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Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. pour des raisons sans doute mauvaises, mais entre 20 000 enfants et 1.5 millions il y a un écart. De toute manière quand on bombarde une ville les gens doivent fuir
  2. un horrible article en effet. Il fallait mettre déportation et génocide en évidence. Il y a d'un côté des cas où les russes ont rapatriés des enfants ukrainiens sur leur sol, pour des raisons parfois bonnes, parfois mauvaises et qui dés lors n'ont plus accès à leur pays ou famille d'origine. Et d'un autre côté les contraintes politiques de la guerre avec une conscription sévère que ce soit dans les républiques du Donbass ou l'Ukraine. Sur ce point, je ne pense pas que l'Ukraine accepte que les russophones échappent à leur obligations militaires, même s'il sont de la famille de l'autre côté de frontière. L'Ukraine ukrainifie sa population, la Russie la russifie. En ne faisant pas la distinction entre bonnes et mauvaises raisons, en choisissant de voir certains destins et pas d'autres, M. Kuleba n'aide pas à la réunifications des familles.
  3. Les français ne veulent en effet pas mettre de l'argent dans un abonnement média type journal, c'est un problème majeur. Or, un média doit bien vivre, soit par un abonnement, soit par la pub, soit par un mécène... J'évite de trop critiquer la presse, car je n'investis pas en abonnement ou autre. J'ai bénéficié l'année dernière d'un abonnement temporaire au journal Lemonde qui m'a laissé un goût mitigé. Le temps des idéologies semble révolu ; un média repose aujourd'hui sur un autre élément fondateur qu'une idéologie ou une morale du fondateur. A mon avis, un média peut reposer soit sur une image archétypale, la représentation qu'une collectivité se fait du citoyen, ce vers quoi elle s'identifie, soit sur une démarche procédurale de mécanismes sociaux et politiques. Par exemple lemonde est le journal du parti présidentiel, mais ce parti change. Le secteur évoluera probablement vers plus de participatif... Les défauts des médias français sur la guerre ukrainienne ne me semblent pas pire que sur les autres sujets.
  4. un niveau de perte aussi terrible n'est pas nécessairement général à toutes les unités... Les ukrainiens recourraient-ils à des unités fraichement mobilisées comme les russes font avec les storm Z, afin de sauvegarder les unités expérimentées plus précieuses?
  5. je ne sais pas trop quoi penser de ce passage : tout d'abord l'armée russe a pris très cher c'est une certitude, il va lui falloir du temps pour se remettre. Mais si l'armée russe est destinée à tomber en ruine, pourquoi les polonais procèderaient à des achats d'armes aussi importants... Les intérêts géopolitiques américains me semblent être l'existence de l'Ukraine hors de l'orbite russe et le maintien de la Russie hors de l'orbite chinoise, ce qui est le cas actuellement...
  6. Autant je comprend qu'il faille être prudent sur l'envoi d'armes à l'Ukraine, car à partir d'une certaine quantité d'équipements on devient de facto belligérants, autant centrer l'avenir du monde sur un pilier de pont me semble absurde. La Crimée ne dépend pas que d'un pont.
  7. Les ukrainiens ne pouvaient-ils pas utiliser ces missiles directement en lien avec leur offensive terrestre? La réponse dépend sans doute de la qualité des renseignement sur la chaine logistique et de commandements russes... Cette qualité n'est peut être pas aussi bonne qu'on ne le pense, d'où une hésitation à cibler les dépôts logistiques et centre de commandements. On peut positiver et dire que c'est déjà plus efficace que de faire un trou dans un tablier de pont qui sera réparé tant bien que mal!
  8. Ce n'est pas une question d'accepter ou pas. Certes l'Ukraine a un pouvoir élevé de nuisance sur la Russie. Plus elle se détache des objectifs de reconquête territoriale, plus elle peut mobiliser des ressources pour frapper la Russie à domicile. Ce n'est qu'un des aspects du rapport de force. Dans une guerre le facteur temps est un problème pour tous. Lorsque de nombreuses familles sont séparées - homme au pays - femme et enfants à l'étranger - c'est encore plus vrai.
  9. le patelin inconnu avant guerre et inexistant après... Il faudra de gros efforts d'historien pour expliquer les évènements qui s'y sont déroulés. A la poêle à frire, ça doit bipper partout...
  10. Dispersion territoriale (pas façon puzzle), camouflage et si possible mouvement : ces leçons de la guerre actuelle me semblent pouvoir être mise en oeuvre aisément par notre armée de terre (structure de commandement et moyens de communication le permettent), notre problème repose sur la masse. Avec quelques adaptations cela doit pouvoir être appliqué à nos aéronefs légers. Plus dur de cacher un awacs ou un avion de transport. Il reste quand même pas mal d'équipements ou d'installation pour lesquelles il faut durcir, enterrer et/ou protéger. Prenons nos amis polonais avec leur programme d'achat d'artillerie massif. Il leur faut un stock de munitions en accord avec une guerre de haute intensité. Disons 1 million d'obus de 155mm et 1 million de roquettes d'Himars. Si on répartit ceci sur 10 sites de stockage, cela fait un entrepôt à 100 000 roquettes + 100 000 obus (la répartition sur 1 000 entrepôts ne me semble pas pratique/optimal du tout). Il n'y a qu'une seule solution pour éviter le feu d'artifice du siècle, creuser et bétonner, si on a un doute on creuse plus profondément ou on bétonne plus. Lorsque je vois les attaques ukrainiennes en Crimée et leur faculté de nuisance face à des russes ayant normalement la maitrise des mers et des airs, les astuces peu coûteuses à base de drones, et la publicité mondiale qui en découle - il n'y a qu'à lire ce forum - cette victoire opérationnelle ukrainienne constitue à mes yeux une quasi-défaite stratégique de l'Occident au regard de sa crédibilité à maitriser les mers et par là le commerce mondial. Tous les ingrédients des succès ukrainiens peuvent être dupliqués aisément par nos ennemis potentiels : drone naval et sous-marin ne sont pas très complexes. La brique technique la plus délicate me semble être la faculté de téléopérer à longue distance si possible via des utilisations alternatives de moyens de communication noyés dans des flux de données civils. Bref, nos ennemis potentiels sont nécessairement galvanisés. Je comprends tout à fait que l'on se réjouisse des succès ukrainiens, lesquels ont besoin de bonnes nouvelles. Néanmoins, la lucidité doit nous conduire à tirer rapidement des leçons pour nous-même de cette guerre (c'est un peu HS ici). Sans surprise, la protection au port de nos équipements majeurs PA ou SNLE se complexifie. Si l'Occident n'a plus de crédibilité suffisante dans la maitrise des mers, des choses très surprenantes peuvent apparaître.
  11. je comprends tout à fait que les risques posés par les missiles sont "anciens", que des réflexions approfondies existent et conduisent à multiplier les moyens de détection et d'interception, et qu'il n'y a aucune protection absolue. je ne peux m'empêcher de penser que le béton aide dans la plupart des cas et que le rapport coût / protection est souvent très raisonnable. C'est un peu comme le casque, contre un obus de 152 mm en mode bourre-pif cela ne sert à rien, mais protège de divers éclats. En revanche, les facultés d'actions à grande distance me semblent quand même modifier les possibilités offensives et par là même les contraintes défensives. Durant la guerre froide, les américains prévoyaient envoyer des porte-avions pour frapper Mourmansk. Aujourd'hui pourquoi pas téléopérer un vieux rafio depuis Shangaï ou Téhéran jusqu'au large de Brest ou New York et balancer une bordée de missile à ce moment. Cette attaque sur Sébastopol me laisser penser qu'il faudrait revoir la protection des bases navales.
  12. Le pays partait tellement en vrille à la chute du mur, que son désarmement nucléaire a en effet rassuré tout le monde... L'Ukraine avait-elle les moyens d'entretenir un arsenal nucléaire? Pas sur, en revanche l'agression russe sur l'Ukraine ne peut que favoriser la prolifération.
  13. L'existence de missiles relativement modernes doit conduire les belligérants à multiplier les moyens de défenses. Un SAM c'est bien, mais enterrer et bétonner les objectifs, devient presque nécessaire (hangar à avion, dépôt de munitions, EM, etc...). Le problème est complexe pour les navires comme on a vu durant la SGM. Un fjord ça aide à défendre mais pas facile d'enterrer sous 10 m de béton un tirpitz... Les facultés accrues d'opérer à distance et d'utiliser des drones consommables pour la reconnaissance permettent de conduire des attaques comme celle réalisée à Sebastopol à bien plus grande distance. Une fois de plus, les techniques astucieuses des ukrainiens doivent nous faire réfléchir. Comment les contrer si on les utilisait contre nous? Comment protéger un porte-avion au port (parce que côté pneus, on risque de manquer)?
  14. Von der Leyern m'exaspère au possible. L'Ukraine doit faire des choix difficiles, existentiels sur certains aspects, sur la réaction à l'agression russe. Il nous faudra les comprendre et sans doute les respecter. Ce n'est qu'après ces choix faits qu'adhésion et/ou intégration ont un sens. Von der Leyern n'a pas besoin de les connaître ; ce n'est pas ce que j'appelle respecter les ukrainiens.
  15. la tenue n'est qu'une apparence, en tant que tel cela compte assez peu. Et il y a des gens peu fréquentables qui portent le costume. Néanmoins, il y a tous les symboles du kaki. et aussi la nécessité de porter des projets civils malgré la guerre. Et pour cela, je préfère un Zelenski en costume - ou en tenue traditionnelle ukrainienne - qui aborde des sujets civils pour des civils. Formulé autrement cela donne ceci : https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/13/en-ukraine-dilemme-autour-de-la-tenue-des-elections-en-pleine-guerre_6189121_3210.html On pourrait aussi formuler les choses autrement et dire : les objectifs militaires de Zelenski ne donnent aucune échéance prévisible à la fin de la guerre. Il fixe donc lui-même les conditions qui justifieraient une absence d'élections. Pour les chefs d'Etat occidentaux c'est une ligne rouge morale ; je les trouve assez médiocre mais je respecte cette morale. Au delà, et c'était une des questions posées par l'article cité par Alexis : l'Ukraine peut-elle espérer vaincre sans entièrement militariser la société? Actuellement tout le monde fait semblant ; l'Occident fait semblant de donner des équipements suffisants à l'Ukraine pour atteindre les objectifs militaires de Zelenski et l'Ukraine fait semblant de se préparer à une intégration dans l'Europe libérale. Si l'Ukraine est contrainte de militariser la société, c'est bien évidemment l'Etat de droit au sens de l'Europe libérale qui disparait. Si un fonctionnaire pioche trop dans les caisses de l'effort de guerre, on le pend sur le lieu de travail pour l'exemple... Peu importe la justice, la morale, etc...
  16. Je m'interroge aussi, ces annonces sont difficiles à croire : - pour l'artillerie 800 Himars; près de 300 K239, 700 obusiers k9 - pour les chars près de 1 000 K2, 366 abrams, - 32 F35, 96 apache, du patriot/missile à gogo - la marine se renforce.... Un bon de commande à moins d'un milliard d'€, c'est pour les tocards qui achètent du papier toilette... Je n'ai pas l'impression qu'on ait déjà passé les commandes sérieuses de drône, ni les équipements anti-drone, ni constituer les stocks de munitions pour aller avec tout ceci... La guerre en Ukraine montre l'intérêt d'avoir du stock, mais même en prenant un ratio équipement déployé / équipement stock dormant de 2/1, cela fait un paquet d'unités et de soldats à financer et entretenir. Ils envisagent une armée de terre professionnelle à 400 000 hommes hors réserve? A ce niveau là, ce n'est plus de la dissuasion, c'est envisager un Barbarossa bis.. Je ne sais pas à quoi carburent les décideurs polonais, mais j'ai l'impression qu'ils sont défoncés à l'argent public.
  17. et s'il faut utiliser le même maquilleur que Prigojine c'est pas glop
  18. il y avait je crois une clause tacite de non emploi sur le vendeur. Exemple : les équipements vendus par les troupes du ministère de l'intérieur ne doivent pas servir sur d'autres troupes du même ministère. Bon l'armée c'est le ministère de la défense, rien à voir...
  19. Je ne connais pas bien cette région et son histoire souvent tragique. Les nationalistes ukrainiens ont apparemment été cruels avec notamment les minorités polonaises de Volhynie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_des_Polonais_en_Volhynie Ces drames semblent en partie oubliés. Face à un pouvoir soviétique oppressant, c'est logique que divers courants se rejoignent.
  20. Je n'aimerai pas être à la place de Zelenski, tant il doit faire face à des choix pourris. Ce n'est probablement pas quelqu'un de froid comme un serpent à l'image de Poutine, lequel peut déclencher une guerre sans état d'âme apparent. L'Ukraine présente un caractère intermédiaire entre l'UE libérale et la Russie autoritaire. Sur une multitude de sujets l'UE et l'Ukraine ne fonctionnent pas pareil, même lorsque leurs intérêts convergent. Exemple : il y a quelques jours je constatais sur un journal d'annonce légal : "M. K. né en 1991 en Ukraine et habitant chez P. [probable compatriote au regard du patronyme], crée une entreprise individuelle de déménagement courant 2022". Il y a 95 % de chances que ce K. - 32 ans - souhaite éviter la guerre. Il ne respecte pas la loi ukrainienne sur la mobilisation et ne se cache pas en France. Pour aider l'Ukraine selon Zelenski, il faudrait le renvoyer illico en Ukraine avec escorte policière en France, accueil en Ukraine devant les caméras, etc. Ce ne serait probablement pas possible juridiquement en France, même sans statut de réfugié. Je ne juge pas ce K., mais le caractère libéral de l'UE est quand même un réel problème pour l'effort militaire de l'Ukraine. La question des réfugiés est vraiment complexe dans cette guerre. Si l'Ukraine se vidait de ses habitants et retombait dans l'orbite russe, ce ne serait pourtant pas une vraie victoire russe, le départ des ukrainiens signalant une fuite devant l'envahisseur. L'UE pourrait ainsi voir dans l'effondrement de l'Ukraine et la fuite de ses habitants, la confirmation d'un échec russe. Par ailleurs, il reste une autre question potentielle de réfugiés dans l'hypothèse de mauvaises récoltes EU/USA en 2024, car une partie de la production normale ukrainienne est manquante. Que se passerait-il en ce cas, par exemple si 20 millions d'africains fuient la famine vers l'Europe ? Probablement beaucoup de verbiage en zone UE, mais à l'Est? Russes et ukrainiens auraient alors un réservoir illimité de soldats potentiels. Tu meurs de faim? on te nourrit ainsi que ta famille, mais tu t'engages pour nous. Ce n'est pas si facile sur un plan logistique et linguistique, mais nécessité fait loi. C'est à mon sens la raison pour laquelle on sent les russes un peu indécis sur ce sujet, un accord sur les céréales n'est pas sans intérêt pour eux.
  21. je ne suis vraiment pas convaincu par la communication de Kiev. VZ a surfé à juste titre sur la détestation occidentale de l'invasion russe. En temps de guerre, obtenir des armes est une nécessité. Néanmoins, cela ne fait pas tout. Le positionnement diplomatique ukrainien "on est soit pour nous, soit contre nous", marche bien en Occident, mais pas ailleurs. Le nouveau ministre des affaires étrangères ukrainien se rend compte de la difficulté et de l'ampleur de la pente à remonter. C'est déjà bien. "He [Putin] aims to make Ukraine a dysfunctional, depopulated state whose refugees cause problems in Europe." L'Etat ukrainien est déjà dis-fonctionnel pas besoin de Poutine pour cela, en revanche, la guerre peut être une occasion d'affronter ses faiblesses. Sur des questions comme l'équité de l'effort de mobilisation, je ne suis pas convaincu de la réalité d'une réforme de l'Etat. Sur les réfugiés, je suis convaincu que VZ peut mobiliser des budgets de l'UE pour reloger des gens dans l'ouest de l'Ukraine. L'échéance électorale naturelle de 2024 permettrait d'aborder des sujets civils comme le retour des réfugiés, de mener des débats, de faire émerger des idées, des tendances, etc... Les réfugiés posent-ils des problèmes? En Pologne probablement pour des raisons numériques, mais ce n'est pas forcément rédhibitoire. L'Allemagne a besoin de main d'oeuvre et manque de gamins. L'Ukraine se fait piller sa population par l'UE dans une proportion plus grande que ce que les russes peuvent tuer. C'est un fait, mais ce n'est pas nécessairement/encore définitif. Plus l'Ukraine tarde pour les faire revenir, plus les risques sont élevés. Je ne pense pas que les propos maladroits de VZ soient perçues comme une menace voilée envers l'UE. On peut envisager des situations où l'Ukraine retombe dans le giron russe. C'est une possibilité qui est probablement envisagée en Occident. Le fait est que le positionnement et la stratégie de VZ atteignent leurs limites. Le "into a corner" est à mettre sur VZ plus que sur les réfugiés Une “totally militarised economy” éloignerait l'Ukraine de l'Occident pour des raisons techniques liées à l'Etat de droit, sans elle, l'Ukraine a peu de chance de l'emporter à long terme. VZ va devoir quitter son costume vert, il n'a rien à faire dans l'univers politique et diplomatique occidental avec une telle tenue Une solution envisageable : - 2024 : arrêt de l'offensive et effort massif sur le retour des réfugiés - la perte de temps sur 2023 est très néfaste ; - 2025 : “totally militarised economy”... L'Ukraine qui en résultera sera soit marquée terriblement par la guerre, soit anti-libérale et donc non soluble dans l'UE...
  22. je pense aussi que ces petites actions ne sont pas seulement symboliques, même si elles sont secondaires au regard des durs combats terrestres. Si la plateforme est un soucis pour les russes, ils la détruiront à coup de missiles.
  23. Ce ne serait pas la première fois qu'un ministre et un chef d'EM sont nommés pour leur loyauté au régime avant leur compétence professionnelle. En revanche, je ne prendrai pas pour argent comptant les critiques de Prigojine à leur encontre. Dire que le général Lapin est incompétent, une vidéo et quelques photos m'ont convaincu. Pour ces deux là, j'ai du mal à dire telle décision ou tel sujet organisationnel, c'est leur responsabilité et c'est bien ou nul. Le plan de départ a sérieusement foiré, mais je ne sais pas leur part de responsabilité dans ce fiasco. Pour la suite, les contraintes de la guerre s'imposent. Côté ministre, l'Etat russe multiplie les expédients pour trouver armes et hommes pour alimenter l'armée, ce n'est pas idéal, mais l'armée tourne. Côté EM, une fois la ligne Surovikine installée, pas grand chose à faire si ce n'est réagir en contre à l'offensive ukrainienne. La dissymétrie de forces russes entre le sud et l'est surprend un peu, mais le front tient.
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