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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Frégates : la Norvège choisit la T-26 britannique https://www.meretmarine.com/fr/defense/fregates-la-norvege-choisit-la-t-26-britannique ... Avis dissidents Dans la presse et certains cercles politiques norvégiens, ce choix suscite aussi des critiques. Certains experts considèrent que la frégate française FDI aurait mieux convenu aux spécificités géographiques et opérationnelles norvégiennes, notamment en raison de son gabarit plus adapté à la navigation dans les fjords et ses capacités anti-sous-marines éprouvées. D’autres craignent que des composants stratégiques des frégates britanniques proviennent de pays tiers comme Israël, soulevant des questions politiques et techniques. Ces critiques regrettent également que le choix ne favorise pas autant l’industrie norvégienne que prévu. ... Naval Group prend acte et mise sur d'autres marchés scandinaves Dans un communiqué, Naval Group a dit prendre acte du choix de la Norvège de ne pas avoir sélectionné la FDI pour son futur programme de frégates, à l’issue d’une compétition présentée comme « intense ». L’industriel français partait en position de challenger, en particulier face au Royaume-Uni qui a des liens stratégiques historiques avec le royaume scandinave et faisait donc depuis longtemps office de favori. Cela, même si la T26 répond clairement moins bien aux besoins opérationnels norvégiens et que cette frégate, contrairement à son homologue tricolore, n’a toujours pas pris la mer. « C'est un choix souverain que nous respectons, et qui ne remet aucunement en cause les capacités de la frégate FDI qui a déjà été sélectionnée par deux marines européennes membres de l’OTAN. Nous sommes convaincus que la FDI est un navire parfaitement adapté aux missions dans le Grand Nord. La FDI répond et dépasse les besoins capacitaires exprimés, et est prête à être livrée dans des délais rapides pour relever les défis croissants du combat naval. Naval Group poursuit le développement international de la FDI au service de pays qui souhaitent bénéficier d’une flotte de premier rang avec un navire conçu pour le combat de haute intensité sur toutes les mers du globe », a déclaré le groupe français. Ce dernier va désormais concentrer ses forces sur d’autres marchés, avec notamment, en plus de la commande attendue prochainement d’une quatrième FDI pour la Grèce, les compétitions pour les nouvelles frégates danoises, suédoises ou encore indonésiennes.
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La coque du sixième chasseur de mines belgo-néerlandais est arrivée à Concarneau https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-coque-du-sixieme-chasseur-de-mines-belgo-neerlandais-est-arrivee-a-concarneau Le programme rMCM des 12 nouveaux porte-drones de guerre des mines des marines belge et néerlandaise avance maintenant à un rythme soutenu. Alors que la tête de série effectue ses derniers essais en vue de sa livraison dans les semaines qui viennent, la coque du sixième bâtiment est arrivée au chantier Piriou de Concarneau, où son armement va se poursuivre.
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A mon avis les T26 Australiennes et Canadiennes n'ont plus grand chose a voir avec BAE UK (j'exagère un peu) ... C'est un peu comme les Constellation et les FREMM Bon au moins ca fait des lignes d'arbre a livrer pour NG qui livre toutes les lignes d'arbre des T26 dans le monde.
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Ca ne va pas aider la RN cette histoire en tout cas ...
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Avouez que ca aurait de la gueule si on arrivait a livrer une FDI aux Suédois avant que les Norvégiens reçoivent leur premiere T26 ...
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Bon c'est ici que ca se passe maintenant !
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A mon avis le fait que les deux pays opèrent des P-8 a du jouer aussi. Britsky lucide comme toujours : Il en déduit que la 3ème T26 britannique sera livrée a la Norvège ... ca veut dire qu'en fin-2030 la RN n'aura toujours que DEUX T26 Une victoire pour le Royaume-Uni à bien des égards, mais la réalité est que cela aggravera la situation déjà paralysante de la frégate de la Royal Navy, car les T23 s'en sortiront et les T26 ne les remplaceront plus longtemps. Les T23 auraient dû de prendre leur retraite il y a 10 ans, ils mendient une douce libération dans une casse turque.
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On verra qui sera en sous-dotation en 2035, la Norvège ou le Royaume-Uni, puisqu'ils ne pourront pas livrer 13 à 14 T26 entre 2028 et 2035 Dommage pour la sécurité européenne, il y aura moins de frégates dans les mer du nord en 2035 du coup ... On aurait facilement pu avoir 8 T26 britanniques et 6 FDI norvégiennes en 2035 soit 14 frégates ASM ... là si on atteint les ~ 11 T26 ce serait deja un bel exploit. Honnêtement j'y croyais de moins en moins à la Norvège ... la Suède reste un candidat très sérieux par contre (même plus sérieux a mon avis)
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J'avais jamais remarqué que le train avant était aussi loin derriere le pilote sur le Typhoon
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NAVAL WAR COLLEGE, CHINA MARATIME STUDIES Chinese Mine Warfare A PLA Navy ‘Assassin’s Mace’ Capability --> https://www.andrewerickson.com/wp-content/uploads/2017/09/China-Maritime-Study-3_Chinese-Mine-Warfare_Erickson-Goldstein-Murray_200906.pdf @mudrets Quelques informations sur l'héritage russe/soviétique si ca t'intéresse
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https://www.forsvaretsforum.no/fregatt-langtidsplanen-politikk/droner-og-ny-teknologi-ma-prioriteres/452615 Voici les réponse du Parti du centre, par l'intermédiaire de son représentant au Parlement, Bengt Fasteraune. – À qui la Norvège devrait-elle acheter ses frégates ? L'acquisition de nouvelles frégates est l'un des investissements les plus importants pour la capacité de défense norvégienne dans les décennies à venir. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour prendre une telle décision : les coûts doivent être viables, les frégates doivent répondre aux besoins de la défense et elles doivent être acquises, exploitées et entretenues dans le cadre d'un partenariat stratégique avec un allié proche. Pour nous, il est essentiel que cet allié puisse offrir de bonnes solutions et ait des intérêts stratégiques convergents dans les zones proches de la Norvège, avec une attention particulière pour les régions nordiques. https://www.forsvaretsforum.no/forsvaret-fregatt-fremskrittspartiet/vi-trenger-en-rask-oppbygging-av-luftvern/452168 Le premier à répondre est Morten Wold, porte-parole du Parti du progrès en matière de politique de défense. – À qui la Norvège devrait-elle acheter ses frégates ? Le plus important est que la Norvège obtienne des frégates qui répondent à nos besoins en matière de puissance de combat, en particulier en termes de capacité anti-sous-marine, de protection des voies maritimes et de capacité à opérer dans les régions nordiques. Les frégates sont un pilier de notre défense maritime et sont essentielles pour surveiller, dissuader et défendre la Norvège en cette période troublée. Dans le même temps, un investissement de cette ampleur doit contribuer à nous rendre plus autonomes. Les chantiers navals et les entreprises de défense norvégiens devraient être impliqués dans la construction, la maintenance et la fourniture de systèmes, afin de renforcer notre propre état de préparation, notre expertise et nos capacités technologiques. Pour le FrP, l'objectif est que l'achat de frégates ne nous permette pas seulement d'acquérir des navires pour notre usage, mais aussi de construire une industrie de défense nationale plus solide, capable de soutenir la marine dans les décennies à venir. https://www.forsvaretsforum.no/europa-forsvarsdepartementet-fregatt/forsvaret-ma-gjore-seg-uavhengig-av-israelsk-vapenindustri/453248 L'armée doit s'affranchir de l'industrie militaire israélienne. Le MDG réagit au fait que des armes provenant d'une entreprise israélienne soient testées en Norvège. « À une époque où Israël est dirigé par un régime qui a complètement enterré le droit international et les droits de l'homme, l'armée norvégienne doit avoir pour objectif de devenir indépendante de l'industrie militaire israélienne », déclare Une Bastholm, membre du Parti vert (MDG). Elle est très surprise que des systèmes de la société israélienne Elbit Systems aient été testés et essayés en Norvège. En mai, la plate-forme d'artillerie à roquettes MARS 3 a été testée à Porsangermoen, selon Naval News, entre autres. La plate-forme d'artillerie est fournie par la société d'armement allemande KNDS Deutchland et fait partie des options envisagées par la Norvège pour l'achat d'artillerie à longue portée pour son armée. Des frégates problématiques L'acquisition de nouvelles frégates par la marine norvégienne pourrait également impliquer que la Norvège fasse des achats auprès de l'entreprise d'armement israélienne. La frégate britannique comporte des composants provenant de sous-traitants israéliens. Selon le journal VG, Elbit doit notamment fournir la technologie permettant aux frégates de mener une guerre électronique, ainsi qu'un système de surveillance pour détecter les navires ennemis. « Nous sommes en train d'acheter des frégates équipées de composants israéliens. Et peut-être aussi de l'artillerie équipée de composants israéliens. Il est à la fois immoral et dangereux sur le plan sécuritaire de s'appuyer sur des composants israéliens, estime Bastholm, qui pense que la décision d'acheter les frégates a été prise, ou du moins penche en faveur de la proposition britannique. En matière de politique étrangère, la Norvège œuvre pour la stabilité au Moyen-Orient et pour le respect du droit international. Selon elle, le fait que la Norvège se rende dépendante d'un État auquel nous ne pouvons pas faire confiance comporte un aspect sécuritaire. « La discussion que le Parlement pensait avoir eue au sujet des investissements du fonds pétrolier, mais qui n'a jamais été vraiment abordée au sein du fonds pétrolier, ne semble pas non plus avoir été abordée au sein de l'armée ou du ministère de la Défense, qui sont également impliqués dans ces achats. Alors qu'Israël mène des attaques contre des civils à Gaza depuis deux ans, cela est inacceptable. Le secrétaire d'État au ministère de la Défense, Andreas Flåm (Ap), écrit dans un courriel adressé au forum des forces armées que la Norvège n'a pas instauré de boycott général d'Israël. « Le commerce avec des entreprises israéliennes ou d'autres entreprises internationales est autorisé tant qu'il est conforme à la législation et aux sanctions éventuelles. Il n'existe pas non plus d'interdiction générale empêchant les entreprises ou les personnes israéliennes de posséder ou d'investir dans des entreprises norvégiennes. Toute question nécessitant une évaluation concrète est traitée au cas par cas », écrit M. Flåm. https://www.tu.no/artikler/disse-fregatt-alternativene-leveres-uten-israelske-systemer/561416 Ces frégates seront livrées sans systèmes israéliens Au moins deux des types de frégates que la Norvège envisage d'acquérir seront totalement dépourvus de systèmes israéliens, y compris dans leur pays d'origine. Ni les frégates américaines de classe Constellation (en haut) ni les frégates françaises de type FDI ne seront pas livrées avec des systèmes israéliens à bord.
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J'ai pas entendu parler de ca ?
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Pas vraiment d'accord avec la conclusion, je ne pense pas que le manque de moyens soit le 1er problème de la RN... Il est temps d’être honnêtes avec nous-mêmes. La Royal Navy est cassée https://www.telegraph.co.uk/news/2025/08/29/its-time-to-be-honest-with-ourselves-the-royal-navy-is-brok/ La « Senior Service » se voit confier trop de missions avec trop peu de moyens. Quelque chose doit céder. Le HMS Daring, premier de nos six destroyers de type 45, est resté à quai pendant 3 000 jours, comme ce journal l’a récemment rapporté. Ce qui m’a frappé, c’est la réponse pavlovienne du ministère de la Défense : « nous continuons de remplir toutes nos missions opérationnelles ». Cela m’irrite profondément. D’une part, dans le cas de nos sous-marins nucléaires d’attaque (SSN), dont la situation est encore pire que celle de nos destroyers en difficulté, ce n’est clairement pas vrai. Je ne sais pas ce qui est le plus grave : que nous n’ayons parfois aucun SSN en mer, ou que nous vivions dans une culture incapable de l’admettre. Je suis certain que, pour les SSN, nous ne respectons pas nos engagements opérationnels, car nous avons actuellement cent mille tonnes de Carrier Strike Group de l’autre côté du monde sans aucun sous-marin britannique pour l’accompagner. C’est un échec. Les hypothèses de planification concernant les déploiements d’un groupe aéronaval déterminent quels escorteurs doivent protéger le porte-avions à chaque moment, et cela varie selon la zone. Dans l’Atlantique Nord, il peut n’avoir qu’une seule frégate. En mer Rouge, il faut tout ce que nous avons, plus quelques destroyers américains. Dans l’Indo-Pacifique, je vous garantis qu’un SSN devrait être présent, pour des raisons évidentes. Mais il n’y en a pas. Et ce n’est pas qu’un sous-marin ait été détaché pour travailler avec un allié à proximité, prêt à revenir en trois jours si nécessaire. Non, sur les cinq que nous possédons, un seul est en service, et il est au Royaume-Uni. Cela ne répond ni à la doctrine ni aux besoins opérationnels. Et oubliez le groupe aéronaval : qui accomplit aujourd’hui les missions de SSN autour de la Grande-Bretagne ? La disponibilité des SSN n’est pas le seul problème lié au nucléaire. Nos sous-marins de dissuasion vieillissent et leurs remplaçants accusent un retard considérable. Cela, ajouté à un arriéré de maintenance, oblige leurs équipages à effectuer de plus en plus de patrouilles de six mois. Six mois dans un tube d’acier, en profondeur, sans vue ni contact avec la maison, à se faufiler pour rester indétectés et à attendre un signal qu’ils espèrent ne jamais recevoir. Quand la génération précédente de SNLE – les « R boats » – arrivait en fin de vie, certaines patrouilles dépassaient trois mois et demi, et cela avait été jugé « inacceptable et à ne jamais reproduire »... Nous avons aujourd’hui ajouté 50 jours à ce chiffre. Tout enquêteur d’accident vous dira que « normaliser l’exceptionnel » mène droit au désastre. Et cela continue. Derrière ces deux priorités se trouve la Royal Fleet Auxiliary (RFA), la colle logistique qui maintient notre marine opérationnelle. Il ne nous reste plus que dix de ces navires, et les problèmes de maintenance et d’équipage font que nous ne pouvons en faire naviguer qu’environ quatre : un pétrolier avec le groupe aéronaval, un au Royaume-Uni, un bâtiment de surveillance et notre unique navire amphibie, qui a réintégré la flotte la semaine dernière. Pour répéter : nous n’avons actuellement qu’un seul navire capable d’opérations amphibies, et il y a deux semaines, ce nombre était de zéro. Le vénérable RFA Argus a récemment perdu sa certification de sécurité au point qu’il n’a même plus le droit de changer de quai, encore moins de regagner son port d’attache. Le RFA Stirling Castle, notre unique navire-base de lutte contre les mines, a dû être transféré à la Royal Navy, faute d’équipage dans la RFA. Le seul navire de ravitaillement solide que nous possédons, le RFA Fort Victoria, est inapte à prendre la mer, si bien que nous avons dû compter sur la Norvège pour fournir cette capacité au groupe aéronaval. Les alliances sont utiles lorsqu’on choisit d’y recourir ; elles le sont beaucoup moins lorsqu’on y est contraint. Et nous n’avons même pas encore parlé des destroyers de type 45. Ni du fait qu’il ne nous reste que huit frégates anti-sous-marines, dont beaucoup n’ont pas de missiles mer-mer, ce qui est assez embarrassant lorsqu’elles escortent de puissants navires russes dans la Manche. La frégate de type 23 avait été conçue pour une durée de vie de 18 ans. Celles qu’il nous reste en ont 30, et continuent, tout en se dégradant de l’intérieur. Leurs remplaçantes, les Type 26, sont au moins en construction, mais avec un retard considérable – d’où la nécessité de prolonger les Type 23 bien au-delà de leur limite. Nous avons deux porte-avions, mais le nombre maximum de chasseurs que nous pouvons déployer est la moitié de la capacité prévue, et encore, sur un seul navire. Et ces avions sont faiblement armés : ils ne devraient disposer d’un véritable armement de frappe à distance qu’à la prochaine décennie. Je ne parlerai même pas des hélicoptères ou des stocks de missiles. Nous menons les opérations militaires les plus complexes de la planète… avec un budget dérisoire. Nos marins d’exception ne peuvent combler qu’une partie du déficit. J’avais l’intention de proposer des solutions, mais toutes se heurtent à la même réalité : nous essayons de faire fonctionner des forces armées de niveau Guerre froide avec moins de la moitié du budget de l’époque, sans véritable plan de changement, si ce n’est en requalifiant des dépenses non militaires en dépenses de Défense. Et quand nous dépensons un peu pour la Défense réelle, nous semblons nous soucier davantage de programmes de création d’emplois que de l’achat de matériel. Le nouveau Military Strategic Headquarters (MSHQ) devait aider sur ce point, mais au fil du temps, il ressemble de plus en plus à un exercice de réarrangement des transats. Le fait que personne ne semble désireux d’occuper le rôle crucial de National Armaments Director au sein de l’état-major est un très mauvais signe. Les infrastructures de soutien portuaire ont besoin d’un renforcement massif. Prenons le Project Euston par exemple. Il est censé améliorer les infrastructures nucléaires de Faslane – le problème qui a déclenché cet article. Mais cela avance-t-il ? Personne ne semble le savoir. Peut-être attend-on le prochain document d’investissement en Défense – il y en a beaucoup en ce moment. Même chose pour les nouveaux navires amphibies et les destroyers, déjà en retard. Et nous serons clairement à la traîne dans la transition vers l’autonomie et l’IA si nous ne changeons pas de culture, d’appétit pour le risque et de capacité à travailler avec les petites entreprises. Mais plus important que tout cela : nos personnels. Le recrutement dans la RN est désormais correct ; la fidélisation, non. Si nous ne réglons pas ce problème, tout le reste est vain. Nous avons toujours demandé à nos marins de faire plus avec moins – c’est la tradition de la Navy – mais aujourd’hui la limite est franchie et quelque chose va céder. Aujourd’hui, nous n’avons ni la marine dont nous avons besoin, ni celle que nous méritons. Si on la pousse à bout, elle peut encore accomplir des choses extraordinaires – voyez le déploiement du groupe aéronaval – mais après des décennies à repousser les problèmes de Défense, avec un gaspillage et une inefficacité considérables, et une culture où la Royal Navy dit « oui, ministre » et obéit, tandis que le ministère affirme platement « nous remplissons toutes nos missions » alors que c’est manifestement faux, nous en sommes là. Les solutions seront coûteuses, complexes et nécessiteront un changement culturel et de leadership. Mais si nous ne commençons pas par l’honnêteté – envers nous-mêmes, envers la hiérarchie, envers l’extérieur – rien ne changera avant qu’il ne soit trop tard.
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A 13:40 E.trappier sur le SCAF --> https://www.dailymotion.com/video/x9pjrdu Question : Je ne sais pas si vous avez vu cette déclaration du ministre allemand de la Défense, dans un document que Reuters a pu consulter. J’imagine que vous êtes au courant : à propos de l’avion de combat du futur, le SCAF. Le fameux SCAF. Il est écrit : « L’industrie française, je cite, empêche l’avancée du projet d’avion de combat du futur, parce que vous demandez d’en assurer la direction. » Vous répondez quoi ? Réponse : Je réponds que ce n’est pas du tout ça. Un : nous sommes engagés. Nous faisons notre part du travail, et même au-delà. Donc oui, nous sommes engagés. On dit simplement : si on veut, demain, avoir un matériel performant à un budget optimal, il faut que les compétences soient mises devant. D’autres diraient qu’il faut que les best athletes dirigent. — Ce n’est pas à moi de dire que je suis le best athlete. — Et vous le dites quand même. — Je dis que, naturellement, si je prends l’exemple du Rafale, c’est quand même le meilleur avion de combat construit en Europe. — Il y a une porte de sortie ? — On verra.
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E.Trappier évoque à 12:40 sur l'export en Inde --> https://www.youtube.com/watch?v=H6BR45zqFcQ Transcription YouTube et correction MistralAI Question : Là, je parle au PDG d’Aviation, qui a sa double casquette aussi de président lui-même. Le Times of India, selon le magazine, indique que l’armée de l’air indienne milite en faveur d’une nouvelle commande, qui pourrait aller jusqu’à 114 Rafale supplémentaires. Est-ce que, oui ou non, une méga-commande est dans les tuyaux ? Et ne me dites pas « joker ». Réponse : La première chose sur laquelle je rebondis, c’est que si les Indiens sont prêts — ce qu’ils n’ont pas encore fait — à racheter des avions (ils l’ont fait pour la marine indienne il y a quelques mois), c’est qu’ils sont satisfaits du Rafale. Ça, c’est pour tous ceux qui font des commentaires désagréables contre le Rafale parce qu’ils sont jaloux de ses capacités et de ses performances. Donc, les Indiens sont satisfaits avec le Rafale. On sait depuis bien longtemps qu’ils ont des besoins en quantité bien plus grande que ceux qui ont été annoncés jusque-là. Et donc, 62 appareils aujourd’hui… Oui, il est question de 62, mais on parle aussi de 114 depuis un certain nombre d’années. Donc, non : déjà commandés, ce sont 62 ; mais là, on parle de 114. Ça ferait, très clairement, la plus grande commande de l’histoire pour Dassault. — Euh… Oui, sûrement. Mais la contrepartie qu’ils nous demandent, c’est d’être capables de produire aussi un peu en Inde — quand je dis « un peu », c’est beaucoup. Donc, on est prêts à le faire, parce qu’avec cette commande, on donnera du travail à l’Inde, mais on donnera aussi du travail en France. — Qu’est-ce qui serait produit potentiellement en Inde ? — La capacité à mettre en place une chaîne de production locale. On verra ensuite les équilibres qu’il y aura entre l’Inde et la France. C’est à discuter, à négocier dans les mois à venir. Le momentum est favorable aussi, notamment avec ce qui se passe entre Trump et l’Inde sur les surtaxes à 50 %. Ça, c’est politique. Donc, je pense que c’est plutôt favorable à la France. — Une annonce d’ici la fin de l’année est possible ? — Je ne sais pas. Avec l’Inde, je suis prudent. C’est une affaire politique indienne. Et dans cette interview à ~10 minutes --> https://www.dailymotion.com/video/x9pjrdu Réponse : À voir. Mais ce n’est pas forcément le sujet, puisque vous abordez la question importante. Je voulais l’aborder à la fin de cette interview, mais puisque c’est vous qui parlez de l’Inde… On attend, on dit que vous pourriez avoir cette commande indienne, qui pourrait battre absolument tous les records, avec 114 avions de combat Rafale français. Où est-ce que vous en êtes ? Je sais que vous êtes toujours très prudent, Éric Trappier, quand je vous pose la question. Réponse : Je n’ai pas changé. L’été ne m’a pas fait changer. Je suis prudent, parce que nous connaissons bien l’Inde depuis 1953. On travaille, on est patients, on bâtit une confiance. Cette confiance existe. Les Indiens nous ont passé commande, en début d’année, de 26 Rafale supplémentaires pour la marine indienne. Et on sait qu’on s’est inscrits en Inde sur le long terme. Donc oui, nous espérons pouvoir, dans les mois ou les années à venir, continuer à fournir à l’Inde plus de Rafale. Le seul fait que les Indiens disent qu’ils sont intéressés démontre d’ailleurs que le Rafale est très opérationnel pour les Indiens, vus par les Indiens. Question : Oui. Si vous dites ça, c’est qu’il y a un avion qui a été détruit en combat ? Réponse : Non. Je dis qu’il y en a qui ont fait des commentaires. Et donc, la réponse à ces commentaires, c’est que les Indiens sont contents. Question : Et qu’est-ce qui s’est passé, finalement ? Réponse : Ça, il faut demander aux Indiens. L’opération militaire, ce sont les gouvernements qui les gèrent. Question : C’est plus une erreur de pilotage ? Ce n’est pas votre avion qui est en cause, en tous les cas ? Réponse : Ce n’est pas ce que je dis. Je dis simplement : quand on fait des opérations militaires, il y a tout un tas de facteurs — de renseignements, de capacités… Et donc, c’est aux États à communiquer. Question : Juste encore un mot. Parce que si le chiffre de 114 ressort, c’est quand même assez précis. Vous voyez : ce n’est pas 115, ce n’est pas 110. Si ce chiffre est sorti, c’est que l’état d’avancement est quand même important sur cette commande, non ? Réponse : Oui. Il y a des gros besoins de l’armée de l’air indienne, qui doit renouveler une partie de sa flotte depuis déjà un certain nombre d’années. Elle a pris du retard, elle a commencé à acheter des Rafale petit à petit, mais il va falloir continuer ce renouvellement. Donc, il y a un développement local d’avions indiens, pour les Indiens. Et il y a aussi l’achat auprès de sociétés étrangères comme nous, Dassault, pour les Rafale. Il faudra quand même, pour nous aussi, nous installer en Inde pour accompagner ces grosses commandes. Question : Oui, là aussi, c’est une longue discussion que vous avez avec eux, avec des hauts et des bas. Parce qu’en fait, ces Rafale, ils proviendraient d’où ? Parce que vous, vous êtes déjà au maximum de vos lignes de production sur le Rafale. Donc, vous ne pouvez pas augmenter les cadences ? Ou vous pouvez ? Réponse : On est en train d’augmenter les cadences. Question : Oui, je sais que vous êtes en train de le faire, parce que vous l’avez dit même à ce micro. Mais là, ça veut dire 114 avions supplémentaires. Il faut vraiment beaucoup augmenter les cadences. Et surtout, est-ce que ça ne va pas se faire au détriment de l’armée française ? Réponse : Non, pas du tout. C’est justement le seul fait de faire une chaîne supplémentaire en Inde, par exemple, qui donnera quand même du travail en France — parce que ce n’est pas 100 % qui partira en Inde — et qui permettra de soulager, d’une certaine manière, les fabrications françaises. Et donc, c’est un win-win pour à la fois la France et l’Inde, dans le cadre de cette coopération stratégique qui existe depuis bien longtemps avec nos partenaires indiens.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
2 interview de E.Trappier Edit bon l'integration Dailymotion foire donc cliquez sur le lien --> https://www.dailymotion.com/video/x9pjrdu -
Fil dédié au nouveau lanceur Maia --> https://fr.wikipedia.org/wiki/Maia_(fusée) --> https://www.maia-space.com/ https://www.linkedin.com/posts/maiaspace_engineering-testlearn-mechanicaldesign-activity-7366122318126882817-lPeV À la mi-août, l'équipe MaiaSpace a achevé une campagne de tests intensifs de six mois visant à mieux cerner la résistance mécanique et les marges de notre conception de réservoir. Conformément à notre approche « tester et apprendre », plus de 15 tests de rupture ont été effectués sur des modèles réduits de réservoirs (appelés « baby tanks »), afin de valider l'épaisseur des parois, les types de soudures, les configurations de passage des cloisons, la conception des renforts... Notre objectif était de valider la pression maximale avant rupture, ainsi que le comportement des réservoirs sous des charges élevées. À l'aide de capteurs et de jauges de contrainte, nous avons recueilli des données en temps réel sur la déformation et la variation du diamètre, que nous avons corrélées avec nos modèles mécaniques. Ces essais s'inscrivaient dans le cadre de notre plan de validation mécanique 2025 en vue de la préparation du vol n° 1, et ont fourni des informations clés sur les seuils de rupture ou le comportement structurel global, des données précieuses qui guideront nos prochaines améliorations de conception. Félicitations à toute l'équipe et à nos partenaires !
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Voila comment se construit l'Europe de la défense https://x.com/Marsattaqueblog/status/1961396358524375216 Petite semaine pour Rheinmetall... Lundi : annonce d'une ouverture à venir d'une usine de poudre et une de munitions en Bulgarie Mercredi : ouverture d'une usine de munitions en Allemagne Mercredi toujours : annonce d'une usine à venir de poudre à munitions en Roumanie -
Ca me rappelle un peu celle-ci aussi
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Je pense que cette rencontre (photo de droite) a eu lien en France non vu le décord ?
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La guidance c'est 12 A350 par mois à partir de 2028 pour l'instant.
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Les Francais qui se pensent discret dans les commentaires ... on vous voit
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- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
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(et 1 en plus)
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Ca reste pas très clair mais la journaliste parle du SCAF et a aucun moment du NGF. Transcription YouTube, corrigé par MistralAI Question à ~7min --> https://www.youtube.com/watch?v=LPZi3GasXZw&t=1130s Que faudrait-il faire pour que Dassault reste engagé à long terme dans le projet, dans ce programme ? Voulez-vous bien 80 % du travail industriel, au lieu d’un tiers actuellement ? Et est-ce que le gouvernement vous soutient ? E.Trappier : Alors, je vais corriger votre impression. Nous ne demandons pas 80 % du travail. C'est pas du tout la revendication de Dassault. C'est parti dans la presse partout. Je veux pas faire un communiqué de presse pour dire que c'est pas vrai, mais il y a eu un audit pour regarder quelle est l'efficacité de la manière de coopérer en ce moment. Donc, cet audit est dans les mains des officiels français et, je suppose, allemands, espagnols. On a parlé au leader, qui est la DGA, pour dire : « Voilà ce qu'il faudrait faire pour améliorer la gouvernance. » Je rappelle que, quand on avait une gouvernance Neuron, c’est-à-dire à six pays, pas à trois, eh bien on faisait pas 80 % du travail. On faisait notre part de travail normal, et on est tout à fait prêts à sous-traiter et à donner du travail noble. Je me rappelle, sur le Neuron, on a donné les voilures — qui sont en général la partie la plus noble de l’avion. Les voilures étaient faites par Saab, par exemple. Donc, ça n’a posé aucun problème. Là, la question qui se pose — et que je pose pour l’efficacité, non pas uniquement de la partie française, mais pour l’efficacité du projet qui est à trois pays — c’est : quel est le produit industriel, dans le monde, efficace, dont on n’ait pas un vrai leader désigné, où il y a trois co-co-co ? Comment je peux, Dassault Aviation, avoir un leadership, alors que j’ai en face de moi quelqu’un qui pèse deux fois plus — pas en termes de taille de société, mais en termes de travaux ? Comment on peut assurer sa maîtrise d’œuvre si le choix des sous-traitants en France, en Espagne et en Allemagne, je n’y ai pas le droit. Ça passe par ce que va décider Airbus en Allemagne ou ce que va décider Airbus en Espagne. Je pense que c’est pas la bonne méthode pour faire voler un avion, pour être dans une ambition. D’autres pensent que c’est la bonne méthode. Ils le disent d’ailleurs très, très clairement : c’est la méthode Eurofighter. Bon, nous, on n’est pas dans la méthode Eurofighter. On est dans la méthode soit Rafale — on fait tout seuls. Ça, on sait à peu près faire. Quand je dis « tout seuls », il y a 500 entreprises autour de nous. Il y a Thalès, il y a Safran, parce qu’il n’y a pas que l’avion : il y a les moteurs, il y a l’électronique. Mais, grosso modo, on sait faire. Soit on fait la méthode Neuron, pour faire un démonstrateur à six pays, avec six entreprises qui étaient dans le tour de table, mais avec des tâches bien identifiées et un leadership bien identifié. Voilà la question que j’ai posée. C’est caricaturé pour dire : « Dassault demande 80 %. » Non, Dassault ne demande pas 80 %. Donc, qu’est-ce qu’il faut faire ? Bah, il suffit de bien préciser qui fait quoi, et un vrai leadership. Moi, si j’ai pas de leadership… On me demande d’être leader et j’ai pas les manettes pour être leader. Donc je le dis. Et le gouvernement ? Eh bien, le gouvernement, faut lui poser la question. Faut demander à la DGA et demander au ministère des Armées.
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La Colombie a plus(+) officiellement sélectionné le gripen que le Pérou ne l’a fait ? Je croyais que les deux pays en étaient au meme stade … ou alors je confonds avec le Chili