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AIR-DEFENSE.NET

Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. La population israélienne est très diverse avec des origines multiples, elle a à mon sens une facilité naturelle à cohabiter avec d'autres. Cela doit lui demander moins d'efforts qu'à d'autres. Si le palestinien est louche aujourd'hui, qui ce sera demain s'il n'y en a plus? L'éthiopien, le russe? L'histoire avec les palestiniens est difficile, mais j'ai de gros doutes sur d'autres solutions que la cohabitation avec les palestiniens pour éviter une spirale destructrice au sein d'Israel.
  2. croissance démographique et manque d'eau c'est un problème. Mais je ne suis pas convaincu par l'incidence négative de la croissance de la population de confession musulmane. https://fr.wikipedia.org/wiki/Démographie_d'Israël La part de la population en plus forte croissance est celle des ultra orthodoxes ou haredim. Je ne retrouve plus les statistiques en question... https://www.terresainte.net/2023/01/laccroissement-numerique-des-haredim-un-enjeu-pour-israel/ Cette population me semble en plus grand décalage avec les "israeliens modernes" que les musulmans. Avec des familles très nombreuses et un père de famille qui consacre fréquemment son temps à l'étude religieuse, cela fait une population pauvre qui vit fortement de subsides sociales. Comme le terre est chère en Israel les peuplements en Cisjordanie sont une soupape économique pour ces populations et une source de frustration pour les locaux comme tu l'indiques... Je suis dubitatif sur la faculté des israéliens laïques - à l'image des malheureux ravers assassinés ce week-end - à cohabiter à long terme avec les haredims si le poids de ces derniers continue d'augmenter. Les probabilités d'explosion interne d'israel me semblent donc élevées. Dire cela aujourd'hui semble provocateur - et ce n'est pas mon but - mais la population de confession musulman pourrait constituer un liant entre juifs laïcs et ultra-orthodoxe. Encore faut il leur laisser cette chance.
  3. ce serait à vérifier par d'autres sources, c'est explosif
  4. hmmm 25 chars détruit dans la même zone cela doit faire des videos impressionnantes d'épaves : on dispose de celles-ci?
  5. Fournir armes et argent à un pays en guerre n'est pas être belligérant (cf Ukraine), mais l'analyse est-elle la même si on fournit armes et argent avant la guerre? Vaste débat...
  6. L'obus de 155 mm coûte chez nous 4000 € pièce (je n'ai pas retrouvé ce chiffre) et 800 $ aux USA. Comment s'explique la différence? certainement pas par l'effet volume qui serait de 1 à 24 environ. Si l'on se fie à une vieille règle industrielle "au doigt mouillé" le prix unitaire baisse de 10 % tous les doublement de quantité ; il y a des formules bien plus techniques, c'est juste pour l'ordre de grandeur. Donc ce qui coûte 100 aux USA coûte environ 150 chez nous, disons 200 grand max pour les effets volumes. Dès lors comment s'explique la différence ? La qualité exigée des munitions? La marge du fabricant? Il faudra un jour regarder ces chiffres en face et les analyser froidement. La capacité à produire des munitions à coût compétitif est une exigence fondamentale de la guerre de haute intensité ; si on ne prend pas le sujet au sérieux on a perdu la prochaine guerre avant même de l'avoir commencé. Si le ministère de la Défense ne communique pas sur sa capacité prévisionnelle à faire baisser le coût unitaire, c'est potentiellement qu'il n'a aucune maitrise de la situation. Maintenant les questions comptables et budgétaires américaines. Partons des hypothèses suivantes : - les USA ont donné 1.5 millions d'obus de 155 mm à l'Ukraine en plusieurs tranches à ce jour. L'objectif stratégique est de maintenir le niveau de stock avant dons ; ils doivent être compensés par une hausse de production à venir ; - La capacité de production américaine est estimée par mes soins à 24 000 unités mois en 2023, 50 000 mois en 2024 et 85 000 mois en 2025. Comme il faut conserver une capacité de vente export et compenser les entrainements US, disons que la capacité de reconstitution US est de 150 000 unités an en 2023 (env 12*12 000), 420 000 en 2024 (12*35000) et 780 000 en 2025 (12*65 000). On voit ainsi que les dons US de 1.5 millions ne pourront pas être reconstitués avant mi / fin 2026 et que chaque lot de don s'est effectué à un moment où la montée en production peinait à se mettre en oeuvre. Ainsi si on donne une munition en 2023, suivant que le remplacement soit attendu sur 2025 ou 2027, la valeur de remplacement n'est pas la même, car outre l'incertitude sur les coûts matières, il y a incidence de l'inflation. Comme j'indiquai, la hausse des cadences fait normalement baisser le coût unitaire, mais ce n'est pas immédiat si l'industriel doit procéder dans un premier temps à la construction d'une nouvelle ligne de production dans un contexte inflationniste et de hausse de taux d'intérêt. Pour le stinger la différence coût historique us coût de remplacement pourrait être significative Je pense en conséquent que le changement de norme comptable sur les dons US à l'Ukraine s'est imposée par une difficulté technique à maitriser et documenter la valeur de remplacement et non par une entourloupe visant à sur ou sous évaluer les dons.
  7. La valeur d'un bien est toujours très contextuelle : exemple la salade à Rungis n'a pas le même prix qu'au Franprix du coin.. Indépendamment de cette généralité, je pense que les valeurs affichées des dons militaires dépendent des règles comptables aux Etats-Unis (obligation de donner une valeur à un don suivant une norme préexistante) et potentiellement de règles intégrant des financements européens pour certains dons type obus côté UE. Bien évidemment, si un pays achète un équipement auprès d'un tiers pour le donner à l'Ukraine, le coût est celui payé au tiers. C'est probablement la seule référence de "marché" si l'achat se fait hors circuit diplomatique. Dans tous les cas, la question du coût d'acheminement se pose, mais ce coût n'est probablement pas intégré. Je ne pense pas que l'administration Biden puisse filouter le Congrès en jouant sur les normes comptables : d'une part par respect des lois et d'autre part car les besoins les plus criant de l'Ukraine portent sur des munitions type obus de 155 mm qui ont une valeur manifeste. Pour faire un lien avec les normes comptables civiles : il doit exister des cas où l'amortissement s'impose (l'équipement se dégrade, c'est un fait) et d'autres ou un reconditionnement est possible (une provision en quelque sorte). Par ailleurs, il est sans doute difficile de distinguer un équipements de ses pièces de rechange, d'outils dédiés, d'équipements optionnels et détachables, etc.. Le coût de remplacement semble logique si l'on puise dans un stock que l'on s'impose de reconstituer à court/moyen terme. Déterminer un coût de remplacement en période plus ou moins inflationniste est une gageure sur un plan technique et risque d'être attaqué sur l'angle technique de l'évaluation (à chaque nouveau don, la contrainte temporelle de reconstitution s'éloigne et l'incertitude de prix lié à l'inflation se renforce). Néanmoins publier ce coût de remplacement peut également donner des informations sur l'outil industriel du pays, informations que l'on souhaiterait garder secrète. Le milieu de la défense aime le secret pour de bonnes et mauvaises raisons... Je ne suis pas certain que les Etats-Unis aient souhaité présenter une base généreuse dans les dons à l'Ukraine. Par certains côtés peut-être (sur les véhicules stockés en nombre, sur les obusiers que l'on ne reproduirait probablement plus, sur les premiers lots d'obus un peu vieux), mais lorsqu'il faut refaire tourner les lignes de stinger, javelin ou de munitions, la douloureuse se signale vite...
  8. je ne sais pas si la source est sérieuse, mais la tentation pour l'Azerbaïdjan pourrait l'être. Espérons que la situation se stabilise
  9. En fait c'est un réseau de communication à base de machines à pain connectées. Ingénieux, et beaucoup moins cher qu'un réseau de satellites type Starlink. Probablement indétectable à moins de disposer d'un minitel...
  10. personne ne conteste l'importance des dons américains à l'Ukraine, ni la responsabilité de l'Europe à devoir se défendre elle-même. C'est l'interruption brutale de l'aide qui surprend ; elle est sans doute passagère. Si elle était définitive, cette interruption aurait une portée diplomatique bien plus large que l'Europe. Sur les obus de 155 mm, le président Biden avait signalé sa préoccupation sur le niveau des stocks et les américains ont puisé me semble t il dans les stocks positionnés en Israel. La guerre en Israel ne rend plus cela possible. Les américains ont-ils signalé des priorités sur les obus de 155 mm ?
  11. par la mer j'imagine... Les israéliens fourniront peut être quelques rafios pour une traversée de la Méditerranée en sens unique..
  12. je ne pense pas qu'ils soient capables d'utiliser ces équipements... le matériel lourd devrait être détruit
  13. logique, il ne se serait pas lancé dans cette attaque sans un minimum de protection anti air
  14. Olivier est assureur : il a une positive attitude !
  15. couvrir sa ZEE ne me semble pas une ambition démesurée à une époque où les ressources naturelles commencent à manquer, surtout à une époque où l'on ne croule pas sous le poids d'une armée de terre pléthorique... J'avais apprécié le HS de DSI sur la LPM, car il y avait un côté critique dans le sens regardons la réalité en face. Prenons le dernier DSI, il y a un peu la même ambiance dans un article de R. Noel sur les services de renseignement. En sus des ennemis extérieurs, les services de renseignement sont au prise avec le minotaure du labyrinthe administratif, un autre ennemi intérieur en quelque sorte... L'idée n'est pas ici de se complaire dans l'auto-critique et les difficultés rencontrées sont souvent le signe de quelque chose. En revanche, nous avons un article : - de Sheldon-Duplaix sur les drones navals de combat dans les opérations maritimes. C'est intéressant et documenté et l'auteur conclut sur des résultats historiques mitigés de ces drones, puisqu'il est relativement facile de s'en protéger. L'auteur signale que les ukrainiens peuvent en produire à 25 000 $ pièce. Le problème de cette dernière donnée, c'est qu'elle invalide toutes les références historiques. On ne coulera peut être pas de PA avec ce type de drone. Ok, mais est on sur de pouvoir protéger un destroyer à 500 M$ contre une attaque de 20 drones qui coutent 0.5 M$? Une organisation type Daesh produisant ce type d'équipement pourrait demain gripper le commerce mondial et donc l'économie occidentale... Ce côté rassurant de l'article n'est qu'une pure illusion. - de A. Fontanellaz sur la campagne russe de l'hiver dernier sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Quels moyens et quelle méthodes? En soit c'est intéressant et documenté, mais l'auteur cite les excellents taux d'interception annoncés par les ukrainiens. C'est la seule donnée que nous avons sur la partie ukrainienne et l'auteur en conclut à la réussite de la défense ukrainienne. Comme nous n'avons aucune donnée sur les consommations ukrainiennes de missile et les destructions économiques, c'est une conclusion infondée. A supposé que les interceptions soient réelles, la consommation de missiles ukrainiens pourrait être un objectif russe. L'auteur qui accède à des sources militaires est peut être coincé côté transmission de données ukrainiennes, mais à lui de ruser pour les contourner. Là aussi il rassure sur la capacité occidentale à se protéger contre des attaques de drones bas de gamme sans fondement réel. - de R. Bellais orienté LPM sur le thème choisir ses batailles / investissements. Comme il le dit, quand tout est prioritaire, rien ne l'est. Alors que choisit-il? "l'IA apparait comme un domaine à privilégier en priorité, car il s'agit d'une technologie transversale". D'ailleurs, le PDG de Palantir a indiqué en mai dernier que "la puissance des logiciels militaires algorithmiques était maintenant si grande que l'on pourrait la comparer à la possession d'armes nucléaires tactiques face à un adversaire disposant uniquement d'armes conventionnelles"... Euh.... ben ça déchire... mais avec quoi? des iphones 22 et des tondeuses connectées? Sur un article axé sur le thème du choix stratégique, on reste à un bla-bla sur le transversal, sans aborder quelles troupes et et quels types d'armes? Nos élites ont une vraie difficulté à regarder la réalité en face.
  16. J'avoue aussi ne pas me préciter au réveil avec crayon et calepin pour noter les premières informations de Rybar à méditer pour la journée... L'exercice de communication de Rybar force me laisse dans un état intermédiaire entre l'intérêt et la perplexité. J'ai du mal à le cerner. Si je devais classer ses finalités par ordre de priorité décroissante, je dirai : - une information réelle mais limitée sur la ligne de front et ses points chauds. On ment certainement beaucoup par omission, mais on ne cache pas les évolutions du front et la dureté des combats ; - une communication interne à l'institution militaire russe, qui doit vanter ses succès, se convaincre de répondre aux commandes difficiles, tout en autorisant de légères soupapes ; - l'intox : on distille des infos trompeuses à destination des ukrainiens - l'expression d'une pensée militaire russe dans une logique d'influence russe Le fondu enchainé de tout ceci rend délicat la compréhension des messages. Je serai prudent sur la communication d'un ordre de bataille par rybar ; soit cette information à un intérêt au sein de l'institution militaire russe, soit la probabilité qu'on glisse de la fausse information au milieu de la vraie est élevée.
  17. la cohabitation voiture-vélo me met mal à l'aise en IDF lorsque je vois des bébés sur les vélos.. Un accident est si vite arrivé. il y a un peu de cela! Je n'ai pas fréquenté les ronds-points, mais le point de départ de ce mouvement semble lié à une inquiétude réelle sur la possibilité de pouvoir utiliser la voiture plus spécifiquement pour les populations péri-urbaines. Si le côté explosif des manifestations a pu surprendre, il y a avait quand même matière à inquiétudes. En matière de pouvoir d'achat, tout le monde se paye sur l'automobiliste : les amendes à tout va, le pétrole cher, les voitures plus chères et plus complexes... Les constructeurs automobiles trouvent normal que l'on ne puisse plus bricoler sa voiture pour changer un phare ou faire une vidange, c'est uniquement parce qu'ils ont chassé de leur clientèle souhaitée une partie des milieux populaires. Lorsque Hulot sort en 2017 "interdiction des véhicules thermiques en 2040", c'est à la fois très loin et très proche et cela interroge... Les réseaux de transport publics qui ont tendance à se réduire sur le temps long. Il faut aussi se mettre à la place des gens, les impliquer quand c'est possible, et pas uniquement donner un chèque pour continuer à les ignorer.
  18. quand on compare nos métropoles avec une ville comme Copenhague où l'usage du vélo est très développé depuis très longtemps, ce qui diffère notamment, c'est l'espace publique attribué aux places de parking. Si on supprime ces places de parking sur la voie publique, l'espace peut être aménagé proprement pour la circulation des vélos.
  19. Rybar a toujours considéré la zone de kherson/Dniepr comme un front en tant que tel avec son lot d'opérations (secondaires?), là où les chroniqueurs occidentaux se contentent fréquemment des axes principaux d'offensive terrestres.
  20. un exemple de méthode comptable multi capitaux : https://www.avise.org/actualites/la-methode-care-tdl-un-modele-comptable-pour-preserver-les-capitaux-humains-et-naturels Si la vocation affichée est pratique, il faut prendre ceci comme un outil qui reste théorique et très probablement non abouti pour le moment. Cela permet de poser des réflexions. En cas de pénurie énergétique, il serait effectivement logique de donner une priorité au secteur agricole ; le surplus agricole permet de détacher une importante population à des tâches industrielles ou autre
  21. Dans la vie de nos arrières grands parents, le lavoir en hiver devait vraiment être une plaie surtout avec le lange des bébés.... En plus c'était le boulot des femmes qui sont sensibles au froid au niveau des mains...
  22. Là, j'ai du mal à comprendre : quelques républicains rebelles lancent une motion de censure contre McCarthy et votent celles-ci avec les démocrates. Résultat : les républicains vont s'étriper entre eux, c'est ok je comprends. Mais McCarthy avait quand même permis un compromis budgétaire, les démocrates jouent quand même avec le feu.. L'Ukraine risque de devoir attendre plus que les 45 jours sans compter les américains sur divers sujets...
  23. C'est un sujet très intéressant, mais pas si facile à objectiver côté flux de personnes, biens et les sous-jacents énergétiques. Dans ton analyse, la ville produit quand même du service (médical, administratif, etc) de sorte que les "villageois" doivent s'y déplacer.. De manière marginale, il existe une forme d'industrie quasi-urbaine par exemple sur des chaufferies urbaines qui brulent des déchets urbains. On laisse tomber les fermes urbaines, c'est juste pédagogique... Dans le modèle villageois, il y a auto-suffisance alimentaire mais malgré tout des échanges avec l'extérieur lointain sur les produits fabriqués ou des services divers. Certains ont cherché à imaginer des modèles de comptabilité multi-capitaux, qui ajoutent les chapitres de la performance sociale et de la performance environnementale à celui de la performance économique. Ils intègrent donc au bilan comptable d’une entreprise, tant à l’actif qu’au passif, une valorisation financière des effets de son activité sur la société et sur l’environnement, que ces effets soient positifs ou négatifs. Cela reste théorique pour le moment. Si tu cherches néanmoins à développer intellectuellement ce type de logique pour le rendre durable, on arrive potentiellement à des solutions divergentes : - en minimisant à l'extrême les consommations de matières et d'énergie, tu peux arriver à un modèle urbain extrême de cité ruche version science fiction (globalement enterré). Les flux sont optimisés pour minimiser les pertes de matière et d'énergie, car les flux de production et de consommation sont imbriqués de manière organique. On aurait ainsi 95 % de la population française qui vivrait sur 5 % du territoire ; - en jouant à l'extrême sur la capacité de reconstitution écologique du territoire, on répartit la population sur le seuil de tolérance du territoire. Derrière ces savants calculs (en partie des spéculations intellectuelles), la question est dans quelle Cité veut-on et peut-on vivre? La première logique renvoie vers une image naturelle celle de l'abeille et sa ruche, la seconde celle du loup et de son territoire de chasse.
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