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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. mehari

    La Composante Air belge

    C'est une langue officielle d'un État-membre, pas une langue officielle de l'UE à l'instar du turc qui est une langue officielle chypriote mais pas de l'UE.
  2. mehari

    NH90 pour FS

    Qu'est-ce qu'on fait de si particulier avec nos appareils? Le Fast Roping (j'ai pas trouvé le terme français, désolé)? Qu'est-ce qui fait que la France ne l'a pas ou qu'elle doive modifier ses appareils pour le mettre? Je croyais que nos appareils étaient justement quasi identiques aux Caimans Français. Au passage, airrecognition avait signalé en Décembre 2016 que nos TTH devraient acheter et intégrer des "kits tactiques" pour les rôles de MEDEVAC (où ils remplaceront ou complémenteront les A109) et de "Special Mission" (entre autres).
  3. mehari

    La Composante Air belge

    Ça existe comme expression? J'avais jamais entendu. Un bon point pour vous dans ce cas...
  4. mehari

    Avion de combat Franco Allemand

    Je comptais répondre individuellement mais je pense que c'est peine perdue. Donc, voici une réponse générale: 1. De l'usage du mot "aventure" et des français mort au combat au Mali et en Centrafrique. Ça paraissait évident mais il semble que ce n'est pas passé. L'usage du mot "aventure" était une caricature destiné à accentuer le ressenti. Il va de soi que le but de mon post n'était pas de cracher sur la mémoire des français morts au combat, ni des raisons qui les ont poussés à donner leurs vies. 2. De l'intervention française en Centrafrique et au Mali. L'intervention a souvent été perçue à l'étranger (et chez nous par exemple) comme une décision unilatérale de la France. Certes, elle a reçu le soutien politique de beaucoup de pays européens mais les reproches qui ont été faits quand au non-engagement au combat d'européens pour une opération décidées par la France sont mal passés. Même du simple point de vue du soutien logistique, pour beaucoup de pays, il y a eu le sentiment que la France forçait la main de ses partenaires en nous obligeant à engager des moyens pour soutenir des opérations qu'elle ne peut entièrement faire seule. Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'une intervention était nécessaire dans les deux cas et je ne condamne ni le mouvement français ni le droit de la France à intervenir où elle le veut, quand elle le veut, en accord avec ses lois, le droit international et les objectifs politiques qu'elle se donne. Cependant, j'essaie de vous donner la perception d'autres pays vis-à-vis d'une décision que la France a prise seule et dans laquelle elle a tenté d'embarquer tout le monde. Pour prendre un exemple peut-être plus parlant, imaginez que, demain, l'Allemagne décide unilatéralement de répondre à une crise en Namibie et vous fasse savoir que de l'aide serait la bienvenue, qu'on ne veut forcer la main de personne mais que l'Europe, tout ça, tout ça... Vous réagiriez comment? Vous lèverez probablement les yeux au ciel en vous disant que vous êtes déjà engagés au Mali, en Centrafrique, en Irak/Syrie (entre autres), qu'ils se sont mis là dedans tout seuls et qu'ils poussent un peu. Au final, vous dites que c'est super, qu'il faut garantir la stabilité/lutter contre le terrorisme parce ce genre de déclaration est attendue de votre part et vous envoyez des A400M, A330 MRTT et éventuellement des hélicos pour jouer le rôle de Medevac et mettez en place un hôpital de campagne. Par la suite, vous allez aussi promettre des troupes pour aider à la formation des forces Namibiennes. Cependant, ce ne sera pas fait avec le sourire et les médias français (et certains de vos parlementaires) se demanderont peut-être pourquoi est-ce que la France s'implique dans une opération qui ne la concerne pas. Au final, le gouvernement sera confrontés à des problèmes dont il se serait bien passé après avoir répondu en traînant les pieds à celui qu'on percevra comme le donneur d'ordre allemand... Cependant, si l'Allemagne arrive en vidéo-conférence1 avec les membres du Conseil disant qu'elle aimerait intervenir en Namibie mais qu'elle a besoin de soutien, qu'elle ne force personne à s'engager et qu'elle aimerait le faire sous la bannière européenne et qu'elle parvient à obtenir du support et la bannière européenne; si ensuite, l'Allemagne obtient un accord préalable à l'intervention qu'elle peut du coup concerter suivant les offres de soutien. Ce soutien étant offert et non plus exigé, il pourrait être plus important. Ainsi, la Belgique pourrait décider non pas d'offrir deux simples C-130 et A109 pour Medevac hors zone de combat mais pourrait offrir de faire du Medevac en zone de combat, pourrait engager 4 F-16, le SFG voir même le bataillon para-commando de permanence (si on est de vraiment bonne humeur). La France pourrait, de façon analogue fournir une aide logistique, médicale, des Rafales voire même un régiment pour les premiers mois de la mission si besoin. De plus, les communiqués seraient publiés au même moment disant que "Il a été décidé, au vu des événements récents en Namibie et à la demande du gouvernement de ce pays que l'Allemagne, assistée de divers pays européen volontaires dont le nôtre, déploierait des forces sous bannière européenne afin de stabiliser la région. Le gouvernement, à la lumière des besoins exprimés et des moyens disponibles, de fournir insérez-forces-déployées..." De cette manière, on donne moins l'impression d'une manœuvre unilatérale de l'Allemagne. Alternativement, ceci pourrait juste se passer avec un nombre limité de pays, hors du cadre de l'UE. Avec l'Allemagne qui signale juste à l'avance qu'elle aimerait bien y aller, qu'elle aura peut-être besoin d'aide et que toute forme de soutien, même logistique ou médical (ou en fait surtout logistique) est le bienvenu et les autres pays qui offrent leur contribution sans forme de pression (volontaire ou non). Or c'est cette pression ressentie qui est mal passée. J'en ai vu certains mentionner l'Irak et les pressions US. Bien que bien plus légitime, la décision d'intervention française a en partie été perçue comme ça... 3. D'une intervention militaire européenne Cependant, je conçois parfaitement qu'un opération sous cadre de l'Union aurait pu être impossible. Le mode de décision impliquant l'unanimité du Conseil est lent et délicat. En effet, certains pays sont complètement opposés à une action européenne (même si se déployer personnellement ne les dérange pas). Ainsi, obtenir l'accord des Brits pour une opération offensive sous bannière UE est courue d'avance. Or, cette bannière UE est une demande de beaucoup: elle apparaît comme une justification aux yeux de beaucoup de gouvernements: on y va parce qu'il y a opération UE ou OTAN. Ces derniers refuseraient donc de s'impliquer dans une opération ne reprenant pas cette bannière. Une solution serait de faire passer le vote à un simple vote à la majorité avec tout pays membre libre d'impliquer les forces qu'il souhaite. L'opération serait alors une opération européenne (avec l'image qui va avec) mais les pays membre ayant voté contre ne seraient nullement contraints d'engager leurs propres forces. Cependant, ce ne serait pas sans causer de potentiels problèmes de politiques intérieurs pour les pays refusant l'intervention car ils pourraient se retrouver, une fois à la maison, à des questions sur pourquoi ils ont refusé de s'engager alors qu'il est généralement plus simple de dire que le Conseil a dit non et que c'est pas la faute du gouvernement alors qu'on a voté non aussi. Bref, l'intervention européenne est improbable dans l'état actuel des choses. Cependant, rien n'interdit à un set de nations de se réunir pour aider un pays à conduire une opération. Si la France était venue dans les jours précédant l'opération Serval (par exemple) demander à la Belgique pour lui dire ce qu'elle comptait faire et demander quelles forces elle pouvait espérer demander en retour. Peut-être que vous auriez eu ces C-130 et A109 le 11 ou même le 10. Même chose pour l'Allemagne. Une annonce de soutien dès le premier jour aurait permis aux responsables européens participant de s'épargner des positions politiques ou médiatiques inconfortables (et tous les politiciens détestent ces derniers...). Dans tout les cas, on a besoin de changements dans la manière de faire les choses. Ce qui nous amène au point suivant. 4. De l'article du 24/10 de TTU intitulé "Berlin devra réagir à l’«offre» française" L'aspect que j'ai mentionné précédemment est mentionné dans cet article: "Comme le montre l’idée de l’European Intervention Initiative, écrivent les chercheurs, M. Macron demande de l’efficacité, que ce soit dans les cadres institutionnels connus ou en dehors. Un multilatéralisme alourdi d’automatisme et de bureaucratie ne sert à rien. Il faut trouver la constellation adéquate pour chaque situation." Il y a divers projets proposés et celui de M. Macron, évoqué à la Sorbonne, est l'un d'eux. Pour ceux qui ne s'en souviennent plus ou qui l'ont manqué, voici un article de bruxelles2 qui en parle. On notera par ailleurs que c'est avec ceux qui "veulent et peuvent" (Europe à plusieurs vitesses) Cependant, ce n'est pas ce qui a suscité tant de colère ici (outre ma remarque sur la politique étrangère française) est peut-être le passage suivant: "le texte aborde la question de la défense nationale en développant une conception de l’autonomie nationale imbriquée partiellement dans une «autonomie européenne». Ce qui représente un net élargissement de champ a des conséquences importantes, estiment M. Mölling et Mme Major. En effet, c’est, d’une part, la reconnaissance du fait que nos armées surchargées de missions ne peuvent tout accomplir seules, et, d’autre part, celle du temps du renforcement des partenariats. A condition bien sûr, soulignent les auteurs, que la France montre qu’elle sait coopérer, et pas seulement commander." En gros, les deux Allemands disent que la Revue Stratégique française reconnaît (les mauvaises langues diront enfin) que la France, comme les autres pays européens, ne peut plus agir seule car elle n'a tout simplement plus les capacités. Ainsi, afin de préserver son autonomie, elle doit s'arranger pour que l'Europe soit autonome et que l'Europe ne puisse faire sans la France (autonomie nationale). Or, et c'est de là que vient le problème, l'article ne parle pas d'autonomie industrielle mais politique. Et il n'existe pas de structure européenne garantissant une autonomie européenne. Certes, il y a de nombreuses structure d'entraide ou de partenariat (EATC, ETAC, etc.) mais rien de plus. La France doit donc chercher de nouveaux partenariats avec ces voisins si ce n'est l'UE pour former des structures d'intervention communes avec ceux qui sont prêt à y mettre du leur. C'est en partie le but de l'European Intervention Initiative de M. Macron: harmoniser les doctrines d'intervention et de réponse aux crises parmi les pays européens qui le désirent afin que les réponses soient harmonisée ou que les désirs d'intervention des uns soient mieux compris des autres. Et c'est là que vient la fameuse remarque "coopérer et non commander". La France donne (ou a donné) l'impression d'ordonner aux autres de la suivre dans les opérations qu'elle a décidée seule. Il s'agit de montrer que la France peut coopérer avec d'autres états dans le cadre d'une réponse commune qui ne la verrait pas forcément aux commandes (autre que sous commandement US). L'argument industriel ne vient qu'après: "La France sait depuis longtemps qu’elle n’a pas les moyens de maintenir sa base nationale industrielle. Mais elle a peur, comme l’Allemagne, d’en tirer les conséquences qui s’impo­sent : accepter l’interdépendance industrielle avec d’autres Etats". On notera que la France et l'Allemagne subissent la même remarque: il ne peuvent maintenir toute leur base industrielle seuls et devront donc faire des sacrifices qui seront difficiles pour tout le monde. Pour la France, ça signifie accepter des chars sous maîtrise d'œuvre allemande par exemple. Alors que pour l'Allemagne, ça peut vouloir dire des chasseur sous maîtrise d'œuvre française... 5. De Kolwezi Kolwezi... Ou comment choisir un exemple de décision unilatérale française... Si je résume la situation, un énième groupe de rebelles prend le contrôle d'une ville au Zaïre et prends des otages européens. Belgique et France veulent intervenir mais la réunion échoue alors que la Belgique qui peut faire valoir deux arguments de poids met en garde contre toute action précipitée. En effet, les Belges signalent qu'il faudrait une action coordonnée sur une large zone afin d'éviter tout risque de début de massacre en règle. Les arguments renforçant la pertinence de l'opinion belge sont les suivants: Le Congo est notre ancienne colonie. Les capacités de renseignement et la connaissance du terrain par les forces armées belges ne sont pas négligeable L'Opération Red Dragon menée avec succès par l'armée belge en 64, soit 14 ans plus tôt, avec un scénario presque identique tendrait à donner de la valeur à l'avis belge La France décide de passer outre et lance son offensive. Elle ne prévient d'ailleurs pas la Belgique dont l'État-Major est prévenu par des pilotes belges s'entraînant en Corse sur la base dont partent les hommes du 2e REP. La Belgique lance donc sa propre opération. Le Régiment Para-Cdo est mobilisé, de même que les 11 C-130 de la Force aérienne. Sauf que Paris leur refuse le survol de la France et que l'Algérie qui avait laissé passé les appareils français fait de même. De même, la Force Aérienne rencontre des problèmes de ravitaillement dans les anciennes colonies françaises. Elle n'arrive finalement à Kamina que le 19 après-midi alors que la Légion saute sur Kolwezi à l'aide de 2 Transall, de 4 C-130 Zaïrois plus ou moins défaillants et de parachutes américains fournis pour l'occasion. Le 20, alors que la Légion a déjà repris une partie de la ville après avoir fait sauté 405 hommes la veille, 600 para-cdo belges exécutent un atterrissage d'assaut aux abords de la ville qu'ils rejoignent à pieds pour se faire accueillir par les balles de la Légion à la jonction entre les deux unités. Heureusement, cet incident ne cause pas de dégâts. Le reste du détachement arrive le lendemain accompagné de ses véhicules. De plus, les belges amènent une antenne médicale que les français n'avaient apparemment pas prévu. Au final, je constate simplement, au vu des informations qui me sont disponibles, que: La France comme la Belgique étaient prêtes à intervenir La France a décidé d'ignorer l'avis de ceux qui ont la meilleure connaissance du terrain et du pays (ancienne colonie) La France a décidé d'ignorer l'avis de ceux qui ont la meilleure expérience de sauvetage d'otages (Opération Dragon Rouge, Stanleyville, 1964) La France lance unilatéralement son opération. Elle ne prends même pas la peine de prévenir la Belgique. La France a potentiellement retardé volontairement l'arrivée des belges sur place en empêchant ceux-ci de survoler son territoire L'Algérie qui a laissé passé la France bloque la Belgique Les Belges rencontrent des difficultés à se ravitailler La France utilise des appareils civils et des C-5 US pour se rendre là bas. Elle utilise également des appareils prêtés et en mauvais état. La Belgique arrive avec ses propres C-130, des 727 de la Sabena ainsi que des 727 de l'armée. La France ne saute qu'avec 405 hommes. La première vague belge compte à elle seule 600 hommes. La collaboration entre les deux états n'est restaurée que par les forces sur le terrain après que les deux forces se soient mutuellement identifiées La Belgique, en plus d'emporter plus d'homme, de matériel et de faire son opération seule, emporte une antenne médicale et deux chirurgiens que la France a apparemment oublié. En général, l'opération belge semble mieux préparée On pourrait cependant signaler que le Premier Ministre belge a annoncé le départ des paras belges à la télévision et la radio... Bref, si le résultat de l'opération est remarquable au vu du manque de l'improvisation complète dans laquelle elle semble se dérouler côté français, le comportement politique français est déplorable. Au mieux. Alors ce n'est pas une question d'avoir des couilles ou non. C'est une question de partir préparé, avec du matériel adéquat, un nombre d'homme suffisant, la connaissance du terrain et sans bloquer volontairement ceux qui pourraient vous aider... Considérer que la France était la seule à avoir la volonté d'intervenir alors que la Belgique a envoyé par ses propres moyens 1.5 fois le nombre d'homme déployés par la France, en utilisant ses propres moyens tout en étant retarder par la dite France est assez hypocrite... 1 Faire venir tout le monde à Bruxelles est trop lent
  5. Pas forcément. Les "supporters" républicains de Mueller ont peu de chance d'être dans la partie fanatique pro-Trump ou dans la frange fortement influencée par l'alt-right (ou simplement le Tea Party). En revanche, ils ont plus de chances d'appartenir aux Républicains modérés dont l'opinion ne changera donc que peu. Au Sénat (qui, je crois, devrait être compétent pour révoquer Mueller), les Démocrates voteront forcément pour le maintien de Mueller et pourraient être rejoints par les Républicains les plus modérés (dont McCain que je vois mal faire des cadeaux à Trump).
  6. mehari

    La Composante Air belge

    C'est une question de point de vue. Le problème du Rafale est, comme l'a expliqué ARPA, qu'il a le potentiel de répondre exactement aux besoins belges pour les 30 ou 40 ans qu'il passera dans notre force aérienne et ce potentiel ne dépend que de nous. À nous de voir si nous voulons renforcer le canapé et l'empêcher de briser ou si nous voulons ne pas y faire attention.
  7. mehari

    Avion de combat Franco Allemand

    Il y a un non-sens dans ton post... Tu mets en lien les commandes allemandes et la tendance de la France, du point de vue de certains, de partir à l'aventure sans consulter personne et de demander de l'assistance après. Ce que les deux Allemands disent est qu'il faut savoir si la France est capable d'agir en coopération avec les autres (soit en les consultant un minimum avant de bouger) au lieu de simplement foncer en demandant de l'aide après... Ça n'a rien avoir avec les achats de matériel allemand. J'aimerais rappeler que les aventures françaises au Mali et en Centrafrique, bien que nécessaires, sont restés en travers de la gorge de certains donnant l'impression que la France décidait unilatéralement de s'engager et forçait la main de ses alliés européens en leur demandant de l'assistance. Surtout du point de vue des allemands qui ne sont pas très interventionnistes...
  8. mehari

    AASL (Armement Air-Sol Léger)

    Non. La réponse au Spice 250 ne peut être qu'un équipement équivalent, à savoir le SmartGlider Light ou la SDB. L'AASM Block 4 étant un upgrade de l'AASM ajoutant une version non-propulsée moins chère (et donc une vraie BGL) est plutôt un concurrent strict aux Paveways. Sinon, ne pas oublier que le SPEAR, c'est un Brimstone avec un meilleur moteur et des ailes: la charge est toujours une charge d'Hellfire bien loin de l'ogive de 90kg promise pour le SmartGlider (bien que ce soit suffisant pour mettre un radar ou lanceur de S400 hors de combat, faire sauter la tourelle d''un MBT ou faire de jolis trous dans la superstructure d'un navire ça aura quand même une influence sur l'emploi)... Sinon, m'étonnerait qu'on arrive à faire les 130 km promis pour le SPEAR 3: 60 ou 70 km me paraissent déjà être des bons chiffres... EDIT: Je parle de lancements à basse ou très basse altitude. Un lancement à altitude optimale pourrait probablement faire les 130km.
  9. mehari

    La Composante Air belge

    Je suis d'accord avec toi sur ce coup là mais je me permet d'ajouter quelque chose: la partie qui nous intéresse, c'est le Rafale et rien d'autre. C'est ce que la France propose à la Belgique et ses entreprises sur le Rafale qui va principalement jouer. L'E-F-X est un juste un bonus sur le côté. Un énorme bonus, certes, mais du point de vue belge un simple bonus que nous n'achèterons in fine que pour remplacer le Rafale dans 35-40 ans... En attendant, il faut que la France nous dise ce qu'elle envisage déjà pour le Rafale F4 avant que nous puissions faire part de nos desiderata, ce qui met la France dans une position à la fois confortable et inconfortable. Je m'explique: la France s'arrange pour qu'au final l'avion proposé corresponde aussi bien à ses besoins qu'aux besoins belges. Pour atteindre cet objectif, elle est prête à définir son propre futur standard d'appareils (le F4.2) en concordance avec le besoin belge en plus du sien et elle est même prête à redéfinir sa doctrine en collaboration avec la Composante Air pour s'assurer que ces besoins concordent le plus possible (à quelques exceptions: capacité nucléaire, anti-navire, aéronavale et possiblement missiles de croisière). Ainsi elle est sûre que sa proposition convient le mieux aux besoins belges. C'est une position beaucoup plus confortable que les deux autres. Pour être imagé, la France est pour l'instant dans le canapé le plus moelleux que tu puisses trouver à côté du feu ouvert dont les flammes dansantes donnent une chaleur exquise tandis que les deux autres sont assis sur des chaises métaliques près de la porte. Cependant, ce n'est pas aussi rose qu'on pourrait le croire. Pour pouvoir avoir une proposition pour la Belgique, la France doit Définir un prototype de besoins pour le F4 (ce qu'elle sait nécessaire: MICA-NG, moteurs, SPECTRA, etc. améliorés, AASL, AASM Block 4, etc.) et un prototype de doctrine correspondant (pas très différente de la doctrine actuelle, simplement une adaptation à la nouvelle donne) Doit soumettre ce prototype à la Belgique et lui demander ce qu'elle voudrait en plus (viseur de casque, fusion de donnée, par exemple) Redéfinir son standard et sa doctrine en fonction de ses nouvelles données et impliquer les industries belges dans le tas Sortir un produit final ainsi que la doctrine correspondante (à noter que si on arrive au point 3, c'est que la Belgique a accepté la proposition française) Autrement dit, la proposition française est pour l'instant vague par essence et ne représentera absolument pas le produit final, contrairement aux deux autres (situation idéale). Autrement dit, le canapé est fragile et pourrait se casser en faisant tomber la France dans le feu ouvert alors que les deux autres sur leurs chaises en métallique bien froide et inconfortable mais solides ne courent pas ce risque...
  10. PAK DP, DA et ShA, c'est les intercepteurs, bombardiers et avions d'attaque mais les PAK VTA, c'est quoi? Un nouveau nom pour le PAK TA? Et j'avais vu que d'autres projets étaient en cours. Wiki mentionne un "Mikoyan LMFS" et un "MiG-41". Ça fait un paquet de systèmes à développer tout ça...
  11. Si je me souviens bien, j'avais vu quelque chose d'approchant sur THAAD. Sur l'article Wikipedia, une photo montrant une manœuvre en tire-bouchon est légendée comme "THAAD Energy Management Steering maneuver, used to burn excess propellant". Ça pourrait être ça mais je ne suis pas sûr.
  12. Je sais qu'il y a un fil guerre des mines et tout le reste mais vu qu'on a passé quelques pages à parler de ça ici, je le poste ici: Parmi les systèmes montrés lors des essais belges de Juin, le SAMDIS de Thales aurait apparemment montré sa supériorité. Ce sonar, qui était pour l'occasion monté sur un AUV A27 d'ECA, aurait d'après le Centre de Recherche Maritime et d'Expérimentation (CMRE) de la Marine Belge, montré les meilleures performance en termes de détection et de classification. De plus, le sonar aurait le taux de fausses alertes le plus bas. Thales aurait aussi été la seule compagnie à fournir des indication sur le taux de fausses alertes d'elle-même. Enfin, l'article mentionne que Thales avait déjà pu démontrer son TSAS, un autre sonar, tracté par un USV Halcyon (fabriqué par la même compagnie) en 2016 à Zeebrugge. Il n'est cependant pas dit si le SAMDIS était sélectionné dans le cadre du programme Belgo-néerlandais de remplacement des Tripartites/Alkmaar, si l'A27 d'ECA allait être conservé en tant qu'AUV et si les autres systèmes montrés en parallèle par ECA (l'AUV A9-M, l'USV INSPECTOR et deux ROV SEASCAN Mk.2 embarqué au sein de l''USV) au cours de ces essais se sont bien comportés ou si ils ont également fait bonne impression. De même, rien n'est dit au sujet des autres compagnies présentes au cours de ces essais (Northrop Grumman et Elbit). Enfin, je n'arrive pas à savoir si la présence du SAMDIS se faisait indépendamment ou si elle était partie intégrante de la présentation ECA. L'article finit en mentionnant que Thales est le principal industriel concerné par le projet MMCM anglo-français qu'il qualifie de "seul projet européen concret de développement d'un prototype de système autonome de détection et de neutralisation de mines et d'engins explosifs improvisés". Source: https://navyrecognition.com/index.php/news/defence-news/2017/october-2017-navy-naval-forces-defense-industry-technology-maritime-security-global-news/5664-thales-s-autonomous-mine-hunting-system-demonstrates-outstanding-performance-in-belgium.html Pour rappel, la Belgique et les Pays-Bas ont pour l'instant un programme de remplacement de leurs frégates classe M (ou Karel Doorman) et de leurs Chasseurs de Mines Tripartites. Ce programme doit conduire à l'achat d'un total de 4 frégates multi-rôles et 12 chasseurs de mines pour un montant total de 4G EUR, le tout également réparti entre les deux royaumes. Alors que les frégates devraient êtres des frégates ASW avec capacité BMD, les futurs chasseurs de mines doivent être des navires de 2000t employant un nouveau concept opérationnel de déminage depuis l'extérieur du champs de mines. Additionnellement, ces navires devraient être dotés de capacités Command & Control et pourraient également prendre le rôle d'OPV. Simple question de ma part: c'est quelle branche de Thales qui s'occupe des systèmes de guerre des mines?
  13. mehari

    Avion de combat Franco Allemand

    Pas vraiment. À ce moment là, le Tornado doit être partiellement retiré du service et son remplaçant doit avoir presque terminé son entrée en service dans la Luftwaffe. Leur planning est encore plus serré que le nôtre de ce point de vue là. 2025 pour eux, c'est une urgence... Par contre, il n'est pas improbable que ce projet franco-allemand comprenne un chasseur multi-rôle (E-F-X) et un UCAV (E-UF-X) par exemple. Pour l'instant, tout ce qu'on sait, c'est que des officiers français sont en train de regarder dans leur boule de cristal à la recherche de ce qu'il faudra au nouveau système pour abattre des Su-57 et détruire un S-400 ou S-500 entouré de S-350E ou autres et qu'ils ont suggéré que les allemands ramènent leurs marcs de café pour participer. De plus, la France pourrait tout à fait capitaliser sur ses acquis provenant du SCAF, nEUROn ou autre.
  14. mehari

    Avion de combat Franco Allemand

    Posté par Ponto Combo en page 4. Ceci dit, merci beaucoup. J'avais essayé de le retrouver mais avais échoué sans le titre.
  15. mehari

    Le successeur du CdG

    Simple question: que signifie GAE?
  16. Tu exagères. Premièrement, la répartition est telle qu'elle est parce que c'est la condition sine qua non à un bon fonctionnement démocratique d'un Parlement élu au scrutin plurinominal proportionnel: pour que le résultat soit représentatif, il faut que chaque circonscription ait un nombre minimum de députés (ici 6) et, au final, seuls 6 pays (sur les 28) sont désavantagés par la répartition. Si on voulait faire un Parlement, plus ou moins équilibré, il nous faudrait 10 000 MEP dont 9 Luxembourgeois... Alors que la France élirait 1307 MEP à elle seule. Bien sûr, on pourrait obtenir quelque chose de plus juste en baissant le nombre de siège minimum par circonscription à 4 mais tel est le système... Ensuite, celà permet aux petits pays de compter un peu plus par rapport aux voisins Allemands ou Français et leurs 99 et 72 sièges respectifs... Ensuite, tu te trompes sur ce que Juncker dénonce: il est difficile de négocier entre états à 28. Pour cette raison, il est préférable d'éviter de morceler l'UE parce qu'à 93 (nombre NUTS-1), ça va être un enfer comme tu n'en a jamais vu. Bien sûr, on pourrait rattacher le Luxembourg à la Wallonie, la Belgique ou le BeNeLux mais ça ne pourrait vouloir dire qu'une seule chose: l'UE ou le BeNeLux réorganise ses divisions territoriales ce que seul un Etat peut faire (comprendre: l'UE ou le BeNeLux (ou les deux) sont des Etats fédéraux (au moins)). L'UE, en tant qu'organisation supranationale/faible confédération n'a pas le pouvoir de faire ça (et c'est même difficile pour un état, aussi intégré dans des Unions que le Luxembourg) donc tout ce que Juncker peut dire, c'est "ne rendez pas mon job (et celui de Tusk) encore plus difficile parce que je ne peux pas négocier une solution entre 95 états". Bien sûr, avec un état fédéral européen ayant un Sénat et une Chambre (et par conséquent indépendant des états fédérés au niveau décisionnel), ce problème disparaît mais on en est pas là...
  17. mehari

    La Composante Air belge

    Bien sûr. Mais la surveillance de l'espace maritime, on peut le faire avec une seule frégate au mouillage dans le port de Zeebrugge... Je n'ai pas dit ça. Il s'agit de savoir quelles sont les compétences que nous avons ainsi que les objectifs qu'on nous a assigné et de savoir si on veut les garder. Il n'est pas dit que la bombe est toujours dans la balance d'ailleurs. En cas d'attaque russe, nos avions seraient bien trop occupé à lâcher des bombes sur leurs forces terrestres descendre leurs forces aériennes Maintenir le pont aérien, ça peut se faire avec n'importe quel chasseur ayant un rien d'autonomie. Maintenir le pont maritime, ça se fera plus que probablement avec des escorteurs (pour les convois) et des groupes aéronavals... Comme je le dis, il y a trois forces aériennes qui ont de l'expérience dans ce rôle et qui feront ça bien mieux que nous pendant que nous on fera ce qu'on fait le mieux: larguer des bombes... On a jamais cherché à avoir cette capacité alors que nous avions plus d'une centaine de F-16, nous n'allons pas le faire maintenant que nous n'avons que 34 appareils. Si il faut maintenir un pont maritime, vous aurez nos deux frégates. En attendant, il y a dans l'Atlantique 5 porte-avions (6 en comptant le Ford) US, 2 porte-avions brittaniques et 1 porte-avions français qui doivent compter ensemble pour 300 à 400 chasseurs, plus les unités basées à terre aux US, en France et au RU, les F-35 Norvégiens (qui verront passer tout navire de surface russe près de leurs côtes), les unités basées en Islande voire même au Groenland. Maintenant, dis moi où exactement on a le plus besoin de nous: Au dessus de l'Europe à contrer les forces aériennes et terrestres russes, ce qui est son terrain de prédilection Au dessus de l'Atlantique à chasser du navire russe alors que les Français, Anglais, Danois ou Américains seront meilleurs et arriveront en premier... Dans ce cas, on fait appel, en urgence aux appareils présents à cette fin. En supposant que notre force aérienne n'en ai pas plein sur les bras avec les Russes au dessus ou sur le continent et soit disponible, qui a le plus de chances d'arriver en premier. La première réponse est évidente: tout avion provenant des 8 porte-avions présents dans le coin. Sinon, en venant de Belgique, quelque soit la position des navires (hors des eaux territoriales belges qui ne sont pas vraiment ce qu'on peut appeler "le large") il y a toujours un pays qui arrivera avant nous. Pour accéder à l'Atlantique, il nous faut traverser la Grande Bretagne, pour aller dans la mer du Nord, les anglais, Norvégiens et Néerlandais sont mieux placés, etc. Nous sommes situés au fin fond de la mer du Nord, à l'entrée de la Manche, deux mers qui sont couvertes par 6 autres pays qui sont tous alliés. Vous-mêmes avez presque autant de côtes que nous sur la mer du Nord. Avec cette situation, l'anti-navire a à peu près autant d'intérêt pour nous qu'à un pays enclavé. Est-ce que vous allez demander à la Hongrie ou la République Tchèque de doter leurs appareils de capacité anti-navire sous prétexte qu'il faut maintenir l'Atlantique ouvert?
  18. mehari

    La Composante Air belge

    Fantastique! C'est vrai qu'on fait ça tout le temps! Cependant, tu as une coalition de différents pays comprenant au moins Les États-Unis Le Royaume-Uni La France En plus de la Belgique. À qui est-ce que tu confies le job éventuel de taper du navire? Qui est-ce qui a un minimum d'expérience en la matière? Qui est-ce qui possède un aéronavale et des côtes suffisantes pour justifier un entraînement et une expérience dans ce genre de tâche?
  19. mehari

    La Composante Air belge

    J'aimerais une dernière fois que vous regardiez une carte et me dites ce qu'on va faire avec des capacités anti-navires... Certains pourraient même dire que deux frégates sont overkill et qu'on pourrait fait pareil avec un ou deux lanceurs de NSM basés à terre et à la rigueur deux corvettes ASW...
  20. mehari

    La Composante Air belge

    Bien sûr. Et la Belgique a le droit de vous dire que la procédure existe pour une raison précise... À noter que la France ne propose pas le Rafale en dehors de la procédure mais un partenariat politique, militaire et industriel important. Le produit proposé n'est pas le même.
  21. mehari

    La Composante Air belge

    Trappier a exprimé sa crainte d'une volonté "de certains" d'acheter US. Il n'a pas critiqué le contenu de l'appel d'offre en lui-même.
  22. mehari

    La Composante Air belge

    J'aimerais par ailleurs rappeler à certains que l'offre d'appel belge a été justement accueilli comme étant ouvert par beaucoup ici à sa parution. Le biais supposé dans l'histoire ne vient pas de l'appel d'offre mais d'une frange de la Composante Air "JSF-phile" laissée par le très atlantiste/pro-F35 De Crem à son départ de la Défense. Dassault n'a pas critiqué l'appel d'offre en lui-même mais a exprimé la crainte de la volonté d'acheter US... Tout ceci n'empêchait par ailleurs pas la France de répondre à ces questions dont certaines sont pourtant excessivement simple et neutre comme "Quelle est votre doctrine de combat aérien?" ou "Quelles sont les caractéristiques du moteur?"...
  23. Vous pourriez leur prêter des Rafales M en attendant. Ils finiront peut-être même par changer d'avis ^^
  24. mehari

    La Composante Air belge

    Un article du Vif en parle aussi: Remplacement des F-16: vers un avis négatif de la Défense sur l'offre de Paris Il s'agirait donc d'un avis juridique de la Défense signalant que la proposition française n'était pas valide sous l'angle du respect de la RfGP. Apparemment, les nouveaux arguments français pouvaient facilement être démontés. Ceci dit, il semblerait si il s'agissait de savoir si le gouvernement pouvait renvoyer la proposition française dans le cadre de l'appel d'offre sans s'exposer à des poursuites. L'article ne dit rien de la possibilité d'étudier celle-ci en dehors de l'appel d'offre. Par ailleurs, comme l'article le souligne: Il serait donc toujours possible d'agir en dehors de l'appel d'offre (comme la France le voulait si je me souviens bien) ou d'annuler celui-ci. Par ailleurs, l'article renforce ce que disait @Bat il y a quelques jours: les gouvernements belges sont fondés sur la base de (longues) négociations décidant de la direction générale de 5 ans de politique. Le remplacement des F-16 et sa procédure a été décidé en 2014, au cours des négociations de formation gouvernementale, et doit être renégociée maintenant qu'un événement impromptu est arrivé. Vu que donner l'image d'un gouvernement désuni est mauvais pour la crédibilité de celui-ci1 et les disputes récentes entre le CD&V et la N-VA qui ont récemment filtré dans la presse ne sont pas à l'avantage de ce gouvernement. Il est donc nécessaire de masquer le fait que le gouvernement soit en train de renégocier une part de son accord fondateur. 1 On a déjà l'air suffisamment désuni de l'extérieur comme ça (voir affaire COP21 où le Premier Ministre a du faire un discours sur l'engagement de la Belgique alors qu'il n'y avait aucun accord inter-régions sur le sujet, mettant sérieusement à mal la crédibilité du PMBe)
  25. mehari

    AASL (Armement Air-Sol Léger)

    Les Hellfire et Brimstone sont supersoniques malgré leur têtes rondes, je crois. Ils ont cependant un guidage EM/laser... Le HJ-10 serait aussi supersonique et doté d'IIR. Que font-ils différemment pour autoriser ces vitesses malgré leur profil ou guidage?
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