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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Je te laisse apporter cette précision sur le formulaire que tu rempliras pour accéder au territoire américain ... D'ailleurs, tu pourras nous en poster des nouvelles ? Je suis curieux du résultat
  2. Je suis prêt à m'avancer jusqu'à dire que la prochaine fois qu'un président non Républicain sera élu, il s'agira probablement d'un Démocrate Quand ? C'est la première question Deuxième question, plus importante à mon avis, comment et à quel point d'ici là le parti démocrate aura-t-il du se transformer, afin de convaincre la majorité des Américains de le placer au pouvoir ? Rappelons que le parti républicain s'est quelque peu transformé depuis la fin du mandat de George W Bush... C'est une blague ? Gates qui reproche à Musk d'intervenir dans la vie politique et de chercher à exercer une influence basée sur son argent ? Et pourquoi pas Soros pendant qu'on y est ? Peut-être ont-ils du mal aussi à comprendre pourquoi au juste cette erreur de Bush disant "Irak" à la place de "Ukraine" en accusant Poutine d'être un envahisseur a fait rire tout le monde ? Eh oui. De mon côté, je ne suis pas sûr que tout le monde se rappelle de l'explosion de la navette Challenger... Ou de la chute du Mur de Berlin En revanche, ma fille se rappelle encore de la fiche qu'elle a du remplir pour voyager aux Etats-Unis, où elle a du certifier n'avoir pas participé aux activités du Parti national-socialiste en Allemagne entre 1933 et 1945
  3. Les Leclerc en mouvement tirant sur une cible mouvante ont une probabilité de coup au but dont la valeur est classifiée Mais pas dégueu
  4. A noter que l'argument de Trump, répété plusieurs fois, c'est que le Groenland est nécessaire aux Etats-Unis pour raison de "sécurité nationale", et que le Danemark n'a pas du tout la capacité de le défendre Dans une version plus optimiste, si Trump veut avant tout éviter que le Groenland ne tombe sous domination russe et/ou chinoise, peut-être est-ce qu'un moyen de s'entendre avec les Etats-Unis pourrait être "OK, Copenhague à lui seul ne peut le faire pour l'instant, mais nous Paris Londres et Berlin allons l'appuyer en attendant qu'il augmente ses moyens militaires, donc ni Moscou ni Pékin ne pourront le récupérer" Ce serait un effort non négligeable pour les trois premières puissances militaires ouest-européennes, qui ont d'autres engagements. Mais je suppose qu'il serait possible de s'organiser pour avoir en permanence (par roulement entre les 3 pays contributeurs) un détachement de 4 ou 6 Eurofighter ou Rafale + 2 A400M, plus une frégate et une paire de patrouilleurs ou corvettes Si une telle solution était possible, ce serait une sortie "par le haut". Trump pourrait renoncer à sa tentative annexioniste sans perdre la face "Voilà comment on convainc ces mollassons d'Européens de se bouger militairement parlant !". Je ne serais alors même pas loin de penser... qu'il n'aurait pas tout à fait tort ! Et bien sûr il y aurait un "gentleman's agreement" avec Copenhague comme quoi il va se bouger pour prendre la suite le plus rapidement possible. Il y a après tout d'excellents types de frégates qu'il pourrait commander en Europe... et d'excellents avions comme Rafale et Eurofighter Mais je parle ici comme un optimiste
  5. Visiblement, Copenhague n'est pas prêt à stationner des soldats chez lui au Groenland... même quand Paris propose de le rejoindre ! La France a proposé d'envoyer des troupes au Groenland, selon son ministre des Affaires étrangères La France a discuté avec le Danemark de l'envoi de troupes au Groenland en réponse aux menaces répétées du président américain Donald Trump d'annexer le territoire danois, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Barrot a déclaré dans une interview à Sud Radio que la France "a commencé à discuter [du déploiement de troupes] avec le Danemark", mais que ce n'était pas "le souhait du Danemark" de concrétiser cette idée (...) Peut-être veulent-ils d'abord essayer encore de discuter, avant de passer à ce genre de mesures conservatoires En revanche, si c'est sur le principe qu'ils ne sont pas prêts à le faire... je vois une belle bannière étoilée qui flottera un de ces jours sur Nuuk ! (et ce sera le choix des Danois) D'abord ce ne serait pas MEUGA, mais MEGA. L'organisation internationale "Union européenne" n'a rien à f..tre là-dedans, une partie des Européens la vouent d'ailleurs aux gémonies. C'est de l'Europe dont il est question Ensuite, ces impérialismes ne sont pas du tout sur le même plan - L'impérialisme russe menace concrètement plusieurs pays européens en plus de l'Ukraine. Notamment Moldavie, Estonie, Lettonie et Lituanie dont chacune a été nommément menacée par des représentants officiels ou semi-officiels de l'Etat russe - L'impérialisme chinois ne menace aucun pays européen. Ne serait-ce que pour raison de distance. Et rappelons en passant que Paris est plus proche de la Chine que ne l'est Nouméa - L'impérialisme américain contre des pays européens est tout nouveau - ça vient de sortir ! Surtout, il y a bon espoir de l'écarter en convaincant les Américains que ce n'est pas une bonne idée. Au pire, en déployant des détachements militaires au Groenland, en comptant sur la difficulté pour le peuple américain d'accepter que leur armée tue des soldats alliés et subisse des pertes en conséquence. Trump est parfois surprenant dans le mauvais sens c'est vrai, mais les Américains globalement ne sont pas fous ! C'est un détail, mais n'es-tu pas en train d'inverser les mots suzerain et vassaux ? Les Etats-Unis ont des vassaux mais pas de suzerain Plus de 90 % des Français se sentent plus patriotes qu’européens, selon un sondage Les sondés se déclarent « en priorité français » au sein de tous les partis politiques sauf chez les écologistes où « seulement » 68 % des sympathisants se sentent patriotes Je dirais que l'alternative à terme est entre la reconfiguration de l'UE en quelque chose qui ressemblerait davantage à l'ancienne CEE - avec beaucoup moins de pertes de souveraineté pour les pays membres, voire pas du tout, une simple organisation de coopérations "à la carte" - et sa disparition pure et simple Je soupçonne qu'à Copenhague, beaucoup sont en mode Tant mieux s'ils savent apprendre de cette mésaventure Chez nous aussi il y a des emmerdes qui valent fessée... et donc opportunité d'en apprendre quelque chose Je ne vais pas commencer la liste, je crois qu'elle serait longue L'UE, queue dalle. Ce n'est pas son boulot Le Danemark peut faire beaucoup. Si ils le souhaitent. A eux de choisir comment réagir Les autres pays peuvent l'appuyer. A mon avis, la France devrait le faire, mais seulement si le Danemark choisit de ne pas se soumettre
  6. Oui, mais il s'agirait là d'un scénario "partage de l'Ukraine", non du scénario "gel de la guerre avec troupes européennes pour le garantir" qui est évoqué pour l'instant Le renseignement ukrainien affirmait en novembre que Moscou pourrait transmettre à la nouvelle administration américaine un plan de résolution du conflit basé sur la liquidation de l'Etat ukrainien actuel, dont le territoire serait divisé en trois parties, la partie ouest étant proposée aux appétits de Pologne, Hongrie et Roumanie. Quant à la partie centrale, selon les informations que les espions ukrainiens disaient avoir récupérées, elle serait un Etat nominalement indépendant mais sous tutelle avec stationnement de troupes russes
  7. Seulement si Moscou l'accepte dans les conditions d'un éventuel cessez-le-feu puis d'une fin du conflit Ce qui est extrêmement invraisemblable vu les priorités de Moscou. La fin de la coopération militaire de l'Ukraine avec l'OTAN - ce qui inclut ces pays membres pris individuellement - est probablement la condition sur laquelle ils sont le plus déterminés Sauf bien sûr à ce que Kiev l'impose à Moscou sur le champ de bataille et force la Russie à mettre les pouces. Mais ce n'est pas du tout cela qui se passe
  8. Tout cela est fort bien, mais c'est aussi "Beaucoup de bruit pour rien" (version française de "Much ado about nothing") Il n'y aura de toute évidence pas de troupes de l'OTAN, ni européennes ni américaines, pour garantir un cessez-le-feu en Ukraine, étant donné que Moscou refuserait à coup sûr un tel cessez-le-feu et qu'aucun pays de l'OTAN ne déploiera de troupes si la guerre est encore en cours Je suis tenté d'interpréter ce genre de discussions comme une étape dans le processus d'acceptation de la réalité
  9. Les disputes entre pays européens dans les dernières années au sujet de l'accueil obligatoire de migrants, et surtout les tentatives des institutions de l'UE pour "punir" les pays récalcitrants, notamment la Pologne, ont des conséquences... Lorsque arrive au pouvoir un président américain qui pousse exactement dans l'autre sens, Varsovie se sent tout naturellement plus proche de lui que de Bruxelles Pour le reste, le président polonais espère visiblement que Trump maintiendra la protection américaine sur la Pologne, puisque Varsovie est le pays européen dont les dépenses militaires sont exactement selon son coeur : plus importantes encore que celles des Etats-Unis en pourcentage du PIB, et avec une grosse part en achats d'armements américains. Je ne sais pas si cet espoir sera satisfait S'agissant de l'Ukraine, il est diplomate et tente d'influencer dans le sens de l'Ukraine. Mais j'ai du mal à imaginer qu'il pourrait ne pas avoir compris que la négociation se présente mal pour Kiev
  10. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est que Budanov a été pendant le plus clair de la guerre l'un des plus optimistes et allants. Quand il pointe un risque pour l'existence de l'Ukraine (c'est-à-dire pour son indépendance) si la guerre se prolonge au-delà de l'été, c'est un signe clair que la marge de sécurité de Kiev est étroite Poutine, à coup sûr, le sait fort bien. Il a donc toute latitude pour se montrer impitoyable dans les négociations avec Washington et avec Kiev, afin d'imposer les conditions proposées depuis longtemps par Moscou, qui ne sont autres que la réalisation pleine et entière de ses objectifs de guerre. Il est peu probable qu'il propose autre chose à Trump Aucune idée de ce que décidera le président américain. Il n'aura que deux options 1. S'aligner sur les conditions de Poutine avec juste quelques modifications à la marge pour sauver la face, ou bien 2. Le soutien militaire américain à l'Ukraine, qui pour avoir la moindre chance de succès ne devrait pas être une simple continuation de la politique Biden mais une multiplication des livraisons (probablement en la conditionnant au paiement par les Européens des armes américaines) La première serait une lourde défaite, impossible à dissimuler. Trump tenterait sans doute d'en rejeter la responsabilité sur Biden, les Européens, Zelensky... n'importe qui plutôt que lui-même La seconde, en plus d'être l'inverse de ce qu'il a annoncé aux Américains, lui ferait courir le risque d'être associé à une défaite si elle survenait tout de même plus tard. Car si la guerre se prolongeait, elle serait devenue "la sienne" Pour se faire une idée de ce que pourrait être un "traité de paix" aligné sur les objectifs déclarés et répétés par la Russie, on peut se rapporter à cette ébauche écrite par un pro-russe. Il n'a aucun rôle officiel, c'est juste quelqu'un qui s'exprime sur un réseau, mais c'est un effort assez honnête je trouve pour poser les conditions russes en un certain nombre de points précis, avec des aménagements très minimes (sur des points peu importants pour Moscou) destinés à permettre à Trump de (tenter de) sauver la face. En gros, seul le point 14 de ce plan serait une vraie concession, et il est vrai que c'est une concession que Moscou pourrait se permettre sans déroger à ses objectifs Et oui, l'ensemble est d'une dureté exceptionnelle. Mais c'est ce genre de prix qu'aurait une défaite A ce stade, la seule chance que conserve Kiev d'éviter la défaite est de convaincre Donald Trump de choisir l'option 2 - multiplier le soutien militaire à l'Ukraine par rapport à celui qu'accordait Biden Un plan de paix plus réaliste, tenant compte de la position minimale acceptable de la Russie (car sinon la guerre continuera tout simplement), en quatorze points : 1. L'Ukraine n'adhérera jamais à l'OTAN ou à l'UE et ne mènera aucune coopération militaire directe ou indirecte avec un membre de ces blocs en dehors de ce qui est explicitement autorisé par le traité actuel ; elle n'autorisera pas non plus les membres des blocs à maintenir des missions diplomatiques expansives à Kiev ou ailleurs. 2. Les forces armées ukrainiennes seront dissoutes et leur matériel éliminé sous la supervision conjointe de l'OTAN et de la Russie ; l'OTAN est invitée à récupérer le matériel donné pour son propre usage. L'Ukraine d'après-guerre pourra conserver une gendarmerie équipée d'armes légères, ainsi que des forces aériennes et navales suffisantes pour assurer la police de son propre espace aérien et du reste de son littoral. 3. Le GUR et le SBU doivent être dissous et ne doivent pas être remplacés par d'autres organisations. 4. Toutes les organisations ultranationalistes ukrainiennes doivent être interdites et leurs dirigeants ne doivent pas être autorisés à exercer des fonctions publiques. 5. Tous les membres du personnel qui ont occupé des postes de direction au sein des services de sécurité ukrainiens entre 2014 et 2025 ne pourront plus servir l'État ukrainien d'après-guerre. 6. L'Ukraine cède officiellement les cinq oblasts à la Russie dans leurs limites administratives ; les forces ukrainiennes se retirent de toute partie de Koursk encore occupée au moment de l'entrée en vigueur du traité ; les forces russes se retirent également des parties occupées de l'oblast de Kharkov. 7. La langue russe sera placée sur un pied d'égalité avec la langue ukrainienne. 8. Toutes les mesures prises à l'encontre de l'UOC canonique, en communion avec le Patriarcat de Moscou, doivent être annulées et tous les biens ecclésiastiques saisis doivent être restitués. 9. Tous les monuments commémoratifs de l'ère soviétique et impériale doivent être restaurés 10. Tous les mémoriaux et monuments érigés en l'honneur des membres de l'OUN-UPA et d'autres collaborateurs nazis, ainsi que ceux érigés en l'honneur d'entités et d'individus ultranationalistes interdits dans le cadre de la guerre actuelle, doivent être détruits. 11. Toutes les installations nucléaires ukrainiennes doivent être occupées par le groupe de travail conjoint OTAN-Russie sur le désarmement et fonctionner sous sa supervision de manière permanente ; l'Ukraine s'engage à mettre fin immédiatement à toute recherche nucléaire et à déclasser ses trois centrales au plus tard en 2040. 12. Tous les partis politiques et les individus proscrits et persécutés par les autorités ukrainiennes de l'ère Maïdan doivent être rétablis dans leurs libertés et leurs propriétés. 13. Des élections libres et équitables doivent être organisées sous la supervision de la task force conjointe OTAN-Russie sur le désarmement dans les trois mois suivant l'entrée en vigueur du traité. 14. Les fonds russes actuellement détenus dans des banques occidentales doivent être affectés à la reconstruction civile et au développement de l'Ukraine d'après-guerre, sous le contrôle d'une commission de reconstruction conjointe OTAN-Russie. Les formalités telles que le cessez-le-feu et l'échange de prisonniers doivent bien entendu être intégrées. Je doute que les Russes se soucient beaucoup de l'allègement immédiat des sanctions à ce stade - la paix ayant été instaurée, les sanctions seront allégées dans le cours normal des affaires économiques. Il y aura en outre un « accord » officieux selon lequel - les Russes ayant atteint leurs objectifs de guerre déclarés - l'OTAN verra d'un très mauvais œil toute initiative du Kremlin visant à s'emparer de territoires supplémentaires en Ukraine et introduira au minimum des forces pour occuper l'Ukraine occidentale dans une telle éventualité
  11. Un "plan de paix secret de Trump pour l'Ukraine" est apparu en ligne, d'abord dans les médias ukrainiens. Il aurait été transmis par des diplomates européens. Ce plan vise un arrêt des combats le 20 avril - en ligne avec l'objectif "sous 100 jours" annoncé par le président américain Il est dénoncé comme "canular" par les autorités ukrainiennes. Pas de réaction de Moscou pour l'instant Impossible de savoir si c'est du lard ou du cochon. Mais ça pourrait être un ballon d'essai, une "fuite" organisée Le prétendu « plan de 100 jours » de Donald Trump est apparu en ligne, décrivant les mesures visant à mettre fin à la guerre en Ukraine d'ici le 9 mai 2025. Le document aurait été transmis par des diplomates européens et viserait à parvenir à un règlement pacifique du conflit. Les principales étapes du plan Janvier-février 2025 : Trump s'entretient par téléphone avec Poutine et discute du plan avec les autorités ukrainiennes. Février-mars 2025 : le président ukrainien Volodymyr Zelenskyi annule le décret interdisant les négociations avec Poutine. Il y a une réunion entre Trump, Zelensky et Poutine pour se mettre d’accord sur le plan. 20 avril 2025 : A Pâques, une trêve est déclarée sur toute la ligne de front, les troupes ukrainiennes quittent la région de Koursk. Fin avril 2025 : Début de la Conférence internationale de la paix avec la participation des Etats-Unis, de la Chine, des pays européens et du « Sud ». Il y a un échange de prisonniers « tous contre tous ». Jusqu'au 9 mai 2025 : Annonce de la fin de la guerre et de l'abolition de la loi martiale en Ukraine. Août-octobre 2025 : élections présidentielles, parlementaires et locales en Ukraine. Les principales dispositions de l'accord de paix Neutralité de l'Ukraine. L'Ukraine déclare son refus d'adhérer à l'OTAN, conservant le droit à une armée avec le soutien des États-Unis. Adhésion à l'UE. L’Ukraine a la perspective d’adhérer à l’UE d’ici 2030 et la reconstruction d’après-guerre est financée par l’Union européenne. Territoires occupés. L’Ukraine ne reconnaît pas la souveraineté de la Fédération de Russie sur les territoires occupés, mais refuse de les restituer par des moyens militaires. Annulation des sanctions. La levée progressive des sanctions contre la Fédération de Russie et la reprise des importations de vecteurs énergétiques russes vers l'Europe. Libertés en Ukraine. Abolition de la persécution de la langue russe et de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC), admission des partis pro-russes aux élections. Contingent de maintien de la paix. L’idée de déployer des casques bleus européens reste controversée et nécessite des discussions supplémentaires. Réaction au plan Le document a suscité des réactions mitigées. Les partisans d’un accord de paix estiment qu’il ouvrirait la voie à une fin de la guerre sans faire de nouvelles victimes. Beaucoup critiquent cependant les conditions proposées, notamment la neutralité de l'Ukraine, le refus de la restitution militaire des territoires et la possibilité de lever les sanctions contre la Fédération de Russie. Les experts soulignent également les risques : La proposition de lever les sanctions et de reprendre les importations de vecteurs énergétiques russes peut renforcer la position de la Russie. L'annulation des persécutions contre l'UOC et les partis pro-russes soulève des doutes sur la sécurité de la politique intérieure de l'Ukraine. La déclaration de neutralité pourrait devenir un obstacle au développement à long terme des capacités de défense de l'Ukraine. Il n'a pas encore été confirmé si ce plan est effectivement un document officiel. La partie ukrainienne et ses partenaires occidentaux s’abstiennent actuellement de tout commentaire. Cependant, le débat sur le « plan de 100 jours de Trump » est déjà devenu un sujet qui résonne dans les médias internationaux et dans les cercles d'experts. La tentative de régler la guerre d'ici le 9 mai est une idée ambitieuse mais controversée qui nécessite une analyse et une évaluation minutieuses des conséquences pour la sécurité et l'avenir de l'Ukraine. Un élément de contexte intéressant - et glaçant - c'est la déclaration de Kirill Budanov le chef des renseignements ukrainiens lors d'une récente réunion à huis clos avec des députés, rapportée par la Pravda ukrainienne L'état actuel de l'économie, les relations avec les voisins et les partenaires et, surtout, la dynamique du front soulèvent la question de la marge de sécurité du pays. Récemment, une réunion à huis clos a eu lieu au Conseil. Les dirigeants du Parlement et des factions ont invité le commandement des Forces de défense à comprendre la situation réelle de la guerre. "Au début, les représentants de l'état-major en racontaient beaucoup, de manière confuse, mais très intéressante. Ensuite, il y a eu d'autres rapports. Mais la réponse de Budanov a été la plus mémorable. Quelqu'un lui a demandé combien de temps il nous restait encore. Et Kirill avec son sourire froid "S'il n'y a pas de négociations sérieuses avant l'été, des processus très dangereux pour l'existence même de l'Ukraine pourraient être lancés", a déclaré l'un des participants à la réunion lors d'une conversation avec l'UP. "Tout le monde s'est regardé comme ça et s'est tu. Apparemment, il faut que tout s'arrange", résume le député un peu confus
  12. Merci à ce contributeur X de dire les choses nettement et clairement
  13. L'image n'est pas mal non plus Je me demande si lors de notre prochaine élection en France, j'ai envie que Elon Musk et les autres soutiennent les partis dont je me sens proche... ou si je préfère qu'ils soutiennent plutôt les autres Assez d'accord pour dire que ça ne devrait pas avoir beaucoup d'influence sur le score de l'AfD
  14. Le Baron Roman von Ungern-Sternberg vient d'entrer dans la conversation Toute guerre est sainte. La loi de la Force est la seule loi du monde. S'il existe un Dieu, il ne peut être que combat. Le Bien et le Mal n'existent pas plus que la vie et la mort. Il n'y a que l'action. La lutte Quand on est considéré par les Mongols comme l'incarnation vivante du dieu de la guerre, ça donne quelques libertés de parole ...
  15. Ils peuvent être liés officiellement à un pays dont ils représentent 1% de la population, comme aujourd'hui. Petits, mais pas négligeables Ou bien être liés officieusement à un pays dont ils représentent 0,02% de la population. Minuscules au point d'être impossible à trouver même avec une loupe, et avec l'influence qui va avec Ce qu'on appelle une élite compradore... Donald Trump Junior, quand il a été visiter et prendre des photos parmi les Groënlandais, avait oublié la verroterie. Il faudrait qu'il y retourne, il faut respecter les traditions
  16. Plusieurs responsables, analystes et intellectuels interviennent sur la crise du Groënland - Noam Chomsky Le Groenland est clairement dans la sphère d'influence des États-Unis. Le Danemark devrait échanger des terres contre la paix - John Mearsheimer Les grandes puissances poursuivent toujours impitoyablement leurs propres intérêts. Le Danemark devrait être pragmatique - Yanis Varoufakis L'adhésion agressive du Danemark à l'UE a provoqué Trump. C'est leur propre faute (mes remerciements à Darth Putin )
  17. @Stark_Contrast je vais me permettre de proposer une reformulation / interprétation de votre post. Il me semble en effet l'avoir compris (je n'en suis pas certain), mais je ne suis pas sûr qu'il ait été clair pour tous - L'esprit humain a tendance à sous-estimer la probabilité des scénarios à très faible probabilité, menant à les négliger entièrement. C'est valable pour les scénarios positifs, par exemple la réussite exceptionnelle d'une start-up, comme pour les scénarios négatifs, par exemple une guerre, crise financière ou catastrophe hors norme. Nous avons en quelque sorte tendance à surestimer la probabilité de réalisation des scénarios "moyens", et à sous-estimer la probabilité des autres. Ce que Nicolas Taleb par exemple explique en faisant remarquer que beaucoup de courbes de probabilité ne sont pas des gaussiennes - Comme il est difficile d'analyser les scénarios à très faible probabilité et d'y réagir correctement, y parvenir est un signe d'intelligence, non de folie - Les milliardaires qui ont su construire par eux-mêmes leur fortune ont fait la preuve de capacités remarquables, notamment d'intelligence. La plupart d'entre eux ne sont probablement pas des insensés - Il n'est donc pas surprenant qu'ils préparent davantage que la plupart des gens les scénarios à très faible probabilité. En positif, ils peuvent investir dans des sociétés très ambitieuses mais à faible probabilité de réussite. En négatif, ils peuvent se préparer à des scénarios catastrophiques dont la probabilité est très faible - par exemple, faire construire un bunker en Nouvelle-Zélande pour le cas où l'humanité régresserait vers la barbarie
  18. L'élévation du niveau d'inquiétude, voire de panique, dans pas mal d'endroits vient de la crainte que ces vagues ne ressemblent à celle du 11 mars 2011 au Japon... Peut-on parler de Trumpnami ? Un apprenti dictateur stupide et un non-dictateur sont tous deux préférables à un apprenti dictateur intelligent, je crois que c'est indéniable On pourrait dire aussi, si on pense que Musk est nazi, qu'un nazi partisan de la liberté d'expression et ami des juifs est plutôt meilleur que la majorité du genre
  19. Discuté par un animateur TV comme Stephen Colbert, et proposé dans un amendement constitutionnel, ce n'est pas la même chose tout de même Je ne dis pas que j'y crois. Mais je soupçonne qu'il est très - trop - facile, surtout si on est Républicain, d'imaginer que ce scénario s'est réalisé récemment Ce n'est pas comme en France, où la théorie "Brigitte Macron est un homme" d'une part n'a aucune base sérieuse, d'autre part si même elle était vraie ne changerait rien d'essentiel au régime politique français. La vie privée du dirigeant est a priori un non-sujet La théorie "Obama a effectué un 3ème mandat en contrôlant Biden" a quelques bases, avant tout le déclin cognitif de plus en plus évident du président en titre et le statut de "sage et référent" du 44ème président. Et elle changerait quelques trucs quand même au régime politique américain. L'identité du dirigeant est tout sauf un non-sujet !
  20. Je ne suis pas d'accord. D'une part, Thiel semble certainement être une figure influente, mais cela ne veut pas dire qu'il est nécessairement "derrière le rideau", ce qui supposerait qu'il contrôle comme un marionnettiste. Il influence, mais comment pourrait-il contrôler ? D'autre part, personnellement je ne vois rien d'effrayant là-dedans. Contestable ? Certainement. Mais ce que Thiel propose c'est en somme une opération "Vérité et réconciliation", suggérant qu'un certain nombre de secrets et de méfaits dissimulés par les élites gouvernementales récentes sont suffisamment graves et lourds pour nécessiter ce genre de "confrontation avec l'histoire" - et Thiel cite l'exemple de l'Afrique du sud portant un regard sur l'apartheid du passé Je pense que sa comparaison est exagérée, mais je n'y vois pas de menace. Au pire, si on pense qu'il n'y a vraiment rien eu de dissimulé parmi tous les sujets cités par Thiel, on peut imaginer qu'il propose quelque chose d'inutile On va voir, mais je m'attendrais plutôt à ce que cette opération mène à sortir quelques cadavres bien puants du placard... mais pas tant que ça
  21. L' "esprit du monde" ? Est-ce une allusion à Hegel disant de Napoléon "J'ai vu passer l'esprit du monde à cheval" ? Personnellement, je n'ai jamais vu en Obama que : un président américain. Et j'ai été surpris par l'article partagé par Stark Peut-être suis-je trop terre-à-terre Ce n'est pas la première fois que le nom de René Girard (1923-2015) est cité en relation avec le gouvernement Trump J.D. Vance, qui s'est converti au catholicisme en 2019, a cité l'anthropologue et philosophe français comme source intellectuelle majeure de sa décision. Girard lui-même était passé de l'athéisme au catholicisme du fait de la direction que prenaient ses travaux d'anthropologie, aboutissant à reconnaître à la Passion et au christianisme un rôle central dans l'Histoire humaine Je ne sais pas si c'est une coïncidence, ou si Girard pourrait être une influence souterraine majeure dans la recomposition en cours L'article de Sud-Ouest commet un faux sens il me semble Thiel entend clairement ici l'apocalypse dans son sens littéral et premier de "dévoilement". Non dans le sens religieux de dévoilement final et dénouement de l'Histoire, donc de fin des temps Voici l'original en anglais du texte de Thiel
  22. Merci du rappel Je me pose aussi la question du sabotage de Nord Stream, réalisé dans une grande proximité des eaux territoriales danoises. Est-il vraisemblable que Copenhague n'ait pas du "fermer les yeux" sur les actions du pays "X" qui a réalisé le sabotage ? Je ne l'affirmerais pas, mais disons que la question peut être posée C'est la question : le Danemark a t il fait preuve dans le passé de la moindre solidarité européenne lorsque c'était un autre pays (France où Allemagne) qui était visé par Washington / par "X" ? Je pense qu'il y a dans ces événements une leçon à tirer pour Copenhague. J'espère qu'ils y réfléchiront
  23. Je trouve des sources qui disent le contraire, évoquant une diminution jusqu'à peut-être même 50% () L'administration envisage des réductions substantielles du budget de la défense, certains conseillers préconisant des réductions allant jusqu'à 50 %. L'ancien secrétaire à la défense par intérim, Chris Miller, qui a contribué au document d'orientation « Project 2025 », a publiquement soutenu ces mesures, arguant qu'elles permettraient de rationaliser les opérations militaires et de réduire les dépenses fédérales (...) Les critiques avertissent que des coupes budgétaires drastiques pourraient compromettre la présence et l'état de préparation de l'armée américaine dans le monde. (...) Les analystes de la défense mettent en garde contre le fait que ces changements pourraient enhardir les adversaires et affaiblir les alliances (...) Les partisans des coupes budgétaires font valoir que la réaffectation des ressources pourrait améliorer l'efficacité et permettre de se concentrer sur les nouvelles menaces. L'administration insiste sur la nécessité de donner la priorité à la cybersécurité, à la défense spatiale et aux technologies avancées par rapport aux dépenses militaires traditionnelles. Cette réorientation stratégique vise à relever les défis sécuritaires en constante évolution de manière rentable. Si certains conseillers de Trump défendent à l'inverse une augmentation du budget, c'est qu'il y a alors des désaccords fondamentaux dans son entourage ! Si c'est bien le cas, reste à savoir dans quelle direction le président tranchera (ou pas, il pourrait aussi "choisir de ne pas choisir") Et si Trump décide de sabrer le budget de la défense, alors cela contribue certainement à expliquer que ses exigences en matière de dépenses de défense des Européens soient si élevées... Il s'agit de compenser Vous êtes conscient que cette phrase est logiquement équivalente à "Je pense que Trump est un président américain" ?
  24. Oui c'est ce que je pensais "coup de pression brutal pour obtenir des concessions" Oui c'est visiblement que Copenhague pensait, puisqu'ils étaient occupés à proposer une coopération plus étroite, et attend on se plie encore plus comme ça il ne tapera pas ... Mais non, ce n'est pas ce que Trump veut Donald Trump et le premier ministre danois s'écharpent au sujet du Groenland Le président américain s'est entretenu avec Mette Frederiksen, la première ministre danoise, pendant 45 minutes la semaine dernière. (...) Cinq hauts fonctionnaires européens, anciens et actuels, informés de l'appel ont déclaré que la conversation s'était très mal passée. Ils ont ajouté que M. Trump s'était montré agressif et conflictuel après les commentaires de la première ministre danoise selon lesquels l'île n'était pas à vendre, malgré son offre de coopération accrue en matière de bases militaires et d'exploitation minière. « C'était horrible », a déclaré l'une des personnes. Une autre a ajouté : "Il a été très ferme. C'était une douche froide. Auparavant, il était difficile de le prendre au sérieux. Mais je pense que c'est sérieux et potentiellement très dangereux". (...) De nombreux fonctionnaires européens avaient espéré que ses commentaires sur la recherche du contrôle du Groenland pour des raisons de « sécurité nationale » étaient un stratagème de négociation pour gagner plus d'influence sur le territoire de l'OTAN. La Russie et la Chine se disputent également la position dans l'Arctique. Mais l'appel de M. Frederiksen a anéanti ces espoirs, aggravant la crise de politique étrangère entre les alliés de l'OTAN. "L'intention était très claire. C'est ce qu'ils veulent. Les Danois sont maintenant en mode crise", a déclaré une personne informée de l'appel. Une autre personne a déclaré : "Les Danois sont complètement bouleversés : « Les Danois sont complètement paniqués par cette affaire ». Un ancien fonctionnaire danois a ajouté : "La conversation a été très dure. Il a menacé de prendre des mesures spécifiques à l'encontre du Danemark, telles que des droits de douane ciblés. (...) Début janvier, Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane au Danemark s'il s'opposait à lui sur la question du Groenland. Il a également refusé d'exclure le recours à la force militaire pour prendre le contrôle de l'île. « Les gens ne savent même pas si le Danemark a un droit légal sur l'île, mais si c'est le cas, il devrait y renoncer parce que nous en avons besoin pour notre sécurité nationale », a déclaré M. Trump lors d'une conférence de presse tenue quelques jours avant son entrée en fonction. Bon, peut-être est-ce que les Danois sont "complètement paniqués", mais à la vérité ils ne sont pas dénués d'options - Des droits de douane ciblés, c'est certes un inconvénient économique, mais pas écrasant. Au pire, Copenhague pourrait choisir de simplement endurer cet inconvénient. Ca va peut-être ralentir leur croissance un peu, mais rien de grave - Il est pensable d'obtenir des mesures de rétorsion de la part de l'UE. Evidemment il faut convaincre d'abord, et Scholz n'a pris aucune mesure de rétorsion quand c'est une installation de son pays qui était frappée, il ne va pas en prendre pour un autre pays, et il n'est pas certain que Merz ait plus de colonne vertébrale. Mais il est possible que Copenhague les obtienne quand même en faisant valoir que ce n'est que le début, que les autres pays européens seront frappés ensuite, et qu'il est donc dans l'intérêt de tous d'arrêter cette dérive tout de suite - Dans un autre genre, Copenhague pourrait sans doute trouver un "signe amical" à adresser à Moscou, un signe qui n'engage pas vraiment pour l'instant, mais qui soit le plus visible possible. Peut-être en relation avec la Baltique ? - Le stationnement, pour l'instant discret, d'une unité de l'armée danoise à Nuuk peut être envisagé, de façon à écarter le scénario d'un coup de force "non sanglant" (comme le coup de force russe sur la Crimée en 2014), bref à forcer les Etats-Unis à se battre s'ils veulent prendre de force le Groënland, ce dont il est permis de penser que le peuple américain le tolérerait difficilement
  25. Waouh... Processus simple, clair et efficace s'il en est Pas de doute. Personne aux États-Unis n'a envie ni ne cherche à ce que certaines informations ne soient rendues publiques que dans quelques siècles Personne n'a quoi que ce soit à se reprocher. Et il n'y a aucun cadavre dans le placard
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