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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20090531.FAP5227/pakistan_une_cinquantaine_de_talibans_tues_dans_des_com.html Une cinquantaine de talibans ont été tués dans des affrontements entre l'armée pakistanaise et les insurgés dans le Sud Waziristan, région tribale à la frontière avec l'Afghanistan, selon des responsables des renseignements. Deux soldats ont également été tués et 23 autres blessés dans ces combats qui se déroulent dans plusieurs zones de la région depuis samedi soir, précisait-on de mêmes sources. Les combats se sont intensifiés au cours des derniers jours dans le Sud Waziristan, bastion du chef des talibans pakistanais Baitullah Mehsud, dans le cadre de l'offensive menée par l'armée pakistanaise contre les extrémistes dans la vallée de Swat voisine. L'armée pakistanaise a annoncé samedi avoir repris aux talibans le contrôle de Mingora, la principale ville de la vallée de Swat. L'armée pakistanaise a lancé il y a un mois une grande offensive pour repousser l'avancée des talibans dans le nord-ouest du pays, dans les régions frontalières avec l'Afghanistan. Le secrétaire pakistanais à la Défense, le général Syed Athar Ali, a déclaré dimanche que les opérations dans la vallée de Swat "sont un succès pratiquement complet". "Il reste seulement 5 à 10% du travail à faire, et la région sera sécurisée dans les deux ou trois jours", a-t-il déclaré au forum de la défense et de la sécurité de Singapour. L'offensive lancée il y a plus d'un mois un mois a fait environ trois millions de déplacés, a précisé le général Ali. Il a indiqué qu'environ 4.000 militants avaient été tués, 2.000 blessés et 4.050 capturés dans la vallée de Swat depuis la fin avril, tandis qu'entre 400 et 500 soldats ont été tués ou blessés. Ces chiffres sont largement supérieurs à ceux communiqués samedi par le porte-parole de l'armée, le général Athar Abbas, qui avait fait état de 1.217 talibans tués et 79 arrêtés à Swat, pour 81 soldats tués. Les journalistes n'ont qu'un accès limité à la zone des combats, rendant difficile toute évaluation indépendante des victimes. AP
  2. g4lly

    [VBMR] Le remplacant du VAB ?

    Qu'est ce qu'il y a de contradictoire? - Un AMC 8x8 APC comme base au VBMR lourd et EBRC ... +20t - Un AMC 6x6 comme base aux déclinaisons VBMR un peu plus légere ... 15/18t - Et un PVP XL comme base a l'APC léger 10t
  3. g4lly

    [VBMR] Le remplacant du VAB ?

    Le gros de la question c'est surtout si le programme VBMR va etre splitté en deux ou pas. - par le bas avec un 4x4 type Panhard AVXL ou VBR, qui remplacerai le VAB a meme masse dans un format tres classique. 10t - par le haut avec un 6x6 et/ou 8x8 type RTD AMC, qui ferait le joint entre un APC "léger" et un VBCI trop cher pour etre largement décliné. 20t
  4. g4lly

    [VBMR] Le remplacant du VAB ?

    Le bon client du projet VBMR, c'est l'AMC de RTD ... une seule plateforme 6x6 ou 8x8 ... qui va de l'APC au VCI moyen ... de la 12.7 au MO120 en passant par une tourelle 40mm et des ATGM etc. En gros la meme plateforme pourrait convenir a un APC moyen ... un blindé de reco genre EBRC - 40CTA + missile - et un VCI moyen solidement armé. La polyvalence des drone/missiles "kamikaze" type Spike-LR permet de rendre un VCI anti tout ... jusqu'a 8km. Helo, avion lent, drone, blindé tout type, bunker, infanterie posté ou non, etc. Ajouté a ca des munition moyen calibre intelligente genre 40CTA ... on obtient un systeme presque trop capable.
  5. Pour revenir au sujet ... http://moreas.blog.lemonde.fr/2009/05/31/le-retour-des-gentlemen-cambrioleurs/ On voudrait nous faire croire qu’on vit dans un monde où l’on doit craindre en permanence pour sa vie ou pour ses biens. Pourtant, hier, un homme a fait main basse sur des bijoux d’une grande valeur - sans violence. Certes il tenait une arme à la main, mais sa meilleure arme n’était-elle pas plutôt cette psychose sécuritaire dont on nous rebat les oreilles et qui nous paralyse de trouille ? Il a une cinquantaine d’années. Il est élégant, et il a troqué le haut-de-forme cher à Arsène Lupin contre un borsalino des années 30. Le portier du grand joaillier Chopard lui ouvre sans hésiter. En ce début de week-end de Pentecôtes, Paris a un petit air de vacances. L’homme ne perd pas son temps. Il menace les trois employés et repart avec son butin. L’histoire ne dit pas s’il salue en soulevant son borsalino… Cette histoire me fait penser à celle de Bruno Sulak. Dans les années 80, c’est avec un sang froid identique qu’il avait dévalisé une bonne dizaine de bijouteries. Lorsqu’il braque le joaillier Van Gold, le quartier est… bleu de flics en raison de la visite du chancelier allemand Helmut Kohl. À Cannes, c’est en short et la raquette de tennis sous le bras qu’il se présente chez Cartier. Victime pour la deuxième fois de ce bandit hors du commun, le P-DG de Cartier, Alain-Dominique Perrin, beau joueur et pragmatique déclare alors : « C’est une mémorisation visuelle du nom Cartier comme aucune campagne ne pourrait la créer. » Personnellement, c’est en 1982 que je fais la connaissance de Bruno Sulak. Après des mois d’enquête, de surveillances, de filatures, un groupe de l’OCRB (office du banditisme) lui met la main dessus alors qu’il vient rendre visite à sa maîtresse. Une garde à vue de 48 heures dans une ambiance bon enfant. Il avoue une quinzaine de hold-up, se refusant néanmoins à désigner ses complices. C’est un type plutôt sympa et atypique par rapport aux braqueurs qu’on rencontre habituellement. Il parle volontiers, de tout et de rien. Alors qu’il part pour des années de prison, il prévient : « Je m’évaderai, n’ayez crainte ! » Sept mois plus tard, deux hommes braquent les gendarmes qui l’escortent lors d’un transfert par train. C’est peu après qu’il commence à me téléphoner. Dorénavant, il est connu. Il soigne son image. À l’inverse d’un Mesrine, il se veut romanesque. « Je ne vole qu’aux riches », dit-il. Mais il s’accommode mal de cette cavale permanente. Il a besoin d’une vie sociale, mais ce n’est pas facile : on est toujours derrière lui. Cela l’oblige à souvent changer d’identité, à changer de vie, à abandonner ses amis… En fait, il est enfermé dehors. Arsène Lupin, le héros de Maurice Leblanc, n’utilisait pas la violence. Il préférait se servir de ses neurones, de son charme et de la naïveté des autres. N’empêche, si ma mémoire est bonne, que de temps à autre il sortait une arme de sa poche… Tout comme lui Sulak se voulait un voleur aux mains propres. Il disait qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. Je le crois. Pourtant un jour, au cours d’un braquage à Thionville, l’affaire tourne mal et pour s’enfuir il prend un otage et menace les policiers avec une grenade dégoupillée. « T’as raison, me dit-il le lendemain au téléphone, je suis un danger pour la société. ». Et il me donne rendez-vous dans un bar : « Tu viens seul, hein !… ». Je me dis qu’il veut peut-être négocier quelque chose. Mais il n’y a rien à négocier. La société ne lui fera aucun cadeau. Il doit en être conscient, puisqu’il ne vient pas. « Je t’ai vu, à la terrasse du café, mais… ». Il n’y a pas de morale à mon histoire : « J’aurais pu être flic », m’a dit un jour Bruno Sulak. Je lui ai répondu que j’aurais pu être truand. Et Marcel Achard aurait ajouté : « C’est toujours par hasard qu’on accomplit son destin ».
  6. Effectivement Javelin et Spike ... c'est bete comme un jeu video et c'est completement automatique. Ce que tu vois et que le bidule te dis que tu peux tirer bah ... tu tire et tu il se débrouille tout seul pour le toucher ... difficile de faire plus simple, le tireur n'a pas a avoir de talent particulier a la manipulation, sauf pour les modes fire observe update ... m'enfin s'il a l'habitude de la playsatation ca devrait aller :lol:
  7. C'est pos l'objet ici ... mais l'électorat ne vote pas pour ses interet. En France l'électorat ne connait souvent meme pas les programmes auxquels il adhere par le vote. C'est plus émotionnel que ca ... avec un fond pseudo-idéologique, meme si le programme sur lequel se base un mouvement peut changer assez fortement ... sont électorat reste. La paysan votent a droite ... il ne savent meme pas pourquoi ... c'est juste par principe, la gauche c'est le mal ... il vont leur voler leur terre tousssa. Apres que les vieux vote a droite ... c'est assez amusant, et j'ai beaucoup de mal a voir ou il peuvent y trouver leur interet. Du moins les retraité anciens salarié ou aillant droit reversion etc. Comme les retraité en longue maladie ou en attente de soin greffe etc. M'enfin l'essentiel c'est qu'il en soient persuadé :) @Mauser La jeunesse a une suite ... et un heritage assumer ... la vieillesse non, d'ou une facilité pour la vieillesse de penser a court terme. Quelqu'uns qui nait aujourd hui peut compter sur une durée de vie d'une centaine d'année ... ca en laisse du temps pour assumer les connerie de nos gouvernant qui eux en ont pour beaucoup moins que ca ... et qui de toute facon en cas de grosse cagade on des solutions de repli.
  8. C'est l'avantage de la vieillesse ... ca ne dure pas.
  9. Effectivement la France est un pays vieillissant rapidement ... et les plus de 50 ans vont ra pidement représenté la majorité de l'électorat. Anonymiser ses communication internet est tres facile... via des solution onion routing ... ou de simple proxy crypté. Des solution disponible de puis des année qui ont montré leur efficacité avec les opposant chinois birman et autres. Un grand classique l'onion routing le réseau TOR est une émanation d'un proto militaire utilisé par l'US Navy pour sécuriser ses com' passant par des résean peu sur. Pour les papy boomer il faut se mefier des enfant ou petit enfant prescripteur ...
  10. g4lly

    Ici on cause fusil

    Le probleme de stabilisation de la munition n'est pas simple ... si la vitesse de rotation est trop faible la munition va partir en sucette et balotter dans tout les sens ... résultat grosse trainée et trajectoire aléatoire. Si la vitesse de rotation est trop forte ... c'est qu'on a brulé trop d'énergie dans le canon ... et donc qu'ont a une vitesse reduite en sortie de canon ... un canon qui chauffe trop ... et qui s'use plus tous ca pour une portée reduite. La charge de poudre est limité par les caractéristique de la chambre ... c'est plafonné par les courbe de pression, y a pas beaucoup de lattitude, surtout si on veux des perf terminale correcte.
  11. On fait quand meme de gros progres dans l'industrialisation des composites. Les methodes de tissage des fibre, de préenduction de résine, de polymérisation lente autoclavé etc. Avec les meme type de matériaux mais des mise en oeuvre mieux maitrisé on peut largement augmenter la tenu a l'impact et aussi a l'usage dans le temps. Pour la protection occulaire on peut penser a du polycarbonate laminé avec peut etre du verre, avec 5 mm d'épaisseur et une struture assez rigide on arrive a des niveau de protection tres honnete contre les fragments rapides. Il ne s'agit pas ici d'arrete du 7.62 AP a bout touchant hein ;) mais plutot des eclats de 7.62 a +200m ... pour faire mieux il faut des protection rigide type plaque de blindage des gilets.
  12. http://www.defpro.com/news/details/7742/ ArmorSource LLC and Eye Tactical Inc Team up to Launch an Advanced Lightweight Protection System (ALPS) for the Current and Future Combat Helmets ArmorSource LLC of Hebron Ohio, one of four DOD approved vendors supplying the Advanced Combat Helmet (ACH) to the U.S. Army; recently completed the delivery of 70,000 ACH's and now sets its sights on newly defined Research and Development targets for enhancing Warfighter Safety, Survivability and Mission Success. ArmorSource LLC and Eye Tactical ™, a designer and manufacturer of high quality eye and facial protection for military, law enforcement and homeland security, will join forces to launch a new Advanced Lightweight Protection System (ALPS). "As an authorized supplier of ballistic helmets to the U.S. Government, we continuously search for new solutions that would further enhance the various threats of today and tomorrow's warfighter", says Yoav Kapah, President and CTO of ArmorSource and one of the world's most recognized Ballistic Protection Engineers. "We have decided to join forces and technologies with Eye Tactical ™, which we appreciate as a leading developer of helmet accessories and high-end solutions for face and lower-head protection". The new solution offered by Eye Tactical ™ and ArmorSource will contain four elements: a lightweight ballistic shell, a high effective suspension and retention system, high impact eye protection, and ballistic face/mandible protection. The intention is to offer the eye and mandible protection as a modular solution that would be offered in different levels of bullet resistant and ballistic protection, from NIJ level IIIA to high fragmentation threats. The new generation helmets will be produced in both the current PASGT and ACH/MICH style as well as a new higher threat ballistic design to be used exclusively by U.S. Armed Forces, called 'ECH' (Enhanced Combat Helmet). The face/mandible protection developed by Eye Tactical™ is also available with an optional Breathing Assistance Blower unit for reducing heat. The Eye Tactical Universal Helmet Mount (UHM) and Universal Helmet System (UHS) are also available for all current and future combat helmets. "Our intention is to offer the users a simple and lighter alternative to the visors and shields on the market today. Current products are heavy, awkward and uncomfortable during both short and long missions", continues Mr. Kapah. "With our new Generation Combat helmet, we are able to reduce the total weight of the new ALPS of level IIIA head, eye and face protection from above the current 6.4 pounds (2.9 Kg) to below 4.6 pound (2.1 Kg). This is a significant weight reduction of approx 30%". "One of the main ArmorSource assets is its unique intellectual property relating to both lightweight protection platforms and gained ballistic performance", says Larry Dickson, ArmorSource CEO. According to Mr. Dickson, the ArmorSource policy is to constantly invest in research and development (R&D) even when other players in the industry are reducing R&D activities.
  13. http://www.defpro.com/news/details/7739/ Oto Melara, a Finmeccanica Company, and the Israeli company Rafael successfully carried out important launching trials of SPIKE medium range and long range missiles from the “Freccia” Armoured Infantry Fighting Vehicle for the required industrial validation of the weapon system. The two companies jointly designed and manufacture the SPIKE kit for which Oto Melara produced the 25mm HITFIST PLUS turret. Rafael is the supplier of the SPIKE missiles as well as of the launching control element. The trials were carried out on May 26, 2009 at the Capo Teulada firing range. After the firing of a number of inert ammunition (“ejection test”) in order to validate the missile launching phase, two medium-range SPIKE missiles in fire-and-forget mode, followed by two long-range in fire-and-observe mode, have been fired against targets at distances of more than 2,000 and 3,000 meters. All targets have been successfully hit. These trials are part of the “Freccia” anti-tank vehicle homologation programme that the Iveco-Oto Melara Consortium is carrying out. The trial activities will continue in the course of the following weeks with further launches of SPIKE long range missiles performed by the Italian Army technical personnel. This trial campaign will be concluded within the month of June, while the homologation of the whole “Freccia” anti-tank system will follow within a short period of time.
  14. http://www.lemonde.fr/international/article/2009/05/29/interpol-favorable-au-renforcement-de-l-arsenal-legislatif-contre-la-piraterie-maritime_1199600_3210.html Le secrétaire général d'Interpol, Ronald K. Noble, a estimé vendredi 29 mai à Rome que la piraterie maritime était un problème de criminalité organisée contre laquelle il fallait lutter par un "renforcement des lois", et pas seulement par des moyens militaires. "Il y a un réel besoin d'une stratégie internationale commune incluant un arsenal législatif renforcé pour combatte la piraterie maritime et les attaques maritimes armées", a déclaré le secrétaire général de l'organisation, basée à Lyon, et qui s'exprimait devant les ministres de l'intérieur et de la justice des pays du G8, selon un communiqué. Selon M. Noble, un renforcement des lois "permettrait de créer un lien nécessaire entre les interventions militaires, qui débouchent sur des arrestations, et les poursuites engagées contre les pirates ainsi que les enquêtes sur leurs méthodes". A cet égard, il a proposé la création d'une structure "chargée des enquêtes et des poursuites dans la région concernée" qui pourrait bénéficier "du soutien des moyens internationaux d'Interpol et de son réseau de 187 pays-membres". Soulignant l'urgence de recueillir et de partager des informations telles que photographies, empreintes digitales et ADN, le dirigeant a déploré l'absence "de système central de collecte, d'échange et de coordination" et plaidé sur la nécessité d'une base de données sur les pirates déjà connus, afin "de [se] faire une meilleure idée (...) sur la façon dont ils opèrent". "Ces pirates criminels s'organisent de manière à cibler leurs victimes, à les prendre en otages et pratiquent l'extorsion de fonds. Nous devons donc suivre la piste de ces fonds pour frapper les intérêts économiques de ce genre de criminalité organisée", a-t-il estimé.
  15. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iSiaDCocw5-C_1J_dcNdxb54EN9Q L'armée française examine des prototypes de mini-drones pour les combats de rue PARIS (AFP) — L'armée française veut se doter d'ici 2015 de mini-drones pour permettre à des militaires sur le terrain d'effectuer des repérages de cibles et de dangers dans des villes truffées d'obstacles et d'angles morts. "Nous recherchons des mini-drones pour des gens qui sont au contact, qui cherchent à avoir une vision de leur espace de combat en zone suburbaine ou urbaine", a expliqué le commandant Marc Grozel, spécialiste des drones de l'Armée de terre, à l'occasion de la remise des prix du Challenge Minidrones mardi à Meudon, près de Paris. Pour la deuxième édition de ce concours organisé par l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera), une douzaine d'équipes d'étudiants et d'enseignants d'écoles d'ingénieurs ont conçu des engins d'une envergure inférieure à 70 cm capables d'emmener une caméra et d'évoluer hors de la vue du pilote. Ces appareils sont beaucoup plus légers (1,5 kg) que les drones de reconnaissance au contact (DRAC) d'un poids de 8 kg et d'une envergure d'un mètre cinquante qui ont commencé à être livrés à l'armée française en 2008. Les prototypes de mini-drones présentés à Meudon ressemblent au premier abord à des appareils de modélisme, mais sont plus résistants et leurs fonctionnalités bien plus complexes. Ils sont notamment capables de décoller et d'atterrir automatiquement à partir de commandes simples et de se maintenir à une hauteur constante par rapport au sol, si le terrain n'est pas trop accidenté. Le projet Paparazzi de l'Ecole nationale de l'aviation civile (ENAC), un quadrirotor monté sur une structure ultra-résistante et légère en fibre de carbone, a reçu le premier prix doté de 15.000 euros, pour la qualité de son intelligence embarquée utilisant un logiciel open source. Plus original par sa forme d'étage supérieur de fusée, le projet Vision'Air de l'Institut supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace (ISAE), qui a reçu le deuxième prix (6.000 euros), se distingue par sa capacité à passer sans transition du vol stationnaire à celui d'avancement. Tous les modèles sont pilotés à partir d'une "station sol", c'est-à-dire un ordinateur équipé d'un écran qui retransmet en temps réel les images filmées par la caméra embarquée du mini-drone. "Pour être en conformité avec la réglementation française actuelle, les puissances d'émission disponibles à l'intérieur de ces drones sont un petit peu limitées", a expliqué Philippe Leconte, ingénieur à l'Onera et directeur technique du concours. Pour pallier cette difficulté, les drones doivent être capables de larguer des antennes relais "comme le petit poucet", au cours d'une mission, dont la durée type a été fixée à une demi-heure. Au cours d'une démonstration, ils ont largué des bouteilles d'eau d'un kilo, représentant 60% de leur poids, pour prouver leur puissance motrice et leur stabilité. Suite à ce concours qu'elle a financé, la Direction générale pour l'armement veut utiliser les points forts de chaque projet pour développer un modèle produit en série et répondant aux besoins des armées. Le système devra être à la fois très facile à utiliser, la formation des soldats ne devant pas dépasser trois ou quatre jours, et le coût des drones eux-mêmes ne devra pas dépasser quelques centaines d'euros, étant donné qu'ils peuvent être facilement détruits ou capturés.
  16. http://www.aeroplans.fr/Aviation-militaire/neuron-illustration-coopetition-europeenne.html Si les Européens ont été incapables de se mettre d'accords pour la production d'un avion de chasse commun et ont au contraire construit leur propre concurrence, en matière de drones les choses sont un peu différentes. Il existe bien-sûr des nations qui développent leurs propres systèmes mais on peut observer des projets au sein desquels les Européens mettent en commun leurs compétences et savoir faire dans un esprit de collaboration jusque là assez peu observé. Le projet nEUROn est de ceux-là, puisque réunissant la France, la Suède, l'Italie, l'Espagne, la Grèce et la Suisse pour un UAV du futur. Si les Américains ont compris depuis longtemps que la bonne réalisation de tels projets passe par la coopération entre les entreprises du secteur, ce n'est pas le cas pour les Européens. Nombre de projets auraient pu être plus rentables, plus compétitifs, en bref plus fructueux si les entreprises européennes avaient adopté cette nouvelle pratique qu'est la compétition. Bien connue de l'autre côté de l'Atlantique, les Américains favorisent les projets réalisés par plusieurs entreprises (pourtant rivales en temps normal) mais qui, le temps de cette association, produiront le produit idéal pour répondre aux besoins de la Défense, ou de tout autre marché. De cette manière, les projets finaux bénéficient de plus de moyens et de plus de compétences qui s'ils avaient été réalisés par une seule et même entreprise. En Europe, la coopétition est assez visible sur le marché des drones. Nous avions déjà parlé du développement de l'EuroMale, terme générique pour la prochaine génération de drones intermédiaires. Ces avions sans pilotes seront en effet produits par la France, et au moins l'Italie et les Pays-Bas. Si le projet pourrait à première vue sembler être un concurrent du nEUROn, il n'en est rien puisque l'EuroMale sera principalement un drone d'observation. De son côté, le projet porté par Dassault Aviation, Thales, Saab, EADS-CASA, RUAG, ALENIA et HAI porte beaucoup d'intérêt aux missions air-sol, à la furtivité et au tir d'armement. Beaucoup de nouveautés en Europe pour un projet ambitieux. nEUROn pourrait alors devenir le premier drone à réaction européen pleinement opérationnel. Un marché pourtant largement dominé par les Américains, et qui pourrait laisser de belles opportunités à cet UCAV doté des meilleures technologies du Vieux Continent. Le maître d'œuvre Dassault Aviation annonce que le premier vol du drone pourrait avoir lieu en 2012. Pour l'instant la réalisation est principalement dans les mains des Suédois. Outre la fabrication de pièces confiée à divers sous-traitants, l'assemblage de ces dernières aura lieu chez Saab, à Linköping. L'équipe de Saab Aerostructures se dit satisfaite de l'avancée de travail. Le planning est à jour et ils seront en possession de tous les composants pour l'été 2009. Cela leur permettra de commencer l'assemblage de la coque, prévu pour l'automne 2009. Plus que la mise en commun de compétences technologiques et industrielles au niveau européen, le nEUROn représente le désir de l'Europe d'obtenir une complète autonomie sur des technologies qui seront surement au centre des conflits de demain. Des appareils qui migrent de plus en plus dans le monde civil avec des débouchés de plus en plus importants. On ne peut donc que saluer la manière dont est construit ce futur bijoux, gage de suprématie aérienne pour l'Europe.
  17. Ahahahahahah vidéosurveillance ... est devenue vidéoprotection :lol: comment c'est bon ces tissus de mensonges ... l'avantage avec l'UMP c'est qu'ils n'ont vraiment jamais honte de rien :) La vidéoprotection est un instrument dont l’efficacité est reconnue, qu’il s’agisse de prévention et de dissuasion, ou de résolution d’affaires délictuelles ou criminelles. La LOPPSI contient un certain nombre de dispositions destinées à favoriser son développement, notamment la réalisation du plan de triplement du nombre de caméras installées, tout en renforçant les garanties apportées à la protection de la vie privée. La délinquance se contrefout de la vidéosurveillance ... et le terrorisme encore plus. Le plus amusant est qu'il s'agit de favoriser la vidéo surveillance ... privé ... de la l'espace publique :lol: visiblement MAM a pas un rond pour assumer la vidéosurveillance ... Comme m'expliquen toujours les hollandais qui viennent en France ... plutot que de mettre des caméra qui ne servent a rien ... Entre celle en panne, celle dont personne ne regarde les ecran, celle dans le magneto est en panne ou n'a jamais eu de "cassette" j'en passe des meilleurs ... Et donc ces meme hollandais se demander pourquoi en France l'espace publique etait abandonné par les gens normaux qui passe plus de temps a s'isoler chez eux qu'a occuper l'espace. En gros une rue sans volet avec des gens au fenetre ou dans la rue ... ne verra aucune criminalité. La solution ... interdire volet et rideaux :) les haie de 2m de haut et se réapproprier la rue y compris en dehors des horaires des poules. Mais bon ca serai mal ca irai a l'encontre de la volonté d'isolation de l'individu ... pendant qu'il fait la causette avec son voisin ou joue au foot en travers de la route il consomme moins et regarde moins les pub de TF1 forcément. Blocage des sites et contenus à caractère pédopornographiques Derrière les contenus pédopornographiques, il y a de la prostitution infantile, des viols et de la criminalité organisée. A l’instar de ce qui existe dans de nombreuses démocraties voisines (le Royaume-Uni, la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne), la LOPPSI créée un dispositif autorisant le blocage de l’accès aux sites et contenus à caractère pédopornographique. Le principe est simple : le ministère de l’Intérieur indique aux Fournisseurs d’accès à Internet la liste noire des sites et contenus à bloquer, et ce sont les Fournisseurs qui empêchent l’accès à ces sites et contenus depuis un ordinateur en France. Faudra juste expliquer au législateur que ca n'a pas de sens techniquement ... internet n'est qu'un vulgaire proto de transport ... en pratique le FAI ne sait pas ce qu'il transporte meme avec un controle de contenu de paquet ... La NSA a fournit pendant des années de solution tres simples aux opposant du monde entier pour qu'il accede a internet malgré les filtrages des polices chinoises et autres, solutions qui sont courament utilisé par le commun des mortels juste pour assurer la sécurité des transferts. http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2009/05/29/les-censeurs-du-net_1199993_3236.html Les censeurs du Net ur Internet, 1994-2004 a été l'ère des pionniers. 2004-2007 a été l'ère des marchands. Aujourd'hui s'ouvre l'ère des mé­chants. Partout dans le monde, les sites plongent dans le noir, les arrestations s'enchaînent, les peines de prison pleuvent. Le Web vient de fêter ses 20 ans. Personne ne le prenait au sérieux : c'est fini. Nacer (tous les prénoms d'internautes cités dans cet article ont été modifiés) se souvient du premier ordinateur connecté à Internet à la bibliothèque nationale de Damas, en Syrie : un garde qui ne comprenait pas un mot d'anglais venait s'asseoir à côté de vous pendant la consultation, pour surveiller cette nouvelle nitro­glycérine. C'était le bon temps. Aujourd'hui, les Syriens surfent confortablement, depuis chez eux, sur un Web censuré. La cybercensure, le fichage des internautes ne sont pourtant pas l'affaire des seules dictatures. L'Italie est en phase avec la Chine. La loi y oblige tous les cybercafés à scanner les papiers d'identité du moindre client. Au Kazakhstan, il est actuellement vivement conseillé de ne pas publier les mots " crise économique " sur Internet – le président ne le veut pas. C'est folklorique, face aux tests en cours en Australie, pour purger tout le Web local des " contenus numériques à caractère pédophile ". Tous les gouvernements sont angoissés par l'hydre Internet, mais chacun l'exprime selon sa ­culture. La Grande-Bretagne se prépare à surveiller et archiver toutes les communications électroniques, au nom de la lutte contre le terrorisme. En France, la confrontation Etat-internautes a lieu autour du téléchargement d'œuvres ­protégées. Quand la ­poussière retombe sur les champs de bataille législatifs, il reste un rapport de forces inégal : les Etats et les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) ont maintenant les moyens techniques pour repérer et rendre inaccessibles les sites qui fâchent, à l'échelle d'un pays. On dit alors que le Web est " filtré ". ... http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2009/05/29/les-censeurs-du-net_1199993_3236.html http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20090528trib000381220/un-expert-en-cybercriminalite-sinterroge-sur-la-future-loi-loppsi-2.html
  18. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/05/30/en-somalie-avec-le-president-assiege-dans-une-capitale-ruinee-par-les-combats_1200186_3212.html En Somalie, avec le président assiégé dans une capitale ruinée par les combats La menace qui pèse sur sa tête se lit jusque dans les plus infimes moments contrariés de la vie quotidienne. Même pour se faire couper les cheveux, le président de transition somalien, Cheikh Chariff Cheikh Ahmed, ne peut pas sortir de Villa Somalia, la présidence protégée comme un bunker. A Mogadiscio, le gouvernement fédéral de transition (TFG) représente à peine plus qu'une hypothèse optimiste, soutenue par la communauté internationale et menacée par des combattants islamistes. Depuis le 7 mai, ses maigres forces tenues à bout de bras par la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) sont entrées dans une phase de combats. En face, les insurgés de deux groupes fondamentalistes somaliens, Al-Chabab (La Jeunesse) et Hizbul islam (Parti islamique), ont juré de balayer le TFG et son président, pourtant issu lui aussi de la mouvance islamiste. Même si les questions religieuses dissimulent aussi des appétits féroces de pouvoir, l'heure est grave. Le président Cheikh Chariff, confiné dans un réduit étiré entre le port, l'aéroport, une rue principale et quelques poches tenues par les miliciens de son clan (Abgal), s'applique à rester en vie dans Villa Somalia et à organiser, en toute urgence, des forces armées tandis que fait rage, à l'extérieur, une combinaison d'attaques, de guérilla urbaine, de tirs d'obus de mortier et d'attentats. Ses ennemis, les insurgés, opèrent depuis de nombreux quartiers de la ville. Il n'est pas certain que leurs forces, fractionnées entre commandants et factions, soient capables de s'unir au-delà de l'objectif consistant à chasser le TFG et son président de Villa Somalia pour y faire flotter leurs drapeaux noirs (Al-Chabab) ou verts (Hizbul islam). Les Chabab ont été placés par les Etats-Unis sur la liste des mouvements soutenant le terrorisme et sont supposés entretenir des relations avec Al-Qaida. Trois ans plus tôt, les ennemis du jour faisaient pourtant partie du même mouvement, celui des Tribunaux islamiques. Ils avaient réussi à prendre le pouvoir à Mogadiscio et à y instaurer le calme et la sécurité sur fond d'application rigoriste de la charia (loi islamique), avant d'être chassés par une intervention éthiopienne soutenue par les Etats-Unis. A l'époque, la composante la plus violente, la plus extrémiste de la galaxie islamiste semblait encore marginale. Elle a gagné en puissance pendant l'insurrection anti-éthiopienne. "DANS CET ANGLE, IL Y A UN TIREUR EMBUSQUÉ QUI PEUT FRAPPER" Rescapé de cette époque, Cheikh Charif est parvenu à réémerger à l'étranger et à convaincre de ses talents d'"islamiste modéré", expression absurde qui sous-entend la promesse de réunir des tendances hétéroclites somaliennes et de jouer le rôle de repoussoir contre les Chabab, ouvertement djihadistes. En janvier, il a été élu président par les députés somaliens, qui s'étaient réunis à Djibouti pour être certains de terminer le scrutin en restant entiers. Voici à présent, Cheikh Charif à Mogadiscio, sous les obus. "Je me sens en sécurité ici", assure-t-il avec un sourire évanescent, dans son bureau de Villa Somalia glacé par la climatisation. Et de dénoncer l'Erythrée, engagée aux côtés de l'ennemi: "La majorité des armes des insurgés viennent d'Erythrée. Nous savons que des officiers érythréens viennent ici et apportent de l'argent en liquide." Il dénonce aussi l'arrivée de combattants étrangers, venus faire le coup de feu avec les Chabab. "La plupart viennent du Pakistan, d'Afghanistan et d'Irak", affirme- t-il. Lorsqu'il dirigeait l'un des organes des Tribunaux islamiques, l'Erythrée était impliquée en Somalie, mais de son côté. Autour de lui, des soldats ougandais de l'Amisom fouillent les visiteurs jusqu'aux chaussures et assurent la défense, sortant à l'occasion leurs chars lorsque grandit la menace de voir les insurgés islamistes, implantés à quelques centaines de mètres, s'approcher trop près. Sur le porche du bâtiment où le président tient audience, un soldat ougandais en casque et gilet pare-balles avertit: "Attention, mettez-vous derrière le mur. Dans cet angle, il y a un tireur embusqué qui peut frapper." Plaisanterie ? Exagération ? Des responsables somaliens passent sans se presser, chemise flottant au vent. Quelques secondes plus tard, des coups de feu claquent, d'autres rafales répondent. Confusion. "Il y a des insurgés infiltrés à la présidence. Ils se sont même tiré dessus dans Villa Somalia", assure une source militaire haut placée. "LIVRAISONS D'ARMES" Dans un bâtiment en contrebas, le premier ministre Omar Abdirachid Ali Charmake, autre captif volontaire de Villa Somalia, tente de se convaincre que l'appui international arrivera à temps. "Nous avons tendu la main à tout le monde, instauré la charia", rappelle-t-il en admettant: "Le temps ne joue pas pour nous." Enfoncé dans un canapé en velours profond comme le drame somalien, voici une figure connue: le cheikh Youssouf Mohammed Siad, "Inda'adde". Après un parcours sinueux, Inda'Adde vient de quitter le camp des insurgés du Hizbul islam pour rejoindre le TFG. Les livraisons d'armes venues de l'Erythrée, il peut en parler, il était à une époque le destinataire d'une partie du matériel, comme l'ont noté des experts des Nations unies en charge de l'embargo sur les armes à destination de la Somalie. Libéré par une nouvelle trahison, le voici devenu bavard, décrivant des "livraisons d'armes" de l'Erythrée, mais aussi des transferts en liquide assurés par des "individus dans les pays arabes" pouvant atteindre, par versements de 10 000 à 30 000 dollars, "près d'un million de dollars en une seule journée". Depuis le 7 mai, plus de 200 personnes ont été tuées, 700 blessées. L'action des forces gouvernementales est un désastre. Lors d'une tentative, la semaine passée, pour reprendre des positions aux insurgés, les forces du TFG ont avancé durant des heures avant de rebrousser chemin à la nuit. Les responsables de l'Amisom n'en reviennent pas. "Ils attaquent, ils avancent, ils prennent des positions et tout à coup, ils reculent. Et évidemment, les insurgés les suivent", commente, fataliste, le colonel Jack Kakasumba, commandant du contingent ougandais de l'Amisom. "Il suffirait que le gouvernement ait de 3 000 à 5 000 hommes, espère le général Okello, commandant de la force panafricaine, mais surtout avec un commandement en état de fonctionnement." Deux semaines plus tôt, on avait tenté de leur donner des uniformes, qu'ils avaient refusés, les jugeant "haramu" (impurs). Alors le gouvernement a recours à des expédients. Des distributions d'armes à des civils ont lieu en ville ou près de la frontière éthiopienne. Des chefs de guerre qui avaient été marginalisés ces dernières années tentent de nouer une alliance pro-TFG. Dans le quartier de Madina, les Chabab font flotter depuis quelques jours leur drapeau noir. Des offensives se préparent des deux côtés.
  19. Pas sur que les "taliban" soient assez bete pour renforcer des troupes destinées a se faire étriller. L'armée pakistanaise n'y est pas allée par quatre chemin version appui. Apres il est pas évident que les groupes taliban du Swat soit tres influent dans les groupe qui agissent en afghanistan, meme s'il se couvre les uns les autres.
  20. C'est le pendant du libéralisme ... on déréglemente "tout" ... mais en contrepartie pour que l'état est encore un peu de boulot et garde ses apparence d'état ... et surtout que les gens ne s'autogère pas - en gros pour que le systeme reste le systeme tel qu'on la concu - ... on est "obligé" de les super-controler - de maniere rentable attention! - . Sinon ils vont vite comprendre que ce systeme est tout pourri et vont vouloir en changer ... mais c'est déjà trop tard :lol: Une sortes de stalinisme de droite. Tout dans quelques mains ... et un prolétariat renommer classe moyenne :) et des subversif de tout poil au goulag ... euh nan en préventive :) En angleterre il ont bien des millions de caméra publique ... et plus de 20 millions de fichés ADN ... sans résultat probant sur le boulot de la police. A part pas mal d'erreur judiciaire grace au tout puissant ADN :) Il faut savoir qu'on echantillone pas tout le génome de chacun ... mais juste quelques marqueur. Plus y a de marqueur plus c'est cher. Les premier fichier ADN ne comptait que 10 marqueurs ... chaque marqueur a 4 possibilité. D'ou 1 048 576 tirages comme au loto. Maintenant supposons 20 000 000 de fiches ADN d'innocent - chaque mise en cause meme pour une infraction ouvre une fiche ADN aux UK - ... et un ADN d'un inconnu peut etre coupable. Pour l'enquete on va comparer un a un l'ADN du supposé coupable avec un par un, chacun des 20 000 000 ... et comme il y a que 1 048 576 marque différente ... forcément on va trouver statistiquement au moins 20 innocents qui correspondent. Apres de multiple erreur judiciaire de commissaire qui savaient pas compter ... la justice s'est rendu a l'evidence. Plus le nombre de fiche est grande plus l'échantillon d'ADN doit etre éléborer pour que la probabilité de correpondance est un sens. Le probleme c'est que tester 20 marqueurs est infiniment plus cher que 10 ... et que meme avec 20 marqueurs le risque de méprise est encore grand ... a l'echelle des UK. Si on rapporte ca avec des fichier a l'échelle de l'Europe et de tout sa population ... plus les gens qui y transit ... soit ca coute une fortune ... soit ca n'aura aucun sens.
  21. :lol: on collera une doucette sur le trépied :) en modifiant un peu la gachette électrique on aura un mitrailleuse de nuit tout temps :)
  22. http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-mec/08-09/c0809028.asp#P9_295 Mme Françoise Olivier-Coupeau, Rapporteure. En ce qui concerne le transport, le retard de l’A 400 M va-t-il pénaliser l’armée de l’air ? Le recours à des avions de type Antonov est-il un palliatif acceptable du point de vue financier ? D’autres solutions sont-elles envisagées ? M. Louis Giscard d’Estaing, Rapporteur. Dans l’attente de l’A 400 M, votre matériel vous semble-t-il adapté à vos missions ? Sur certains théâtres d’opérations, faudra-t-il faire appel à des aéronefs loués ou utilisés temporairement ? M. le général d’armée aérienne Stéphane Abrial. S’agissant de l’aviation de transport, le retard de l’A 400 M constitue pour nous un problème majeur. L’industrie rencontre de toute évidence des difficultés qu’elle n’avait pas anticipées. Or l’armée de l’air a été configurée dans l’attente de ces A 400 M, qui est un programme à la fois raisonnable et ambitieux sur lequel les armées de l’air européennes travaillent depuis une quinzaine d’années. Cet appareil a l’avantage de pouvoir accomplir l’ensemble du spectre des missions tactiques et stratégiques, c’est-à-dire d’être capable à la fois de déposer des troupes dans une clairière au milieu d’une forêt la nuit, à basse altitude, dans les nuages, et de transporter à longue distance beaucoup de personnes et de matériels. La France en avait commandé cinquante exemplaires. Cela nous permettait de faire des économies, puisque, selon une autre hypothèse, il aurait fallu commander à la fois des C130, pour la partie tactique, et des C17, pour la partie haute du spectre tactique et surtout pour la partie stratégique, soit au total 62 appareils plus onéreux et construits à l’étranger. Nous nous étions organisés dans la perspective que l’armée de l’air recevrait ses deux premiers appareils A 400 M au deuxième semestre 2009, avec ensuite une cadence de livraison de cinq appareils par an, ce qui permettait une transition assez rapide. Nous avions donc entamé la gestion de fin de vie de nos Transall, de manière à ne pas engager de dépenses inutiles pour en régénérer le potentiel. Or, la première conséquence du retard de l’A 400 M, c’est précisément la nécessité de régénérer ce potentiel, avec un coût bien plus élevé que si nous l’avions anticipé. La flotte des Transall est ancienne : les premiers appareils ont commencé à voler il y a plus de quarante ans. Quoi que l’on fasse, leur nombre diminue d’année en année. Il pèse donc une très forte menace sur ma capacité à remplir le contrat de projection qui me lie au chef d’état-major des armées. Le retard de l’A 400 M, évalué aujourd’hui à quatre ans, pose en définitive des problèmes de capacité à la fois dans le domaine tactique et dans le domaine stratégique, ainsi qu’un problème d’organisation des ressources humaines. S’il est le moins visible, celui-ci est aussi le plus grave. Il faut un peu plus d’un an pour former un pilote capable de réaliser les missions de base. Pour un pilote expérimenté, capable d’être le commandant de bord et, au-delà, de commander un dispositif complexe, mettant en œuvre de nombreux appareils, la nuit, à très longue distance, huit années de formation sont nécessaires. La flotte d’appareils disponibles diminuant, il ne reste que deux possibilités : soit faire voler tout le monde moins souvent et diminuer le niveau d’entraînement des équipages, avec les risques que cela comporte, soit diminuer le volume d’équipages, ce que nous avons commencé à faire – le risque étant que, lorsque les A 400 M seront prêts, il n’y ait pas assez d’équipages disposant du niveau d’entraînement suffisant pour les utiliser. On peut essayer de réduire le problème par la coopération. Je cherche donc d’autres armées de l’air dans le monde avec lesquelles il serait raisonnable de travailler, et dont la flotte serait suffisamment importante pour pouvoir absorber quelques équipages, ce qui permettrait d’entraîner nos personnels dans des conditions acceptables, moyennant finances, voire échanges d’heures de vol ou de services. Cela permettrait à la fois d’afficher une coopération avec certains pays et de trouver une solution de transition à moindre coût. En parallèle, il faut anticiper l’évolution des différents segments de la flotte de projection. Nous possédons des Casa 235, cargos légers dont le rayon d’action et la charge ne sont pas très élevés, mais qui sont indispensables, tant pour les mouvements à l’intérieur d’un théâtre d’opérations que pour l’entraînement des équipages et les missions de routine, comme le transport de nos camarades de l’armée de terre pour l’entraînement parachutiste. Je souhaite que cette flotte soit redimensionnée, avec l’acquisition, en propriété ou en location, d’appareils supplémentaires, qui permettraient de mieux remplir les missions du bas du spectre, de soulager la flotte la flotte des Transall et des Hercules en leur confiant les missions à poids et distance relativement faibles, et d’accroître le nombre des appareils disponibles pour l’entraînement des équipages. À l’autre extrémité du spectre, pour le transport stratégique pur, nous envisageons l’acquisition de deux à trois avions de type A 330, qui nous permettront d’emmener des personnels et des matériels à longue distance. En ce qui concerne le transport tactique, comme je l’ai dit, la flotte de Transall, vieillissante, est en constante diminution. Malgré l’achat il y a quelques années d’un petit nombre d’avions Hercules, nos moyens sont insuffisants pour répondre à la demande. Une solution de transition serait d’acquérir, sous une forme à déterminer, les seuls équipements disponibles sur le marché, à savoir des C 130 et des C 17 américains. Le souci, c’est que cela engendrerait des microflottes, donc des difficultés logistiques et techniques, ainsi que des coûts importants. Si un Hercules possède entre la moitié et le tiers des capacités d’un A 400 M, son coût est proportionnellement beaucoup plus élevé, à l’achat comme à l’entretien. Le C 17, avion remarquable, coûte également très cher à l’achat et à l’entretien. Quelle que soit la solution retenue, j’étudie donc les possibilités de coopération. Ainsi, pour les C 17, j’examine s’il serait envisageable de travailler avec les Britanniques, qui possèdent déjà ce type d’appareils, ou avec certains pays de l’OTAN, qui ont constitué une flotte de C 17 au sein d’une agence de l’OTAN. Toute initiative qui permettrait d’éviter la gestion d’une microflotte sera la bienvenue. En parallèle, nous continuerons à affréter des avions civils. Dans le cadre du programme Salis, nous louons ainsi de très gros porteurs, en majorité ukrainiens, afin de transporter des équipements très lourds ou très volumineux, comme des batteries de missiles sol-air. Le contrat a d’ores et déjà été prolongé pour deux ans, mais nous aurons du mal à nous en passer tant que nous ne posséderons pas une flotte complète d’A 400 M. Toutefois, comme ces appareils ne peuvent pas se poser partout – puisqu’ils nécessitent une infrastructure aéroportuaire très lourde – et qu’ils ne sont pas protégés, nous ne pouvons pas les utiliser sur des plateformes où le niveau de menaces est élevé. Mme Françoise Olivier-Coupeau, Rapporteure. Ces coûts supplémentaires seront-ils imputés, d’une façon ou d’une autre, à l’industriel ? M. le général d’armée aérienne Stéphane Abrial. Cette décision est du ressort du chef d’état-major des armées. Les coûts supplémentaires consécutifs au retard de livraison ont été estimés, et différents scénarios de transition sont à l’étude. La négociation avec l’industriel sera certainement difficile. Le gel du programme, qui a débuté le 1er avril, est précisément destiné à provoquer des discussions entre l’industriel et les États, à travers l’OCCAR. Quant à leurs suites, je les ignore. J’ai le sentiment que la plupart des acteurs souhaitent que le programme continue, principalement en Europe continentale. Nos voisins d’outre-Manche sont peut-être le maillon le plus fragile, dans la mesure où ils connaissent actuellement d’énormes problèmes budgétaires, que leur engagement en Irak et en Afghanistan est très important, et qu’ils privilégieront la solution la plus rapide ; s’ils se désolidarisaient, le programme serait vraiment en danger. La presse faisait état hier d’énormes pénalités qu’EADS pourrait avoir à payer. Je considère de telles annonces comme des fuites destinées à préparer la négociation. D’aucuns s’offusquent de ce qu’un industriel nous mette dans une situation délicate et que la plupart des solutions de transition soient à son bénéfice, mais si nous exigions de lui le dédommagement prévu par contrat, il n’aurait plus qu’à mettre un terme au programme ! Cela étant, je ne suis pas négociateur. Quoi qu’il en soit, de mon point de vue, ce retard entraînera nécessairement un surcoût pour le budget de la défense, non dans les quatre ou cinq prochaines années – les tranches du budget d’équipement ainsi libérées pouvant être utilisées pour mettre en œuvre des solutions de transition –, mais d’ici à une quinzaine d’années. M. Louis Giscard d’Estaing, Rapporteur. Cela aura-t-il des conséquences positives sur le plan de charge de l’Atelier industriel de l’aéronautique, notamment à Clermont-Ferrand ? Par ailleurs, l’armée de l’air est présente sur des bases au Kirghizstan et au Tadjikistan. Pouvez-vous préciser quels sont les appareils et les personnels qui y sont stationnés, ainsi que les incidences financières de ces implantations ? Quelles conséquences aurait une éventuelle fermeture de la base au Kirghizstan ? M. le général d’armée aérienne Stéphane Abrial. La régénération du potentiel d’avions Transall et l’augmentation de leur durée de vie accroissent en effet le plan de charge de l’Atelier industriel de l’aéronautique, y compris à Clermont-Ferrand. Nous envisageons la prolongation de vie d’une dizaine d’appareils, ce qui représente un nombre élevé d’heures de travail. Nous sommes déployés en Asie centrale sur plusieurs sites : le ravitailleur est stationné à Manas, au Kirghizstan – un second vient parfois le renforcer durant l’été, période durant laquelle les opérations contre les talibans se multiplient ; la flotte de transport tactique et le hub de l’Asie centrale pour les forces françaises se trouvent à Douchanbé, au Tadjikistan ; et nous sommes également présents à Kandahar, avec notre aviation de combat, à Bagram, avec nos drones, à Kaboul, avec les hélicoptères. Nous comptons en outre du personnel dans toutes les structures de commandement. En dépit d’une impression d’éparpillement, ces implantations répondent à des impératifs techniques, opérationnels et financiers précis. Manas a ainsi été choisi pour trois raisons. Premièrement, nous ne souhaitions pas être trop éloignés du théâtre d’opérations, sans nous trouver pour autant sur le théâtre lui-même, les ravitailleurs étant des gros-porteurs assez lents, du moins dans les phases de décollage et d’atterrissage, et donc vulnérables. Deuxièmement, il nous fallait un pays hôte susceptible de nous accueillir, et un environnement géographique permettant aux avions de décoller à pleine charge, pour une efficacité maximale. Enfin, Manas abrite déjà le détachement des ravitailleurs américains, soit douze appareils en permanence sur place. Cela nous permet de nous insérer dans la base existante et de bénéficier du soutien américain en matière de nourriture, de protection, de technique et de logistique : nous faisons appel à eux quand nous rencontrons un problème, ils nous fournissent les pièces nécessaires, et nous les remboursons a posteriori. Nous améliorons ainsi à la fois nos coûts et notre disponibilité. Revers de la médaille, nous ne pouvons déployer que trente-sept personnes, ce qui représente une empreinte au sol très faible. Il plane en ce moment un risque sur notre présence à Manas, le gouvernement kirghiz ayant officiellement demandé aux autorités américaines et françaises de quitter la base sous six mois. Nous avons donc jusqu’au 1er octobre pour trouver une solution – sachant qu’en parallèle, les négociations vont bon train entre les gouvernements kirghiz et américain. Je ne suis donc pas totalement pessimiste. Si nous devions partir, où irions-nous ? La difficulté est de trouver un autre bon compromis entre proximité du théâtre, efficacité de la mission et coûts réduits. Il existe deux options : soit rejoindre nos amis américains à l’endroit où ils se redéploieront, quel qu’il soit, pourvu qu’il s’agisse d’un stationnement acceptable pour la France ; soit positionner nos ravitailleurs à Abou Dhabi, avec les avions de combat, ce qui leur permettrait d’effectuer à la fois des missions opérationnelles en Afghanistan et des missions d’entraînement au profit des forces françaises et émiriennes de la base d’Al-Dhafra. Aujourd’hui, les appareils implantés à Manas effectuent environ 80 % de leurs missions au profit de la coalition, le reste étant consacré à des missions franco-françaises. Nous payons 500 000 euros de taxe aéroportuaire, auxquels s’ajoutent 600 000 euros de frais de fonctionnement, soit un total de 1,1 million d’euros par an. À Douchanbé se trouvent notre base arrière et notre point d’entrée et de sortie de l’Asie centrale. Y sont stationnés en permanence des Transall et, lorsque l’activité s’accroît, un Hercules complémentaire. Nous bénéficions d’un excellent accord avec le gouvernement tadjik : nous ne payons pas de redevance, mais nous leur fournissons une assistance dans le domaine des infrastructures, grâce au déploiement régulier d’éléments du 25e régiment du génie de l’air, qui est un régiment de l’armée de terre placé organiquement au sein de l’armée de l’air et spécialisé dans les infrastructures aéroportuaires. À titre de réciprocité, nous effectuons donc des travaux sur l’aéroport de Douchanbé, au bénéfice du gouvernement tadjik : réfection de parkings, des voies de roulement, de la piste, projet de réfection de la tour de contrôle. Nous souhaitons conserver cette base car nous refusons de courir le risque qu’un gros-porteur soit atteint par des tirs sol-air en Afghanistan. Or les plateformes de Kandahar et de Kaboul ne sont pas sûres. Nos équipages, notre personnel et nos appareils stationnés à Kandahar subissent entre un et dix tirs de mortier ou de roquettes par semaine. Par chance, nous n’avons pas encore déploré de blessés, ni de dégâts importants, mais cela pourrait survenir à tout moment. Il y a quelques jours encore, une roquette est tombée au milieu du camp français à l’aéroport de Kaboul – dont l’usage tend de surcroît à être de plus en plus strictement civil. Je pense donc qu’il est préférable que des gros-porteurs non protégés ne stationnent pas en permanence en plein cœur du théâtre afghan. Nous continuerons donc à utiliser la base de Douchanbé comme relais à partir duquel les moyens sont déployés par avions tactiques. Le trafic de la base de Douchanbé s’élevait en 2008 à 20 000 passagers et 2 500 tonnes de fret. Son budget de fonctionnement annuel est de 1,8 million d’euros. Nous estimons le montant global des travaux effectués depuis notre arrivée au bénéfice du gouvernement tadjik à environ 18 millions d’euros, ce qui est extrêmement raisonnable comparé à ce que doivent payer pour chaque décollage et atterrissage nos camarades allemands stationnés à Koundouz. À Kandahar sont stationnés nos avions de combat : actuellement, trois Mirage 2000 et trois Rafale. Ces derniers seront remplacés à la mi-mai par des Mirage 2000, puis, à l’été, par des Mirage F1 de reconnaissance. Nos troupes représentent à peine 1 % du personnel déployé sur la base de Kandahar, base gigantesque de presque 18 000 personnes, située sous le feu ennemi, et d’où partent de nombreuses opérations. Nos troupes sont totalement imbriquées avec celles de la coalition, ce qui permet un partage des tâches de soutien et explique que plus de 70 % des forces françaises déployées soient des personnels opérationnels. Notre activité aérienne de combat y est de ce fait très importante et très visible. Un tel déploiement au cœur du théâtre d’opérations procure d’importants avantages, dans la mesure où nos soldats y côtoient leurs camarades des armées des autres pays et voient tous les jours revenir des avions et des convois de mission, ce qui contribue à leur donner conscience de l’enjeu et du danger de leur mission. Cela nous permet également de gagner en réactivité. Notre activité au sol croît chaque année, avec une augmentation saisonnière durant l’été. La perspective d’une solution au conflit paraît donc lointaine. La contribution française est très visible et très appréciée, dans la mesure où nous agissons au bénéfice de tous les membres de la coalition, quels qu’ils soient, ainsi que des forces afghanes. Nous avons réalisé un nombre important de vols – environ 5 500 heures au départ de Kandahar l’an dernier –, la plupart se traduisant par des engagements au bénéfice de forces terrestres prises sous le feu, sans nécessairement tir de munitions, une démonstration de force suffisant dans beaucoup de cas à mettre fin à une embuscade. Toutefois, le nombre de munitions tirées est en augmentation constante. À Bagram sont installés les drones, qui ont commencé à être utilisés il y a quelques semaines. J’attends le retour d’expérience. Je constate toutefois que nous nous sommes insérés sans difficultés dans le dispositif global de surveillance depuis la troisième dimension, et que les équipements que nous avons choisis paraissent extrêmement efficaces et sont très appréciés.
  23. g4lly

    Les Frégates de la Royale

    Audition du vice-amiral Xavier Magne, sous-chef d’état-major « opérations – aéronautique navale » à l’état-major de la marine http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-mec/08-09/c0809030.asp#P8_329 Mme Françoise Olivier-Coupeau, Rapporteure. Les moyens engagés dans l’opération FINUL maritime ont-ils été redéployés ? A-t-on réalisé des économies ? Si oui, ont-elles été chiffrées ? M. le vice-amiral Xavier Magne. Les moyens dégagés de la FINUL maritime sont entièrement réemployés. D’une façon générale, je n’ai pas de moyens inemployés. Quand un bâtiment est dégagé d’une opération, il est vite affecté à une nouvelle mission. Nous sommes sortis de la FINUL maritime car il ne pouvait plus y avoir de financement de l’ONU pour la présence de notre bateau. En outre, notre intégration à la FINUL maritime gênait nos activités bilatérales avec nos partenaires libanais. Notre coopération de marine à marine n’est pas forcément compatible avec la logique onusienne ni avec l’agenda des autres pays participant à la FINUL. Nous avons choisi des créneaux de présence en « national » pour mener une activité beaucoup plus dense, construite et suivie dans le temps. Cela permet d’assister la marine libanaise dans sa progression, car nous considérons que la surveillance de la zone devra, à terme, lui revenir. Pour transmettre le savoir-faire aux Libanais, nous avons donc extrait notre navire de la FINUL. Il est resté quelque temps sur zone pour faire de la coopération, puis a été redéployé. Un autre bâtiment se rendra au Liban dans des créneaux bien identifiés pour parfaire méthodiquement cette coopération. ... Mme Françoise Olivier-Coupeau, Rapporteure. Je voudrais évoquer les frégates multi – missions (FREMM). Le Livre blanc a prévu que l’on en commande 11 au lieu des 17 prévues au départ. Le délai de construction est passé de sept mois à un an. Il devrait encore s’allonger en cas de ventes à l’étranger. Vous aurez moins de bateaux, moins de renouvellement. Comment allez vous gérer cette situation ? Quelles sont les conséquences financières ? M. le vice-amiral Xavier Magne. L’allongement du temps de construction entraîne une hausse des coûts. Nous nous battons pour placer à l’export les frégates qui sont retirées du programme pour maintenir ainsi les délais prévus et éviter une explosion des coûts, puisque les hypothèses de coût du programme ont été établies sur une cible de 17 navires. En ce qui concerne l’utilisation des bâtiments, il faut savoir que nous sommes en situation de déficit quantitatif. Nous avons notamment beaucoup de bâtiments retenus dans l’océan Indien pour lutter contre la piraterie. De nombreux pays participent à la sécurisation de la zone mais, dès que le temps est clément, le nombre d’actes de piraterie augmente fortement. Malgré les interceptions réalisées au large de la Somalie, le crime organisé s’avère très lucratif et se répand. Il est nécessaire de changer notre mode d’action. Actuellement, nous ne parvenons pas à fournir suffisamment de bateaux pour les différentes missions confiées à la marine. Certes, les avisos A 69, qui ont été déclassés, peuvent encore être parfois utilisés comme les frégates. Toutefois, cette solution n’est pas durable car les systèmes d’armes ne peuvent plus être entretenus et, de surcroît, ces bateaux ne disposent pas d’hélicoptères. Notre capacité à agir s’érode à tel point que parfois l’arbitrage remonte jusqu’à l’Élysée pour l’emploi d’un bâtiment. ... Mme Françoise Olivier-Coupeau, Rapporteure. Les FREMM, qui sont par ailleurs de magnifiques bâtiments, sont-elles bien adaptées pour la lutte contre la piraterie ? M. le vice-amiral Xavier Magne. Oui, absolument. Le combat contre la piraterie, tout comme la surveillance des pêches, constitue une action de police pour laquelle on fait appel à un savoir-faire militaire. La difficulté réside dans la dualité de la marine. Les bateaux utilisent tous les jours des savoir-faire développés pour le combat et indispensables lorsqu’on se trouve en situation de combat. Mais les frégates de surveillance sont très peu armées. Et si elles donnent l’illusion que l’on dispose d’une flotte de combat, elles risquent de s’avérer sous-équipées pour un véritable combat naval, le moment venu. Compte tenu de l’impossibilité dans laquelle nous nous trouvons d’afficher des performances, nous sommes toujours jaugés selon le critère budgétaire pur. Et, dans ces conditions, nous sommes toujours considérés trop chers. C’est contre cela que nous nous battons. ... M. Georges Tron, Président. On peut faire valoir que la diminution du nombre de FREMM a été compensée par le gain d’un troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC). Qu’en pensez-vous ? M. le vice-amiral Xavier Magne. Il est inexact de parler de compensation et de gain puisque la décision de lancer la construction du troisième BPC a seulement été anticipée, et qu’en tout état de cause cette construction est financée sur l’enveloppe budgétaire globale dévolue à la marine, ce qui pèsera en conséquence sur d’autres programmes. Depuis trente-trois ans que je suis ces questions, je n’ai constaté aucun « cadeau budgétaire » pour la marine nationale. De surcroît, il est prévu de désarmer de façon concomitante le transport de chalands de débarquement (TCD) Foudre. Ce désarmement anticipé comporte des inconvénients, puisque la capacité d’emport en radier des TCD est plus importante que celle des nouveaux BPC, dont le radier est sensiblement plus petit.
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