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Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. E. Todd est un chercheur qui a du pif et qui fait confiance à son pif, ce qui donne toutes sortes de choses intéressantes, même si les constructions intellectuelles sous-jacentes relèvent souvent de raccourcis. C'est aussi quelqu'un qui est imprégné de sciences sociales occidentales à sa manière. Là j'ai eu l'impression que sa boussole interne tourne dans tous les sens et qu'il ne sait pas quoi penser. Il le dit lui-même en introduction, "prédire la défaite de l'occident" (son dernier livre) lui a semblé facile, là c'est compliqué, il ne sait regarder dans quelle direction. Je ne dirai donc pas qu'il se contredit, mais qu'il ne sait pas trop quoi penser (comme bien du monde) de cette situation. Il utilise le terme de décomposition pour l'Occident, terme qui me semble inadapté. On l'a entendu bien des fois au 20ème siècle, il ne suffit pas pour exprimer la situation qui manifeste par ailleurs un juste rééquilibrage mondial. La crise de la culture de Hannah Arendt me semble bien mieux décrire cette situation : nous avons une culture inférieure à notre niveau naturel et en même temps le maintien d'une forme de dynamisme social. C'est une situation particulière qui demande aux sciences sociales de revoir leurs grilles d'analyse.
  2. je partage les doutes de Gregory sur la résilience de la population ukrainienne. Elle a déjà supporté des efforts importants, alors repartir pour 3 ans, je ne sais pas si elle l'accepterait... Par ailleurs, il y a la question des réfugiés ukrainiens en Europe. Plus la guerre dure, plus le risque est élevé qu'ils restent dans leur pays d'accueil, voire qu'ils soient rejoints par d'autres ukrainiens. Ce sont beaucoup de femmes et d'enfants, alors que la démographie ukrainienne ne lui permet guère de bénéficier véritablement d'une potentielle libération du joug russe. Cette question des réfugiés est essentielle pour le pays et nous savons depuis l'été 2023 qu'elle n'a pas de solution visible : l'Ukraine n'a pas mené de programme de retour dans la zone ouest loin du front et l'Europe ne chassera pas les réfugiés. Cette question est essentielle et constitue un double échec : - pour les européens, car elle permet d'argumenter que ce sont eux les véritables "traitres" de l'Ukraine (et non les américains) en lui dérobant sa force vive. - pour les russes, car si les ukrainiens fuient, c'est qu'ils désapprouvent la Russie et les théories politico-historiques poutiniennes. Les européens et les russes ont un commun intérêt à viabiliser l'Ukraine.
  3. Pour un petit supplément HS en mode conseil de voyage : - il faut effectivement prévoir un séjour hors de Tokyo qui est très dense, d'où le recours au train rapide qui est incroyable comme tu l'indiques. Il y a des consignes dans toutes les gares c'est très très pratique. Les transports ne sont pas super modernes mais parfaitement organisés et entretenus. - les auberges traditionnelles en bois avec des bains chauds sont à faire, cela donne un sentiment d'être hors du temps. Pour le coup c'est cher, et les occidentaux ne sont pas nécessairement les clients recherchés. J'avais testé du côté de Hakone (Mont Fuji). J'ai été un peu traumatisé par les chaussons. Il y avait 3 types de chaussons, mais j'avais un peu de mal à identifier les chaussons adaptés à chaque zone, d'où des remarques diverses sur ma mauvaise maitrise du chausson. - en revanche les hôtels capsules sont amusants et abordables, très propre et adaptés si l'on rentre tard pour dormir (éviter si on est claustrophobe) - j'ai particulièrement apprécié le duo Hiroshima - ile de Miyajima. L'ile car c'était une bouffée de nature préservée avec des temples. Hiroshima en raison du musée sur l'arme atomique - cela donne du concret sur l'arme, et à cause d'un hasard de calendrier qui tombait durant un festival populaire ; - je conseille également de prévoir une visite de château : l'architecture est surprenante, elle exprime beaucoup de choses différentes de nos anciens château à vocation militaire, que ce soit sur l'esthétique à l'évidence mais aussi je pense sur l'art militaire Petit conseil aux apprentis touristes : - le bain au Japon comporte une part de cérémonial, il faut se renseigner avant, pas acheter un ticket et aller voir ; - je déconseille d'arriver à Tokyo en soirée en avion puis train : les gares sont immenses avec des imbrications gare/commerces, on s'habitue très vite, mais la première impression est d'être perdu et de ne rien comprendre. A une occasion, j'ai mis une heure à retrouver la consigne dans une gare Tokyoite...
  4. Les Etats-Unis maintiennent leurs campagnes de frappes contre les houthis. On verra bien le résultat final, mais les interviews sur "the warzone" me laissent une mauvaise impression : https://www.twz.com/news-features/u-s-air-campaign-against-houthis-continues-into-third-day - Sean Parnell le porte-parole du Pentagone : “It’s very difficult, if not impossible, for us to talk about force posture from this podium, because as a commander who’s been on the battlefield, it’s very, very important to keep the enemy guessing, keep your adversaries guessing,” he suggested. “Now that’s not to say that we’ve got ground troops in Yemen. That’s not to say that we’re sending ground troops in. But it’s difficult to talk about that stuff for operational security reasons from the podium.” On a droit à une posture trumpienne par imitation avec le "guessing" sur l'emploi de troupes au sol. C'est ridicule sur le fond et sur la forme. D'une part, car ce n'est pas au porte parole de jouer au "guessing" et l'emploi des troupes au sol me semble une prérogative du congrès, et d'autre part, car les houthis placent leur action dans le temps. C'est leur force et il n'existe aucun indice qu'ils soient ouvert au deal trumpien. - Joint Staff Director for Operations Lt. Gen. Alex Grynkewich “Quite frankly, it’s hard to tell” what the Houthis were targeting, Grynkewich said, “because while we’re executing precision strikes, they missed by over 100 miles. I would question anything that they claim to the press that they’re doing or not doing. It’s very hard to tell what they are just based on their level of incompetence that they’ve demonstrated. There’s also been a number of other attempts to interdict vessels in the Red Seas and UAVs and some cruise missiles as well. All of those have been easily defeated by our fighter aircraft.” Là on bombe le torse et on se trouve beau gosse, en se faisant des bisous sur l'épaule en se regardant dans un miroir. Les houthis sont mauvais, voire incompétents... On verra bien. il y a peu, les généraux du pentagone délivraient des messages prudents : attention à la consommation d'anti-missiles par les houthis, attention au manque de renseignement sur leur capacités et sur le mouvement...
  5. je veux bien croire que Pékin ne souhaite pas d'un Taiwan rasé et que Taiwan devra faire d'un grande prudence, que l'on peut appeler réalisme également. Pour ce qui est du débarquement, la Chine se prépare à cette éventualité. Et l'investissement naval chinois est gigantesque. https://www.twz.com/sea/our-best-look-yet-at-chinas-new-invasion-barges Donc, pourquoi pas une guerre d'ici quelques années.
  6. je n'ai pas suivi les pertes précisément, mais ce décompte semble indiquer que la rupture du front de Koursk a entrainé des pertes sensibles de matériels ukrainiens, abandonnés ou capturés. D'un autre côté, je ne sais pas s'il devenait très facile de les extraire de l'enclave, une fois que la route de ravitaillement s'est trouvée sous menace permanente des drones russes.
  7. les houthis ont apparemment un réel savoir -faire pour bricoler, adapter et produire des missiles malgré leur économie moribonde. Tout ne vient pas d'Iran
  8. https://www.i24news.tv/fr/actu/analyses/artc-analyse-apocalypse-now-les-dessous-d-une-possible-conflagration-au-moyen-orient-par-raphael-jerusalmy Qu'elle se nomme Armageddon, Gog et Magog ou Apocalypse selon Saint-Jean, elle est l'ultime étape de la lutte du bien contre le mal. Les écrits monothéistes stipulent qu'elle sera marquée par une terrible guerre qui précédera l'émergence d'un monde nouveau et plus juste. Le 7 octobre serait-il le coup d'envoi d'un conflit plus large, titanesque, opposant l'Orient à l'Occident ? [...] Disons-le clairement, un monde qui abandonne à leur sort atroce les otages détenus par les spadassins de la haine ne mérite pas d'exister. Alors, libération de nos otages, cessation des attaques contre Israël et des actes racistes à l'égard du peuple juif. Ou bien, Apocalypse Now ? C'est un article de presse bien singulier que l'on trouve dans la presse juive - pro Nétaniyahou : - c'est la première fois que je vois mentionné la guerre de Gaza comme "coup d'envoi" d'un conflit planétaire opposant Orient et Occident et, ce sur lequel l'auteur se positionne activement (on sent plus l'occasion à ne pas louper, que la consternation de la calamité qui vous tombe dessus) - Et quel est le coeur de ce conflit ? Le "sort atroce des otages détenus par les spadassins de la haine". Comme conséquence, le monde "ne mérite pas d'exister"! C'est une nouvelle fois un article qui tend - sous l'angle de la victimisation des juifs (non contesté pour les otages du Hamas) - à faire subir aux familles des otages le pire positionnement possible : soit ils acceptent de compter leur proches comme perdus quitte à pouvoir se dire victime collatérale de la barbarie (position valorisante j'imagine), soit ils acceptent de devenir les pires idiots utiles de l'Histoire en justifiant au nom des proches à sauver la plus effrayante des guerres humaines.... Mais ce choix est constaté bien froidement par M. Jerusalmy, qui n'estime pas nécessaire de négocier outre mesure le retour des otages. Pour ce journal, c'est un article d'analyse, pas d'opinion... - cet article me semble symptomatique d'une tendance largement présente dans la presse juive : le caractère disharmonieux du rapport de l'individuel (du Je), du collectif (le Nous, du peuple par exemple, mais pas que) et de l'Universel, car l'être humain s'appuie sur ces 3 aspects
  9. Si un jour cela chauffe en mer de Chine, je.ne pense que des houthis en mode énervé facilitent les passages Méditerranée vers ocean Indien
  10. les ukrainiens ont réussi à maintenir des équipements lourds dans le nord de l'enclave de Koursk malgré les difficultés logistiques et les drones russes, c'est assez surprenant. Un M1 ou un obusier demandent des volumes logistiques importants
  11. je me suis mal exprimé : il ne s'agit pas de dissoudre l'identité ukrainienne dans l'Union européenne (ce qui est possible par transfert de population), mais d'accepter dans l'espace européen une militarocratie. ceci n'arrivera pas, c'est contraire aux gènes européens, quelque soit la nécessité pour le pays de maintenir une armée disproportionnée à sa population et son économie.
  12. Si le scénario 1 est un scénario possible (mais pas le plus plausible), il n'entraine pas nécessairement une base saine pour reconstruire le pays. L'Ukraine devra aussi gagner la paix au risque d'user un slogan facile au regard des sacrifices engendrés par la guerre. Si l'on prend quelques uns des grands défis post-guerre : - démographie : Les ukrainiens ayant quitté le pays peuvent choisir de revenir au pays, ou au contraire être rejoints par d'autres ukrainiens... Dans ce dernier cas, la démographie ukrainienne pourrait atteindre un seuil critique rendant le pays ingérable, avec ou sans financement européen, avant une re-stabilisation 30 ans plus tard. - gouvernance et paix sociale : culture autoritaire, dévalorisation de la représentation populaire, corruption, etc... Les défis sont lourds. Que donnerait l'après guerre ? la chasse aux profiteurs de guerre ? le retour des règlements de comptes en suspens ? le retour à la privatisation de l'Etat par des oligarques ? un élan envers la reconstruction du pays? la recherche de nouvelles solutions institutionnelles? - relations avec la Russie : bien que la Russie soit l'agresseur, c'est quand même l'intérêt de l'Ukraine de trouver une relation apaisée avec son puissant voisin. Actuellement on ne perçoit pas bien, ce qui pourrait en résulter après guerre. Les relations UE-Ukraine ont été chaleureuses en 2022 puis sont devenues plus distantes ou prudentes en 2023. Des études paraissaient sur le sujet des ukrainiens réfugiés, on voit moins de choses passer. La conférence sur la reconstruction en 2023 ne semble pas avoir poser de bases visibles pour la période post guerre. Je ne pense pas qu'il faille trop critiquer l'UE, je pense qu'elle ne voit pas bien quel fil tirer pour améliorer la situation.
  13. Ce sondage semble en effet montrer une population qui conçoit peu d'alternative entre ces deux alternatives, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas capable d'en accepter une compte tenu du volume des indécis sur de nombreuses questions. La quasi unanimité sur la puissance militaire du pays pose des questions plus complexes : d'un côté elle marque la volonté respectable des ukrainiens de se défendre, d'un autre elle sème le doute sur la capacité du pays à atteindre des objectifs par des moyens plus civils et par extension sur la capacité du pays à se fondre à moyen terme dans une Europe libérale.
  14. l'idée d'une force présumée neutre (le "Sud global" pour utiliser un raccourci de langage) du point de vue russe est astucieuse. Pas moyen pour les russes de les attaquer sans remettre en cause tout son positionnement géopolitique... Néanmoins, je pense que les pays en question n'ont pas spontanément l'intention d'y participer et que russes ont la possibilité d'empêcher cette force d'apparaître sans coût géopolitique majeur. Zelenski n'a pas du tout cherché un positionnement de l'Ukraine favorisant cette alternative, alors qu'en 3 ans il avait la possibilité d'atteindre des résultats : son positionnement pro-occidental est un pari risqué. Je pense que les russes ont perçus bien mieux que les ukrainiens les risques qu'ils encourraient d'un positionnement ukrainien moins occidental.
  15. bilan de La Vigie parue dimanche : - assez peu d'analyse sur l'aspect militaire. Le chroniqueur rappelle ses doutes sur l'intérêt initial de l'offensive vers Koursk "S’ils y parviennent, il faudra alors s’interroger sur le sens de l’initiative ukrainienne, au sujet de laquelle nous n’avons jamais caché nos doutes sur son sens militaire, réservant à l’avenir sa signification politique." - Conclusion très pessimiste pour l'Ukraine sur l'aspect diplomatique (voire pour l'Europe) : Les Européens s’agitent mais ne pèsent pas. Malgré toutes les déclarations, ils feront peu et ce soutien réduit ne suffira pas à l’Ukraine pour continuer le combat. En fait, ils retiennent surtout la fragilisation du lien transatlantique et beaucoup oublient les promesses faites à l’Ukraine. On aperçoit des revirements à l’œuvre. Peu de pays se réunissent pour promettre une aide militaire à l’Ukraine à l’issue d’un accord. Les divergences s’affichent déjà et beaucoup souhaitent négocier avec Trump pour maintenir un minimum de garanties. La question transatlantique domine la question européenne qui domine la question ukrainienne. Dans ce grand chamboule-tout, l’Ukraine paraît la victime ultime de cette guerre où elle aura quasiment tout perdu, trahie par les Américains et les Européens. Si les combats peuvent encore durer quelque temps, la question se pose de savoir à quoi ils servent encore.
  16. cela semble indiquer que la première vague a pu bénéficier de l'effet de surprise
  17. https://www.twz.com/news-features/houthi-weapons-arsenal-remains-a-mystery-to-the-u-s les etats Unis n'arrivent pas à estimer précisément les stocks d'équipements houthis. Par ailleurs, il semble qu'une partie des missiles sont produits localement..
  18. le stock de chars à rénover doit commencer à fondre sérieusement, et surtout les russes ont du commencer par les rénovations faciles. Le rapport qualité prix des rénovations doit être en baisse constante...
  19. il y a le neuf pur et la restauration de vieux blindés en stocks, avec dans certains cas de possibles modifications assez lourdes. La restauration des vieux blindés s'impose dans les circonstances actuelles : à la fois, car c'est un peu la dernière guerre pour valoriser les stocks, car c'est moins onéreux et plus rapide que de produire du neuf, et probablement car la capacité à produire du neuf n'est pas si forte que cela. S'agissant de l'après guerre contre l'Ukraine, je ne suis pas certain que les russes ont une idée très nette de ce vers quoi ils veulent aller côté format et équipement militaire, et s'ils ont une idée qui se précise, qu'ils ont intérêts à la dévoiler trop vite. Répondre aux besoins de la présente guerre est une chose, préparer la suivante une autre chose. Nous avons tendance à faire une continuité de l'une à l'autre, ce n'est peut être pas si simple..
  20. pour faire le lien avec le sujet "format de l'armée russe en 2030", les objectifs de cette vente peuvent être multiples : - économique, il faut financer la guerre quitte à limiter le renforcement de l'armée (c'est le moteur destiné aux chars neufs si j'ai bien compris); - diplomatique avec l'Inde ; - stratégique à l'égard de l'occident : on ne souhaite pas montrer une armée russe qui se renforcerait de manière agressive
  21. Il y a la méthode et la période. Sur ce dernier point, la météo doit jouer. Je ne suis pas sur place pour vérifier mais la période boueuse doit avoir débuté et nous savons que le ravitaillement terminal déjà délicat à cause des drones va s'en trouver compliqué. Cette situation doit conduire à élargir temporairement la zone grise et générer une multitude de micro ajustement au camp qui maitrise le mieux le terrain.
  22. sans trop de surprise, les juifs américains se méfient du terme de "globalistes" comme l'indique l'article.... Parce que bon, un "globaliste" n'est-il pas un peu cosmopolite sur les bords? Je conviens que c'est un peu navrant de devoir débattre de sémantique sur ce forum...
  23. j'aimerai bien avoir un bureau aussi propre et ordonné... je dois manquer d'organisation et de méthode
  24. merci, la capacité russe à produire une soixantaine d'avions an semble effectivement accessible si les commandes sont passées en amont et les budgets consacrés. On peut supposer que les russes ont augmenté post 2022 la production pour compenser les pertes et l'usure, et renforcer l'outil de production. Derrière ce schéma nécessairement simpliste du format d'armée russe 2025 à 2030, il y avait sans doute l'idée d'imager la période nécessaire pour régénérer une armée russe aguerrie, mais ayant connu de fortes pertes matérielles et humaines. Pourquoi pas 5 ans de paix si l'outil industriel a des objectifs explicites et des ressources stables. Une illustration sur un indicateur ultra simplifié hommes, chars, avions pourrait donner une image trompeuse de l'armée russe à venir, non pas pour nos militaires, mais pour différents décideurs civils ou pour le grand public. Bref, rien de bien grave tant que l'on ne multiplie pas des illustrations trop approximatives. Les russes s'adaptent en tatonant aux conditions de guerre en Ukraine, ils parent au plus pressé en exploitant au mieux les stocks existants. Ils devront quand même réviser leur doctrine et leurs besoins post guerre, les choix d'investissement seront alors intéressants et structurant sur le format à venir de l'armée russe, qui bien sur comportera de l'aviation, des canons, des chars, etc... et je n'ai pas l'impression que nous disposons d'indications claires sur les concrétisations russes à venir .... Sur ce point, je n'aime pas trop ce type d'illustration simpliste, car cela donne l'impression que l'on connait clairement ce à quoi il faut s'attendre. Nous devons nous même nous préparer sur la base d'éléments incertains.
  25. Au regard de ces données pres guerre, le rythme de plus 60 avions an n est pas aisément établi. Par ailleurs la Russie a une guerre a financer et s il faut vendre des avions neufs a l iran a l Algérie ou a d autres, elle devra sans doute s y résoudre. Il reste la question des chars, mais avec la rénovation des vieux modèle on peut sans doute afficher des chiffres très divers
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