une électricité dont nous n’avons pas besoin, car notre consommation n’augmente plus, et qui ne peut rien, ni pour le climat, ni pour fermer des réacteurs nucléaires. Pousser dans notre pays au développement massif de l’éolien et du solaire photovoltaïque, c’est de la schizophrénie pour qui prétend défendre le climat, comme Sortir du nucléaire, Wise, Greenpeace, WWF et FEN, et c’est un très gros mensonge qui ne peut tenir que grâce à la désinformation incessante des Français par les médias à ce sujet. Dans le monde, peu de pays peuvent se targuer d’émettre aussi peu de gaz à effet de serre (GES) que le nôtre en matière de production d’électricité. Ce sont tous des pays qui ont des ressources très importantes en hydroélectricité par habitant : Autriche, Brésil, Costa-Rica, Norvège, ou qui la complètent avec du nucléaire : Suède, Suisse. C’est bien sûr parce que ce mix, qui est aussi le nôtre, évite très largement l’utilisation de combustibles fossiles. Ce qui n’est pas le cas de ceux aux faibles ressources hydroélectriques, qui comme l’Allemagne développent l’éolien et le solaire et refusent le nucléaire, parce qu’ils ont besoin en soutien de centrales à combustibles fossiles. Sortir du Nucléaire, Wise, Greenpeace, WWF, FNE ont poussé constamment au développement de l’éolien et du photovoltaïque plutôt qu’à celui du nucléaire. Ils poussent donc en fait à une addiction aux combustibles fossiles, comme en Allemagne, et ont donc une énorme responsabilité dans la dérive climatique observée actuellement. Si l’Allemagne avait développé son nucléaire pour supprimer son charbon et son gaz, elle aurait maintenant comme la France de faibles émissions de CO2 de son électricité, et une électricité beaucoup moins chère. Quant à la diminution chez nous des émissions de CO2 dues au secteur électrique, elle a commencé dès la mise en service des premières centrales nucléaires ayant remplacé les centrales à fuel. Sans cette diminution considérable antérieure pour une large part à 1990, la France aurait actuellement des émissions de CO2 de la production électrique comparables à celles des énormes émissions de l’Allemagne. Notons pour finir que la France a signé la Convention d’Aarhus, qui exige une information factuelle et honnête des citoyens sur ce type de sujet. Est-ce bien le cas de nos médias et de notre gouvernement ? (1) : Fabien Bouglé, 2019 : Eoliennes, la face noire de la transition écologique. Editions du Rocher. (2) : Guillaume Pitron : La face cachée de la transition énergétique et numérique, la guerre des métaux rares. Editions Les Liens Qui Libèrent. Bernard Durand a été directeur de la Division Géologie-Géochimie de l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN), puis de l’Ecole nationale supérieure de géologie. Il a aussi présidé le Comité scientifique de l’European Association of Geoscientists and Engineers (EAGE). Il est cofondateur de l’association environnementale «Nature en Pays d’Arvert». Prix Alfred-Wegener de l’EAGE. -
budget Le budget Militaire des USA (DoD et autres)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Chaps dans Economie et défense
Une critique des dépenses du Pentagone: Never the Pentagon Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Jamais le Pentagone Comment le complexe militaro-industriel s'en sort avec des meurtres contrats après contrats PAR MANDY SMITHBERGER || 21 JANVIER 2020 Cette pièce est apparue à l'origine sur TomDispatch. Appelez cela une victoire colossale pour un Pentagone qui n'a pas gagné de guerre au cours de ce siècle, mais pas pour le reste d'entre nous. Le Congrès vient seulement de passer et le président a approuvé l'un des plus gros budgets du Pentagone. Il dépassera les dépenses au plus fort des deux guerres de Corée et du Vietnam. L'année dernière, comme pour souligner l'étrangeté de tout cela, le Washington Post a publié un article sur une "mine confidentielle de documents gouvernementaux" - des entretiens avec des personnages clés impliqués dans la guerre d'Afghanistan par le Bureau de l'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Afghanistan - révélant le degré auquel les hauts dirigeants du Pentagone et les commandants militaires ont compris que la guerre était un échec. Pourtant, année après année, ils ont fourni "des déclarations roses qu'ils savaient être fausses", tout en "cachant des preuves indubitables que la guerre était devenue impossible à gagner". Étant donné la façon dont le Pentagone a englouti l'argent des contribuables dans des guerres sans fin, dans un monde plus raisonnable, cette institution aurait dû faire l'objet d'un audit approfondi depuis longtemps. Cependant, comme le montre le dernier budget du Pentagone, quelles que soient les révélations, il n'y aura pas de compte à rendre en ce qui concerne les guerres sans fin de ce pays ou son appareil militaire - pas à un moment où le président Donald Trump envoie encore plus de personnel militaire américain au Moyen-Orient et a choisi un nouveau combat avec l'Iran. Non moins troublant : combien peu de membres des deux partis au Congrès sont prêts à tenir le président et le Pentagone pour responsables des dépenses de défense inconsidérées ou des piètres performances qui en découlent. Étant donné la façon dont le Pentagone a englouti l'argent des contribuables dans ces guerres sans fin, dans un monde plus raisonnable, cette institution aurait dû procéder à un audit complet de tous ses programmes et à une réévaluation de ses dépenses. Selon le projet sur les coûts de la guerre de l'université Brown, Washington a déjà dépensé au moins 2 000 milliards de dollars pour sa seule guerre en Afghanistan et, comme le Post l'a clairement indiqué, la corruption, le gaspillage et l'échec associés à ces dépenses étaient (ou du moins auraient dû être) stupéfiants. Bien sûr, les gens qui ont lu les rapports accablants publiés par l'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Afghanistan au cours des années précédentes n'en ont guère entendu parler. Ils contenaient des preuves, par exemple, qu'entre 10 et 43 millions de dollars avaient été dépensés pour construire une seule station-service au milieu de nulle part, que 150 millions de dollars avaient été consacrés à des villas privées de luxe pour les Américains qui étaient censés aider à renforcer l'économie afghane, et que des dizaines de millions de plus avaient été gaspillés dans le cadre de programmes d'amélioration des industries afghanes visant à extraire une plus grande partie des réserves de minerais, de pétrole et de gaz naturel du pays. Face à tout cela, plutôt que de réduire les dépenses du Pentagone, le Congrès a continué à augmenter son budget, tout en soutenant une caisse noire du ministère de la Défense pour les dépenses de guerre afin de poursuivre les efforts. Néanmoins, les rapports de l'inspecteur général spécial ont réussi à classer les commandants militaires américains (incapables de trouver des stratégies de combat efficaces en Afghanistan) suffisamment pour lancer ce qui, en fait, serait une guerre de relations publiques pour tenter de saper les conclusions de ce chien de garde. Le Pentagone au centre d'un vortex de billets de cent dollars. Donner un sens au budget de 1,25 billion de dollars de l'État pour la sécurité nationale Notre dernier décompte annuel pour la guerre, les préparatifs de guerre et l'impact de la guerre s'élève à plus de 1,25 billion de dollars, soit plus du double du budget de base du Pentagone. Tout cela, à son tour, reflète "l'influence injustifiée" du complexe militaro-industriel dont le président (et ancien général cinq étoiles) Dwight Eisenhower avait mis en garde les Américains dans son mémorable discours d'adieu de 1961. Ce complexe ne continue à prospérer et à se développer que près de six décennies plus tard, les bénéfices des entrepreneurs étant sans cesse privilégiés par rapport à ce que l'on pourrait considérer comme les intérêts des citoyens en matière de sécurité nationale. La tristement célèbre "porte tournante" qui conduit régulièrement des hauts fonctionnaires du Pentagone à des postes dans l'industrie de la défense et des personnalités de haut rang de l'industrie de la défense à des postes clés au Pentagone (et dans le reste de l'État de sécurité nationale) ne fait qu'ajouter aux interminables offensives de relations publiques qui accompagnent les guerres éternelles de ce pays. Après tout, les généraux à la retraite et les autres fonctionnaires que les médias recherchent régulièrement pour leur expertise sont souvent essentiellement des shillings payés pour l'industrie de la défense. L'absence de divulgation publique et de discussion dans les médias sur des conflits d'intérêts aussi évidents ne fait que corrompre davantage le débat public sur les guerres et le financement de l'armée, tout en donnant à l'industrie de l'armement le plus grand siège à la table des décisions sur le montant à dépenser pour la guerre et les préparatifs de celle-ci. L'analyse des médias vous est proposée par l'industrie de l'armement Ce manque de divulgation concernant les conflits d'intérêts potentiels a récemment été mis en évidence par les promoteurs de l'industrie qui ont battu les tambours des médias pour la guerre avec l'Iran. Malheureusement, c'est une histoire que nous avons déjà vue à maintes reprises. En 2008, par exemple, le New York Times a révélé, dans une série de reportages ayant remporté le prix Pulitzer, que le Pentagone avait lancé un programme visant à cultiver une coterie d'officiers militaires à la retraite, en soutien à sa guerre déjà désastreuse en Irak. En voyant de tels chiffres à la télévision ou en lisant leurs commentaires dans la presse, le public a pu supposer qu'ils ne faisaient que dire ce qu'ils pensaient. Cependant, l'enquête du Times a montré que, bien que largement cités dans les médias et régulièrement présentés dans les journaux télévisés, ils n'ont jamais révélé qu'ils bénéficiaient d'un accès spécial du Pentagone et que, collectivement, ils avaient des liens financiers avec plus de 150 entrepreneurs du Pentagone. Compte tenu de ces intérêts financiers, il leur était presque impossible d'être "objectifs" lorsqu'il s'agissait de l'échec de la guerre de ce pays en Irak. Après tout, ils devaient obtenir davantage de contrats pour leurs employeurs de l'industrie de la défense. Une analyse ultérieure du Government Accountability Office a révélé que le programme du Pentagone soulevait des "questions légitimes" sur la façon dont ses efforts de propagande publique étaient liés aux armes qu'il achetait, soulignant "la possibilité de compromettre les achats résultant d'avantages concurrentiels potentiels" pour ceux qui les aidaient. Alors que le programme a été interrompu la même année, un effort similaire a été révélé en 2013 lors d'un débat sur la question de savoir si les États-Unis devaient attaquer le régime syrien de Bachar al-Assad. Vous ne serez probablement pas surpris de découvrir que la plupart des anciennes figures militaires et des fonctionnaires utilisés comme analystes à l'époque soutenaient l'action contre la Syrie. Un examen de leurs commentaires par la Public Accountability Initiative a révélé qu'un certain nombre d'entre eux avaient également des liens non divulgués avec l'industrie de l'armement. En fait, sur les 111 apparitions de 22 commentateurs dans les principaux médias, seuls 13 d'entre eux ont révélé un aspect de leurs conflits d'intérêts potentiels qui pourrait les amener à promouvoir la guerre. Le même schéma se répète aujourd'hui dans le débat sur la décision de l'administration Trump d'assassiner par drone le général Qassem Soleimani et sur d'autres questions liées à l'Iran. Alors que Soleimani était clairement opposé aux États-Unis et à nombre de leurs intérêts de sécurité nationale, son assassinat risquait de pousser Washington dans une autre guerre sans fin au Moyen-Orient. Et dans un schéma clairement reconnaissable, l'Interception a déjà constaté que les vagues d'air ont ensuite été inondées par des experts de l'industrie de la défense qui ont fait l'éloge de l'attaque. Sans surprise, la nouvelle d'une guerre potentielle a également rapidement fait grimper les stocks de l'industrie de la défense. Ceux de Northrop Grumman, Raytheon et Lockheed Martin ont tous commencé l'année 2020 avec une hausse. Le sénateur Elizabeth Warren (D-MA) et le représentant Jackie Speier (D-CA) ont proposé une législation qui pourrait fermer définitivement cette porte tournante entre les principaux fabricants d'armes et Washington, mais elle a rencontré une résistance concertée de la part des responsables du Pentagone et d'autres personnes encore au Congrès qui auraient intérêt à préserver le système tel quel. Même si cette porte tournante n'était pas fermée, la transparence sur les personnes qui la franchissent aiderait le public à mieux comprendre ce que les anciens fonctionnaires et commandants militaires préconisent réellement lorsqu'ils parlent positivement de la nécessité d'une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Des armes coûteuses (et des lobbyistes bien payés) Voici ce que nous savons déjà sur le fonctionnement actuel : les systèmes d'armes produits par les grandes entreprises de défense, avec tous ces généraux à la retraite, ces anciens fonctionnaires de l'administration et ces représentants ponctuels du Congrès dans leurs conseils d'administration (ou en faisant du lobbying ou en les consultant en coulisses) sont régulièrement surévalués, sont souvent livrés en retard et ne disposent pas toujours des capacités annoncées. Prenez, par exemple, les nouveaux porte-avions de la classe Ford, produits par Huntington Ingalls Industries, le genre de navires qui ont traditionnellement été utilisés pour montrer leur force à l'échelle mondiale. Dans ce cas, cependant, le développement du programme a été étouffé par des problèmes avec ses élévateurs d'armes et les systèmes utilisés pour lancer et récupérer ses avions. Ces problèmes ont été suffisamment coûteux pour que le prix du premier de ces transporteurs s'élève à 13,1 milliards de dollars. Pendant ce temps, le chasseur à réaction F-35 de Lockheed Martin, le système d'armement le plus cher de l'histoire du Pentagone, a un taux de préparation au combat abyssal et se chiffre actuellement à plus de 100 millions de dollars par avion. Les officiers plaidant pour plus de F-35 ont souvent des enjeux financiers Il est clair que beaucoup de ceux qui plaident pour plus de F-35 sont loin d'être des experts indépendants et impartiaux. Et pourtant, d'une manière ou d'une autre, personne ne semble jamais être responsable de ces échecs programmatiques et de leurs prix - certainement pas les entreprises qui les fabriquent (ou tous ces commandants militaires à la retraite qui siègent à leurs conseils d'administration ou travaillent pour eux). Une raison cruciale de ce manque de responsabilité est que les membres clés du Congrès siégeant dans les commissions qui devraient superviser ces dépenses sont souvent les principaux bénéficiaires des contributions aux campagnes des grands fabricants d'armes et de leurs alliés. Et tout comme au Pentagone, les membres de ces comités ou leur personnel deviennent souvent par la suite des lobbyistes pour ces mêmes entrepreneurs fédéraux. Dans cette optique, les grandes entreprises de défense répartissent soigneusement leurs contrats de production d'armes sur le plus grand nombre possible de districts du Congrès. Cette pratique de "l'ingénierie politique", un terme promu par l'ancien analyste du ministère de la défense et réformateur militaire Chuck Spinney, aide ces entrepreneurs et le Pentagone à acheter des membres du Congrès des deux partis. Prenez, par exemple, le Littoral Combat Ship, un navire destiné à opérer près des côtes. Les coûts du programme ont triplé par rapport aux estimations initiales et, selon Defense News, la marine envisage déjà de déclasser quatre des nouveaux navires l'année prochaine, par mesure d'économie. Ce n'est pas la première fois que ce programme est menacé par l'axe budgétaire. Dans le passé, cependant, la politique de la charrue à bœuf menée par les sénateurs Tammy Baldwin (D-WI) et Richard Shelby (R-AL), dans les États où ces bateaux étaient construits, a permis de maintenir le programme à flot. Le nouveau bombardier de l'armée de l'air, le B-21, construit par Northrup Grumman, a suivi une trajectoire similaire. Malgré les pressions importantes exercées par le sénateur John McCain (R-AZ), l'armée de l'air a refusé en 2017 de rendre public ou de convenir d'un prix contractuel pour le programme. (Il s'agissait après tout d'un contrat à "prix coûtant majoré" et non à "prix fixe".) Elle a toutefois publié les noms des entreprises fournissant des composants au programme, s'assurant ainsi que les représentants du Congrès concernés le soutiendraient, quelle que soit l'escalade prévisible des coûts à venir. De récents sondages indiquent que ce genre de politique d'assiette au beurre n'est pas soutenu par le public, même si celui-ci pourrait en tirer profit. À la question de savoir si les représentants du Congrès devraient utiliser le budget du Pentagone pour créer des emplois dans leurs districts, 77 % des personnes interrogées ont rejeté cette idée. Les deux tiers sont favorables à un transfert de ces fonds vers des secteurs comme la santé, les infrastructures et l'énergie propre qui, en fait, créeraient beaucoup plus d'emplois. Et n'oubliez pas que, dans ce système de profits à grande échelle, les coûts du matériel, aussi faramineux soient-ils, ne représentent qu'une modeste partie de l'équation. Le Pentagone dépense à peu près autant pour ce qu'il appelle les "services" que pour l'armement lui-même et ces contrats de service sont une autre source majeure de profits. Par exemple, on estime que le programme F-35 coûtera 1,5 trillion de dollars sur la durée de vie de l'avion, mais un trillion de dollars de ces coûts sera consacré au soutien et à la maintenance de l'avion. De plus en plus, cela signifie que les entrepreneurs sont capables de tenir le Pentagone en otage pendant la durée de vie d'une arme, ce qui signifie des surcharges de toutes sortes, y compris pour la main-d'œuvre. Le Projet de surveillance gouvernementale (où je travaille) a, par exemple, découvert des surcharges dans les pièces de rechange depuis notre fondation, y compris un fameux marteau à 435 $ en 1983. Je suis triste de vous annoncer que ce qui, dans les années 1980, était une housse de siège de toilette en plastique apparemment scandaleuse de 640 $ pour les avions militaires coûte aujourd'hui la somme astronomique de 10 000 $. Un certain nombre de facteurs contribuent à expliquer ces prix autrement inimaginables, notamment la façon dont les entrepreneurs conservent souvent les droits de propriété intellectuelle de nombreux systèmes que les contribuables ont financé pour les développer, les lacunes juridiques qui rendent difficile pour le gouvernement de contester des charges sauvages, et un système largement redevable aux intérêts des sociétés de défense. En route pour un TransDigm, en route pour des milliards S'il est facile de blâmer TransDigm, le Congrès a créé le problème et les agences se trouvent dans la position indésirable de s'appuyer sur des prix dépassés, et souvent scandaleux. Le cas le plus récent et le plus connu est peut-être celui de TransDigm, une société qui a racheté d'autres sociétés ayant le monopole de la fourniture de pièces détachées pour un certain nombre de systèmes d'armes. Cela lui a donné le pouvoir d'augmenter le prix des pièces sans craindre de perdre des marchés - une fois, elle a reçu 9 400 % de bénéfices excédentaires pour une simple broche métallique d'un demi-pouce. Une enquête de la Commission de contrôle et de réforme de la Chambre des représentants a révélé que les employés de TransDigm avaient été entraînés à résister à l'idée de fournir des informations sur les coûts ou les prix au gouvernement, de peur que ces surfacturations ne soient contestées. Dans un cas, par exemple, une filiale de TransDigm a résisté à fournir de telles informations jusqu'à ce que le gouvernement, qui cherchait désespérément des pièces pour des armes destinées à être utilisées en Irak et en Afghanistan, soit contraint de capituler ou de risquer de mettre la vie des troupes en danger. TransDigm a par la suite remboursé au gouvernement 16 millions de dollars pour certaines surfacturations, mais seulement après que la commission de contrôle et de réforme de la Chambre des représentants ait tenu une audition sur le sujet qui a fait honte à la société. Il se trouve que le comportement de TransDigm n'est pas une aberration. Il est typique de nombreuses entreprises liées à la défense qui font des affaires avec le gouvernement - environ 20 acteurs majeurs de l'industrie, selon un ancien tsar des prix du Pentagone. Une recette pour un désastre Pendant trop longtemps, le Congrès a largement abdiqué ses responsabilités lorsqu'il s'agissait de demander des comptes au Pentagone. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que la plupart des "réformes d'acquisition" qu'il a adoptées ces dernières années, qui affectent la manière dont le ministère de la défense achète des biens et des services, ont placé à peu près tout le véritable pouvoir de négociation entre les mains des grands entrepreneurs de la défense. Pour ajouter l'insulte à l'injure, les deux partis du Congrès continuent de voter à la quasi-unanimité pour des augmentations du budget du Pentagone, malgré plus de 18 ans de guerres perdues, la mauvaise gestion flagrante et sans fin des programmes d'armement et l'échec continu d'un audit de base. Si une autre agence fédérale (ou les entrepreneurs avec lesquels elle a traité) avait un bilan similaire, on ne peut qu'imaginer le tumulte qui s'ensuivrait. Mais pas le Pentagone. Jamais le Pentagone. Un budget considérablement réduit augmenterait sans aucun doute l'efficacité de cette institution en freinant son désir de consacrer toujours plus d'argent aux problèmes. Au lieu de cela, un Congrès souvent acheté et payé continue à permettre de mauvaises décisions sur ce qu'il faut acheter et comment l'acheter. Et avouons-le, un Congrès qui permet des guerres sans fin, des pratiques de dépenses terribles et la multiplication des conflits d'intérêts est, comme l'histoire du XXIe siècle nous l'a montré, une recette pour le désastre. -
L'armée turque pourrait opter pour le S-400
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Asie / Océanie
En fait il y avait un F-4E-2020s 111 Filo ‘Panthers’ de la Turkish Air Force venant de Eskisehir et equippé avec un pod de countermeasures electronique Elta EL/L-8222 . Et les Israéliens avaient dit que cela suffirait. -
Why does the F-35 have to wait for 2025? I proposed in 2025 because of that: http://www.45enord.ca/2014/05/le-logiciel-du-f-35/ then yes the f-35 should be operational in 2016-2017 for usa but will not have all the capabilities it needs to be equipped with 100% of their so limited means So you're relying on the analysis of this guy: Richard Rutily Retired, Richard Rutily worked his entire career in private companies for military contracts of high technology and require clearance at Secret defense. He has worked at Dassault, Matra, EADS Astrium and Aerospatiale ... and his view from the sidelines of a classified program and relying on an outdated 2013 DOT&E report? No thanks, I prefer to rely on the current assessments of the software released by JPO. At IOC, the F-35 will have superior SA and LO that should make it more lethal and survivable compared to Rafale. http://www.f-16.net/forum/viewtopic.php?f=36&t=27332&p=348055
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L'armée turque pourrait opter pour le S-400
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Asie / Océanie
Tu as raison c'est XIII, pour les Israéliens j'avais eu l'information mais je ne sais plus où je l'ai rangée, ça commence à être vieux. -
L'armée turque pourrait opter pour le S-400
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Asie / Océanie
Oui c'est ce qu'ils disaient avant MACE XII et l'exercice avait été organisé pour qu'ils nous démontrent qu'ils pouvaient gérer la menace d'un S 300. Résultat seul le Rafale a pu survoler le S 300 sans se faire engager. -
First DARIN III accepted by IAF Jaguar DARIN-III inducted with continuous work in progress... Glass cockpit AESA Radar NG LGBs NG LDP Harpoon ASM SFW NG HMDS NG CCMs SAAW Embedded into fail-Safe mission systems...
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L'armée turque pourrait opter pour le S-400
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Asie / Océanie
On pourrait tester le Rafale ça nous ferait une mise à jour des tests Macé MACE XIX » – Le Rafale face à la menace sol-air -
Armée de l'air Finlandaise - Ilmavoimat
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Tetsuo dans Europe
Moi je traduirait comme cela: Mon engin militaire français a fait un excellent travail ce matin.- 4 665 réponses
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- rafale
- f-18 hornet
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(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
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La prochaine conférence organisée par l'Académie de l'Air et de l'Espace se tiendra le Mardi 28 Janvier, à 18h00, dans le Grand auditorium de la Médiathèque José Cabanis, Toulouse, sur le thème : "Rafale : programme et innovations", présentée par Jean-Claude Hironde (SUPAERO 1968), ancien directeur général technique adjoint de Dassault Aviation, directeur technique du Rafale, membre de l’Académie de l’air et de l’espace.
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[Bonnes fêtes de fin d'année 2016/2017/2018/2019/2020]
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Evénements
La prochaine conférence organisée par l'Académie de l'Air et de l'Espace se tiendra le Mardi 28 Janvier, à 18h00, dans le Grand auditorium de la Médiathèque José Cabanis, Toulouse, sur le thème : "Rafale : programme et innovations", présentée par Jean-Claude Hironde (SUPAERO 1968), ancien directeur général technique adjoint de Dassault Aviation, directeur technique du Rafale, membre de l’Académie de l’air et de l’espace. -
Le coronavirus Chinois il ne s'appellerait pas Boeing ? Ce qui expliquerait qu'on cherche comment éviter la contagion aussi bien en Chine qu'aux US Ou alors il s'appelle peut être ALIS (c'est un gros virus)
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Dedefensa s'est emparé du dossier! Notes sur Boeing versus USA
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Quand je disais que la valeur du MAX pouvait tomber à zéro, on a des signes avant coureur Boeing 737 MAX : la crainte d'une grande "braderie" des prix
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Ben le F-35 est mono réacteur
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Questions sur les commandes du Rafale
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wildcat dans Europe
C'est assez actuel même si il y a eu des évolutions, on avait déjà un outil pas mal.21 ans quand même. -
En fait tu réponds à une remarque de @herciv que j'approuve mais rendons à Cesar....
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Questions sur les commandes du Rafale
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wildcat dans Europe
(former BAe AirOps director Chris Yeo, Flight International 1999) Pour bien situer Chris Yeo je vous propose ce lien: https://www.aerosociety.com/news/audio-classic-lecture-series-chris-yeo-on-the-eurofighter-typhoon/ Et son évaluation du Rafale! VI/ Rapports de pilotes 1999 - Chris Yeo, ancien directeur de BAe AirOps Dans le Falcon qui m'amène à Istres pour piloter le dernier né des chasseurs Dassault, je pense que c'est un honneur et un bonheur de participer à une mission dans un chasseur aussi moderne et efficace : le Rafale. Soyons clairs : il ne s'agit ni d'un essai ni d'une évaluation, mais d'une démonstration des capacités du système d'armes sous la forme d'une mission d'attaque qu'un pilote de Rafale F2 pourrait exécuter. Mon pilote sera Philippe Rebourg, chef adjoint du pilote d'essai en charge du département des avions militaires de Dassault Aviation. Philippe Rebourg a accumulé plus de 5000 heures de vol, est diplômé de l'Ecole de l'air et a volé sur Mirage IIIE, a suivi le cours de l'Ecole de pilote d'essai de l'USAF (promotion 1990A) à Edwards. Il a volé 400h sur le Rafale (et en plus 700 sur des planeurs). Notre avion, le B302, est le troisième des avions de série et le deuxième biplace de série. Il a effectué son premier vol en décembre 1999 et est utilisé pour le développement de la norme F2. Il est équipé d'un radar à balayage électronique RBE2 de Thales avec des modes air-air et air-sol et, selon les besoins, d'un système de guerre électronique SPECTRA, optronique à secteur frontal (OSF) ou à entrée vocale directe (DVI). Pour ce vol particulier, nous disposons d'un OSF de développement avec le capteur TV uniquement. Ni le SPECTRA ni le DVI ne seront disponibles sur ce vol. Avec 2 tours d'acquisition Magic II, 2 faux MICA EM et un réservoir supersonique de 1250L sous le fuselage, notre poids est de 16400 kg. Le réservoir externe qui apporte la capacité de kérosène à 6550L est limité à mach 1.6. Le B302 est motorisé par 2 moteurs SNECMA M88-2 Etape 1 de 7500 kgp de poussée chacun. Chaque vol à bord d'un avion de chasse commence par un passage au service d'équipement pour le briefing nécessaire sur le siège éjectable, la réception de la combinaison de vol, les sous-vêtements ignifuges, la combinaison G, les gants spéciaux, le casque ' Cette mission étant considérée comme un vol expérimental, 2 ingénieurs d'essais suivront nos évolutions depuis la salle d'essais. Grâce à la liaison de données, ils écouteront en permanence les communications radio et les conversations dans le cockpit. En approchant du Rafale, je suis immédiatement frappé par les dimensions de l'avion. Le temps des petits chasseurs Dassault est bien terminé. Voici un autre monde : même le train d'atterrissage de la version aérienne est massif, le cockpit est très haut et la dérive culmine à 5,34 m. Nous sommes accueillis par Jacques Izquierdo, technicien en chef en charge du B302. Chez Dassault, les pilotes d'essai ont une confiance totale dans les techniciens et la vérification avant vol n'a aucune raison d'être. Avec un peu d'excitation, je monte dans le cockpit arrière, en prenant soin de ne pas marcher sur l'avant-plan canard. Avec l'aide de Klaüs Brückner, le technicien, je m'accroche au siège éjectable zéro zéro du Mk16F de Martin-Baker, équipé d'un harnais très simple, un avantage sur le Jaguar MK4 ou le MK10 des Mirage F1 et 2000. Le Rafale est équipé d'un système de sécurité intégré pour les jambes et les bras qui minimise les blessures en cas d'éjection à grande vitesse. Le Rafale est équipé d'un système OBOGS qui élimine le besoin d'une alimentation en air dangereuse et d'un système de génération cryogénique intégré qui évite le stockage et la manipulation d'azote liquide. Autre nouveauté, le système de sécurité centralisé permet au pilote de mettre automatiquement en sécurité depuis le cockpit toute charge largable (armes, réservoirs, fusées éclairantes, paillettes' ). Un artifice n'est plus nécessaire au départ ou au retour d'un avion armé pour sécuriser chaque charge avec une goupille. Bien que le chasseur soit équipé d'un APU intérieur, le démarrage s'effectue avec un GPU au centre d'essais en vol de Dassault. La procédure est très simple : il suffit d'appuyer sur deux boutons de "stop" à "iddle" et de tourner un rotacteur à droite puis à gauche (inversement pour démarrer le moteur gauche avant le moteur droit, il n'y a pas d'ordre préférentiel). Ensuite, tout est entièrement automatique et les M88 sont prêts en moins de 2 minutes. Philippe Rebourg sélectionne le mode INU (centrale de navigation inertielle) sur l'écran de gauche et me demande de lancer la séquence d'alignement du gyroscope à l'aide de l'écran tactile. Au bout de 4 minutes exactement, les 2 SAGEM INU sont alignées. Pour un décollage d'urgence, un alignement rapide est réalisé en 1,30 min, la précision est moindre mais peut être considérablement améliorée par l'hybridation du GPS. Le Rafale intègre un système de navigation complet avec ordinateur de mission + ordinateur d'élaboration de la trajectoire + INU. Pas moins de 600 points de navigation peuvent être programmés et le système calcule automatiquement la trajectoire, les temps de vol, la disponibilité du carburant en fonction de la consommation. Pendant que Philippe Rebourg effectue les vérifications avant vol et les tests d'instrumentation, j'examine le cockpit. L'ergonomie a été particulièrement travaillée par les ingénieurs et le pilote dispose d'une interface très soignée. Le tableau de bord est dominé par l'affichage grand angle (20° x 20°) haute résolution (1000 x 1000), collimaté à l'infini. Les deux écrans LCD tactiles situés de chaque côté de l'écran central ont une résolution de 500 x 500. Sur la console de gauche, un petit écran tactile est utilisé pour la sélection des modes air-air ou air-sol, tandis qu'un écran auxiliaire sert à vérifier les modes de pilotage automatique. Chaque visualisation est compatible avec le NVG et la scène avant est enregistrée par une caméra placée sous le HUD holographique grand angle (22° X 30°) et visualisée par le siège arrière sur un écran vidéo avec la symbologie et le réticule associés. Le pilote peut dialoguer avec l'avion en manipulant HOTAS, des écrans tactiles, un pavé tactile, le DVI (inactif aujourd'hui) et les 2 allumettes. Il s'agit de deux commandes qui dépassent du tableau de bord et qui peuvent être manipulées sans avoir à relâcher la manette des gaz et le manche. Des impulsions vers la gauche, la droite, le haut ou le bas appellent les menus primaires sur les écrans latéraux. L'avion est équipé d'un système d'autodiagnostic, avertissant le pilote à chaque fois qu'une anomalie pouvant affecter la mission se produit (panne de niveau 2 ' ). Après avoir testé le système FBW, nous sommes prêts à rouler. En approche de la piste, Philippe Rebourg fait signe d'armer le siège éjectable avec l'interrupteur de sécurité latéral. Pendant que j'abaisse les 2 visières de mon casque, Philippe Rebourg aligne l'avion sur la piste 33. Le Rafale est si puissant qu'il n'est pas possible d'utiliser la poussée sèche maximale lors du freinage : le coefficient de frottement n'est pas suffisant pour arrêter l'avion et les pneus seraient endommagés. La meilleure technique consiste à passer du ralenti à la post-combustion complète en relâchant le freinage. Le FADEC gère tous les paramètres des moteurs sans aucune intervention humaine. Comme sur le Mirage 2000, le Jx, la valeur de l'accélération longitudinale au décollage, apparaît sur le HUD et montre que les moteurs donnent leur poussée optimale. À 130 nœuds, Philippe Rebourg appuie sur la gâchette et nous effectuons un décollage à froid après 700 m. Après quelques secondes, nous atteignons notre hauteur de transit à basse altitude. Premières impressions : le cockpit est très spacieux et le siège éjectable très confortable. Même si les 2 avant-plans canard cachent le sol du siège arrière, la visibilité est excellente et je peux facilement voir à six heures. Avec les Alpilles devant notre avion et le mont Ventoux à tribord, nous tournons à 400 kts et 1000 pieds vers Arles et notre premier point de navigation, avant de nous diriger vers le nord. Pendant le transit, Philippe Rebourg me montre la souplesse du système de navigation. À chaque instant, si les ordres ont été modifiés ou si la situation tactique a changé, le pilote peut rapidement élaborer un nouveau plan de vol. Pour les besoins de la démonstration d'attaque à distance, une configuration virtuelle comprenant deux SCALP sous les ailes est créée. Lors de la préparation de la mission, un logiciel spécial a déterminé le domaine géographique de tir afin que les missiles puissent survoler leurs premiers points de navigation. A l'approche de la zone de tir, Philippe Rebourg sélectionne le mode d'attaque et la page air-sol est affichée sur l'écran de gauche. Le symbole ALN apparaît sur le HUD, ce qui signifie que nous devons initier l'alignement du SCALP INS. Comme je l'ai appris dans le simulateur, je lance la procédure par une pression sur l'écran tactile. Un nouvel ordre apparaît sur le HUD, rappelant au pilote de faire un jingle pour aligner le gyroscope des missiles ; Philippe Rebourg incline l'avion et appuie sur la gâchette : nous faisons un virage à droite puis à gauche pour revenir sur notre trajectoire. Avant de tirer, je dois lancer les moteurs SCALP, pas trop tôt pour économiser du carburant. Sur l'écran central, l'immense domaine, en forme de croissant, s'affiche et dès que nous entrons, le pilote tire sur le manche pour commencer une montée raide en maintenant le vecteur vitesse du HUD entre les 2 barres de tendance verticales. Cette montée est essentielle car les pylônes sont conçus pour larguer le SCALP sous un facteur de charge positif. Philippe Rebourg appuie sur le bouton de largage simulant le tir des 2 missiles et sort immédiatement sur la gauche car, lors d'une attaque réelle, la collision avec le SCALP volant à la même vitesse que l'avion peut se produire. Dès que les missiles sont lancés, leurs ailes se déploient et ils commencent leur voyage vers la cible. Les fonctions air-air et air-sol peuvent être activées simultanément, explique Philippe Rebourg. C'est la véritable innovation qui donne au Rafale sa supériorité sur ses concurrents. Lors de l'attaque SCALP, les fonctions air-air et air-sol peuvent être activées simultanément, explique Philippe Rebourg. Le mode aérien était actif avec un radar et un OSF dédiés à cette fonction. Naturellement, le radar a suivi certaines cibles et l'OSF a verrouillé la cible classée comme la plus dangereuse par le système. Une seule poussée aurait été suffisante pour engager cette cible. La séquence de tir complète peut être réalisée par le pilote automatique par de simples impulsions données avec le coolie du manche. Sur le Rafale, le pilote automatique est complètement intégré au système de contrôle du vol : il fait partie de la chaîne de commandement comme la fonction de freinage par exemple. Après le tir simulé, nous sortons à très basse altitude et Philippe Rebourg engage le système automatique de suivi du terrain. Les collines du Vivarais sont un environnement idéal pour démontrer cette capacité. Les 2 cartes sécurisées du système de navigation multi-couloirs élaborent en permanence 2 trajectoires, soit avec les données d'un fichier numérique de 300 000 km² au sol, soit avec les informations d'une radiosonde pour les déplacements en mer. Un profil au sol est calculé sur les 10 km supplémentaires, ce qui permet à l'avion de se faufiler sous la couverture radar, automatiquement, de jour comme de nuit, par tous les temps. Ce système totalement passif permet de voler à 300 pieds, cette altitude n'étant que temporaire, l'objectif final est de 100 pieds. Le RBE2 possède un mode de cartographie 3D permettant de voler à très basse altitude au-dessus d'un terrain non enregistré dans le fichier. Avant le vol, Philippe Rebourg a sélectionné l'altitude de vol souhaitée, 500 pieds dans ce secteur, et a ajouté 100 pieds, la hauteur des structures artificielles les plus élevées dans cette zone. Selon la discrétion nécessaire, le pilote peut choisir entre 3 options de vol : doux, moyen et dur. En mode dur, les facteurs de charge sont presque doublés par rapport au Mirage 20000D et N et le domaine de vitesse est considérablement plus grand. Pour ce vol, l'option soft a été utilisée pour prendre soin de moi. À 450 nœuds, l'avion est remarquablement stable. Le mode anti-turbulence, une fois envisagé, n'a finalement pas été installé car le FCS s'est avéré parfaitement capable de gérer les rafales de vent lors des crêtes de saut. Un système révolutionnaire d'anticollision au sol est en cours de développement pour la norme F2. Grâce au fichier numérique, l'ordinateur de bord connaît l'altitude exacte de l'avion par rapport au sol. En cas de situation dangereuse, par exemple si le pilote est désorienté lors d'un combat aérien, dans les nuages et plonge vers le sol, le système l'avertira et il pourra passer en mode de suivi du terrain. Dans la norme F3, l'ordinateur sera capable de passer automatiquement en mode de suivi du terrain pour éviter un crash. Interception Le Rafale est un avion de type "swing role" qui a été conçu pour exceller dans les domaines air-sol et air-air. Pour le combat aérien ou l'interception, le pilote dispose de 3 capteurs - radar, OSF, SPECTRA - le système de fusion de données prenant en compte le système le plus précis pour un critère donné lors de l'identification ou de la localisation d'une cible. L'OSF sera le système préféré pour la résolution angulaire, le radar pour la télémétrie à longue distance (télémètre laser OSF à plus courte distance) et le SPECTRA pour l'identification passive des menaces (par comparaison avec une base de données). Cette capacité de fusion de données entre les différents capteurs est certainement le point le plus significatif du système d'arme Rafale, explique Philippe Rebourg, c'est une révolution par rapport aux avions de la génération M2000 ou F16 dont les pilotes doivent construire une image de la situation tactique en analysant les informations fournies par le radar ou le système d'alerte de la menace. Avec le Rafale, les équipages peuvent obtenir une vue claire de toute la bataille aérienne d'un seul coup d'œil et en tirer profit". Toutes les données enregistrées par les différents capteurs sont fusionnées puis présentées sur un écran central. L'image OSF peut être affichée sur le même écran ou une loupe peut être activée pour vérifier qu'un seul tracé n'est pas un raid de plusieurs avions volant en formation serrée. En mode RWS (range while scan), le RBE2 peut suivre 40 cibles dont 8 par un mode de poursuite renforcée pour la désignation des missiles. Les moteurs M88-2 peuvent accélérer du ralenti à la poussée de réchauffement maximale en moins de 3 secondes, ce qui permet au Rafale d'accélérer rapidement. Le FBW numérique donne une très bonne agilité et la position très inclinée du siège éjectable permet au pilote de résister à des facteurs de charge plus élevés. Soudain, à la sortie d'un virage, le RBE2 acquiert un contact à moyenne altitude, Philippe Rebourg déclenche immédiatement une interception aérienne, en accélérant. La cible est automatiquement suivie par le système d'arme et le pilote valide l'option proposée en appuyant sur un bouton de la manette des gaz. Pour des raisons évidentes, aucune performance de radar ou d'OSF ne sera divulguée ici. Nous sommes hors de portée du MICA et nous devons encore nous rapprocher mais l'OSF ayant verrouillé la cible au début de l'interception montre une image d'un Transall malgré une fine couche de nuages nous séparant de la cible. Le système de télévision de l'OSF fonctionne en fait dans le proche infrarouge visible et son large champ de vision permet de suivre des objectifs de haute visée. Le pilote peut choisir entre deux domaines de tir : portée maximale ou pas de zone de fuite. La portée maximale est matérialisée par une ligne pointillée et l'absence de zone de fuite par une ligne continue entourant la cible. En combat WVR, une distance de tir minimale est matérialisée sur l'écran tactique. Dès que nous sommes à portée de tir, le système d'arme signale qu'il faut "tirer" sur le HUD. En passant d'un contact à l'autre, le pilote peut immédiatement engager les autres cibles, et le deuxième missile est automatiquement verrouillé sur la cible n+1. Les MICA peuvent être tirés toutes les 2 secondes, ceux des points de la cellule sont éjectés jusqu'à 4G tandis que les pylônes des ailes peuvent libérer des MICA jusqu'à 9G. La phase propulsée est très courte (quelques secondes) et le tir est quasiment indétectable, aucune fumée n'est produite par le moteur de la fusée. Pour l'interception à longue distance, le missile suit une trajectoire inertielle vers des coordonnées continuellement rafraîchies par la liaison de données puis utilise le chercheur avant d'atteindre la cible. Le temps de vol du missile est indiqué sur le HUD et la durée de la liaison de données apparaît comme un tracé de camembert décroissant. Attaque de précision La simulation d'une attaque LGB utilisant la GBU-12 contre la balise Faraman à l'extrémité sud du delta du Rhône mettra en lumière cette démonstration. Philippe Rebourg commence par une course à hauteur moyenne ; première action : il a d'acquérir un point de décalage pour mettre à jour le système de navigation. Le système de navigation connaissant précisément les coordonnées, le relèvement et la distance de la cible par rapport à ce point de décalage calculera précisément le point de largage de l'arme. A 20 000 pieds et 15 NM de Port Saint Louis où une jetée servira de point de décalage, l'OSF est verrouillé et le télémètre laser est brièvement activé pour déterminer la distance. Après avoir été positionné, le pilote autorise l'attaque en appuyant sur une gâchette du stick latéral et l'ordinateur déclenche 3 des 4 GBU-12 simulés. Avec le GBU-12, le domaine de largage est petit. Le pilote doit suivre le réticule". Pour une deuxième attaque, en un jet, on s'envole à 20 NM avant de revenir à la balise. A 18 000 ft, Philippe Rebourg fait un roulis inversé et plonge à 23°. Avec un ordre sur la manette des gaz, il place le losange de désignation sur le triangle marquant la position de la cible calculée par le système. Il utilise la fonction zoom de l'OSF pour viser plus précisément, dès que l'ordre est donné sur le HUD il remonte à 5,5G en suivant le réticule de guidage, le dernier GBU-12 est lancé. La manoeuvre nous amène à 10 000 pieds hors de portée des missiles à courte portée et de l'AAA. Acrobaties aériennes Grâce à son FBW, le Rafale est extrêmement manoeuvrable. Selon la configuration, il existe 2 domaines de vol : air-sol avec de lourdes charges (5,5G max et 160°/s de roulis) ou combat aérien (9G max et 280°/s de roulis). En cas d'urgence, le facteur de charge max peut atteindre 11G. Lors des vols d'essai pour l'ouverture du domaine de vol à très basse vitesse, l'avion a volé à une incidence de plus de 100° et à des vitesses négatives de 40 nœuds sans perte de contrôle. Nous considérons que les tirs après un cabré brutal comme celui d'un Cobra sont risqués pendant le combat car des problèmes de séparation des armes peuvent survenir et le pilote peut se trouver dans une situation très dangereuse s'il ne parvient pas à détruire son adversaire(s). Nous préférons utiliser une arme très agile, comme le MICA et un viseur monté sur casque", explique Jean Camus, pilote d'essai et ancien directeur de l'école de pilotage EPNER 5 (France) et ancien pilote d'essai du M2000. Radar air-sol et combat Nous prenons la direction d'Istres pour acquérir une carte radar de basse altitude en utilisant la fonction DBS (Doppler beam sharpening) du RBE2. Grâce à cette fonction, le pilote peut s'approcher d'un objectif à basse altitude, s'approcher brièvement pour enregistrer la cartographie puis plonger pour couvrir et travailler sur l'image mémorisée. Le DBS sera remplacé par un mode SAR donnant une image encore plus détaillée. Le contrôleur signale qu'un Mirage 2000N est sur le point de croiser notre trajectoire de vol par la gauche. Par une simple action sur un bouton de la manette des gaz, le pilote active le mode de combat et le 2000N est immédiatement verrouillé par le RBE2 pendant qu'il travaille en mode de cartographie au sol. Grâce à l'intégration d'une unité de visée montée sur casque au standard F3, cette acquisition (bien qu'extrêmement rapide) sera encore plus rapide pour les objectifs situés en dehors du FOV radar et évitera les manœuvres agressives. Le chercheur d'un des "Magics" verrouille la cible et Philippe Rebourg se tourne agressivement pour tirer. Quelques secondes plus tard, tout est terminé et le sort de M2000 est décidé. La voix féminine du système vocal signale le Bingo, malheureusement, il est temps de rentrer à la maison. Première action : réduire la vitesse. Cela se fait en tirant sur l'accélérateur, en freinant et en déverrouillant l'automate : ce système ajuste le retard de toutes les surfaces aérodynamiques et la poussée des moteurs pour suivre une pente très précise. Dans le dernier virage, Philippe Rebourg prend les commandes et prend soigneusement contact avec la piste. Tout en gardant le nez en l'air, il allume la postcombustion et tire fermement sur le manche : on se retrouve à la verticale ! Atterrissage court : à 120 noeuds, le freinage aérodynamique n'est pas très efficace et les pilotes d'essai de Dassault conseillent de mettre immédiatement le train principal sur la piste afin de freiner rapidement. L'avion s'arrête en moins de 500m. Chris Yeo, ancien directeur de BAe AirOps (Flight International 1999) Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)