Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Marcus

Members
  • Compteur de contenus

    1 064
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Marcus

  1. Marcus

    Le F-35

    Les militaires UK viennent de donner des précisions sur le planning du déploiement du F-35. http://www.theregister.co.uk/2016/07/08/philip_dunne_uk_will_have_24_f35s_by_2023/ L’avion sera déclaré« prêt à combattre » en 2018. Les essais sur leur PA seront aussi faits en 2018. En 2023, 24 seront livrés en tout. Pendant plusieurs années ensuite, leur flotte restera à ce niveau. Le PA peut transporte en tout 36 F-35B. Mais il ne restera pas vide. Les Marines USA proposent de mettre leurs propres F-35B dans le PA. Inutile de dire que la Royal Navy est énervée d’avoir à reconnaitre que sur le plus gros de ses bateaux, elle a besoin d’un renfort Américain pour le faire marcher. Donc officiellement, cela n’arrivera jamais. Les F-35 embarqués viendront en majorité de l’UK. Seul un complément minoritaire viendra des USA… En réalité, il n’y aura au mieux que 12 F-35 UK embarqués en même temps. Faites vos calcul vous-même sur la taille du complément. Heureusement pour l’amour propre de la Royal Navy, avec les camouflages prévus, il sera difficile aux journalistes de faire la différence. Initialement, un F-35 anglais aurait du voler au dessus de leur PA pour la cérémonie d’inauguration il y a deux ans. Malheureusement, ce vol a été annulé suite à un incident moteur sur un autre appareil. Et impossible de trouver un Harrier UK en état de vol : ils ont tous été vendu aux USA… Il a fallu en urgence trouver un vieil avion de collection à hélice pour être le premier avion à défiler. Le seul Harrier à cette inauguration était Espagnol. Ce survol d’un F-35 anglais vient d’avoir lieu avec deux ans de retards. Les militaires UK prévoyaient à terme d’acheter 138 F-35 a une date (fin de la décennie 2030) . 36*2 pour les 2 PA et un complément dont le nombre et les modèles exact variaient suivant les réflexions. Que des F-35B pour limiter les couts de maintenance et de formation ? Quelques F-35A pour diminuer les couts d’achats et profiter du meilleur rayon d’action ? Maintenant, il n’y a plus qu’un seul vrai PA de prévu. L’autre n’aura pas les protections nécessaires à l’utilisation du F-35B. Pour financer l’achat de tout ces F-35, les militaires UK avaient prévu de faire des économies sur tout les autres avions. Les Tornados sont arrêtés alors qu’ils leur restaient du potentiel. Les Eurofighter existant n’auraient pas été améliorés et pas de Tranche 3 achetée. Enfin si des Tranches 3 auraient été achetés comme le gouvernement UK s’était engagé. Mais ils auraient été revendus en intégralité tout de suite à Ryad. Les ventes UK vers Ryad ne comptent pas comme un export pour l’Eurofighter. Le problème avec ce plan c’est qu’il laisse l’UK avec une flotte vieillissante et limitée en attendant d’avoir une flotte de F-35 suffisante pour agir. Maintenant, avec Poutine, les provocations d’avions Russes sont nombreuses et menaçantes : bombardiers, avions d’attaques. Le plan a été remis en cause. Il y a du budget pour l’Eurofighter : nouvelles armes, nouveaux équipements. Ils vont même acheter des tranches 3. Cet achat a été effectué sous contrainte de Ryad. En effet, ce pays a affirmé qu’il n’achèterait pas de tranche 3 si l’UK n’en achetait pas. Officiellement, le plan d’acheter 138 F-35B reste d’actualité. Mais l’intégralité de l’argent nécessaire n’est plus là. Et le besoin aussi n’est plus aussi important. Avec le Tranche 3, l’UK va avoir en nombre des avions neufs.
  2. Pour l’instant, Theresa May à mis en première priorité l’accés au marché unique Européen. Cela veut déjà dire qu’elle est prête à ce que les normes et règles de la CEE continuent à s’appliquer. Déjà cela va commencer à énerver les partisans du Brexit. Mais légalement, cette partie serait rapide à négocier puisque ces lois sont déjà appliquées en UK. Pour la libre circulation des personnes, Theresa May est moins affirmative. C’est contre ce point que les partisans du Brexit sont particulièrement motivés. Elle sera obligée de leur faire des concessions sur ce sujet. Elle ne peut pas demander tout ce dont les partisans du Brexit rêvent : des permis de chasse aux Polonais, aux Français, aux non blancs, ... Elle peut demander des vraies concessions à l’Europe mais cela aura forcément un cout (financier ou autre). Si le cout est financier, cela va encore énerver les partisans du Brexit. Et ces concessions devront être approuvées par les états membres. Ces négociations vont prendre du temps. Si Theresa May est intelligente, elle arrivera à minimiser le cout. Par exemple, en promettant en douce à plusieurs pays que les banques UK vont s’installer chez eux exclusivement. Elle peut aussi demander une concession visible mais finalement sans importance. Par exemple la mise en place de quotas d’étrangers particulièrement stricts mais dont la date d’application est limitée aux calendes grecques suite à des conditions bien compliquées. Dans ces conditions, un accord sur le Brexit pourrait être rapide.
  3. La France a fait une offre pour les entreprises inquiètes de leur situation : https://www.theguardian.com/world/2016/jul/06/france-strong-bid-banking-business-poised-to-leave-london-paris-brexit-manuel-valls Valls a profité d’un salon financier pour expliquer la position Française pour aider les entreprises à faire le pas : remises de taxe… La banque de France a aussi expliqué qu’elle est prête à accélérer ses procédures pour les banques Anglaise. L’Espagne aussi tente de profiter du Brexit.
  4. Le FDP, un parti Allemand est déjà en train de faire circule CECI : « Chères entreprise, veuillez restez calme et allez à Berlin » Ils sont rapide.
  5. Voici une première déclaration d’intention chez les députés conservateurs UK : Gove est fini et Theresa May est favorite pour gagner l’élection. La cote de popularité de Gove est en chute libre. Certains vont même le comparer avec Theon Greyjoy, le personnage de Games of Throne !!! Certains disent que si Gove tombe entre leurs mains, ils iront jusqu’à lui couper la …. pour que la ressemblance soit totale !
  6. Le site NPR vient de publier une simulation de l’élection interactive avec l’aide du démographe William Frey. http://www.npr.org/2016/06/30/483687093/the-270-project-try-to-predict-who-will-win-the-election Ces calculs partent des résultats de l’élection 2012 pour connaitre les répartitions états par états. Ensuite, il fait 1une correction démographique pour 2016. Vous entrez globalement quelque taux généraux pour les USA. La simulation ensuite calcule les résultats états par états. Ensuite, elle calcule le nombre de représentant. Il faut 270 représentants pour être élu. Le site ne marche pas sur mon PC, je regarderais sur un autre poste. La simulation s’est en grande partie à des états qui peuvent basculer (battleground states). Les autres états sont inclus dans les résultats finaux. Pour cet exemple, la participation blanche républicaine est légèrement supérieure à celle 2012. Les autres ne changent pas. Et malgré cela, Clinton gagnerait contre Trump. La situation électorale ne changerait pas beaucoup par rapport à 2012. Clinton perdrait un état moyen et en gagne 2.
  7. Un ministre anglais a fait une intéressante déclaration au parlement : http://www.theguardian.com/politics/2016/jul/04/government-refuses-guarantee-eu-citizens-living-in-uk-can-stay?CMP=Share_iOSApp_Other Une députée lui a demandé s’il était possible de garantir aux étrangers vivant en UK qu’ils pourraient y rester. Le ministre a répondu qu’il ne serait pas sage de s’engager à ce sujet tant qu’il n’y avait pas eu d’engagement de l’Europe sur les citoyens UK à l’étranger. Au début, cette phrase m’a surpris. Personne en France n’agresse les Anglais en Normandie ! Il n’y a pas de commandos brulant des maisons Anglaises en Normandie en disant que c’est une vengeance pour Jeanne d’Arc ! Au contraire de l’UK ou les incidents contre les Polonais et les non-blancs se multiplient. Donc la situation n’est pas symétrique. En fait, c’est une menace indirecte pour protéger autre chose dans la négociation. Par exemple, si l’Europe veut imposer ses règles aux banques UK alors l’UK attaquera autre chose…
  8. Marcus

    Le F-35

    Beaucoups de ces technologies ont été développées uniquement pour le F-35 Le F-117 utilisait des équipements d’avions standards. Le B-2 n’a pas les mêmes problèmes que des petits chasseurs rapides. Ni ses solutions ne sont pas applicable ailleurs. Le F-22 a inauguré un système de refroidissement de ses systèmes par le carburant. Cela marche mais l’avion chauffe progressivement. C’est à ce moment que l’on a vu des F-22 garder les soutes ouvertes quand il est au sol pour aider au refroidissement des équipements. Le pilote ne sentait rien mais les réparateurs doivent attendre longtemps avant que l’avion ne refroidisse. Surtout que le revêtement antiradar n’aime pas du tout la chaleur ! Le F-35 était annoncé comme étant d’une maintenance plus simple que le F-22. Mais le refroidissement est encore plus compliqué que sur le F-22. Ils ont rajoutés pleins d’équipement à problèmes. Par exemple, une nouveauté, le F-35 remplace l’APU, la gestion électrique, l‘alimentation en air de systèmes par un seul équipement. Pour le poids et la signature radar, c’est excellent. Mais un responsable a reconnu que finalement ce n’était pas une bonne idée. En effet, c’est bien moins efficace que les équipements existants. Et si c’est moins bien efficace, cela va plus chauffer pour une même mission. Le F-35 a une seule sortie d’air très chaud en plus du moteur. A l’origine elle était placée entre les dérives de l’avion afin que des ennemis ne la voie pas du sol. Mais, au bout de seulement quelques heures de vol, le revêtement antiradar de la dérive était complètement arraché. En réponse, cette sortie d’air est maintenant orientée vers le bas de l’avion et rien ne la cache. Génial pour les ennemis. Et cela montre que le revêtement antiradar de l’avion reste fragile !
  9. Marcus

    EUROSATORY 2016

    Officiellement, La Russie n’a pas le droit de présenter des vraies armes au salon. Officieusement, on remarque des trucs ressemblant à des vrais Kalachnikov… Un visiteur en passant à coté aurait demandé si le Quartiers Nord de Marseille avait un stand au salon !
  10. En Suisse, on est inquiet sur les conséquences du Brexit sur ses négociations avec l’Europe. En effet, la Suisse avait longuement négocié des accords variés sur l’accés au marché unique, Erasmus, et la libre circulation des personnes. Le dernier accord, sur la libre circulation des personnes vient d’être annulé suite à un référendum populaire en Suisse. L’Europe furieuse avait prévenu : s’il n’y a pas d’accord sur ce point alors les autres accords avec la Suisse seront annulés. La Suisse est bien embêtée car c’est elle qui gagne le plus avec l’accés au marché unique. En conséquence, la Suisse propose un nouvel accord sur les personnes : la libre-circulation limitée si des quotas de personnes sur des zones sont dépassés. Le gouvernement Suisse espérait que cette formule allait être acceptée par l’Europe tout en rassurant sa population à lui. Je ne sais pas qui définit les zones, calcule les quotas ni qui compte les Entrées. Sauf que maintenant, il y a eu le vote sur le Brexit. Et l’Europe est particulièrement remontée sur le sujet de la libre circulation des personnes en ce moment. Un accord avec la Suisse risque d’affaiblir la position ferme de l’Europe vis-à-vis de l’UK. La Suisse espérait avoir rapidement une réponse positive de l’Europe. Elle risque d’avoir à attendre la fin des négociations avec l’UK ! Qui n’ont même pas commencé et personne ne sait quand elles vont finir… Le gouvernement Suisse ici veut un accord rapidement car elle voit visiblement son intérêt financier à la chose. Malheureusement entre l’UK et l’Europe, c’est bien plus compliqué. Touts les Etats n’ont pas les mêmes sources de revenus ou la même balance de paiement vis-à-vis de l’UK. Les intérêts des pays Européens ne sont pas les mêmes. Ce qu’ils veulent demander à l’UK n’est pas le même aussi. Je suis content de voir que sur ce sujet important, les pays Européens ne parlent que d’une seule voix. « Ensemble, on est plus fort ». Mais je ne suis pas sur que cette unanimité durera si la négociation empire.
  11. Gove vient de faire un discours de déclaration de campagne de 4913 mots (je ne l’ai pas compté). Voici un résumé : « Je n’ai pas le choix de me présenter car Boris est malheureusement incapable d’être ministre. » « Si je suis choisi, je suis sur de lancer le Brexit » Des mauvaises langues disent que si Boris s’est lancé dans le Brexit, c’est parce que son vieil ami Gove lui avait fait miroiter un plan pour être 1er Ministre. Probablement, le convaincre que si le Brexit gagnait, le parti n’aurait pas le choix que de nommer un nouveau chef pro-Brexit. Sauf que Boris se voyait tout seul pour gagner ces lauriers et a tout donné pour gagner la campagne. Il s’est abimé sa réputation pour gagner. Résultat, Boris voit Gove lui passer sous le nez… Boris n’a d’autre choix que d’approuver cette décision ou il passe pour un idiot. Les mauvaises langues se demandent comment Gove, qui n’est pas connu pour sa facuté à commuiquer à fait ce discours fleuve aussi rapidement alors qu’il dit avoir pris sa décision il y a très peu … A moins que le discours n’ai été commencé avant même le Brexit
  12. Theresa May vient de commencer à donner des indices sur son programme si elle est choisie comme 1er ministre. https://www.theguardian.com/world/2016/jun/30/slovakia-foreign-minister-eu-support-measure-stop-brexit Pour elle, le Brexit est irréversible et à terme, elle s’engage à faire une demande officielle à l’Europe sur l’article 50. Mais elle ne prévoit pas de lancer le processus à une date précise. Elle ne fera sa demande officielle uniquement une fois la négociation avec l’Europe terminée ce qui prendra plusieurs années. En attendant cette date elle proposera de mettre un statut intérimaire à mettre en place immédiatement. Mon avis personnel, elle pourrait vouloir comme statut intérimaire un fonctionnement proche de la Norvège avec quelques bémols sur la libre circulation des personnes. Certains pays demanderont à ce que l’UK paye plus que paye actuellement la Norvège en ce moment mais tous ne sont déjà pas d’accord. Si j’étais cynique, je dirais que l’on risque de ne jamais entendre parler de l’article 50… Et ceux qui disent que cela ferait passer le front National au pouvoir en France, rappelez vous que certains pays n’y verraient aucune objection si c’est le prix à payer pour que l’UK reste. D’autre pays y verront même des avantages.
  13. Une remarque si l’Europe signe un accord de libre-échange avec le Canada, un traité avec les USA ne sert à rien pour les sociétés aux USA qui ont déjà des filiales au Canada. Ces sociétés pourraient profiter de l’accord pour faire des procès privés à Europe au Canada. Pour les non-germanistes, j’ai trouvé cette version de la position de Junker et les Allemandes donnée par Wallaby: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/474471/traite-ue-canada-juncker-favorable-a-une-adoption-sans-avis-des-parlements-nationaux Jean-Claude Juncker étonne les capitales Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a soutenu mardi que l’Accord économique et commercial global (AECG) n’est pas un « accord mixte », et qu’il n’a donc pas besoin de l’aval des parlements nationaux des États membres, mais seulement celui du Parlement européen, à Bruxelles. Le ministre allemand Sigmar Gabriel a répondu que si on outrepassait ainsi les parlements nationaux des États membres de l’Union européenne, on alimenterait l’opposition à d’autres traités de libre-échange, comme celui que l’Europe tente de conclure avec les États-Unis (le « Tafta »). En entrevue au quotidien berlinois Der Tagesspiegel, M. Gabriel a soutenu qu’« il serait incroyablement insensé de décider, à ce moment-ci, que les parlements nationaux n’ont pas voix au chapitre sur cet accord commercial ».
  14. Pour en revenir sur la tentative de coups d’état au parti Travailliste. Les gens qui essaient de faire tomber Corbyn sont des blairites. Des partisans d’une politique bien plus libérale que celle proposée par Corbyn. Des Macroniens (Je ne sais plus quel membre du forum a proposé cette comparaison mais c’est un bon rapprochement…) Vous avez déjà montrés des articles expliquant pourquoi les anciennes zones industrielles ont voté Brexit car elles ne profitaient pas des améliorations centrées à Londres. Les blairites reprochent à Corbyn d’avoir perdu ces zones qui étaient des bastons Travaillistes. Mais si eux étaient au pouvoir du parti, les résultats auraient été bien pires. Puisque le sentiment d’abandon date de Blair. Blair déteste Corbyn et le mot et faible. Tout ca parce que Corbyn veut faire une enquéte sur le déclenchement de la guerre en Irak. Blair est en train de faire ce coup d’état psychologique pour le forcer à la démission. Et c’est vrai que les soutiens de Corbyn ne sont pas aussi répétés dans la presse que les déclarations des blairites. Moralement, cette situation n’est pas simple. Heureusement pour Corbyn, Cameron vient de déclarer qu'il fallait qu'il démissionne pour le bien du pays et de son parti! http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/06/29/cameron-a-corbyn-pour-l-amour-du-ciel-mon-vieux-partez_4960550_4872498.html Or toute personne plus intelligente qu’une moule sait que si Cameron te dit quelque chose, il faut faire exactement l’inverse.
  15. Une information qui vient en partie expliquer la faible participation des jeunes UK à ce vote. En automne 2015, Cameron a fait passer une loi pour interdire aux étudiants de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales et de voter prés de leur lieu d’étude. Ils sont obligés de s’inscrire là ou habitent leurs parents. Si tu étudie loin de tes parents, cela devient compliqué. En plus, la date du vote a été choisie durant une période d’examen. Officiellement, cette loi est crée pour mieux lutter contre la fraude électorale… http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/06/06/favorables-au-in-les-jeunes-sont-peu-inscrits-sur-les-listes-electorales_4938674_4872498.html
  16. Des articles discutent de la fortune réelle de Trump, Des milliardaires font remarquer qu'il ne se comporte pas comme un vrai milliardaire. Par exemple, il a vraiment passé du temps pour que Trump University marche et n'a gagné durant cette période que 4 millions de $. Même si elle n'avait pas fait faillite, ce n'est pas avec ce genre de chiffres que l'on devient milliardaire. http://www.motherjones.com/politics/2016/06/elizabeth-warren-slams-donald-trump-huge-conflicts-interest Toutes les banques sérieuses des USA l'évitent comme la peste car elles ont trop souvent l'occasion de pleurer sur les promesses non-tenues. La dernière banque à ce faire emplumer : Deutsche Bank pour 40 million de $ avant la crise de l'immobilier. Mais d’après la sénatrice Warren, il reste à Trump une ardoise de 100 million de $ à la Deutsche Bank. Pour Warren, ces dettes sont un moyen par Deutsche Bank de faire chanter Trump s 'il est élu. Cela peut être juste l'un des nombreux moyens mis en place par Deutsche Bank pour cacher ses très très nombreuses dettes pourries qu'elle a accumulé avant la crise de l'immobilier.
  17. Un avertissement à ceux qui pensent que le référendum est irréversible, légalement, il est uniquement consultatif. Cameron s'était engagé à l'appliquer immédiatement le Brexit mais il n'a pas d'obligation légale à cette opération. Et comme Cameron a laissé le déclenchement du Brexit à son futur successeur, il va falloir attendre cette nomination dans trois mois pour savoir qui va ou non faire le Brexit. Ceux qui pensent que Boris va forcément être choisit risquent d'être déçus. Rien n'oblige les chefs du parti conservateurs à le choisir. Quand Tatcher est partie, ce n'était pas à causer d'une élection perdue, C’était suite à un coup d'état interne à son parti. Aucun membre du coup d'état n'a eu de poste au gouvernement ensuite. La seule contrainte que vas avoir le futur Premier Ministre est électorale lors des prochaines élections. On peut donc imaginer des scénarios ou le futur Premier Ministre est choisit non pour ses idées mais par les éléments de chantages que les chefs du parti conservateurs ont sur lui. Ce chantage forcerait le Premier Ministre à renier le résultat du référundum.
  18. La Finlande a de gros problèmes. Ils ont deux activités économiques principales : Nokia et le bois. Or Nokia a des grosses difficultés. Et le bois chute à cause d'Internet qui fait baisser le papier journal. Cela peut les refroidir.
  19. Une remarque dans l’article de Politico sur l’histoire du fait que les Anglais qui quittent le pays depuis plus de 15 ans n’ont pas le droit de voter aux élections générales. Apparemment, Un conseiller gouvernemental avait proposé de modifier cette loi avant le référendum. Mais Cameron avait refusé. Pourquoi ? On ne le sait pas. Peut-être que l’orgueil de Cameron ne lui a fait comprendre que trop tard qu’il allait avoir besoin de ces votes pour gagner. Peut-être que Cameron ne voulait pas que ces votes comptent car il n’était pas sur de la manière dont ils allaient voter aux autres élections.
  20. Un journal Britannique est allé interroger des sujets Britanniques implantés en Normandie. Ils sont plutôt inquiets sur le Brexit. Le point qui leurs fait leur plus peur, c’est d’avoir à payer des frais (médicaux) et sans l’aide de leur gouvernement et avec des livre qui pourraient être en baisse. Ils sont plutôt bien informés de la situation légale. Dans le lot, il y a pas mal d’euro-septiques mais ils auraient voté quand même pour rester en Europe car financièrement, c’était grandement leur intérêt. Sauf que c’est impossible à cause des règles électorales Anglaises. Au bout de 15 ans à l’étranger, ils ne sont plus sur les listes électorales. Beaucoup considèrent ce vote comme une trahison de leurs chefs. Cameron ayant eu un discours anti Europe très dur non par conviction personnelle mais juste pour récupérer les votes UKIP lors de la précédente élection. Certains envisagent même de demander la nationalité Française…
  21. Une annonce qui signale un effort de Clinton pour se réconcilier avec Sanders : http://www.dailykos.com/story/2016/6/16/1539471/-Clinton-takes-control-of-DNC-buh-bye-Debbie-Wasserman-Schultz La DNC (Democratic National Council) est une organisation qui fait des choix stratégique pour le parti Démocrate. La chef de la DNC, Wasserman-Schultz s’est fait remarquer depuis longtemps par un comportement visiblement pro-Clinton. Elle a strictement limité le nombre de débats puisque Sanders était mieux dans cet exercice. Ensuite, la campagne de Sanders à eu des problèmes de fonctionnement avec la DNC (problèmes informatique, accusation d’espionnage). A ce niveau, pour Clinton, c’était plus embarrassant qu’autre chose. Elle a montré lors de la campagne qu’elle était capable de débattre avec Sanders sans être ridicule. Et cela a rassuré ses partisans. Je viens d’apprendre qu’il y a une tradition au parti Démocrate, quand le candidat à la présidentielle est sélectionné, il nomme un homme de confiance à la DNC. Cet homme devient le nouveau chef de la DNC. Même si l’ancien chef n’est pas viré, il n’a plus aucun pouvoir. Visiblement, Wasserman-Schultz espérait être renommé à la tête de la DNC par Clinton. Mais à sa visiblement très grande surprise, Clinton vient de nommer quelqu’un d’autre : Elle doit bien être la seule à être surprise ! Personne ne la regrettera. En tout cas, cette exclusion devait être en premier sur la liste des conditions que Sanders à donné à Clinton pour la soutenir.
  22. Le langage utilisé est un peu trop brut mais il reste qu’en Pologne, avec le remplacement de la court suprême, les accusations sur Walesa, la réécriture globale de l’histoire avec par exemple l’accident d’avion, ce n’est pas vraiment des caractéristiques d’un état de droit. Quand à l’accusation économique, je reconnais que l’aide Européenne n’est pas désintéressée. Il n’empêche que ces pays de l’Europe de l’Est, ils on plus à gagner en négociant directement avec L’Allemagne une aide en échange d’un support électoral que de demander de l’aide à Europe. Aux USA, on parle de Pork Barrel Politics sans en faire une maladie.
  23. Jean Quatremer a un édito sur l’intégration Européenne des ex pays de l’Est. Economiquement, c’est plutôt une bonne surprise. Mais démocratiquement, c’est une catastrophe généralisée. Et l’Europe ne peut rien faire. http://www.liberation.fr/planete/2016/06/03/populisme-en-europe-de-l-est-c-est-davantage-qu-une-crise-d-adolescence_1457218 Populisme en Europe de l’Est : c’est davantage qu’une crise d’adolescence L’élargissement de l’Europe est un échec inattendu car il est politique et non économique, comme beaucoup le craignait il y a vingt-cinq ans. En effet, en 1990, le PIB cumulé des pays d’Europe centrale et orientale, après quarante ans d’occupation soviétique, pesait à peine celui des Pays-Bas : un tel retard pourrait-il être comblé et à quel prix ? Ces Etats seraient-ils capables de supporter le choc de l’intégration au marché intérieur européen ? Sur ce plan, le succès est incontestable : la plupart des ex-Républiques populaires ont rattrapé à marche forcée une grosse partie de leur déficit de développement et leur taux de croissance fait des envieux à l’Ouest. En revanche, le rêve d’une grande famille européenne unie et partageant les mêmes valeurs démocratiques s’est effondré : les pays d’Europe de l’Est ont renoué avec leurs vieux démons comme le montre leur dérive autoritaire et ultranationaliste, leur remise en cause des libertés publiques, leur relation purement utilitariste à l’Union qu’ils perçoivent comme un simple porte-monnaie alimenté par Berlin. Il y a clairement deux Europe : si les populismes existent aussi à l’Ouest, ils sont au pouvoir à l’Est. Un constat que personne n’ose encore faire à voix haute : cet échec reste un impensé européen. Il paraissait pourtant évident, au moment de la chute du communisme, que la soif de démocratie de peuples qui en avaient été si longtemps privés était telle qu’une fois passée la délicate période de transition, la question de l’Etat de droit ne se poserait plus. D’ailleurs, les «critères de Copenhague», adoptés en 1993 et fixant les normes démocratiques que les candidats devaient respecter pour adhérer, n’ont pas suscité de difficultés majeures, chacun s’étant employé à montrer patte blanche. Certes, il y a eu quelques alertes : le premier gouvernement conservateur de Viktor Orbán en Hongrie (1998-2002), l’élection à la présidence de la République tchèque de l’europhobe Václav Klaus (2003-2010), la victoire des nationalistes de Droit et Justice (PiS) en Pologne (2005-2007) ou encore l’alliance du socialiste Robert Fico avec un parti d’extrême droite en Slovaquie (2006-2010). Mais, à Bruxelles et dans les capitales de l’Europe de l’Ouest, on se rassurait : il ne pouvait s’agir là que d’une simple crise d’adolescence et les peuples, forcément sages, comprendraient vite que l’ultranationalisme était une voie sans issue au sein d’un continent enfin unifié et pacifique. D’ailleurs, c’est bien ce qui s’est passé : la normalisation démocratique a semblé s’imposer au lendemain des adhésions de 2004 et 2007 (Roumanie et Bulgarie). Aujourd’hui, pourtant, il faut déchanter : la démocratie semble n’avoir été qu’une parenthèse dans ces pays. De Varsovie à Zagreb, en passant par Bratislava, Budapest ou Prague, les nationalistes, parfois ultra, les souverainistes europhobes, les partisans d’une démocratie sous contrôle sont de retour au pouvoir et imposent la société autoritaire et ethniquement pure dont ils rêvent. Le premier à emprunter cette voie a été Viktor Orbán lors de sa réélection en 2010 et, pour cela, il a subi les foudres d’une partie de ses partenaires et des institutions communautaires. Désormais, il fait presque figure de modéré. Les dirigeants de ces pays n’hésitent pas à proclamer urbi et orbi que la religion musulmane n’est pas compatible avec la civilisation occidentale, ce qui rappelle furieusement les discours antisémites des années 30. Bien sûr, il ne s’agit pas de dire que tous les Polonais ou tous les Hongrois sont xénophobes, mais de constater que leurs gouvernements démocratiquement élus le sont. Nul ne semble capable d’entraver les dérives autoritaires des anciennes démocraties populaires. Et surtout pas l’Union : si elle peut imposer aux candidats de respecter les normes démocratiques les plus exigeantes, elle est démunie pour les sanctionner après leur adhésion. En a-t-elle la volonté ? On peut en douter : les socialistes européens ne refusent-ils pas de sanctionner leur camarade Fico dont on ne compte plus les dérapages racistes, tout comme leurs camarades conservateurs qui caressent dans le sens du poil Orbán, l’homme qui a érigé un nouveau mur en Europe pour stopper les migrants et réfugiés musulmans ? L’Etat de droit en Europe n’a jamais paru aussi fragile.
  24. Pour illustrer les problèmes que l’on peut avoir quand on utiliser du matériel civil pour transporter du matériel militaire, voici un exemple dramatique. Il y eu un accident mortel en Afghanistan avec un 747 de fret. Cet avion civil a reçu un contrat militaire pour transporter 4 petits blindés léger. Léger, seul l’Army ose appelle ces blindés « légers » mais la somme de la masse de ces blindés étaient inférieure à la masse maximum que l’on peut transporter avec le 747. Les blindés étaient posés sur des palettes de manutention sur la base. Ensuite ces palettes étaient rangées dans l’avion. Finalement, les blindés étaient immobilisés par des câbles de fixation tirée entre les blindés et des points de fixation dans l’avion. Leur documentation de travail de Boeing leur donnait clairement le nombre de point de fixation à utiliser suivant la masse à fixer. Mais il n’y avait pas assez de points de fixation dans le 747 pour fixer tout les 4 blindés. La seule solution possible ici était de renoncer à transporter tout cette cargaison en une fois. Mais l’équipage à décider de voler sans utiliser le nombre de fixation nécessaire normalement. Probablement, l’équipage civil avait déjà l’expérience d’avoir déjà transporté des chargements bien plus lourds sans aucun problème. Mais il n’était pas préparé à travailler avec des matériaux aussi denses et ignoraient les problèmes qu’ils pouvaient avoir. Le décollage s’est effectué normalement mais lors de la montée, l’un des blindés s’est libéré dans la soute. Il a reculé et a heurté violemment des éléments vitaux de l’avion. Le 747 s’est aussitôt écrasé sans survivants…
×
×
  • Créer...