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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Premières interceptions au dessus de la baltique pour les F35 NL --> Les F-35 néerlandais surveillent l'espace aérien de l'OTAN à la frontière orientale du territoire de l'OTAN depuis le début de ce mois. La soi-disant alerte à réaction rapide (QRA) fait partie de cette commande. 2 F-35 décollent en quelques minutes pour intercepter un autre avion. Cela se produit, par exemple, lorsqu'un appareil s'approche de l'espace aérien de l'OTAN sans s'identifier. Le QRA a été activé deux fois : Lors du premier vol, 2 avions ont été identifiés : un avion de transport AN-72 COALER et un SU-24MR Fencer E. Il s'agit d'un avion de reconnaissance qui collecte des renseignements électroniques. Dans l'après-midi, le QRA a été activé une fois de plus. Cette fois, il s'est avéré qu'il s'agissait d'un avion espion IL-20 Coot A.
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Guerre civile en Syrie
Titus K a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Beau sens du timing ... La chute d’Assad embarrasse l’Italie, seul pays du G7 à avoir rouvert son ambassade en Syrie https://www.lopinion.fr/international/la-chute-dassad-embarrasse-litalie-seul-pays-du-g7-a-avoir-rouvert-son-ambassade-en-syrie -
Guerre civile en Syrie
Titus K a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
C’est beau de voir que la France apporte sa petite pierre a l’édifice -
USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Titus K a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
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Quand tu vois qu’aujourd’hui un « petit pays » comme les philippines peut commander de 5 batteries Brahmos pour quelques centaines de millions … Ça fait quand même 5x4x3 = 60 missiles…
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Même si c’est sur leurs propres fonds, ca leur coûterait tant que ca à NG de refaire un nouveau Sylver A70 NG ... Surtout qu’ils ont maintenant l‘interface de tir modulaire qui doit justement permettre une flexibilité dans les emport ... pourquoi faire l’un sans faire l’autre ?
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Armée de l'Air du Qatar
Titus K a répondu à un(e) sujet de scorpion-rouge35 dans Afrique / Proche Orient
36 Rafales pour 36 Typhoons, les anglais égalisent. -
Coup de tonnerre au Qatar : Doha va acheter 12 Eurofighter https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/coup-de-tonnerre-au-qatar-doha-va-acheter-12-eurofighter-1013270.html Le Qatar a l'intention d'acheter 12 Typhoon supplémentaires du consortium Eurofighter (BAE Systems, Airbus, Leonardo). Une commande qui a surpris à Paris, qui est en négociations sur plusieurs dossiers (Rafale, radars, véhicules blindés VBCI...) Après l'Arabie saoudite où aucun contrat défense n'a été signé lors de la visite d'État d'Emmanuel Macron, la France a pris une nouvelle claque au Qatar. En revanche, c'est tout bon pour la Grande-Bretagne. Deux jours après la fin de la visite (3 et 4 décembre) à Londres de l'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, Doha a annoncé dans que les forces armées qataries allaient acquérir 12 Typhoon supplémentaires, des avions de combat fabriqués par le consortium Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo). Ce qui constitue une énorme surprise à Paris, qui était en négociations avec Doha sur plusieurs dossiers plus ou moins urgents (radars GM400, Rafale, véhicules blindés 8x8 VBCI...). Le montant du futur contrat pour le consortium Eurofighter est estimé, selon nos informations, à 2,8 milliards de livres et la commande bénéficiera aux sites d'assemblage de BAE Systems à Samlesbury et à Warton. Ce qui va faire beaucoup de bien aux deux sites britanniques, qui s'inquiétaient du manque de charge de travail à venir. Ces douze nouveaux appareils iraient rejoindre les 24 Typhoon, dont le contrat avait été signé en décembre 2017. Puis le Qatar avait payé en septembre 2018 le premier versement pour l'achat de ces avions de combat (5,6 milliards d'euros). Le VBCI porté disparu ? En outre, le Qatar semble s'orienter vers un achat de véhicules blindés 8x8 de type Boxer de l'allemand Rheinmetall, fabriqués sur le site de Telford en Grande-Bretagne. Doha a même envoyé un avion de transport C17 en Grande-Bretagne pour amener deux Boxer au Qatar pour poursuivre les essais. Les chances de KNDS France de vendre le VBCI (jamais exporté) semblent se réduire de plus en plus, selon des sources interrogées. Si une future commande de Rafale (12 ou 24 appareils) ainsi que la modernisation des appareils qataris en service au standard F4 ne semblent pas exclues, la commande surprise de Typhoon interpelle. D'autant que le ministre des Armées Sébastien Lecornu, qui sort d'une récente tournée au Moyen-Orient, était le 17 novembre au Qatar où il a notamment rencontré son nouvel homologue, Cheikh Saud bin Abdulrahman Al Thani, nommé le 11 novembre en tant que vice-premier ministre et ministre d'État en charge des affaires de défense. Sébastien Lecornu était le premier ministre de la Défense étranger à être reçu officiellement par Cheikh Saud. Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a également changé la plupart des responsables des armées. Il a notamment nommé le général Jassim bin Mohammed bin Ahmed bin Mohammed Al Mannai au poste de chef d'État-major des forces armées. Après une période glaciale entre 2019 et 2021, la coopération entre le Qatar et la France avaient repris une dynamique positive avant la Coupe du monde 2022. Elle s'est récemment illustré à travers l'exercice conjoint de grande ampleur Al Koot, se déroulant du 14 au 28 novembre. Ce sont plus de 400 militaires français qui ont été mobilisés pour cinq jours d'exercice de commandement et huit jours d'exercice dans le désert, ainsi que du matériel majeur de l'armée française engagé (dont des chars Leclerc, des VBCI, des canons Caesar, une frégate et des Rafale).
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Ils ont pas levé la bonne ... ils commandent typhoon
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C'est ca qui a empêché d’avoir un lanceur VLS (au moins la version strike length A70) un plus universel capable d’accepter des munitions Aster (voire CAMM) ? Il fallait un lanceur dédié uniquement au MDCN (blindage etc) ?
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Il reste donc 127 avions à livrer en décembre pour atteindre l’objectif, déjà revu à la baisse, de 770 avions. Décembre 2019 : 138 Décembre 2023 : 112
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Il semble confirmer que c’est la F126 qui sera proposée par l’Allemagne à la Norvège dans le cadre de l’appel d’offre pour 5+1 frégates
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https://www.meretmarine.com/fr/defense/concarneau-le-chasseur-de-mines-belge-oostende-boucle-sa-troisieme-sortie-d-essais-en-mer Tête de série du programme des douze nouveaux chasseurs de mines belgo-néerlandais, l’Oostende a réalisé cette semaine sa troisième campagne d’essais en mer. Elle fait suite à un passage en cale sèche du bâtiment. - Depuis sa précédente sortie au large des côtes bretonnes, l’Oostende a notamment reçu son radar principal, un NS54 de Thales, intégré sous un radôme situé en haut de sa mâture. - En février prochain normalement, ce bâtiment très innovant de 82.6 mètres de long pour 17 mètres de large, première plateforme de combat nativement conçue comme un porte-drones, rejoindra Lorient afin de tester son système de combat grâce aux moyens d’essais du site morbihannais de Naval Group. Les premiers embarquements de drones sont également prévus en début d’année, la livraison de l’Oostende à la marine belge devant intervenir en août 2025.
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RAM à l'avant et canon à l'arrière Le Den Helder n'est pas une frégate, mais les systèmes d'armes ont fait l'objet de nombreuses activités ces dernières années. Au début, nous avons vu un navire avec des canons de 76 mm ou de 40 mm à l'avant, la barge. En juillet 2019, il est apparu que de nombreux capteurs et systèmes d'armes avaient été supprimés pour respecter le budget. Trois ans plus tard, en septembre 2022, la situation mondiale et le porte-monnaie de la Défense ont radicalement changé. Des fonds peuvent encore être débloqués pour les systèmes d'armes. Le NS106 et l'ESM sont revenus, mais le Goalkeeper qui avait été dessiné à l'arrière et le canon à l'avant n'ont pas été réintégrés dans les modèles mis à jour. Cela s'explique par le fait que le Goalkeeper est obsolète ». Le Goalkeeper a été remplacé par un canon de 76 mm de Leonardo, associé à un radar de contrôle des tirs à l'arrière et à un système RAM de la société américaine Ramsys, avec de petits missiles sur la barge. Pour les prochaines années, le Den Helder naviguera sans ces systèmes. Lorsque des fonds ont encore été débloqués pour ces armes, il était déjà trop tard, estime Mouthaan. « Nous étions trop avancés dans ce projet pour prévoir ces armes pendant la construction. Nous avons passé le plus de temps à réfléchir à la RAM, car Damen connaît ce système. Grâce à leurs connaissances, nous aurions pu l'installer rapidement. Mais cela s'est retourné contre nous au niveau du câblage et de l'ingénierie ; certaines parties du navire étaient déjà construites et Damen aurait dû rouvrir certaines parties du navire », explique Mouthaan. « En outre, nous ne voulons pas précipiter les choses sans que l'ingénierie soit prête. Il est certain que les systèmes seront installés. « Mais je ne sais pas quand exactement », dit Mouthaan. « Dès que possible, mais cela dépendra du processus d'ingénierie, pour lequel la coordination avec les fournisseurs est importante. Une organisation de projet distincte a été mise en place pour ces nouveaux systèmes afin de garantir une introduction intégrale et aussi efficace que possible. « Encore une fois, un détail important : le canon sera à l'arrière et le RAM à l'avant », précise Mouthaan. Après avoir décidé d'acheter les armes, la Défense a reçu des informations de la part des fabricants. « Ces informations concernant les dimensions et la quantité exacte d'équipement nécessaire sont arrivées à un moment où la disposition du navire avant avait déjà été décidée. Il s'est avéré que l'équipement du 76 mm ne pouvait plus être placé sous le pont. « Il s'est avéré que l'équipement du RAM pouvait être installé à cet endroit. En concertation avec les spécialistes d'AMS, nous avons donc inversé la position du RAM et du canon. À l'avenir, tout le monde dira : qui a pensé à ça ! », s'amuse Mouthaan. « Mais de toute façon, c'est comme ça que ça se passe ! Le Leonardo Lionfish Top a été choisi pour le Karel Doorman, le Johan de Witt et le Den Helder, et est principalement conçu pour les « scénarios asymétriques », c'est-à-dire contre les attaques de drones. Cette arme sera installée dans un avenir proche. Le Lionfish est commandé à distance depuis le centre de commandement. (Photo : Leonardo) Jusqu'à ce que Cannon, RAM et Pharos soient en place, le Lionfish de Leonardo est le principal système d'armes. Il s'agit de la version actualisée de l'Hitrole et donc d'une mitrailleuse (actionnable depuis le centre de commandement). En outre, six positions supplémentaires permettent de placer une mitrailleuse de 7,62 mm. Le Den Helder fera le voyage vers les Pays-Bas en tant que « navire d'État non commercial » néerlandais, comme d'habitude sous le pavillon du chantier naval. C'est aux Pays-Bas que les capteurs, les armes et les logiciels militaires seront embarqués. « À Flushing et/ou Den Helder, nous en sommes encore au stade de la planification détaillée », poursuit M. Mouthaan. « Le CMS [logiciel du centre de commandement] sera installé à Den Helder.
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Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
La marine française contre les drones pour la première fois grâce à la solution de brouillage https://www.navalnews.com/naval-news/2024/12/french-navy-counters-uav-for-the-first-time-thanks-to-jamming-solution/ Naval News a pu confirmer que les deux systèmes en question sont Neptune et MAJES DB6 qui sont conçus et produits par la société française MC2 technologies. La PME est spécialisée dans les systèmes anti-drone et de guerre électronique. Neptune est un brouilleur GNSS de haute puissance initialement développé pour former les forces militaires à opérer dans un environnement A2-AD, sous la menace de guerre de navigation. MAJES DFB6 est la dernière version d'un brouilleur C-UAS initialement développé pour la solution anti-drone PARADE déployée pendant les Jeux olympiques de Paris 2024. Naval News est également en mesure d'obtenir des photos montrant les systèmes installés à bord de l'un des deux navires de défense aérienne FREMM de la marine française. Les photos ont été prises par l'opporteur de navires de la région de Toulon, Gilbert Gyssel. MAJES et Neptune font partie de divers autres systèmes de capteurs et d'armes qui ont été installés récemment à bord des combattants de surface français pour améliorer leurs capacités. Comme l'a rapporté Naval News, le système Paseo XLR EO/IR et la solution Skyjacker C-UAS, tous deux de Safran, ont également été mis en œuvre dans le cadre d'une exigence opérationnelle urgente à la suite de commentaires initiaux des unités françaises déployées en mer Rouge. -
Entretien avec Riccardo Procacci, PDG d'Avio Aero https://www.rid.it/shownews/6955/intervista-a-riccardo-procacci-ad-di-avio-aero Entreprise désormais contrôlée par le géant GE Aerospace, mais qui reste 100% italienne et européenne dans l'âme, Avio Aero est confrontée à des défis d'époque. D'une part, les grands chocs géopolitiques, combinés à l'héritage de la pandémie COVID 19, d'autre part, les grands programmes tels que le GCAP et la nouvelle saison de l'Eurofighter TYPHOON, sans oublier le programme de moteurs CATALYST. Bref, l'occasion nous a semblé propice à un « saut » à Rivalta di Torino, siège de l'entreprise, pour un entretien avec le CEO, l'ingénieur Riccardo Procacci, avec lequel nous avons fait le point sur l'état actuel et les perspectives d'Avio Aero, véritable joyau de l'aérospatiale. - Venons-en aux programmes et commençons évidemment par le GCAP. Où en sommes-nous en ce qui concerne l'élément moteur ? Il s'agit d'un défi et d'un programme très complexes, notamment parce qu'il y a une composante d'apprentissage culturel non négligeable. Cela dit, nous sommes très avancés, cela ne fait aucun doute : la manière dont nous travaillons avec nos partenaires Rolls Royce et IHI a été définie en principe, de même que l'architecture générale du système de propulsion et, plus ou moins, le partage des tâches, qui reconnaît les compétences spécifiques et ne permet pas à une entreprise de l'emporter sur les autres. L'étendue de la fourniture converge donc vers la répartition attendue et équitable des activités, avec une large satisfaction pour Avio Aero. - Pouvez-vous nous donner plus de détails sur le partage du travail ? Pour l'instant, les détails sont entourés de secret, mais je peux dire que notre partage du travail industriel se fera sans fragmentation excessive de l'offre, c'est-à-dire sans faire un « ragoût » qui serait très difficile à gérer par la suite.
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Guerre civile en Syrie
Titus K a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Que font les kurdes vis a vis des islamistes en ce moment ? Les kurdes vont avancer vers la cote méditerranéenne ou ils vont laisser ca aux islamistes ? -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
@g4lly Le premier article parle du Caesar 8x8 Danois c’est bien ca ? -
Vu au flou autour de la question de quels avions seront réellement upgradables en F5 c’est peut être sage d’attendre ?
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Franchement je pense que vous fantasmez sur la capacité de NG à produire des Suffren supplémentaires à Cherbourg ... Ils ont déjà 60 000 tonnes de sous-marins mettre a la mer d’ici 2040 soit en 15 ans ... 2 SNLE3G + 3 Suffren + 4 Orka. La flemme de vérifier mais ca doit faire autant que sur les 30 dernières années en seulement 15 ans. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
L'agence chargée du programme australien de sous-marins, d'une valeur de 368 milliards de dollars, est confrontée à une crise du moral de son personnel https://www.theguardian.com/world/2024/dec/05/australian-submarine-agency-morale-crisis-asa-nuclear-submarines Exclusif : le département, créé il y a 17 mois, a perdu un haut responsable et s'est classé à l'avant-dernière place pour le bien-être du personnel lors du recensement annuel de la fonction publique. L'agence chargée de superviser l'acquisition de sous-marins nucléaires par l'Australie, pour un montant de près de 400 milliards de dollars, est confrontée à une crise de moral de son personnel et à la menace d'un examen externe de ses activités, avec le départ d'un directeur adjoint clé au bout d'un an seulement. L'Agence australienne des sous-marins, ou ASA, a été créée il y a 17 mois pour superviser les achats de sous-marins dans le cadre du pacte Aukus, mais le Guardian Australia croit savoir qu'elle fait l'objet d'inquiétudes croissantes de la part du gouvernement quant à ses priorités, sa gouvernance et sa direction. Le mois dernier, le directeur général adjoint de l'agence chargé de la politique et de la mise en œuvre des programmes, David Hallinan, a démissionné et a été réaffecté à un poste de direction au sein du ministère de la défense. Le Guardian Australia croit savoir que David Hallinan a quitté son poste, qu'il occupait depuis un an, après avoir tenté de soulever des questions sur le fonctionnement de l'agence et avoir été insatisfait de la réponse qui lui a été apportée. Le ministre de la défense, Richard Marles, aurait fait part au directeur général de l'ASA, le vice-amiral Jonathan Mead, de ses inquiétudes quant à l'état de l'agence, et notamment de la possibilité d'ordonner une révision de ses priorités et de son mode de fonctionnement. Les résultats du recensement annuel du personnel de la fonction publique australienne, publiés la semaine dernière, ont classé l'ASA à l'avant-dernière place des 104 départements et agences de la bureaucratie fédérale en ce qui concerne le bien-être et le soutien du personnel. Les réponses de 397 membres du personnel de l'ASA, sur un effectif de 502 personnes, l'ont également classée à l'avant-dernière place en matière de communication interne. Elle a obtenu des résultats nettement inférieurs à la moyenne du service public en ce qui concerne l'encouragement de l'innovation et se situe également dans la moitié inférieure pour ce qui est du leadership et de l'engagement des employés. Parmi les personnes interrogées par l'ASA, 70 % ont déclaré être fortement ou légèrement surchargées de travail, 42 % ont indiqué être souvent ou toujours stressées et 38 % se sont déclarées épuisées - des chiffres en hausse par rapport aux réponses de l'année dernière et des pourcentages généralement plus élevés que pour d'autres agences comparables. Un peu moins d'un tiers des employés de l'agence l'ont jugée négative en ce qui concerne le travail d'équipe de ses cadres supérieurs et l'attitude à l'égard de l'échec, considéré comme un élément nécessaire de l'innovation. Près de 40 % l'ont évaluée négativement sur la communication interne et 36 % sur la gestion du changement. Un porte-parole de Marles n'a fait aucun commentaire, mais a renvoyé le Guardian Australia aux remarques du ministre lors d'une conférence de l'Institut sous-marin d'Australie le 5 novembre. « Il serait improbable que je sois assis ici pour dire que tout est parfait - tout ne l'est pas », a déclaré M. Marles à l'époque. « Mais beaucoup de choses le sont, et je pense que nous sommes conscients des domaines dans lesquels nous devons progresser. Je suis donc fondamentalement convaincu que ce programme va dans la bonne direction, et cela est dû en partie au fait que nous essayons vraiment de nous interroger, de nous demander des comptes sur ce qu'il faut faire de plus ». M. Hallinan s'est refusé à tout commentaire et a renvoyé les questions à la défense, qui a également refusé de commenter le nouveau poste de M. Hallinan ou les raisons de son changement d'emploi. « Il ne serait pas approprié de commenter la situation d'un individu », a déclaré le ministère dans un communiqué. Les dirigeants de l'agence, y compris M. Hallinan, ont assisté comme prévu à l'audition de la commission des estimations du Sénat sur la défense et les affaires étrangères le 6 novembre, mais n'ont pas été appelés à répondre aux questions parce que la commission a manqué de temps. La Coalition et les Verts ont fait pression sur le gouvernement pour qu'il programme une audition complémentaire afin d'interroger l'agence avant Noël. En réponse aux questions du Guardian Australia, l'ASA a souligné d'autres résultats plus positifs de l'enquête auprès du personnel, notamment le fait qu'elle disposait d'une main-d'œuvre très impliquée et engagée, prête à faire « le maximum ». « Il s'agit d'un effort considérable pour une agence nouvellement créée », a déclaré un porte-parole dans un communiqué. « L'ASA est passée d'un groupe de travail au sein d'un grand ministère à une agence en pleine croissance qui travaille à la réalisation de l'investissement le plus important de l'histoire de l'Australie en matière de capacité de défense. L'ASA a indiqué que la Commission de la fonction publique australienne avait indiqué que les résultats étaient « courants pour les agences nouvellement créées », que ses dirigeants avaient consulté le personnel après la publication des résultats du recensement et qu'ils avaient élaboré un plan d'action pour y remédier. « Il y a bien sûr des domaines à améliorer, notamment en matière de gestion du changement et de communication interne, et nous le reconnaissons. Le porte-parole de l'opposition pour la défense, Andrew Hastie, a qualifié les résultats du recensement de « troublants ». « En particulier pour une agence qui n'a qu'un an d'existence », a déclaré M. Hastie. « Le manque de leadership, de clarté et de détermination du gouvernement Albanese apparaît clairement lorsque 56 % des employés de l'ASA ne savent pas exactement ce qu'ils sont censés faire. Le porte-parole des Verts pour la défense, David Shoebridge - un fervent opposant à l'accord sur les sous-marins Aukus - a déclaré qu'il n'était pas surprenant que l'agence semble « sans gouvernail » d'après les résultats de l'enquête. Il a déclaré que les hauts responsables étaient « incapables d'expliquer la direction stratégique de l'ASA » et a souligné les « problèmes de communication chroniques » ressentis par le personnel. « Le pire pour les personnes qui essaient de travailler à l'ASA, c'est qu'il n'y a aucune chance raisonnable qu'elles aient des sous-marins au cours de leur vie professionnelle. Le pacte Aukus prévoit l'achat par l'Australie d'au moins trois, voire cinq sous-marins à propulsion nucléaire de classe Virginia, conçus et fabriqués aux États-Unis, qui seront mis en service dans les années 2030. Avant ces acquisitions, à partir de 2027 au plus tôt, la Grande-Bretagne et le Royaume-Uni prévoient d'établir une présence rotative d'un sous-marin de classe Astute de la Royal Navy et de jusqu'à quatre sous-marins de classe Virginia de la marine américaine à HMAS Stirling, une base de la marine royale australienne située près de Perth.