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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. C'est un Italien, deux Français (ou disons un Français et un Franco-Allemand) et un Britannique qui disputent de la sécurité et du devenir de l'Europe Et oui, ce n'est pas n'importe qui ! Eh bien, ils finissent par tomber d'accord Napoléon : Regardez l'Europe aujourd'hui. Ils ne peuvent même pas défendre une frontière. Churchill : Défendre ? Ils ne le veulent même pas. Au premier coup de feu, ils se cachent derrière le manteau de Washington. César : Une nation qui ne peut pas garder ses portes n'est pas une nation. Charlemagne : Des portes ? Ils ont à peine des murs. Et à qui la faute ? Vous, les empereurs, vous aimiez les démolir. Napoléon : Ne me blâmez pas. J'ai construit l'ordre à partir du chaos. Churchill : L'ordre ? Vous avez laissé la moitié de l'Europe en ruines. Napoléon : Et pourtant, je leur ai donné des codes et des institutions qu'ils copient encore ! Que leur avez-vous donné, Winston ? Des discours ? Churchill : Des discours qui les ont sauvés alors que vous étiez déjà poussière. César : Les enfants, s'il vous plaît ! Rome a enseigné au monde que les empires tombent lorsque le peuple se ramollit. L'Europe est molle. Charlemagne : Non, Rome est tombée quand elle a perdu la foi. Sans la Croix, l'Europe n'est qu'un marché. Napoléon : La foi n'arrête pas l'artillerie. Ce sont les armes qui l'arrêtent. Charlemagne : Les armes sans foi ne servent à personne. Churchill : Les armes, la foi, les discours... rien de tout cela n'a d'importance si Berlin ferme toutes ses centrales nucléaires. César : Rome au moins n'a jamais supplié ses ennemis de lui fournir de la chaleur en hiver. Napoléon : Et Bruxelles prétend que l'unité, c'est les tarifs et les subventions. Un bureau de douane qui s'autoproclame empire. Charlemagne : Mieux que votre type d'empire - l'ego d'un homme écrit dans le sang. Napoléon : L'ego ? Mon ego a construit des nations. Votre « foi » a brûlé les hérétiques. César : Ha ! Et vous avez tous les deux perdu vos empires Churchill : Et l'Europe se perdra aussi, si elle continue à croire que les slogans sont des boucliers. Napoléon : Les traités n'ont jamais arrêté mon canon. Churchill : Ni un panzer. César : Ni une horde de barbares. Charlemagne : Ni le vent du désert. Napoléon : Alors qu'est-ce qui l'arrêtera ? Churchill : Le leadership. César : La discipline. Charlemagne : La foi. Napoléon : Les armées. Churchill : Et l'Europe d'aujourd'hui n'a rien de tout cela. César : Alors ne nous disputons plus Source :
  2. Après "Covfefe", Trump enrichit encore son vocabulaire
  3. Oui, le problème c'est si les Russes peuvent recommencer ce genre d'opération, à la faveur de l'affaiblissement des effectifs ukrainiens sur le front Kiev a su rétablir la situation une fois. Il réussirait dans cette hypothèse peut-être encore une fois, ou deux. Voire plusieurs Mais si l'armée ukrainienne continue de s'affaiblir, ce genre d'occasion pour la Russie se multipliera. Et l'Ukraine ne réussira pas "au bord du gouffre" indéfiniment J'ai l'impression d'assister au spectacle d'un homme qui s'accroche désespérément avec les mains, les doigts, les ongles pour ne pas tomber dans un abîme. Mais le sol se dérobe en permanence sous lui La volonté de vivre, l'énergie, la détermination, tout est là. Tout est admirable, s'il faut dire le mot Mais sauf à ce que quelque chose de fondamental ne change, et rapidement, à un moment l'irréversible arrivera Pendant ce temps, Washington a du moins le mérite d'agir, même si c'est pour se dégager, même si c'est en se débattant dans des illusions Quant aux pays européens, nous sommes aussi forts en paroles que faibles en actions L'impression pénible d'assister au début d'une agonie
  4. Je pense que ce n'est pas vrai. Ça ne peut pas être lui Mais bon, c'est marrant quand même Poutine étant en déplacement aux États-Unis, la personne actuellement en charge du commandement nucléaire en Russie est...
  5. Le NYT publie un résumé détaillé et très utile de Pourquoi Poutine pense que la Russie est en position de force. Avec infographies, etc sur la "résurgence militaire de la Russie", les aspects recrutement, production, tactique... "Vladimir V. Poutine respire la confiance. Assis, entouré de dignitaires étrangers, le président russe explique la futilité de la résistance ukrainienne. La Russie a l'avantage sur le champ de bataille, selon lui, et en rejetant ses demandes, l'Ukraine risque encore plus pour la paix. "Continuez, alors, continuez. La situation ne fera qu'empirer", a déclaré M. Poutine lors d'un forum économique en juin, tout en raillant le gouvernement ukrainien. « Partout où un soldat russe pose le pied, c'est à nous », a-t-il ajouté, un sourire en coin animant son visage. Son assurance est née de la résurgence de l'armée russe. Au plus profond de l'année 2022, ses forces sous-équipées étaient désorientées, décimées et peinaient à contrer les tactiques de fuite et les armes guidées avec précision de l'Ukraine. Au lieu d'abandonner l'invasion, M. Poutine a mis toute la puissance de l'État russe au service de la guerre, réorganisant l'armée et l'économie dans le seul but d'écraser l'Ukraine. Sous son impulsion, le pays a réorganisé le recrutement, la production d'armes et les tactiques de première ligne. Il s'agit désormais d'une guerre d'usure qui favorise la Russie, qui a mobilisé plus d'hommes et d'armes que l'Ukraine et ses soutiens occidentaux. Alors que les pertes s'accumulent, les forces russes progressent sur la majeure partie du front de 750 miles, ce qui renforce la détermination de M. Poutine à poursuivre le combat jusqu'à ce qu'il obtienne l'accord de paix qu'il souhaite L'Ukraine et ses alliés espèrent tenir suffisamment longtemps pour épuiser les forces de M. Poutine. Lors de la Première Guerre mondiale, l'armée allemande s'est approchée à moins de 40 miles de Paris avant de s'effondrer. L'Empire allemand a capitulé et s'est désintégré quelques mois plus tard. Il y a des signes avant-coureurs pour la Russie. Ses unités d'infanterie d'élite ont été anéanties. Ses usines militaires dépendent de composants étrangers et de stocks de l'ère soviétique qui s'amenuisent. Son économie présente des failles. M. Poutine estime qu'il peut gérer les pressions de la guerre plus longtemps que l'Ukraine et obtenir un accord de paix qui garantirait son héritage. Il a réclamé à plusieurs reprises quatre régions que Moscou prétend avoir annexées et a cherché à conclure un accord qui empêche l'Ukraine de rejoindre l'OTAN et limite la taille de son armée. Si les discussions avec le président Trump en Alaska cette semaine ne débouchent pas sur un tel accord, M. Poutine a fait savoir qu'il était prêt à continuer à se battre, en utilisant la force pour obtenir ce que la diplomatie ne peut pas obtenir. « J'ai énoncé les objectifs de la Russie », a déclaré M. Poutine aux journalistes ce mois-ci lorsqu'on lui a demandé si la Russie était prête à faire des compromis. "Il ne fait aucun doute que ces conditions restent inchangées." (La suite, et l'essentiel des infos en fait, sur le lien)
  6. Je soupçonne @Wallaby d'être capable de faire de l'humour ...
  7. Et pas mal de Soukhoïs, probablement Su-34 le "camion à bombes" principal, qui s'y promènent, puis reviennent, et reviennent... Je me prends parfois à rêver de ce que ferait dans l'image une paire de Rafale avec chacun 4 MICA et 2 Meteor
  8. Quelque chose me dit que ni Ivan Poutine ni Vladimir Poutine junior ne s'engageront dans les troupes de choc russes, même une fois atteint l'âge adulte...
  9. De ce que publie Clément Molin, les Russes bombardent intensément cette zone depuis des jours. Enfin ça c'était avant la percée, c'est probablement l'un des leviers qui l'a permise Mais il est possible que les Russes continuent, voire redoublent d'efforts, il y a peu d'information fiable et très récente en fait
  10. Eh bien autant se faire déjà à ce taux ! Et établir enfin le principe de réciprocité avec taux UE sur les importations EU := taux EU sur les importations UE
  11. "Bessent : Nous avons mis en place des accords en vertu desquels des Japonais, des Européens et des Coréens investissent dans des entreprises et des secteurs que nous leur indiquons, en grande partie à la discrétion du président. D'autres pays nous fournissent essentiellement un fonds souverain" S'il a tout compris au film ? Je ne pense pas non, du moins pas en ce qui concerne l'UE, la Commission n'a pas ce pouvoir Si Trump sera déçu quand il s'en apercevra ? Probablement oui Et que fait Trump quand il est déçu ? De grosses taxes oui, parce que les étrangers sont tellement injustes avec les Américains La taxe à l'importation de 15% sur les produits UE, elle ne durera pas forcément très longtemps...
  12. Bizarrement, devant un pays qui ne cède pas, Donald Trump devient tout gentil, mignon et modéré ...
  13. Tu veux dire le moment dans une discussion où on commence à évoquer Scipion l'Africain ?
  14. A ce propos, la préparation de propagande - prélude à la préparation d'artillerie - se poursuit s'agissant des pays Baltes "Les pays Baltes semblent ne pas comprendre qu'ils sont un malentendu géopolitique" (la traduction est légèrement erronée) "L'OTAN ne va pas se mettre en danger pour eux" "L'article 5 n'implique pas une entrée immédiate en guerre, il suffit de le lire attentivement" Je ne suis pas sûr que Poutine ait déjà décidé de prendre le contrôle des pays Baltes une fois l'Ukraine mise sous contrôle. Peut-être attend-il de voir les circonstances précises, notamment le degré de faiblesse de Trump (Etats-Unis = 2/3 au moins du potentiel militaire total des 32 membres de l'OTAN) ainsi que celui des 31 autres pays (le degré de fermeté ou plus exactement d'esprit paillasson des Européens vis-à-vis de Trump lui en donne peut-être une idée). Peut-être est-il plus prudent qu'il n'en a l'air. Peut-être l'est-il moins. Ce qui est certain, c'est qu'il a décidé de préparer l'option. Au moins à tout hasard
  15. Si Poutine était prêt à envisager d'abandonner certains de ses objectifs, voire simplement d'accepter une atteinte partielle de ces objectifs, ce serait peut-être jouable. C'est-à-dire s'il était ouvert au compromis politique. Similaire par exemple à celui que les Ukrainiens ont proposé en mars-avril 2022, et qu'il a refusé Je comprends que "l'espoir meurt en dernier". Mais je crois qu'il est vraiment nécessaire d'accepter la réalité, Poutine a mis la Russie en "économie de guerre partielle" afin d'atteindre ces objectifs en plusieurs années de guerre d'attrition puisque les FAR avaient échoué à les atteindre en quelques semaines de guerre de mouvement. Il ne va donc pas accepter de diminuer ses exigences - sur aucun point Pas après avoir autant investi. Et alors que le cours de la guerre va doucement mais sûrement (enfin de plus en plus vite) dans son sens La seule chose qui pourrait le faire diminuer ces objectifs, ce serait la conviction qu'ils sont définitivement hors d'atteinte. Qu'il n'a évidemment pas, il y a beaucoup de choses qu'on peut lui reprocher, mais pas de ne pas avoir les yeux en face des trous
  16. La Maison Blanche communique officiellement que lors du sommet du 15 août avec Poutine, Trump va essentiellement écouter La Maison Blanche a qualifié la prochaine rencontre entre le président Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine d'« exercice d'écoute », semblant minimiser les attentes d'un accord de paix à l'approche du sommet à haut risque qui se tiendra vendredi en Alaska. « Il s'agit d'un exercice d'écoute pour le président. Écoutez, seule une des parties impliquées dans cette guerre sera présente, et il s'agit donc pour le président d'aller sur place afin d'obtenir, une fois de plus, une compréhension plus ferme et meilleure de la manière dont nous pouvons, espérons-le, mettre fin à cette guerre », a déclaré Mme Leavitt aux journalistes lors du point presse à la Maison Blanche. « Le fait de s'asseoir face à face, plutôt que de parler au téléphone, donnera au président la meilleure indication sur la manière de mettre fin à cette guerre et sur la direction qu'elle prend », a-t-elle déclaré. Selon la Maison Blanche elle-même, Trump n'a pas encore pleinement compris ce que lui dit Poutine. Il va donc le rencontrer pour mieux comprendre Non, ce n'est pas le Gorafi. Vérifiez si vous ne me croyez pas ...
  17. Les conditions politiques incluent également la démilitarisation Essentielle puisqu'elle a pour effet de rendre l'Ukraine vulnérable de manière permanente à une éventuelle nouvelle OMS, qui celle-là serait aisée et rapide, donc de rendre Kiev dépendant du bon vouloir de Moscou pour toute décision importante, dans une situation de "souveraineté limitée" comme Pologne ou Tchécoslovaquie au temps de la Guerre froide Quant aux deux premières, neutralité ne fait guère de difficulté, tandis que "dénazification" a été parfaitement défini de longue date par Moscou. Rien d'énigmatique là-dedans, et depuis plus de trois ans encore ! Je m'étonne que tu ne lises pas mes posts Il s'agit de : - Interdiction des organisations ukrainiennes nationalistes (désignées nationalistes par le Kremlin, qui use avec libéralité de cette épithète) - Rôle officiel égal pour la langue russe dans l'ensemble du territoire ukrainien - Autorisation de l'église orthodoxe russe (laquelle répand la doctrine du "monde russe" et désigne la guerre actuelle comme juste, voire sainte)
  18. Je ne peux guère te contredire... Le problème de Trump à mon sens, c'est qu'il a bluffé en essayant de faire croire qu'il dispose de leviers moindrement efficaces sur la Russie Mais le bluff n'a pas fonctionné. Poutine ne s'y est pas laissé prendre il a bien vu que Trump en réalité n'a aucun levier de contrainte sur Moscou. Il n'a que des carottes, levée des sanctions, beaux projets dans l'Arctique gagnant plein de fric. Qui sont loin d'intéresser assez Vladimir pour qu'il renonce à son objectif de satellisation de l'Ukraine En prenant le point de vue d'un impérialiste russe, partisan de l'OMS, une telle proposition est tout simplement risible Les FAR sont en train de conquérir le reste de l'oblast de Donetsk, sans besoin d'aucun accord avec quelque Donald que ce soit. La chose prendra encore quelques mois au pire, quelques semaines au mieux, ça n'est pas très important Quant à renoncer à des terres déjà récupérées en Ukraine ! Quant à renoncer aux fruits de la conquête des dernières lignes de défense ukrainiennes du Donbass, c'est à dire le débouché sur l'arrière du Donbass, beaucoup moins bien fortifié ! Les chances de convaincre Poutine de renoncer au fruit de plusieurs années d'efforts, au moment même où le succès est à portée de main ? ... Comme n'importe quel gouvernement européen, le gouvernement américain est en pleine hallucination "je vais bien, tout va bien", refusant de voir la réalité
  19. Exercice difficile, mais important. J'essaye Pas d'irréalisme ? Donc puisqu'il s'agit de convaincre la Russie d'arrêter la guerre, il faut partir de la réalité des exigences russes ! Qui sont comme déjà rappelé ici moins le territoire annexé que le contrôle politique de l'ensemble de l'Ukraine : pas de coopération militaire avec l'Ouest, une armée très limitée et des alignements politiques (langue, interdiction des nationalistes, autorisation de l'église orthodoxe contrôlée par Moscou), bref la satellisation de l'Ukraine Ces exigences sont inacceptables pour les Ukrainiens tenant à leur indépendance, donc de deux choses l'une, soit il faut d'abord les décourager, soit il faut d'abord décourager les Russes D'où deux familles de "bons accords" 1. Famille Facile On décourage les Ukrainiens. Ça avance doucement, du fait des efforts continus de Moscou, alors on accélère les choses. On limite voire interrompt le soutien militaire, avec les meilleures intentions du monde naturellement puisque c'est pour la paix, afin que Kiev se retrouve plus rapidement dans la situation de Berlin début novembre 1918, c'est à dire prêt à signer tout ce que Moscou voudra Paramètres de l'accord = ceux répétés par Moscou en continu depuis trois ans 2. Famille Difficile On décourage les Russes. Il faut encore qu'ils peinent très longtemps sur le front, sans doute de nombreuses années, mais sans plus avancer en revanche, et sans que les effectifs ukrainiens diminuent non plus, sans que l'Ukraine donne la moindre impression d'être en train de s'affaiblir (oui, y a une raison pour laquelle ça s'appelle la famille "difficile" !) Alors, que ce soit Poutine qui se range à l'évidence, ou son successeur après sa non-réélection en 2030, y en aura bien un pour faire le même choix que De Gaulle en Algérie ou Nixon au Vietnam Paramètres de l'accord = la ligne de contact devient frontière officieuse, que Kiev ne reconnaît pas. L'Ukraine n'a aucune limitation à sa liberté, que ce soit intégrer l'OTAN, maintenir une grande armée, accueillir 100.000 soldats européens ou continuer à favoriser la langue ukrainienne par rapport à la russe Donald Trump, faut-il le dire, est un adepte de la facilité... Quant à l'Europe, on y oscille entre d'une part le désir de la facilité mais avec les résultats de la voie difficile hein, d'autre part l'acceptation de la difficulté, mais pas trop difficile alors hein d'ailleurs autant faire semblant
  20. Ce scénario n'est pas le seul. Mais d'accord avec Théo Laubry pour dire que c'est le principal "Le principal risque lié à la rencontre Trump - Poutine en Alaska est la conclusion d’un accord très défavorable à l’Ukraine, refusé par cette dernière, permettant in fine à Trump de désengager définitivement les États-Unis de ce conflit en prétextant qu’il a fait ce qu’il a pu pour obtenir la « paix ». Mieux vaut cependant attendre l’après rencontre avant de tirer des conclusions. Mais si l’on en croit les premières informations parues dans la presse américaine, ce scénario est tout à fait envisageable" Dans ce scénario, quelle différence entre "Washington se désengage" et la situation actuelle ? Je dirais notamment - Fin du partage de renseignements notamment satellitaires - Starlink à voir, d'une part Musk pourrait décider de continuer à vendre ce service aux Européens, d'autre part je soupçonne que le président des États-Unis aurait les moyens de le lui interdire formellement - Soutien en pièces détachées à voir, en nouvelles armes américaines à voir. Au mieux en fonction des disponibilités et des paiements européens rubis sur l'ongle. Au pire juste non, même pas les pièces détachées - D'autres choses encore ? Si les forces étaient équilibrées sur le terrain sans qu'aucun camp n'ait l'avantage, il s'agirait d'un coup extrêmement dur. Mais avec peut-être une chance significative d'y survivre En l'état actuel de la guerre, si Trump allait aussi loin (ce n'est qu'un si) je vois mal comment l'Ukraine y survivrait
  21. Oui, si ce qui est rapporté de la proposition de Poutine est exact, Moscou propose un cessez-le-feu - temporaire, réversible à tout moment sous n'importe quel prétexte par exemple si les négociations en vue de l'accord de paix n'avancent pas - en échange des parties non encore conquises de l'oblast de Donetsk, c'est à dire d'un avantage définitif dans les conditions actuelles de la guerre où Kiev n'a pas les moyens d'une contre-offensive Du temporaire de leur côté, du définitif de l'autre côté. Un pur marché de dupes Ce serait contraire à leur Constitution, ils devraient donc la changer. Je ne sais pas si le parlement à lui seul peut faire cela - comme en France - ou s'il y faut un référendum, mais vu la sensibilité du sujet j'imagine mal Zelensky l'approuver (le parlement est à sa botte, l'affaire des institutions anti corruption l'a prouvé) sans faire un référendum, mode "ceinture et bretelles"
  22. C'est le grand succès et le grand résultat de la lutte des Ukrainiens depuis trois ans Attention cependant, ce résultat restera très incertain même si Trump et Poutine s'entendent sur un cessez-le-feu selon les paramètres proposés par la Russie Poutine en effet a bel et bien bougé, mais seulement sur des sujets secondaires pour l'instant - Il voulait le retrait des troupes ukrainiennes de quatre oblasts en échange d'un cessez-le-feu, il propose maintenant deux seulement... oui, mais ça ne concerne que la situation temporaire du cessez-le-feu - Aucune indication à ce stade qu'il serait prêt à bouger sur ses exigences concernant la situation définitive, qui depuis trois ans incluent la démilitarisation de l'Ukraine et pas de coopération militaire avec l'Occident, c'est-à-dire la satellisation du pays Si un tel cessez-le-feu est conclu, il y a fort à parier que l'armée russe restera mobilisée et que recrutement et industrie militaire fonctionneront à plein, pendant tout le temps de la négociation par Poutine et Trump du traité de paix Kiev a une autonomie de décision, mais l'Ukraine déjà en situation de plus en plus difficile n'a pas l'option de continuer la guerre si Washington ne le veut vraiment pas Renseignement satellitaire, Starlink, pièces détachées pour les armes américaines en possession de l'Ukraine, nouvelles armes que des Européens veulent acheter mais qu'ils ne peuvent produire eux-mêmes... ==>Zelensky pourrait se trouver en situation très difficile, entre contrainte extérieure et dégoût des combattants de devoir se retirer d'une partie du territoire défendu à prix si élevé
  23. Ça bouge Trump et Poutine se rencontreront le 15 août en Alaska "« La partie américaine vient d'annoncer un accord pour organiser une rencontre entre les présidents russe et américain Vladimir Poutine et Donald Trump, le vendredi 15 août, en Alaska . La Russie et les États-Unis sont de proches voisins, ils sont limitrophes. Il semble donc tout à fait logique que notre délégation survole simplement le détroit de Béring et qu'un sommet aussi important et attendu entre les dirigeants des deux pays se tienne en Alaska », a déclaré le porte-parole du Kremlin" Facteur d'optimisme : Rubio a déclaré il y a quelques jours qu'on n'organise pas un tel sommet si on n'est pas déjà à 80% d'accord. Si ce paramètre a été respecté, il y a vraiment une chance que le sommet soit fructueux Facteur de pessimisme : 99% d'accord, ça veut dire pas d'accord, et le diable se niche dans les détails... Des précisions sur la proposition de Poutine à Trump : c'est le Donbass en échange, non d'un traité de paix, mais d'un cessez-le-feu "Selon des sources du WSJ, Poutine aurait déclaré à l'envoyé de Trump qu'il accepterait un cessez-le-feu si Kiev retirait ses troupes du Donbass (...) Lors d'un troisième appel téléphonique vendredi, Witkoff a expliqué aux responsables européens que la proposition russe comportait deux étapes. La première étape consisterait à retirer les troupes ukrainiennes du Donbass et à geler les lignes de front. Ensuite, Poutine et Trump s'accorderaient sur un plan de paix final" (L'info vient du WSJ mais je n'ai pas accès à leur article)
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