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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Je ne pense pas vraiment qu'on puisse dire que Damen n'y est sont pour rien malheureusement. La transition vers 3DEXPERIENCE lancée en 2017 s'est mal passée et ca reste le noeud du probleme aujourd'hui Le chantier naval néerlandais Damen a annoncé un retard de livraison des navires en raison de problèmes avec les interfaces informatiques dans le logiciel de conception et de fabrication propriétaire de l'entreprise. Selon les initiés, cela a conduit, entre autres, à d'importants travaux de réparation dans les chantiers navals allemands du projet Pas de chance c'est c'est tombé pile au même moment des progammes F126 en allemangne et ASWF en BE/NL ...
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Une derniere remarque sur l'annulation des BGDM pour la France ... ca va pas faire des heureux en belgique et aux pays-bas.
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Le rapport de la cour des comptes sur le programme guerre des mines Rapport complet --> https://www.ccrek.be/sites/default/files/Docs/2025_31_RemplacementCapaciteLutteMines.pdf Synthese --> Remplacement de la capacité de lutte contre les mines de la Défense Grâce au programme de remplacement de la capacité de lutte contre les mines ou programme rMCM (Replacement of Mine Counter Measures Capability), la Belgique acquiert six nouveaux navires de lutte contre les mines pour remplacer les cinq chasseurs de mines actuels ainsi que le Godetia, un navire de commandement et d’appui logistique entre-temps mis hors service. L’acquisition se fait conjointement avec les Pays-Bas, qui acquièrent également six navires, et s’inscrit dans le cadre de la coopération étendue entre les marines belge et néerlandaise. Intervenant comme nation-cadre (pays leader), la Belgique a attribué le marché public le 22 mai 2019 au consortium Belgium Naval & Robotics (BNR) pour 1.915.544.120 euros HTVA au total (1.756.352.000 euros pour les investissements dans le matériel majeur et 159.192.120 euros pour l’exploitation du contrat de maintenance initial). Sa part dans ce marché s’élève à 969.016.235 euros HTVA. La livraison des navires MCM est prévue entre 2025 et 2030. La Cour des comptes a constaté que le choix d’un concept innovant, la nécessité de continuer à développer des composants et les retards dans le calendrier de réception représentent des défis particuliers pour l’organisation du projet et la transition vers la nouvelle capacité de lutte contre les mines. La Cour estime actuellement le coût global pour la Belgique à au moins 1,57 milliard d’euros. Les nouveaux navires de lutte contre les mines sont des plates-formes avec, à leur bord, une toolbox MCM. Cette boîte à outils se compose d’une combinaison de navires sans équipage, de sonars, de drones sous-marins pour la détection, l’identification et la neutralisation de mines, d’un module de dragage de mines et de drones aériens. Grâce au concept innovant d’opérations à distance (stand-off concept of operations), la plate-forme MCM ne doit plus se déplacer dans le champ de mines. Les outils peuvent être pilotés à distance ou déployés de manière autonome (autrement dit, ils fonctionnent de manière indépendante). Les mines peuvent ainsi être draguées plus rapidement et plus efficacement qu’actuellement, ce qui diminue les risques pour l’équipage. Les marines belge et néerlandaise seront les premières à pratiquer ce stand-off concept innovant. Le renouvellement de la flotte englobe un processus de changement complexe aux nombreuses facettes (personnel, infrastructure, méthodes de gestion, soutien logistique). La transition vers la nouvelle capacité et sa préparation doivent aller de pair avec la préparation et la déployabilité des chasseurs de mines actuels. Pour la Défense, le programme rMCM est en outre mis en œuvre dans un contexte de défis internes (pénurie de personnel) et d’évolutions externes (menace de guerre et exigences de préparation et de déployabilité de l’Otan). La Cour des comptes a examiné comment les objectifs stratégiques ont été transposés dans le marché public et si ce marché a été passé et exécuté de manière régulière. Elle a également analysé en quoi la préparation de l’achat, le suivi du projet et l’approche de la transition vers la nouvelle flotte contribuent à réaliser ces objectifs. Enfin, elle a vérifié si la Chambre des représentants est informée de manière adéquate sur le processus d’acquisition et les répercussions du programme sur la préparation et la déployabilité de la marine belge. Objectifs stratégiques et coopération internationale Le programme rMCM était nécessaire pour permettre à la Belgique de respecter ses objectifs au sein de l’Otan. Il répond également aux objectifs stratégiques nationaux. L’acquisition binationale avec les Pays-Bas a été minutieusement préparée (possibilités techniques explorées et exigences des utilisateurs définies). Elle a été bien encadrée, sur le plan tant militaire (vision, doctrine) que politique (lettre d’intention, mémorandum d’entente entre les deux pays). Les attentes internationales et belges en matière de capacité de lutte contre les mines ont toutefois évolué depuis l’attribution du marché. Ainsi, les navires commandés ne sont, par exemple, pas préparés explicitement à protéger l’infrastructure sur ou sous les fonds marins. La Cour des comptes recommande à la Défense de revoir périodiquement sa vision à long terme, en tenant compte de la mise à jour des objectifs de l’Otan tous les 4 ans et en vue d’actualiser l’estimation à long terme du financement correspondant. Elle recommande également de clarifier le rôle des navires MCM sur le plan de la guerre des fonds marins (qui nécessite de protéger des câbles électriques, des oléoducs et d’autres infrastructures s’y trouvant), pour laquelle les navires ne seront toutefois pas équipés de manière optimale. L’incidence de cette mission de protection de l’infrastructure sur la mission de lutte contre les mines doit par ailleurs être précisée. Enfin, la Cour recommande de renforcer l’expertise en sécurité informatique. Marché public, paiements et livraisons Lors de l’attribution du marché public rMCM, la Défense a respecté toutes les dispositions pertinentes de la réglementation sur les marchés publics. Pour le moment, elle maîtrise le coût total du programme rMCM, du moins pour les aspects sur lesquels elle a prise. Ainsi, 69,9 % de la hausse des prix du contrat de base (+298,68 millions d’euros au total) trouvent leur origine dans les révisions de prix annuelles contractuelles du consortium BNR. L’inflation réelle, plus élevée qu’estimée, peut toutefois encore augmenter le coût initial du programme, puisque seul un tiers des livraisons était facturé fin octobre 2024. Enfin, la Défense suit de près la facturation dans tous ses aspects, de sorte que la Cour des comptes estime que son contrôle interne est suffisant. La Cour des comptes recommande à la Défense d’inclure systématiquement dans les avenants au contrat d’achat une référence à la ou aux disposition(s) réglementaire(s) applicable(s) de l’arrêté d’exécution. La Défense doit également vérifier dans quelle mesure la réception partielle de jalons (que BNR a repris dans son offre et dont le franchissement conditionne les paiements) peut compromettre les exigences de qualité et la durée du programme rMCM. Si nécessaire, elle doit demander à BNR de remédier le plus rapidement possible aux manquements constatés. Elle doit aussi veiller scrupuleusement au respect des délais d’inspection et de paiement pour éviter le versement d’intérêts de retard. La Cour recommande également d’appliquer un pourcentage d’honoraires dégressif dans les contrats d’étude sur la base du coût définitif des travaux. Gestion de projet La structure de projet binationale se base sur une répartition claire des tâches entre, d’une part, le suivi et l’exécution du contrat et, d’autre part, la préparation de la mise en service de la nouvelle flotte et de la transition vers celle-ci. La responsabilité finale est toutefois très fragmentée entre les différents organes de cette structure de projet. En outre, la gestion de projet représente, pour la marine belge dont la taille est relativement limitée, un véritable défi en termes d’effectifs et d’investissement en temps. Par ailleurs, le système de rotation du personnel de la Défense représente une charge supplémentaire en termes de gestion et de transfert de connaissances. La Défense accorde une grande attention à l’inventaire des risques et à leur gestion, ce qui s’avère également nécessaire. Vu le caractère innovant du projet et la nécessité de poursuivre le développement des outils MCM, l’acquisition de la nouvelle capacité nécessite, en effet, un suivi poussé et une concertation intensive avec BNR en plus de l’exécution scrupuleuse du contrat. Les retards intervenus dans le calendrier de réception pour diverses raisons ont ainsi une incidence importante sur la gestion de la transition. Il s’agit au total d’au moins 17 mois de retard pour la livraison de la première plate-forme et de 30 mois pour la première toolbox (et ces deux éléments ne sont pas encore en version finale). La Cour des comptes recommande à la Défense de désigner clairement les responsables finaux. Elle lui recommande aussi de prévoir assez de personnel pour suivre et piloter de manière adéquate le processus de poursuite du développement en cours d’exécution du contrat dans le cadre d’une technologie innovante. En outre, la structure de projet nécessite des instruments adéquats de gestion et de transfert de connaissances pour limiter l’incidence du système de rotation du personnel. La Cour préconise également une analyse de risques dans le cadre des dossiers d’achat soumis au conseil des ministres. Les tests et inspections nécessaires sont fixés par contrat et les paiements sont liés à la réalisation de jalons et au respect des exigences définies dans le cahier spécial des charges. C’est toutefois grâce au projet néerlandais Operationeel Testen & Evalueren (OT&E), qui a vu le jour en dehors du programme rMCM et un peu de manière fortuite, qu’une courbe d’apprentissage a été développée, bénéficiant à la poursuite du développement et à la qualité des navires MCM. La Cour des comptes recommande dès lors à la Défense d’investir elle-même dans des programmes d’essais et d’évaluation opérationnels afin d’expérimenter de nouvelles technologies lors de l’acquisition de matériel innovant. Gestion de la transition Le nouveau concept d’équipage (un équipage de base pour naviguer avec la plate-forme et des équipes spécialisées pour utiliser les outils) requiert un processus intensif de formation et d’entraînement. Le recrutement devient également crucial pour pourvoir tous les profils de fonction et combler le fossé entre le besoin en personnel et le personnel disponible (environ 40 %) d’ici à 2030. Après la réception des navires MCM, un trajet de préparation et de mise en condition d’environ 1 an doit encore être suivi pour assurer la préparation et la déployabilité du navire et de l’équipage en vue des opérations. En raison des retards dans la réception des navires et du simulateur pour la formation et l’entraînement, la Défense ne pourra appliquer le principe train-the-trainer via sa Navy Academy qu’à partir de la quatrième ou cinquième plate-forme. La mise hors circulation des chasseurs de mines actuels a déjà été repoussée et le niveau de préparation élevée ambitionné ne sera pas atteignable pendant plusieurs années, ce qui représente un écart de capacité (capability gap) pour l’Otan. D’autres retards dans le calendrier de réception peuvent également compromettre l’atteinte du niveau de déployabilité quantitative ambitionné. Des écarts de capacité existent par ailleurs pour la fonction de commandement jusqu’à ce que le premier navire soit prêt ainsi que pour la capacité de réapprovisionnement. Plusieurs travaux d’infrastructure ont pris du retard et entraînent des coûts supplémentaires, qui, pour la plupart, ne relèvent en outre pas du contrat avec BNR. La Cour des comptes recommande d’appliquer une méthodologie adéquate pour établir et maintenir les estimations les plus précises possibles pour les projets d’investissement, y compris les travaux d’infrastructure. Informations à la Chambre des représentants Les députés ont reçu des informations appropriées sur la sélection et l’attribution du marché public rMCM, sur les intérêts essentiels de sécurité (IES) de la Belgique en matière de défense et sur la préparation et la déployabilité des chasseurs de mines actuels. Les données concernant le coût n’étaient toutefois pas complètes, car elles se limitaient au contrat de base. Actuellement, la Cour des comptes estime que le remplacement de la capacité de lutte contre les mines coûte déjà au moins 1,57 milliard d’euros, un montant qui augmentera encore à la mesure de la poursuite du déploiement du programme. Les informations ont en général été communiquées en temps opportun, sauf celles sur les retards, puisqu’elles n’ont été transmises ni de manière proactive ni dans les réponses aux questions des députés. La Cour des comptes recommande à la Défense et au ministre de la Défense de communiquer à temps, de manière ouverte et étayée sur les ajustements aux programmes d’achat de matériel militaire. Elle recommande par ailleurs de fournir à la Chambre des représentants, au moins une fois par an, un aperçu des programmes d’acquisition en cours après la décision d’investissement proprement dite, avec des informations actualisées sur le budget, son exécution et le calendrier. Elle recommande également de réaliser, à l’intention du conseil des ministres et du Parlement, une estimation du coût total d’un programme d’acquisition sur toute sa durée de vie, au plus tard durant la phase de la demande d’accord préalable (DAP). Calendier de livraison ajusté -->
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
On aurait raté/oublié cet article de mai 2024 ? https://www.meretmarine.com/fr/defense/marine-nationale-quelles-solutions-pour-ameliorer-l-autodefense-des-batiments-de-surface Un futur lanceur Sylver avec des cellules plus grandes L’hypothèse du VL Mica, ou plutôt désormais du VL Mica NG, est plutôt à envisager à l’aune du projet de futur lanceur Sylver qui est à l’étude pour accueillir les prochains missiles antinavires et missiles de croisière développés dans le cadre du programme franco-britannique FMAN/FMC (FC/ASW) mais aussi du successeur de l’Aster B1NT (projet Aquila). Ce futur lanceur vertical devrait avoir des cellules plus larges (25 pouces au lieu de 22), ce qui pourrait permettre non seulement d’accueillir des engins plus gros, mais aussi potentiellement plusieurs missiles surface-air plus légers. Et dans RID https://www.rid.it/shownews/6893/indo-pacifico-droni-e-missili-parola-all-rsquo-amm-credendino - Et surtout, quel impact cela aura-t-il sur la conception des nouveaux navires ? Les navires de la marine militaire ont souvent été jugés sous-armés ou peu armés... Dans l'intervalle, nous devons renforcer l'équipement des nouvelles unités et disposer de plus d'armes à bord : les DDX auront au moins 80 cellules pour différents types de missiles et, même sur le lot suivant de PPX, par exemple, nous envisageons des systèmes de missiles « légers », tels que le CAMM ER, afin de renforcer l'autoprotection de ces unités. - Et sur les FREMM EVO, y aura-t-il des missiles dans les espaces précédemment occupés sur les FREMM par des cabines supplémentaires ? Absolument. Nous étudions différentes hypothèses, y compris le missile à longue portée, et nous demandons à l'industrie de développer un lanceur multi-missiles universel, qui nous offrirait une plus grande flexibilité et une plus grande polyvalence opérationnelle. https://www.rid.it/shownews/6864/nuovi-dettagli-sugli-incrociatori-pesanti-ddx C'est l'une des raisons qui a conduit à l'« élargissement » progressif des DDX et qui ne permet pas de considérer les DDX comme de simples PPA plus grands. Pour le reste, 80 cellules sont actuellement confirmées, avec des lanceurs A-70 et A-50. Toutefois, selon les informations dont dispose RID, le nouveau lanceur multi-missiles A-70 NG (Next Generation), dont les études ont déjà commencé, pourrait également « apparaître » à l'avenir sur les navires. Il sera capable d'utiliser le RJ-10 (la version antinavire supersonique du FC/ASW), l'ASTER et l'intercepteur anti-supersonique AQUILA. -
Tiens les propos très clairs d'un empoloyé d'airbus DS à la fin (sans anonymat) Dassault affirme pouvoir construire seul un avion de combat si le projet européen échoue https://www.ft.com/content/77b65341-0df9-46bb-8ea7-aaa10aeb3209 Les déclarations du PDG du groupe de défense français sont le dernier signe de fracture autour du programme de développement conjoint avec l’Allemagne. Le constructeur aéronautique français Dassault Aviation a déclaré qu’il pouvait développer seul un chasseur de nouvelle génération, accentuant ainsi le bras de fer avec l’Allemagne au sujet de leur programme commun contesté. Le directeur général, Éric Trappier, a affirmé mardi à l’Agence France-Presse que le groupe disposait de l’expertise « de A à Z » et n’avait donc pas besoin de l’aide de ses partenaires allemands et espagnols, Airbus et Indra. « Nous avons les compétences. Nous sommes tout à fait disposés à travailler avec des partenaires, y compris les Allemands, mais nous n’en avons pas besoin », a-t-il déclaré lors de l’inauguration d’une nouvelle usine Dassault au nord de Paris. Ces propos risquent d’attiser des relations déjà tendues avec Airbus autour du programme du Système de combat aérien du futur (SCAF/FCAS), censé incarner la coopération européenne en matière de défense, mais qui a dégénéré en querelles sur la gouvernance et le partage des tâches. Le différend s’intensifie à l’approche de la date butoir de fin d’année pour passer à la prochaine phase, qui doit voir la construction d’un démonstrateur du futur avion. Berlin envisage depuis quelques semaines des plans alternatifs au cas où le projet SCAF ne pourrait pas être sauvé dans sa forme actuelle, y compris la possibilité de remplacer la France par le Royaume-Uni ou la Suède. Un échec du projet porterait un coup aux efforts européens de réarmement face à la menace russe. L’Allemagne et Airbus accusent Dassault, contrôlé par la famille fondatrice, de chercher à renégocier les termes de l’accord afin d’accroître son influence sur le développement de l’appareil. Dassault, qui produit le Rafale et possède la plus grande expérience en matière de construction autonome de chasseurs, souhaite avoir davantage de latitude pour choisir unilatéralement les fournisseurs et répartir les travaux entre les pays. « Les Allemands peuvent se plaindre, mais ici nous savons comment faire. S’ils veulent agir seuls, qu’ils le fassent », a déclaré Trappier aux journalistes. Le gouvernement français a indiqué dimanche dans un communiqué qu’il était « pleinement engagé » avec l’Allemagne et l’Espagne pour trouver d’ici la fin de l’année une « solution mutuellement acceptable » pour la prochaine phase du SCAF. Le ministère français des Armées a refusé de commenter davantage. Une source informée à Berlin a déclaré la semaine dernière que l’option privilégiée restait d’avancer sur le SCAF, si les différends avec Dassault pouvaient être résolus. Le gouvernement allemand n’a pas réagi après les déclarations de Trappier. Le programme a été conçu comme un avion de combat capable de fonctionner de manière intégrée avec des drones, des armements de nouvelle génération et des systèmes de communication avancés. Depuis des mois, Trappier dénonce le système « un pays, une voix » intégré au SCAF, qu’il juge source de négociations interminables et d’inefficacité, malgré l’existence d’un chef de file industriel désigné pour chaque volet du projet. Airbus et l’Allemagne rejettent toute tentative de renégociation des contrats fondateurs du programme, en insistant sur le fait que toutes les parties les ont déjà validés. Airbus a déclaré mardi qu’il restait « engagé pour le succès du programme SCAF et dans le respect de tous les accords conclus jusqu’à présent entre les partenaires ». Lancé par Berlin et Paris en 2017, puis rejoint par Madrid, le programme SCAF a été marqué dès le départ par des tensions entre les industriels, notamment entre Airbus, représentant l’Allemagne, et Dassault côté français. L’espagnol Indra Sistemas est également partenaire. L’impasse entre Berlin et Paris suscite des inquiétudes parmi les salariés d’Airbus en Allemagne. « Les employés veulent de la clarté », a déclaré Thomas Pretzl, président du comité d’entreprise d’Airbus Defence and Space, soulignant qu’une décision devait être prise « rapidement sur la suite du programme SCAF ». « Je pense que le SCAF se fera sans Dassault », a-t-il ajouté. « Il existe en Europe des partenaires plus attractifs et mieux adaptés. »
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Le Canada et sa place sur la scène internationale
Titus K a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
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Si on parle de l'industrialisation/workshare, j'ai un peu de mal a croire a ce chiffre, ne serais-ce que la partie propulsion du Stratus LO / TP15, ce sera un turbofan Safran/RR ... rien que ca ca doit deja faire un bon billet pour Safran C'est pas impossible que la centrale inertielle soit francaise également...
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Pourquoi pas mais les Danois m'ont l'air vraiment pressés ... mais après le SAMP/T NG on peut se prendre à rêver J'espère encore que la MN ne commande "que" 6 FDI, qui pourraient alors être complétées par 4 FDA NG. Avec une ASA des 2 premières FDA NG vers 2036-38 pour completer les 16 frégates (2 FDA / 8 FREMM / 6 FDI ), on retrouverait alors le format à 18 frégates juste avant l'entrée en service du PANG.
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Vu les soucis rencontrés par Damen, j'espère vraiment que le programme FuAD pourra se faire en collaboration avec la France / Naval Group. Il faudrait par contre que les calendriers se rejoignent et pour l'instant c'est là que ca coince... 2035 ca semble trop tot pour le remplacement des FDA / FREMM-DA en France.
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Bon ... les coopération NL-DE dans le Naval ca fontionnera définitevement jamais. Sortie de la F126 – La Marine allemande prévoit 8 frégates MEKO https://defence-network.com/ausstieg-f126-deutsche-marine-8-meko-fregatten/ Comme l'a appris le Réseau de défense dans des cercles généralement bien informés dans le cadre du 27e DWT-Marineworkshops, la sortie du programme F126 est imminente. En remplacement, huit frégates MEKO doivent être achetées. Les MEKO ne devraient pas seulement devenir les nouveaux F127, mais aussi les prochains F126 après une sortie du contrat avec Damen, comme Defence Network en marge du 27. DWT-Marineworkshops. Le MEKO a déjà été choisi comme plate-forme pour les prochains froues de défense aérienne de la marine allemande, le F127 (nous avons signalé). Pour ce projet, thyssenkrupp Marine Systems et le groupe NVL (qui fait entre-temps partie de Rheinmetall) avaient signé il y a environ un an un accord pour la création d'une coentreprise pour la construction de la frégate MEKO-A400, qui est proposée en tant que frète de défense aérienne F127 de la Bundeswehr. Désormais, le MEKO doit également devenir les nouvelles frégates de chasse sous-marine de la Bundeswehr, car la frégate ASW (anti-Su-Submarine-Warfare) F126 ne peut pas être réalisée par des dames, selon les informations à Defence Network. Le non-respect des étapes du contrat par les dames est si important qu'il est possible de sortir du contrat sans pénalités de la part de l'Allemagne. On part plutôt d'amendes de la part de l'entreprise. En théorie, il existe désormais deux options pour la sortie du contrat avec Damen : résiliation (y compris le remboursement de fonds par Damen à l'Allemagne) ou retour. Dans ce dernier cas, les éléments déjà existants - par exemple les radars - seraient livrés à la Bundeswehr, de sorte que pour une nouvelle édition d'une F126, au moins certains éléments seraient déjà disponibles. Cependant, la question de savoir si ceux-ci correspondent au concept de MEKO est très discutable, c'est pourquoi - selon l'état actuel des connaissances - cela se résume à une résiliation dure du contrat avec les dames dans les semaines à venir. Particulièrement amer : la chasse sous-marine est considérée comme une capacité clé de la marine allemande, car en cas d'alliance, les voies maritimes doivent être dégagées pour les alliés américains. Pour cette raison, le BAAINBw n'avait déclenché qu'en juin 2024 l'option pour deux autres F126, qui était à l'époque appelée classe de Basse-Saxe. Cela devrait faire passer le nombre de frégates ASW de quatre à six. Mais maintenant, il n'y en aura pas un seul. La MEKO-A400 en tant que frégate F126 Le MEKO A-400 de tkMS, désormais prévu pour remplacer, est un navire de guerre moderne construit selon le concept de combinaison polyvalente (MEKO) grâce à une flexibilité modulaire et une intégration de système adaptable. Cette structure modulaire permettrait l'utilisation comme F127 (défense aérienne) et comme F126 (sous-marin) par la marine allemande. En tant que solution de conception nationale, MEKO représente donc effectivement un candidat approprié pour les navires prévus dans l'image cible Marine 2035+. Cependant, en plus grand nombre que prévu auparavant. Comme l'a appris Defence Network, ce ne sont pas six F127, mais huit. Il en va de même pour la F126, ce qui signifie que la marine allemande disposerait alors d'un total de 16 MEKO. Cependant, le calendrier est critique. Le premier F126 devrait aller à la marine allemande en 2028, en fait. La livraison des premiers F127, qui doivent être conclus cette année, est prévue pour 2034. Ainsi, si l'appel d'offres pour une nouvelle F126 ne commence que cette année, une livraison avant le milieu des années 2030 est difficile à imaginer. Ce qui signifie à son tour un retard de près de dix ans dans l'importante capacité de chasse en U. Dix ans que l'on ne peut plus se permettre. Cependant, il n'y a pas d'alternative, a été le réseau de défense en marge du 27. DWT-Marineworkshops. Car personne dans la Bundeswehr ne croit plus que les dames livrent encore. Mise à jour : le 23. Septembre 2025, 14h21: L'amiral de la flottille Andreas Czerwinski, chef du département de la mer au BAAINBw, souligne lors du 27. Atelier de la marine DWT : « Je peux vous assurer qu'après le vice-amiral Stawitzki, je suis le seul dans cette salle à savoir ce qui est actuellement discuté dans le projet F126. Et je peux vous assurer que nous travaillons d'arrache-pied pour que la frégate F126 soit mise à la disposition de la marine allemande le plus rapidement possible. » Mise à jour le 23. Septembre 2025, 16h42: En raison du grand nombre de demandes : les informations contenues dans cet article sont une situation stable à trois sources, deux d'entre elles ont parlé indépendamment de huit frégates MEKO en remplacement des six F126. Entre-temps, un représentant de haut rang du BMVg s'est également manifesté, qui a certes confirmé l'annulation imminente du projet F126, comme il serait actuellement sous contrat avec Damen, mais a affirmé qu'une autre solution de suivi était au centre de l'attention et qu'il ne s'agirait pas de frégates MEKO, car les MEKO ne pourraient pas être livrées assez rapidement.
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https://www.dassault-aviation.com/fr/groupe/presse/press-kits/inauguration-dune-nouvelle-usine-dassault-aviation/ À cette occasion, Éric Trappier a déclaré : « C’est la première fois depuis les années 1970 que Dassault Aviation met en service un nouvel établissement de production. C’est un signal positif pour la filière aéronautique et pour l’industrie en générale : la France possède des compétences rares qu’il faut absolument maintenir et développer sur le territoire national. C’est une question de souveraineté, particulièrement cruciale dans la période actuelle. C’est aussi une question économique et sociale, avec l’enjeu de réindustrialiser notre pays et de créer des emplois. » « On peut le faire tout seul de A à Z » : la réponse de Dassault à la pression allemande sur l'avion de chasse du futur https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/on-peut-le-faire-tout-seul-de-a-a-z-la-reponse-cinglante-de-dassault-a-la-pression-allemande-sur-lavion-de-chasse-du-futur-2187846 Suite aux pressions d'Airbus et de l'Allemagne sur la gestion du projet SCAF, l'avion de combat européen de sixième génération, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a expliqué que son groupe était tout à faire capable d'assurer seul ce programme vital pour l'Europe et la France s'il le fallait. Comment cela va-t-il finir ? Alors qu'Airbus et l'Allemagne menacent à mots couverts de lancer le projet du futur avion de chasse européen sans la France, la réponse de Dassault a fusé ce mardi matin. « Je veux bien que les Allemands grondent […]. S'ils veulent faire tout seuls, qu'ils fassent tout seuls », a lancé Eric Trappier, le PDG du fabricant du Rafale, en marge de la cérémonie de l'inauguration d'une nouvelle usine de Dassault Aviation à Cergy, au nord-ouest de Paris. Un avion de combat, « ici, on sait faire, a-t-il poursuivi. On sait faire de A jusqu'à Z. On l'a démontré depuis plus de 70 ans. On a les compétences », a-t-il complété, sans pour autant fermer la porte à toute collaboration : « On est tout à fait ouverts à la coopération, y compris avec les Allemands ». Eric Trappier réagissait aux informations de presse venant de Berlin selon lesquelles l'Allemagne et l'Espagne pourraient chercher d'autres partenaires pour poursuivre ce projet face à l'intransigeance de Dassault. Lancé en 2017 par la France et l'Allemagne, rejoints plus tard par l'Espagne, le Scaf, le plus grand projet de défense en Europe censé renforcer l'autonomie stratégique du continent, parait encalminé en raison des tensions entre Dassault et Airbus. Maître d'oeuvre du crucial projet de défense européen Scaf, Dassault Aviation, qui représente la France, juge inefficace la gouvernance qu'il partage avec Airbus, qui représente l'Allemagne et l'Espagne, au grand dam de ses partenaires, qui l'accusent d'en vouloir plus que prévu sur cet avion qui doit pouvoir de l'IA, des flottes de drones, de la maniabilité et de la furtivité, la capacité nucléaire et voler à horizon 2040. Après une première phase d'étude - financée par la France, l'Allemagne et l'Espagne à hauteur de 3,6 milliards d'euros-, un nouveau contrat de 5 milliards d'euros doit être signé d'ici la fin de l'année pour la phase d'étude suivante. Mais la négociation est houleuse, Dassault affirmant qu'il ne peut garantir un bon avion si on ne lui confie pas au moins un rôle clair d'architecte maître d'oeuvre. Merz et Macron au chevet du SCAF Lors d'une visite à Madrid la semaine dernière, le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré que l'Allemagne et l'Espagne voulaient « essayer d'arriver à une solution d'ici fin 2025 » sur le Scaf. « Nous partageons le même avis : la situation actuelle n'est pas satisfaisante. Nous n'avançons pas dans ce projet », a déclaré le chancelier allemand aux côtés de son homologue espagnol à Madrid. « Comme l'ont réaffirmé le président de la République et le chancelier lors du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité du 29 août 2025, la France et l'Allemagne restent déterminées à mener à bien le programme SCAF en coopération avec l'Espagne », rappelle un communiqué envoyé samedi soir par le ministère des Armées français, qui assure être « pleinement investi avec ses homologues allemand et espagnol pour aboutir à une solution mutuellement acceptable d'ici la fin de l'année. »
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https://www.lecho.be/entreprises/defense-aeronautique/l-industrie-belge-de-defense-attend-les-retours-du-plan-francken/10613294.html Acheter européen? Pas toujours simple... Acheter davantage en Europe pour accroître l'autonomie stratégique du Vieux continent? La plupart des dirigeants européens le martèlent, même si certains estiment qu’il faut se procurer ce qui est disponible ou le plus performant.C'est-à-dire régulièrement du "Made in USA". Pour la Belgique, les avions de combat supplémentaires seront donc à nouveau des F-35, quel que soit leur nombre. La taille réduite de la Force aérienne rend, en effet, impossible la possession de deux types d'appareils différents. Et tous les experts s'accordent pour dire que l'avion de Lockheed Martin est le plus avancé technologiquement et le seul à pouvoir survivre seul dans un environnement contesté. Idem pour les drones: il n'y a pas d'équivalent européen au MQ-9B SkyGuardian de General Atomics. En revanche, pour la couche supérieure du futur bouclier anti-aérien que la Belgique veut mettre en place, le gouvernement devra trancher entre les deux systèmes occidentaux les plus avancés, à savoir le Patriot, produit par l’américain RTX, qui domine déjà le marché européen, et le SAMP/T NG (nouvelle génération) du consortium franco-italien Eurosam, qui réunit le missilier européen MBDA et le groupe français Thales. Là, la compétition sera beaucoup plus équilibrée et la différence pourrait se faire sur les délais de livraison. Pour les dix hélicoptères lourds que la Défense doit acquérir, il n'est aussi plus sûr que ce soit un appareil comme le CH-47 Chinook de Boeing qui s'impose. Cela pourrait dépendre des demandes spécifiques de l'Otan, indique une source à la Défense. Le fait que les Pays-Bas aient acheté en 2024 des hélicoptères européens (le H225M Caracal d’Airbus Helicopters) n'est peut-être pas étranger à cette évolution. Pour le reste, beaucoup d'achats se feront plutôt chez nos voisins. Ce sera le cas des véhicules blindés additionnels pour la Force terrestre (KNDS France et Arquus), de la troisième frégate (Pays-Bas) ou des systèmes antiaériens Skyranger (Rheinmetall).
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En vol
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Je te rejoins mais je pense que tu sous-estimes le personnage ... Par ailleurs je cite Francken sur le budget alloué au duel SAMP/T NG - Patriot : Pour la troisième couche, il faut des anti-missiles balistiques de longue portée, et pour cela ce sera SAMP, franco-italien, ou les Patriots américains. Pour décider, on a relancé une étude approfondie. Au total on est entre 5 et 6 milliards.
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[Chine] Type 003 (?) - Porte-avions CATOBAR
Titus K a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
C'est le même code couleur pour les personnels que chez nous / aux US ? -
Russie et dépendances.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Sauf quand il faut confondre les nordco et bouriates, là d'un coup la russie redevient un pays pluriethnique -
https://www.varmatin.com/defense/quinze-hectares-gagnes-sur-la-mer-et-un-pont-pour-le-futur-porte-avions-de-nouvelle-generation-1002770?utm_content=photo&utm_term=VarMatinToulon&utm_campaign=facebook&utm_source=nonli&utm_medium=Social media Mais on n’en est pas encore là. Les choses sérieuses ne commenceront en effet qu’en 2027 avec le début des opérations de dragage dans l’extrême partie ouest de la petite rade. À ce sujet, "dans une logique circulaire", les sédiments ainsi récupérés seront, dans la mesure du possible, réutilisés pour la construction du fameux polder pour laquelle pourraient d’ailleurs être sollicitées des entreprises belges ou néerlandaises. "Les leaders européens en matière de poldérisation", dixit l’amiral Lucas. Il y aura un peu de plats pays dans le programme PANG
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Tout le continent sud-américain renouvelle ses flottes en même temps ?
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
CB90 et FDI à Brest -
https://www.fmn.dk/da/nyheder/2025/forsvarsministeren-afsatter-34-mia.-kroner-til-en-rakke-initiativer-under-accelerationsfonden/ 272 millions de DKK (36,5 millions €) pour avancer le recrutement du personnel de la défense aérienne terrestre. L’accélération du recrutement pour la défense aérienne terrestre découle des décisions prises d’acquérir en urgence des systèmes terrestres de défense aérienne à moyenne portée (décision prise avant l’été par les partis de l’accord de défense) ainsi que de l’acquisition d’un système permanent de défense aérienne terrestre, décidée à la mi-septembre. « Avec le système permanent de défense aérienne terrestre, les partis de l’accord de défense se sont entendus sur le plus gros investissement jamais réalisé dans la défense danoise. Il est absolument crucial que nous mettions aussi en place le cadre nécessaire pour développer cette capacité, notamment par un recrutement et une montée en puissance plus rapides du personnel. Avec cette décision, nous veillons à renforcer la puissance de combat de la défense danoise », conclut Troels Lund Poulsen.
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Visite de MBDA Germany -
Inspector 125, le drone naval d'Exail qui traque les mines sous-marines https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/a-la-ciotat-exail-propulse-la-france-a-la-pointe-des-drones-navals-19-09-2025-2599004_47.php REPORTAGE. Avec un carnet de commandes d'un milliard d'euros, Exail s'impose comme le champion français des drones maritimes militaires. Nous avons assisté à une démonstration au large de la Ciotat. Dans la baie de La Ciotat, rien ne le distingue des autres navires. Malgré la présence d'une cabine fermée avec un marin à l'intérieur, l'Inspector 125 est en réalité… un drone. Développé de la coque aux équipements électroniques par Exail, ce drone de surface d'une douzaine de mètres emporte ce jour-là sur sa plage arrière un sonar remorqué T-18, lui aussi produit par l'entreprise. Grâce à son câble, il transmet en temps réel la cartographie des fonds marins et surtout repère de potentielles mines sous-marines. La guerre des mines refait surface avec le conflit en Ukraine. Face à une marine russe supérieure en nombre et en moyen, la marine ukrainienne a su faire preuve d'audace et d'inventivité avec des drones de surface kamikazes, aidés par des frappes aériennes. Résultat, les navires russes restent à l'abri dans les ports et l'Ukraine, via Odessa, parvient à exporter son blé. Les deux belligérants ont largement fait usage de mines, parfois dérivantes, pour protéger ou menacer les navires marchands. Une menace sur la navigation qui peut durer bien des décennies après la fin du conflit. L'Inspector 125 (à gauche) et le Drix H-9 d'Exail (à droite), drone de surface autonome. © Clément Machecourt / Le Point Dans ce milieu doublement hostile qu'est un océan infesté de mines, l'Inspector 125 tire son épingle de jeu. Il se distingue par sa capacité à opérer à distance, préservant ainsi la sécurité des équipages. « Pour inspecter les 65 km² de la baie de La Ciotat, une seule journée suffit », précise Jérôme Bendell, directeur du pôle maritime d'Exail. Outre le sonar T-18, l'Inspector 125 peut embarquer d'autres drones : le Seascan, dont la caméra permet l'identification visuelle de la mine, et le K-Ster, équipé d'une charge explosive pour la détruire jusqu'à 300 mètres de profondeur. Succès en Belgique et aux Pays-Bas Ce concept de drones spécialisés pour la guerre des mines a séduit les marines belge et hollandaise. Ils seront mis en œuvre depuis les douze nouveaux chasseurs de mines belges et hollandais. De nouveaux navires tous livrés avant 2030. Dans un hangar s'ouvrant de chaque côté, deux Inspector 125 pourront être simultanément mis à l'eau ou récupérés. De son côté, la marine nationale aligne encore huit chasseurs de mines de classe Tripartite, datant des années 1980 et issus d'un programme de coopération entre les marines belge, hollandaise et française… Un paradoxe alors qu'Exail s'impose dans le marché très particulier des drones de surface et sous-marins. Avec ses 2 000 employés répartis sur une vingtaine de sites dans l'Hexagone, l'entreprise s'est fait connaître avec ses centrales inertielles permettant aux navires et aux sous-marins de naviguer sans satellites. Elles équipent, par exemple, les dernières frégates de défense et d'intervention (FDI) grecques et françaises. États-Unis, Royaume-Uni, Norvège, Allemagne, Corée du Sud… Exail multiplie les succès commerciaux avec un carnet de commandes atteignant le milliard d'euros. Avec un processus de fabrication maîtrisé de A à Z et « 20 % du chiffre d'affaires investi dans la recherche et le développement », souligne son codirecteur général Thomas Buret, Exail cherche à garder une longueur d'avance sur ses concurrents. Drone transocéanique Dernière performance de l'entreprise, faire naviguer en « autonomie supervisée » son drone de surface Drix O-16 transocéanique de La Ciotat à Lisbonne. Depuis une salle équipée d'écrans, une personne au moins veillait en permanence sur ce drone rouge à l'apparence d'un sous-marin en surface. Ce dernier calcule lui-même sa trajectoire et les corrections éventuelles à faire dix fois par seconde grâce à ses capteurs. Un périple de 1 100 milles nautiques (2 037 km), soit un tiers de son endurance totale, réalisé en sept jours. Pour Thomas Buret, seules deux entreprises dans le monde, dont Exail, sont capables de mener à bien une telle action. Long de pratiquement 16 mètres et pesant 10,5 tonnes, ce drone peut effectuer un panel de missions aussi bien civiles que militaires : surveillance maritime, hydrographie, reconnaissance environnementale, appui à des opérations sous-marines. Il peut tenir trente jours en mer, même agitée. Là encore, l'enjeu est de taille alors que les câbles sous-marins sont, comme en mer Baltique, victimes d'actes de malveillance. Forte de sa notoriété internationale, dans le secteur tant civil (44 % du chiffre d'affaires) que militaire, Exail ambitionne désormais de renforcer sa présence en France. « Notre légitimité grandit, les autorités nous accordent davantage d'attention. Nous espérons que cela se traduira bientôt par des commandes concrètes de nos systèmes déjà plébiscités à l'export », affirme Thomas Buret.
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BAE Systems’ concepts for Royal Navy’s Future Air Dominance System --> https://www.navylookout.com/bae-systems-concepts-for-royal-navys-future-air-dominance-system/
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales