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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Même si je suis en train de verser dans le HS - enfin pas tout à fait - voici les points principaux d'une étude intéressante de l'Unesco sur l'effort en R&D des différents pays. De multiples tableaux, dont par exemple ces deux-là :
  2. Je n'ai pas trouvé de lien sur des insultes de la part de Trump à Obama en 2011, encore moins des quolibets racistes. Ce que l'on trouve sur Wikipedia c'est Trump déclarant en mars 2011 qu'il était "un peu sceptique" de la citoyenneté d'Obama et que les gens qui pensent cela ne devraient pas être automatiquement considérés comme des "idiots". Puis plusieurs déclarations dans les semaines suivantes sur le thème "je veux qu'il montre son certificat de naissance". Puis après qu'Obama ait publié son certificat de naissance en avril 2011 une rodomontade de Trump comme quoi c'est lui qui aurait forcé le président à le publier. Que la polémique ait été creuse, que Trump ait montré de la vanité, indubitable. Mais pas d'insultes, encore moins de racisme. As-tu autre chose ? Le commentaire auquel tu répondais se voulait humoristique... c'est raté. Désolé. Je n'ai peut-être pas été assez clair : je n'étais pas en train de nier que les politiques visant à rendre plus difficile l'inscription sur les listes ou le vote aient un effet. Ce que je disais est seulement ceci qu'il me parait hautement invraisemblable que leur effet soit suffisant pour expliquer la différence entre une France où la participation aux élections présidentielles est en général dans la fourchette 70-80% et des Etats-Unis où elle est dans la fourchette 50-60%. Vingt points d'écart, c'est énorme. L'essentiel de cette différence à mon avis, c'est l'attitude d'une grande partie de la population américaine elle-même. Oui, mais ces chiffres doivent être appréciés aussi en se rappelant qui était le candidat républicain. Si Trump avait été un simple clone des Romney et des McCain, il n'y aurait rien eu à signaler en effet. Cependant, nous parlons d'une personnalité se présentant comme en lutte contre tout le "système", et avec un contrôle de son expression publique à peu près aussi lâche que celui de Jean-Marie Le Pen ! Si Le Pen avait été élu par 50,1% des voix en 2007, ça aurait eu un tout autre sens que l'élection de Sarkozy ou de Giscard. Et le nombre de voix reçues aussi. C'est une question qui ne se poserait pas dans une situation plus ordinaire. Après tout la participation n'était guère différente en 2000, en 1992 ou en 1988, pour ne citer que des années où de nouveaux présidents sont arrivés au pouvoir, et en 2008 si elle était supérieure ce n'était pas par une marge phénoménale non plus. En revanche, la question se pose effectivement si une partie importante du pays se considère en révolte contre le nouveau président, et cela pas pour quelques semaines de ce qui ne serait alors que des criailleries infantiles, mais de manière à la fois massive et durable. J'ai un peu de mal à imaginer que les protestations actuelles - qui rappellent les cris de désespoir de plusieurs à Londres après le vote du Brexit par exemple - s'installent dans la durée. Mais enfin l'avenir seul le dira c'est vrai.
  3. Cent-Jours ? Je ne comprends pas. On parle du Waterloo qui se trouve dans l'Iowa ? Le New-Hampshire ? L'Ohio ? Ou un autre encore ? Modulo les manipulations que Tancrède a déjà décrites pour gêner le vote des groupes de gens susceptibles de ne pas voter Républicain, qui ne sont certainement pas responsables d'une différence si forte dans les taux de participation... qu'est-ce que les autorités américaines pourraient bien y faire ? Ce sont les citoyens qui choisissent de voter, ou pas. Tiens elle est pas mal celle-là. Allez je trouve une photo d'illustration dans mon moteur de recherche préféré ... ... euh non finalement réflexion faite... vais m'abstenir moi. Ca dépend s'il vire seulement les illégaux condamnés par la justice - il l'a explicitement annoncé - ou s'il veut vraiment renvoyer les quelque 11 millions d'immigrés clandestins que comptent les Etats-Unis. Si vraiment il décide l'option "maximale", et qu'il arrive à se faire suivre, alors théoriquement la main-d'oeuvre clandestine devrait être remplacée par une main-d'oeuvre américaine ou immigrée régulière. Bien sûr les choses peuvent être plus compliquées si les patrons font le choix de plutôt pousser la productivité par des investissements innovants ou autre méthode, ou s'ils ne peuvent le faire, ou bien ne le souhaitent pas, et alors doivent bien embaucher même s'ils doivent alors augmenter le prix pour le client étant donné qu'un employé régulier ça ne se paie pas au lance-pierre.
  4. Un éditorial assez bien vu dans le Figaro. De fait, la citation de Sophocle donne à penser. Et Donald Trump est déjà un personnage historique, que cela plaise ou non. Reste à savoir s'il le sera comme destructeur stérile, ou comme constructeur. Rien n'est écrit d'avance. Ce qui est sûr, c'est que seuls les losers se contentent de casser sans bâtir. Il y a fort à parier que rien ne ferait plus horreur au Donald que de se retrouver dans le panier des losers...
  5. Voici la version originale de cet incident en 2011. Avec les piques du président et l'humiliation publique d'avoir à endurer les quolibets pour Trump. Oui, y compris les vannes sur la manière dont il transformerait la Maison Blanche s'il devenait président. On demanda plus tard : "Donald, what is best in life ?" Voici sa réponse.
  6. Une liste des endorsements c'est-à-dire des soutiens explicitement exprimés des rédactions des principaux journaux américains, pour tel ou tel candidat, en 2012 et en 2016. "No comment"
  7. Sinon, au chapitre des curiosités, les premiers analystes à avoir prédit le Président Donald Trump étaient... ... les Simpsons, en 1999. Impressive Bon, ils s'étaient plantés sur le slogan de campagne, qui n'a pas été "America you can be my ex-wife". Personne n'est parfait.
  8. Mais alors... où est-ce qu'il faut envoyer les paiements ?
  9. Ce qui nous amène par exemple au post de Michael Moore sur Facebook ce matin "les 5 choses à faire au matin d'après". Dont la première est : La tendance Clinton a de fait échoué, et gravement. C'est le moment d'appeler Mister B. Enfin, lui en personne, ou une personne qui soit dans une ligne comparable.
  10. Certes. Je ne crois pas qu'un journal ouvre ses pages "Opinion" à des textes avec lesquels la rédaction soit sérieusement en désaccord. Une chose que je trouve étonnante, ou du moins très surprenante, c'est ce hasard qui fait que le vote populaire, au dernier compte, qui n'est pas tout à fait complet, 59,46 millions pour Clinton et 59,27 millions pour Trump. C'est-à-dire que si le système électoral français avait été appliqué, un candidat (Clinton) aurait gagné avec 50,08% des voix. Un partage presque parfaitement par moitié ! Coïncidence frappante.
  11. La marge. De l'ordre de plus de 10 points. Et puis bien sûr, qu'il s'agisse de corruption et d'emails, le Bernie n'avait pas tout un cimetière de cadavres dans son placard. Sans compter le mouvement d'enthousiasme qu'il a suscité, et dont Clinton n'avait pas l'équivalent. Sinon, selon le Guardian britannique, l'élection de Trump est comparable au sac de Rome. Heureusement qu'ils font tout leur possible pour éviter l'hyperbole. Sinon, que diraient-ils !
  12. L'un des candidats malheureux à la présidence des Etats-Unis peut en dire quelque chose Normal. Rapport aux vaches. Il faut prendre aussi leur vote en compte, quoi. Bon, je retourne dans ma campagne normande, y a la Doucette qui est nerveuse. Plus ou moins qu'un pays qui a élu des avocats comme première profession représentée parmi ses anciens présidents de la République ? Je ne sais pas.
  13. D'un autre côté, ça n'a rien de surprenant. Comment est-ce qu'un troupeau de moutons bêlants et apeurés pourrait avoir la moindre capacité d'analyse d'orientation sans parler de prédiction ? Or un marché c'est avant tout un grand tas de gens portés par leurs "instinct animaux", dont le premier est la peur, et le second de suivre le mouvement du troupeau.
  14. Entre pressions puissantes des forces économiques pour bloquer le plus désavantageux pour eux du programme du président Trump, et menaces de ne pas être financés s'ils échouent. Et pressions puissantes de leur électorat et menaces de ne pas être réélus s'ils s'opposent trop ouvertement. ... Difficile de discerner quel sera le plus puissant. Les girouettes en tout cas ne changeront pas, on est d'accord. C'est le vent, ou plutôt ce sont les vents qui changent. --- Sinon, je vais me permettre une spéculation assez aventurée. L'une des leçons de l'élection américaine, puisque Sanders l'aurait clairement emporté sur Trump s'il avait eu l'investiture, c'est que le changement, un changement profond, était attendu par le peuple américain. Avant tout, essayer autre chose, puisque la voie suivie s'avérait décevante. Essayer du très à gauche, ou du très à droite, c'est selon. Mais essayer autre chose. Eh bien l'année prochaine, s'il faut parler de la gauche française, il y en a un qui a une vraie chance - pour peu qu'une partie suffisante de la gauche soit derrière lui - c'est Jean-Luc Mélenchon. En tout cas il a bien davantage de chance qu'un Hollande, un Valls ou un Macron - ça c'est du sous-Clinton, et ça connaîtra le même destin, la mise à la retraite politique. Que ce soit pour l'emporter sur LR, ou sur le FN, ce sont les politiciens de gauche qui ressemblent à Sanders qui ont une chance. Je n'ai aucune idée de ce que sera l'élection de l'année prochaine. Mais si vraiment le mouvement pour "changer, maintenant, là tout de suite, plus vite que ça bo..el !" est général dans le plus clair de ce qu'on appelle le monde occidental... peut-être notre prochain président ne peut-il au fond s'appeler que Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen. Bon, je vais prendre le coup de règle sur les doigts que j'ai mérité de la part de la Modération. Je reconnais, j'aurais pas du. Enfin j'arrête sur ces spéculations.
  15. Ben, s'il fait un virage à 360 degrés... il restera exactement dans la même direction Pinochet est parvenu au pouvoir à Santiago par un coup d'Etat et a persécuté ses opposants. Trump parvient au pouvoir démocratiquement. Ça fait une différence, quand même... C'est gentil. Ma première impression elle est là. Pour compléter : on pouvait se demander avant l'élection si, en cas de victoire de Trump Au vu des déclarations notamment de MM. Sarkozy puis Juppé ce matin, une chose est sûre, c'est que l'événement Trump force chaque politicien dans le monde entier, et d'abord en France, à prendre position - en plus ou en moins. Qu'il s'agisse de reprendre presque directement les principaux thèmes de campagne du milliardaire - pas la perruque orange, mais pas loin - notamment pour l'un de ces deux candidats, je vous laisse deviner lequel. Ou bien de se déclarer encore plus déterminé à combattre le populisme, car la question et la différenciation c'est bien d'empêcher avant tout une réplique en France des événements Brexit et Trump. L'influence mondiale du populisme américain commence tout juste à se faire sentir.
  16. Tsk, tsk... tu n'as aucun besoin de retourner quoi que ce soit. Tu n'est pas politicien français, si ? ... Euh... attendez... c'est vous Monsieur le Président derrière ce pseudo ? Monsieur N.S. je veux dire ?
  17. Magnifique, ce type. Il fait de la diplomatie pendant ses heures de boulot... et il déblatère en public après les heures de bureau ! Du grand art.
  18. J'ai une dame au bout du fil, elle a l'air très très très pour. Et vous vous appelez comment, au fait ? Marine ? Marine comment ?
  19. Bon, toutes les opinions sont représentées parmi les habitués d'AD. Mais nous pourrons sans doute tous nous accorder à célébrer la véritable bonne nouvelle de la matinée. L'élection de Melania Knauss comme Première Dame des Etats-Unis.
  20. A chaud, en vitesse, et à tous risques : - Comme pour le Brexit, inversion des prévisions des sondages. Bremain prévu à 52%, Brexit voté à 52%. Clinton prévue à +3% par rapport à Trump, Trump voté à +3% (je parle du vote populaire) - Comme pour le Brexit, c'est semble-t-il les régions industrielles sinistrées qui pèsent pour assurer la victoire d'un changement "maousse costaud". Le nord de l'Angleterre pour le Brexit, la région des grands lacs pour la présidence américaine 2016 - Le point commun : des idées voire des volontés de protectionnisme. Nationalisme économique, lutte sans tabou contre les délocalisations, et si le libre-échange va contre eh bien tant pis pour le libre-échange Nous sommes en phase de basculement des opinions sur le sujet du libre-échange. Et quand je dis "nous", je ne pense pas seulement au RU et aux EU. Si ces deux pays ont connu ces basculements, d'autres pays anciennement développés peuvent le connaître, en tout cas verront de forts mouvements dans ce sens. Quand je parle de basculement, je pense à des cycles de durée générationnelle. C'est sauf erreur à peu près depuis la fin de la Seconde guerre mondiale que le libre-échange a le vent en poupe. C'est spéculatif, mais le basculement pourrait être suivi par un déplacement du balancier dans l'autre sens. Loin.
  21. A regarder les résultats partiels, le Wisconsin semble bien être pour Trump, qui a aussi un petit avantage dans le Michigan. La Géorgie sera aussi clairement pour lui.
  22. Trump président, Congrès républicain, Sénat républicain... ce n'est pas encore définitif, mais ce qui se dessine est une victoire achevée.
  23. Si Clinton perd l'un de ces deux Etats, elle est mal. Si elle perd les deux... elle gagnera le droit de féliciter Trump pour sa victoire.
  24. Sur le site de CNN, ils indiquent 140 000 voix d'écart, avec 83% des votes dépouillés.
  25. Il doit rester moins de 300 000 votes à dépouiller - 95% a été pris en compte - et la différence en faveur de Trump est de 140 000 voix. Ca parait quand même vraiment difficile pour Clinton en Floride.
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