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Je connaissais pas l'anecdote sur les couteaux. Mais c'est vrai qu'avec des cuirassés de 40 000 tonnes, on se retrouve avec 2 énormes navires dont il faut bien justifier l'utilisation (et le coût de l'équipage, du carburant, de l'entretien...) Si on veut que cette uchronie soit "crédible", je doute qu'on puisse se contenter de l'usage pour la dissuasion vu que la comparaison avec d'autres vecteurs (SNLE, plateau d'Albion...) ne sera pas en faveur des cuirassés. A mon avis, la transformation en "couteau suisse" est presque indispensable. Pour compléter le volet financier de l'uchronie, à partir de la deuxième moitiée des années 70, peu après la remise en service des Richelieu, la marine sera touchée par les chocs pétroliers. Les 2 cuirassés qui sont les 2 plus gros/puissants navires français et en plus avec des moteurs de la fin des années 30 donc pas particulièrement économes vont représenter une grosse partie de la facture pétrolière de la marine. Les cuirassés risquent aussi d'avoir des problèmes de fiabilité à cause de leur motorisation qui commence à être obsolète. A cette époque, en plus de la politique civile de développement de l'énergie nucléaire, la marine met en service des sous-marins nucléaires et planifie aussi de le faire pour des navires de surface (le programme de PH75 qui sera concrétisé en 86 avec le CdG), il devrait donc "logiquement" être envisagé de remotoriser les cuirassés. On commence aussi à avoir un grand nombre de retex (les américains commandent leur quatrième CVN en 74, les russes commandent leurs Kirov en 77, ils ont déjà des brise-glaces nucléaire et il y a des centaines de navires nucléaire en service dont quelques civils) Surtout que ces cuirassés sont des vecteurs nucléaires et se voient déjà refuser l'accès à la plupart des ports. En pratique la remotorisation pourrait être hybride et concerner un (ou plusieurs) réacteur(s) nucléaire (des SNLE d'anciennes générations ou prototype du K15, donc entre 25 et 40 000 ch) qui serai(en)t complété(s) par des turbines classiques (type Olympus comme sur les frégates de l'époque ou mieux) pour atteindre les 155 ou 175 000 ch de la propulsion d'origine des Richelieu. A puissance égale, le volume plus important des réacteurs nucléaires par rapport aux moteurs d'origine sera compensé par des turbines modernes nettement plus petite et légère. En plus de l'intérêt économique (on économisera des milliers de tonnes de carburant), l'objectif ne serait pas d'être capable de bonnes accélération ni d'aller à plus de 30 noeuds, mais d'avoir assez de puissance uniquement en nucléaire pour maintenir une vitesse croisière "suffisante" (probablement entre 15 et 20 noeuds) pour suivre le GAN. On se retrouve donc avec des cuirassés qui ont un coût fixe, qu’ils soient à quai ou en mer tant que le pacha ne décide pas de mettre toute la puissance (par exemple pour opérer un avion) donc on risque de les voir souvent en mer ce qui renforcera leur intérêt. Avec le passage au nucléaire, le cuirassé devient même un des ravitailleurs du GAN et ses 5800 tonnes de carburants représentent presque 50% de la capacité d'un pétrolier spécifique comme ceux de la classe Durance. Sa capacité de ravitailleur réduit aussi son besoin logistique (et celui de son escorte), il devient plus facile d'organiser le déploiement de plusieurs flottes avec une "nucléaire" basée autour du cuirassé qui n'aura besoin que de quelques frégates et sous-marins d'escorte. Un autre "avantage" d'une propulsion nucléaire, c'est que tous les 5 à 10 ans, on va devoir faire une IPER ce qui permet de faire aussi une modernisation régulière.
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Je pense avoir mis assez d'avertissement pour que la citation ne soit pas prise au sérieux. Quand au lien, je me suis senti obligé de le mettre pour respecter les droit d'auteur suite à la citation. Maintenant quand à la ligne éditoriale, même si ce n'était pas écrit par les journalistes de médiapart, il est peut-être utile de rappeler que l'auteur a choisi de publier sur médiapart plutôt que sur un autre média (comme le monde) donc à minima, il faut se dire que si médiapart n'approuve pas la ligne éditorial de l'article, l'auteur de l'article souhaitait être lu par les lecteurs habituels de médiapart. (et c'est par accident qu'un robot m'a renvoyé l'article)
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Lol... je comprends mieux pourquoi tu mets si peu de commentaires personnels pour tous les articles que tu tweets... c'est juste que tu ne les lis pas. Sinon la semaine dernière quand le robot du site nous a signalé cet article, il ne m'avait pas parut tellement intéressant. En gros c'est surtout sur la RH (double équipage, passage de 94 à 109 marins contre 168 pour les italiens, navire qui attire, système de formation des équipage, apparition des renforts...)
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Oui, c'est sur que la seule protection du blindage ne sera clairement pas suffisante. Cela permet peut-être d'encaisser un peu mieux une attaque, mais c'est loin d'être la solution miracle. Il faudra améliorer la défense anti-aérienne, anti-navire, anti-sous-marine... Donc en pratique améliorer la puissance de feu pour pouvoir détruire des ennemis potentiels. Ou au minimum avoir une escorte suffisante. Les FANU n'ont existé qu'assez tardivement, à partir de 1978, presque 5 ans après la mise en service de l'AN52. Personnellement, je pensais que la présence d'une composante de surface repousserait encore la mise en service de l'AN52 dans la marine. Et de toute façon, on reste quand même 8 ans sans avoir d'autres navires de surface pour embarquer des armes nucléaires. Accessoirement, je ne suis pas sur de l'utilité des FANU et leurs quelques AN52 qui seront péniblement largués à quelques centaines voir milliers de km alors que les missiles balistiques le feront aussi bien. Vu les moyens français, il me parait difficilement envisageable de former groupe d'escorte protéger 2 capital-ship donc je pense qu'on sera quasiment obligé de mutualiser l'escorte du porte-avions et l'escorte du cuirassé. On n'a même pas eu les moyens de se payer plus de 2 Frégates anti-aérienne (et la modernisation d'un croiseur) et la meilleure défense aérienne reste quand même une patrouille de Crusader donc impose la présence du porte-avions. Pour l'escorte avec un SNA, il faudra attendre les années 80 pour qu'on ait des SNA et même la fin des années 90 pour qu'on assiste à la première mission conjointe d'un SNA et d'un porte-avions. On pourrait aussi rajouter la problématique du ravitailleur, il s'agit d'une de nos lacunes, déployer une flotte supplémentaire supposerait d'avoir des moyens supplémentaires. Il serait probablement préférable de dissocier le cuirassé du porte-avions (et on en a 2 de chaque) mais la marine française n'aura vraiment pas assez de navires d'escorte et de soutien pour ses 4 capital ship (et il faudrait rajouter les 2 TCD pour des groupes amphibies, la Jeanne d'Arc pour un groupe école ou groupe ASM, sans oublier les SNLE voir le vieux Arromanches) Si on veut un groupe d'accompagnement du cuirassé, il faudrait se contenter du minimum avec juste quelques frégates légères et rester près des côtes française pour bénéficier de la protection de l'armée de l'air, des sous-marins côtiers et ne pas avoir à subir de contraintes logistiques. Mais on se retrouve avec un groupe qui manque de crédibilité et de cohérence. A mon avis, on a besoin de faire escorter le cuirassé par un porte-avions. Cela veut aussi dire que le cuirassé va escorter le porte-avions. Il deviendrait donc cohérent de se servir du cuirassé et de l'équiper comme les autres navires d'escortes et de leur donner une fonction à assurer. Évidemment, les cuirassés étant de très gros navires, ils devraient récupérer l'état major du GAN et servir de navire amiral. C'est un détail, mais ça permet de réduire l'équipage du porte-avions donc d'augmenter celui du groupe aérien. Il devrait aussi être possible de s'en servir comme navire "ravitailleur" avec des stock de munitions voir de carburants. La modernisation initiale des années 60 devra concerner l’armement anti-aérien. Je ne sais pas à quel niveau, mais c'est évident qu'on ne peut pas se contenter de la DCA des années 50. A minima, on pourrait avoir comme sur les porte-avions. Initialement une artillerie un peu plus moderne que celle des années 50 (donc les canons de 100mm) puis très rapidement (dès la remise en service en 71?) des Crotales et enfin des Mistral. Cela pourrait suffire vu que les cuirassés auront une escorte comportant des frégates AA. Mais on pourrait probablement envisager une modernisation plus sérieuse et par exemple prendre le système d'arme des frégates anti-aérienne (Suffren et Duquesne) avec des missiles Marcusa pour en faire des cuirassés anti-aérien, version lourde du croiseur Colbert. Cette modernisation les rendrait nettement moins vulnérables à une frappe aérienne, donc plus crédible comme vecteur nucléaire. Financièrement, même s'il faut sacrifier les 2 frégates (ou le Colbert), ce ne sera pas une véritable perte opérationnelle vu qu'on aura deux cuirassés anti-aérien à la place. Le début de l'uchronie commence presque en même temps que le lancement des frégates Suffren, donc leur abandon reste envisageable. Une grosse partie du coût des frégate anti aérienne était du à la taille du navire imposée par le système de lancement des Marcusa particulièrement lourd. La modernisation des 2 cuirassés en cuirassés anti-aérien coûterait probablement nettement moins cher que la construction de 2 frégates. Et on pourrait même dire que vu que le cuirassés ont déjà un équipage conséquent, leur modernisation n'impose pas de recruter plus contrairement à la création de frégates supplémentaires. Cette solution permet aussi de conserver une défense aérienne même en l'absence du porte-avions. Pour la capacité anti-navire, je crois que la France n'est tout simplement pas capable de moderniser ses cuirassés avant des années. Avant la mise en service des exocet en 1974, on a rien à plus grande portée que les obus de 380 mm qui tirent à presque 40 km. Et la tourelle restante va tirer de 4 à 10 obus par minutes donc même avec une précision "modeste", on conserve une capacité anti-navire plus importante que la plupart des navires qu'on avait en 1970. Et en 1970, je ne suis pas sur que beaucoup de navires de surface soient vraiment plus dangereux. Il y a aussi la protection ASM qu'il faudrait améliorer. Vu la taille des navires, on ne peut pas espérer en faire des frégates ASM, si on veut améliorer sa capacité ASM, il faudra s'appuyer sur les aéronefs embarqués un peu comme le croiseur porte-hélicoptères Jeanne d'Arc dont la mission en temps de guerre était d'opérer des hélicoptères ASM. Le cuirassé était à l'origine prévu pour 4 ou 5 hydravions. L'installation d'une grande piste oblique permettrait d'embarquer un grand nombre d'avions. Cela me parait complexe, mais on a un navire particulièrement grand (plus gros que les Clémenceau même si un peu moins long) et on va supprimer une très grande partie de l'artillerie pour la remplacer par des missiles (ballistique et anti-aérien) qui prennent moins de place et sont plus léger. On a un cuirassé qui a une capacité d'hébergement importante, avec sa piste oblique, il pourrait avoir un groupe aérien assez important. On se retrouve avec une configuration assez proche de la classe Kiev. L'objectif ne serait pas de remplacer un porte-avions, mais au minimum d'avoir plus d'hélicoptères pour améliorer la capacité ASM du cuirassé et se rapprocher de la capacité ASM du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc. Les Kiev ont une piste oblique de 189m, les Clemenceau se contentent d'une de 165m et les lents Colossus probablement de moins encore. Sur un Richelieu, il serait peut-être possible d'avoir une piste assez longue (au moins 150 m?, avec seulement 2 ou 3 brins d'arrêt ça correspondrait à celle du Foch) pour accueillir en configuration légère un unique avion CATOBAR (avec seulement une piste oblique, il sera compliqué d’accueillir une véritable pontée) ce qui permettrait de compléter les hélicoptères avec un Alizé pour améliorer encore les capacités ASM et/ou de détection aérienne. Techniquement, il serait peut-être même possible d’utiliser ensuite le dessus des silo à missiles balistique pour avoir une zone de stockage (temporaire) pour les aéronefs qui viennent d’apponter. C’est un détail, qui ne sera pas forcement utilisable pendant les périodes de crises nucléaires (vu que ça interdit un tir), mais ça permettrait d’avoir des petite pontées de quelques avions. Financièrement, l’avantage de cette modernisation, c’est qu’elle est relativement économique. Pour installer une piste, on a besoin de beaucoup de place puis on aura besoin de consacrer une grosse partie du groupe aérien à l’aéronavale. Cela veut dire qu’on a autant de places en moins (et de personnel) à occuper avec d’autres armements modernes (missiles, radar…) qu’on aurait voulu installer vu qu’on avait la place de le faire. Ne pas le faire aurait probablement impliqué de faire une autre modernisation plus cher. Si le cuirassé se retrouve à naviguer de concert avec un porte-avions et qu'il a une piste (et une catapulte) permettant de recevoir un avion, il pourrait servir de navire atelier pour les grosses maintenances. Transformer les cuirassés en cuirassé porte-aéronefs permettrait d'augmenter significativement leur intérêt militaire. Cette refonte permettrait de remplacer les programmes de PH75 et donne un remplaçant à l'Arromanches. Avec un navire très proche des Kiev mais en plus doté de brins d'arrêt et de catapultes, on aurait en réalité 4 porte-avions dont 2 "légers" très proche du porte-hélicoptères au côté de nos 3 gros porte-hélicoptères (Jeanne d'Arc et les 2 TCD). Du point de vue de la doctrine aéronavale, ce serait intéressant. On se retrouve dès les années 70 avec de gros porte-hélicoptères (digne des LHA América) qui sont en plus capables d'opérer des avions CATOBAR. On devrait avoir une capacité de transport de 20 aéronefs (plus que les 8 de la Jeanne d'arc, mais moins que les 30 d'un Kiev ou les 40 d'un Clemenceau) ce qui est loin d’être négligeable. Un couple Richelieu/Clemenceau permettrait d’augmenter de presque 50 % la taille du groupe aérien. C'est un détail, mais un couple Richelieu / Clémenceau avec le Richelieu qui récupère l'activité des Alizés, des hélicoptères et les grosses maintenances pourrait être nettement plus efficace qu'un Clémenceau seul. Le GAN Richelieu/Clemenceau pourrait être presque 50 % plus puissant que notre GAN. L’écart entre notre GAN et un GAN américain pourrait se réduire, ce ne sera pas suffisant pour compenser notre faiblesse en intercepteur embarqué (des F8 au lieu des F4, F14, F18…) mais en passant à 60 aéronefs, on se rapproche de la capacité d’un Forrestal ou d’un CVN. En plus avec 4 porte-avions, on pourrait s’habituer à les déployer groupés et un groupe aéronaval avec 3 porte-avions pourrait représenter 80 ou 100 aéronefs, autant qu’un GAN américain. Vu que les gros cuirassés avec un pont d’envol seront presque aussi performant comme porte-hélicoptères que les Clémenceau, la marine pourrait ne pas utiliser la configuration « PA2 » ou porte-hélicoptères pour le second porte-avions de disponible. Donc on devrait avoir assez souvent un GAN renforcé. L'uchronie commence en 1970. L'avantage du cuirassé c'est surtout d'être une solution de plus. Les cuirassés sont mis en service en 1971, en même temps que le plateau d'Albion et le premier SNLE. En pratique, on n'a que les FAS, le plateau d'Albion (avec sa portée qui limite fortement le nombre de cibles) et un unique SNLE. Le 4ème attendra 76 pour être mis en service. La solution des cuirassés vecteurs nucléaires pourrait très bien être une solution "provisoire" comme devait l'être les mirage IV. C'est un peu le même principe que pour les mirage IVA qui a l'origine devait être retiré dès 1976. Initialement la remise en service des cuirassés pourrait être provisoire, juste pour une grosse dizaine d'années, le temps que les SNLE soient construit en nombre suffisant et que la méditerranée devienne un peu plus dangereuse (initialement dans les années 60, c'est presque un lac OTAN)
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A une époque, on appelait ça la configuration "PA2". Le radier est utile, mais n'est pas forcement indispensable. Les américains ont bien fait un LHA sans radier. On pourrait avoir des LHA sans radier (plutôt qu'un petit) et si besoin compenser avec des navires plus petit mais équipés d'un grand radier. Si on compare la capacité de 2 BPC ou la capacité d'un PA2 et d'un TCD, je ne suis pas sur qu'on y perde.
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"Nouvelle économie énergétique" : Un exercice de pensée magique
ARPA a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Economie et défense
Pour les bus, ça fonctionne bien. On appelle ça des trolleybus à Lyon. Mais ça fait trop 20ème siècle. Techniquement équiper toutes les autoroutes devrait être assez facilement réalisable. Les véhicules pourraient probablement se contenter de 50 km d'autonomie sur batteries à moins de 80 km/h. Si on réfléchit à l'échelle mondiale et qu'on accepte une politique de grands travaux (avec les conséquences écologiques associés et l'investissement à réfléchir en décennie), l'énergie hydraulique peut être redoutable. On a des projets assez extrémistes comme l'Atlantropa ou un barrage à l'échelle de la méditerranée produirait plus que les centrales nucléaires française tout en fournissant une capacité de stockage incomparable. -
Et en élargissant à l'avant, on pourrait même rajouter un parking sur la gauche pour les avions qui viennent d'apponter. Avec cette configuration, on pourrait transformer nos BPC PHA ou des BPE en porte-avions léger. Les capacités seraient évidemment très loin d'un CdG, mais par rapport à un porte-F35B, la question pourrait se poser. Je prends note pour mon prochain commentaire sur l'inutilité du F35B...
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Plus que le problème de place (on en mettait 16 sur un SNLE 5 fois plus petit), je verrai le manque d'utilité et le coût. Le nucléaire est justement une arme qu'on utilise en petit nombre. Et je ne suis pas sûr qu'au début des années 70, on était capable de produire autant de têtes nucléaires (en rajouter 8 est une chose, pour en rajouter 100 il faudrait peut-être expliquer comment dans l'uchronie) Et même la question financière pourrait intervenir. On parlerait de tripler la production de missiles balistiques, ce serait non négligeable. Surtout qu'il faut aussi du budget pour moderniser les cuirassés et éviter qu'ils ne deviennent des cibles de 40 000 tonnes. À l'époque, il a été décidé d'annuler le 3ème escadron du plateau d'Albion et de se contenter de 18 et non 27 missiles. Déjà 25, ça me paraissait beaucoup, plus que le plateau d'Albion ou un SNLE. Le croiseur Garibaldi devait se contenter de 4 Polaris et les Iowa de 16. Vu qu'on aura toujours beaucoup moins de missiles que l'URSS, faire des cuirassés avec 50 missiles risque d'être plus un signe de manque de confiance dans nos missiles que de puissance. PS: et accessoirement dans le cadre d'une uchronie, ne sacrifier qu'une tourelles pour installer des missiles permet de conserver l'artillerie lourde et imaginer les performances d'un obus moderne de 380 mm...
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Petite uchronie pour les amateurs de cuirassés... A la toute fin des années 50 et au début des années 60, la France décide de devenir une puissance nucléaire. La France met en service plusieurs vecteurs pour à la fois être rapidement opérationnelle, robuste et limiter les risques d'une impasse technologique. On a eu dans l'ordre : - les FAS avec des mirage IVA et des ravitailleurs C135FR qui sont livrés et opérationnels dès 1964. - les FAS (encore) avec les S2 du plateau d'Albion en 1971. - la FOST qui débute avec le Redoutable et le M1 en 1972, mais le deuxième SNLE n'arrive qu'en 1973 (indispensable pour envisager une permanence) et le 3eme en 1974 (ce qui permet d'envisager une véritable permanence) on pourrait même dire que la pleine crédibilité de la FOST n'arrive qu'en 1976 avec le 4eme. - L'armée de terre avec les chars Pluton en 1974. - Enfin la FANu, avec les SUE qui peuvent emporter l'AN52 à partir de 1978. On pourrait aussi rajouter le complément tactique des FAS avec à partir de 73 les Mirage IIIE (puis les Jaguar) qui peuvent embarquer des AN52. En même temps, en 1960, la marine a une classe de 2 cuirassés sans usage. Le Richelieu (mis en réserve en 59, finalement désarmé en 67) et le Jean Bart (mis en réserve en 57 et commence à être démoli en 71) sont des cuirassés assez peu usés (ils ont été assez discret pendant la seconde guerre mondiale puis ont peu navigué) et à cette époque la marine italienne transforme le croiseur Garibaldi pour en faire un lance missile balistique (Polaris) devant servir à la dissuasion nucléaire de l'OTAN (avant que le traité de non-prolifération l'interdise) et des cuirassés devraient être encore plus crédible que des croiseurs. Les américains avaient aussi envisagé de moderniser les Iowa à la fin des années 50 avec des Polaris. Pour transformer les cuirassés en vecteurs nucléaires composant de la FOST, il "suffirait" probablement de retirer une des tourelles de 380 mm et installer à la place quelques silo à missiles. Cela permettrait pour un budget "raisonnable" (à comparer avec celui des SNLE), d'avoir dès 1971 (année de mise en service des M1 ou des S2) deux navires de plus pour la FOST. Une tourelle quadruple pèse 2 400 tonnes et son retrait impliquera aussi la non utilisation des munitions associés donc plus de 400 tonnes. Presque quels que soit le nombre de missiles balistique choisis (4, 9, 16 ou même 25) il devrait être possible de les installer à la place d’une grosse tourelle quadruple. Les cuirassés devraient être assez résistants, certains ont survécus à une explosion nucléaire à quelques centaines de mètres, donc je présume qu'en mer vu la précision des missiles de l'époque, ils ne devraient pas trop craindre une frappe nucléaire s'ils sont en mouvement en mer. Avec un peu de chance, vu le temps qu'ont mis la plupart des cuirassés pour couler, si leur système de tir est assez performant, ils devraient être encore capable de tirer dans les minutes qui suivent une première frappe donc restent crédible pour la dissuasion en riposte. En caricaturant, avec un système de lancement comme celui des SNLE, les cuirassés pourraient rester encore capable de riposter même après avoir coulé. Mais contrairement aux SNLE, il faudra assurer une escorte pour protéger ces navires nucléaires et les Richelieu resteraient de très gros navires avec un équipage très important (bien plus que les SNLE) nécessitant une suite logistique importante. En pratique, les Richelieu devront être intégrés au GAN pour bénéficier de son escorte et de son train logistique ou rester dans nos eaux côtières et bénéficier de la protection de nos sous-marins côtiers et de l'armée de l'air. Une uchronie avec une décision prise au "début" des années 60 de remettre en service les cuirassés comme vecteur nucléaire me parait assez crédible. On pourrait envisager quelques années de transformations/modernisations pour une mise en service en 1971 en même temps que le premier SNLE et le plateau d'Albion. Techniquement, il serait peut-être même possible d'avoir une mise en service un peu plus rapide vu que les Richelieu pourraient se contenter de missiles à plus courte portée que ceux du plateau d'Albion et plus fragile que ceux des SNLE. Au minimum jusqu'en 1976 (date de mise en service du 4eme SNLE permettant d'avoir une FOST crédible) et plus probablement jusqu’aux années 90 (début de réduction de nos forces nucléaires), on aurait eu l'utilité de ces cuirassés lance-missiles-nucléaires. Financièrement, cela peut se justifier en réduisant le nombre de S2 déployés au plateau d'Albion (par exemple 9 au lieu de 18), supprimant la FANu (le SUE/AN52 n'apporte pas grand chose par rapport à des M1, S2 ou mieux surtout qu’on a déjà une composante nucléaire de surface) et on pourrait aussi envisager de retarder certains SNLE. Financièrement, il s'agit aussi d'un choix politique. Supprimer un régiment ou une base aérienne pour trouver les plus de 2 000 marins et en profiter pour réduire la commande d'AMX30 et de mirage est aussi envisageable sans impacter les autres vecteurs nucléaires. Cette uchronie permet de justifier la remise en service des cuirassés en 1970 et leur conservation jusque dans les années 1990. On doit aussi moderniser régulièrement les cuirassés pour les adapter aux nouveaux missiles balistiques donc on peut compléter la modernisation avec une modernisation du système d'arme pour maintenir la crédibilité du navire. Le côté nucléaire permet de disposer du budget pour financer la modernisation même si ça ne parait pas forcément le plus rentable. En plus du côté nucléaire, on a l'aspect irrationnel du navire amiral et la volonté "politique" de conserver un tonnage important avec presque 100 000 tonnes pour les 2 cuirassés qui pourrait motiver à garder ces navires assez longtemps. On peut envisager une grosse modernisation/refonte de 1960 à 1970 (jusqu'à presque 10 ans de travaux pour une première capacité) puis des plus "petites" modernisations à partir de 1974 (mise en service du 3eme SNLE, la FOST a donc 5 navires et peut se permettre d'en mettre un en refonte/modernisation) Ce qui me parait intéressant, c'est de savoir ce qu'on aurait pu faire comme modernisation sur des cuirassés conservés beaucoup plus longtemps comme navire amiral. Puis ce qu’on aurait pu faire d’un cuirassé modernisé à partir des années 70. Les cuirassés ayant une technologie de 1940, presque tout pourrait être modernisé avant 1990. A force de moderniser ces cuirassés, on peut se retrouver avec des navires de combat vraiment performant qu’on voudra conserver même après 1990, quand la mission nucléaire ne sera plus une priorité. Et il faudra encore justifier le coût humain des cuirassés à la fin des années 90 avec la fin du service militaire donc une explosion des coûts RH. Vous penseriez à quoi comme modernisations successives (à partir de 1960 et une remise en service en 1971) permettant de maintenir une crédibilité opérationnelle aux cuirassés ? Si on se fie à la carrière du Vikrant (un navire beaucoup plus léger), on pourrait envisager de conserver ces cuirassés jusqu’à maintenant s’ils restent assez performant. Ensuite cette uchronie pourrait aussi être intéressante du point de vue de la dissuasion nucléaire française. Si on veut réfléchir surtout pour les missions conventionnelles du cuirassé, on va opter pour des cuirassés embarquant 4 missiles balistiques. L’impact financier des missiles devient presque négligeable mais le gain associé aussi. Dès 74 on a 48+18 missiles balistique, en rajouter 8 ne changera pas grand-chose. Cette version limite presque l'uchronie à la remise en service des cuirassés. Mais on peut aussi envisager une version beaucoup plus nucléaire. Les cuirassés pourraient embarquer 25 missiles chacun. Avec des missiles de moins de 2m de diamètre, ça tiendrait dans un carré d’à peine plus de 10 m. On se retrouve donc avec des cuirassés qui représentent une part significative de notre dissuasion et autant que la dissuasion anglaise. En 1990, on pourrait se retrouver avec les cuirassés équipés chacun de 25 M-4A donc 150 têtes nucléaires stratégique, mais qui pourrait aussi avoir une partie de leurs obus en version nucléaire donc emporter en plus une centaine de têtes nucléaires tactiques. En mer, l’usage d’armes nucléaire tactique devrait être plus facilement envisageable et vu que les USA en ont développé pour leurs canons, on devrait aussi en être capable. Et avec des obus nucléaires, les canons de 380 mm pourrait redevenir performants avec une capacité de destruction qui compensera largement un manque de précision. En réalité, la France à atteint son nombre maximum d’armes nucléaires en 1990 avec un peu plus de 500 têtes, dans cette uchronie, on rajoute 2 cuirassés pouvant représenter 500 têtes. Avec 1000 têtes, la France resterait une petite puissance nucléaire par rapport aux 2 superpuissances et leurs dizaines de milliers de têtes, mais ce serait nettement plus que les autres puissances nucléaires. Et avec de tels chiffres, la décision de retirer la mission nucléaire aux cuirassés risque de représenter une véritable baisse capacitaires. Prendre la décision de retirer les 2 cuirassés (donc 50 missiles et les canons nucléaires pour 500 têtes) devrait être plus dur à prendre que l’abandon du plateau d’Albion (18 missiles donc 18 à 108 têtes nucléaires) et du système Hadès ou que la réduction des autres vecteurs (les AN52 remplacés en nombre très réduit par les ASMP ou 2 des SNLE) Je me demande à quel point cette uchronie aurait un impact pour la politique nucléaire française (et mondiale) et éventuellement quel serait la réaction de l'URSS ou des USA face à des cuirassés nucléaires de 40 000 tonnes.
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Ou alors il faut pouvoir vite les remplacer. Et ça tombe bien dans le discours officiel (cité dans la partie armée de l'air) on trouve :
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Ce n'est pas moi qu'il faut convaincre Personnellement je pense que ça ne coûterait pas bien cher à la France et l'armée de l'air de proposer un service de location de Rafale au dernier standard. Ce ne serait évidemment pas proposable à un client comme l'Inde, ou même l'Égypte, mais pour des petits clients proposer 4 à 6 avions "garantis" (s'ils sont en location, ils ne seront jamais en cours de modernisation et une perte pourrait être remplacé par un Rafale français donc 6 avions en location peuvent représenter plus que 8 acheté) pourrait être suffisant. En plus la plupart de ces petits pays n'ont pas besoin de gros stock de munitions et leur gestion mériterait d'être mutualisé. C'est un détail, mais si on remplace les munitions neuves par des occasions (qu'on promet de renouveler régulièrement pour qu'elles ne soient jamais périmées) ça permet une forte réduction du coût pour des performances équivalente. Bon, ça supposerait une politique volontariste, ça nous limite à des clients de confiance (on loue un standard français avec un minimum d'adaptation, donc il faut etre sur du client) et cela ne concernerait que de très petites quantités (à moins de 6 avions par pays, il en faudrait au moins 4 pour caser 24 Rafale comme en Égypte)
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L'Atlas a un volet stratégique que n'avait pas le Transall. En cas de besoin "urgent", il fallait au minimum une douzaine d'heures de vols en transall et une escale pour rejoindre Djibouti depuis la France. Avec un équipage simple et le temps de repos réglementaires entre 2 vols en temps de paix, il fallait donc 2 jours pour que le Transall arrive à Djibouti. Et l'équipage doit prévoir au minimum une semaine de mission, donc ça ne s'improvise pas (et il ne fallait pas avoir une mission de planifiée 3 jours plus tard) Pour gagner du temps, prévoir un double équipage, planifier des vols nuits et prendre le premier Transall de disponible, c'est aussi prendre le risque d'avoir une panne au cours des plus de 30 heures de vols que va durer la mission donc risquer d'avoir un avion et 2 équipages de bloqué sur un aérodrome le temps qu'une pièce arrive. En pratique on se retrouvait donc avec un avion qui ne pourra effectuer sa mission que 72 heures après la demande. Et en France, il fallait trouver un avion (et son équipage) de disponible pour une semaine et une cinquantaine d'heures de vols. Avec l'A400M d'alerte à une heure, en cas d'urgence, l'avion se posera à Djibouti 8 heures après la demande. Un deuxième équipage pourrait immédiatement effectuer la mission. Après cette mission, l'A400M pourrait revenir en France dès le lendemain. En France, il sera assez facile de trouver un avion (et son équipage) disponible pour les 2 ou 3 prochains jours et avec une vingtaine d'heures de potentiel. L'A400M n'a plus besoin d'être prépositionné à Djibouti. En cas de besoin de transport "lourd", il viendra de France. Pour les missions "basiques" et quotidiennes de transport léger, le CASA suffira. Bah en fait non. Ce n'est pas forcément nécessaire. Bon maintenant si on a aussi besoin d'un ravitailleur sur place, un A400M pourrait remplacer le couple C135 et C160.
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On pourrait... mais est-ce qu'on le veut ? Un deal "convenable" (donc mieux que ce que propose les US) risque de ne rien nous apporter (il faudrait sacrifier toute la marge) et en plus ça risque de se savoir donc d'autres clients demanderont les même conditions. On l'oublie un peu, mais le but de Dassault n'est pas de vendre, mais de faire des bénéfices. Il doit préférer vendre 10 avions avec une marge de 10% que 100 avec une marge de 1%. Et l'armée française qui s'est déjà sacrifier à développer le Rafale ne veut pas en plus sacrifier son équipements pour en vendre (donc des Rafale d'occasions, ou une formation quasi gratuite, faut oublier) Pour que ce soit possible, il faudrait que ce soit associé à un accord politique plus gobal entre la France et la Bulgarie. Mais cela voudrait dire qu'on considère les Rafale comme une "compensation"...
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Je suis toujours surpris par l'absence de Dassault. C'est vrai que les chances sont minces face aux américains, mais ne rien proposer, c'est être sur de ne rien avoir.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je me suis posé la même question. En plus si l'armée de l'air devient responsable de l'espace, ce serait bien qu'elle puisse y accéder toute seule. Et ce serait un excellent prétexte pour baser 3 Rafale en Guyane... Accessoirement, ça ne ferait pas passer exactement le même message. Si on a des nano-satellites de combat envoyés avec notre satellite principal, il s'agit de satellites défensif. Mais s'ils sont lancés sur une autre orbite, occupé par un satellite étranger, ces nano-satellites ne seront pas vraiment défensif... Sinon je crois qu'Aldebaran, c'était pour des micro-satellites (50 à 150 kg) Ce serait suffisant pour lancer une grappe complète de nano-satellites (donc <10 kg) s'il y a la place disponible. -
Ce sera une des véritables avancées du F35. Les américains gagnent un peu de marge dans la "compétition" avec la Chine si leurs alliés asiatiques mettent en service des PA (2 ? japonais, 2 sud coréen, 2 australiens ? )
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Ce qui est surprenant, c'est aussi livraison en 2024. Je pensais qu'une des qualités du F16 était d'être produit en grande série donc de pouvoir livrer 8 avions assez rapidement. La, on parle presque de 5 ans... et paiement à la commande ? Pour la Bulgarie, je croyais que le besoin était assez pressant. Malheureusement pour le Rafale, vu qu'on n'a pas daigné répondre à leur appel d'offres (même avec une offre imprecise ou complètement hors budget) la question ne se posera pas. Même s'il était possible de faire une offre dans le budget, c'est trop tard.
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Faut dire que le président Bulgare n'est pas objectif. Depuis qu'il a fait un tour sur le Rafale, tous les autres avions doivent lui paraître trop cher.
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Dans l'hypothèse précédente, le transport de VBCI se ferait par paire dans les quelques C17 qui complètent la flotte de C130.
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Le prix n'est plus le même (c'était le principal argument, le nombre d'avions importe peu) et le C130J est quand même plus performant que le H. On peut aussi rajouter que le calcul est faussé par la présence des CASA (inutile si on a 110 hercule) et on parle quand même de capacités différente (en stratégique l'A400M ne transportera pas un Leclerc, mais les KC130J seront nettement moins performant pour ravitailler du Rafale que l'A400M) et je ne sais pas ce qui avait été prévu pour la disponibilité ou le nombre d'heures annuelles. Une comparaison entre des avions réels et un avion décrit sur PPT par celui qui va le construire après juste la lecture du cahier des charges... on ne peut pas vraiment appeler ça une comparaison.
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À ma connaissance, ça n'a été envisagé que pour le PA Verdun. Et il s'agissait du mirage IVM donc nettement plus petit que le mirage IVA (de tête, c'était à peine 15 tonnes en configuration air-air et un peu plus de 20 tonnes en config lourde) Et pour rappel, nos porte-avions sont allés jusqu'en Polynésie (pour protéger les premiers tirs nucléaires) donc je crois que ça reste plus loin que ce qu'on a fait avec le CdG.
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J'ai des doutes sur l'argument. On a le F117 de 25 tonnes comme le Rafale. Les F22, Su-57, J-20 ... sont à peine plus gros que les F15, Su27 ou J11. Le F35 remplace les F4 et il est à peine plus gros. Le NGF reste comparable à nos gros mirage biréacteurs. Et on reste loin du MiG 31... la furtivité serait donc moins contraignante que d'aller à mach 3 sur de grandes distances (pour couvrir la Sibérie) avec un radar énorme (pas d'AWACS) et une grosse charge utile (missiles air-air énorme) Le Su-57 est presque petit si on considère qu'il remplace les MiG31. Pour faire petit, il faudrait une autonomie réduite (alors que la norme en OPEX c'est presque des vols de 6 Heures) et une charge utile elle aussi réduite (2 SCALP, c'est déjà trop), c'est à mon avis plus contraignant que la furtivité.
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Personnellement, je me demande de quoi on parle ? Le remplaçant du Rafale ? Ou "juste" le remplaçant du Tornado qu'on va aussi commander ? Un avion lourd optimisé pour le bombardement à grande distance, digne remplaçant du mirage IV qu'on commanderait à une cinquantaine d'exemplaires (Pour les FAS et la FANu) pendant que les allemands s'en équipe massivement me parait intéressant. À l'export et pour compléter nos besoins nationaux, le Rafale F5 ou F6 restera redoutable. C'est nouveau ça ? On ne devait pas se contenter du PC21 (en location) ? Personnellement j'approuve l'idée, et pour l'avion, je proposerai même une version françisé du T-X de Boeing/Saab. Construit sous licence et avec des M88, une avionique et un système d'armes français, on limite très fortement les frais de développement, on profite des économies d'échelles et on garde un avion "français" adapté à nos besoins compatible avec le Rafale (mais pas ITAR free)
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Seul l'A400M est veritablement polyvalent, trouver une étude revient à comparer l'A400M au couple C130 / C17. La France avait étudié que 50 A400M (théorique) étaient équivalents à 110 C130 (H à l'époque je crois) et 6 C17. Une nouvelle étude avec les données réactualisé serait peut-être moins flatteuse pour l'A400M.
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Dans tes scénarii, on en vient à déployer le CdG et ses Rafale ? À mon avis, à moins d'envisager un affrontement global ou le PA français ne serait qu'un des GAN de l'OTAN, on ne verra jamais le CdG fasse aux russes, chinois ou même indien.