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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Oui, et il faut reconnaître que c'est une capacité impressionnante dont est en train d'être doté le F-35. Pas moins que la duplication de la stratégie de bombardement typique de la deuxième guerre mondiale ! On pense ce qu'on veut des capacités opérationnelles du F-35. Une chose est sûre : face aux défenses antiaériennes modernes, la B-61 est essentiellement une vaste plaisanterie.
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co² Economie et climat. CO2 or not CO2?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
Voici une vidéo bien faite et claire sur Comment le réchauffement climatique va bouleverser l’humanité -
Attends, je vais faire la même à un autre endroit « Et en ce qui concerne la souveraineté finlandaise, en quoi Helsinki est-elle vraiment finnoise par opposition à helsinkienne ? " Une observation assez pointue, nous sommes d'accord !
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Coronavirus - Covid 19
Alexis a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Dites donc... -
Parfaitement ! Absolument. Mercedes, c'est avant tout une question de prestige.
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co² Economie et climat. CO2 or not CO2?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
Pourquoi parles-tu de 800 mètres d'altitude ? Si on essaie de se projeter à une ou deux générations dans l'avenir, les trois sujets principaux me sembleraient être : - l'augmentation des températures en elle-même, disons au pire +3 °C dans la période, sauf qu'il s'agit d'une moyenne qui sera dépassée à certains endroits et surtout certaines périodes de l'année avec des épisodes de chaleur très forte - l'impact sur le cycle de l'eau et par conséquent l'agriculture, qui est la question à regarder en premier de mon point de vue - et enfin la montée du niveau des océans - un mètre d'ici la fin du siècle peut-être, deux dans le pire des pires des cas, plus l'effet de l'infiltration des eaux salées D'une manière générale, mieux vaudrait donc une région : - au climat actuellement au moins tempéré sinon plutôt froid - où le cycle de l'eau n'est pas menacé donc plutôt riche actuellement et dont on n'exploite pas des nappes phréatiques de manière non-pérenne - enfin évidemment pas une région côtière Après il faut bien sûr parler de stabilité politique, et c'est difficile à évaluer vu les crises prévisibles dans cette période, de nature écologique comme de nature économique - notamment du fait de la limitation des ressources. Disons que le minimum semblerait de préférer un endroit où l'on ne fait pas trop de cas des différences ethniques, de couleur ou de croyance - si c'était déjà le cas en temps ordinaire, ça risquerait de devenir vraiment dangereux dans une époque plus sombre. Et un endroit qui n'a pas trop d'historique récent de violence politique. La France est d'ailleurs pas mal sur ces deux critères là. Qu'est-ce qui là-dedans nécessiterait d'aller très haut en altitude ? -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
La loi signée récemment par Poutine interdit la commercialisation en Russie sous le nom de champagne de tout autre produit que le "champagne" soviétique, produit aujourd'hui dans plusieurs pays ex-soviétiques . Notamment, le vin pétillant produit dans la région de Champagne ne pourra plus s'appeler "champagne"... sinon il usurperait l'appellation du champagne soviétique ! "Sovetskoïe champanskoïe", champagne soviétique Un produit que les Russes connaissent de longue date... et dont ils savent fort bien qu'il est différent du champagne. La récente loi a d'ailleurs attiré pas mal de moqueries sur les réseaux sociaux russes. Faut pas croire, les Russes ne sont pas aussi géographiquement challengés que les Américains, et ils savent que la région Champagne ce n'est pas en Russie ! Bon, en pratique, cette loi ne peut rien faire d'autre que d'interdire aux Français de commercialiser leur champagne sous son nom... en Russie. C'est d'un ridicule achevé, mais ça n'a pas d'impact en dehors des frontières russes. Dans tous les autres pays, le champagne continuera d'être commercialisé sous son nom. Et en Russie, le produit devra certes changer de nom... mais les gens ne s'y tromperont pas La Douma et Poutine se sont ridiculisés, c'est leur problème. L'impact ne va pas plus loin. -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Oh je ne sais pas... la CED peut-être ? Fournir l'ossature et le soutien ("provide the backbone and the support") pour l'OTAN ? L'objectif est bien que l'OTAN reste la base de la défense collective. Comme d'ailleurs la grande majorité si ce n'est la totalité des membres européens de l'OTAN autres que la France insistent pour qu'il le reste. C'est bien le modèle "les Européens contribuent beaucoup plus, les Etats-Unis contrôlent tout autant". Rationnel du point de vue américain : on réduit les dépenses et les engagements pour mieux se concentrer sur l'essentiel - c'est-à-dire la Chine - tout en tentant de ne rien céder sur le contrôle, c'est-à-dire sur la contrepartie des dépenses et des engagements que l'on cherchait à réduire. Si les Européens voulaient se défendre eux-mêmes, ils répondraient tout simplement "D'accord M. Biden, nous prendrons à notre charge notre défense, et bien sûr nous prendrons à notre charge le contrôle politique aussi". Mais ce n'est à l'évidence pas le cas. Le gaullisme et ses conséquences, cela reste une spécificité française. L'essentiel à mon sens, c'est, sans insulter l'avenir, de faire tout le nécessaire pour préserver et renforcer l'autonomie stratégique de la France. Ceci pour une double raison : - "Autonomie stratégique de l'Europe" c'est au fond la même chose qu'avant : un projet d'avenir... et qui pourrait bien le rester. Si c'est encore dans les limbes et les choux dans trente, cinquante et cent ans, les Français de l'époque seront bien contents que ceux des années 20 leur aient conservé l'héritage qu'eux-mêmes avaient reçu des générations antérieures. Plutôt qu'ils aient dissous leur outil industriel et militaire dans un magma volapük-intégré - Dans le cas où ce projet se concrétiserait tout de même un jour - on peut imaginer par exemple que les E.U. se détournent vraiment de leur rôle directeur en Europe, ou que des événements politiques et économiques "durs" les en détournent - il est de l'intérêt de tous les Ouest-Européens qu'un pays parmi eux ait conservé BITD et armée complète. Or ce pays est la France, et ne peut être que la France. Si dans trente, cinquante ou cent ans les Européens visent ensemble une autonomie stratégique, ils seront bien contents que la France ait conservé ce système complet, base de la construction d'un système continental... enfin, sauf à compter sur Moscou pour proposer le sien ? Cet objectif devrait rassembler à la fois les plus souverainistes et les plus européistes ! Et si l'on est un démocrate conséquent, on ne peut que l'approuver. L'Allemagne a bien raison de placer sa Cour constitutionnelle - expression la plus basique de sa souveraineté - au-dessus des lois européennes. La France a eu le tort, parmi les différents tripatouillages de sa Constitution, d'inclure la définition du droit européen comme supérieur à sa constitution même... C'est pourquoi nous en sommes réduits à faire de petits tour de passe-passe minables, et juste sur des détails. C'est avant tout une question de facilité. Construire et préserver une capacité de défense générale, sans "trou" trop béant, avec des moyens comptés, c'est une œuvre difficile et de longue haleine. La France ne l'a réussi à peu près qu'au prix d'un effort constant et conscient. Il suffit de ne pas être tout à fait absolument convaincu que c'est indispensable... pour que ça ne se fasse pas. -
En effet, dans le monde de ce twitteur "Elijah", du haut de ses 280k abonnés. Jetant un œil sur son fil de gazouillis, le niveau général n'a vraiment pas l'air très élevé... le gars pose avec sa compagne devant une table où il expose toutes ses armes à feu. Bon, cela dit, ce n'est pas parce qu'un twitteur quelconque écrit une bêtise que beaucoup de citoyens la partagent
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Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un H.S., mais je suis conseiller politique à mes heures perdues, et j'étais il y a peu à l'Elysée pour apporter des idées au président de la République pour sa campagne de réélection l'année prochaine. Et il m'est arrivé quelque chose de bizarre. Je lui ai pourtant proposé une bonne idée, s'inspirer de la stratégie qui a si bien réussi à la chancelière allemande et prendre comme affiche de campagne son propre portrait avec ce même slogan "Vous me connaissez" Eh bien figurez-vous qu'il s'est fâché tout rouge et m'a mis à la porte ! Qui l'eût cru ? -
En fait, compte tenu des commandes actuellement prévues, des Rafale continueront d'être produits pour l'armée de l'air française au moins jusqu'en 2030, et possiblement au-delà - le programme SCAF n'aboutira qu'en 2040, ceci sans prendre en compte d'éventuels retards. Vu son potentiel en heures de vol, cela signifie que le Rafale restera en service au sein de l'AAE jusqu'aux environs de 2065 au minimum. De même, le F-35 pourrait rester en service dans l'USAF au moins jusqu'en 2065-70, si du moins son potentiel en heures de vol s'avère comparable à celui du Rafale - les premières indications ne sont pas toutes optimistes - et compte tenu de commandes qui continueraient jusqu'au début des années 2030. Le F-16 quant à lui aura depuis bien longtemps été retiré du service dans l'USAF. Il était prévu qu'il cesse son service en 2025, en étant remplacé par le F-35. Ces plans étant évidemment reconsidérés vu les problèmes persistants du F-35, il est possible que le F-16 soit remplacé plus tard et par un autre appareil, mais ce sera de toute façon beaucoup plus tôt qu'un F-35 ou un Rafale... nous parlons d'un avion de la génération du Mirage-2000 !
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Ces critiques contre la décision annoncée par Viola Amherd sont pertinentes. Et pourtant je me demande s'il ne faudrait pas défendre la conseillère fédérale. Et si cette décision n'était pas en fait la moins mauvaise que la Suisse puisse prendre vu la situation ? Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas publiques. Notamment le niveau de pression exercé par le gouvernement américain, que ce soit à l'occasion de la venue de Biden ou avant. Avec leur législation extraterritoriale et le rôle international prépondérant du dollar, les Etats-Unis sont en mesure de faire vraiment beaucoup de mal à l'activité financière de n'importe quel pays. Si Amherd s'est trouvé devant le choix entre accepter un chasseur trop cher et peu fiable - alors que la menace militaire pesant sur la Suisse est faible - et voir le secteur financier suisse être visé par une législation dévastatrice - alors qu'il représente une grande part de l'activité économique du pays - n'a t elle pas pris la décision la plus raisonnable ? Dans ce scénario, c'est l'embarras et le caractère "forcé" de la décision qui expliquerait que les justifications sonnent creux et soient en contradiction avec tout ce que l'on sait par ailleurs du F-35. Voire éventuellement un brin de machiavélisme, le gouvernement comptant sur le manque de sérieux des justifications pour que le dossier échoue et que la Suisse échappe non seulement aux sanctions financières, mais encore à la ponction financière continue nécessaire pour entretenir dans la durée 36 F-35 ?
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Personnellement, je n'y crois pas. Le cas du B-52, prévu pour rester en service jusqu'en 2050 alors que son premier vol était en 1952, reste l'exception plutôt que la règle
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Bon, je remarque quand même que la défense finlandaise c'est n'importe quoi. Ils ont été envahis par la Suisse !
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Je pense que Pascal parlait du genre d'offre "que l'on ne refuse pas" telle que pourrait en proposer la Mutuelle d'Assurance Familiale Internationale et Amicale... Savez-vous ce que je sais ?
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La guerre Haute intensité, à quoi doit-on s'attendre ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Europe
@Lezard-vert avait fait une liste en page 1 de ce fil. - J'y rajouterais l'Iran. Ceci à cause de sa capacité à très fortement troubler, voire à bloquer pour de longues périodes, l'exportation de pétrole depuis le Golfe Persique, qui lui sert de "dissuasion" contre la remise en cause de ses intérêts vitaux, mais que conceptuellement un gouvernement iranien imprudent pourrait tenter d'utiliser avec un objectif de coercion, ou encore que l'Iran pourrait déclencher pour réagir à une agression américaine. Que nous n'aurions presque certainement pas approuvé bien sûr... mais nous pourrions nous retrouver quand même avec les conséquences sur les bras. Dans ce type de scénario, la France ne serait certainement pas "nation-cadre", ce serait nécessairement les Etats-Unis. - Même chose dans le scénario où la Russie - si c'est un pensionnaire d'asile de fous qui remplace son président actuel - tenterait de prendre le contrôle des Pays Baltes, ce n'est pas la France qui serait le cœur de la réaction. D'ailleurs l'étude de Rand tentait bien de répondre à la question "Si ça arrive, sachant que les Etats-Unis seront nation-cadre, la France combien de divisions ?" l'hypothèse sous-jacente, même pas énoncée car tellement évidente, étant que ce ne serait pas un Etat européen Trois scénarios où la France pourrait se retrouver dans le rôle de "nation-cadre" (je veux dire qu'il n'y aurait peut-être que nous !) : - Partie africaine d'une guerre à grande échelle entre Chine et Etats-Unis, si la France choisissait le parti de Washington - à voir, l'option de la neutralité pourrait être défendable suivant les circonstances ? - et si sa contribution principale consistait à bloquer toute stratégie périphérique chinoise en Afrique voire qui sait en Europe. Ceci dans un "partage des tâches" où le théâtre principal serait bien évidemment l'Asie, où Washington aurait le rôle central - Blocage de diversion russe en Europe dans une telle guerre, si Moscou se laissait persuader - rien n'est moins sûr - de menacer d'une invasion les Pays Baltes afin de divertir une partie des forces américaines du théâtre asiatique, afin de soulager son allié chinois. La manœuvre consistant essentiellement en "dissuasion classique" avec des forces européennes en Pologne et Lituanie, avec le potentiel pour la France de jouer un rôle-cadre afin d'en décharger l'Amérique - Guerre défensive contre une agression turque à l'encontre d'un de nos alliés européens, ou africains, situation dans laquelle le téléphone qui chaufferait fort à Washington... pourrait sonner dans le vide Et ne pas oublier le quatrième scénario... celui qui est tout à fait imprévisible ! A titre d'exemple, qui il y a encore dix ans aurait listé Ankara parmi les adversaires potentiels ? -
Quis custodiet ipsos custodes ? Mais bien sûr cette question est beaucoup plus large que le seul domaine des avions de combat. Beaucoup, beaucoup plus large... On pourrait presque dire qu'elle couvre la plupart des activités des nations modernes. Et c'est évidemment particulièrement difficile à vivre pour les nations démocratiques.
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Pas d'accord. Je ne parle pas de jouer les Bisounours. Mais la France a une stratégie pour l'exportation militaire qui est différente de celle des États-Unis. Et il ne peut en être autrement. Washington vise le monopole, impose la dépendance et le contrôle, et est prêt à utiliser le chantage aux sanctions économiques le cas échéant. Paris propose des outils pour gagner en souveraineté et liberté d'action, ceci à toute nation non hostile, et se sert des exportations pour diminuer le prix de sa propre indépendance. Ça n'a rien à voir avec la culture ou quoi que ce soit de ce genre, mais avec la puissance relative. Si c'était Washington la 6eme puissance économique mondiale, si c'était Paris l'empire militaire sur lequel le soleil ne se couche jamais, les rôles seraient évidemment inversés. Il ne s'agit pas de faire de sentimentalisme. Juste de reconnaître que compte tenu de la stratégie de la France - imposée par sa position dans l'échelle des puissances - toute espèce de sanction serait contre-productive. Le gouvernement suisse a choisi. Le parlement, peut-être le peuple suisse choisiront. Leur choix nous déçoit, mais le fait qu'ils choisissent sans pression de notre part nous réjouit. Bon maintenant, il faut s'intéresser à toutes les nations qui veulent à la fois une armée de l'air sérieuse, pas de Grand Frère pour les mettre sous sa coupe, et ne pas casser leur tirelire... Autant de clients potentiels !
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Mais dans le cas du Typhoon, il n'y avait aucun partenaire dominant, comme les Etats-Unis le sont pour le F-35. C'est un projet véritablement multinational, pas un projet "1 + n nations" (Ce qui fait d'ailleurs partie des problèmes qu'a rencontrés le Typhoon... mais c'est une autre histoire)
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Oui, mais honnêtement je ne vois pas pourquoi les enlever. Le F-35 est un projet d'abord américain. Non seulement c'était l'évidence dès le départ, mais c'est apparu encore plus clairement avec le temps... même le Royaume-Uni n'étant pas considéré assez fiable pour qu'on le laisse regarder ce qu'il y a au juste dans le code source de la bête ! Même si les différents partenaires ont chacun eu un bout de truc à faire dans l'avion, ce sont aussi des exports en fait. Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Canada, Japon, Israël...
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Restons factuels tout de même Le F-35 à ce jour a été commandé à raison de 1 122 exemplaires : le total de tous les contrats de production entre 2007 et 2021. C'est énorme. Ce n'est tout de même pas 2 500. Quant à l'avenir, on le découvrira chaque année. Le succès commercial est remarquable. De la part de LM, qui a réussi à refourguer leur produit au Congrès américain. Et de la part de Washington, qui appuie LM pour le refourguer à des étrangers. C'est d'autant plus remarquable s'agissant d'un appareil qui quant aux fonctions offertes... n'est toujours pas pleinement opérationnel. Qui quant au taux de disponibilité... n'est toujours pas à un niveau acceptable. Et qui quant au coût d'exploitation... n'est toujours pas à un niveau acceptable. Il y a plusieurs conclusions à en tirer : - Les Etats-Unis dépensent vraiment beaucoup d'argent pour leur défense - Le Congrès des Etats-Unis est vraiment gentil envers les fournisseurs des armes américaines, avec l'argent des contribuables américains - Beaucoup de pays sont vraiment décidés à s' "abonner" à l'offre américaine de "protection", que ce soit dans les années 1980 en achetant de redoutables et opérationnels chasseurs comme les F-16... Ou dans les années 2010-2020 en achetant des F-35 Je ne sais pas si tout cela est bon pour les intérêts nationaux des Etats-Unis. Ce n'est pas à moi d'en juger, je ne suis pas citoyen américain. Que tout cela soit remarquable... là, on est parfaitement d'accord !
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Encore une fois : - La Finlande est moins vulnérable à d'éventuelles pressions américaines, parce que le secteur financier ne représente qu'une faible part de ses exportations. Et surtout, - La Finlande s'estime vraiment menacée par un voisin dont elle se méfie vraiment. Il lui faut donc de l'efficace et de l'opérationnel en nombre suffisant pour un coût maîtrisé Deux différences essentielles avec la Suisse. Et la seconde est la plus importante. Dassault conserve toutes ses chances en Finlande. Sa participation à l'AdO est pleinement justifiée. Ce qui a marché en Egypte - premier contrat export du Rafale - c'est que le pays a fait mine d'utiliser ses F-16 pour intervenir dans la guerre civile libyenne. Et là il leur est arrivé un truc plutôt bizarre, et qui ne les a pas fait rire. Washington leur a dit non. Naïvement peut-être, ils s'étaient laissé aller à penser que puisqu'ils avaient payé pour leurs F-16, ceux-ci leur appartenaient. Barack Obama leur a expliqué que non. On ne sait pas trop si les menaces portaient sur le support au MCO, ou si carrément certains sous-systèmes des F-16 ne voulaient plus fonctionner... mais ils ont bien vu que effectivement, ce n'est pas parce qu'on achète un avion américain qu'il vous appartient =>Très rapidement, ils signaient leur contrat Rafale. Ne pas oublier que... Washington n'a pas changé de manières Obama, Trump, Biden, le prochain président... de toute façon, ils sont tous d'accord sur le fait que, même s'il a payé, l'étranger qui a acquis des armes américaines n'a le droit de les utiliser qu'à condition que les Etats-Unis soient d'accord. La France, elle, vend des outils de souveraineté. Et la publicité pour ce genre d'outils... c'est la Maison Blanche qui la fait Concernant les appels d'offre, ne pas oublier que le Rafale a remporté le contrat MMRCA. Et c'est bien parce qu'il avait été vainqueur que lorsque ce contrat a été annulé c'est un lot de Rafale et pas d'autre chose que l'Inde a choisi d'acheter. C'est pas signé, en effet. Mais mettons nous dans le cas où les Suisses - je veux dire le parlement et le peuple - valideraient l'affaire et où la Suisse achèterait pour de bon 36 F-35. Ce serait une opportunité perdue pour le Rafale. Et il faudrait souhaiter bonne chance à nos voisins. Sincèrement, parce qu'être un mauvais perdant ce n'est pas joli. Mais sans trop y croire, parce qu'un peu de réalisme n'est pas interdit : Berne a choisi d' "acheter" le marketing de LM, notamment sur les coûts d'exploitation et la disponibilité, mais marketing et réalité sont très très différents chez LM Rappelons : - Que depuis l'été dernier, le Rafale a été choisi par deux (Grèce, Croatie) voire trois (Indonésie, reste à confirmer) nouveaux clients pour un total de 30 à 66 exemplaires - peut-être davantage ultérieurement dans le cas de la Grèce - tandis qu'un client existant (Egypte) en a repris 30 de plus, et imagine plus encore à l'avenir - Que le Rafale concourt ou est sérieusement pris en considération en Finlande pour 64 exemplaires. Aux Emirats pour jusqu'à 60. Au Bangladesh possiblement pour 16. Sans parler de prospects un peu plus incertains type Irak, Ukraine voire Vietnam - Que même si les choses prennent toujours un certain temps en Inde, New Delhi songe bien à augmenter ses commandes de Rafale, et pas forcément juste un peu Rappelons que même si comme le dit à raison @Patrick il conviendrait d'accélérer le tempo - et de préparer en loucedé le moment où le SCAF s'effondrera, par exemple avec des PEA bien choisis - le Rafale a déjà une solide feuille de route d'amélioration incrémentale, il devient un peu meilleur chaque année. ... Bon Dieu, il serait vraiment ridicule de verser dans le défaitisme !
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Politique étrangère des USA
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas tout à fait d'accord sur le "grotesque". Il ne fait partie des plans de personne, même parmi les plus allumés des néoconservateurs américains, c'est l'évidence. Cela dit, le scénario d'une guerre à grande échelle commençant par une attaque chinoise sur Taiwan - tentative d'invasion directe, blocus naval, voire invasion de "seulement" tel îlot appartenant à Taiwan - ne me semble pas exclu. J'imagine mal Pékin lancer l'opération sans provocation préalable directe, mais d'une part il se peut que je manque d'imagination, d'autre part il n'est pas exclu qu'un malentendu sur l'emplacement exact de la ligne rouge de Pékin mène au déclenchement de quelque chose que personne n'aurait pleinement voulu. Je me méfie de l'idée "il n'y aura pas de guerre car aucune grande puissance n'y a intérêt, vu leurs profonds liens économiques". C'était le raisonnement de Norman Angell quand il a écrit La Grande Illusion pour expliquer qu'une guerre entre Angleterre et Allemagne était impossible. Ce livre est sorti en 1910... Je n'ai pas dit que je considérais la probabilité d'un tel scénario élevée... seulement qu'elle ne me paraît pas négligeable. -
Pssst ! Peut-être. Très probablement même. Sauf si - c'est un si - les Suisses ont assez bien négocié pour imposer à LM des clauses à 100% de pénalité sur les dépassements de prix de l'heure de vol et les baisses du taux de disponibilité. Je n'y crois pas, mais la possibilité existe. Certes, dans ce cas, rien n'empêchera Washington d'utiliser pour obtenir l'abandon des pénalités le même genre d'arguments que pour imposer le F-35... la Suisse restera longtemps dépendante du secteur bancaire, et le dollar pourrait (c'est moins sûr...) rester la principale monnaie du commerce mondial.