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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Bon le PR n’y va pas de façon très subtile Ça rappelle le tweet sur le Rafale —> FDI : à Oslo, Emmanuel Macron plaide pour les frégates françaises https://www.meretmarine.com/fr/defense/fdi-a-oslo-emmanuel-macron-plaide-pour-les-fregates-francaises Emmanuel Macron effectue depuis lundi 23 juin une visite officielle à Oslo. L’occasion de signer des partenariats politiques et économiques et de marquer le terrain alors que la Norvège va bientôt annoncer le lauréat de l’appel d’offres pour la construction de cinq frégates. Une compétition pour laquelle la FDI de Naval Group est retenue en short list aux côtés de la Constellation américaine, de la T26 britannique et de la Meko A-400 allemande « C’est un processus d’appel d’offres cadré et précis et je ne voudrais pas créer des difficultés pour votre premier ministre. Mais je suis le vendeur alors je vais quand même un peu plaider la cause de notre frégate ». Le ton du président Emmanuel Macron est gentiment espiègle, mais il est résolu. Hier, lundi 23 juin, le président, accompagné de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, Éric Lombard, ministre des Finances et Benjamin Haddad, ministre des Affaires européennes, a effectué la première visite officielle d’un président français en Norvège depuis 41 ans. … « La France est un partenaire fiable pour la Norvège et, si vous le souhaitez, un partenaire essentiel pour les relations avec l’Union Européenne et également bilatéral », a dit Emmanuel Macron après avoir signé, avec Jonas Gahr Støre, un partenariat stratégique couvrant un très grand nombre de domaines, allant de la science à l’art, des positions politiques à l’intelligence artificielle et la capture de carbone. Et le premier ministre norvégien, parfaitement francophone, l’a rappelé, « nos deux pays n’ont jamais été aussi proches ». … Il marque le terrain, comme l’ont fait plusieurs ministres récemment et les bâtiments de la Marine nationale qui fréquentent assidûment les ports norvégiens. … Bien sûr, il y a le marché des frégates. Interrogé sur le sujet, Jonas Gahr Støre l’a rappelé : « nous voulons voir de plus en plus de frégates françaises devant nos côtes. Cette présence est très appréciée. Nos navires s’entraînent ensemble, c’est un signe de solidarité entre alliés et de professionnalisme ». Mais au sujet de l’appel d’offres pour 5+1 frégates, dont le lauréat devrait être connu durant l’été, il le répète : « la Norvège choisira le meilleur bateau au meilleur prix avec le meilleur partenaire. Nous le ferons de la manière la plus transparente et nous sommes toujours dans une période où nous considérons que nous avons quatre excellents candidats ». … Le président Macron le dit, donc, il ne veut pas intervenir dans le processus. Mais il rappelle que « pour nous, cette discussion à propos des frégates n’est pas que commerciale, elle est aussi stratégique. Et c’est une part de l’approfondissement de nos relations et de notre partenariat stratégique. Nous avons la conviction profonde que notre sécurité à tous est en jeu ici, quand on regarde l’Oil&Gas, les câbles sous-marins, la liberté et la souveraineté de la région élargie. Ce n’est pas juste à propos de votre pays, c’est à propos de tout le continent ». Revenant sur les FDI, Emmanuel Macron a rappelé que « d’abord c’est la meilleure candidate. Pourquoi ? Car nous sommes déjà en train de la produire et de l’utiliser ». Il évoque les autres modèles qui « sont très retardés ». Et le président de poursuivre en assurant que la France « livre toujours à temps, des frégates très fiables ». Il dit ensuite que « ces frégates sont disponibles cette année. Ce qui fait sens ». Hochement de tête entendu. « Enfin, elles ont le meilleur système de défense anti-aérienne et la capacité d’avoir un spectre global de capacités de défense. Et pour finir, je dirais que ces navires sont plus frugaux en ressources humaines. Leur équipage est constitué une cinquantaine de marins en moins que ceux des autres candidats ». « C’est un bon vendeur », sourit le premier ministre norvégien. Qui n’en dira cependant pas plus pour ce jour.
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J’étais surpris qu’aucun média français ne reprenne la nouvelle concernant l’incident de l’Oostende à Lorient … mais M&M apporte enfin quelques infos. Rien de très grave apparement. Le chasseur de mines belge Oostende de retour à Concarneau https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-chasseur-de-mines-belge-oostende-de-retour-a-concarneau Après avoir passé quatre mois et demi à Lorient, pour la poursuite de ses essais, le premier des douze nouveaux chasseurs de mines belgo-néerlandais a retrouvé le port de Concarneau, où il a été construit. L’Oostende va y passer une dernière fois au bassin pour un carénage préalable à ses essais finaux avant sa livraison à la marine belge. … Ces essais ont été émaillés, fin mai, par un incident dans le port de Lorient, a rapporté la presse belge. Durant les tests d’intégration des USV, l’Oostende a heurté un ponton flottant et touché le drone qui se trouvait à quai. « Quelques dommages ont été relevés sur la proue de l’Oostende mais le sonar n’a pas été abîmé. Il en est de même pour l’USV mais rien de grave. Aucun équipement important n’a été touché », assure-t-on à Mer et Marine de sources industrielles, qui veulent pour preuve qu’il ne s’agissait que d’un incident mineur le fait que le bâtiment et le drone ont poursuivi leurs essais. La fin de la campagne de tests du LARS et de l’USV ont été menés à bien la semaine dernière Comme cela était prévu, l’Oostende a regagné Concarneau, où il a été construit, pour un dernier passage en cale sèche avant sa livraison. Il va permettre de nettoyer et repeindre la coque, tout en réalisant différents travaux de finition et correctifs. Et bien sûr, ce sera l’occasion de réparer les dommages de l’incident survenu fin mai. A l’issue, de nouvelles sorties en mer sont prévues. Quant à la livraison de l’Oostende, elle est toujours officiellement prévue pour la fin de l’été.
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La DGA indique que c'est bel et bien un brouilleur dédié au futur Rafale F5 de l'AAE -->https://fr.linkedin.com/posts/direction-generale-de-larmement_guerreelectronique-notreexpertise-activity-7341881668485492737-3_zj " ... en complément nous aurons sur le standart F5 un pod de brouillage électronique dédié à l'attaque électronique qui permettra de brouiller des aéronefs adverses ou des cibles au sol et qui complètera utilement les solution déjà disponibles sur le rafale "
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Mais du coup je me demande s'il est encore a l'ordre du jour pour la France ce SmartGlider ? Parce-que la DGA ne communique que sur le SmartCruiser pour le standard F5 https://fr.linkedin.com/posts/direction-generale-de-larmement_rafalef5-notreexpertise-activity-7341414705783062529-Z6cw
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[Iran]
Titus K a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
En tout cas les marchés ont l'air plutôt rassurés depuis la symbolique frappe de représailles Iranienne ... -
7 batteries IRIS-T SLM pour la Suède --> 2 pour chacune des 3 brigades + 1 pour le Gotland Contrat conclu dans le cadre de l'ESSI ... quelle réussite allemande franchement. Par contre seulement 810 Millions € pour 7 batteries c'est vraiment très compétitif ... quand on compare au contrat MICA VL au Danemark pour 220 Millions €
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[Iran]
Titus K a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Les liners continuent leurs hippodromes https://www.flightradar24.com/26.26,49.54/8 -
[Iran]
Titus K a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Iran attaque la base US au Qatar -
[Ministère des Armées, MINARM]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
La France ne pourra pas rivaliser budgétairement, faut pas se faire d'illusions ... 150 milliards € c'est 5% du PIB Francais (coucou Donald) contre moins de 3.5% du PIB Allemand. S'ils veulent commander une 15aine d'A400M supplémentaires par contre -
J'irais pas jusque là, mais clairement signer un accord de coopération avec la Norvège ou un partenariat stratégique ne pourra qu'aider la FDI. Le choix de la Norvège sera un choix politique, leur gouvernement ne s'en cache pas... ca fait justement partie des principaux critères de l'appel d'offre. --> https://www.regjeringen.no/en/aktuelt/norway-to-invite-france-germany-uk-and-us-to-discussions-on-strategic-partnership-for-new-frigates-for-the-royal-norwegian-navy/id3075260 Le plan souligne que les nouvelles frégates ne doivent pas être acquises en tant que navires autonomes, mais dans le cadre d'un partenariat stratégique à long terme et mutuellement bénéfique avec un allié proche dont les intérêts stratégiques sont étroitement alignés sur ceux de la Norvège. Ce partenariat stratégique doit inclure l'acquisition, l'exploitation, la maintenance, le développement continu et la modernisation des nouvelles frégates tout au long de leur durée de vie. Afin de limiter les besoins de modernisation de la classe Fridtjof Nansen, la Norvège cherche également à accélérer l'acquisition en rejoignant une chaîne de production existante pour ce type de navires. Une coopération solide et prévisible en matière de politique de sécurité et de défense sera au cœur du partenariat stratégique que nous envisageons, qui englobera tout, de la constitution de forces aux opérations, en passant par le développement conjoint de nouvelles capacités. Il est donc essentiel que nos partenaires et nous-mêmes ayons les mêmes intérêts à long terme », a déclaré le ministre norvégien de la défense, M. Bjørn Arlid Gram. Le gouvernement norvégien a l'intention de prendre sa décision finale concernant un futur partenaire stratégique au cours de l'année 2025. Dans le cadre du processus de sélection à venir, le ministre de la défense souligne l'importance d'identifier les opportunités industrielles potentielles. L'objectif du gouvernement norvégien est que les investissements maritimes prévus contribuent à créer des emplois et des opportunités dans tout le pays. La capacité de la technologie et de l'industrie norvégiennes à contribuer au développement et à l'entretien de nos futures frégates et de celles du partenaire stratégique choisi sera donc un élément clé », a déclaré le ministre norvégien de la défense, M. Bjørn Arild Gram.
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[Bâtiment RAVitailleur d'Escadre/ FLOTLOG Vulcano/ Bâtiments Ravitailleurs de Force BRF]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
BRF : plus vraiment de perspectives à l’export --> https://www.meretmarine.com/fr/defense/brf-plus-vraiment-de-perspectives-a-l-export Trop gros pour le Brésil et l'Arabie saoudite qui se sont pourtant renseignés « Ces bâtiments sont exceptionnels mais assez spécifiques puisqu’ils sont dimensionnés pour une marine de premier rang disposant de porte-avions » l'Algérie devrait en revanche commander un Vulcano Italien La Marine nationale prend possession du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Stosskopf https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-marine-nationale-prend-possession-du-batiment-ravitailleur-de-forces-brf-jacques-stosskopf Calendrier 2ème BRF, Jacques Stosskopf --> Essais en mer réalisés en avril et en mai 2025 Départ prévu le 27 juin vers Brest. Essais de ravitaillement en mer avec le BCR Somme début juillet. Mise en route des systèmes de communications militaires et passage sur boucles magnétiques et acoustiques (DGA Crozon). Départ pour Toulon début août Livraison prévue en novembre 2025. Admission au service actif en 2026 après un long déploiement. 3ème BRF, Émile Bertin --> Lancement prévu : août 2025. Livraison à la Marine : juillet 2027. Basé à Brest 4ème BRF, Gustave Zédé --> Livraison reportée à mi-2032 ... Mais @Scarabé avait indiqué que le calendrier pourrait finalement être accéléré il me semble ? Basé à Toulon -
On en entend moins parler mais le smart cruiser serait du coup le même missile (capteurs/voilure/charge) mais sans la partie propulsion ? A l'image de l'AASM avec ou sans booster ? D'ailleurs, les missiles "Smart" sont développés avec les EAU --> https://www.mbda-systems.com/mbda-idexnavdex-2025-showcases-innovation-through-cooperation-its-most-advanced-new-technologies In the Air Domain, MBDA is showcasing, alongside the SMARTGLIDER, the SMART CRUISER; a key weapon for stand-off SEAD DEAD mission among other missions. SMART Weapons family will be the cornerstone for the development of collaborative engagement with different effectors, including Remote Carriers. SMART CRUISER and AI algorithms will leverage widely the efficiency of effectors’ packs, enabling real time mission reconfiguration of the pack during the mission and accurate target identification. Developed in partnership with the UAE at the MBDA Missile Engineering Centre based in Abu Dhabi, the SMART Weapons development is a key pillar of the strong cooperation between MBDA and the EAU’s defence industry. Ils seraient même déjà en pré-production aux UAE (variante locale?) --> https://breakingdefense.com/2023/11/mbda-reveals-joint-smart-missile-plan-with-uae-2030-production-target/ “The United Arab Emirates and partner MBDA have set a target production date of 2030 for a new set of co-developed smart weapons, the first major collaboration between the Gulf nation and the European defense giant since the opening of a new, joint missile engineering center in Abu Dhabi just weeks ago.” “Hajjar said the missile engineering center, first announced at a defense expo in Abu Dhabi in February and established between MBDA and the UAE’s Tawazun Council, is in pre-production of the Smart Cruiser and Smart Glider missiles — both derived from MBDA systems but with UAE-owned intellectual property.”
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Les Suédois pensent que la FDI serait en remplacement des Lulua "made in Babcock", dossier qui traine beaucoup apparement ... dans ce cas ca pourrait être pour 4 FDI. Par contre certains espèrent que la suite radar soit remplacée par le SeaGirafe 4A + SeaGirafe 1X mais ca me semble un peu complexe s'ils veulent justement une livraison rapide. https://www.saab.com/products/sea-giraffe-4a
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Le U212NFS pourrait bientôt être sélectionné par la Pologne dans l'appel d'offre ORKA (2+1 option) https://www.navalnews.com/naval-news/2025/06/fincantieris-u212-nfs-export-opportunities-from-poland-to-the-broader-global-market/ L'U212NFS est proposé par Fincantieri en Pologne, en Grèce, et en Indonésie. Il y a également une offre conjointe avec TKMS pour les Philippines
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Guerre civile en Syrie
Titus K a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Attentat islamique dans une église en Syrie hier -
[Iran]
Titus K a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Les GBU-57 auraient visé des anciens conduits de ventilation -
[Démonstrateur RACER By Airbus Helicopters]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
A 1:45 quelques bonnes infos d'un des ingenieurs d'essais en vol -
France et ses projets dans l'espace...
Titus K a répondu à un(e) sujet de Tchetchen76 dans Engins spatiaux, Espace...
Le Haillan : HyPrSpace prépare son premier vol de microlanceur https://www.echos-judiciaires.com/actualites/le-haillan-hyprspace-prepare-son-premier-vol-de-microlanceur/ HyPrSpace pourra utiliser un site de la DGA Essais de missiles pour son premier vol inaugural. © DR La start-up girondine HyPrSpace, qui conçoit des microlanceurs à propulsion hybride, a obtenu l’accord de la DGA Essais de missiles pour réaliser le premier vol suborbital du démonstrateur Baguette-One sur l’un de ses sites, situés en France métropolitaine. Développés dans le cadre du Programme France 2030, en consortium avec Telezpacio et CT Ingénierie, le lanceur suborbital Baguette-One et orbital OB-1 d’HyPrSpace « incarnent l’engagement de l’entreprise pour une industrie spatiale innovante et durable », assure l’entreprise dans un communiqué. Employant désormais plus de 90 collaborateurs, HyPrSpace se dit « ravi de franchir cette étape historique. L’accès à ce pas de tir dual (…) est un accomplissement majeur après de nombreuses années de travail (…). Nous sommes impatients de faire décoller Baguette-One et de jouer un rôle clé dans le développement d’une industrie spatiale duale européenne plus souveraine, plus durable et résolument innovante », affirme Sylvain Bataillard, cofondateur et directeur général d’HyPrSpace. -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
Titus K a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
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Ca doit être une exagération du ministre de la défense non ? Relancer la production de tomahawk aurait couté ~5 milliards € ?!?! Vous aviez une question sur le Tomahawk. Peut-être que cela vous a échappé, mais nous avons envoyé hier à la Chambre la lettre d'information concernant le Tomahawk. Elle est donc disponible. Elle répond en fait exactement à votre question. Tout ce que je peux dire à ce sujet, c’est que le Tomahawk est bel et bien maintenu, mais qu’il sera finalement déployé sur les frégates de surface. Pour les frégates sous-marines, les sous-marins, il faudrait qu’il soit lancé horizontalement au lieu de verticalement depuis le tube de lancement. Or, ce type de missile n’est plus fabriqué. Pour relancer sa production, il faudrait engager des coûts équivalents à ceux du programme de remplacement des sous-marins. C’était aussi une belle occasion de participer au projet Joint Strike Missile Submarine Launched, avec les Espagnols et les Norvégiens. Ce sera un projet européen. J’entends souvent dire qu’il y a un développement à prévoir. C’est vrai, mais le Joint Strike Missile existe déjà. Il est actuellement utilisé sur des navires de surface. Les Américains l’utilisent également, bien que ce soit un missile européen. Nous allons désormais pleinement nous engager dans cette voie. Il pourra ainsi être directement intégré dans la classe Orka.
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Le gouvernement britannique annonce 14,2 milliards de livres pour Sizewell C https://www.world-nuclear-news.org/articles/uk-government-announces-gbp142-billion-for-sizewell-c Le gouvernement britannique s’engage à verser 14,2 milliards de livres sterling (19,1 milliards de dollars) pour la construction de la centrale de Sizewell C dans le Suffolk, en Angleterre, qui sera une « réplique » de Hinkley Point C, avec deux réacteurs EPR d’EDF. Dans son annonce de financement – considérée comme un prélude à une décision finale d’investissement plus tard cette année –, le gouvernement britannique a déclaré que 10 000 emplois seraient créés au pic de la construction, dont 1 500 apprentissages. Contrairement à Hinkley Point C, le projet Sizewell C devrait être majoritairement détenu par le gouvernement britannique, bien que des discussions soient en cours avec d’autres investisseurs publics et privés. Le projet dirigé par EDF prévoit que Sizewell C comprendra deux EPR produisant 3,2 GW d’électricité, soit suffisamment pour alimenter environ six millions de foyers pendant au moins 60 ans. Il s’agira d’un design similaire à celui de la centrale à deux unités en construction à Hinkley Point C dans le Somerset, avec pour objectif une construction plus rapide et à moindre coût grâce à l’expérience acquise sur ce premier projet nucléaire neuf au Royaume-Uni depuis environ trente ans. Le Royaume-Uni vise une capacité nucléaire de 24 GW d’ici 2050, avec un mix de grandes centrales traditionnelles et de petits réacteurs modulaires (SMR). Le calendrier présenté par le ministre de l’Énergie, Ed Miliband, prévoit une mise en service de la première unité vers le milieu des années 2030. La Chancelière de l'Échiquier, Rachel Reeves, a déclaré : « Aujourd’hui, nous investissons une fois de plus dans le renouveau de la Grande-Bretagne, avec le plus grand programme de construction nucléaire d’une génération. Cette décision historique est notre Plan pour le Changement en action. Nous créons des milliers d’emplois, relançons la croissance économique et mettons plus d’argent dans les poches des gens. » Miliband a déclaré : « Nous n’accepterons pas le statu quo fait de désinvestissement et d’insécurité énergétique pour notre pays. Nous avons besoin du nouveau nucléaire pour entrer dans un âge d’or de l’abondance énergétique propre, car c’est la seule manière de protéger le budget des familles, de reprendre le contrôle de notre énergie et de lutter contre la crise climatique. » Julia Pyke et Nigel Cann, directeurs généraux conjoints de Sizewell C, ont déclaré : « Aujourd’hui marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour Sizewell C, la première centrale nucléaire britannique détenue par la Grande-Bretagne depuis plus de 30 ans. C’est un privilège de diriger un projet qui créera plus de 10 000 emplois, assurera l’avenir énergétique du pays et revitalisera l’industrie nucléaire britannique. Nous voulons montrer ce que l’infrastructure britannique peut faire de mieux – pour un avenir énergétique plus propre et plus sûr pour les générations à venir. » Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association, a déclaré : « Ce nouveau programme nucléaire offrira au pays les emplois, la croissance économique et la sécurité énergétique dont nous avons besoin pour garantir un approvisionnement électrique fiable à l’avenir. Cette annonce montre que le gouvernement est sérieux au sujet du nouveau nucléaire, et déterminé à concrétiser les bénéfices économiques qui en découlent – elle sera bien accueillie dans toutes les régions de la Grande-Bretagne. » Davantage de détails sur le financement à venir L’annonce de ce financement à grande échelle par le gouvernement britannique devrait précéder d’autres annonces par d’autres parties dans les semaines à venir, bien qu’aucun budget global officiel n’ait encore été dévoilé pour le projet. Le ministre de l’Énergie, Miliband, a déclaré que le coût total serait annoncé au moment de la décision finale d’investissement, qui « aura lieu cet été ». Il a affirmé que le gouvernement considérait que l’énergie nucléaire était « l’alternative la moins coûteuse par rapport aux autres technologies bas carbone ». EDF, entreprise détenue par l’État français, a clairement indiqué ne pas vouloir détenir une grande part dans le projet, contrairement à Hinkley Point C. En octobre 2016, EDF avait conclu un accord avec China General Nuclear (CGN) pour développer le projet Sizewell C jusqu’à la décision finale d’investissement. EDF détenait alors 80 % du projet et CGN 20 %. Cependant, la fin de ce qu’on appelait l’« âge d’or » des relations sino-britanniques a vu le gouvernement britannique invoquer des préoccupations de sécurité pour réviser et bloquer les investissements chinois dans les infrastructures britanniques. En novembre 2022, le Royaume-Uni a annoncé investir 679 millions de livres (845 millions de dollars) et devenir partenaire à 50 % avec EDF dans le projet Sizewell C. D’autres financements gouvernementaux ont depuis été annoncés, la part d’EDF ayant diminué – en novembre 2022, EDF déclarait vouloir « conserver uniquement une participation minoritaire lors de la décision finale d’investissement – un maximum de 20 % ». Le gouvernement britannique cherche à attirer des investissements privés dans le projet Sizewell C, ayant lancé en septembre 2023 une procédure de présélection pour des investisseurs potentiels, première étape d’un processus de levée de capitaux. Il a également fait adopter une législation au Parlement introduisant un nouveau mode de financement des grands projets d’infrastructure – le modèle RAB (Regulated Asset Base), permettant aux consommateurs de contribuer au financement de la centrale durant sa construction. Le système précédent, celui des contrats pour différence, imposait aux développeurs de financer eux-mêmes la construction et de ne percevoir des revenus qu’une fois la centrale opérationnelle. Dans une interview à l’émission Today de la BBC mardi, Miliband a confirmé que le projet serait majoritairement détenu par l’État, avec également des investisseurs privés. Il a ajouté que l’exclusion de l’investissement chinois décidée par le précédent gouvernement resterait en vigueur, et que tous les investisseurs, publics comme privés, feraient l’objet de contrôles de sécurité nationale. À la Chambre des communes, il a précisé qu’une levée de fonds privée était en cours avant la décision finale d’investissement. Il a ajouté que l’objectif était une mise en service de la nouvelle capacité vers le milieu des années 2030. Il a indiqué que l’on s’attendait à ce que 70 % des dépenses liées à la chaîne d’approvisionnement des nouveaux projets nucléaires annoncés soient effectuées au Royaume-Uni, qualifiant cette période d’« âge d’or du nucléaire ». Il a également évoqué le site de Wylfa, au nord du Pays de Galles, comme site potentiel pour une autre future centrale nucléaire de grande envergure portée par Great British Energy – Nuclear. D’autres projets nucléaires reçoivent le feu vert Toujours mardi – à la veille de la présentation par le gouvernement de ses futures orientations budgétaires dans le cadre du Spending Review –, Rolls-Royce SMR a été annoncé comme technologie retenue pour un déploiement soutenu par l’État britannique. L’entreprise était en lice avec GE Hitachi et Holtec. Il était initialement prévu que deux ou trois technologies soient retenues, chacune avec son propre site pour construire deux ou trois SMR. Le gouvernement britannique a indiqué qu’un financement de 2,5 milliards de livres serait alloué au programme SMR sur la période du Spending Review, jusqu’en avril 2030. L’objectif est d’attribuer un site au projet intégrant le SMR de Rolls-Royce – un réacteur à eau pressurisée de 470 MWe – plus tard cette année, et de connecter les projets au réseau vers le milieu des années 2030. Le concours était organisé par Great British Nuclear (désormais renommé Great British Energy – Nuclear), qui a déclaré : « Cette sélection fait suite à un processus d’appel d’offres rigoureux et transparent mené sur deux ans, le concours ayant été lancé en juillet 2023. Sous réserve des approbations finales et de la signature du contrat, Rolls-Royce SMR Ltd entamera un partenariat stratégique de développement technologique avec Great British Energy – Nuclear, une société entièrement publique. » Bien que Rolls-Royce SMR ait été retenue pour le projet soutenu par l’État britannique, d’autres fournisseurs de technologies SMR développent également leurs projets au Royaume-Uni. Miliband, à la Chambre des communes, a déclaré qu’il pourrait y avoir des « partenaires du secteur privé souhaitant construire plus rapidement » que le projet soutenu par l’État. L’un d’entre eux, Newcleo, a annoncé mardi que son réacteur rapide refroidi au plomb de 200 MWe avait été accepté pour une évaluation générique de conception par le ministère de la Sécurité énergétique et de la Neutralité carbone. L’énergie nucléaire au Royaume-Uni La stratégie énergétique du Royaume-Uni fixe pour objectif la construction de huit nouveaux réacteurs, en plus des petits réacteurs modulaires, pour atteindre une capacité de 24 GWe d’ici 2050, couvrant environ 25 % de la demande électrique projetée du pays. Actuellement, le Royaume-Uni génère environ 15 % de son électricité à partir de quelque 6,5 GW de capacité nucléaire. Le projet Hinkley Point C est la première nouvelle capacité nucléaire construite au Royaume-Uni depuis environ 30 ans. Selon un rapport de la Nuclear Industry Association publié lundi, l’emploi dans le secteur nucléaire britannique a augmenté de 35 % entre 2021 et 2024, atteignant 87 000 travailleurs. -
Le F-35 vole cet après midi
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La maquette qui était présentée au Bourget est celle qu'on a vue testée en soufflerie il y a un an. Ils ont juste ajouté les bi-dérives