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Allemagne
Titus K a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
« Je ne veux plus attendre un tel comportement de notre pays », déclare Scholz à propos de Lindner https://www.welt.de/politik/deutschland/article254397984/Finanzminister-entlassen-Ein-solches-Verhalten-will-ich-unserem-Land-nicht-laenger-zumuten-sagt-Scholz-ueber-Lindner.html Olaf Scholz (SPD) limode le ministre des Finances Christian Lindner (FDP). Il justifie sa décision dans un communiqué de presse dans la soirée par son « action égoïste et irresponsable ». La coalition des feux de circulation est sur le point de se terminer : dans le différend sur la politique économique et budgétaire, le chancelier fédéral Olaf Scholz (SPD) limoge le ministre fédéral des Finances Christian Lindner (FDP). Dans la soirée, Scholz a déclaré : « Trop souvent, il a brisé ma confiance. Il n'y a pas de base de confiance pour poursuivre la coopération. Je ne veux plus attendre un tel comportement de notre pays. » « J'aurais aimé vous épargner cette décision difficile, surtout dans les moments difficiles. Ainsi, un travail gouvernemental sérieux n'est pas possible », a ajouté le chancelier. Il a fait une offre "pour renforcer l'Allemagne dans les moments difficiles", qui reprend également les points du FDP. Mais compte tenu des défis, il faut «plus de marge de manœuvre financière». Beaucoup a été accompli, par exemple sécuriser l'approvisionnement en énergie et stabiliser les prix. "Tout cela a été réalisé par le gouvernement du SPD, des Verts et du FDP ensemble." Les propositions de Lindner signifieraient des coupes pour beaucoup, ce qui est «irrespectueux». À la chancellerie, le comité de coalition se réunit depuis 18 heures. Selon les informations de "Bild", Lindner y a déclaré que les discussions de ces derniers jours avaient montré qu'il n'y avait pas suffisamment de points communs pour un tournant dans la politique économique et financière. Mais après la victoire électorale de Donald Trump aux États-Unis, un revirement économique est devenu encore plus urgent. Lindner a donc proposé que les partis Ampel s'efforcent conjointement de nouvelles élections le plus rapidement possible pour le début de 2025. L'objectif doit être de permettre un nouveau gouvernement pour l'Allemagne « de manière ordonnée et digne ». Dans le différend sur la suite du cours du gouvernement, Lindner avait augmenté la pression sur les partenaires de la coalition à la fin de la semaine dernière avec un document de revendication de 18 pages pour un "revirement économique". Il avait rencontré un large rejet de la part du SPD et des Verts. Scholz avait de nouveau eu des entretiens tripartites avec Lindner et le ministre de l'Économie Habeck le matin et l'après-midi. Depuis lundi, il y a déjà eu quatre réunions de crise de ce type. -
FC/ASW: DEEP STRIKE CRITICAL TO EUROPE’S SOVEREIGNTY https://www.mbda-systems.com/2024/11/06/fcasw-deep-strike-critical-europes-sovereignty/ Current events continue to underline that sovereign deep strike capabilities are of critical importance to European nations. MBDA was created to develop Europe’s deep strike capabilities over two decades ago – and those MBDA-made systems continue to prove of utmost military utility on battlefield and as a conventional deterrent. Today MBDA is working on the next generation of European deep strike systems, with the Future Cruise / Anti-Ship Weapon (FC/ASW) at the fore. Today’s context has seen both the return of high intensity conflict to Europe and demonstrated the increased density of air defence systems both on the front-line and in-depth. It has shown that to overcome these, armed forces will have to deploy a range of resources embedding disruptive technologies, sometimes in combination, to fulfil their mission. With FC/ASW, MBDA is leveraging the full strength of its co-operative multi-national DNA to shape the future of sovereign deep strike capabilities for anti-ship and surface strike missions for the next decade and beyond. Given the strategic importance of deep strike, the FC/ASW project has been set a very aggressive schedule by launch partners France and the UK. To deliver on this MBDA has mobilised over 750 dedicated technical experts across the UK and France on the FC/ASW programme. MBDA’s experts are working at rapid pace developing two different and complementary missiles that represent the absolute cutting edge of deep strike capabilities: an ultra-low observable subsonic missile, and a supersonic highly-manoeuvrable missile. Importantly the FC/ASW project is progressing rapidly and is on schedule to complete its assessment / risk-reduction phase. This phase focuses on reducing technical risks and increasing the maturity of the key technologies for FC/ASW, the missiles’ sub-systems and wider weapon systems. In parallel, Italy has joined the effort to enable a smooth convergence towards a tri-lateral programme in the near future. Maturing such a large portfolio of technologies in such a short amount of time has required a massive effort between the nations, and has again demonstrated the value of the MBDA model that gathers funding and technologies to deliver the sovereign capabilities that European Countries require. This progress has seen MBDA’s experts already successfully complete a series of critical test milestones across all critical elements of the FC/ASW missiles. The first prototype ultra-low observable missile has already been manufactured and extensive RF-signature testing conducted upon it in a dedicated RF signature testing facility. Exhaustive supersonic wind-tunnel testing has also been completed on the supersonic missile’s propulsion system at MBDA’s facility in Bourges. Test results have been highly impressive, displaying MBDA’s position at the forefront of world missile technologies. Other trials completed across both missiles include tests on their advanced seekers, tests of the missiles’ warheads and fuzing systems, aerodynamic trials and other engine testing. These successes demonstrate very significant progress in the programme, and MBDA experts continue to work at pace to conclude further trials ahead of the next phases of the programme. These are anticipated to see Italy complete its convergence into the FC/ASW project, and the launch of tri-nation demonstration and manufacture phases to ensure Europe’s leading militaries receive this critical new sovereign deep strike capability as soon as possible.
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
L'experte Franke : le nouveau traité de défense avec la Grande-Bretagne est une épée à double tranchant https://www.focus.de/politik/expertin-franke-neuer-verteidigungsvertrag-mit-grossbritannien-ist-ein-zweischneidiges-schwert_id_260454678.html Les derniers développements de l'architecture de sécurité européenne ont presque été noyés dans le tourbillon de l'actualité. L'expert en défense Ulrike Franke explique le contexte et les implications pour l'UE. Que dit le traité ? Le traité signé le 23 octobre par le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius et son homologue britannique John Healey prévoit une coopération renforcée entre l'Allemagne et le Royaume-Uni dans le domaine de la sécurité et de la défense. L'objectif de l'accord est de renforcer les capacités de défense de l'Europe et d'améliorer l'interopérabilité et la capacité de coopération des forces armées britanniques et allemandes. L'industrie de l'armement doit être développée. Le traité prévoit des rencontres régulières entre les décideurs allemands et britanniques. Tout doit être discuté, y compris les questions nucléaires. Alors que le texte de l'accord reste vague, le communiquéqui l'accompagne énumère plusieurs « projets phares » que les deux pays veulent réaliser ensemble. De nouvelles armes à longue portée doivent ainsi être développées, ainsi que des systèmes sans pilote (drones) en mer et dans les airs. L'engagement des deux pays sur le flanc est de l'OTAN doit être renforcé et mieux relié, tout comme la coopération en mer du Nord et dans l'Atlantique Nord. Très concrètement, il est prévu que des avions de patrouille maritime allemands P8A - des avions de surveillance de la Bundeswehr - opèrent désormais à partir de la base écossaise RAF Lossiemouth pour effectuer des vols de surveillance au-dessus de l'Atlantique Nord. Le groupe d'armement allemand Rheinmetall va également ouvrir une usine de tubes d'artillerie en Grande-Bretagne et y créer 400 nouveaux emplois. A propos de l'experte Ulrike Franke Ulrike Franke est experte en politique de sécurité et de défense allemande et européenne. Son domaine de recherche est l'influence des nouvelles technologies sur la conduite de la guerre, l'avenir de la guerre et la politique de défense de l'UE et de l'OTAN. Elle fait partie de l'équipe qui produit le podcast « Sicherheitshalber ». Docteur en sciences politiques, elle a étudié en France, en Angleterre, en Écosse et en Suisse et vit à Paris avec sa famille. Pourquoi l'accord a-t-il été conclu maintenant ? La motivation du gouvernement travailliste britannique est claire : il s'agit de tourner la page du Brexit. Huit ans après le référendum, la sortie du Royaume-Uni de l'UE n'a toujours pas été traitée - en partie même pas vraiment réalisée - et continue d'influencer la politique britannique. Le gouvernement travailliste élu en juillet veut envoyer avec ce traité le signal que le Royaume-Uni peut à nouveau travailler avec ses partenaires de l'UE. L'Allemagne souhaite elle aussi que la Grande-Bretagne redevienne un partenaire de confiance en Europe, dont le gouvernement n'a pas à s'occuper constamment de l'Europe pour des raisons électorales. Mais ce n'est pas la seule raison de ce traité. La guerre d'agression russe contre l'Ukraine a montré aux Européens que leur sécurité était menacée. Cette réalité, associée à la possibilité d'une élection de Donald Trump aux Etats-Unis et à la baisse d'intérêt fondamentale des Américains pour l'Europe, signifie que l'Europe doit de plus en plus s'occuper de sa propre défense. Les grands États, comme la Grande-Bretagne et l'Allemagne, sont particulièrement sollicités à cet égard. Les deux pays veulent renforcer ensemble les capacités européennes, ce qui est une nécessité urgente. Est-ce une mauvaise nouvelle pour la coopération franco-allemande ? En fait, ce traité devrait aussi être une bonne nouvelle pour la France. Le Trinity House Agreement comble le triangle : depuis 2010, le Royaume-Uni a un traité avec la France sur la coopération en matière de défense (le « Lancaster House Treaty »). L'Allemagne et la France ont signé en 2019 le traité de coopération d'Aix-la-Chapelle, qui contient également une clause d'assistance mutuelle. Avec le traité germano-britannique, les trois plus grands pays d'Europe et les principaux acteurs militaires (on parle aussi des « E-3 ») sont désormais tous liés bilatéralement. C'est une bonne nouvelle pour les capacités de défense européennes. Malheureusement, les querelles politiques sont également à l'ordre du jour dans ce domaine si fondamental. Ainsi, à Paris, certains ont tiré la sonnette d'alarme en lisant les annonces selon lesquelles la Grande-Bretagne et l'Allemagne allaient produire ensemble des drones capables d'opérer aux côtés d'avions de combat. La France et l'Allemagne organisent depuis quelques années, en collaboration avec l'Espagne, le grand projet FCAS « Future Combat Air System ». Le FCAS est un avion de combat commun qui doit être accompagné de nuées de drones. On craint désormais que la coopération germano-britannique annoncée ne coupe l'herbe sous le pied du projet franco-allemand, ou plutôt de son financement. La France a toutefois été impliquée au plus haut niveau dans le processus d'élaboration du Trinity House Treaty. Elle est même le seul pays à être cité nommément comme partenaire important dans le communiqué. Il reste donc à espérer que les E3 parviennent à faire cause commune dans le domaine de la défense. Que signifie le traité pour l'Union européenne ? Comme pour la France, le traité - et en principe l'intégration plus forte de la Grande-Bretagne dans la défense européenne - est également une épée à double tranchant pour Bruxelles. D'un côté, il est indispensable d'avoir la Grande-Bretagne à bord pour renforcer les capacités de défense européennes. Le pays possède l'une des forces armées les plus compétentes et les plus éprouvées d'Europe, est l'une des deux puissances nucléaires européennes et a sa place au Conseil de sécurité. Prévoir la défense de l'Europe sans le Royaume-Uni n'a aucun sens. En même temps, l'UE veut jouer un rôle plus important dans la politique de défense. Et avec le Brexit, le Royaume-Uni s'est délibérément retiré du cercle de l'UE. C'est pourquoi Bruxelles ne veut pas que la Grande-Bretagne puisse se tailler une part du gâteau : participer là où elle est intéressée et où elle peut obtenir de l'argent, et pas ailleurs. C'est une question de principe, et il s'agit d'autres pays tiers, c'est-à-dire d'Etats européens qui ne sont pas dans l'UE, comme la Norvège ou la Suisse, qui sont également intéressés par des coopérations en matière de politique de défense, notamment dans le domaine industriel. Enfin, il s'agit d'une question d'argent : Bruxelles et de nombreux pays de l'UE veulent éviter que la Grande-Bretagne ne reçoive finalement des fonds de l'UE qui seraient utilisés pour soutenir l'industrie européenne de la défense. A quoi faut-il s'attendre pour l'avenir ? Le traité doit maintenant être mis en pratique. L'accord et le communiqué énumèrent des projets concrets, mais il reste une grande marge de manœuvre au-delà. L'accord sur la politique de défense fait partie d'un traité germano-britannique plus important qui doit être signé au début de l'année prochaine par le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Il y sera question de la poursuite de la coopération économique, de la migration, etc. Dans ce contexte, les deux partenaires ont un intérêt politique à ce que le traité de défense soit plus qu'un document vide. La coopération est essentielle pour la capacité de défense du continent européen. -
Ca avance, Thales et KNDS et bientôt MBDA s'associent au lanceur polyvalent de NG ! KNDS ce serait pas pour intégrer un armement (lequel?) mais plutôt réaliser la tourelle non ?
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Pas accès a l'article ... https://www.tu.no/artikler/fransk-fregattleverandor-2029-er-nesten-i-morgen/551859 Fournisseur français de frégates : - 2029, c'est presque demain Naval Group affirme être en mesure de livrer de nouvelles frégates dans les délais fixés par le ministère de la défense, mais la construction locale ne peut être une exigence.
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Je me demande comment ils choisissent le sens de rotation de l'hélice centrale ? Ca a une importance ?
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Ce serait pour ~2026 l'A3B https://x.com/Marsattaqueblog/status/1853456383259119782 "14 RAPIDFire ont déjà été commandés par la DGA, pour équiper plusieurs bâtiments de la Marine Nationale. 2 RAPIDFire sont déjà déployés et 2 nouveaux le seront d’ici à l’été 2025. Notification du contrat pour finaliser la munition A3B (antiaeriam airburst) attendue sous peu (avant fin 2024). Puis une grosse année d'études, et le système RapidFire aura toutes ses griffes, notamment en lutte anti aérienne "
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D'après Cols Bleus ces 60 sorties par jour sont un "doublement du nombre de sorties aériennes"
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Ca finira peut être comme les EPC où il y aura collaboration sur des briques techno et des achats groupé sur du matériel commun ?
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
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Allemagne
Titus K a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Surtout qu'il y a les NL à coté pour montrer l'exemple. -
Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
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Le porte-avions de nouvelle génération devrait bien être doté de trois catapultes électromagnétiques https://www.opex360.com/2024/11/05/le-porte-avions-de-nouvelle-generation-devrait-bien-etre-dote-de-trois-catapultes-electromagnetiques/ Actuellement, le porte-avions Charles de Gaulle, avec ses deux catapultes à vapeur, peut théoriquement lancer une vague de vingt Rafale M armés en quinze minutes puis la récupérer et la relancer quatre heures plus tard. Or, comme l’explique Cols Bleus, le PA NG « devra être en mesure de délivrer une puissance aérienne offensive sans précédent, grâce à un doublement du nombre de sorties aériennes et à une amélioration de la létalité des armements qu’il embarquera ». En clair, il est question d’une soixantaine de sorties aériennes par jour dans un « scénario de haute intensité ».
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Tu oublies bien vite le Groenland
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Des VBCI pour la Grèce et des Leclerc pour Chypre On se prépare a la guerre de haute intensité La France aurait proposé des chars Leclerc à la République de Chypre https://www.opex360.com/2024/11/06/la-france-aurait-propose-des-chars-leclerc-a-la-republique-de-chypre/ Pourquoi le sujet des chars aurait-il été abordé ? Tout simplement parce que, selon des informations du journal Kathimerini publiées il y a quelques jours et repérées par Blablachars, la France aurait proposé des chars Leclerc à la République de Chypre, dans le cadre d’un accord évalué à 250 millions d’euros. « On ne sait pas si la France propose des chars Leclerc neufs ou d’occasion, certains rapports suggérant la possibilité que des exemplaires d’occasion puissent provenir d’un lot précédemment vendu aux Émirats arabes unis », avance le quotidien.
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https://x.com/marinenationale/status/1854117022214295754?s=61&t=-Od1EGA6bGlFktvqyTlEzQ
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Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Former Israeli Minister of Defense, Yoav Gallant in a Statement just now to the Media, claims that there are Three Reasons for his removal as Defense Minister, they include: 1. His demand that Ultra-Orthodox Jews be included in the Draft to carry out their Mandatory Service. 2. His support for a Ceasefire and Hostage Deal in the Gaza Strip. 3. His support for an Inquiry into the Failings of the Military and Intelligence Establishment on October 7th. -
Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Les chefs d'état-major de la marine française et britannique préconisent des changements radicaux dans la conception des navires de guerre https://www.defensenews.com/global/europe/2024/11/05/french-uk-naval-chiefs-urge-dramatic-changes-in-warship-design/ PARIS - Le rythme des changements dans la guerre maritime exige des marines occidentales qu'elles innovent plus rapidement et qu'elles collaborent plus étroitement avec leurs partenaires industriels pour faire face à l'évolution des menaces, ont déclaré les chefs d'état-major des marines française et britannique. Les marines ne peuvent plus compter sur la pertinence des navires pendant leur durée de vie de 40 ans, et les systèmes d'armes évolueront « considérablement » au cours de cette période, a déclaré l'amiral Nicolas Vaujour, chef d'état-major de la marine française, lors de la conférence industrielle Euronaval qui s'est tenue lundi en banlieue parisienne. Les systèmes d'armes pourraient devoir être adaptés aussi souvent que chaque année, ce qui nécessite une architecture de navire permettant de brancher et de modifier les systèmes en cas de besoin, a déclaré M. Vaujour. « Nous devons construire un navire adaptable dès sa conception », a déclaré M. Vaujour. « Il faut construire le navire pour qu'il soit adaptable pendant 40 ans, ce qui n'est pas évident. Au cours des trois dernières années, les marines des États-Unis, de la Chine et de la Russie, ainsi que de la France et du Royaume-Uni, ont testé des armements maritimes allant de l'essaim de drones et de lasers aux missiles antinavires hypersoniques et aux canons à rail, tandis que les progrès de l'intelligence artificielle ont permis de créer des véhicules sans pilote de plus en plus autonomes. Les changements technologiques générationnels se produisent beaucoup plus rapidement que le temps nécessaire à la construction d'un navire, ce qui signifie que les marines doivent mettre en œuvre de nouvelles capacités « beaucoup plus rapidement que la vitesse à laquelle nous pouvons construire une coque », selon l'amiral Sir Ben Key, premier seigneur de la mer et chef de l'état-major naval de la marine royale britannique. « Il faut donc dissocier la capacité opérationnelle de la plateforme qui va l'amener à destination », a déclaré M. Key. « C'est un véritable changement de mentalité pour nous. L'Ukraine utilise des missiles, des véhicules aériens sans pilote et des drones de mer pour empêcher la Russie d'accéder à une grande partie de la mer Noire, bien qu'elle n'ait pas de marine à proprement parler. En mer Rouge, les rebelles houthis du Yémen ont pris pour cible des navires commerciaux à l'aide de drones et de missiles balistiques, ce qui a incité le trafic de marchandises entre l'Asie et l'Europe à contourner l'Afrique. « Si vous restez fidèle à votre ancienne doctrine, vous mourrez très rapidement », a déclaré M. Vaujour. « Ce que nous avons vu en mer Rouge, c'est que nous devons adapter très rapidement notre système. La réponse des marines française et britannique à la menace des Houthis a montré comment l'apprentissage s'est accéléré lorsque l'urgence a été comprise, selon M. Key. Les deux marines ont travaillé avec MBDA pour améliorer les performances des missiles et les logiciels, et « le temps d'apprentissage a dû être considérablement réduit, car il ne s'agissait plus d'un projet scientifique réalisé dans la mer au large de Toulon ou dans les eaux au large de Plymouth », a déclaré M. Key. Selon l'amiral britannique, la leçon à tirer est que les forces armées doivent se concentrer « beaucoup plus finement » sur les facteurs qui comptent vraiment, plutôt que de rechercher une solution parfaite qui sera tardive. Ce sera un défi, « parce que nous avons été élevés dans la recherche de la perfection, et en fait, nous n'avons pas le temps pour cela », a déclaré M. Key. La guerre maritime vit un moment similaire à la fin de l'ère de la voile, lorsque les ingénieurs et les spécialistes de la plongée en eaux profondes sont devenus plus importants à bord que le maître de la voile, selon M. Key. À l'avenir, l'équipage clé à bord sera celui qui sera capable d'exploiter les possibilités et les besoins numériques, a déclaré le chef de la marine britannique. « Nous vivons l'un de ces moments de changement très important dans la manière dont nous devons envisager l'application de la puissance en mer, ou puissance maritime », a déclaré M. Key. Pour les Français, l'une des leçons de la mer Rouge est que faire face à une menace constante est « très dur » pour les équipages, et la marine a probablement besoin de plus de personnes à bord, selon M. Vaujour. « Nous avons fait le pari de réduire l'équipage, et j'en suis revenu. Les systèmes seront utilisés en dehors de leur conception et les équipages doivent faire preuve d'un « grand sens de l'innovation » pour trouver des solutions qui n'ont pas été testées, selon M. Vaujour. Il a cité l'utilisation par la frégate française Alsace d'un hélicoptère pour abattre un drone houthi en mars, un scénario qui avait été testé quelques semaines auparavant à Toulon. Selon les deux amiraux, l'accélération de l'innovation nécessitera une coopération plus étroite avec l'industrie. Dans les semaines à venir, la marine française commencera à faire monter à bord des ingénieurs industriels, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle, afin d'aider les partenaires industriels à comprendre les besoins à bord et d'accélérer l'innovation, a déclaré M. Vaujour. L'amiral envisage également de disposer d'un navire dédié aux applications de pointe. Alors que le rythme de développement des équipements s'accélère, la marine britannique se tourne vers ses partenaires industriels pour qu'ils assurent la formation, ainsi que pour qu'ils partagent davantage les risques entre les deux parties, a déclaré M. Key. « Ce que nous voyons en mer Noire, ce que nous voyons dans le sud de la mer Rouge, la vitesse de développement que nous observons dans certaines marines plus éloignées, nous oblige à avoir un état d'esprit beaucoup plus agile sur la façon dont nous développons nos capacités », a déclaré M. Key. -
Europeans start work on next-generation combat ship for the 2040s https://www.defensenews.com/global/europe/2024/11/05/europeans-start-work-on-next-generation-combat-ship-for-the-2040s/ PARIS - L'Union européenne a commencé à travailler sur un navire de combat de nouvelle génération qui pourrait entrer en service dans les années 2040, et les ministres de la Défense de l'Union pourraient signer une lettre d'intention pour poursuivre le projet lors d'une réunion dans deux semaines, a déclaré le chef de l'unité maritime de l'Agence européenne de défense. Six Etats membres de l'UE sont « très intéressés », dont quatre avec des marines plus importantes, a déclaré Jürgen Scraback, qui dirige l'unité du domaine maritime de l'AED, à Defense News lors de la conférence Euronaval, après avoir participé à un panel de discussion sur les projets. On estime que les pays de l'UE auront besoin d'au moins trente navires de combat à l'avenir, mais M. Scraback a déclaré qu'il ne pensait pas que tous ces navires seraient construits dans le cadre du programme des navires de combat européens. Le fonctionnaire de l'AED estime que le budget du programme pourrait dépasser les 20 milliards d'euros (22 milliards de dollars) aux prix de 2024. « Cette nouvelle génération de navires sera complètement différente des navires actuels, car le scénario de la guerre navale change beaucoup », a déclaré Fernando Miguélez García, président du European Naval Industry Group (ENIG) au sein de l'Association européenne de l'industrie aérospatiale, de la sécurité et de la défense, qui faisait partie du panel de discussion. Les changements de conception impliqueraient probablement une capacité de type vaisseau-mère pour transporter des drones au combat, a-t-il ajouté. En mai, les ministres de la défense de l'UE ont chargé l'AED de présenter une proposition de projet concrète à discuter en novembre, selon Scraback. L'agence a organisé une première réunion en juillet pour évaluer l'intérêt des Etats membres, suivie d'un atelier en septembre pour définir les exigences de haut niveau pour le futur navire. Le futur navire devra être compact et capable de contrer « un spectre complet de menaces », y compris les nouvelles menaces allant des petits drones aux missiles hypersoniques anti-navires, a déclaré Ignacio Cuartero, directeur de la direction des concepts et des capacités de l'état-major de l'UE au sein du Service européen pour l'action extérieure. Les ministres de la défense de l'UE se réuniront le 19 novembre pour discuter du projet. « Dans deux semaines, nous aurons donc une indication claire de ce que veulent les États membres », a déclaré M. Scraback. Il a indiqué que l'Espagne et l'Italie étaient intéressées par le projet, tandis que la France n'était pas encore sûre. Selon M. Scraback, le futur navire devra être doté d'un équipage réduit et donc d'un haut degré d'automatisation, ainsi que de systèmes sans équipage de différentes tailles. Selon les réactions des États membres, le navire pourrait avoir un déplacement de 8 000 tonnes métriques ou plus, a indiqué M. Scraback. Ce choix repose sur des facteurs tels que la modularité, la nécessité d'embarquer des charges utiles conteneurisées et la capacité d'équiper de nombreux systèmes sans pilote, petits et grands, selon le responsable de l'AED. À titre de comparaison, la toute nouvelle frégate française de défense et d'intervention (FDI) a un déplacement de 4 500 tonnes, tandis que le déplacement des frégates franco-italiennes FREMM est d'environ 6 000 tonnes. Les frégates de lutte anti-sous-marine commandées par les Pays-Bas auront un déplacement de 6 650 tonnes, et la future frégate allemande F126 aura un déplacement d'environ 10 000 tonnes. La prochaine génération de navires de combat devra être « intelligente » et intégrer des technologies telles que l'intelligence artificielle et un nuage de combat naval, selon le capitaine de frégate Alfonso Carrasco, de la division des plans de la marine espagnole. La modularité sera importante pour permettre aux navires de passer d'une tâche à l'autre, a ajouté M. Carrasco. Les menaces hypersoniques nécessiteront une automatisation accrue et l'IA pour réduire « drastiquement » le temps de réaction, ainsi que l'interconnectivité avec d'autres navires et drones pour augmenter les capacités de détection, selon M. Miguélez García, le président de l'ENIG, qui est également représentant auprès de l'UE et de l'OTAN pour le constructeur naval espagnol Navantia. Les nouvelles armes à énergie dirigée, telles que les lasers et les canons à rail, nécessiteront différents types de production d'énergie à bord, y compris une production d'énergie rapide pour alimenter ces armes, a-t-il ajouté. Le futur navire de combat devra être construit à l'aide de nouveaux matériaux, tels que les composites, à des fins de furtivité. L'industrie navale européenne s'efforce de définir ses lacunes en matière de capacités technologiques, l'étape suivante consistant à déterminer comment les entreprises peuvent collaborer pour combler ces lacunes, selon M. Miguélez García. L'industrie de l'UE présente des « lacunes évidentes » dans des domaines tels que les armes et les capteurs, a-t-il déclaré. Les entreprises spécialisées dans l'armement travaillent ensemble pour essayer de définir les nouveaux types d'armement nécessaires et la manière de se défendre contre ces armes, tandis qu'un autre groupe travaille sur la définition de l'architecture numérique et du plan énergétique nécessaire, a-t-il dit. L'AED et les États membres envisagent de faire du futur navire de combat un projet dans le cadre de la Coopération structurée permanente (PESCO) de l'UE, ce qui impliquerait un engagement de la part des chefs d'État, a indiqué M. Scraback.
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Parce que la proposition d'airbus a changé, donc mon avis aussi ... La différence c'est qu'avant on pensait que c'était un derivé de a320 ... mais non c'est bien un dérivé d'a321XLR qui en plus de faire 7 mètres de plus que l'a320 (ca en fait des torpilles) ... apporte énormément d'améliorations à la cellule comme j'ai écrit il y a quelques jours :
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Guerre Israël-Hezbollah 2024+
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je poste ici vu que le fil Israel est encore bloqué Yoav Gallant a été viré par Bibi ... Le jour des élections américaines A Statement by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, following his removal of Defense Minister Yoav Gallant earlier, “Unfortunately, over the past few months, the Trust between me and the Minister of Defense has Cracked. Significant Gaps were discovered in the Management of the War, and these Gaps were accompanied by Statements and Actions that contradict the Decisions of the Government and the Decisions of the Cabinet.” Les médias israéliens affirment maintenant que le Premier ministre Netanyahu envisage également de destituer à la fois le chef d'état-major général des FAI, le lieutenant-général Herzi Halevi, et le directeur de Shin Bet, Ronen Bar. -
http://mars-attaque.blogspot.com/2024/11/euronaval-2024-a321-version-mpa-le.html Un large fuselage permettant d'intégrer la partie mission avec les consoles (au nombre encore à préciser selon les besoins des clients), les capacités de traitement des données senseurs/capteurs (avec algorithmes d'intelligence artificielle, capacités de calcul élargies...), une zone vie pour l'équipage (kitchenette/couchettes pour les longues missions et les phases de transit), une soute à bagages accessible, avec une porte cargo, sous le plancher pour loger des palettes (de l'ordre de 3 à 5) de fret (bagages, pièces détachées, ravitaillement...) lors de détachements de l'appareil par des plots relativement autonomes (les mécaniciens de l'appareil pouvant embarquer en plus de l'équipage), et le tout, avec de la réserve de place pour de la modularité/évolution incrémentale. ... l'avionneur a pu avancer dans la pré définition des spécifications, et proposer différentes solutions (nombre de consoles, positionnement de capteurs/senseurs, mode de maintenance...). Cela a aussi été l’occasion de vérifier (en partie sur fonds propres, en partie avec les fonds des études) les sujets de profils de vol (notamment lent et bas), d'intégration de capteurs (intégration et éventuelles interférences du MAD proche de l'Auxiliary Power Unit (APU), et de sa masse métallique, à l'arrière, par exemple), etc.
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Pommellet n'a pas l'air emballé par le programme canadien de sous-marins (à 6:30)