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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je résume les propos de Kempf : 1- les Etats-Inis aident fortement à faire fuiter le système de corruption mis en place par le duo Zelenski Yermak [ qui se trouveraient donc quelque peu intéressés à faire durer la guerre perdue par ailleurs ...] 2- les Etats font fuiter juste après un plan de négociations secrètes conduit de longue date (mais par qui?) Et là énorme sentence "Seul le peuple ukrainien peut accepter un tel décalage. La publicité de ce plan est donc très démocratique." L'Occident lâche Zelenski et Kempf fait savoir que c'est par souci démocratique. et que c'est donc la position officielle de la France. Pour les âmes sensibles en matière de souveraineté ou de constitutionnalisme, cela va faire mal à leur petit coeur, mais heureusement les valeurs supérieures de la démocratie sont défendues... Zelenski peut effectivement conclure une paix inégale avec la Russie avec un faux soutien occidental, mais dans le meilleur des cas, il devra quitter le pays. Sur ce point, c'est pas très grave. Doit on comprendre que l'Occident lâche également l'Ukraine?? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
il y a du lourd sur la vigie, je commente apres https://www.lettrevigie.com/bilan-ndeg-124-du-23-novembre-2025-guerre-dukraine/ Analyse politique Que de coups de théâtre au cours de la quinzaine ! La semaine dernière, je concluais en disant que « la période des négociations a trouvé un terme, au moins temporaire ». Succession d’événements Puis il y eut la révélation d’une grave affaire de corruption à Kiev. Le 10 novembre, le Bureau national ukrainien de lutte contre la corruption (NABU) a annoncé qu'il avait découvert un système de corruption à grande échelle dans le secteur de l'énergie. Le cerveau de l’affaire serait Timur Mindich, un proche de V. Zelensky. Des ministres ont démissionné. L’affaire a soudainement fragilisé la position politique du président ukrainien, qui avait été élu sur un programme de lutte contre la corruption. Son chef de cabinet, Andryi Yermak, serait impliqué. V. Zelensky est donc en difficulté politique, d’autant qu’à la Rada (le parlement ukrainien), certains s’emploient à constituer un gouvernement alternatif et que quelques députés du parti du président ont rejoint l’opposition. Ceci explique la sensibilité de la question de l’amnistie dans tout plan de paix (nous y reviendrons). Un peu plus tard, le président ukrainien se trouvait à Paris, accueilli par le Pdt Macron. Si les commentateurs ont surtout relevé la lettre d’intention pour des achats d’avions Rafale, peu ont relevé la fourniture de systèmes sol-air SAMP-T et surtout de plusieurs centaines d’A2SM (la version française des bombes guidées russes qui font tant de ravages), véritable appui militaire qui affectera quelque peu la situation immédiate sur le terrain. Pour Zelensky, ce soutien parvenait à point nommé par rapport à sa pression politique intérieure puisqu’il pouvait démontrer un appui européen persistant. Puis les informations ont commencé à fuiter tout au long de la semaine jusqu’à la révélation par les Américains d’un plan de paix en 28 points qui, fait notable et exceptionnel, a été rendu public (ici) : cela est en soi significatif. Qu’est-ce que cela signifie ? Que ce plan est le résultat de discussions préalables et secrètes. Il est le résultat d’un processus chaotique qui a duré des mois avec des réunions officielles, des échecs apparents, des revirements en tous sens mais qui, peu à peu, ont permis de progresser vers un document de base. Celui-ci est donc à la fois un aboutissement et un départ. L’aboutissement d’un travail long et patient qui n’aurait pas pu être présenté il y a quelques mois. Il est évidemment le résultat d’un dialogue américano-russe (notamment depuis la rencontre d’Anchorage) mais aussi américano-ukrainien dans un deuxième temps. Autrement dit, il n’est pas le résultat de trois jours de rencontres discrètes à Miami entre deux missi dominici, mais d’un mouvement plus long et plus travaillé, et surtout secret. D’ailleurs, D. Trump l’a tout de suite endossé, communiquant à son sujet. Cela pose la question du calendrier et de la méthode de révélation. La situation sur le terrain militaire est, nous l’avons vu, extrêmement difficile pour les Ukrainiens. La situation à l’arrière l’est tout autant avec des infrastructures diminuées et une population civile fatiguée d’autant plus que nous entrons dans l’hiver et que les coupures d’électricité et de chauffage sont de plus en plus dures à supporter. Peu de commentateurs notent le départ discret mais continu d’Ukrainiens qui quittent le pays, toujours en soutenant le pays, simplement parce que la vie quotidienne est devenue trop ardue. Le soutien à l’Ukraine rencontre lui aussi des obstacles, qu’il s’agisse de la fourniture d’équipements (de plus en plus rare) ou des transferts financiers (aujourd’hui, il s’agit du sujet le plus inquiétant et le moins observé : les Européens ont le plus grand mal à mettre au point un plan de financement pour 2026). Dans ce contexte très fragile pour Kiev, l’affaire de corruption ne semble donc pas une coïncidence surtout quand l’on sait que le NABU est très appuyé par les Américains. La révélation du scandale juste avant celle du plan Trump suggère qu’elle a été orchestrée pour mettre la pression sur le président ukrainien. De même, il est tout sauf anodin que le détail du plan ait été rendu public. Il a été révélé à l’opinion publique ukrainienne de façon qu’elle connaisse les paramètres de départ. L’Ukraine est une démocratie et le peuple ukrainien devra approuver le résultat des négociations. Le plan est désormais ouvert au débat intérieur ukrainien ce qui est aussi une façon de donner des marges de manœuvre à la présidence. En effet, il n’y a officiellement pas de « parti de la paix » à Kiev même s’il y a une scène politique mouvementée et opaque. En mettant le plan de paix sur la place publique, un certain consensus peut se former et, s’il se construit, permettre aux dirigeants de l’approuver sans se faire accuser aussitôt de traitrise à la Nation. En effet, force est de constater que par rapport aux objectifs initiaux de la guerre (retrouver la souveraineté sur les frontières de 2011), ce plan est extrêmement en retrait. Seul le peuple ukrainien peut accepter un tel décalage. La publicité de ce plan est donc très démocratique. Un aboutissement, donc, mais aussi une base de départ. Certains commentateurs ont aussitôt dit qu’il était inacceptable. Ce serait certainement vrai si l’on compare aux objectifs initiaux de 2022 quand l’on croyait à une victoire, cela l’est beaucoup moins quand on prend en compte la réalité du terrain où cette victoire paraît impossible. D. Trump, avec sa brutalité habituelle, a déclaré que si l’on ne négociait pas autour de ce plan, la guerre continuerait sans l’appui américain (ici) (voir aussi la déclaration du VP Vance, ici). Vladimir Poutine n’a pas dit autre chose. Précisons que tant que durera la négociation, les combats continueront, augmentant de facto la pression sur la partie ukrainienne. De ce point de vue, la réaction du président Zelensky me paraît beaucoup moins catégorique que l’interprétation de certains. Dans un discours à la nation (ici), il parle d’un moment très difficile : « L’Ukraine pourrait se retrouver face à un choix très difficile. Soit perdre sa dignité, soit risquer de perdre un partenaire clef » (question de la garantie de sécurité). Il pose la question de la trahison dans une formule ambiguë : « Et je ne le trahirai jamais. L’intérêt national ukrainien doit être pris en compte ». Il annonce ensuite qu’il négociera « … je proposerai des alternatives, mais nous ne donnerons certainement pas à l’ennemi des raisons de dire que l’Ukraine ne veut pas la paix ». Ainsi, négocier aujourd’hui n’est pas trahir. Il parle aussitôt de l’avenir en déclarant « qu’au moins deux points du plan ne soient pas négligés : la dignité et la liberté des Ukrainiens. Car c’est sur cela que repose tout le reste : notre souveraineté ». La phrase est importante car elle prend appui sur un des premiers points du plan : la souveraineté de l’Ukraine garantie, sous-entendant qu’à défaut, cette garantie tombe. Cela explique l’ajout : « Mais l’Europe et le monde entier doivent comprendre une autre vérité : les Ukrainiens sont avant tout des êtres humains (…). Nos concitoyens perdent chaque jour des proches. Nos concitoyens veulent vraiment que la guerre se termine ». Zelensky fait directement allusion à la fatigue des Ukrainiens qui pourtant soutiennent la guerre. Il appelle d’ailleurs à la cohésion nationale : « Il me sera beaucoup plus facile d’obtenir une paix digne pour nous et de les convaincre si je suis sûr à 100 % que derrière moi se trouve le peuple ukrainien ». La question démocratique est directement posée. Enfin, notons qu’il évoque désormais non pas la justice mais la dignité, sur laquelle il conclut : « Nous allons travailler sur le plan diplomatique pour notre paix. Nous devons travailler ensemble à l’intérieur du pays pour notre paix. Pour notre dignité ». Nous sommes loin de la « paix juste et durable » qui avait été demandée tout au long de ces derniers mois. Que l’on comprenne bien : la révélation publique du plan a été suivie d’une longue adresse à la Nation du président : cela confirme que désormais, nous sommes entrés dans une phase cruciale où le peuple ukrainien va devoir soutenir le résultat d’une négociation dont les résultats seront forcément insatisfaisants par rapport aux efforts consentis. Mais en aucun cas, Zelensky ne parle d’un refus immédiat du plan de paix. Certains expliquent que c’est une forme polie de refus, une manière de composer avec Trump à qui il ne faut jamais dire non de front. Je crains que nous ayons dépassé depuis longtemps ces techniques de négociation, compte-tenu de la gravité des enjeux. Le discours à la Nation en rend compte. Le document proposé est le cadre de la négociation. On ne s’en éloignera pas radicalement. Et maintenant ? Les négociations vont donc s’engager. Je ne suis pas sûr qu’elles portent principalement sur la question territoriale (cession du reste de l’oblast de Donetsk, donc avec Slaviansk et Kramatorsk ; gel de la ligne de front sur les oblasts de Kherson et Zaporijia ; rétrocession des zones occupées dans les autres oblasts de Dniepropetrovsk, de Kharkiv et de Soumy). En revanche, bien des aspects (garanties de sécurité, aspects économiques, amnistie réciproque) peuvent être amendés. Cela prendra forcément quelques semaines (la date évoquée par Trump du 27 novembre est évidemment trop proche). En cas de réussite, les combats cesseront alors. En cas d’échec, la guerre continuera de longs mois. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
ce vrai-faux plan de paix américano russe à au moins un intérêt, il renseigne que ce duo n'est pas en mesure d'établir un plan de paix tout au juste de parvenir un équilibre des zones d'influence et à d'empêcher l'apparition d'un véritable plan de paix. Il me semble important d'accepter cet état de fait pour progresser et pour cela il faut comprendre les contraintes des uns et des autres. Les Etats Unis et la Fédération de Russie sont des puissances avec un pied en Europe et un autre en Asie, bien que de manière différente. Il est impossible pour ces pays (surtout pour la Russie d'ailleurs), d'éluder cette particularité. Pour la Russie, c'est bien trop dangereux d'entrer en opposition stratégique avec la Chine. Et pour les Etats de rompre avec leurs alliés asiatiques, car c'est tout le système économique et financier américain qui devrait être refondé douloureusement. Pour faire simple, les Etats Unis ne voient pas de sujet essentiel en Ukraine, du moins que les européens ne pourraient pas gérer et doivent impérativement éviter d'avoir Russie et Chine sur la dos, si cela chauffait en Asie.. les russes peuvent leur pourrir la vie sur n'importe point de friction dans le monde où les américains ont la bonne idée de mener la politique so 19ème siècle de la canonnière... La Russie doit également tenir compte de modes de pensées asiatiques, sa stratégie s'en ressent notamment lorsqu'elle définit ses buts de guerre. Sa stratégie est fondée pour entrer en résonance avec certaines conceptions asiatiques , ce qui entraine une limitation naturelle de ses prétentions pourtant élevées. Le manque de compréhension des modes de pensée asiatiques en Occident pourrait lui ouvrir un boulevard pour augmenter ses prétentions, mais c'est un autre débat dont l'Ukraine pourrait faire les frais... Puisque nous avons évacué la gentille petite histoire sentimentalo-bourgeoise selon laquelle ce serait aux américains de régler la paix en Europe, il reste maintenant à établir sur quelles bases l'Europe pourrait proposer un plan de paix et pour quelle raison elle n'est pas en mesure de le faire. J'ai peur qu'il y ait des potions amères à avaler sur ce point -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
en effet, un joli plan de faux derche, sans doute écrit par un stagiaire qui a vécu son heure de gloire en quelques jours... 2 — Un accord de non-agression total et complet sera conclu entre la Russie, l’Ukraine et l’OTAN. Toutes les ambiguïtés des 30 dernières années seront résolues. ce passage est une farce éhontée. comme si on pouvait l'affirmer sans un préambule sur le travail restant à mener ... Avant, il y avait le yaka-fauquon-etjaimàdire dans la tendance wilsonienne Maintenant, il y a le taka-lUEpaiera-jmenbalec ... Ia gueule du progrès... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
le résultat n'est pas génial... espérons que russes et ukrainiens arriveront à un compromis plus pertinent -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
ce plan en 28 points n'est pas un plan de paix, tout au plus un plan de cessation temporaire des hostilités. Le point 10 est une horreur : une compensation américaine, et pour quoi, alors qu'il y a tant à reconstruire et à faire? Avec en plus une clause bidon (le tir de missiles contre Moscou ou st Petersbourg) permettant à la Russei via une opération secrète de faire tomber le plan selon son bon vouloir... 10. Les Etats-Unis recevront une compensation pour la garantie de sécurité. Si l’Ukraine envahit la Russie, elle perdra cette garantie. Si la Russie envahit l’Ukraine, outre une réponse militaire coordonnée et décisive, toutes les sanctions mondiales seront rétablies, la reconnaissance du nouveau territoire et tous les autres avantages de cet accord seront révoqués. Si l’Ukraine lance un missile sur Moscou ou Saint-Pétersbourg sans raison valable, la garantie de sécurité sera considérée comme nulle et non avenue. C'est un plan d'attente, permettant aux américains de se payer sur la bête en Europe et aux russes de renforcer leur position, mais un plan d'attente de quoi? Le problème fondamental de ce plan est que c'est un plan américano russe et que par conséquent, il ne peut absolument rien régler : - ce sont deux acteurs globaux qui doivent tenir compte des réalités asiatiques. Si une guerre américano chinoise éclate, les américains ne pourront consacrer aucune ressources à l'Europe, c'est impossible à moins de perdre sur tous les tableaux. Il n'y a donc pas de garantie américaine possible pour l'Europe, ni potentiellement de soutient en armement pour l'Europe ; - dans la perception russe, la guerre a une part de son origine dans une extension indue de la sphère d'influence occidentale vers l'Est. Pour un plan de paix, il faut que les russes participent au plan et de l'autre côté ukrainiens et européens. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
ma source était the war zone du 18 novembre. https://www.twz.com/air/russia-now-using-iranian-shahed-107-drones-to-strike-beyond-the-front-lines 45enord reprend apparemment les articles de TWZ, lequel se serait effectivement inspiré de Konrad Muzyka. Selon cette source, le constat sur les pertes de dronistes ukrainiens serait vers Pokrovsk où les russes ont mis des moyens lourds et envoyé des unités de dronistes d'élites. Cela ne marche peut être pas aussi bien pour eux ailleurs. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
je ne présenterai pas les choses de cette manière : d'un côté, le front s'appuie sur certaines réalités militaires (pour simplifier, on fige le front, qui sait où sera le front dans 6 mois?) et affirme préserver l'indépendance de l'Ukraine, de l'autre côté, il ne règle rien et permet bien des faux semblants ukrainiens comme russes ... les américains prélèvent leur dime et les européens font semblant d'avoir un avis sur le sujet. Je le commenterai plus longuement, mais disons que l'état d'esprit lié à sa conception ne me semble pas adapté à une solution diplomatique. -
Israël et voisinage.
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.timesofisrael.com/contrebande-darmes-de-syrie-vers-israel-12-arrestations-dont-5-soldats-de-tsahal/ trafic d'armes avec la Syrie démantelé par le Shin bet L’agence de sécurité intérieure du Shin Bet a déclaré mercredi avoir démantelé un réseau de contrebande d’armes dans le nord d’Israël. Douze suspects ont été arrêtés : cinq soldats et réservistes de l’armée israélienne, quatre civils israéliens et trois ressortissants syriens. Les suspects ont été arrêtés le mois dernier à la suite d’une enquête menée par le Shin Bet, la police israélienne et Tsahal, pour soupçons d’implication dans un réseau de contrebande d’armes diverses en provenance de Syrie, indique un communiqué conjoint. L’agence de sécurité a précisé que les cinq soldats avaient traversé la frontière syrienne à plusieurs reprises, près de la ville druze de Hader, et avaient ramené en Israël des armes qui avaient ensuite été remises à des éléments criminels dans le nord du pays. Parmi eux figure le sergent-chef Iyad Halabi, âgé de 45 ans, résident du village druze de Yarka, dans le nord du pays, et membre d’une brigade régionale du nord d’Israël. Les autres soldats arrêtés dans le cadre de cette affaire sont Suheil Maadi, 21 ans, réserviste originaire de Maghar ; Salah Hanfis, 23 ans, soldat de l’armée régulière originaire de Shefa-Amr ; Amal Aslim, 26 ans, réserviste originaire de Yarka ; et Yazen Salah, 21 ans, sous-officier originaire de Maghar. d'autres trafic d'armes ont été également démantelés sur la frontière égyptienne. Il y a de toute manières beaucoup d'armes en circulation illégale en Israel. L'enjeu n'est pas dans le trafic, ni dans le fait que des soldats aient participé aux trafics, mais dans la nomination publique des criminels, à savoir des druzes. L'Etat israélien masque systématiquement l'identité des terroristes juifs qui persécutent et assassinent les palestiniens, et ce afin de volontairement les soustraire à la justice. On la vu lorsque la procureur générale de 'larmée à rendu publique une vidéo montrant un viol d'un détenu par des soldats de l'armée. c'est elle qui a fait de la prison pour crime contre l'Etat. Manifestement, il y a les bons et mauvais criminels. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
ce type de graphe est intéressant pour montrer l'effort industriel russe et la tension qui en résulte pour l'Ukraine. Le taux d'interception est un autre sujet, qu'il soit réaliste ou non. Je comprends ces chiffres comme se rapportant aux frappes russes sur l'arrière ukrainien : - les frappes sur la zone de front ne sont pas comptabilisées (drones FPV, FAB), car elles ne sont pas interceptables par manque de moyen ou une incapacité à réagir à temps ; - les drones Shaded 136 sont techniquement plus aisés à intercepter (drones lents traversant souvent une bonne partie du territoire ukrainien sous couverture radar). Les russes auraient élargi efficacement leurs frappes sur la zone juste-après-le-front si j'en crois TWZ, mais sont elles comptabilisées ou interceptables? je ne saurai dire... -
Europe de la Défense ?
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Si Airbus n'est pas intéressé par produire des armes, il va falloir flécher les contrats d armement vers des entreprises dont les dirigeants cherchent à résoudre nos sujets en terme d équipement -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
je reviens sur cet article de TWZ qui au détour d'un article sur le drone shahed 107 lâche une énorme bombe : "Cela a créé une dynamique dans laquelle les pertes ukrainiennes parmi le personnel logistique et les équipages de drones dépassent maintenant celles parmi l’infanterie — bien qu’il faille souligner que les effectifs d’infanterie sont fortement réduits". La danger sur le personnel logistique est connu et dépasserait le ravitaillement terminal grâce à des drones avec plus d'endurance. Cela peut se comprendre, de même que l'on comprendre qu'un filet peut bloquer un drone FPV mais pas un drone shahed. En revanche, les dronistes ukrainiens se feraient étrillés. Je ne sais pas quoi penser de cette affirmation, car il ne suffit pas d'avoir la munition pour frapper l'arrière du front, mais de pouvoir repérer les équipes de dronistes ukrainiens. Si c'est vrai, la guerre de mouvement va reprendre en 2026. C'est donc une énorme bombe. J'ai tendance à croire que c'est un effet temporaire lié à une meilleure organisation russe de repérage / frappe et que les ukrainiens vont adapter les méthodes des dronistes pour accroitrr leur sécurité. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
sans compter que cette flotte a été constituée sur plusieurs décennies, avec une multitude d'arbitrages pour composer entre de multiples contraintes et priorités. Dassault continue d'indiquer qu'il envisage de passer de 3 à 5 rafales mois. Disons qu'à un ou deux rafales mois, le volume d'environ 100 rafales serait produit entre 4 et 8 ans. Avec tous les équipements et munitions attachées, ce serait un effort d'équipement d'une énorme intensité. La question n'est pas l'utilité potentielle du rafale pour l'Ukraine, mais la quantification d'un besoin et les capacité de la financer, alors que les autres besoins militaires et civils seront gigantesques. En étant un peu mauvaise langue, on peut dire, que cette lettre d'intention permet de faire oublier que le programme européenne de futur avion part en sucettes... https://www.opex360.com/2025/11/17/paris-et-berlin-etudient-labandon-de-leur-projet-davion-de-chasse-pour-donner-la-priorite-a-un-cloud-de-combat/ -
Pays baltes
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Il ne s'agit pas d'expliquer que la Russie et la Biélorussie sont des victimes, mais d'attirer l'attention sur le fait que la situation des puissances mineures frontalières de grandes puissances en opposition est une situation intrinsèquement dangereuse. Leur intérêt réel est de chercher des ponts entre ces puissances, même si elles sont en affinité ou sous contrainte de telle ou telle grande puissance. En cas de conflits elles s'en prendront plein la gueule, c'est couru d'avance. On pourra dire à 2000 km et sous parapluie nucléaire que c'est dégueulasse, mais cela n'y changera rien. Lorsque j'évoquai un nationalisme épidermique, je ne dis pas que ce nationalisme est une nuisance pour la Russie, mais pour le pays en question, car cela lui fait perdre les occasions de se rendre utile aux grandes puissance. Il pose aussi quelques difficultés pour un pays comme la Lettonie ou 30 % de la population est russophone. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.twz.com/air/russia-now-using-iranian-shahed-107-drones-to-strike-beyond-the-front-lines dans un article sur le développement par la Russie d'une version de drone iranien shahed 107 conçu pour servir de version plus économe et moins puissance au drone shahed 136, TWZ indique ce drone est utilisé pour frapper l'armée ukrainien au delà de la zone grise This has created a dynamic in which Ukrainian losses among logistics personnel and drone crews now exceed those among infantry — though it must be stressed that infantry numbers are heavily depleted.” la Russie serait ainsi en mesure d'infliger de lourdes pertes aux personnels logistiques (pas uniquement en livraison terminale) et aux équipes de drones -
Pays baltes
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
je pense aussi que la Biélorussie a besoin de ces échanges ... mais que le pouvoir biélorusse n'a pas tort lorsqu'il avance que les pays baltes en ont également besoin. la Biélorussie souhaiterait probablement être considérée comme un pays neutre et servir de passerelle à des échanges commerciaux Russie UE, mais son positionnement pro russe ne le permet pas. Les pays baltes se méfient trop de la Russie pour jouer cette partition, je peux le comprendre, mais je pense que c'est une malheureuse occasion manquée. Il y a probablement dans les pays baltes une forme de nationalisme épidermique à l'égard de la Russie - semblable à celui de l'Ukraine - qui place ces pays dans une situation d'incompréhension fondamentale avec l'empire russe. L'exemple de la construction européenne pourrait pourtant susciter des ouvertures : la capitale de l'UE est Bruxelles, dans un petit pays qui fut très longtemps une zone de tension entre puissances majeures. Je ne vois pas venir de calcul sophistiqué avec un pays balte cherchant à jouer sur les deux tableaux. D'un côté c'est une forme d'honnêteté , de l'autre c'est potentiellement un drame. Lorsque les grandes puissances s'opposent, les petites puissances satellites morflent, c'est une règle de la nature. -
Israël et voisinage.
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.timesofisrael.com/la-loi-sur-les-medias-risque-de-livrer-la-presse-a-des-interets-financiers-partisans/ le texte en français. il s'agit d'une interview d'une jeune experte en média Tehilla Shwartz Altshuler par une jeune journaliste Ariela Karmel. J'ai bien aimé le souffle de jeunesse, de réalisme et de sens pratique de cet article. Pas d'attaque excessive ou de positionnement partisan, mais un constat raisonnable sur l'univers des médias et la politique israélienne. Le projet de loi proposé par le ministre des Communications, Shlomo Karhi, sur les médias audiovisuels, assouplirait les mesures de protection destinées à isoler les contenus d’information des intérêts financiers. Le paysage médiatique serait ainsi ouvert à davantage de partialité et de manœuvres éditoriales. Cependant, selon une experte en la matière, ce texte ne renforcerait pas en soi la capacité du gouvernement à orienter directement la couverture médiatique. la méthode gouvernementale est décortiquée Karhi affirme vouloir créer davantage de voix et accroître la concurrence sur le marché, mais son véritable objectif est d’étendre le contrôle du gouvernement sur les médias. Plus que tout, ils veulent semer le chaos. Karhi accomplit la mission de Netanyahu. Il veut pouvoir secouer le marché en permanence, afin de maintenir les acteurs en alerte. Il veut qu’ils se sentent attaqués, qu’ils se sentent instables. Et je pense qu’il y parvient. Le marché israélien en hébreu est restreint, avec environ 8 millions de personnes, et les revenus publicitaires tendent à migrer vers les plateformes numériques (Google/YouTube). Karhi souhaite inonder le marché d’autant de petits concurrents faibles que possible, sans aucune garantie de qualité. Cela va entraîner un nivellement par le bas du marché de l’information en Israël. Un trop grand nombre d’acteurs fragmentés signifie des « chiots de garde » sous-financés plutôt que des chiens de garde – moins de journalisme d’investigation et une capacité moindre à exiger des comptes du pouvoir. le constat actuel sur la relative médiocrité des médias israéliens me semble clair, il résulte de conditions aisées à comprendre (une grande faiblesse de recettes publicitaires pour un mini marché) et d'autres non questionnées (pourquoi des juifs richissimes financent de multiples actions sociales mais pas le journalisme). La méthode gouvernementale passe par une forme de chaos - sur les médias comme en toute chose - sans même qu'il soit nécessaire de contrôler ou financer directement les personnes. Son fondement est ce que j'appellerai la "désintélectualisation sociale", l'intellectualisation des sujets sociaux est probablement considérée comme d'extrême gauche. la jeune journaliste évoque pourtant des sujets intéressants comme le financement de contenus culturels israéliens, mais ce n'est pas une préoccupation gouvernementale. -
2023 Guerre de Soukhot
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/11/18/selon-une-ong-israelienne-le-meurtre-de-palestiniens-en-detention-est-devenu-une-pratique-normalisee_6653845_3210.html Selon une enquête de Physicians for Human Rights - Israel, au moins 98 Palestiniens sont morts en détention depuis le début de la guerre à Gaza. L’organisation n’a « guère de doutes » que nombre de ces décès résultent des tortures et des abus pratiqués dans les prisons de l’Etat hébreu. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
sans compter que ce type de lettre d'intention permet toutes les lectures politiques démagogiques : du genre "pauvres français, avec tout ce que l'on donne aux ukrainiens, il n'y a plus d'argent pour vos soins et vos retraites". Actuellement, c'est faux, mais la lettre d'intention cible un objectif de 100 rafales et là sur fonds européens on est dedans. Nous avons donc une communication qui fragilise le soutien à l'Ukraine sans un apport véritable immédiat -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
il est regrettable que nous ne soyons pas actuellement en mesure de fournir à l'Ukraine des munitions anti-missiles produits à coûts raisonnables. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
ce n'est pas tout à fait le bon fil pour développer ce sujet, mais l'Ukraine sortira profondément ébranlée de cette guerre, dans le meilleur des cas. Même si elle conserve une marge de manoeuvre vis-à-vis de la Russie, ce que je souhaite, elle sera saignée économiquement et démographiquement, avec un pouvoir politique affaibli comme après toutes les guerres longues après et un Etat resté dysfonctionnel. L'enjeu numéro un sera le redressement du pays, avec pour objectif ultra prioritaire le retour d'une fraction de la population partie et le non-départ du reste. Sur une douzaine de rafale, je te rejoins sur le rapport utilité - coût, sur la centaine c'est écrire noir sur blanc que l'Ukraine vise un statut de puissance militaire majeure sur fonds européen. Le débat sur la puissance militaire de l'Ukraine post guerre est à mon sens une fantaisie - même si la résistance actuelle est admirable - d'une part car la capacité économique et sociale à supporter l'effort militaire ne sera pas au rendez -vous et d'autre part, car armer durablement l'Ukraine aux frais de l'UE serait une énorme erreur. Quoique l'on pense de l'Ukraine, une militarocratie est insoluble dans l'espace européen bourgeois. Armer l'Ukraine demain sur fonds européen, c'est créer un ennemi dans une génération, avec 1000 et un chemins possibles pour conduire d'un situation d'obligée à l'égard de l'UE à une situation d'opposant basculant dans le camp russe avec armes et bagages. L'enjeu n'est pas de raffler les contrats post guerre, mais de sauver démographiquement l'Ukraine, tout en maintenant une forme de pluralité dans le pays. -
Jordanie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Am39Exocet dans Politique etrangère / Relations internationales
en effet, soit c'est un renfort mesuré, soit c'est un test avant de monter de puissance. On ne passe pas du jour au lendemain d'un système à un autre -
Jordanie
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Am39Exocet dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.timesofisrael.com/jordanie-le-parlement-adopte-une-loi-retablissant-la-conscription/ la Jordanie rétablie la conscription... difficile de ne pas y voir un lien avec son voisin -
Israël et voisinage.
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
l'arrestation de Abbas, c'est la partie humanitaire du programme ! c'est une logique de prise d'otage avec menace de mort sur des officiels qui n'ont pas attaqué israel ... si l'ONU vient les aider. Assorti d'une négation du peuple palestinien Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a déclaré, lundi, que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas devrait être placé à l’isolement et que les hauts responsables de l’Autorité palestinienne devaient être la cible d’assassinats si l’ONU devait faire avancer la reconnaissance d’un État palestinien. Ben Gvir a affirmé qu’un « état palestinien » offert au « peuple inventé » qui se qualifie lui-même de « palestinien » ne devait jamais être créé, dans la mesure où l’aspiration de ceux qui cherchent à l’établir est de le construire sur les ruines de l’État d’Israël. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Akilius G. a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
c'est de la communication la plus improductive qui soit : - zelenski fait semblant de trouver des solutions pour défendre son pays ; - nous faisons semblant d'apporter / vendre du matériel utile à l'Ukraine - les qualités techniques du rafale n'en font l'équipement le plus indispensable pour l'Ukraine y compris après guerre ; - tout le monde fait croire que le budget UE est extensible à l'infini .. alors que les contraintes budgétaires se font sensibles partout ; - tout le monde fait croire que l'UE est défendue par l'Ukraine - c'est faux - et que par conséquent nous n'avons pas besoin d'une armée qui se mette à jour des nouvelles réalités militaires ; - tout le monde fait croire que le complexe militaro industriel est un substitut possible à une armée solide ; - tout le monde fait croire qu'il y a un début de normalité à ce que le complexe militaro industriel endosse un rôle "à l'américaine", avec un mélange de business, de diplomatie et de politique plus ou moins trouble, etc...