Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

mehari

Members
  • Compteur de contenus

    6 489
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    8

Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Probablement pas. Elles tapent loin mais ne permettent pas de feu soutenu et sont spatialement moins efficace que les obus rendant leur logistique plus compliquée. Il n'y a pas de réponse unique au problème.
  2. Surtout qu'en pratique, on n'essaie pas d'augmenter la portée uniquement pour retirer le système des lignes de front, on la recherche aussi pour frapper loin derrière les lignes adverses: centres logistiques et points de communications, infrastructures, rassemblement de troupes, etc. Sinon, autant prendre un mortier lourd. Ça marchera très bien.
  3. Tu confonds la Grosse Bertha (M-Gerät) avec le Pariser Kanonen. Une portée max de 130km mais au final une utilité toute relative. Sinon, si on veut pousser, l'AGS (avec son canon de 155mm L/62) aurait eu une portée entre 140 et 190km. Mais les obus n'était pas compatibles avec les 155mm normaux et coûtaient un pont (et apparemment, le projectile LRLAP pesait 100kg à lui-seul). Les projectiles ramjet pourraient pousser à 150km mais à un coût important pour une charge finalement assez faible. On fini par atteindre un point de rendements marginaux décroissants et peut-être vaut-il mieux laisser une roquette se charger du travail...
  4. Il n'y a pas forcément d'avantages vis à vis du 6×6 mais la rapidité de mouvement et le coût (tant financier que logistique) inférieur vis à vis d'un obusier chenillé le rendent plus intéressant en artillerie de seconde ligne (en supposant qu'il n'y ait pas de 6×6 en service) qu'un K9 par exemple. Cependant, si on a déjà des CAESAR 6×6 en service, soit en première ligne, soit dans des divisions plus légères, le 6×6 est probablement le meilleur choix. L'automatisation ne me paraît pas être un argument concluant. À ma connaissance, elle vient surtout du fait que le 8×8 est plus récent et devrait être identique sur CAESAR 6×6 Mk2. L'emport de munition est peut-être plus intéressant si on veut limiter le nombre de rendez-vous avec un véhicule de ravitaillement ou le nombre de passage à un point de ravitaillement.
  5. Le principal intérêt que je vois c'est en artillerie de plus haut niveau (divisionnaire par exemple) pour founir les feux à longue portée. Une division lourde n'a pas besoin d'un obusier chenillé pour servir d'artillerie depuis ses arrières et l'empreinte plus faible du CAESAR 8×8 par rapport à un PzH2000 ou un K9 servant aux feux tactiques pourrait être avantageux. Tout comme la vitesse de déplacement plus élevée. Points bonus si l'artillerie divisionnaire dispose d'un bataillon MLRS sur le même châssis car ça simplifie alors la logistique du groupe d'artillerie. Sinon, ATMOS et PULS viennent en versions 6×6 et 8×8. On sait laquelle les danois ont pris?
  6. Pour l'instant, c'est surtout sous la forme du "Comprehensive and Enhanced Partnership Agreement". Ce n'est pas un accord d'association ou un accord de libre-échange vu que l'Arménie a choisi de faire partie de l'Union Douanière Eurasiatique (après avoir négocié un accord d'association avec l'UE et annulé la signature au dernier moment). Ceci dit, une grande partie des produits arméniens entrant dans l'UE ne sont pas taxés (initiative Generalised Scheme of Preferences plus). C'est 66% des catégories de taxations qui sont suspendues, représentant 96% des exportations arméniennes vers l'UE. Cette dernière est d'ailleurs le premier partenaire commercial de l'Arménie (25% des exports, 17% des imports, pré-COVID). L'Arménie fait par ailleurs aussi partie du Partenariat oriental de l'UE. Enfin, l'Arménie bénéficie de sympathie au sein des pays-membres pour des raisons diverses (génocide arménien et opposition turque à sa reconnaissance, position de faiblesse vis-à-vis de ses voisins, large diaspora, pays chrétien, etc.). Cependant, il y a plusieurs facteurs qui jouent contre elle, parmi lesquels il faut compter le poids de l'Azerbaïdjan. Ce dernier dispose d'une masse économique plus importante, de liens commerciaux plus forts et surtout de réserves importantes de gaz qui le rendent encore plus indispensable alors que l'UE essaie de se séparer de sa dépendance à la Russie. Le pourcentage que représente le gaz azerbaïdjanais dans la consommation européenne est faible (11.3 km³ en 2023 alors que l'UE a consommé 412km³ en 2021) mais ça ne veut pas dire que la perte de ces livraisons serait sans conséquences. Enfin, comme le Qatar aujourd'hui, l'Azerbaïdjan s'est montré par le passé désireux de corrompre des politiciens et activistes en Europe, sans parler de sa "diplomatie du caviar". D'un autre côté, l'Azerbaïdjan, à cause du côté autoritaire de son gouvernement actuel n'est pas un partenaire politique crédible pour l'UE. Cependant, le plus gros problème arménien vis à vis de l'UE est que, à cause de sa préférence historique pour une association avec la Russie, ses liens politiques avec l'UE ne sont pas aussi larges que ceux de la Géorgie, malgré le potentiel présent.
  7. Note que je fais la distinction entre les opérations aéroportées et parachutistes. On peut faire de l'entraînement aéroporté sans sauter en parachute. On peut aussi partir dans l'autre sens et peser fortement du côté parachutiste en faisant en sorte que tous le monde soit qualifié mais aussi que tout le monde soit parachutable. On adapte le VBL/VBAE pour le parachutage, on vire le CAESAR (trop lourd en version Mk2 en tout cas) et le Jaguar et on remplace par un HMT 600 105mm et un Sphinx/Stormer/autre truc suffisamment léger pour être largué d'un avion.
  8. Comme je dis, à part le CAESAR, le RAP a une qualification justifiable para vu que ces batteries peuvent se déployer en parachute à cause des doubles dotations. Quand on repassera à des batteries fixes uniquement dotées en CAESAR, cette qualification pour les batteries de tirs sera plus difficile à expliquer (et j'avais oublié la batterie AA). Le posé d'assaut ne justifie pas la qualification par parachute. Seul le fait de parachuter personnel et équipement le fait. En théorie, on pourrait parachuter les VBL et les Panhard (il y a plusieurs exemples de trucs dans cette gamme de masse était parachutable) mais je pense que l'AMX-10RC dans sa configuration actuelle (et à fortiori le Jaguar) sera trop lourd. Dans ces conditions, qualifier les équipages VBL se justifie si on les parachute mais, à moins d'avoir des doubles dotations, pas les équipages 10RC. Pour le génie, ça dépend de la section et de l'équipement déployé.
  9. À moins qu'ils aient une seconde dotation jeep armée, ça paraît assez stupide...
  10. J'avais plutôt en tête un châssis 6×6 ou chenillé parce qu'il me semblait qu'on avait dit que le châssis du CRAB ne pourrait pas encaisser le recul plus important du 40CT.
  11. C'est pas le passage d'un ERI sous la responsabilité des brigades? Compte tenu du fait qu'un autre ERI disparaît, ça fini par causer une perte d'éléments de reconnaissance... Je crois que pour le 35RAP, ça se justifie à cause de la double dotation. Les CAESAR ne sont pas parachutés mais si toutes les batteries CAESARs peuvent se voir attribuer des Mortiers de 120, ils peuvent aussi tous sauter. Si on fait passer les mortiers lourds en éléments de mêlée, il n'y a plus de raison de faire qualifier les batteries de tir (tant qu'elles restent sur CAESAR). Les BAS doivent le rester cependant. Pour le 1RHP, les équipages 10RC sont vraiment qualifiés para?
  12. L'éternel problème. On peut soit accepter le coût, continuer comme maintenant ou essayer des entre deux. Je maintiens que grouper les régiments par deux sur les bases serait une solution (qui aiderait aussi pour tous les autres systèmes présents en petit nombre comme les mortiers lourds). Alternativement, on pourrait aussi essayer de grouper les 4e Compagnies (Jaguars) de chaque RI sur une seule base mais j'ignore si c'est réellement faisable.
  13. J'allais suggérer de transformer les GCP en Force Recon Coy comme le font les Marines.
  14. Il faut ajouter une partie du 3 RMAT non? Et l'unité responsable des communications de la brigade venant du COM SIC. Et les médecins en provenance de je ne sais plus où. Mais ça ne fait probablement pas 10000. Il n'empêche, 8500, c'est énorme. Si les GCP (et je suppose que c'est pareil pour les GCM) passent leur temps à servir d'autres commandement que celui de la brigade, ne vaudrait-il pas mieux les mettre ailleurs (i.e. un régiment commando dont le but serait de fournir des pelotons et compagnies commando aux formations en déploiement)? La 16 AAB dispose d'artillerie (7th Para RHA), génie (23 Para RE) et logistique (13 Air Assault RLC, 16 RAMC). Pendant très longtemps, c'était d'ailleurs la seule brigade (avec la 3 Commando, d'une certaine manière) à en avoir en propre plutôt que saupoudré dans des commandements aléatoires aux 4 coins de l'organigramme. Pour la cavalerie, c'est plus compliqué vu qu'ils ont le 1 Royal Irish qui est un "light recce strike infantry battalion" ce qui sonne comme un rôle de cavalerie mais est explicitement un bataillon d'infanterie donc je ne sais pas ce qu'ils font.
  15. On a pas besoin d'un 10RC ou d'un CAESAR parachutable. On a besoin d'un véhicule qu'on peut amener facilement sur zone. Le prototype de ce genre d'action implique plutôt le déploiement par parachute d'un élément d'infanterie et ensuite la saisie d'une bande de terre permettant l’atterrissage d'un A400M. À ce moment là, plus d'infanterie, des véhicules légers et les appuis peuvent arriver. Quant au Serval, il faut arrêter de vouloir le parachuter ou de faire une fixette dessus. Ce n'est pas le but. Il est là pour fournir une protection et mobilité aux unités légères dans les cas où elles ne se déploient pas en sautant d'un avion, ce qui est 90% du temps.
  16. Pour le CAESAR, il a été débattu plusieurs fois de l'utilisation d'un 105mm (tracté ou posé sur un véhicule léger). On notera cependant que l'artillerie aéroportée italienne utilise des mortiers de 120mm (2 batteries) et des 105mm légers (Oto Merala Mod 56, 1 batterie), en plus des mortiers de 120 normalement emportés par les compagnies d'appui des régiments d'infanterie. Pour ce qui est des 10RC/Jaguars, lorsqu'on est aéroporté, les moyens sont limités et le peu d'appui feu disponible est d'autant plus précieux. Tous les pays ne le font pas (ou plus) mais l'envoi d'armure en support des parachutistes est quelque chose qui se fait. On a l'exemple notamment du Sheridan et maintenant du MPF aux US, du Centauro en Italie, des Wiesel/LuWa en Allemagne et bien sûr de la famille des BMD en Russie et des ZBD-03 en Chine. Par le passé, les Britanniques disposaient aussi d'un escadron blindé parachutiste. Le Jaguar ne me paraît pas forcément idéal pour les opérations aéroportées à cause de sa masse mais il fait l'affaire. Dans un monde parfait en revanche, on aurait un successeur à la Sagaie entre 10 et 15 tonnes avec une tourelle de 40CT et des missiles ou un Stormer avec la même tourelle.
  17. La plus proche serait l'Italie je crois, avec 7 unités dans leur brigade aéroportée (3 inf, 1 cav, 1 log, 1 art, 1 génie) suivi des britanniques avec 2 inf aéroportée et 1 inf aéromobile plus appuis (mais leur organisation est byzantine et difficile à débattre). Cependant, dans ces cas-ci, les unités sont aussi beaucoup plus petites. Un RI Italien, c'est 3 compagnies, pas 4 ou 5. Je dirais, plutôt que de supprimer RI, il faudrait supprimer 1 RI et 1 compagnie d'infanterie par RI restant ce qui supprime moins de force (passage à 9 CI, 3 CA, 3 CCL au lieu de 8-10 CI, 2 CA et 2 CCL) mais permet de densifier les appuis et le commandement. Les Italiens ont aussi un régiment héliporté dédié. On notera que la structure à 2 larges régiments aéroporté est celle actuellement utilisée par les allemands mais il me semble qu'ils vont faire machine arrière de ce côté.
  18. En y réfléchissant un peu, ça risque d'être plus compliqué que ça. En théorie, on pourrait mettre chaque groupe sur un véhicule, plus le groupe d'appui et le groupe de commandement sur le 4e. Sauf que la panoplie d'équipement du groupe d'appui demande plus de place sur le véhicule et y caser 3 personnes en plus pourrait être difficile. Une solution alternative serait d'avoir les mêmes 3 véhicules pour les groupes de combat plus un véhicule pour le groupe d'appui et le second de peloton et un 5e véhicule pour le chef de peloton, son opérateur radio/opérateur système et les 4 personnels qui normalement remplissent le rôle de tireur Serval à qui on pourrait donner le rôle de groupe de renfort pour ajouter de la masse ou de seconde moitié du groupe d'appui avec par exemple des mitrailleuses ou un mortier léger de 60mm. En sachant qu'on ne considère plus les conducteurs de véhicule comme un rôle dédié (le véhicule plus léger et ouvert rendant ça plus aisé), on a 3 groupes de combat de 9 personnes, un groupe d'appui de 6-10 et un groupe de commandement de 3 + 0-4 personnes en renfort. Il faudrait donc 5 véhicules par peloton. Ça aussi l'avantage de séparer le groupe de commandement en deux véhicules, ce qui évite la décapitation du peloton en cas de perte du véhicule du chef de peloton. Chaque A400M pourrait alors emporter les véhicules d'un peloton plus un véhicule pour le commandement de la compagnie.
  19. Elle se pose mais en attendant, je reste coincé avec ce qu'on a plutôt que ce que je pense qu'il faut. Sinon, je pourrais faire un plan qui balance pas mal de chose par la fenêtre, dont 90% du Griffon et la totalité du Jaguar et serait impayable à cause d'une multiplication des moyens spécifiques à chaque brigade (sans compter le remplacement intégral de certaines flottes). Donc en attendant, c'est VBC I 25mm plutôt que CV9040CT ou VBCI 2 40CT, MEPAC plutôt qu'AMOS/NEMO et Jaguar plutôt que VBCI/Vextra 105 et Stormer 40CT. Il y a des cas où la CLU légère pourrait être utile. Notamment, dans tous ceux où un véhicule dispose de missiles en tourelle et personnel débarqué, ceux-ci pouvant alors puiser dans la réserve de missiles du porteur. Les Stryker allant mettre du Javelin en RWS, ce genre de cas de figure va se présenter chez eux. On peut aussi imaginer ça sur les VBAE. Cependant, le MMP, avec sa capacité BLOS rend ce genre de raisonnement plus compliqué. Il est plus aisé dans ce cas-ci pour la patrouille débarquée de désigner une cible au porteur pour un engagement à distance. La CLU débarquée ne devenant à nouveau utile que si on considère que la patrouille débarquée doit s'éloigner significativement de son porteur. Un NLAW francisé avec un système de guidage pourrait être possible mais je poserais l'argument que ça irait à l'encontre du principe même du NLAW: son guidage PLOS très simple le rend aussi très bon marché. Ajouter un guidage IR par exemple augmenterait significativement le coût. Par ailleurs, la portée de ce système est assez restreinte. Ça pourrait être attribué au guidage (le temps de trajet fait que la cible a plus de temps pour changer de trajectoire et défaire le PLOS) mais je doute qu'ils aient dimensionné la motorisation pour offrir beaucoup plus que ce que le guidage permet. Plus, il faut que Saab soit d'accord. Je me dirigerais par conséquent plus vers quelque chose du style du Spike-SR, potentiellement en se basant sur l'Enforcer vu que c'est un système MBDA. Le guidage de ce côté est SALH ce qui le rend adapté au rôle de munition de précision prévu par les allemands mais plus problématique pour l'anti-char (vu que le laser serait rapidement détecté par la cible). On pourrait prendre le guidage du MMP, éliminer la partie lumière visible, miniaturiser la partie IR si nécessaire et placer ça sur un Enforcer. Quelqu'un devrait faire une HEAT tandem en 90mm (de côté là, ça peut être vous ou les allemands) pour y être intégré et il faudrait programmer une trajectoire d'attaque par le haut pour compenser le faible diamètre. C'est plus cher que le NLAW mais aussi plus capable et l'appartenance à MBDA aide le montage industriel. En fouillant un peu, je me rends compte qu'on peut caser 6 Fox RRV (5.1×1.8m pour 2700kg kerb weight) dans un A400M (soute 17.7×4m). C'est un peu juste mais ça passe. Pour amener les véhicules d'un détachement précédemment parachuté, ça devrait être assez efficace (2 A400M emportant grosso-modo les véhicules de 3 pelotons d'infanterie). Pour l'ALAT, on pourrait transférer la 4e BAC à la FOT. Je ne sais pas si je toucherais aux effectifs mais créer un régiment héliporté spécialisé pourrait être intéressant. Cependant, la guerre en Ukraine mets en doute l'utilité des hélicoptères, même si je ne les supprimerais pas complètement non plus. L'ALAT pourrait aussi être responsable de drones MALE pour la FOT, comme le font les US avec leurs MQ-1C actuellement mais il me semble que pour l'instant, il soit prévu que ce soit la responsabilité du COM RENS. Faire de la FOT un Corps dépourvu des éléments d'entraînement dont il dispose actuellement pourrait aussi être une idée. On pourrait équiper les VBAE de reconnaissance d'un mat avec un radar ou un système optronique avec en plus une version sans mat mais avec un drone. Il faudrait un mix de ces capacités au sein de chaque peloton de reconnaissance avec la capacité de former plusieurs patrouilles multifonctions par peloton. On pourrait aussi imaginer que l'antenne du mat radar soit détachable et puisse être installée sur un trépied pour faire un système MURIN comme l'actuel lorsque la patrouille forme un poste d'observation fixe. Il faudrait aussi ajouter des MEPAC aux escadrons pour permettre de la reconnaissance par le feu. Remplace alors les équipes Murin par des éléments SIGINT/EW. Pour les drones, la temptation d'en faire des éléments SpyRanger est grande mais je pense qu'utiliser quelque chose de plus gros serait avantageux. Enfin, disposer d'éclaireurs à pied/Scout Snipers pourrait être intéressant, indépendamment de la capacité HUMINT. Dans un peloton spécialisé à disposition du QG par exemple. Ça impliquerait de retirer la plupart des éléments de collecte d'information des RA à qui il ne resterait que les observateurs de feu (qui doivent de toute façon être attachés aux différentes compagnies) et les capteurs de contre-batterie. À ce sujet, il y a quoi en France en dessous du COBRA utilisé par le 1RA, outre le SL2A?
  20. Effectivement, "sans pilote" est plus approprié. Le degré d'autonomie étant variable (complètement autonome, non piloté mais supervisé (trajectoire automatiquement établie mais contrôle manuel sur les moyens d'observation par exemple), complètement téléguidé, etc.). Il est intéressant de noter que les premiers drones étaient purement autonome, à cause des limitations technologiques de l'époque. Le trajet et l'observation étaient préprogrammés et le résultat n'était connu qu'au développement des images collectées, plusieurs heures plus tard.
  21. Ou peut-être que le terme "drone naval" est utilisé par des gens qui ne parlent pas un français (ou anglais d'ailleurs) correct. La terminologie appropriée pour un "drone naval" ou "drone sous-marin", c'est "engin de surface (ou navire) autonome" et "engin sous-marin autonome" (USV et UUV (ou AUV)). Le terme drone sous-marin est parfois utilisé (par les anglophones) mais il est complètement abusif (mais qu'attendre d'autre de la part de gens utilisant les mêmes unités pour masse et force?) étant donné qu'un drone est explicitement un engin volant. Et "drone naval", ce n'est pas un engin qui flotte mais un drone aéronaval. Dictionnaire Le Robert: "Petit avion sans équipage embarqué, télécommandé ou programmé." Oxford Dictionary: "an aircraft without a pilot, controlled from the ground, used for taking photographs, dropping bombs, delivering goods, etc." Et si dire "engin autonome" est trop ennuyant, ça tombe bien, il y a un mot pour ça. C'est "robot" (note que la plupart des applications militaires tomberont dans la sous-catégorie "robot mobile").
  22. Les US se permettent la dispersion des Javelins au niveau du peloton voire de l'escouade suivant le type d'unités. Les Brits de leur côté mettent des NLAW au niveau de leurs sections. On pourrait imaginer que les AT4 des équipes d'appuis soient remplacés par des ATGM, avec la possibilité de disperser au niveau de l'équipe de combat si nécessaire (en entraînant tout le monde à l'usage). Le problème, c'est le choix de vecteur. Le Javelin est largement considéré comme une ancre pour l'escouade, limitant les capacités de progression à pied, raison pour laquelle il est relégué au niveau du peloton dans les unités d'infanterie alors que les Stryker le positionne aux escouades: le missile et sa CLU passe 90% du temps dans le véhicule et n'est sorti que si il le faut absolument. Le MMP est encore plus lourd. Si le missile est plus léger que celui du Javelin, le lanceur avec sa CLU et son trépied est remarquablement lourd. Heureusement, le tireur MMP n'a pas besoin d'être aussi mobile vu la capacité BLOS mais quand même... La solution serait de faire une CLU "dépouillée" pour MMP, utilisable à l'épaule. Ça demanderait d'abandonner les capacités BLOS du missile et le limiterait à du LOBL. Une CLU légère pourrait aussi être limitée en portée (disons [2.5-3] km) pour encore gagner de la masse. Cependant, utiliser un missile du calibre du MMP de cette façon serait du gâchis: les composants fibre-optiques serait inutiles et la caméra TV serait d'un usage assez limité (sauf si il est prévu de faire de la corrélation entre les images en lumière visible et IR mais je ne suis pas au courant de ce genre de choses). Une solution alternative serait de coupler la CLU dépouillée à un système de communication et à la fibre optique du missile. Dans ce cas, on pourrait s'arranger pour récupérer les informations fournies par un NX-70 de peloton ou un drone de compagnie. Ça permettrait de tirer jusqu'au 5km offerts par le missile sur désignation par drone ou en LOBL jusqu'à 2.5-3km. Mais ça ne fait qu'alléger le problème: même avec une CLU allégée, un MMP reste un missile très lourd. L'autre possibilité serait d'ajouter un nouveau missile à la panoplie du RI via un missile anti-char pesant dans les 10-12kg, prêt à tirer. Ce missile, plus léger, ne serait pas autant un frein pour la progression de l'équipe ou du peloton. Dans cette catégorie, on trouve le très basique NLAW mais aussi le plus capable Spike-SR. L'Enforcer de MBDA devrait aussi recevoir une version anti-char (même si le diamètre de 90mm est plus limitant, sans parler du guidage laser mais cette partie là peut être modifiée). Les deux options ont leurs propres avantages et inconvénients mais ce sont des pistes. Dans les deux cas, on est cependant pas sur du système sur étagère Française, ce qui est malheureusement parfois un frein. Ceci dit, il y a d'autres solutions à l'augmentation de la capacité AT que la création de plus de RC. L'Ukraine a aussi montré que disposer d'un volume de fantassin est également utile. Il y a la possibilité de faire de la double dotation. Se déployer en 4×4 non- ou tout juste protégé pour les opérations aéroportées et en Serval pour toutes les autres. Indépendamment des ponts et routes, il y a le problème du terrain lui-même. Un véhicule de cavalerie limité aux routes, c'est un véhicule de cavalerie assez peu utile, surtout dans les zones disposant de peu d'infrastructure. Les alpins faisant aussi usage de systèmes comme le BvS10, je doute que le Jaguar puisse les suivre. Pour ces deux brigades, je me demande si une version moderne du CVR(T), ou même du Stormer (avec le canon de 40CT qui va bien), n'aurait pas été un meilleur choix que le Jaguar. Continuer avec une Sagaie modernisée pourrait aussi être possible mais la propulsion à roue donne moins d'avantages à masse égale. En supposant un Stormer de 12.5t et un Scarabee de 8, on peut faire rentrer 2 Stormer et un VBAE ou 1 Stormer et 2 VBAE dans un A400M (ce sera peut-être un tout petit peu juste en longueur cependant). Il faudrait alors 2 vols pour expédier 3 binômes VBAE-Stormer. Trop tard cependant.
  23. @hadriel Je continue ici vu qu'il me semble avoir eu des problèmes avec mon message précédent En France, on pourrait alors structurer le RI comme suit Compagnie de commandement et logistique Section de commandement Peloton de ravitaillement Peloton de maintenance Peloton médical 3 compagnies d'infanterie (Griffon) 3 pelotons d'infanterie 1 peloton d'appui (81mm, MMP, équipe UAV de compagnie) Compagnie blindée légère (Jaguars) Compagnie d'appui Peloton de reconnaissance (sur VBAE, comprend aussi les snipers) Peloton de munitions rôdeuses Peloton de mortier (MEPAC) Peloton anti-aérien Peloton de pionniers (si on veut faire un truc de ce genre) Le Régiment de cavalerie passerait alors d'un rôle de combat à un rôle plus concentré sur la reconnaissance et la sécurité de la formation. On pourrait imaginer quelque chose d'inspiré par les régiments de cavalerie blindée américains: Compagnie de commandement et logistique Les trucs habituels 3 escadrons de cavalerie 2 pelotons de reconnaissance (VBAE avec moyens de reconnaissance divers (mât optroniques, mât radar, drones) 2 pelotons blindés légers (Jaguars) Peloton d'appui (MEPAC, UAV) Compagnie d'appui Peloton de munitions rôdeuses Peloton d'éclaireurs à pieds/snipers (peut-être un peloton sniper et un peloton d'éclaireurs?) Peloton anti-aérien On pourrait aussi ajouter un peloton EW dans la compagnie d'appui ou même une compagnie de renseignement à l'américaine (pour grouper les principaux éléments de collecte d'information de la brigade sous la même coupe) ou considérer que ces éléments doivent être indépendants. Lors de l'organisation en GTIA, chaque Régiment d'Infanterie récupère un escadron de cavalerie, celui-ci venant s'insérer dans la structure du régiment et avalant le peloton de reconnaissance du régiment. Chaque régiment recevrait aussi une batterie CAESAR et un élément composite du génie (selon les besoins). Par brigade médiane, on aurait alors un besoin de 63 à 78 Jaguars (suivant la structure choisie pour les compagnies blindées légères (3 à 4 pelotons de 4 Jaguars + 1 ou 2 dans le QG)) 18 à 24 CAESARs (suivant la structure choisie pour les batteries) 18 à 24 MEPACs (suivant la structure choisie pour les pelotons de mortiers (4 ou 6 mortiers par peloton)) Un paquet de Griffons Un paquet de VBAEs Au moins une vingtaine de véhicules anti-aériens à déterminer (3-4 par régiment de mêlée + des éléments de brigade). Dans mon scénario, on perd 2 RC, 3 RI (1 para, 2 blindés) mais aussi un paquet de compagnies d'infanterie vu que je table sur des RI à 3 compagnies plutôt que 4. Les régiments et brigades étant plus petits, leurs appuis logistiques, transmissions et génie sont probablement aussi à redimensionner. À utiliser pour créer de nouveaux appuis ou même une brigade additionnelle si on a de quoi. Pour ce qui est de quoi faire avec les VBCI excédentaires, je crois que les mettre en réserve ne serait pas non plus la pire idée du monde. Enfin, dernière remarque, les 2 brigades légères sont celles qui ont la plus grosse proportion d'infanterie à cause de leur mode d'opération. Pourquoi vouloir passer la BIM et la BP à 2 RC + 2 RI?
  24. Je crois qu'il y a deux solutions à ce problème d'appui feu pour les médians (qui ne sont d'ailleurs pas mutuellement exclusives): Changer la définition de médian pour y inclure les VBCI. Ceux-ci apportant leur propre autocanon, on a plus forcément besoin du Jaguar pour ce rôle Créer des compagnies "blindées" dans chaque RI pour en faire des régiments interarmes inspirés par le modèle des Régiments à Déploiement Rapide Japonais (cf. ci-dessous). Il serait aussi possible d'intégrer un groupe de Jaguars à chaque compagnie d'infanterie comme ce que prévoyait la configuration Stryker originelle. Ce rôle peut être remplis par des Jaguars ou par un char léger. Sauf qu'on est coincé avec l'équipement acquis par l'armée française. Un char léger est donc exclu (pareil pour un mortier à tir direct qui pourrait également remplir ce rôle). Le VBCI serait très bien pour l'appui feu si il était équipé avec un 40CT et des missiles mais en l'état, il n'est pas suffisant pour justifier l'absence d'un autre moyen d'appui feu direct. Par ailleurs, on a deux autre problèmes qui arrivent. Le coût additionnel causé par l'entraînement d'une compagnie Jaguar dans les RI, seule unité de ce type sur la base (qui un choix qu'on peut assumer ou quelque chose qu'on peut tenter de réduire par le groupement de 2 RI par base (avec un coût initial important à cause des aménagements à faire) L'inertie institutionnelle face au placement d'"éléments de cavalerie" au sein de régiments d'infanterie (voir aussi mortiers de 120mm) demandant un changement de culture au sein de l'AdT/de façon de considérer les armes et leurs équipements Cependant, je pense que ce sont des choses qui peuvent être résolues. Pour en revenir aux Japonais, leurs RDR sont structurés comme suit:
  25. Techniquement parlant, un robot terrestre reste au sol tandis qu'un drone est par définition volant.
×
×
  • Créer...