gustave

François Heisbourg, conseiller à la Fondation pour la Recherche Stratégique Bien connu pour son approche très atlantiques des RI... Dès le 4 mars, Poutine a fait peser la menace d'une intervention sur la partie orientale de l'Ukraine Oui, et pour l'heure toujours pas de tempête rouge... La menace était bien relative à des attaques contre les populations russophones. Il est par ailleurs permis de s'interroger sur la conduite qu'auraient pu avoir les nouvelles autorités de Kiev vis à vis de celles-ci en l'absence de tout positionnement diplomatique ou militaire russe... Le Kremlin n'a aucun intérêt à un rattachement formel des régions de l'est de l'Ukraine à la Russie Merci. L'opération coup de force menée par Moscou est donc plus compliquée et nécessite plus de violence Pourquoi avoir attendu et laissé passer le moment de plus grande faiblesse de Kiev et des occidentaux? Bien évidemment Moscou veut le coup de force et est la cause de la violence. Avoir dit le contraire précédemment ne semble pas gênant... Il leur est bien plus profitable de faire agir des forces spéciales, cagoulées, et des mercenaires. "Ces quelques centaines d'hommes ont été très bien entraînés depuis des mois, observe la politologue, et se sont montrés fort efficaces face à des élus, des citoyens désarmés et des forces de police à qui Kiev avait martelé la consigne d'éviter de céder aux provocations. Ils ont aussi bénéficié de la propagande russe qui sème la zizanie au coeur des villes d'Ukraine." Ah ces fameuses FS et ces mercenaires opposés aux citoyens pacifiques et aux forces de l'ordre modératrices de Kiev! Pas grand chose à voir avec ce qui semble s'être passé, mais c'est surement un coup des russes qui ont déguisé leurs Spestnatz en cinquantenaires moustachus. Les autorités ukrainiennes, après quelques ratés dus à l'impréparation des nouveaux dirigeants et au contexte troublé, ont assez bien réagi, selon Marie Mendras, mais sont démunies devant une telle entreprise de subversion armée. Cette bonne réaction se discute pour le moins, mais cela permet toujours de dédouaner Kiev au prétexte d'un "contexte troublé". En revanche Kiev est effectivement assez désarmé devant ces revendications et la menace potentielle russe. Sinon il est fort probable que la force aurait déjà été employée... Selon elle, le but de Poutine est avant tout de "laisser penser qu'une intervention militaire est possible, afin de se renforcer la main dans la négociation prévue à Genève le 17 avril avec l'Ukraine, les Etats-Unis et l'Union européenne puis de peser sur l'organisation de la présidentielle, afin de délégitimer les nouvelles autorités ukrainiennes" Bien sûr, et la Russie ne s'en cache pas. Il est pour autant difficile d'exclure totalement une intervention militaire classique, en cas de résistance ukrainienne et d'affrontements sanglants, qui amèneraient Moscou à opter pour une action armée, s'inquiètent les deux chercheuses. Une éventualité que la part d'irrationalité du maître du Kremlin ne peut permettre d'évacuer, même si elle s'avère radicalement contraire aux intérêts des 140 millions de personnes qui vivent en Russie. Je ne vois là rien d'irrationnel, mais nos ennemis sont forcément irrationnels alors... Dans tous les cas, il semble impossible de mettre un terme à la très forte relation de l'Ukraine et de la Russie en termes économiques puisque 30% du commerce ukrainien se fait avec Moscou. Et oui!

Parce que l'information diffusée à Kiev est elle un modèle d'objectivité? La source de ce bordel demeure la prise de contrôle du pouvoir ukrainien par des opposants sans programme débordés par une aile dure, qi se sont empressés de prendre toutes les mesures propres à faire dégénérer la situation (loi sur la langue russe, dissolution des forces de l'ordre, prise fort peu démocratique de contrôle des institutions par les éléments en pointe de la révolution, annonce précipitée de ratification de l'accord avec l'UE, création d'une garde nationale à partir des ultra nationalistes...). Dans la foulée les russophones de l'Est, pour des raisons tant historico-culturelles qu'économiques, ont pris le contre pied et demandent maintenant depuis un mois une fédéralisation du pays. Demande qui n'a pas été entendue, avec donc maintenant le fait que ces Ukrainiens de l'Est s'expriment plus visiblement puisqu'il n'y a que comme cela que cela fonctionne. Pour ce qui est de la Russie, elle aurait pu depuis bien longtemps s'emparer de l'Est de l'Ukraine si elle l'avait souhaité (avec la Crimée, ou depuis deux jours). Elle n'a pas intérêt à le faire mais souhaite maintenir l'Ukraine comme Etat tampon avec l'Ouest, d'où son appui à une fédéralisation du pays. Quant à la demande de casques bleus...

Mais oui, les gentils démocrates innocents de Kiev aux mains immaculées, sans arrière pensées et sans défense, affrontent les hordes du Mal qui débutent leur conquête du globe. Kiev est dans une situation bien délicate pour ne pas dire critique, mais l'UE et la Russie ont aussi beaucoup à perdre. Les seuls qui risquent peu sont les US.

Assez d'accord, même si l'effondrement de l'économie russe est à relativiser. De plus les attaques contre la monnaie de plusieurs pays des BRICS ont été dénoncés par certains de leurs dirigeants comme résultant d'une financière attaque des USA. Ajouté à la Syrie ou à l'agit prop sur les lois sur les homosexuels en Russie durant les jeux de Sotchi, le contexte n'était pas vraiment à l'entente cordiale. Alors quand plusieurs dirigeants UE et US ont soutenu l'agitation en Ukraine puis accepté la rupture de l'accord obtenu in extremis sous la pression des groupes les plus actifs... Quant à la doctrine défensive de l'OTAN, il y a bien 20 ans qu'elle est devenue secondaire. Il est par ailleurs probable que ces évènements ukrainiens vont entraîner un rééquilibrage vers son but premier. La Pologne revient ainsi à une armée classique centrée sur la défense du territoire au détriment du modèle expéditionnaire.

Les foules en colère ne sont chevaleresques que dans les histoires...

Sachant que la menace est rarement limitée à une direction, sans même parler des éclats de munitions, des ricochets...

Sans blague, les tués ont majoritairement été touchés en dehors de leurs protections balistiques? J'espère que le petit génie a bien monnayé son étude... Quant à viser les côtés c'est ce que recherchent les tireurs d'élite, mais pour les combattants standards, ils tirent où ils peuvent!

Si il y a des bruits...

Sans blague, la Russie se serait intéressé à ce qu'il se passait à Kiev? Du même niveau que les autres "preuves" de la main de Moscou derrière tous les problèmes... Le seul fait que le journaliste mentionne sur un air entendu "Rappelons que l’unité des gardes-frontières a longtemps été considérée comme une des branches de la police politique" lui ôte toute crédibilité... Ces gardes frontières étaient une branche du KGB de la façon la plus officielle qui soit.

Il s'est écoulé plusieurs semaines avant notre décision, marquées par une montée en pression médiatique sans guère de limite (les manifestations bombardées par l'aviation...).

Un facteur qui n'est pas évoqué est l'encombrement et la gêne occasionnés par le port de protections balistiques. Avec une plaque plus question de se poster allongé pour une embuscade ni d'enrouler un muret pour le franchir, pas d'évacuation de la chaleur non plus, problèmes de port de sac à dos par dessus ses protections aussi... En plus du poids il y a un certain nombre d'inconvénient qui ne paraissent pas importants de loin mais le deviennent très vite...

Pire que cela, la pression résultant de la vague d'émotion médiatique conjuguée à quelques personnalités bien introduites dans les cercles politiques et médiatiques l'ont emporté sur les réflexions stratégiques qui existaient bien...

Comme je l'ai mentionné, peu importe que ce soit le blog des joueurs de bridge de Valparaiso... Il se trouve que ce post illustre de façon presque caricaturale que l'écrasante majorité de la presse écrite française se contente de reprendre l'AFP, qui elle-même semble ne pas faire preuve d'une grande rigueur. En effet elle titre sur l'annonce ukrainienne (et les points d'interrogations relèvent plus d'une interrogation sur les intentions russes que sur les faits) en mentionnant ensuite en passant les éléments US bien moins inquiétants. Je n'ai en revanche pas vu l'AFP reprendre à quelque moment que ce soit (y compris crise syrienne par exemple) les annonces russes. Ce n'est pas forcément un tort dans la mesure où RIA et RT notamment ne se montrent pas très objectives non plus, mais cela donne un caractère très orienté à la ligne d'une agence qui, comme tous les médias, a largement réduit ses effectifs et donc ses capacités d'analyse. Or, pour qui suit quotidiennement les médias français (Le Monde, Le point, Libé, Le figaro), l'actualité internationale y est l'objet d'articles quasi identiques directement issus de l'AFP. Ce n'est pas un drame, mais il faut cesser de s'imaginer avoir en ce domaine une information diversifiée. J'en retire personnellement que l'AFP comme l'essentiel des médias occidentaux s'auto alimentent sur leur propre vision des choses dans un processus fermé et auto entretenu qui ne me semble guère propice à la diversité des éléments d'appréciation. Je crains que ce fait n'ait joué plus d'une fois contre nos propres dirigeants en les enfermant dans des logiques de guerre une fois la vague d'émotion médiatique formée...

C'est ce que je pensais, tu ne mentionnais pas une "surestimation" particulière à son cas mais le phénomène d'exagération générale des scores. Le document joint fait d'ailleurs référence aux seuls Jabo alliés sur le front Ouest, soulignant leur faible capacité de destruction de blindés (en revanche l'impact peut être réel, psychologiquement contre des troupes peu expérimentées, voire simplement en déréglant les instruments de visée ou endommageant les trains de roulement) mais aussi leur efficacité réelle contre les véhicules non blindés qui sont indispensables à la manœuvre. La lenteur du Stuka et son piqué le rendaient bien plus efficaces que les Typhoon en appui sol. En revanche le lien évoque la capacité de survie élevée du Stuka, qui ne m’apparaît au contraire pas vraiment convaincante par rapport aux Tempest et autres Pe2...

Oui typiquement le genre de blog qui fait remonter dans mon estime les journalistes. Comme quoi débiter n'importe quoi tout le monde sait faire. Ce qui est intéressant n'est pas le blog lui-meme, mais la juxtaposition des unes de la quasi totalité de la presse écrite française reprenant sans le moindre bémol les annonces ukrainiennes avec des intonations dramatiques à souhait... Un bel exemple de la réalité de l'information institutionnelle actuelle.

En ce cas effectivement, mais il ne s'agit pas du cas particulier d'Hartmann. D'où tiens-tu ces chiffres par ailleurs?

Oui, enfin pour la diversité de l'information, la crise ukrainienne illustre bien le caractère très théorique de notre système: http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=16457:ukraine--dune-depeche-afp-a-la-realite--comment-les-medias-francais-jouent-le-conflit-arme&catid=37:russie&Itemid=8

Loki a évoqué certains facteurs techniques, mais plus généralement, comme pour le reste de l'armée, les pertes sont devenues telles que les possibilités humaines (manque d'instructeurs, classes qui n'avaient pas bénéficié des écoles de vol à voile) et matérielles (carburant notamment) ne pouvaient plus les combler même de loin.

Avec des cours spéciales sans possibilité d'appel ni même de défense avec accès aux charges. Cela ne signifie pas que ce soit aussi généralisé qu'en Russie, juste qu'il faut se garder d'enjoliver les choses chez ceux qui se proclament les gentils aussi... Pour les propos sur la Russie je trouve certains bien péremptoires, sans même évoquer les multiples problèmes relevés aux USA, notamment s'agissant des machines à voter électronique (les derniers tests en France n'ont pas été brillant non plus à ce que j'ai lu). Les russes que j'ai eu l'occasion de croiser disent tous que Poutine est largement plus populaire que n'importe qui d'autre. Il y a surement des fraudes (mais il suffit de se tourner vers certaines villes françaises pour ne pas s'ériger en gardiens trop pointilleux), il faut se garder de les exagérer et de faire d'opposants sans la moindre visibilité hors des classes aisées de St Petersbourg et Moscou ainsi que des médias occidentaux des opposants d'envergure nationale dont l'échec tient à la seule répression du pouvoir. Il est là aussi aisé de faire des parallèles avec ce qui a pu se voir aux USA (évacuation musclée des Occupy Wall Street) ou en France (MPT). Je ne crois pas que les FO russes fassent un usage démesuré de la force. Tout n'est pas équivalent, cependant il n'y a pas un blanc chevalier opposé à un tortionnaire sans scrupule. Enfin s'agissant de l'indépendance de la presse en France:http://lelab.europe1.fr/Quand-Francois-Hollande-s-invite-au-pot-de-depart-d-une-journaliste-de-l-AFP-et-tombe-sur-Jean-Luc-Melenchon-13841 Quant on sait l'impact des dépêches AFP sur la grande presse qui les reprend avec ensemble mot pour mot...

Je ne suis pas entièrement d'accord. Lorsque tu as une agence étatique (type RIA) tu sais son biais institutionnel, un peu comme c'était le cas avec l'Humanité. Cela t'apporte une vision intéressante sur un acteur tout en sachant que l'information est orientée. La presse dite libre qui se prétend d'information objective type le Monde ou le Figaro est plus difficile à analyser car se parant des vertus de l'investigation et l'information. Or aujourd'hui elle se contente souvent de reprendre l'AFP, est parfois orientée (mais plus subtilement) et surtout soumise à la disparition des journalistes spécialisés, source d'absence d'analyse et donc de reprise en chaine par tous les grands médias des mêmes éléments sans plus value ni vérification... Les deux systèmes sont bien imparfaits. L'avantage du notre est de nous donner accès à l'autre aussi plus facilement! Aujourd'hui l'accès à la diversité des sources est surtout permis par internet et les sources, papier ou non, spécialisées en un domaine technique. Leur accès est le même en Russie qu'en France, via les mêmes biais culturels...

J'avais lu ce dossier du Fana, mais je n'ai pas le souvenir qu'il remettait en cause plus que cela son bilan. Il faudrait que je m'y replonge...si je le retrouve! Le culte du héros n'a pas été le propre des Nazis, il suffit de regarder les unes des journaux français ou britanniques, même si il est vrai que les allemands ont plus que les autres médiatisé leurs meilleurs soldats en exemple, à l'inverse des japonais qui longtemps n'avaient même pas de médailles (à confirmer mis j'avais lu un article à ce sujet il y a quelques temps)! Les US aussi ont créé leurs mythes, mais à leur façon (cf les têtes brulées et autres tigres volants). Pour revenir au sujet je crois que l'aviation allemande n'était pas moins collective que les autres, au contraire elle a mis en place avant la plupart de ses adversaires des tactiques et organisations collectives souples et efficaces. En conséquence elle a pu engager la guerre dans des conditions qui ont permis à ses meilleurs pilotes d'emmagasiner victoires et expérience du fait d'aéronefs, tactiques et formations très efficaces. Avec l'évolution de la guerre aérienne ces as seront les arbres cachant la forêt d'une chute qualitative qui sera définitive en 44 avec ensuite un noyau d'As entourés de bleus. Ces débuts favorables ajoutés à la durée du conflit et la qualité du matériel expliquent assez facilement la domination des allemands au palmarès des As.

Il ne me semble pas qu'Hartmann ait bénéficié d'un traitement très médiatique en comparaison d'autres As, peut-être du fait de son arrivée assez tardive sur le "marché"... As-tu des références pour la contestation que tu évoques sur son bilan? C'est la première fois que je lis cela malgré pas mal de lectures aéronautiques. Quant à Rudel il me parait difficile de contester son parcours, même si comme tout être humain il a surement enjolivé certaines anecdotes... Pour ce qui est de la discipline de groupe elle a été de mise aussi bien dans la Luftwaffe que dans la RAF (mise en place des patrouilles à 4 mais aussi des dispositifs plus massifs coordonnés par les allemands puis repris par les alliés...). En revanche il est vrai que, comme dans d'autres domaines, les US se distinguent par leur côté très collectif du combat aérien. Principalement du fait de leurs moyens, de leurs objectifs (principalement pour ce qui touche au bombardement stratégique et leur environnement) et de leur expérience moindre. Pour finir tous les As ont été des prédateurs (lire les études de Goya sur ces personnages atypiques)...

La géopolitique ne se résume pas à des considérations financières...

Je ne vois pas la logique du raisonnement là... J'ai surtout le sentiment qu'après un certain mythe du soldat allemand, il y a un besoin chez certain (volonté de faire à tout prix de l'originalité?) de nier l'évidence... Oui les forces allemandes ont montré jusque fin 44 une efficacité tactique et opérative remarquable, pour des raisons multiples (système de recrutement et d'intégration au sein des unités, style de commandement, souplesse et unité de la doctrine, sélection et qualité des cadres, efficacité des systèmes radios, intégration interarmes, éducation et patriotisme voire fanatisme des soldats moyens, acquisition progressive et continue de l'expérience...), qui n'est pas que le fait de romanciers d'après-guerre ou une excuse pour des chefs alliés supposés maladroits...

Où ais-je dis que les russes ne mentaient pas? Il s'avère simplement que les déclarations ukrainiennes sur à peu près tous les aspects de cette crise sont grossièrement fausses. Ce que nous pouvons observer est que: S'agissant des évènements de Maidan: pour l'heure aucune certitude sur les tireurs à l'origine de la militarisation des affrontements. Mais pour les raisons que j'ai exposé ci-dessus il y a peu de raisons (la seule que je vois serait la vengeance d'éléments policiers isolés lassés de prendre des cocktails molotovs) qui auraient pu motiver les russes ou le pouvoir d'alors pour décider de telles actions qui à l'inverse s'inscrivent tout à fait dans la lignée de mouvements subversifs. Pour ce qui est de l'appétit territorial russe, il serait quasi impossible à la Russie de mobiliser 100 000 hommes sur cette frontière, chiffre qu'aucun autre que l'Ukraine ne reprend. Surtout si invasion il devait y avoir elle aurait eu lieu en même temps que la reprise de la Crimée (un peu l'Alsace Lorraine dans l'esprit de nombreux russes) alors que l'armée ukrainienne était inexistante. Pour la petite histoire il s'agissait surtout de fusiliers marins et FS. La Russie a prépositionné de nombreuses unités en mesure de s'emparer de l'Ukraine orientale, et ne le cache pas, si les populations russophones y étaient menacées. On serait cependant alors dans une configuration bien différente de la Crimée avec des combats que nul ne souhaite, d'où les efforts de Kiev pour neutraliser ses mouvements les plus turbulents... Quant au nom de cette unité, elle est censée être une unité spéciale au sein des Berkuts (on se demande bien pourquoi, étant donné qu'il y a des unités spéciales au sein du SBU), il ne s'agit donc pas de celui de la couleur de l'uniforme et ce nom n'a rien de viril ou semblable... Son seul intérêt est de laisser immédiatement imaginer de terribles secrets...