
mehari
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Si ils parviennent à refroidir les réacteurs, ils ne risquent pas grand chose tant que les cuves tiennent. Mais si les réacteurs ne sont pas suffisamment froids et que les systèmes de contrôle sont endommagés d'une quelconque façon...
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Je pensais que vous preniez une version plus lourde. Tant pis. Si il faut vraiment retourner à l'Herakles, ce n'est pas si grave si on les limite à l'Aster 15. Si on fait des FREMM-2, on aura de toute façon un navire plus long: ce seront des super-FREMM. On pourrait encore plus le rallonger pour caser 127mm et 48 VLS. Les FREMM italiennes font bien 2m de plus en longueur... On ne peut pas faire 5 FREMM-2: la 7e FREMM a déjà commencé ça construction. Tout ce qu'on peut encore faire pour celle-là est aménager la structure en vue d'un accueil du SeaFire 500 dans un mat intégré, quitte à la retarder un peu si nécessaire.
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Pour les missiles, aucun mais ce n'est pas impossible non plus. Tu peux acheter ton Rafale sans les MICA ou Meteor mais tu ne peux pas te passer d'aile, de cockpit, etc. Pour le SPECTRA, on ne peut pas faire autrement mais qu'est-ce que ça représente exactement? Le SPECTRA, dont le DDG-NG fait partie, est fait en collaboration entre Thalès et MBDA, avec Thales en maître d'œuvre, c'est pourquoi on parle parfois de Thales Spectra. Soyons généreux et disons, 50-50. Airbus possède MBDA à 37,5%. Sa part dans le SPECTRA est donc de 18,75%, maximum. Que représente le SPECTRA au sein du Rafale? Thales, sur son site officiel, indique qu'ils fournissent 25% de l'appareil (en terme de valeur financière). Ce 25% comprend: SPECTRA, guerre électronique AREOS, pod de reconnaissance Damocles et TALIOS, pods de désignation Communiction Navigation Identification suite, inclus ECCM, IFF et liaisons de données Man Machine Interface, interface homme machine RBE2-AA, radar AESA FSO, optique de secteur frontal Thales ajoute qu'ils fournissent les autodirecteurs et proximity fuses des missiles mais je ne sais pas si c'est compté dans les 25% On peut estimer que le SPECTRA compte pour 20% du total, soit 5% de l'appareil (estimation généreuse). 18,75% de 5% donne donc 0,9375% (estimation maximale). Il faut noter que BAE, ayant la même part dans MBDA, participe également à 0,9375% du Rafale. La part d'Airbus ou de BAE dans l'Eurofighter est bien supérieure. De même, quelqu'un avait mentionné que BAE participait à hauteur de 10-13% dans le F-35, ce qui est bien plus comparable à l'Eurofighter qu'au Rafale.
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Non parce qu'en achetant le Rafale, la Belgique peut très bien décider d'adapter dessus l'AIM-120D, les SDB II et l'IRIS-T. Pour le F-35, on parle de composant qui sont indissociable de l'appareil. Pour rapporter la situation au Rafale, il y aurait vendeur unique potentiel si Airbus faisait les bords d'attaque, le moteur ou que sais-je encore. Pour te donner une autre analogie, ce serait comme dire qu'il y a vendeur unique pour la T31 parce que BAE fabrique le canon de 127 qui leur sera vraisemblablement donné et propose un navire pour le concours: le choix de l'armement et de l'appareil sont distincts.
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Tu es peut-être un peu optimiste sur la participation de la Belgique au développement de l'E-F-X... Si on l'achète, ce sera la 2e version, 25 ans au moins après la mise en service de l'appareil. L'E-F-X est prévu en 2035 et nos appareils autour de 2025, pour durer 40 ans (normalement, on verra ce qu'il en est dans 35 ans. Un remplacement avant 2065 pourrait être nécessaire)...
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Ils doivent le faire mais ils n'ont pas encore établi de demande. Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils veulent une collaboration européenne mais ça pourrait être autant le Rafale qu'un Eurofighter T3B ou T4, voire même, en tordant la définition, le -35... Bien sûr, le Eurofighter souffrira de ses problèmes de jeunesse, quelle que soit la version ou l'évolution mais au moins auront-ils continué à travailler dessus. Personnellement, je pense que tout n'est pas à jeter dans l'Eurofighter: il s'agit d'un bon appareil de supériorité aérienne qui a principalement souffert des coupes budgétaires de la guerre froide (AESA et poussée vectorielle en retard, pas de pendant air-sol alors que c'était prévu, etc.). Ils voulaient un intercepteur supersonique, le reste leur étant secondaire et ce cahier des charges est respecté. Cependant, la France a eu plus de nez sur l'écriture de son cahier des charges et à fait un couteau suisse à la place. Dans la situation de l'époque, le cahier des charges se tenait mais à la chute du mur et au début de la guerre d'Afghanistan, on s'est rendu compte que le couteau suisse était plus pratique... Et à ce titre, acheter du Rafale pour faire de l'air-sol se tient parfaitement. Si ils réussissent à réinvestir dans le même temps pour améliorer leur Typhoon en lui donnant ce qui était prévu et ce que l'évolution technologique permet et admettent qu'il s'agit d'abord et avant tout d'un intercepteur (plutôt que de forcer de l'air-sol avec des Tranche 2 et 3A), ils ne perdent pas tout à fait la face. On rapporte que la quasi totalité des membres du Cabinet du Ministre Allemand des Finances Wolfgang Schäuble a fait un arrêt cardiaque simultanée suscité par les propos scandaleux tenu par un forumeur français. La première réaction du ministre après 3 décharges de défibrillateurs aurait été de s'exclamer "PAY DEBT"
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Je vais expliciter le "dans": le concept est que UE et OTAN ne sont pas incompatible mais le but est de pouvoir renforcer le penchant européen de l'OTAN politiquement afin de pouvoir simplement dire "NON" aux US une fois de temps en temps et pouvoir faire sans les US de temps à autres... Le but n'est pas de s'affranchir des US mais de réduire leur poids politique au sein de l'alliance.
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Un aspect que je n'avais pas noté mais qui est relevé par la Libre Belgique d'aujourd'hui: Dassault a oublié le contexte intérieur actuel belge. En effet, deux scandales majeurs ont éclatés en Belgique francophone. Le premier, Publifin, était une histoire de rémunérations extrêmement importante perçues par des élus de la Province de Liège pour la participation à des réunions de comités de secteurs et sous-secteurs de l'intercommunale Publifin, réunions auxquelles beaucoup était absents (mais quand même rémunérés). Ce scandale, bien qu'il implique des représentants du PS, CDH (centre, chrétien-démocrates) et MR (centre-droit, libéraux), a principalement touché le PS à cause de la proportion de mandataires PS concernés, de l'importance du PS en région liégeoise, de la proportion de mandataires (ou affiliés) PS dans l'administration wallonne et du fait que le PS a, à une exception près (2e législature, 1985-1988), toujours été au pouvoir en Wallonie. Ceci a conduit beaucoup à parler d'"Etat PS": un état dans l'état, contrôlé par le PS, en référence à l'"Etat CVP, du nom de l'ancien parti Chrétien-Démocrate unitaire puis flamand qui eu pendant un temps un pouvoir similaire. Plus tard, un autre scandale éclate, à Bruxelles cette fois. On découvre que les administrateurs du Samusocial1 touchent également des rémunérations importantes de façon similaire au scandale Publifin. L'un de ces administrateurs, Pascale Peraïta, affiliée PS, était également présidente du CPAS2 de la ville de Bruxelles. Le scandale, qui concernait presque exclusivement le PS, a conduit à la chute du bourgmestre (maire) de Bruxelles, Yvan Mayeur (PS). Un autre scandale, de moindre ampleur, appelé Publipart, a également éclaté en Région flamande. Cette succession de scandale, qui a également conduit à la chute du gouvernement wallon et à une mini-crise politique en Communauté française et en Région Bruxelles-Capitale3. Plus important pour le sujet qui nous occupe, cette succession de scandales majeurs a conduit la classe politique à jouer à un petit jeu appelé "Qui sera le plus grand champion de la transparence?". Et à ce titre, la tentative française de contourner la procédure établie peut-être assez mal vue et jouer contre elle. Dassault a donc tout intérêt à expliquer publiquement et dans les grandes largeurs en quoi consiste son offre, pourquoi elle est meilleure et surtout pourquoi elle ne pouvait pas passer par la grande porte. De plus, la Libre souligne que cet écart rend une éventuelle sélection de Dassault plus susceptible à un recours de la part de Lockheed Martin ou BAE. Un éventuel recours a certes beaucoup de chances d'échouer (parce que dans ce domaine, ils réussissent rarement) mais il sera un retard ennuyant néanmoins. Bref, quelqu'un ferait bien de dire à l'Etat français et Dassault d'être plus transparent que le vide sur ce coup-ci... Ils ont l'air de bien s'entendre. Age similaire et opinions politiques similaires jouent beaucoup mais il ne faut pas oublier qu'un Premier Ministre belge n'est jamais majoritaire dans son gouvernement. 1 ASBL (association sans but lucratif) d'aide au sans-abris 2 Centre Public d'Action Sociale, organismes communaux destinés à fournir de l'aide sociale ainsi que du soutien et de l'assistance psychologique, médical, financier, social ou administratif. Il y en a un dans chaque commune du Royaume (soit 589). 3 Le CDH a annoncé ne plus vouloir gouverner avec le PS dans les 3 entités mais dans l'impossibilité constitutionnelle de retourner aux urnes, des coalitions alternatives se sont révélées impossible et les anciens gouvernements sont restés en communauté française et en région bruxelloise.
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Les Flamands bruxellois peut-être. Et les officiers sont tous bi-/trilingues mais il n'empêche que tu parles d'une très petite partie de le population flamande: celle qui travaille dans la région bruxelloise (et qui n'a pas le choix car la moitié des collègues dont francophones) et celle qui appartient au tranches les plus âgées et les plus éduquées (et donc qui a été dans les bonnes écoles avec un apprentissage correct des langues). Bien sûr, c'est avec des officiers ou des responsables politiques probablement bilingues que vous allez discuter mais dites un seul mot de français avant qu'ils ne commencent à le faire et vous pouvez dire adieu à un Rafale aux couleurs du Duché de Brabant... Le projet germano-français est un symbole en soi... Il permet de redonner de la crédibilité à la défense européenne et donc sers à plus court terme les Eurofighter et Rafale, et ce même si l'Allemagne affiche un penchant Eurofighter.
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Je pense qu'ils vont évaluer ce qui existe, voir dans quelle mesure ce qui existe est intéressant et quelle partie de ce qui est théorisé est déjà proposé. Pour le Rafale, par exemple, les senseurs existent et, si ils doivent être améliorés pour le F4, on peut évaluer la base de travail. De même, on pourrait évaluer SPECTRA afin d'envisager les possibilités du SPECTRA améliorés. Le Rafale possède un certain nombre de capacités qui seront évaluable avec le F3R et qui permettront sans peine d'évaluer le F4 car rien ne sera réellement nouveau dessus: tout sera juste amélioré: RBE-2 AA, SPECTRA, leurres, comms, AASM, motorisations, etc. Le Rafale a atteint sa capacité opérationnelle complète avec le F3R (qui lui donne un missile longue portée). En revanche, les différents Blocks du F-35 ne font qu'ajouter morceau par morceau des capacités à l'appareil qui n'a finalement que peu à montrer et beaucoup à promettre. À l'inverse, le Rafale montre beaucoup et promet peu...
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Et pourtant la FREMM n'a que des Aster 15... Tu ne peux pas simplement construire ta défense en te basant uniquement sur le menace à bas coût. Il faut aussi se dire qu'un jour quelqu'un aura peut-être une énorme envie de couler ton navire et y mettra les moyens. Et les missiles à 150+ km de portée deviennent étrangement répandu. Bien sûr, la réduction des SER est un problème mais pas tant que ça car le radar a aussi fait des avancées. Donc à moins de construire des Zumwalt et d'y mettre le paquet, ton navire ne sera pas impossible à détecter, juste plus compliqué. Les brouilleurs, dans lesquels vous semblez avoir énormément confiance, sont la seconde partie de la solution. Celle qu'on utilise quand on se sait détecté. Mais les FTI ne seront équipées que de brouilleurs basiques... Donc si je comprends bien, la FTI n'a pas à se soucier d'un vol de Su-35 parce que le PA qu'elle n'escorte pas et dans le groupe duquel elle ne se trouve pas lui fournit une couverture aérienne? Il n'y a pas une faille dans ton raisonnement?
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On pourrait mieux les armer ou mieux les protéger... 16 VLS de plus et les leurres et brouilleurs avancés ne feraient pas de mal si c'est trop tard. Moi je dirais plutôt de garder les FREMM 7 et 8 en multi-rôle mais en revoyant légèrement le design pour permettre un retrofit du SeaFire500 à tiers-vie. Vous mettez un Herakles ou une version plus légère du SeaFire1 sur les FTI équipées avec des Aster 15 pour la défense rapprochée et un CAPTAS 4 standard. Ensuite, FREMM Batch 2 avec SeaFire 500, 16 VLS de plus (A70 si possible, avec le design de l'adapteur A50→A70), CAPTAS 4 compact ou standard voire même un 127mm (ce sont des super-FREMM après tout). Toute la question est de savoir si vous construisez 3 FREMM-2 ou 6 FTI. Dans tout les cas, ça ferait: 2 Destroyer AAW: Horizon 6 Destroyer ASW: FREMM-1 ASW 4 (5) Destroyer multi-rôles: FREMM-1 AAW + FREMM-2 6 (5) Frégates ASW: FTI Auxquels il faudrait ajouter les 5 FLF-NG (j'ai oublié le nom du projet). Est-ce qu'elle tient au CAPTAS 4 ou au MdCN? Parce que les FREMM AAW sont basiquement des FREMM ASW avec un meilleur radar et des A50 à la place des A43+A70 donc le format 8 CAPTAS 4 est respecté. 1 L'Herakles est dépassé par les AESA fixes et ça permettrait de régler les éventuels problèmes du SeaFire500 avant de le voir se promener sur les navires AAW. Les Allemands ont du TRS-4D AESA fixe sur leurs F125 après tout.
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Il faut bien: l'Egypte, le Qatar et l'Inde ne parlent pas français...
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À mon sens, si il avait dit que le Rafale était en retard sur le F-22 et le Su-57, ça aurait probablement fait moins mal tout en étant cohérent et utile pour sa position. Mettre directement et négativement le Rafale en confrontation avec son principal concurrent n'était peut-être pas une bonne chose pour la position de la DGA et de Dassault dans cette compétition.
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Complètement oublié ce détail... Bien vu!
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Je ne suis pas sûr... De cette époque, je dirais que les phénomènes culturels (peinture par exemple) sont plus importants.
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Trop ancien pour rappeler quoi que ce soit à qui que ce soit...
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Pour la Belgique. Les Pays-Bas étaient neutre pour la Première. On est avant la standardisation du néerlandais. À l'époque (c'est toujours un peu le cas mais moins), Vlaams, Brabants et Hollands (et leur multiples variantes) sont très différents, bien plus que n'importe quel dialecte francophone pourrait l'être du français parisien (ou classique). Le néerlandais standardisé, né d'une association du Hollands et du Brabants, les deux principaux groupes est d'ailleurs toujours relativement distant du flamand de base. Ces différences justifient d'ailleurs toujours l'emploi de sous-titres dans certaines interviews en néerlandais à la télévision néerlandophone belge. Je suis d'accord. Tout le monde clame qu'il faut le relancer et je pense que ça pourrait marcher. Une Europe à haute vitesse basée sur les 6 fondateurs et la péninsule ibérique (avec peut-être un ou deux pays en plus, je pense par exemple à la Finlande) pourrait marcher.
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Pas trop fort, malheureux! Essaie de dire à un flamand, un brabançon ou un limbourgeois qu'il est culturellement proche d'un hollandais et tu vas te prendre une baffe. Les oppositions culturelles sont présentes entre la Belgique et les Pays-Bas, la principale étant religieuse et a causé le ralliement du Nord à la Révolution belge. Cependant, il y a convergence d'intérêt, de tendance politique, de fonctionnement politique et proximité historique qui rendent peut-être les choses plus aisées. Mais la Belgique est à peine plus proche des Pays-Bas qu'elle ne l'est de la France, de l'Allemagne ou de l'Italie. Ce qui a décidé le BeNeLux n'est pas une proximité culturelle (essaie de la trouver de Luxembourg à Groningen) mais une succession de constats fait à l'époque ou CECA, OTAN ou Plan Marshall n'étaient même pas encore discutés: Les 3 pays sont relativement proches historiquement Les 3 pays sont entourés de géants: Allemagne, France, Angleterre Les 3 pays seront en ruine à la suite de la guerre Les 3 pays doivent assurer un renouveau économique et une unité politique afin de pouvoir concurrencer ou tout du moins négocier sur un pied d'égalité approximative à l'avenir avec ces 3 géants. Par la suite, ça a marché et on a continué. Ce qui fait qu'aujourd'hui, les différences sont moins marquées qu'elle ne l'étaient il y a des années. La CECA s'est bâtie sur des constats similaires: Les 6 pays sont entourés de géants: URSS, USA dont un est ennemi Les 6 pays sont en ruine à la sortie de la guerre Les 6 pays doivent assurer un renouveau économique et une unité politique afin de pouvoir concurrencer ou tout du moins négocier sur un pied d'égalité approximative à l'avenir avec ces géants. On verra bien. Ce qui est positif, c'est que tout le monde semble prêt à lancer une Europe à plusieurs vitesse si nécessaire (6 fondateurs plus Esp).
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Il y en a qui maîtrisent exceptionnellement bien le français (je pense à Koen Geens ou Herman De Croo qui n'ont littéralement pas d'accent, ou, dans une moindre mesure, Guy Verhofstadt) mais dans beaucoup de cas, des accents, parfois prononcés, et des fautes de genre, d'accord ou de structure sont fréquentes1. Cependant, ce niveau de maîtrise est rare et la capacité à parler un bon néerlandais est surtout présente auprès des anciennes générations. En effet, là où on constate une amélioration (certes légères) des capacités linguistiques des francophones en néerlandais (plus marqué à Bruxelles et dans les zones frontalières), les francophones ayant semblerait il finalement compris l'intérêt de parler un semblant de la langue de Vondel, l'enseignement du français en Communauté flamande a (en général) significativement régressé, à cause d'années de politique/communication nationaliste/régionaliste des partis au pouvoir. Bref, il existe des flamands au français approximatifs. Beaucoup même... 1 Je ne critique pas, je fais les mêmes en néerlandais.
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Je suis complètement passé à côté de cette nouvelle là mais il y a une nouvelle organisation militaire européenne, petite dernière d'une longue liste. Après le pool MRTT, les Pays-Bas lancent, avec la Belgique cette fois, l'European Expeditionary Helicopter Wing (EEHW). Celà permettra au deux pays d'optimaliser leurs capacités respectives via mise en commun de moyens pour les opération bi- ou multinationales. Il est également à noter qu'il ne s'agit pas là d'une organisation BeNeLux mais que, à l'instar du pool MRTT, tous les pays ("européens" est je suppose sous-entendu) sont libre de rejoindre l'EEHW si ils le désirent. https://defencebelgium.wordpress.com/2017/05/12/la-belgique-et-les-pays-bas-creent-leuropean-expeditionary-helicopter-wing/ EDIT: ajout d'une deuxième source: http://www.defens-aero.com/2017/05/belgique-pays-bas-creent-european-expeditionary-helicopter-wing.html
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Partiel. La France va essayer de contourner l'appel d'offre et à ce titre, l'article de la Libre était correct: la France ne soumet pas de proposition pour la procédure. Elle tente sa chance avec une proposition de "gouvernement à gouvernement", comme ce qui avait été fait avec l'Inde. J'ai appris récemment que ce genre de proposition ne demande pas de passer par un appel d'offre (selon les directives européennes en la matière) ou une compétition si il a été jugé que ce qui a été offert ne pouvait être offert par un ensemble d'entités privées mais seulement par un État. C'est le modèle de transaction qui aurait été retenu pour le contrat VBMR/EBRC.
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Oui mais il paraît qu'il faut faire tourner les BE. Et c'est typiquement le genre de chose qui fera tourner une partie des bureaux d'étude de Naval Group.
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Le dernier batch de FREDA avec SeaFire 500 et 1 slot de VLS supplémentaire? Ce serait parfait...
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Et pourtant, les FREMM et les FLF n'ont pas d'Aster 30 n'est-ce pas? Et les F-123 n'ont pas de SM-2. Les LRSAM sont des systèmes lourds de par leur taille et ce qu'ils demandent en tant que senseurs, personnel et systèmes de combat ne permettant pas l'emport en quantité sans spécialisation du navire. C'est pourquoi on trouve généralement ces missiles sur des navires spécialisés (FDA, T45, F-124, F100 ou LCF) ou multi-rôle (KDX-II, KDX-III, DDG-51). Ils sont équipés ainsi parce qu'ils se chargent de l'interdiction de survol de la zone et de l'interception d'attaques sur un groupe et pas simplement eux-mêmes. Et ils ont les réserves en armement pour assurer ce rôle et laisser les autres navires se limiter à des dotations d'auto-défense. Un navire prévu pour évoluer seul n'a pas besoin de ce type d'équipement parce qu'il n'a pas de groupe à escorter. À la rigueur, ils pourraient faire de l'interdiction de survol mais de nouveaux, cela demande du nombre. Hors la FTI a peut-être les senseurs mais elle n'a ni le nombre ni, d'après ce que j'ai entendu, les systèmes de combat pour faire de l'interdiction de zone ou de l'escorte de groupe. Maintenant revenons en à l'exemple de l'avion. Cet exemple était pertinent il y a quelques années encore mais plus aujourd'hui. À l'époque, l'AM39 avait 70km de portée et ne pouvait être lancé sans entrer, profondément, dans la bulle d'un Aster 30. Même chose pour un Kh-31A. Mais déjà à l'époque de la guerre froide, un Kh-22 ou -41 pouvait être lancé hors de l'enveloppe actuelle d'un Aster 30. Aujourd'hui, JSM, LRSAM, Kh-35U, Brahmos ont tous des portées dépassant les 200km. Un avion pourrait les tirer sans même s'approcher de la zone de danger. Et on se retrouve donc à tirer sur les munitions sans pouvoir toucher le porteur. Dans ce cas de figure, à génération de senseurs égale1, qui a le plus de chances: la F-123 et ses 64 ESSM et 42 RAM ou la FTI et ses 16 Aster 30? Un vol de 4 Su-35 emportant chacun 5 Kh-59K à guidage actif d'une portée de 285km suffit à épuiser les réserves (et éliminer) la FTI sans être inquiété... La T31 n'inquiétera pas plus le vol mais au moins a-t'elle plus de chance d'intercepter tout les assaillants... 1 La F123 est quand même équipée d'un SMART-S de génération précédente, ce qui la désavantage.