Il y a deux possibilité pour ATAMS: soit c'est un produit comme AMASIS c'est à dire qu'il offre une certaine flexibilité pour pouvoir s'adapter à différentes Armées de l'air de manière similaire à AMASIS qui peut s'adapter à différentes compagnies aériennes, soit c'est un logiciel classique dérivé d'AMASIS.
Dans le premier cas on crée des groupes d'utilisateurs qui remontent les anomalies et demandent des améliorations, on exige un "abonnement" et on fait des mises à jour régulière du "produit" au titre de la maintenance. Dans le deuxième on corrige les anomalies pendant la durée de la garantie, puis on propose une MCO (Maintien en Condition Opérationnelle) et les évolutions sont celles que demande le client et sont payantes.
Faire un produit coûte plus cher en investissement que faire un logiciel classique, à peu près 10 fois. Il est donc probable que ATAMS soit un logiciel classique. Surtout que pour l'instant il y a un seul Utilisateur, l'Armée de l'air, deux si on compte la Marine.
La principale difficulté pour passer de AMASIS à ATAMS était de prendre en compte la structure de l'Armée de l'air. Oui finalement il y a moins de ressemblances entre la structure de l'armées de l'Air et une compagnie aérienne qu'entre un A 320 et le Rafale! A partir du moment où on touchait à cette structure on ne pouvait plus le faire avec les flexibilités offertes par le produit. Il y a aussi la connexion à SIGMA pour l'armée de l'air et Magellan pour la Marine. Magellan est réputé plus simple, SIGMA est une usine à gaz, pardon je reprend, Magellan est une usine à gaz et SIGMA une usine à neutron, voilà vous avez compris.
Donc se pose la question maintenant, de l'intérêt de faire un produit, compte tenu du nombre croissant d'utilisateurs. Fait-on un nouveau logiciel spécifique chaque fois qu'on exporte le Rafale? Fait-on un produit? On peut aussi utiliser l'approche Américaine: vous vous connectez au système Français et vous êtes obligés de passer par nous pour la maintenance de vos avions.
Est-ce que les armées étrangères ont des équivalents de SIGMA et Magellan? et faut-il leur en fournir? Voila toutes les questions que pose l'export pour un point relativement secondaire, d'organisation. Et il faut trouver des solutions les exposer, expliquer au prospect que c'est la meilleure solution pour lui, expliquer le prix que cela coûte et finalement produire la solution en respectant les coûts etles délais.
Et en plus il y a des gus comme DEFA550 qui font semblant de pas comprendre qu'un système comme celui-là ne peut pas être opérationnel d'emblé, qu'il faut finaliser les tests une fois déployé car la couverture en plate-forme est forcément incomplète .
Moi pas comprendre bouillie de chat.