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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Les EF Tranche 4 "Quadriga", notamment les 38 commandés par la Luftwaffe, intégreront bien pour la première fois un radar AESA. Le contrat pour leur production a été signé en avril. Une commande suisse de Rafale est "probable". Elle n'est pas "certaine". Les avantages principaux du Rafale sur l'Eurofighter pour ce marché me semblent être : - Maturité opérationnelle démontrée - le Rafale a été beaucoup plus utilisé dans des actions de guerre que l'EF - Maturité technique meilleure - AESA opérationnel depuis des années - Notes techniques globales beaucoup plus élevées dans la précédente évaluation, et l'ajout d'un AESA à l'EF ne sera pas forcément suffisant pour combler toute la différence - Enfin, last but not least... le prix. Le budget suisse pour cet achat est de 6 milliards de francs, soit environ 5,5 milliards d'euros. Or Berlin paiera 5,4 milliards pour les 38 appareils qu'il a commandés - pour les seuls appareils, sans armement ni formation ! Ce n'est pas rien. Mais sur les plans de la coopération avec des pays voisins ou des compensations industrielles, les offres de la France et du consortium EF sont probablement équivalentes. Et les capacités supérieures du Rafale en air-sol ne sont pas forcément un élément si différenciant aux yeux de Berne qui recherche avant tout un appareil air-air. Une déception pour Dassault en Suisse reste un scénario ouvert. Personnellement, je verrais plutôt le F-18 ASH. Ottawa a tant laissé paraître de ce qu'on y pense du F-35 que choisir l'avion de Lockheed-Martin serait se déjuger de manière vraiment embarrassante. Et le budget de défense canadien est limité, alors que la MCO du F-35 est vraiment dispendieuse - le F-18 ASH au moins c'est un appareil qui fonctionne aujourd'hui et à coût connu. Le Gripen semble exclu. Un peu américain certes, mais pas suffisamment.
  2. Comme indiqué dans l'article, le Bangladesh même restant un pays pauvre l'est tout de même moins qu'avant. Même avec une population inférieure, son PIB de 300 milliards de dollars est supérieur à celui du Pakistan - pays dont l'armée de l'air affiche quand même 75 F-16 + 135 JF-17, qui coûtent et ont coûté quand même beaucoup plus que les 16 avions à haute performance que le Bangladesh envisage de se procurer et les 8 MiG-29 et 28 JF-7 récents qu'il conservera par ailleurs. On peut encore comparer avec les 31 MiG-29, 16 JF-17 et 6 Su-30 dont la Birmanie dispose ou disposera - alors que son PIB n'est qu'un quart de celui du Bangladesh. Ou avec les 12 Rafale que la Croatie va s'offrir, avec son PIB égal à un cinquième de celui du Bangladesh. Donc non, l'acquisition de 16 avions de combat à hautes performances ne serait pas du surarmement dispendieux. Reste une question quand même : quelles menaces ? - Les relations avec la grande Inde voisine sont bonnes, jusqu'à des exercices militaires en commun - Les relations avec la Birmanie ne sont pas bonnes, et le nettoyage ethnique des Rohingyas n'a pas exactement arrangé les choses... cependant, la Birmanie n'est pas une grande menace militaire - La Chine est certes à quelques centaines de kilomètres, mais les obstacles naturels entre les deux pays sont assez formidables, et ce n'est pas de ce côté-là que Pékin fait pression militaire =>Je suis tenté de comprendre que le besoin bengali est un peu similaire sur le fond à celui de la Croatie : le pays n'est pas soumis à une menace vraiment prégnante, mais d'un autre côté une force aérienne ça sert à se faire respecter donc il en faut une. Mais il s'agit quand même de ne pas casser complètement la tirelire, et de ce point de vue pour obtenir un effet dissuasif à prix maîtrisé il peut être intéressant d'explorer l'option "pas beaucoup d'appareils, mais éprouvés et très performants" Pour ajouter encore aux comparaisons, 16 appareils à hautes performances, en faisant la règle de trois par rapport au PIB ça représenterait environ 37 appareils pour la Suisse... c'est-à-dire à peu près exactement ce que Berne prévoit d'acheter Je pense que tu parles du JF-17. S'en procurer, ce serait pour Dacca suivre un peu le même chemin que Rangoun. Ou Islamabad même si lui est allé beaucoup beaucoup plus loin sur le volume de forces. Est-ce que ce serait un bon calcul ? Pour être dissuasif, il en faudrait pas mal. Du coup, ça ne serait pas si économique. Et ce serait utiliser une dissuasion par le nombre, qui peut fonctionner d'une certaine manière - mais avec des limitations tout de même. La dissuasion par la qualité est une alternative. La limite de cette dissuasion bien sûr, c'est qu'un petit nombre d'appareils ne peut pas être à la fois au four et au moulin. Mais nous parlons bien d'un mix de 16 hautes performances avec 36 moyens-bas MiG-29 et surtout JF-7, donc Dacca se laisse quand même la possibilité d'avoir un peu de nombre. A mon avis, ça peut avoir du sens. Et surtout, ça semble être leur orientation. Des F-16V seraient une alternative comme (relativement) hautes performances. Reste à voir la question du prix, pas forcément si avantageux - ça dépend de ce que Washington décide tout de même. Et la question de la dépendance, il est vrai pas forcément si gênante pour Dacca ? Exactement. La qualité a des arguments à faire valoir, y compris le rapport qualité / prix. Les Etats-Unis pourraient jouer les trouble-fête tout de même avec leur F-16V qui a des arguments à faire valoir. Question politique avant tout : Washington cherche t il à compléter sa collection d'alliés en Asie ? Dacca estime-t-il que se rapprocher ostensiblement du grand rival de Pékin est sans inconvénient aucun vis-à-vis de la Chine ?
  3. La rencontre au sommet planifiée pour le 16 juin entre Joe Biden et Vladimir Poutine approche à grands pas. Voici un résumé utile des échanges diplomatiques entre les deux hommes Nul doute que ce n'est pas un spectacle qu'il faut attendre lors de ce sommet, mais bien des négociations sérieuses et approfondies.
  4. Le journal Les Echos rapporte des propositions dans d'autres pays d'Amérique latine pour aller dans le même sens que le Salvador, et donne aussi des éléments de contexte intéressants sur a décision salvadorienne Officiellement, le président souhaite « améliorer la vie des familles aux bas revenus ». Les transferts internationaux s’en trouveront facilités, car possibles sans intermédiaires avec la cryptomonnaie. Or, l’argent provenant des émigrés salvadoriens représente 22% du produit intérieur brut. Pour Wilfrid Galand, directeur stratégiste chez Montpensier, il y aurait aussi « une volonté de s’écarter progressivement de la zone d’influence du dollar, ou en tout cas d’avoir une alternative », a-t-il déclaré sur BFM Business. Le dollar est également d’usage officiel en Equateur et au Panama. Par conséquent, les décisions de la banque centrale américaine ont des conséquences directes bien au-delà des Etats-Unis. Il en va souvent de même ailleurs dans le monde, mais indirectement, et cela malgré la désindexation des devises nationales du dollar (qui lui-même était indexé sur l’or), dans les années 1970 : « La promesse des taux de change flottant […] qu’aucun pays ne serait privilégié […], ça n’a pas fonctionné », constate Jean-Marc Daniel, professeur à l’ESCP, toujours à l’antenne de BFM Business. (...) L’initiative de Nayib Bukele en faveur du bitcoin a trouvé un écho dans d’autres pays d’Amérique latine : trois élus respectivement au Paraguay, en Argentine et au Panama, ainsi qu’un homme politique au Brésil, ont dans le sillage affiché leur soutien aux cryptomonnaies sur Twitter, une information repérée par le site BTC Times. (...) Tous les protagonistes ayant réagi aux propos de Nayib Bukele se distinguent par une mise en valeur de l’entreprenariat. Certains y verront une manière pour cet espace géographique de renouer avec le penseur ultra-libéral Friedrich Hayek, apprécié des libertariens, qui s’oppose à l’immixtion de la puissance publique dans la sphère monétaire et qui visita à plusieurs reprises le Chili de Pinochet. Ce dernier fut d’ailleurs influencé sur le plan économique par ses thèses. A la différence que le dictateur chilien fut soutenu par les Etats-Unis. Le bitcoin pourrait bien devenir un instrument du renversement des rapports de force en Amérique latine. Bon, cela dit, il faut entendre la mise en garde de l'ancien président américain Donald Trump "Le bitcoin, ça ressemble juste à une arnaque", a déclaré M. Trump. "Je n'aime pas ça parce que c'est une autre monnaie en concurrence avec le dollar". Il a ajouté qu'il voulait que le dollar soit "la monnaie du monde". Je dirais plus exactement que Donald Trump veut que le dollar reste la monnaie du monde.
  5. Il faut encore ajouter que le dirigeant devant lequel le président Macron s'est placé, et la France avec lui, en position d'humiliation sur la base d'accusations fausses, le président Paul Kagamé, non content d'être un dictateur comme Patrick Robert le rappelle à raison, porte encore une lourde responsabilité dans les deux guerres du Congo de 1996 à 2002, qui avec 4 à 6 millions de morts, essentiellement des civils victimes de massacres à grande échelle, est la guerre la plus meurtrière au monde depuis la seconde guerre mondiale. Kagamé est probablement parmi tous les chefs d'Etat du monde celui qui a sur la conscience le plus de massacres. Et c'est devant cet homme que Emmanuel Macron est allé s'humilier et la France avec lui !
  6. Le Salvador devient le premier pays au monde à reconnaître Bitcoin comme monnaie légale Il ne s'agit pas seulement de reconnaître la légalité d'une transaction en Bitcoin lorsque à la fois acheteur et vendeur souhaitent l'utiliser comme moyen de paiement. La loi rend obligatoire d'accepter un paiement en Bitcoin. Il est également possible de payer les impôts et contributions en bitcoin. L'État garantira, à travers la création d'un trust dans la Banque de développement d'El Salvador (BANDESAL), la convertibilité automatique du bitcoin en dollar. La valeur d'échange de cette crypto-monnaie en dollars sera établie par le marché, conformément à la Loi. Cela ne veut pas dire que le bitcoin vienne remplacer la monnaie actuellement utilisée (dollars des États-Unis). Selon le président Nayib Bukele, la création d'une infrastructure financière moderne basée sur le bitcoin créera des emplois à court terme. De plus, il considère qu'il y aura inclusion financière, puisqu'il y a actuellement des milliers de personnes qui sont en dehors de l'économie formelle : Concrètement, 70% de la population salvadorienne n'a pas de soutien bancaire. Art.1. Le but de cette loi est de réglementer le bitcoin en tant que monnaie ayant cours légal avec pouvoir libérateur illimité pour toute transaction, pour tout type de transaction que les personnes physiques ou morales publiques ou privées exigent de réaliser. (...) Art.4. Les contributions fiscales peuvent être payées en bitcoin. Art.5. Les échanges en bitcoins ne seront pas soumis à l’impôt sur les plus-values, comme toute monnaie ayant cours légal. Art.6. À des fins comptables, l’USD sera utilisé comme devise de référence. Art.7. Tout agent économique doit accepter le bitcoin comme moyen de paiement lorsqu’il est demandé par quiconque acquiert un bien ou un service. Art.8. Sans préjudice des actions du secteur privé, l’État fournira des alternatives permettant à l’utilisateur d’effectuer des transactions en bitcoin et d’avoir une convertibilité automatique et instantanée de bitcoin en USD s’il le souhaite. Par ailleurs, l’Etat favorisera la formation et les mécanismes nécessaires pour que la population puisse accéder aux transactions en bitcoins. Une traduction complète de cette loi est disponible ici. Le Salvador avait jusqu'ici une seule monnaie officielle : le dollar américain. Il en a désormais deux, USD et BTC. Il ne contrôlait pas le dollar américain, il ne contrôle pas le bitcoin non plus, de ce point de vue pas de changement. Une différence tout de même, le bitcoin du moins n'est contrôlé par personne, à la différence du dollar américain. C'est une monnaie et un moyen de paiement neutre entre les différents pays et les différentes souverainetés. Le premier... et pas le dernier ?
  7. Rôooooh, tout de suite le complotisme... Le CMI américain ne ferait jamais une chose pareille, voyons ! Le New York Times a eu accès à ce rapport avant sa publication. Sa seule conclusion ferme serait que les observations en question ne sont pas dues à des technologies secrètes américaines. Selon le New York Times, qui a pu consulter ce rapport avant sa publication attendue fin juin, la plupart des phénomènes observés ces dernières années par les pilotes militaires américains restent difficiles à expliquer. La direction des services de renseignement (DNI), qui a chapoté l'enquête, conclut en effet avec certitude que la vaste majorité des plus de 120 incidents de ce type ne sont pas liés à des technologies testées par l'armée américaine. Mais c'est la seule conclusion ferme du document. (...) Pour le Pentagone, les accélérations des objets filmés par les pilotes et leur capacité à changer de direction restent difficiles à expliquer. Hypothèse privilégiée : celle d'un espionnage. Les services de renseignement américains craignent que la Chine ou la Russie testent des technologies hypersoniques, se déplaçant à 10, voire 20 fois la vitesse du son, et très manœuvrables, selon un des responsables cités par le journal. Le fait de privilégier l'hypothèse que d'autres nations testent des engins extraordinaires montre en tout cas que certains au moins des responsables cités ne perdent pas le Nord
  8. Il a existé dans certains pays notamment européens notamment au 19ème siècle, des limitations au nombre des juifs qui pouvaient pratiquer telle profession, ou faire tel type d'études. La raison, qu'elle ait été explicite ou non, était qu'ils y réussissaient particulièrement bien. L'idée était d'éviter qu'il y ait "trop" de juifs. On considère en général que ces politiques étaient antisémites. Mais la même politique s'appelle aujourd'hui être Éveillé et antiraciste. Puisque dans le monde faux et mensonger des Éveillés, il est permis à des racistes de s'affubler du nom d'antiraciste. Et de donner des leçons de vertu à qui n'est pas exactement comme eux
  9. Que Dassault préparer plusieurs coups d'avance notamment pour organiser la production, ça me semble clair. Une petite différence cependant : je parlerais de probabilité suisse et de potentialité finlandaise. Dans ce deuxième pays, le favori reste à mon sens le F-18E/F, ne serait-ce que par argument de continuité avec l'existant. Je mettrais le Rafale en deuxième quant aux probabilités de remporter cette compétition, mais certainement pas en premier (en gros, proba 60% F-18E/F, 30% Rafale et 10% somme de tout le reste) [HS ON] Cette photo est triste. Ou comment une fille jolie et naturelle s'est transformée en mannequin marketisé standardisé semi-artificiel [HS OFF] Moi ce que j'ai hâte de voir, c'est la nouvelle édition de la vidéo AMERICA F.CK YEAH, avec les F/A 40 Squall bien américains qui cassent du vilain méchant pas beau étranger (oui, je sais que c'est un rêve humide et que ça n'arrivera pas... c'est plus un plan sur la comète, c'est carrément un plan sur la galaxie d'à-côté... mais mince laissez-moi rigoler )
  10. Bon si on résume l'état de ce fil, on attend des nouvelles d'ici deux à trois semaines de Suisse, nouvelles qu'on espère bonne... et en attendant on s'embête donc on part dans tous les sens. Allez, j'essaie de m'occuper utilement, j'installe le panneau.
  11. Y nada del Eurofighter Allez, un poc à @Patrick
  12. En attendant des nouvelles de Berne, je crois qu'il est temps de lancer un sondage avec la question que tout le monde se pose. =>Qui est le plus sexy, Nabilla ou le Rafale ? 不需要,软件会帮我做 !
  13. Alexis

    [Rafale]

    Sur le principe oui, mais les ordres de grandeur ne sont pas les bons. La SER frontale des F-16C / Rafale / F-35 est estimée (les informations précises sont confidentielles) à respectivement 1,2 m² / 0,06 m² / 0,005 m² Comme la portée d'un radar est proportionnelle à la racine quatrième de la SER de l'objet à détecter, un radar capable de détecter un F-16 à 150 nautiques détectera un Rafale à 71 nautiques et un F-35 à 38 nautiques. (Aucun radar en bande X n'est capable de détecter un F-16 à 300 nautiques, parce qu'à une telle distance il faudrait que le F-16 vole à une altitude de 24 km pour être au-dessus de l'horizon, et le plafond du F-16 est plus bas) Mais bien sûr, tout cela est très théorique. Dans une situation réelle, un Rafale volera très près du sol en profitant des masques naturels du terrain. Un avion volant à 100 mètres d'altitude n'est visible par un radar au sol qu'à une distance inférieure à 20 nautiques, et le Rafale peut voler plus bas. Le F-35 d'ailleurs aussi sans doute... simplement il ira moins loin, avec moins d'armement, seulement à condition d'être de bonne humeur (taux de disponibilité) et pour plus cher. Si la furtivité passive poussée était un avantage "gratuit", ou disons bon marché - c'est-à-dire si elle n'était pas payée d'une grave dégradation de nombreux paramètres de performance militaire - alors la furtivité passive poussée serait une bonne idée. Mais comme ce n'est pas le cas... c'est une idée catastrophique. Complètement adapté en effet, mais... loin de la propagande LM selon laquelle le F-35 serait "très" difficile à détecter. "Assez difficile à détecter" est réaliste. Davantage ne l'est pas
  14. Post intéressant @Patrick mais tu as quand même oublié l'essentiel Clairement oui. Le souci bien sûr est qu'on trouve parmi ces anti-SCAF... au minimum la Luftwaffe. Même si Merkel leur a forcé la main vers le début du programme SCAF pour éliminer le F-35 de la compétition pour remplacer leurs Tornados, sera-t-elle encore en mesure de le faire cette fois-ci ? Le voudra-t-elle d'ailleurs ? Ce n'est pas sûr. Et l'armée de l'air a tout de même les moyens d'être écoutée s'il s'agit d'avions de combat... D'accord sur le fait qu'en général, parmi les acteurs anti-SCAF, on ne trouvera pas que des Allemands. Mais dans ce cas précis... les commissions du Bundestag et la Luftwaffe emploient quand même pas mal d'Allemands. Si les hésitations du monde politique allemand font manquer l'échéance de la fin de la session en cours du Bundestag c'est-à-dire la fin juin, alors sans doute les projets resteront plus ou moins dans les limbes jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement allemand ait pu prendre ses marques et rouvrir un dossier qui ne figurera probablement pas dans la pile "prioritaire" - c'est-à-dire la fin d'année au mieux. J'imagine qu'il pourrait y avoir une courte fenêtre d'opportunité en décembre / janvier où la campagne présidentielle française ne battra pas encore son plein pour peut-être acter des décisions - mais rien n'est moins sûr, c'est clair. Sinon, il faudra attendre que le président Bigard prenne les choses en mains Et c'est alors que... C'est même très assumé Non seulement ça fait déjà quinze ans qu'ils le promettent (la règle en question date sauf erreur de 2006) mais... Ils sont tout à fait prêts à continuer
  15. Alexis

    Le F-35

    Toute négociation impose de respecter son interlocuteur. Voir cet exemple bien français dont les Etats-Unis ont peut-être eu la bonne idée de s'inspirer ? Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point
  16. Ce serait en effet un "coup" intéressant - en même temps qu'assez joufflu comme tu dis et je suppose que tu sous-entend une allusion à une autre partie du corps que les joues Cela dit, je ne suis pas certain que Taipeh serait intéressé. D'un côté : - Ils remplaceraient les 46 Mirage 2000-5 qui leur restent par la génération suivante, et de quoi donner sérieusement du fil à retordre aux J-20 de Pékin en cas d'agression depuis le Continent. Surtout combiné au missile air-air longue portée Météore, qu'ils pourraient acheter en nombre, alors que les Etats-Unis ne leur vendent des AMRAAM qu'au compte-gouttes. De quoi aussi sérieusement menacer les transports de troupe d'une éventuelle flotte de débarquement - Même s'ils ont obtenu de Washington la vente de jusqu'à 90 F-16V dernière modernisation, des Rafale F4 offriraient des capacités supérieures diversifiant leur parc vers le haut Mais de l'autre : - Si Xi Jinping choisit de forcer le destin en tentant la prise de contrôle de Taiwan par la force, ce qui pourra vraiment sauver leur indépendance - qui nécessite la liberté des mers - c'est le soutien américain, à base de SNA Virginia pour casser une force de blocus naval ainsi que de bombardiers intercontinentaux B-2 et B-1B pour attaquer les ports militaires du Continent. Or acheter du Rafale ne contribue pas à s'attirer les bonnes grâces de Washington - Si Xi Jinping déclenche la guerre, ce qui pourra vraiment assurer leur survie c'est de casser les tentatives de débarquement des troupes continentales. Attaquer les navires de débarquement oui, les ports militaires adverses oui mais... l'avion de combat est-il l'outil idéal, sachant que la guerre commencerait certainement par un barrage massif de missiles balistiques et missiles de croisière contre les bases militaires de Taiwan... notamment ses bases aériennes ? Est-ce que sauvegarder la majorité des unités aériennes de cette "première frappe" est possible (dispersion ? protection passive ? systèmes antimissile ?) je n'en sais rien, mais j'ai quelques doutes. Si non, alors Taiwan pourrait avoir davantage besoin de missiles balistiques et de croisière en nombre, et encore de forces blindées capables d'attaquer une éventuelle tête de pont débarquée chez eux, que de chasseurs aussi avancés soient-ils Je n'ai pas dit que Taiwan ne serait pas intéressé. Ils pourraient fort bien décider que les avantages pour eux sont plus grands que les inconvénients. Et puis ils ont un surplus commercial avec la France et n'ont pas à se soucier de déséquilibrer leur commerce extérieur. Simplement, je n'en suis pas certain. De notre côté évidemment, ce serait excellent. Une telle vente serait d'ailleurs absolument inattaquable du point de vue éthique - Situation d'autodéfense et de dissuasion d'un risque réel d'agression par un puissant régime dictatorial - Ile prospère qui ne sacrifie aucunement le bien-être de la population aux forces armées - Régime aussi démocratique et respectueux des droits de l'homme que les meilleurs Bien sûr, une condition nécessaire est de ne pas avoir peur de son ombre Notons que François Mitterrand n'avait pas peur de son ombre lorsqu'il a approuvé la vente de 60 Mirage 2000-5 et de 6 frégates furtives à Taiwan, donc c'est tout à fait possible.
  17. Alexis

    [Rafale]

    Le commandant adjoint de la 11F est très gentil, ou diplomate. Il n'a pas voulu embarrasser nos partenaires britanniques. Il n'a pas dit que : - Le Rafale dispose de toutes ses capacités, ce qui ne sera pas le cas du F-35 avant... un délai inconnu, la date prévisionnelle étant depuis longtemps repoussée encore et encore - Le Rafale a un taux de disponibilité adéquat, ce qui n'est pas le cas du F-35 - Le coût opérationnel du Rafale est beaucoup plus bas que celui du F-35 - La maniabilité du Rafale est sans commune mesure avec celle du F-35, ce qui est certes souvent supposé sans importance "puisque tous les combats auront lieu au-delà de la portée visuelle"... jusqu'au jour où il sera nécessaire de combattre à portée visuelle - Enfin, la furtivité EM passive du F-35 est un avantage qui s'amenuise chaque année avec l'entrée en service de moyens anti-furtifs de plus en plus avancés tels les radars en bande UHF et les radars passifs. Sans compter bien sûr que ça ne marche pas en bande infrarouge ! Je note d'ailleurs que la citation complète est "Le gros avantage du F-35, c’est sa furtivité, il est assez difficile à détecter" Je ne peux que remarquer l'adverbe...
  18. C'est vrai, mais est-ce que c'est vraiment à cause de la Chine ? Je veux dire, cet homme-là ne s'appelle pas "Chine", si ? Ce serait une grave erreur. Tout ce qui peut donner l'impression aux Chinois que c'est à leur pays qu'on en veut, plutôt qu'à son dictateur mégalomane, ne fait qu'aider ce dictateur à asseoir son pouvoir sur la Chine. A ce sujet, quelle serait la traduction en chinois de la devise sur le sceau de la Virginie ? Il est vraiment désolé J'ai fait une erreur, je dois le dire tout de suite. C'est tellement tellement tellement tellement tellement important, j'aime et je respecte le peuple chinois. Je suis vraiment désolé pour mes erreurs. Désolé. Désolé. Je suis vraiment désolé. Vous devez comprendre que j'aime et respecte la Chine et les Chinois. Moi je dis qu'il s'en sort trop bien
  19. A ta place, je me méfierais. Il est possible que tel modo, dont l'indignation bout de plus en plus devant l'accumulation de HS, passe ses limites et tout à coup... Et es-tu sûr de croire aux miracles ?
  20. Mouais... j'en ai une autre "aber morgen wird der NGF" Oui, elle est moins drôle Moi je suggère la Principauté. Parce que suivant le mot de De Gaulle, il suffirait à la France d'installer deux sens interdits pour réaliser le blocus de ce rocher. Qu'on est bien bons de ne pas le faire. Et que les paradis fiscaux c'est mignon tout plein, mais ça pourrait commencer à nous courir... Et puis le fric ils l'ont hein. Je dis deux Rafales. Un par sens interdit que nous n'installons pas
  21. Eh bien aux dernières nouvelles l'un avait remarqué que tiramisu ça sonne étranger donc c'est pas bien et qu'il faudrait changer ce prénom. L'autre a surenchéri que ça ressemble à de l'italien, ce qui fait penser à catholique donc carrément beurk. Mais le premier s'est alors ravisé comme quoi c'est donc bien occidental et il faut arrêter avec l'autodénigrement, il s'est même demandé si son interlocuteur ne serait pas crypto-islamisto-gauchiste par hasard ? Ledit interlocuteur a fait remarquer que Michel c'est quand même pas Mohammed donc oh eh alors quoi... Là j'ai arrêté de regarder, parce que j'avais le café de 11 heures. Faut pas oublier les vraies valeurs quand même.
  22. Il demande une nouvelle chance. Faut-il se laisser convaincre ? Sujet polémique je dirais. Qu'en pensez-vous ?
  23. Une étude approfondie et un ensemble de conseils pour alimenter la réflexion
  24. Un manque de vent ? Pas de problème, il suffit d'activer nos solutions de stockage de l'énergie intermittente (éolienne ou solaire) ! Oh... zut ... Renoncer maintenant à tout nouveau projet pétrolier ou gazier... alors que le gaz est indispensable, justement, pour les "renouvelables", puisqu'il permet de pallier à leur intermittence ? Même pas en rêve. Même pas dans les projets des plus verts partisans des éoliennes et des panneaux solaires ! La consommation de charbon diminuer ! Alors que même l'Allemagne qui aime tant afficher sa vertu verte se donne encore presque vingt ans pour y renoncer ? Alors que le charbon, énergie fossile contribuant le plus au réchauffement climatique, est aussi une énergie dont la part dans le mix énergétique mondial reste stable voire a augmenté depuis 1990 - de 25% alors à 29% en 2011 et dernièrement 27% en 2019 ? Alors que non seulement la consommation de charbon augmente aux Etats-Unis, en Inde et en Chine... mais que cette dernière fournit force centrales à charbon aux pays pauvres avides d'énergie pour leur développement, et qui se tournent tout naturellement vers l'énergie la moins chère ? A un certain moment, et peut-être dès maintenant, il faudra entamer le processus du deuil. Le deuil du monde dans lequel l'humanité est apparue et est passée de quelques chasseurs-cueilleurs il y a cent mille ans à ce qu'elle est aujourd'hui, c'est-à-dire huit milliards de savants pacifiques et aux pouvoirs prométhéens - puisque c'est ainsi que nous verraient nos ancêtres lointains. Le deuil du monde naturel que nous avons connu. Et entamer le processus de l'adaptation. Quelques idées-force que je proposerais : 1. La politique nationale, ça peut marcher. La coopération internationale à petite échelle - quelques pays - ça pourrait marcher, la meilleure preuve en étant qu'on trouve des exemples où ça marche. La coopération mondiale, ça ne marche pas, l'échec catastrophique des efforts mondiaux pour limiter les émissions en gaz à effet de serre en est la preuve, qui devrait être considérée définitive pour peu que l'on accepte de regarder les réalités en face 2. La politique nationale, ça peut marcher, rien de plus. Ca n'a rien d'assuré à l'avance, ce n'est qu'une potentialité. Parmi les conditions pour la réaliser : une classe de gouvernants qui sait à la fois viser l'intérêt général plutôt que leur intérêt particulier et a le réalisme qui permet de s'intéresser aux faits plutôt qu'aux idéologies ainsi que la longue vue qui fait préférer l'intérêt des enfants et petits-enfants à celui des gens d'aujourd'hui + un système de gouvernement démocratique, afin de motiver et contrôler les gouvernants + les moyens d'appliquer la politique choisie, y compris la souveraineté pour le faire indépendamment des ingérences étrangères et des intérêts particuliers égoïstes. Bien sûr, ni le néolibéralisme ni le soviétisme ne sont des solutions, toutes les idéologies doivent être laissées de côté, donc il s'agit forcément d'une économie mixte, s'appuyant à la fois sur des éléments privés et publics. "Bref, il y faut le dirigisme" (1) pour citer le Général de Gaulle 3. La transformation du système énergétique est de toute façon obligatoire, parce que nous sommes près du pic pétrolier, parce que les ressources fossiles diminuent quoi qu'il en soit, parce que leur raréfaction qui plus est ne peut que multiplier les occasions de conflit dans les décennies à venir - et qui sait si le plus clair des réserves de pétrole encore disponibles, dont les deux tiers sont autour du Golfe, nous seront encore accessibles dans vingt ans ? - Cette transformation est une œuvre à la fois gigantesque, essentielle et urgente. Il n'est donc pas question de laisser les idéologies à la barre. Donc : augmenter la part de l'électricité dans notre mix énergétique (aujourd'hui environ 1/3) au minimum aux 2/3, tout en la gardant principalement décarbonée - Ceci en construisant (beaucoup) de nouveaux réacteurs nucléaires et en électrifiant au maximum transports, chauffage et processus industriels - Tout en faisant le maximum pour réduire notre consommation (isolation, moteurs de voiture plus efficaces) - Et pour nous protéger du simple déplacement des activités industrielles vers les pays moins-disant qui continueront à fond sur les fossiles (notamment avec une taxe carbone à l'importation) - Et en activant la recherche sur le décarboné de demain (nucléaire de quatrième génération à base fertile, stockage énergétique assez efficace pour pallier à l'intermittence de l'énergie solaire) Le tout devant permettre à la France de se décarboner, à la fois pour la planète (mais l'impact sera négligeable si Chine, Etats-Unis, Inde et tous les autres continuent sur leur chemin, et nous n'y pourrons rien) et - surtout - pour conserver une économie développée en 2050 quand la production de fossile se sera effondrée (et qu'une bonne partie du monde sera en état de guerre plus ou moins larvée, voire constituée de sociétés et d'Etats faillis) 4. Dans le même temps, commencer à préparer l'adaptation à la désertification de la moitié sud de la France et à tout le reste de ce qui est prévisible dans un monde "à + 4°C"... à l'échelle de la fin du siècle, probablement. Cela inclut probablement, sans s'y limiter : - La préservation voire la reconstitution de nos sols agricoles en mode permaculture - même s'il y faut davantage de travail paysan, de toute façon nous avons beaucoup de chômage et ça ne s'arrangera pas avec l'automatisation, alors si nous devons payer plus cher notre nourriture parce que trois fois plus de paysans doivent être rémunérés et correctement, où est le problème au juste ? - La transformation des paysages pour résister plus facilement à l'avancée prévisible du désert - de ce que j'ai compris, certaines cultures, certains arbres, certains modes d'utilisation des sols "s'opposent" à la désertification, c'est donc cela qu'il faut préparer - Une politique d'urbanisation à long terme, à la fois audacieuse et réaliste, en ce qui concerne nos ports et nos côtes. Audacieuse là où il sera possible de préserver face à un niveau des océans montant de 2 mètres - et les Néerlandais ont réussi des choses remarquables à cet égard. Réaliste là où il faudra se résoudre à abandonner, quitte à reconstruire ailleurs - et alors plus tôt nous l'accepterons mieux ce sera, afin de ne pas gâcher des efforts sur des causes perdues - La préservation à long terme de la biodiversité du territoire. Préservation naturelle dans tous les cas possibles. Préservation technologique lorsqu'il le faudra - préserver des gènes, cellules ou embryons afin de donner la possibilité à nos lointains descendants de reconstituer un jour peut-être ce qui aura été perdu ? Préservation par la coopération internationale souvent : la biodiversité, sera-t-il possible de la sauver en la déplaçant plus au nord, sur les bords de la Baltique, en Sibérie ou au Canada ? - La coopération notamment avec les nations du Nord, c'est-à-dire celles qui pourraient au final profiter de la transformation - et notamment accepter des immigrés. Le Canada où une partie du pays partage notre culture et où un immigrant cessera certes d'être français, mais pourra demeurer francophone. La Russie et l'immense Sibérie, les nations de la Scandinavie... - La coopération avec les nations du Sud, en priorité les pays francophones d'Afrique - surtout lorsque nous aurons quelque chose de concret à proposer et partager. Et notre contribution ne peut être de permettre l'immigration de masse qui ne soulagerait qu'à la marge des pays surpeuplés par rapport à leurs ressources naturelles (eau...) qui de plus diminueront progressivement, et qui nous ferait perdre toute unité nationale. Peut-on imaginer une France avec cinquante millions d'immigrés, à qui nous aurions les plus grandes peines à laisser quelque place (quels emplois ?), sans parler de les intégrer véritablement à notre population, et qu'il serait peut-être même difficile de simplement nourrir ? La pression immigratoire deviendra gigantesque bien avant que le monde arrive à + 4 °C, et il ne peut être question d'y céder. L'attitude à adopter envers les migrations non choisies arrivant aux frontières peut être résumée d'un mot. Un mot qui est aussi un nom : Israël - Mais bien sûr il ne peut être question de se replier dans l'égoïsme national. Surtout quand comme la France on est par l'histoire et la culture lié à de nombreux pays africains. Il s'agit donc de contribuer. Quoi : des techniques agricoles. Des techniques de lutte contre la désertification. Des moyens de production d'énergie à la fois décarbonée et bon marché, c'est-à-dire des réacteurs nucléaires "4G" à combustible fertile qui vaudront bien mieux que les centrales à charbon chinoises pour rendre le développement possible - et qu'il s'agit donc de travailler dur et d'investir pour rendre possibles ! Bien sûr il continuera à y avoir de l'immigration en France, pays d'immigration en continu depuis le milieu du XIXème siècle, pays dont la population serait 30% plus basse s'il n'avait pas reçu ces apports étalés sur un siècle et demi. Mais nous sommes aujourd'hui déjà bien au-dessus du "rythme moyen" depuis 1850, il ne peut être question de l'augmenter - alors que c'est une lame de fond qui s'annonce. L'immigration devra être : aux conditions de la France, sinon rien Reconnaître ouvertement que l'humanité n'évitera pas cette grande transformation du monde - ce très long temps de crises, cette crise multigénérationnelle - sera certes source d'angoisse pour beaucoup. Raison de scandale, de déni, de fuite. Dérivation vers des chasses aux sorcières, des moyens de se voiler la face, des idéologies ou des superstitions nouvelles peut-être... Mais puisqu'il est simplement réaliste et raisonnable de reconnaître ce qui est à la vérité de plus en plus évident. Puisqu'il est indispensable de ne plus perdre de temps pour faire face à la double œuvre gigantesque de faire survivre une économie avancée chez nous en 2050 et de faire survivre un pays France habité par autre chose qu'une société faillie et décimée en 2100 - alors allons-y au plus tôt (1) « Bien que la liberté reste un levier essentiel de l’œuvre économique, celle-ci n’en est pas moins collective, commande directement le destin national et engage à tout instant les rapports sociaux. Cela implique donc une impulsion, une harmonisation, des règles qui ne sauraient procéder que de l’Etat. Bref, il y faut le dirigisme. Pour ma part, j’y suis décidé et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai voulu pour la République des institutions telles que les moyens du pouvoir correspondent à ses responsabilités » (De Gaulle, Mémoires d'espoir)
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