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Tout ce qui a été posté par Titus K
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[Démonstrateur RACER By Airbus Helicopters]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
https://x.com/AirbusHeli/status/1903092434164195834 Exciting times ahead! Racer, our high speed demonstrator takes to the skies tomorrow in preparation for the AirbusSummit next week! You can track its journey from Marseille to Toulouse by following flightradar24 tomorrow around 1:30 pm CET! -
Le patron d'Exail lâche un énorme tacle sur le programme SLAM-F utilisant des drones américains, alors qu'Eaxil propose le meilleur système 100% francais A 6:20 -->
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
J'ai posté dans le fil rafale que Elvia produit peut-être déjà des composant en cadence 4 --> -
....................... https://www.whitehouse.gov/administration/donald-j-trump/ Donald J. Trump 45 TH & 47 TH PRESIDENT OF THE UNITED STATES
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Il faut bien sauver le soldat Boeing
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
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C'est le booster qu'on voit retomber vers 9 secondes dans cette vidéo ?
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La presse norvégienne et ses experts continuent de soutenir la proposition française ! On frise avec du RN-bashing a la fin !!! Un navire entièrement conçu pour la lutte anti-sous-marine https://www.tu.no/artikler/et-fartoy-som-pa-alle-mulige-mater-er-spisset-for-antiubatkrigforing/556659 Des facteurs totalement différents rendent le chercheur naval Tor Ivar Strømmen sceptique quant à la frégate britannique Type 26 en tant qu'alternative pour la Norvège. La Norvège souhaite acquérir cinq ou six frégates. Cette frégate a été conçue dès le départ pour être discrète et intègre plusieurs solutions auparavant principalement utilisées par les sous-marins. Cela inclut la manière dont les tuyaux du navire sont fixés, le revêtement de la coque avec des tuiles acoustiques et l'utilisation de systèmes surveillant le bruit émis par le navire. De plus, la propulsion diesel-électrique est utilisée à basse vitesse. "Ce navire est en tout point conçu pour la lutte anti-sous-marine. Parmi les quatre options, c'est sans aucun doute la plateforme anti-sous-marine la plus performante. Pas nécessairement beaucoup meilleure que, par exemple, la frégate française, mais meilleure. Je n'ai aucun doute là-dessus." — Tor Ivar Strømmen, chercheur à l'Académie navale norvégienne. --> et encore, ils ont de la chance que l'article ne compare pas les capacités en Défense Aérienne ... Pour une frégate spécialisée dans la lutte anti-sous-marine, la discrétion ne consiste pas seulement à être difficile à détecter par les sous-marins ennemis. Le bruit émis par le navire peut également réduire la portée de ses propres sonars. Ces frégates sont équipées de deux sonars : un sonar d'étrave et un sonar remorqué de grande longueur, le Thales Type S2087. Conçue pour les hélicoptères La plupart des frégates embarquent des hélicoptères, qui jouent un rôle central dans la chasse aux sous-marins. Selon Simon Lister, PDG de BAE Systems Naval Ships, l’hélicoptère Leonardo AW101 Merlin constitue la principale capacité de lutte anti-sous-marine du navire. La frégate a été conçue autour de cet hélicoptère. BAE Systems et Leonardo estiment que la Norvège tirerait un grand avantage à choisir l'AW101 pour ses frégates, notamment parce que l'armée de l'air norvégienne utilise déjà le Leonardo AW101 SAR Queen comme hélicoptère de secours. "Je pense que l'intégration entre la Type 26 et l'AW101 Merlin est un énorme atout. Le Merlin serait aussi une bonne solution pour nous." — Tor Ivar Strømmen. --> Le Merlin c'est devenu leur bouée de secours... Dommage qu'il soit trop grand pour pouvoir l'intégrer sur FDI. Équipage réduit au minimum D'après BAE Systems, la frégate est également conçue avec une automatisation interne avancée, une surveillance à distance et des systèmes de limitation des avaries. "Cela signifie que la taille de l’équipage, même pour des opérations de longue durée, peut être réduite à moins de 130 personnes si nécessaire." — Simon Lister, directeur chez BAE. Tor Ivar Strømmen considère comme un atout le fait que la Type 26 puisse être opérée avec un équipage minimum de moins de 130 marins, soit 30 de moins que l’effectif utilisé par la Royal Navy jusqu'à présent. Il estime que la Norvège devrait prévoir 1,5 équipage par coque. Si chaque frégate peut être opérée avec moins de 130 personnes, cela signifie qu’avec six frégates, il faudra environ neuf équipages complets. Une augmentation de l’équipage à 160 ou 170 marins par frégate signifierait 270 marins supplémentaires à former et recruter, ce qui pourrait être une tâche insurmontable pour la Norvège. Un navire livré chaque année Les frégates de la "City Class", développées et construites par BAE Systems Naval Ships à Glasgow, suivent un rythme de production qui influence leur disponibilité. Lors de la visite du chantier naval, le site TU a pu découvrir le HMS "Glasgow", premier navire de cette classe. Sa construction a débuté en 2017, il a été lancé en 2022, mais n'est toujours pas pleinement équipé. Son entrée en service dans la Royal Navy est prévue pour 2028, et la flotte complète de huit navires britanniquesdevrait être opérationnelle d'ici 2035. Pour respecter ce calendrier, la production des unités suivantes devra s'accélérer par rapport au HMS "Glasgow". La Norvège prévoit de recevoir sa première frégate en 2029, avec un rythme de livraison d’un navire par an afin d’assurer une transition fluide sans prolonger la durée de vie des frégates Nansen. Cependant, cela signifierait que la Royal Navy devrait accepter de retarder certaines de ses propres livraisons. "Ce sera aux clients de décider quel navire est livré à qui, mais nous sommes confiants dans notre capacité à livrer un navire par an à partir de 2028." — Simon Lister, BAE. --> Ils ne comptent même pas augmenter leur rythme de production pour livrer NOR+UK ????? Les Britanniques ont déjà saisi des navires norvégiens Strømmen doute fortement que la Royal Navy accepte d'attendre son tour : "La Royal Navy doit absolument se moderniser. Elle ne peut pas se permettre d'attendre plusieurs années avant d’avoir ses Type 26, sinon elle risque de devenir une marine obsolète." Si la situation mondiale se dégrade, Strømmen estime même que les Britanniques pourraient bloquer les exportations vers la Norvège pour se réserver les navires en priorité. "Ils l'ont déjà fait. En 1912, la Norvège avait commandé les cuirassés 'Nidaros' et 'Bjørgvin' en Angleterre. Mais en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, la Royal Navy a saisi ces navires pour son propre usage." Disponibilité opérationnelle L’un des enjeux majeurs pour la Norvège est la disponibilité opérationnelle des frégates. Avec une flotte relativement réduite, il est crucial que les frégates puissent être utilisées en continu pendant de longues périodes, avant d’être immobilisées pour maintenance. "Avec seulement 5 ou 6 frégates, nous devons viser un taux de disponibilité technique d’au moins 80 %." BAE Systems garantit que la Type 26 atteindra un taux de disponibilité d’au moins 80 %, correspondant aux exigences de la Royal Navy et de la marine norvégienne. L'un des éléments clés pour atteindre cet objectif est l’intégration de systèmes de surveillance embarqués permettant de prédire l’usure des composants, afin d’anticiper les remplacements avant qu’ils ne provoquent des pannes. Des promesses qui laissent sceptique Strømmen reste pourtant très sceptique face aux promesses de BAE et de la Royal Navy : "Il n’y a qu’un seul pays qui a maintenu une disponibilité opérationnelle de 80 % ces 10 à 15 dernières années : la France. Les Britanniques en sont très loin." Il rappelle que la Royal Navy a connu des taux de disponibilité catastrophiques, parfois aussi bas que 20 à 30 %, notamment pour ses sous-marins d’attaque. "Je suis très sceptique quant aux promesses de la Royal Navy et de l’industrie. Ils n’ont pas réussi à garantir une bonne disponibilité opérationnelle depuis longtemps, et je doute qu’ils y parviennent avec une nouvelle génération de navires." "Ce n'est clairement pas l’aspect du programme Type 26 qui m'inspire le plus confiance."
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
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Certains composants du Rafale déjà en cadence 4 ? Elvia Electronics sous-traitant sur le rafale à 2:10:40 : "Les moyens qui ont été mis en place nous ont permis de multiplier les cadences Rafale par 4, pareil sur les radars de Thales, pareil sur les calculateurs électroniques de Safran" "On est en train aujourd'hui de développer les nouveaux produits pour le standard F5 du Rafale"
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C'est quoi ce "joint" qui zigzag, partant du bâbord à côté du massif et qui finit entre les missiles ?
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Bon pour le Caesar en Finlande ça se complique peut-être ... Patria dévoile son "clone" Bon avec pointage et rechargement manuel, il a intérêt a être vraiment moins cher qu'un Caesar par contre... https://armyrecognition.com/news/army-news/2025/patria-presents-finlands-first-8x8-155mm-self-propelled-howitzer-named-arve-for-modern-artillery-operations The ARVE prototype integrates the 155K98 155mm howitzer onto a SISU E13TP 8x8 truck chassis As previously reported by Army Recognition, the ARVE is based on the Finnish 155 K 98 towed howitzer, which has been in service since 1998. This artillery system features a 52-caliber barrel and can fire conventional high-explosive fragmentation shells up to 40 kilometers. It is equipped with a semi-automatic wedge breech mechanism and can achieve a firing rate of 6 to 10 rounds per minute, including a rapid burst capability of three rounds in 12 seconds. The ARVE maintains the firing capabilities of the towed 155K98 but provides increased mobility and reduced setup time. At a firing position, the weapon is lowered to match the height of the towed version, allowing operation without additional training for crews accustomed to the 155K98. The system is manually operated for both gun laying and reloading. The ARVE can fire its first round within 90 seconds of arriving at a position and leave within 45 seconds after the final shot. The truck-mounted system carries 24 complete rounds. -
Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Avec Rheimetall qui a deja signé pour assembler des centaines de sections de fuselage je doute fort qu'il y ait une annulation ... -
J'entends Gérard Larcher en interview a l'instant évoquer des discussions sur des marches à 6-7 milliards pour le budget de la défense. Soit en prenant 6.5 G par an, on arriverait bien a ~90 milliards en fin de LPM 2024 : 47 2025 : 53.5 (+3) 2026 : 60 2027 : 66.5 2028 : 73 2029 : 79.5 2030 : 86
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Pose de la quille du HMS Dreadnaught--> https://www.navylookout.com/keel-laid-for-hms-dreadnought-first-of-new-class-of-ballistic-missile-submarines-for-the-royal-navy/ Le MoD ne fournira pas de date cible pour qu'elle entre en service autre que "le début des années 2030", mais les informations suggèrent avant 2032. La classe Dreadnought est conçue dès le départ pour avoir une durée de vie de 35 à 40 ans. Il s'agit d'une augmentation significative par rapport à leurs prédécesseurs, ce qui devrait réduire les coûts de soutien tout au long de la vie, mais qui a contribué au prix initial élevé d'au moins 31 milliards de livres sterling pour les quatre navires.
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Le Canada et sa place sur la scène internationale
Titus K a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est quand même curieux avec la presence d'airbus au Quebec justement ... -
(Re)structuration du tissu industriel européen de défense
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Economie et défense
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- fusion
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(et 3 en plus)
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[Hélicoptère Guimbal Cabri G2]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères Civils
Cabri G4 bientôt ? https://www.aerobuzz.fr/helicoptere/helicopteres-guimbal-a-lheure-americaine/amp/ « Les propriétaires de Cabri veulent progresser vers un appareil plus grand, comme l’ont fait en leur temps les possesseurs de R22 en passant sur R44. Un appareil plus grand sera plus polyvalent et donnera la possibilité aux écoles de pilotage de compléter leurs activités de formation par d’autres missions, vols touristiques, travail aérien, offrant du même coup des heures de vol supplémentaires à leurs instructeurs. Le passage des privés du G2 à un quadriplace permettrait aussi de vivifier le marché de l’occasion ». Bruno Guimbal est lui-même très souvent interrogé sur la date d’arrivé du futur appareil et comme il arrive qu’Aerobuzz fasse parfois preuve de conformisme, nous lui avons nous-même posé la question. La réponse classique est arrivée : « On y travaille… » -
Mer et Marine a l'air de dire que l'antenne ne sera pas montée sur de dispositif de ravalement Les différents sonars retenus pour les Orka Les Orka disposeront d’une antenne cylindrique à l’avant pour la détection, le pistage et l’analyse, ainsi qu’une antenne de flanc qui aura les mêmes fonctions avec en plus la classification et la localisation des bruits détectés. Cette antenne de flanc présentera la particularité, sur ces bâtiments, d’être double. « Il y aura deux lignes de panneaux au lieu d’une de chaque côté. Cette configuration résulte de la volonté de la marine néerlandaise d’avoir un niveau de détail acoustique et de précision extrêmement élevé ». Pour répondre à cette exigence, Thales avait le choix entre développer de nouveaux panneaux équipés de plus de capteurs ou bien d’augmenter le nombre de panneaux. Pour des questions de coûts, la seconde solution a été retenue. Et le système sera tellement performant que les Orka n’auront pas besoin d’avoir en plus une antenne distribuée (capteurs généralement installés à l’avant, au centre et à l’arrière des sous-marins). Comme tous les bateaux noirs, les futurs bâtiments néerlandais seront également équipés (sur le massif) d’une antenne d’interception permettant d’analyser les émissions sonars d’autres bateaux, ainsi qu’un sonar d’évitement de mines et d’obstacles (Mine & Obstacle Avoidance Sonar - MOAS) situé à l’avant. Ce dernier est un sonar actif, très précis mais dont la portée est peu importante afin de limiter au maximum les indiscrétions acoustiques dont pourrait profiter un adversaire (les autres systèmes sonars du sous-marin sont uniquement passifs, c’est-à-dire qu’ils se contentent d’écouter et chercher les indiscrétions d’autres navires). Le MOAS sert à détecter des objets qui pourraient se trouver juste devant le sous-marin, par exemple dans une zone potentiellement minée. Mais ce sonar sert aussi à localiser, lors d’opérations spéciales, des nageurs combat lorsqu’ils reviennent de mission et doivent être récupérés par le sous-marin à un endroit donné. Le MOAS, enfin, a une fonction de cartographie, qui permet au bâtiment, en scannant les fonds qu’il survole, de pouvoir vérifier sa position par comparaison avec les cartes marines. S’y ajoute un sondeur acoustique pour déterminer, au besoin, la profondeur d’eau sous la coque. Une nouvelle antenne remorquée dotée de capteurs à technologie optique Les Orka seront, de plus, équipés d’une antenne linéaire remorquée, ce qui est rare sur les sous-marins conventionnels (aucun Scorpène n’en est par exemple équipé à ce jour). Ces équipements bardés d’hydrophones, qui peuvent courir à des centaines de mètres en arrière du bâtiment, sont généralement l’apanage des plus gros sous-marins, dits expéditionnaires, à l’image des SNA du type Barracuda. Ce qui est aussi le cas des futures unités néerlandaises, qui seront de véritables plateformes océaniques. Longs de 82 mètres pour un diamètre de 8.2 mètres et un déplacement en surface de 3300 tonnes, ces bateaux, capables de franchir 15.000 nautiques, vont donc être dotés d’une « flûte » remorquée permettant d’accroître encore leurs capacités de détection, de pistage, d’analyse et de classification. Un système pour lequel Thales va travailler avec la société néerlandaise Optics11, qui avait été repérée par Naval Group lorsque l’industriel français, dans le cadre de la compétition, a passé au crible l’industrie néerlandaise pour développer des partenariats locaux. « C’est une très belle startup qui a mis au point des senseurs optiques permettant de détecter des signaux acoustiques. C’est une technologie très intéressante, différente de celle employée pour les antennes des sous-marins français et qui complètera utilement notre portefeuille de produits à l’export, la France ayant ses propres systèmes », précise Emmanuel Michaud, qui rappelle que produire un tel équipement n’est pas un sport de masse : « L’intégration d’une antenne linéaire remorquée sur un sous-marin est quelque chose de très compliqué, qui mêle la performance des senseurs mais aussi d’importantes contraintes physiques, comme la pression sous l’eau et la flottabilité du système. Peu de pays dans le monde ont ce savoir-faire ». L’antenne des Orka consiste à ce stade en un système clipsé à la poupe des bâtiments lors de leur départ en mission (puis déclipsé au retour) plutôt qu’un dispositif de ravalement de câble. Elle sera fabriquée avec le concours de Thales aux Pays-Bas par Optics11, qui y intègrera ses capteurs. Un nouveau partenariat (et le seul sur ce programme) pour le groupe français qui prévoit donc intégrer d’ajouter cette technologie à son offre pour les sous-marins export. La collaboration entre les deux entreprises (qui n’implique pas de transfert de technologie de la part de Thales) a été conclue en novembre 2024 à Rotterdam.
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas non plus responsable d'avoir aucun "gras" ... Un exemple : si par malchance 1 des 6 SNA est victimes d'un incident lors de son arrêt technique (ex:Perle) et que 1 des 6 subit un sabotage ou une attaque de drone pendant une escale ... Est-ce que la MN peut encore assurer le strict minimum pendant 1/2 ans, c'est a dire la protection de la FOST et permettre le déploiement du GAN avec seulement 4 SNA, en attendant le retour des 2 SNA ? Peut-être, mais alors un autre problème va être de maintenir les competences des 10 equipages sur 4 navires pendant cette période ... La France est déjà une des rares marines a pratiquer le double equipage sur l'essentiel de ses bâtiments ... s'il y a une marine en Europe qui pourrait se permettre d'augmenter un peu son nombre de bâtiments c'est bien la MN. Un exemple en ce moment pour les bâtiments de surface : https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-marine-nationale-pourrait-recouvrer-un-format-a-18-fregates-de-premier-rang-et-muscler-d-autres Une activité à flux tendu et plus aucune marge de manoeuvre Mais ces bateaux, même si leur taux de disponibilité est très élevé, n’ont pas le don d’ubiquité et, compte tenu du planning opérationnel, tout besoin supplémentaire ou avarie non prévue peut sa traduire immédiatement par des choix cornéliens. « C’est tendu, il n’y a aucune marge de manœuvre, même les arrêts techniques sont calculés au jour près », confie une source militaire à Mer et Marine. L’activité actuelle de la Marine nationale illustre d’ailleurs parfaitement le manque criant de frégates de premier rang. Ainsi, à Toulon, il n’y a actuellement plus aucune FDA ou FREMM disponible. L’une des deux FDA, le Forbin, évolue ces jours-ci en mer de Chine méridionale avec le porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de la mission Clemenceau 25. Et le groupe aéronaval, parti fin novembre de Toulon et qui doit y rentrer en avril dans le cadre de la mission Clemenceau, comprend également deux des quatre FREMM varoises, la Provence et l’Alsace. L’autre FDA, le Chevalier Paul, entre en arrêt technique cette semaine, alors que sur les deux autres FREMM basées à Toulon, l’une est déjà au bassin (la Lorraine) alors que l’autre (le Languedoc) est mobilisée en mer Rouge pour la mission européenne Aspides de sécurisation du trafic maritime. Pour permettre à la flotte française de maintenir une présence en Méditerranée orientale afin de surveiller l’évolution de la situation au Proche-Orient et l’activité russe dans cette zone, c’est l’une des quatre FREMM brestoises, l’Aquitaine, qui a été dépêchée sur place (elle a fait escale au Liban du 10 au 13 février). Quant aux trois autres FREMM basées à la pointe bretonne, une est en arrêt technique (la Bretagne) et une autre (l’Auvergne) est déployée dans le Grand Nord où la flotte française est maintenant présente de manière quasi-permanente. Il ne reste ainsi plus, dans la cité du Ponant, que la FREMM Normandie pour tenir l’alerte et assurer notamment les missions de surveillance sous-marine au large de la Bretagne, où la marine russe est très active. Quant aux cinq FLF, toutes stationnées à Toulon, plusieurs sont ou vont entrer en arrêt technique, dont le Courbet qui, préalablement à son passage au bassin, a participé le 25 février, devant Toulon, à un essai de choc comprenant l’explosion d’une mine à proximité de la frégate. Le Surcouf est quant à lui parti la veille, avec le porte-hélicoptères amphibie Mistral, pour un déploiement de cinq mois en Atlantique dans le cadre de la mission annuelle Jeanne d’arc. Ces activités démontrent à la fois la remarquable disponibilité de la flotte, illustrée par le fait que les quais des bases navales sont souvent vides, mais aussi l’évident manque de frégates de premier rang. Un autre exemple c'est les batteries de defense Sol-Air, en avoir quelques unes en reserve c'est pas déraisonnable par les temps qui courent. -
L’ONERA DÉVOILE LE ROS NG À EURONAVAL : DÉMONSTRATEUR DE RADAR TRANSHORIZON À ONDE DE SURFACE NOUVELLE GÉNÉRATION https://onera.fr/fr/actualites/onera-devoile-le-ros-ng-a-euronaval-demonstrateur-de-radar-transhorizon-a-onde-de-surface-nouvelle-generation À l’occasion du salon Euronaval, l’ONERA dévoile la dernière version de son démonstrateur de radar transhorizon sur le stand du ministère des Armées. L'ONERA, avec le soutien de l’Agence de l’innovation de défense (AID) et de la Direction générale de l'armement (DGA), franchit une nouvelle étape dans le domaine de la surveillance maritime avec le ROS NG, démonstrateur de radar transhorizon nouvelle génération capable de détecter des cibles maritimes jusqu'à 400 km. Fruit de plus de 20 ans d'expertise, ce radar intègre des technologies de rupture pour offrir des performances exceptionnelles en matière de détection des petites cibles maritimes. Des évaluations plus poussées, financées par la DGA, sont programmées dans les prochains mois afin d’explorer en profondeur les performances du ROS NG. Depuis 2007, l’ONERA améliore continuellement les performances de son concept pour en faire un système pré-opérationnel. Un premier démonstrateur a été installé à Biscarrosse entre 2007 et 2010. En 2011, une version à antenne synthétique a été déployée sur l’île du Levant, mais sans émission continue. En 2021, l’ONERA a initié l’installation d’un ROS NG sur le site des Salins du Midi pour réduire les interférences ionosphériques et optimiser le réseau d’antennes. Une architecture innovante pour une meilleure performance Implanté dans une zone classée Natura2000, le ROS NG se distingue par une architecture quasi-monostatique novatrice. Ce radar de 3ème génération, est constitué de : Un réseau d'émission surfacique compact de 18 antennes conçues pour optimiser la propagation des ondes au-dessus de la mer. Quatre sous-réseaux de réception équipés de 8 antennes chacune, ils sont spécifiquement étudiés pour atténuer les retours ionosphériques et sont alimentés par des panneaux solaires. Une antenne synthétique 2D en réception qui repose sur une architecture innovante conçue en alliant sciences physiques et mathématiques avancées. Des performances accrues pour une surveillance maritime optimisée Cette nouvelle génération de ROS, plus performante, bénéficie de l’expérience accumulées lors du développement des versions précédentes. Grâce à des études statistiques approfondies des données recueillies durant plusieurs années, l’ONERA a acquis une compréhension fine du comportement du fouillis de mer, permettant de concevoir une nouvelle architecture qui intègre des approches scientifiques innovantes. Les premiers résultats obtenus avec le ROS NG montrent une réduction significative des interférences ionosphériques et une amélioration du rapport signal-fouillis, rendant ainsi plus aisée la détection des petites cibles maritimes. Le ROS NG, avec une puissance globale émise inférieure à 1 kW et une empreinte au sol de 2500 m, atteint des performances équivalentes à celles d’un réseau synthétique 1D de 15 km de long, tout en étant plus compact et économe en énergie. Début 2025, une campagne d’évaluation complémentaire, financée par la DGA, permettra d’explorer en profondeur les performances et le potentiel du ROS NG, constituant une étape essentielle dans le développement de ce système innovant. Parmi les essais, certains seront réalisés pour des applications duales avec le soutien financier de l’AID et en collaboration avec le laboratoire MIO de l’Université de Toulon.
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
https://www.meretmarine.com/fr/defense/thales-va-fournir-une-suite-sonar-complete-pour-les-futurs-sous-marins-neerlandais Naval Group, dont Thales équipe tous les sous-marins vendus en France ou à l’international, compte pas moins d’une douzaine de campagnes actives pour des sous-marins en ce moment. Un potentiel extrêmement important, qui représente des dizaines de bâtiments. Alors, avec les dernières évolutions de la famille Scorpène et la première version conventionnelle des Barracuda vendue aux Pays-Bas, l’équipe France a de solides atouts pour décrocher de nouvelles commandes. « Nous voyons clairement le marché export comme un relais de croissance et espérons bien des concrétisations sur les campagnes en cours », dit Emmanuel Michaud, qui rappelle que Thales équipe à ce jour « 50 sous-marins dans le monde » et détient « 50% du marché accessible ». -
Je reposte l'article partagé par @herciv dans le fil RN, traduis par Mistral cette fois-ci Doit convaincre la Norvège : « Nous avons l’habitude des situations difficiles » https://www.forsvaretsforum.no/forsvarsdepartementet-frankrike-fregatt/ma-overbevise-norge-vi-er-vant-til-toffe-situasjoner/429044 La France envisage un partenariat de défense de plus en plus étroit avec la Norvège. Elle espère ainsi être choisie comme partenaire pour les nouvelles frégates de la marine norvégienne. Le travail de persuasion des décideurs norvégiens se poursuit pour le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne et la France, tous en lice pour fournir ces nouvelles frégates. Pour cette dernière, les efforts battent leur plein. L’attaché de défense français en Norvège, Sébastien Chatelain, affirme que l’engagement significatif de la France joue en sa faveur. « La Norvège entretient une relation solide et de longue date avec les quatre pays concernés. Cela continuera indépendamment du choix des frégates. La France est fortement impliquée dans l’OTAN, l’UE et l’Arctique, ce qui nous distingue des trois autres. La Norvège est un partenaire clé pour la France, et nous souhaitons renforcer encore davantage notre coopération », explique-t-il. Chatelain souligne que ces pays prévoient de collaborer étroitement pendant plusieurs décennies. « Un partenariat de long terme a une grande valeur. Nous partageons des intérêts communs dans la région et devons garantir notre capacité à opérer et à sécuriser nos activités économiques dans l’Atlantique Nord et l’Arctique. » Un pont entre les industries L’attaché de défense se montre passionné lorsqu’il évoque la coopération franco-norvégienne, son rôle étant précisément de renforcer ce partenariat. « Nous avons des intérêts communs très forts, et au vu de l’évolution des menaces dans le Grand Nord, ceux-ci ne vont pas diminuer. » Selon lui, la marine française est l’une des plus performantes au monde et bénéficie d’une grande expérience en opérations de combat, ce qui en ferait un candidat de choix pour la Norvège. « Nous sommes habitués aux situations difficiles, ce qui pourrait être un atout majeur pour la marine norvégienne dans ces zones. » En janvier, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, et son homologue norvégien de l’époque, Bjørn Arild Gram, ont signé un accord d’intention visant à renforcer la coopération dans plusieurs domaines. « Cela signifie plus d’équipements, plus d’échanges d’expérience et plus d’entraînement conjoint », affirme Chatelain. Il mentionne également que la France soutient le Royaume-Uni en lui fournissant du personnel pour pallier ses pénuries. « Nous envoyons des marins sur les navires britanniques pour les aider à surmonter leurs difficultés. Nous nous soutenons en tant qu’alliés pour renforcer l’OTAN. » Si la frégate française FDI est choisie, certaines parties du navire seront fabriquées en Norvège, bien que l’assemblage final ait lieu à Lorient, en France. « Aucun pays ne peut innover seul, ni Kongsberg ni Naval Group. Nous voulons être un pont entre les industries pour relever les défis posés par les nouvelles menaces », explique Chatelain. Un choix stratégique pour la Norvège ? Ståle Ulriksen, expert et chercheur à l’Académie navale norvégienne, estime qu’un partenariat avec la France pourrait être un choix judicieux. « La France a toujours été fiable envers ses alliés. Son armée est en bien meilleure posture que celles du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, qui connaissent de nombreuses difficultés. Le modèle français semble plus solide. » Il met également en avant le rôle de leader de la France au sein de l’UE. L’Allemagne ne prend pas autant de responsabilités, tandis que le Royaume-Uni et les États-Unis sont en dehors de l’Union. « La France a d’énormes engagements à travers le monde, mais ses forces armées restent relativement limitées », ajoute Ulriksen. Un partenariat avec la Norvège pourrait présenter plusieurs avantages. Les troupes de montagne françaises, par exemple, s’entraînent régulièrement en Norvège. De plus, selon Ulriksen, la marine française est plus présente dans les eaux norvégiennes que la britannique. « Combien avons-nous de Norvégiens qui parlent français ? Il serait plus facile de coopérer avec les Britanniques sur ce point », note-t-il. Il juge néanmoins que la frégate française est une candidate solide, notamment grâce à ses capacités en défense aérienne. Selon lui, la France et le Royaume-Uni sont en bonne position pour décrocher ce contrat stratégique. La Norvège devrait prendre sa décision sur son futur partenaire pour les frégates d’ici la fin de l’année.