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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. L'article du soleil est intéressant parce qu'il pose la question du cas de l'invasion du Canada par les US et de la possibilité de désactiver l'AAC en quelques clics. Je corrige juste un point çà serait plutôt l'impossibilité de décoller. L'article lui ne parle pas uniquement de çà mais plus de ne pas pouvoir charger de missions.
  2. L'Australie se distancie du partenaire US : https://kyivindependent.com/australia-considering-joining-coalition-of-the-willing-for-ukraine-following-talks-with-starmer/ L'Australie envisage de rejoindre la "coalition des volontaires" pour l'Ukraine dans un contexte de pourparlers avec Starmer (..) Starmer a annoncé le 2 mars qu'un certain nombre de nations européennes, y compris le Royaume-Uni et la France, développent une « coalition de la volonté » qui inclura des avions en l'air et des bottes au sol dans le but d'obtenir un cessez-le-feu réussi en Ukraine. À la suite d'un appel téléphonique avec le Premier ministre australien Anthony Albanese, le bureau de Starmer a déclaré que le Premier ministre britannique « a accueilli favorablement l'engagement du Premier ministre Albanese à envisager de contribuer à une coalition de la volonté pour l'Ukraine ». Répondant aux questions des journalistes le 3 mars, Albanese a déclaré que l'Australie était "prête à aider" avec des "propositions à aller de l'avant" sur l'Ukraine, laissant entendre que son gouvernement serait ouvert à contribuer à une force conjointe.
  3. Les méthodes de Musk lui créé des ennemies dans l'entourage de Trump que la presse US s'est empressé de décrire. https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2025-03-08/quand-musk-et-le-cabinet-trump-croisent-le-fer.php Quand Musk et le cabinet Trump croisent le fer PHOTO KEVIN LAMARQUE, ASSOCIATED PRESS La réunion houleuse entre Elon Musk et les représentants de Donald Trump pourrait avoir marqué un tournant après les premières semaines frénétiques du second mandat de M. Trump. Récit d’une réunion explosive à la Maison-Blanche Marco Rubio était furieux. Il se trouvait dans la salle du Cabinet de la Maison-Blanche, en qualité de secrétaire d’État, assis à côté du président et écoutant une litanie d’attaques de la part de l’homme le plus riche du monde. Assis en diagonale, de l’autre côté de la table elliptique en acajou, Elon Musk s’en prenait à Rubio, l’accusant de ne pas avoir réduit son personnel. Vous n’avez licencié « personne », a lancé Musk à Rubio, avant d’ajouter avec mépris que la seule personne qu’il avait licenciée était peut-être un membre du personnel du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Musk. Frustration et rancœur Depuis des semaines, Rubio nourrissait en privé une frustration à l’égard de Musk. Depuis, en fait, que l’équipe de Musk avait pour ainsi dire fermé toute une agence censée être du ressort de Rubio : l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Mais lors de la réunion extraordinaire du Cabinet, jeudi, devant le président Donald Trump et une vingtaine d’autres personnes – dont les détails n’ont pas été rapportés auparavant –, Rubio s’est vidé le cœur. M. Musk ne dit pas toute la vérité, a affirmé M. Rubio. Qu’en est-il des plus de 1500 fonctionnaires du département d’État qui ont pris une retraite anticipée dans le cadre de programme de départs ? Ne s’agit-il pas de licenciements ? Il a demandé, sarcastiquement, si Musk voulait qu’il réembauche tous ces gens juste pour qu’il puisse se donner en spectacle en les renvoyant de nouveau. Il a ensuite exposé ses plans détaillés de réorganisation du département d’État. Musk n’a pas été impressionné. Il a dit à Rubio qu’il était « bon à la télévision », laissant entendre qu’il n’était pas bon à grand-chose d’autre. Pendant tout ce temps, le président est resté assis, les bras croisés, comme s’il regardait un match de tennis. Après que la dispute se fut prolongée, créant un climat de malaise, M. Trump est finalement intervenu pour défendre M. Rubio en disant qu’il faisait un « excellent travail ». M. Rubio a beaucoup de choses à gérer, a dit le président. Il est très occupé, il est toujours en déplacement et à la télévision, et il a une agence à gérer. Tout le monde doit donc travailler ensemble. La réunion a peut-être marqué un tournant après les premières semaines frénétiques du second mandat de M. Trump. Elle a donné la première indication significative que M. Trump était prêt à imposer certaines limites à M. Musk, dont les efforts ont fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires et ont semé l’inquiétude chez les législateurs républicains, dont certains se sont plaints directement auprès du président. À partir de maintenant, a dit M. Trump, les secrétaires seront aux commandes. L’équipe de M. Musk se contentera de donner des conseils. Tensions au sein de l’administration L’impact à long terme de la réunion de jeudi n’est pas clair. Musk reste le plus grand soutien financier politique de Trump – encore cette semaine, son comité d’action politique (super PAC) a diffusé des publicités d’une valeur d’un million de dollars qui disaient « Merci, président Trump » – et le contrôle de Musk de la plateforme sociale X a fait craindre aux membres du personnel de l’administration et aux secrétaires de Cabinet qu’il ne les prenne publiquement à partie. Mais la séance a surtout mis à nu les tensions au sein de l’équipe de M. Trump, et la nouvelle des vifs affrontements s’est rapidement répandue parmi les hauts responsables des agences ministérielles une fois la réunion terminée. Ce compte rendu est basé sur des entretiens avec cinq personnes au fait des évènements. Dans un message publié sur les médias sociaux après la réunion, M. Trump a annoncé que la prochaine phase de son plan de réduction des effectifs fédéraux serait menée avec un « scalpel », et non une « hache de guerre (hatchet) » – une référence claire à l’approche de la terre brûlée de M. Musk. Musk, qui portait un costume et une cravate à la réunion de jeudi au lieu de son t-shirt habituel après que M. Trump l’eut publiquement critiqué pour son apparence négligée, s’est défendu en disant qu’il avait trois entreprises avec une capitalisation boursière de plusieurs dizaines de milliards de dollars, et que ses résultats parlaient d’eux-mêmes. Mais il n’a pas tardé à se heurter aux membres du Cabinet. Quelques instants avant l’altercation avec Rubio, Musk et le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, s’étaient écharpés sur l’état des équipements de l’administration fédérale de l’aviation (FAA) pour le suivi des avions et sur les remèdes à apporter. Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce, s’est empressé de soutenir Musk. M. Duffy a signalé que la jeune équipe de M. Musk essayait de licencier des contrôleurs aériens. Qu’est-ce que je suis censé faire ? a dit M. Duffy. « Je dois faire face à de nombreux accidents d’avion et votre équipe veut que je licencie des contrôleurs aériens ? » Musk a rétorqué que c’était un « mensonge ». Duffy a insisté sur le fait que ce n’était pas le cas ; il l’avait entendu directement de la bouche des personnes concernées. Musk, demandant qui avait été licencié, a dit : « Donnez-moi leurs noms. Donnez-moi leurs noms. » M. Duffy a déclaré qu’il n’y avait pas de noms à donner, parce qu’il avait empêché qu’ils soient licenciés. À un autre moment, M. Musk a insisté sur le fait que des personnes embauchées en vertu des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion travaillent dans les tours de contrôle. Duffy l’a relancé et Musk n’a pas ajouté de détails, mais a dit pendant le long échange que Duffy avait son numéro de téléphone et qu’il devait l’appeler s’il avait des problèmes à soulever. L’échange s’est terminé lorsque M. Trump a dit à M. Duffy qu’il devait embaucher des personnes du Massachusetts Institute of Technology au poste de contrôleur aérien. Ces contrôleurs aériens doivent être des « génies », a-t-il ajouté. Faire preuve de stratégie Le secrétaire aux Anciens Combattants (VA), Doug Collins, fait face à l’un des défis les plus délicats sur le plan politique de tous les membres du cabinet. Les coupes budgétaires de M. Musk toucheront des milliers d’anciens combattants – un groupe d’électeurs puissant et un élément central de la base de M. Trump. M. Collins a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas brandir un instrument contondant et couper les vivres à tout le monde. Il fallait faire preuve de stratégie. M. Trump s’est dit d’accord avec M. Collins, affirmant qu’il fallait conserver les personnes intelligentes et se débarrasser des mauvaises. En réponse à une demande de commentaire du New York Times, Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison-Blanche, a déclaré dans un communiqué : « Comme l’a dit le président Trump, il s’agissait d’une réunion importante et productive entre les membres de son équipe pour discuter des mesures de réduction des coûts et de la dotation en personnel dans l’ensemble du gouvernement fédéral. Tout le monde travaille comme une seule équipe pour aider le président Trump à tenir sa promesse de rendre notre gouvernement plus efficace. » Tammy Bruce, porte-parole du département d’État, a répondu : « Le secrétaire Rubio a considéré la réunion comme une discussion ouverte et productive avec une équipe dynamique qui est unie pour atteindre le même objectif : rendre sa grandeur à l’Amérique. » Un porte-parole du département des Anciens Combattants a affirmé : « Comme l’a dit le président Trump, il est important d’accroître l’efficacité et de réduire la bureaucratie tout en gardant en place les meilleurs employés fédéraux et les plus productifs. [Le Département] travaille avec le DOGE et le reste de l’administration pour y parvenir. » Dans un message sur X vendredi, Duffy a fait l’éloge de Trump et du travail effectué par l’équipe de Musk et a attesté qu’il s’agissait d’une réunion de Cabinet fructueuse. Il a ajouté que « le département DEI [Diversité, équité et inclusion] de la FAA a été éliminé au jour 2 » et que « l’approche de Trump troquant le scalpel contre la hache et une meilleure coordination entre les secrétaires et le DOGE est la bonne approche pour révolutionner la façon dont notre gouvernement est géré ». Musk, qui a affirmé plus tard sur X que la réunion du cabinet était « très productive », semblait beaucoup moins enthousiaste à l’intérieur de la pièce. Il s’est défendu agressivement, rappelant aux secrétaires du cabinet qu’il avait créé de toutes pièces des entreprises valant plusieurs milliards de dollars et qu’il savait comment recruter de bons éléments. La plupart des membres du cabinet ne se sont pas joints à la mêlée. La colère de M. Musk à l’égard de M. Rubio en particulier a semblé étonner les personnes présentes dans la salle, a déclaré une personne au fait de la réunion. Une autre personne a déclaré que les réponses caustiques de Musk adressées à Duffy et Rubio semblaient dissuader d’autres membres du cabinet, dont beaucoup se sont plaints en privé de l’équipe Musk, de prendre la parole. Reste à voir combien de temps durera ce nouvel arrangement.
  4. L'Europe agit de manière coordonées sur ce coup là et hors sphère US : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Les-Europeens-apportent-leur-soutien-au-plan-arabe-pour-Gaza-49279249/ Les Européens apportent leur soutien au plan arabe pour Gaza ROME, 8 mars (Reuters) - Les ministres des Affaires étrangères allemand, britannique, français et italien ont exprimé leur soutien au plan arabe pour la reconstruction de la bande de Gaza dans un communiqué commun publié samedi par l'Italie. Le projet, qui vise à apporter une solution alternative à l'idée avancée par Donald Trump de créer dans l'enclave une "Riviera du Proche-Orient" vidée de sa population palestinienne, ouvre un chemin réaliste pour la reconstruction et la promesse, s'il est mis en oeuvre, d'une amélioration rapide et durable des conditions de vie des Gazaouis, estiment les quatre ministres. Le plan élaboré par l'Egypte et approuvé mardi par la Ligue arabe a été d'emblée rejeté par Israël et le président américain. Dans leur communiqué, les quatre puissances européennes saluent l'important signal que constitue ce plan tout en soulignant que le Hamas ne devra ni gouverner l'enclave à l'avenir, ni représenter une menace pour Israël. (Angelo Amante et Gavin Jones; Jean-Stéphane Brosse pour la version française)
  5. Ou un changement d'architecture par exemple à base de nanosat, ou de ballons stratossphériques beaucoup plus nombreux.
  6. Ils travaillent sur fond propre donc ils prennent les risques principaux. Si ils continuent c'est qu'ils ont de bonnes raisons de croire dans leur projet.
  7. herciv

    Marine allemande

    C'est un peu plus proche du problème. Ils ont baissé les coûts pour avoir le marché et là s'aperçoive que sans investissement ils ne pourront pas tenir les délais. Le temps de mettre en place une structure informatique qui tiennent la route entre tous les sites, ils prennent 18 mois dans la tronche. D'un autre côté ils n'ont pas le choix. Pour la Norvège çà va pas aider à choisir la F126. Ils viennent de se mettre eux-même hors jeux.
  8. herciv

    Marine allemande

    On peut leur prèter des pigeons voyageurs si ils veulent accélérer leur transmissions. Parce que 18 mois même moi à pied je pense que j'irais plus vite.
  9. Si on compara à l'Iran, ils sont proche d'avoir quelque chose de cohérent. Il leur a fallu 20 ans. Si on compare à Israël çà a été beaucoup plus court. Mais Israël a un problème de cohérence global à cause de sa géographie toute petite.
  10. La réalité reviendra au galop mais quand ? Je crois que le monde a déjà compris que la fiabilité américaine était faible compte tenu des profils des présidents qu'ils mettent au pouvoir et surtout du pourquoi ils les mettent au pouvoir. Encore une fois rien ne l'a stoppé, ni les réseaux qui l'ont soutenu au départ (Néocon, WASP ..), ni le parti, ni le peuple américain. Le constat est fait urbi et orbi. Même si le peuple américain commence à se rendre compte de sa connerie les autres continue à le soutenir et à faire vivre sa ligne. D'autre part une partie des contres-pouvoirs a été désactivée. Il n'est pas certain qu'un putsh soit faisable. EN l'état c'est l'Union qui pourrait en souffrir compte tenu de l'affaiblissement du pouvoir centrale inhérent à l'allègement de ses structures administratives.
  11. Oui mais aidé. Si tu penses à Israël les Français sont intervenus.
  12. C'est clairement leur problème principal. Éventuellement en pleine mer ou en demandant gentiment aux Français à Mururoa. Leur autre problèmes c'est le déploiement de ces armes très très prêt des russes et donc avec un temps de réaction extrêmement cour en cas de menace et que leur soum ne sont pas crédibles puisqu'ils sont en baltiques facilement pistables. Enfin faire une bombe ne sert à rien sans les technologies qui permettent de déployer une bombe (furtivité, missile ballistiques, leurres, miniaturisation des charges pour multiplier les têtes dans un seul missile. A vue de nez je dirais 20 ans pour se mettre à niveau, et en aucun cas, compte tenu de leur géographie, ils ne seront aussi crédibles qu'une puissance océanique (idem Israël en fait).
  13. Tu n'a décidément pas lu l'article. Il parle des fonds actions, des fonds monétaires, des fonds obligations, des fonds métaux précieux et des flux entrants ou sortant de ces fonds.
  14. L'article ne parle pas de ces fond là.
  15. C'est pas encore une confirmation de ce que je disais sur le dollar mais ... Petit début de changement de comportement à Wall Street. Moins de risques, plus de sécurité moins d'US plus de D'Europe et d'Asie https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Les-fonds-monetaires-recuperent-l-argent-des-investisseurs-echaudes-49269610/ Les fonds monétaires récupèrent l'argent des investisseurs échaudés C’est un refrain bien connu des investisseurs : dès que l’incertitude frappe à la porte, les fonds monétaires ouvrent grand les bras. Et cette fois-ci, c’est la Maison-Blanche qui joue les trouble-fêtes en intensifiant sa guerre commerciale, poussant les investisseurs à rapatrier massivement leurs capitaux vers ces havres de sécurité. Résultat : 61,32 milliards de dollars d’afflux en une semaine, un chiffre qui ferait presque passer les 39,55 milliards de la semaine précédente pour une broutille, selon les données LSEG. Le coupable ? Une nouvelle salve de tarifs douaniers visant le Canada, le Mexique et la Chine, un cocktail tarifaire qui ravive les craintes de perturbations économiques mondiales. Pendant que les marchés digèrent la pilule, les flux de capitaux réagissent en conséquence : les fonds actions mondiaux marquent le pas avec seulement 2,97 milliards de dollars d’entrées nettes, leur plus faible niveau en un mois. Fonds actions : les États-Unis boudés, l’Europe et l’Asie plébiscitées Sans surprise, les actions américaines ont fait les frais de cette défiance, accusant 9,54 milliards de dollars de sorties nettes. Visiblement, entre la volatilité politique et les craintes sur la croissance, Wall Street inspire moins confiance qu’un bon vieux fonds monétaire. À l’inverse, l’Europe et l’Asie s’en tirent avec les honneurs, attirant 5,87 milliards et 5,83 milliards respectivement. Peut-être un début de rééquilibrage géographique face aux tensions commerciales persistantes ? Le secteur technologique, autrefois refuge des investisseurs en quête de croissance, subit également une désaffection brutale : 2,91 milliards de dollars de sorties, un record depuis décembre 2021. Visiblement, même les géants du numérique ne sont pas à l’abri de la nervosité ambiante. Les secteurs industriel et de la consommation discrétionnaire ne sont pas en reste, enregistrant eux aussi des retraits notables. Obligations et or : valeurs sûres en terrain miné Pendant que les actions vacillent, les obligations continuent de séduire. Dixième semaine consécutive d’entrées nettes pour les fonds obligataires mondiaux, avec 17,02 milliards de dollars collectés. Les obligations de court terme, perçues comme un refuge face aux incertitudes économiques, enregistrent même un record avec 6,4 milliards de dollars d’entrées. À noter également que les obligations à haut rendement poursuivent sur leur lancée avec 3,17 milliards collectés, preuve que certains investisseurs cherchent encore du rendement, même en terrain incertain. L’or, valeur refuge par excellence, continue son ascension avec 1,22 milliard de dollars d’entrées nettes (sur les fonds métaux précieux), une quatrième semaine de flux positifs. En revanche, l’énergie souffre, avec 114 millions de dollars de sorties nettes, un signe que le secteur peine à convaincre face aux fluctuations des prix du pétrole et aux incertitudes économiques. Malgré la tempête commerciale, les investisseurs ne délaissent pas les marchés émergents. Les fonds actions de ces régions attirent 1,52 milliard de dollars, marquant une troisième semaine consécutive d’entrées nettes. Du côté obligataire, la dynamique est encore plus impressionnante, avec 1,63 milliard collectés pour une neuvième semaine d’affilée. Le message est clair : les investisseurs adoptent une posture défensive face aux tensions commerciales, privilégiant les fonds monétaires, les obligations et l’or au détriment des actions, en particulier américaines. L’Europe et l’Asie tirent leur épingle du jeu, tandis que les marchés émergents continuent d’attirer des flux, preuve que tout n’est pas perdu pour la prise de risque.
  16. Des scientifiques travaillant aux US et licenciés commencent à postuler en Europe : https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/choc-colere-les-scientifiques-francais-solidaires-de-leurs-collegues-americains-face-a-la-purge-de-trump-2152798 « Choc », « colère »… : les scientifiques français solidaires de leurs collègues américains face à la « purge » de Trump Le mouvement Stand up for Science a trouvé un écho en France où des scientifiques de tous les domaines ont organisé, ce vendredi, une marche de solidarité pour soutenir les chercheurs américains. Des manifestations de solidarité ont eu lieu dans plusieurs grandes villes en France, ici à Paris, en soutien des chercheurs américains licenciés ou empêchés de travailler par l'administration Trump. (Babeth ALOY/Hans Lucas/AFP) « Choc », « sidération », « colère » sont les mots qui revenaient le plus fréquemment dans la bouche des scientifiques invités à s'exprimer ce vendredi matin au Collège de France puis à Jussieu, avant une manifestation de solidarité à Paris et dans plusieurs grandes villes avec les chercheurs américains malmenés par l'administration Trump. Le mouvement Stand up for Science, lancé par de jeunes chercheurs aux Etats-Unis, les plus touchés par les licenciements massifs intervenus dans les différentes agences fédérales ou les universités américaines ces dernières semaines, trouve ainsi une déclinaison en France, où la communauté scientifique a encore du mal à évaluer l'onde de choc qui ébranle le monde académique outre-Atlantique, et ses conséquences potentielles en France. Ce qui est certain, c'est le caractère inédit de ce que les scientifiques n'hésitent plus à qualifier de « purge ». En tant qu'historien, Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, a tenté de faire le parallèle avec d'autres événements historiques similaires aux Etats-Unis : « On a connu le maccarthysme, mais les scientifiques étaient alors attaqués pour leurs opinions politiques, pas pour leur travail. Défendre le régime de la preuve, de la vérité, voilà ce qui est attaqué cette fois. Et cela, c'est sans précédent », a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse. Dénigrements et intimidations Même par rapport à 2017, première arrivée au pouvoir de Donald Trump, il n'y a rien de comparable. « C'est très différent du premier mandat de Donald Trump. En 2017, les scientifiques américains ont poursuivi leur travail. Ils avaient un rôle actif auprès du GIEC », témoigne Valérie Masson-Delmotte, climatologue et directrice de recherche au CEA. La « censure » est notamment ciblée sur certains domaines en particulier : les programmes de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI) mais aussi les sciences du climat et l'épidémiologie. Parmi les dernières initiatives en date, Washington a décidé de supprimer la collecte de données sur la pollution de l'air dans ses ambassades, pourtant souvent citée comme références. Au-delà du caractère brutal et de l'intimidation dont sont victimes les chercheurs américains ciblés - certains font l'objet de campagnes de dénigrement violentes sur les réseaux sociaux - c'est tout le travail scientifique dans le monde qui pourrait s'en trouver impacté. Valérie Masson-Delmotte a calculé que sur les cinq dernières années, pour les sciences du climat, 23 % des articles scientifiques parus dans les revues de référence provenaient de chercheurs basés aux Etats-Unis, soit autant que la Chine, là où la France ne regroupe que 5 % des articles. Pour réduire les libertés, on s'attaque aux données. C'est le meilleur moyen de remplacer un régime de vérité par un régime d'opinions. Michaël Zemmour, économiste L'administration Trump ne s'est pas contentée de licencier des centaines de chercheurs, elle a aussi coupé l'accès à des bases de données, qui ne pourront de toute façon plus être alimentées faute de personnel. « La production de données, surtout pour le climat et la santé, c'est la matière première de la communauté scientifique », témoignait l'économiste Michaël Zemmour dans un amphithéâtre de Jussieu ce vendredi. « Pour réduire les libertés, on s'attaque aux données. C'est le meilleur moyen de remplacer un régime de vérité par un régime d'opinions », poursuivait-il. Le gel des financements pour les chercheurs qui travaillent sur ces domaines désormais interdits, tels que le climat mais aussi l'étude des virus et des épidémies, va laisser sur le carreau un certain nombre de scientifiques. Que certaines universités françaises cherchent déjà à attirer. Aix-Marseille Université a lancé un appel cette semaine au recrutement « pour ces chercheurs qui seraient en difficulté face à la nouvelle politique aux Etats-Unis ». Une vigilance commune Le programme Pause, qui accueille des scientifiques en exil empêchés de travailler dans leur pays d'origine, et qui prenait en charge jusque-là des profils venus de Syrie, d'Irak et beaucoup de Russes ces deux dernières années, a reçu ses premières candidatures venant des Etats-Unis ces derniers jours, selon Patrick Boucheron. Enfin, la crainte que cette remise en cause de l'intérêt du travail scientifique ne soit un avant-goût de ce qui pourrait se produire en France fait aussi partie des leviers de la mobilisation actuelle. « Il y a des germes ici en France qui méritent notre vigilance commune », a alerté Claire Mathieu, informaticienne et mathématicienne française, professeure à l'Ecole normale supérieure. Avant que Valérie Masson-Delmotte ne rappelle des épisodes récents qui ont touché des institutions en lien avec le climat et la biodiversité : « Quand on mure l'entrée des locaux de l'Inrae, quand on stigmatise l'OFB, qu'est-ce qu'on fait ? » a-t-elle lancé en guise d'alerte.
  17. Le shutdown approche : quel impact pour l’économie et les marchés ? https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-shutdown-approche-quel-impact-pour-l-economie-et-les-marches--49269370/ Républicains et Démocrates doivent trouver un accord sur le financement de 438 agences fédérales avant le 14 mars minuit, faute de quoi de vastes pans du gouvernement américain cesseront leurs activités : c'est le fameux shutdown. Depuis 1981, les Etats-Unis ont déjà connu 14 shutdown. Quelles sont les conséquences pour l'économie américaine et pour les marchés ? C'est le retour d'une des séries politiques qui anime Washington : le shutdown. Pour définir rapidement le concept, c’est la cessation des activités du gouvernement, faute de financement accordé par le Congrès. En effet, chaque année, le Congrès doit allouer des fonds à 438 agences gouvernementales avant le début de l'exercice fiscal, soit le 1er octobre. Mais ce délai est rarement respecté et les législateurs adoptent régulièrement des lois de financement temporaire pour maintenir le gouvernement en activité. L'extension actuelle expire le vendredi 14 mars. A compter de cette date, une grande partie du gouvernement ne disposera donc plus de financements. Le DOGE en toile de fond Si ces épisodes sont réguliers, c'est parce que démocrates et républicains sont souvent en désaccord sur les dépenses ; les premiers plaidant généralement pour davantage de fonds pour les programmes sociaux, tandis que les seconds soutiennent plutôt des baisses de la fiscalité. Actuellement, le parti républicain contrôle à la fois la Chambre des représentants et le Sénat. Ils peuvent adopter une législation à la Chambre avec une simple majorité, donc sans les voix des démocrates. Mais au Sénat, ils auront besoin de sept voix démocrates pour atteindre le seuil de 60 voix requis. Cette fois, ce qui rend les négociations difficiles, c'est que l'administration Trump est engagée dans une politique de réduction de la taille du gouvernement, qui suscite une vive opposition des élus démocrates. Selon les différentes estimations, entre 20 000 et 25 000 fonctionnaires auraient déjà été licenciés, sous l'impulsion du DOGE d'Elon Musk. Un projet à mi-chemin entre le "cost-cutting" et une purge digne des régimes les moins fréquentables, qui commence à sérieusement inquiéter la population outre-Atlantique. Rappelons que 2,3 millions de personnes travaillent pour le gouvernement fédéral. Donc tout le monde a au moins un fonctionnaire dans son entourage. Une inquiétude dont Donald Trump semble prendre la mesure. Hier, il a demandé à son administration de garder les agents "les plus productifs". Et dans son point presse désormais quotidien, il a déclaré : "keep all the people you want, everybody that you need.” Une déclaration qui peut aussi être interprétée comme un signe d'ouverture vers les démocrates, en vue de parvenir à un accord et ainsi éviter un shutdown. Pas d'inquiétude pour les marchés Si les enjeux politiques sont importants, l'impact économique d'un shutdown est lui nettement plus faible. Selon les calculs de Goldman Sachs, cela réduirait directement la croissance du PIB d'environ 0,15 point de pourcentage pour chaque semaine. Mais cet impact négatif serait compensé par un rebond de la croissance une fois le shutdown terminé. Parmi les 14 épisodes de shutdown depuis 1981, le plus long a été celui de 2018-2019. Une bataille entre le Président Trump et le Congrès autour des moyens alloués à la protection des frontières. Une séquence de 34 jours qui aurait coûté, selon le CBO (Congressional Budget Office), environ 3 milliards de dollars, soit 0,02 % du PIB. Autrement dit une paille à l'échelle de l'économie américaine. Comme souvent lorsqu'on évoque des évènements redondants, les équipes de recherche macro de Zonebourse se sont demandées comment le S&P500 a réagi par le passé. Et comme souvent, un stratégiste y a déjà pensé pour nous. Saluons donc au passage Brian Gardner, stratégiste chez Stifel, qui a étudié l'impact de tous les shutdown de plus de 5 jours sur le S&P 500. Comme on peut le voir sur le tableau ci-dessus, les variations du marché action sont relativement limitées. Et lorsqu'on étudie de près chaque période, les mouvements de marché étaient davantage dû aux fondamentaux économiques qu'au drama politique. Mais comme nous le rappelions cette semaine dans ces colonnes, le sentiment semble avoir tourné aux Etats-Unis. Les premières semaines de l'administration Trump ont clairement entamé la confiance des agents économiques, notamment des consommateurs. A ce stade, il serait donc préférable d'éviter toute incertitude supplémentaire, au risque de ralentir l'économie américaine.
  18. herciv

    Le F-35

    La version définitive du TR3 presque prête mais pas pour cet été + LM en zone de stress ne sait pas à quel sauce ils vont être mangés. https://www.defenseone.com/business/2025/03/f-35-get-new-software-summer-theres-no-date-yet-planned-full-upgrade/403536/ F-35 pour obtenir de nouveaux logiciels cet été, mais il n'y a pas encore de date pour une mise à niveau complète prévue Lockheed espère résoudre les problèmes cette année alors que la nouvelle administration reviendra le plan d'achat. AURORA, Colo.—Lockheed Martin vise à publier un nouveau logiciel aux États-Unis. F-35 jets cet été, un « pas » vers la version complète et prête au combat de la mise à niveau du TR-3, selon un dirigeant de la société. « C’est vraiment l’évaluation par le client de ces capacités et la question de savoir s’ils approuvent ou non celles-ci pour ce qu’il appelle une livraison complète et capable de lutter », a déclaré Greg Ulmer, chef de Lockheed aeronautics. « Il y a des choses que je pense que nous continuerons à travailler pour parvenir à ce que j’appellerais le combat capable de mener pleinement. » La nouvelle suite, appelée Technology Refresh-3, est une mise à niveau logicielle et matérielle nécessaire pour améliorer le bloc 4. Il était initialement prévu pour l'achèvement en avril 2023, mais les problèmes de développement de logiciels ont retardé l'effort à plusieurs reprises, et les execs de Lockheed et les fonctionnaires du Pentagone n'ont pas fixé de date de livraison ferme pour l'ensemble complet. Lockheed est à peu près « à 98 % complet » dans la fourniture de la capacité TR-3, mais a encore du travail à faire sur certaines parties classées de la mise à niveau, a déclaré Ulmer à Defense One en marge du Symposium de Warfare de l'AFA ici. Le développement de logiciels a été un problème épineux pour le programme F-35, avec une instabilité logicielle affectant les performances du jet. Ces problèmes et ces retards ont amené le Pentagone à suspendre l'acceptation des nouveaux F-35 pendant un an, une hiarandre qui s'est terminée en juillet. Articles connexes Le développement logiciel du programme F-35 ne s'améliore pas, selon le rapport du Pentagone. Le paquet complet de mise à niveau du F-35 pourrait ne pas avoir lieu cette année, selon Lockheed Ulmer a déclaré que le logiciel TR-3 volant dans la flotte est maintenant « très solide » et plus stable que le logiciel TR-2 initial. Alors que Lockheed termine le développement de TR-3 et commence à déployer les capacités du bloc 4, la société « s’installe avec beaucoup plus de ressources », a-t-il déclaré. La société dépense 350 millions de dollars pour améliorer son laboratoire de logiciels - faisant partie d'un accord conclu avec le Pentagone pour récupérer les fonds retenus pour les avions livrés sans la pleine capacité TR-3. La société améliore la collaboration avec les principaux sous-traitants du programme Raytheon, Northtrop Grumman et BAE, en partageant des modèles numériques-twin pour résoudre les problèmes avant qu'ils n'obtiennent le matériel, a déclaré Ulmer. «La quantité de travail d’intégration que nous effectuons, avant que nous obtenions le matériel, soit plusieurs fois améliorée par rapport à l’expérience passée du F-35. Nous déplaçons donc la découverte de la gauche vers la droite dans cette expérience », a-t-il déclaré. Alors que Lockheed travaille sur les futures mises à niveau pour le jet, la société attend de voir si la nouvelle administration réduit les achats prévus. Les plans du Pentagone pour réaffecter 8 % des prochains budgets des cinq prochaines années au financement d’autres initiatives – couplées à des critiques du F-35 par le conseiller de la Maison Blanche, Elon Musk – pourraient avoir de graves implications pour les commandes futures. Les usines de Lockheed sont en position de construire 156 jets par an, et si le total d'achat est réduit, cela affectera le prix de l'avion, a déclaré Ulmer : « C'est de l'économie simple. » La société essaierait de combler les lacunes avec les commandes internationales, mais cela dépend du calendrier et du type de variante, a-t-il déclaré. « Nous cherchons à maintenir ce taux aussi haut que possible afin de maintenir cette quantité d’ordre économique. Donc le commerce est vraiment, quelle réduction, quel impact cela aurait-il pour cette quantité d'ordre économique ? Et puis nous informerons notre client, « Hé, si nous réduisons les quantités par tel et tel, nous aurons une capacité à insérer certains avions internationaux en fonction de ces commandes et de la variante qu'ils commandent, voici comment cela se passe ». C'est donc une équation assez importante, mais nous devrons faire l'analyse au fur et à mesure que les chiffres passeront », a déclaré Ulmer. L’avenir des flottes F-35 de l’Europe pourrait être affecté par le retrait du président Donald Trump du continent et les efforts des nations européennes pour renforcer leur propre base industrielle et réduire la dépendance vis-à-vis des États-Unis. Ulmer a déclaré que les nations européennes veulent toujours le F-35, en partie grâce à son interopérabilité entre les flottes alliées et ses capacités en tant que centre d'information dans le ciel. Mais si les États-Unis continuent de se retirer de l'Europe et de modifier la quantité d'informations partagées avec les alliés, l'impact sur le programme F-35 reste à voir. « C’est vraiment une question gouvernementale que vous devez poser », a déclaré Ulmer.
  19. herciv

    La Force aérienne suisse

    Tu te fais des illusions. Le problème n'est pas contractuel, en tous cas uniquement de façon secondaire. Le problème porte sur la souveraineté qui est au coeur des bouleversements actuels. La question qui se pose après que Trump ait débranché l'Ukraine et après avoir dit que les US n'interviendraient que sous conditions de ressources pour aider un allié. Rien ne l'empèche d'empècher un F-35 Suisse de décoller dans ses conditions.
  20. herciv

    La Force aérienne suisse

    Excellente nouvelle. Merci.
  21. Merci : un second lien sur cet échec : https://www.lefigaro.fr/sciences/spacex-annonce-avoir-perdu-le-contact-avec-le-deuxieme-etage-de-sa-megafusee-starship-20250307
  22. Je me suis posé la question. J'y vais de moins en moins. Mais ce fil officiel est quand même instructif. C'est le seul qui me semble digne d'intérêt.
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