mehari
Members-
Compteur de contenus
7 416 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
8
Tout ce qui a été posté par mehari
-
@Ardachès Il y a pas mal de designs appelés "AR-xx" faits par Eugene Stoner mais les principaux sont l'AR-10, l'AR-15 et l'AR-18. L'AR-10 est le premier. Il utilise un mécanisme appelé direct impingement (encore que ce n'est pas le DI conventionnel tels qu'il sera connu plus tard) et tire du 7.62×51mm. Ce design mettra pas mal de temps à se populariser (il me semble du moins) et sera surtout connu par la suite en devenant une sorte de version large de l'AR-15. L'AR-15 justement est venu un peu plus tard. Un mécanisme DI également mais cette fois combiné à la nouvelle .223 Remington (qui deviendra 5.56×45mm NATO après que FN mette ses mains dessus pour créer la SS109). Le mécanisme DI fonctionne en récupérant les gaz présents dans le canon et en les redirigeant vers la chambre pour actionner le rechargement. Le nom direct vient du fait que les gaz font directement pression sur le mécanisme et se retrouvent dans la chambre. L'avantage est un mécanisme léger mais vulnérable à l'encrassement car non seulement les gaz mais aussi toutes les particules résultantes de la combustion qu'ils contiennent sont amenées dans la chambre. L'AR-15 sera par la suite adoptée sous le nom de M16 (et avait d'énorme problèmes dans sa version initiale (au point que ça a causé une commission d'enquête du Congrès)). On notera cependant que beaucoup d'éléments ergonomiques de l'AR-15 se sont retrouvés par la suite dans une pléthore d'autres armes qui ont souvent rien à voir avec l'AR-15 originelle. Par ailleurs, l'AR-15 est probablement le type de fusil le plus populaire aux US pour le moment. L'AR-18 est le petit dernier et contrairement aux autres, n'est pas un fusil DI mais utilise un piston à gaz (plus précisément un short stroke gas piston). Ici aussi, les gaz sont réutiliser pour recharger l'arme mais contrairement au direct impingement, ils n'actionnent pas la chambre mais plutôt poussent un piston qui lui actionne la chambre. Ça veut dire que le système s'encrasse moins et donne une arme généralement plus fiable mais aussi plus lourde. Au final, l'AR-18 fut un échec commercial complet. L'AR-18 n'est en rien le premier fusil du utilisant un short stroke piston (la carabine M1 en avait aussi un, tout comme le SKS) mais l'architecture spécifique de ce piston deviendra pas la suite très populaire et sera réutilisée sur une pléthore d'armes dont la G36, l'AUG, la QBZ-95, la K1, la Type 89 (HOWA) ou la SA80. On notera que l'AR-18, à cause du fait que le piston a un momentum indépendant de l'arme, est un tantinet plus contrôlable (même si ça dépend des spécifiques). Au début des années 2000, un fabriquant (je doute que ce soit le premier mais c'est en tout cas le premier à avoir autant de succès) a eu l'idée de mettre un mécanisme d'AR-18 dans une coque d'AR-15 pour créer l'HK416 (et de faire pareil dans une coque d'AR-10 pour l'HK417). Ergonomiquement, c'est une AR-15: T-charging handle, AR-15 magwell et control group, AR-15 hanguard, tubular non-foldable stock, etc. Mais mécaniquement, ça ne l'est pas du tout. Ceux qui pensent de façon superficielle appellent ça "gas piston AR-15" (même si mécaniquement, ça n'a rien à voir). Ça donne un fusil plus lourd mais aussi plus fiable tout en étant familier pour tout ceux qui ont l'habitude des M4 et compatible avec la plupart des accessoires développé pour la M4. Par la suite, SIG développera quelque chose de similaire avec quelques modifications (dont la crosse pliable) pour créer la SIG MCX et modifiera encore plus ce design pour créer le MCX-SPEAR, leur design pour le NGSW-R. De son côté, FN a réutiliser le mécanisme AR-18 pour créer le F2000 et le SCAR. Celui-ci est notable car il est considéré comme le plus contrôlable des fusils en 7.62×51mm. La raison est que chez le SCAR, le piston et le bolt carrier group sont particulièrement massif créant une grosse masse en mouvement absorbant le recul. Ce n'est pas un mécanisme de mitigation de recul proprement dit (FN a probablement fait ça pour réguler au maximum l'action et faire en sorte que le SCAR puisse continuer à tirer peu importe ce qui lui arrive et ce qu'on met dedans) mais ça l'effet de créer un recul plus facilement absorbable par l'utilisateur. Mais ça a aussi un coût massique qui se voit surtout sur le SCAR-L (le SCAR-L étant virtuellement un SCAR-H un peu rapetissi). Malgré ça, le SCAR-H est un des fusil en 7.62 les plus légers (raison pour laquelle il fut si apprécié au sein des forces spéciales US). Est-ce que la MCX-SPEAR est dans une situation similaire? Il y a deux possibilités. Soit les 3.8kg incluent le chargeur et le silencieux et dans ce cas, la réponse est non. Le chargeur et le silencieux doivent compter pour 300 à 400g ensemble et à 3.4kg, le SPEAR serait remarquablement léger pour un fusil en 7.62 mais aura aussi fait l'objet de mesure draconiennes pour être allégé ce qui laisse peu de place à toute mitigation du recul. Ou alors, le fusil fait effectivement 3.8kg et dans ce cas peut-être qu'il y a quelque chose mais ce n'est pas du tout garanti. Il y a des AR-10 qui font cette masse là et l'HK417 est plus lourde. Il faut par ailleurs noter que le SPEAR a du faire l'objet de renforcement spécifiques pour supporter les 551MPa que génère son calibre et c'est tout le problème. Le SPEAR n'a rien de "state of the art", ou du moins rien de plus que 90% de la concurrence. C'est une variante de la MCX (qui existe depuis 2015) qui elle-même n'est qu'une application de technologies existant depuis plus d'une décennie au moins. Certes, la MCX est un bon fusil mais pas plus évolué technologiquement parlant que les familles SCAR ou 416. Ce qui est plus avancé, c'est la munition. La nouvelle .277 FURY comprend un design de douille nouveau permettant un allègement de la munition (de 20%) et de supporter la pression requise (551 MPa) nécessaire pour envoyer son projectile a la vitesse requise (914m/s) depuis un canon aussi court. C'est pareil pour le design de True Velocity. Le fusil est un bullpup (rien de nouveau (à part peut-être le rail pour l'éjection, plus simple que la solution de FN)). Elle est cependant peu conventionnelle car opérée par recul, quelque chose de rarement vu sur fusil de nos jours. Si ce mécanisme aide beaucoup à contrôler le recul, il n'a rien de nouveau et on le retrouve sur l'Auto 5, la MG42 ou la M2. Ils ont peut-être fait un nouveau mécanisme révolutionnaire pour leur système mais j'en doute. De nouveau, la partie technologiquement plus avancée de la proposition est la munition, utilisant une combinaison de polymère et d'acier. Ça offre un allègement de "plus de 30%" et une efficacité énergétique supérieure (le polymère est moins conducteur donc moins d'énergie transférée à la douille et à l'arme et plus à la munition (les douilles sont froides au touché même si tu mets ta main devant le port d'éjection)). Bref, rien de bien révolutionnaire sur les armes en elles-même
-
@Patrick Ce qui m'intéresse surtout c'est la masse. À 3.8kg, on est sur une augmentation claire par rapport à la M4 et légèrement au dessus du SCAR (à taille de canon équivalente). Cependant, si ces 3.8kg incluent le chargeur (probablement vide) et le silencieux, alors on est potentiellement face à un fusil pesant quelque chose comme 3.5kg. Remarquablement léger pour une AR-18 en 7.62. Cependant, avec un fusil aussi léger et une munition aussi puissante, ça va être dur à contrôler, à moins qu'il y ait de la mitigation de recul quelque part mais j'en doute (surtout à cette masse).
-
Des nouvelles du programme NGSW... D'une certaine manière... SIG annonce sa version du NGSW-R (appelée SIG MCX-SPEAR) pour le marché civil! Et au passage quelques infos en plus dont la masse (3.8kg (difficile de dire si c'est avec le silencieux et chargeur ou pas)) et le prix... Vous êtes prêt? 7999 USD (vu que c'est les US, c'est sans taxes)! Plus d'infos ici: https://www.thefirearmblog.com/blog/2022/01/13/sig-sauer-ngsw-mcx-spear/ Et là: https://www.sigsauer.com/mcx-spear.html @Patrick
-
Soucis d'accès sur le forum
mehari a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Remarques et idées
En ce qui me concerne, j'ai de nouveau les problèmes que j'avais avant depuis 2 jours. Ça a été mieux pendant tout un temps et tout d'un coup, ça ne marche plus. @g4lly J'ai vérifié les valeurs mentionnées plus haut et elles sont bien à false chez moi (FF95 Ubuntu). Point intéressant, ajouter une image fonctionne dans l'éditeur (l'image apparaît normalement) mais elle n'apparaît pas quand le post est envoyé. L'édition de post se fait sur une page séparée et chaque post implique de recharger la page. On dirait presque du Javascript qui foire (incidemment, le débugger de Firefox indique une Uncaught TypeError: ips.utils.serviceWorker is undefined). -
@g4lly Je devine 64 lanceurs sur l'avant personnellement. 32 sur l'arrière? Ou 48 quand même?
-
@Bon Plan Je crois que tu auras du mal à mettre le Mica VL ou le CAMM sur un véhicule pour une utilisation en mouvement ou même mobile. Un Crotale Mk3 paraît plus vraisemblable mais il faudrait sérieusement le moderniser (guidage surtout) pour rendre ça viable. Personnellement, je pense qu'il faudrait avoir un peloton de SPAAG (ou SPAAS si on combine gun et missile (40mm plus Mistral par exemple)) au niveau du bataillon (ceux de combat au moins). La plateforme exacte étant déterminée par la specialisation du bataillon et les bataillons aéroporté ou similaire ont la possibilité d'échanger les SPAAG contre des MANPADS pour les opérations ou un véhicule de 10 ou 15 tonnes n'est pas une option. À l'échelon supérieur, on devrait avoir une compagnie par brigade avec au moins deux pelotons de lance-missiles comme le 9M337 Sosna que les russes sont en train de sortir ou un missile occidental dans les 50kg au plus. Cette compagnie pourrait comporter un troisième peloton mais j'hésite entre un peloton senseur, un peloton C-RAM avec des canons ou un élément laser. Enfin, au niveau de la division, on aurait un ou deux bataillons avec des moyens à plus longue portée (CAMM(-ER) ou MICA-NG), plus de systèmes pour de la dispersion, un poste de commandement pour la coordination des éléments AA de la division, des senseurs ou des systèmes C-RAM.
-
@Teenytoon Le TTH s'avère très cher à l'emploi et les relations avec le fabriquant ne sont pas au top il semblerait. Les NFH restent. Ils doivent être remplacés par "14 hélicoptères légers et 4 plus lourd". Les 14 légers pourraient être des H145M, des H160M, des AW139 ou des AW169. Difficile à dire pour l'instant mais le H145M semblait favori l'année passée. Les plus lourd sont un cas curieux. Ils semblent plus orientés comme un remplacement direct au NH90 donc on a probablement dans les candidats le H225M, l'AW101, le Black Hawk ou le S92. Apparemment, ces 4 plus lourds devraient aussi participer au SAR à la côte pour permettre au NFH de se concentrer plus sur la mission ASW sur les frégates. On pourrait donc aussi avoir des trucs un peu plus légers comme le H175M ou l'AW149. On notera enfin que malgré le fait qu'elle abandonne le TTH, l'Armée conserve le NFH. Est-ce que celui-là apporte satisfaction? Est-ce que les performances sont jugées irremplaçable par un autre appareil? Est-ce que le fait que les Néerlandais aient 20 NFH joue? Difficile à dire. Ce serait génial si l'Armée achetait alors juste 4 NFH en version cargo/SAR (version NFH soutien française?) mais il faut voir pour quelles raisons l'Armée conserve le NFH. Quoiqu'il en soit, dommage. Personnellement, j'adore l'appareil (je le trouve magnifique et remarquablement silencieux) Pour le plus (outre l'augmentation de 14 du nombre d'hélicoptères), on a apparemment des Griffon supplémentaires (alors que la France largement réduit sa commande au profit du Serval...) et l'entérinement de la participation au VBAE. On aurait aussi l'augmentation des capacités Cyber, l'achat potentiel d'une deuxième batterie CAESAR, drones, SAM, participation à un MRTT en plus, une frégate en plus, des missiles de partout, etc. (notez que plus on avance dans la liste, plus on est dans les trucs qui sont de moins en moins probables). On notera aussi que la ministre voudrait apparemment faire passer l'armée de 25000 à 29000 hommes (dont 15% civils) et l'effort budgétaire à l'horizon 2030 à 1.6% du PIB contre 1.3 selon le plan précédent. Les nouvelles ne sont pas que mauvaises... EDIT: J'avais manqué le passage où ils disaient que les 4 hélicoptères "plus lourds" devaient pouvoir transporter ensemble une compagnie (soit une centaine de personne pour reprendre le chiffre de la Libre). Ça exclu une bonne quantité de candidats dont le H225M, un autre NH90 (même si cette option semblait déjà peu probable), etc. Candidats possibles: l'AW101, le CH47, le CH-53. Mon choix serait soit un AW101 parce que probablement un rien moins cher et européen (si on ne veut pas s'en servir comme cargo) ou le CH47F qui permettrait de faire un pool avec les néerlandais (qui en ont une vingtaine). Les hélicoptères SAR seraient peut-être une commandé séparée. Soit des appareils plus légers, soit des AW101 ou NH90 NFH supplémentaires pour éviter les micro-flottes (parce que sinon, on se dirige vers 4 NH90, 4 AW101/CH-47, 4 hélicoptères SAR et 14 hélicoptères légers (vraisemblablement H145M))
-
@hadriel Tu as peut-être raison. Il y a l'ai d'y avoir 8 lanceurs sur la plage avant. Ce qui pose la question: qu'est-ce que le Destroyer Payload Module? Je crois que le hangar est dans le chapiteau arrière. Tu peux mettre plein de truc au dessus d'un hangar. Certains y mettent des canons et CIWS, d'autres un radar SMART-L
-
@hadriel Je note surtout le 32 Mk41 vers 12 Large Missile Launcher. On dirait que les US prévoient de lancer des hypersoniques depuis leurs futurs destroyers. Pas d'info sur le second groupe de VLS. On dirait que c'est dans le Destroyer Payload Module Option (nom qui ressemble étrangement au Virginia Payload Module) mais le nom laisse entendre que c'est remplaçable par autre chose ou facultatif. Par quoi est-ce qu'ils voudraient remplacer les VLS? Et est-ce qu'ils envisageraient vraiment de promener leurs nouveaux destroyers avec 32 (ou juste 12) VLS?
-
@hadriel Je disais secondaire car j'ai considéré que ton article se concentrait principalement sur les effecteurs et non les détecteurs. Pour le passif, je me suis posé la même question sur les flux mais je pense que même si les flux continus ne deviennent pas nécessaires, le drone ne peut pas complètement cessé d'émettre. Il doit régulièrement communiquer avec sa base pour faire état de sa position et de l'autonomie restante par exemple. Similairement, il doit avoir une méthode d'auto-localisation, ce qui veut probablement dire GPS et doit vérifier sa position par rapport à son lanceur pour s'assurer qu'il puisse rentrer à la base sur sa propre puissance. Donc même si ils intermittents, il y aura des signaux qui vont devoir être envoyés et reçu. Mais impossible de dire si ce sera suffisant pour la détection. Je me souviens d'un test de l'armée belge sur un sujet similaire. Un groupe de Chasseurs Ardennais devait aller chercher un disque dur quelque part et ensuite se rendre à un point sûr. Pour cette mission, ils avaient été autorisés à emporter leurs GSM et à l'utiliser pour s'orienter et communiquer. L'OPFOR de son côté était équipé de moyens SIGINT en provenance du SGRS et ils se sont fait piégé. Je ne sais pas exactement quels genres de signaux ont été détectés ou si il s'agissait de quelque chose d'entièrement passif (le système était calibré pour traquer le smartphone des Chasseurs mais je ne sais pas si il se contentait d'écouter les émissions ou si il faisait un ping) mais c'est à méditer. http://www.opex360.com/2020/02/26/la-defense-belge-demontre-quutiliser-un-telephone-portable-personnel-peut-mettre-en-echec-une-operation-militaire/
-
@hadriel J'ai lu ton article et j'ai quelques remarques. Premièrement, dommage que tu n'aies pas parlé plus largement de la détection, pourtant une des grandes problématiques de l'anti-drone. En soi, je comprends que ça puisse apparaître secondaire mais ça empêche la mention de solution comme le DeDroneSensor, un capteur passif détectant les émissions de drones dans un rayon de 5km fabriqué par une boîte allemande. En placé un par peloton de véhicules équipé de canons automatiques permettrait d'établir une capacité de détection-neutralisation basique à l'échelle la plus basse. Ensuite, je pense (c'est un détail mais je le pense quand même) qu'il aurait été intéressant de mentionner le LMM. C'est pour l'instant un peu entre la roquette et le missile. C'est moins cher qu'un MANPADS classique mais aussi plus manœuvrant qu'une roquette guidée et doté d'un dual pulse motor. Pour les applications légères, ça devrait être à considérer. Enfin, je pense que tu as raison sur le 2S38 et son manque de radar mais il faut mettre ça en contexte. Les Russes ont omis les radars sur leurs derniers systèmes anti-aériens auto-propulsés (SPAA), le 2S38 et le Sosna, car d'un côté le fonctionnement passif réduit les chances de détection par les éléments SIGINT adverses et de l'autre, ils ont déjà des radars de partout et un IADS très poussé qui fait qu'ils n'ont peut-être pas besoin de radars sur ces véhicules et peuvent juste utiliser les infos venant d'ailleurs. La partie sur le fonctionnement passif est d'autant plus importante alors qu'une partie des munitions rôdeuses qui traînent pour l'instant est spécifiquement conçue avec un auto-directeur anti-radar (IAI Harpy et Mini-Harpy). Il serait cependant aisé d'ajouter un petit radar sur un mat télescopique sur l'arrière comme le MHR de Leonardo que l'utilisateur peut allumer ou éteindre selon la situation. Très bon article sinon. Autre missile sur lequel je suis tombé récemment, le SkyKnight, développé par une compagnie émiratie du nom de HALCON (ou EDGE, je ne suis pas sûr) qui fait beaucoup de Precision Guided Munitions et aussi depuis peu un missile anti-navire. C'est un missile de 2.2m de long pour 35kg avec une portée, selon les cibles, de 4 (RAM) à 10km (avions, hélicoptères, UAV). Vitesse et charge explosive inconnues, tout comme le guidage (qui est à mon sens soit radar soit par commande). La partie fun est que le missile est proposé avec un lanceur vertical placé dans ce qui ressemble à un container 20-pieds standard. Chaque container (Missile Launcher Unit) comprend 60 missiles. Le système est prévu pour être intégré dans le système Skynex de Rheinmetall qui peut comprendre 4 radars, 4 canons Oerlikon Mk3 de 35mm (ceux avec la cadence de tir à 1000cps/min) et 4 MLU (soit 240 missiles). Le système peut contrôler en vol 20 missiles par MLU et 80 au total et est manifestement prévu pour faire face à des attaques saturantes. Cependant, au vu de la portée au regard de la masse, je me demande si il ne serait pas possible de faire un missile sous les 50kg, avec une portée supérieure à 10km (idéalement autour de 15) pour un usage sur lanceur oblique façon Sosna (mais avec autodirecteur et plus de portée) pour avoir un missile avec un rien plus de portée sur véhicule pour suivre les forces mécanisées.
-
Notez bien que l'objectif n'est pas que la Belgique fournisse une frégate en permanence mais que l'amirauté Benelux fournisse des frégates. Et pour le coup, il y en a 8. D'ailleurs, on sait combien de temps nos frégates passent au port? Je crois me souvenir qu'un néerlandais avait une fois dit qu'on voyait rarement les deux Karel Doorman ensemble à Zeebrugge mais je ne sais pas à quel point c'est vrai. Ceci dit, la Leopold I est à Den Helder pour l'instant. La Louise-Marie a l'air d'être à la mer (Marine Tracker dit position inconnue).
-
@Patrick Sauf si, comme le LMM, on a un propulseur dual pulse.
-
Donc en gros, il faudrait séparer le Mistral en deux missiles: un missile léger tirable à l'épaule et un missile plus lourd monté sur véhicule. On a une idée du coût individuel du Mistral comparé au Stinger ou au Piorun? Sinon, une adaptation du Lightweight Multirole Missile pourrait donner des résultats intéressants. Il a été conçu pour être une alternative bon marché aux ATGM (et plus manœuvrable qu'une roquette guidée) pour hélicoptères mais a été testé avec succès en tant que SAM.
-
Pas exactement. True Velocity prétend avoir une réduction de "plus de 30%" comparé à une munition équivalente de construction conventionnelle. Or, il est presque certain qu'une telle munition soit au moins 2 fois plus lourde que la 5.56 actuelle. On est donc quand même face à une augmentation de la masse des munition de 30 à 40% de la masse des munitions. Et il faut ajouter la variation de la masse des chargeurs. Mais ce n'est pas ce que je voulais dire par volume de feu. L'augmentation significative du recul fait que, si la munition et l'optique offrent une précision accrue, la cadence de tir va fortement en pâtir car le tireur va passer plus de temps à recentrer et réacquérir sa cible qu'avec un calibre moins puissant. Bien sûr, le NGSW-AR a un mécanisme d'absorption du recul, tout comme un des candidats NGSW-R, mais le fusil de SIG en est dépourvu.
-
Ils ont même mis une boussole dedans... C'est lourd mais d'un autre côté, il y a une lunette 1-8x30 dedans. Rien que ça, ça pèse. Les optiques commandés pour le programme de DMR français (Schmidt & Bender PMII ShortDot Dual CC 1-8×24), qui sont des 1-8x24 font 625g. Et le nouveau Trijicon VCOG 1-8×28 des Marines fait 893g d'après le site de Trijicon. Bottom line, les optiques c'est lourd, parce que le verre, c'est assez lourd. Ajoute à ça le télémètre et ça fait déjà quelque chose de non négligeable. Chez Steiner, il y a l'ICS qui est un 6×40 fixe avec un télémètre et système de point de visée mobile comme sur le NGSW-FC pèse 788g. On notera aussi que le truc inclut des lasers de visée infrarouge et visible. Si c'est effectivement le cas, ça pourrait aussi être un remplacement partiel (ou total, qui sait?) des modules lasers généralement localisés au bout du garde main. On notera que les US ont cette tendance à une précision accrue depuis pas mal de temps déjà. Ils ont commencé avec l'arrivée de l'ACOG et des viseurs en tous genres, ce qui a été suivi par d'autres pays qui ont commencé à refiler des RDS ou des optiques à grossissement à tout le monde (ou les deux). Ensuite, on a eu l'arrivée de la M27 qui était censée remplacer le volume de feu de la M249 par une précision accrue du feu. Puis ils ont commencé à donner à tous leurs Marines un viseur 1-8×30. C'est clairement pas un fait nouveau. On se souviendra aussi qu'un désir de conserver la précision à longue distance avait été donné comme étant l'une des justifications US au choix de la 7.62×51 et non d'un calibre intermédiaire. Par ailleurs, la capacité de feu à 600m sera grandement facilitée par leur nouvelle munition qui devrait tirer beaucoup plus droit et être moins susceptible au vent que la 5.56 et la 7.62 OTAN. Ce n'est pas comme si ils avaient tenté de faire le truc avec un fusil en 5.56mm. En ce qui me concerne, je pense que toute cette entreprise, même si elle a quelque bonnes idées (munition à haut BC, munitions allongées, mitrailleuse allongée, même la lunette est une bonne idée), est un plan à la con. Leur recherche de la précision à tout pris a fait passer le volume de feu à la trappe à cause de la puissance beaucoup trop importante de leur munition. J'en ai déjà parlé par le passé, je pense qu'il aurait été plus raisonnable de prendre quelque chose comme le 6mm ARC ou même, si il le fallait absolument .264 USA, plutôt que de renverser complètement le changement de paradigme qui a eu lieu avec l'arrivée des calibres intermédiaires. C'est une question de paradigme. Les US ont l'air de faire l'emphase sur la précision à distance et la perforation de protection balistique (ce qui pourrait ne pas être possible il se trouve). D'autres auront l'idée de développer les capacités de combat de nuit. Difficile de dire qui a le plus raison. Mêler les deux en revanche est problématique. Il semble difficile d'obtenir de bon résultats en IR à distance dans un petit paquet (le XTRAIM a l'air d'être considéré comme utilisable à 400m au plus) tout en travaillant en plus avec une voie en lumière visible en parallèle. Donc il faut faire un choix. Meilleur optique et précision à distance ou capacité à détecter les cibles en IR à proximité?
-
On parle des véhicules de la section mortiers du peloton d'appui. Dans la configuration actuelle, ils ne transportent que le mortier, ses servants et ses munitions. Rien de plus.
-
@BPCs Si tu veux vraiment t'amuser, les turcs ont mis la tourelle CSE90LP sur leur Akrep II. Ça fait 15 tonnes mais ça ressemble beaucoup à un gros CRAB... https://www.armyrecognition.com/idef_2021_news_official_online_show_daily_media_partner/idef_2021_otokar_showcases_akrep_ii_fire_support_vehicle_with_john_cockerill_defense_90mm_turret.html Mais il y a moyen de faire mieux. Cette tourelle est au final l'évolution directe d'un ancien système de 90mm placé par le passé sur un châssis britannique assez répandu, le Scorpion, avec une masse totale de moins de 9 tonnes (notez que si vous demandez à CMI, ils seraient capables de vous monter le truc sur un VBL ou le nouveau LuWa). Au passage, ce système est apparemment capable d'élévation de 30° (insuffisant pour notre application) mais donnant une portée HE de 6km en indirect). Mais revenons à nos moutons. Quand on fait se genre de chose, il faut aussi se demander quelle pénalité on a en terme d'emport de munitions. Est-ce qu'on serait capable d'emporter autant que si le mortier était d'un design plus conventionnel? Le 2S41 emporte apparemment 40 coups. Qu'en est-il des équipes de mortiers actuelles? Et que se passe-t'il si on veut/doit utiliser un mortier dans un usage débarqué? Est-ce qu'on stocke un mortier de 81 en plus dans le véhicule? Après tout, ça ne pèse qu'une 40-aine de kilos. Les US embarqueraient apparemment des mortiers de 60 ou 81 (dépendant de l'échelon) dans leurs Stryker mortier de 120mm pour cet usage. Ça pose la question du double emport de munitions qui n'arriverait pas ici. Autre possibilité à côté du 2S41, l'ADIM développé par les US. Comme d'habitude avec eux, le projet est complètement dingue (et beaucoup trop cher) mais à noter. Il s'agit d'un mortier doté en tourelle téléopérée. Le machin est prévu pour opérer en tir plus ou moins automatique (30rpm) et doté d'un solide mécanisme d’absorption de recul pour ce faire. Il y a un chargeur de 20 coups solidaire au canon. Mais ce mécanisme d'absorption est ce qui est vraiment important ici car il permet de faire tenir l'engin sur la plateforme arrière d'un HMMWV: Notez cependant la taille du machin... La question du passage au vol de munitions HE à des munitions ILLUM ou SMK est à se poser cependant. Article de The Drive: https://www.thedrive.com/the-war-zone/20077/army-shows-off-awesome-automatic-mortar-system-thats-still-too-expensive-to-field Le truc n'a aucune chance d'être mis un jour en œuvre mais ça montre que quelques-uns se posent la question du tir direct de 81mm côté occidental aussi. Encore que sur le dos d'un UGV...
-
Je ne sais pas quelle est la situation en France mais on notera que certains pays (les US notamment) ont des Fire Support Teams (FiST) dans chaque compagnie. En Finlande, ils mettent même un observateur d'artillerie dans chaque peloton.
-
Attention à l'impact logistique. Un obus de 81mm pèse ~4kg. Un obus de 120 pèse 14kg. Au plus on rapproche les 120 de la ligne de front (en les mettant au niveau de la compagnie par exemple), au plus il faudra faire attention à l'impact que ça a sur la réserve de munition de l'équipe mortier et le besoin de retourner ravitailler auprès du bataillon/de la brigade. Après, certains pays ont l'air d'accepter ce trade-off. Les US mettent des 120mm au niveau de la compagnie et du bataillon dans leurs unités Stryker par exemple.
-
Pas exactement, la fosse avec les lanceurs verticaux se trouve derrière le lanceur visible sur la droite.
-
Je ne pense pas que ce soit tout à fait exact. Les T-14 et T-15 ont 3 types d'APS (en fait 2 mais disons 3 pour faire simple) faisant partie du système Afghanit. La première de ces parties est hardkill et est représentée par les gros tubes placés en arc sur la tourelle du T-14 et sur la coque du T-15. Ces tubes ne fonctionnent que sur un arc prédéterminé. Il semblerait qu'il y ait 10 tubes sur le T-14 et le T-15 et qu'il existe aussi une variante plus petite de ce système visible sur Kurganets-25. La seconde partie (ou les deux autres parties dépendant de la façon de compter) est softkill et comprendrait des grenades fumigènes multi-spectrales mais apparemment pas de leurres IR ou UV (même si il est toujours possible que ça change). Il y a deux types de lanceurs. Le premier est un lanceur pivotant avec 12 coups visible sur la tourelle du T-14 et derrière les tubes du T-15. Le deuxième lanceur est celui placé verticalement. Sur T-14, 24 tubes se trouvent sur la tourelle tandis que sur T-15 ils se trouvent sur l'arrière de la coque, de part et d'autre de la rampe arrière. Il est généralement considéré que seul ces derniers lanceurs sont capables d'interférer avec des munitions top-attack (et encore, seulement avec leur guidage). Si un obus arrive à la verticale en étant non guidé ou guidé par GPS, il fera mouche. Pareil pour un EFP détonné avant que le système ne mette en œuvre ses contre-mesures.
-
Je ne pense pas que ce soit des capacités différentes à proprement parler. Comme on le voit, il s'agit dans tous les cas de 35M. À mon sens, il s'agit d'un simple HUMINT Collector qui a reçu une formation sommaire en contre espionnage en plus. De la même manière qu'un designated marksman n'est pas un sniper, il a juste un tout petit peu plus d'entraînement et un meilleur fusil mais reste au final un fantassin.
-
Je crois que c'est lié à l'organisation originelle de la BCT. Je crois qu'à la base, la BCT ne devait avoir qu'une compagnie du génie. Celle-ci était assignée à un "Brigade Special Troops Battalion" qui comprenait aussi la compagnie des transmission et celle du renseignement militaire. En 2013, quand ils ont ajouté une compagnie de génie à chaque brigade, ils ont juste renommé le BSTB en Brigade Engineer Battalion. Leur génie est assez faible cependant: seulement deux compagnies par brigade. Les Brits ont l'air d'avoir 3 compagnies, tout comme les Allemands. Les Italiens en ont 4 (notez que le type de compagnie change de pays en pays donc la comparaison est compliquée).
-
Chez vous peut-être mais pas aux US. Chez eux, la lettre S est utilisée pour tous les staffs d'éléments dirigés par un colonel ou inférieur (ce qui peut être le cas d'une BTC). Ça inclut les brigades divisionnaires, régiments, groupes, bataillons et escadrons. Apparemment, le terme exact est executive staff section La lettre G est utilisée pour les staffs commandés par un officier général (general staff section), ce qui serait plutôt le cas d'une division ou d'un Corps. Ici, le S2 est la section renseignement d'un QG de brigade attachée à une division, régiment ou bataillon. Notez que S et G ne s'appliquent qu'à l'Army et aux Marines. Tu es libre de vérifier la source. Il s'agit d'une publication de l'US Army de mars 2021. La répartition exacte des différents postes est à la page 25. HUMINT Collection Teams E6 35M3L E5 35M2L E4 35M1L E3 35M1L Les E3-6 correspondent au rangs d'engagés (Enlisted) 3 à 6, soit Private First Class (E3), Specialist ou Corporal (E4), Sergeant (E5) et Staff Sergeant (E6). Le 35 indique que la personne appartient au renseignement militaire. Combiner le 35 au M indique qu'il s'agit d'un Human Intelligence Collector. Le 4 caractère indique le rang (1 pour E1-4, 2 pour E5, 3 pour E6). Je ne sais pas trop pour le dernier caractère. Il s'agit d'un special qualification identifier mais je ne sais pas trop lequel. Donc il sont définitivement 4. Pour la partie counter-intelligence, il y a deux MOS qui correspondent à ce rôle: 35L et 35Y, Counterintelligence Special Agent et Chief Counter Intelligence Sergeant, qui appartiennent alors à l'Army Counter Intelligence. Cependant, l'ACI a un job différent de celui que pourrait remplir une équipe HUMINT sur le terrain. Il s'agit plutôt d'une force de police (law enforcement agency). Il se peut tout à fait que l'un des membres de l'équipe HUMINT ait un entraînement additionnel en counter intelligence. Comme je l'ai dit, je n'ai pas pu recouper cette dernière partie qui vient d'une autre source.