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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/08/2025 dans Messages
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Hier, le gouvernement américain a annoncé des sanctions, notamment une taxe de 50 %. Mais curieusement, une liste d’articles exemptés a été publiée. On y trouve tout ce qui concerne l’aviation et EMBRAER, ainsi que la production de pétrole, d’oranges, de jus d’orange et de minerai de fer. En substance, les sanctions toucheront la production de poissons, de viandes et de fruits. Pour le café, la situation reste incertaine. Le gouvernement américain a également placé le juge fédéral Alexandre de Moraes sous le coup de la loi Magnitsky, ce qui l’empêche d’obtenir un visa pour les États-Unis, de posséder un compte bancaire ou des biens dans ce pays. Toutefois, tous les biens de Moraes sont situés au Brésil. Les États-Unis exigent du Brésil : La fin du système de paiement gratuit et instantané créé par le gouvernement brésilien, appelé PIX, considéré comme une concurrence déloyale envers les systèmes de paiement américains tels que Google Pay. Que la législation brésilienne ne soit pas appliquée aux entreprises américaines de réseaux sociaux, les États-Unis préférant que le Brésil adopte la législation américaine. Que les poursuites judiciaires contre Jair Bolsonaro et ses alliés soient abandonnées, les États-Unis estimant qu’il n’y a pas lieu de les juger. Le gouvernement brésilien a déjà répondu que les revendications commerciales peuvent faire l’objet de négociations, mais que la souveraineté nationale n’est pas négociable. Il est question d’imposer des surtaxes aux géants de la tech américains opérant au Brésil, en mesure de rétorsion. Voici la lettre de Lula publiée hier (traduite par IA) " Le Brésil est un pays souverain et démocratique, qui respecte les droits humains et l’indépendance des Pouvoirs. Un pays qui défend le multilatéralisme et la coexistence harmonieuse entre les Nations, ce qui a garanti la force de notre économie et l’autonomie de notre politique étrangère. Il est inacceptable que le gouvernement des États-Unis interfère dans la Justice brésilienne. Le gouvernement brésilien exprime sa solidarité envers le ministre Alexandre de Moraes, de la Cour suprême fédérale, visé par des sanctions motivées par l’action de politiciens brésiliens qui trahissent notre patrie et notre peuple pour défendre leurs propres intérêts. L’un des fondements de la démocratie et du respect des droits humains au Brésil est l’indépendance du Pouvoir judiciaire, et toute tentative de l’affaiblir constitue une menace contre le régime démocratique lui-même. La justice n’est pas négociable. Au Brésil, la loi s’applique à tous les citoyens et à toutes les entreprises. Toute activité qui affecte la vie de la population et la démocratie brésilienne est soumise à des normes. Les plateformes numériques ne font pas exception. La société brésilienne rejette les contenus de haine, de racisme, de pédopornographie, les escroqueries, les fraudes, ainsi que les discours contraires aux droits humains et à la démocratie. Le gouvernement brésilien considère comme injustifiable l’usage d’arguments politiques pour justifier les mesures commerciales annoncées par le gouvernement américain contre les exportations brésiliennes. Le Brésil a accumulé, au cours des dernières décennies, un important déficit commercial en biens et services vis-à-vis des États-Unis. La motivation politique des mesures prises contre le Brésil porte atteinte à la souveraineté nationale et à la relation historique entre les deux pays. Le Brésil reste disposé à négocier les aspects commerciaux de sa relation avec les États-Unis, mais n’abandonnera pas les instruments de défense du pays prévus dans sa législation. Notre économie est de plus en plus intégrée aux principaux marchés et partenaires internationaux. Nous avons déjà entamé l’évaluation des impacts de ces mesures et l’élaboration d’actions pour soutenir et protéger les travailleurs, les entreprises et les familles brésiliennes. LUIZ INÁCIO LULA DA SILVA Président de la République"3 points
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https://www.whitehouse.gov/presidential-actions/2025/07/addressing-threats-to-the-us/ Le communiqué de la Maison Blanche ressemble à une déclaration de guerre. "The policies, practices, and actions of the Government of Brazil are repugnant to the moral and political values of democratic and free societies and conflict with the policy of the United States to promote democratic governments throughout the world, the principle of free expression and free and fair elections, the rule of law, and respect for human rights." "I, DONALD J. TRUMP, President of the United States of America, find that the scope and gravity of the recent policies, practices, and actions of the Government of Brazil constitute an unusual and extraordinary threat, which has its source in whole or substantial part outside the United States, to the national security, foreign policy, and economy of the United States and hereby declare a national emergency with respect to that threat."2 points
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Parce que justement a l'époque plus personne ne voulait de nucléaire tactique les Allemands les premiers puisqu'ils nous l'ont littéralement interdit. Selon les Allemands le nucléaire c'était sale et c'était l'apocalypse. S'en servir ouvrirait un trou dans l'espace temps. Même les CNPE était monstrueusement dangereux au point de nous dire fermer Fessenheim! Et les meme aujourd'hui réclament un réaménagement nucléaire tactique de l'Allemagne pour bombarder le corps de bataille russe en Pologne !!! Sérieusement !!! A un moment il faut se regarder dans le miroir et assumer son passé... Plutôt de reprocher aux autres ceux qu'on leur a soit même imposé. Tu veux du nucléaire tactique. Demain matin la France t'en produits il suffit de signer le chèque. On a les avion, les missiles, tout déjà vérifié, il suffit de modifier a minima ma TNA. Si on ne le fait pas c'est justement parce que doctrinalement on considère sur proposition allemande que le nucléaire tactique c'est le diable... Et ce depuis 1991. Si les Allemands change d'avis et nous permettent de bombarder le corps de bataille russe qui rentre en Allemagne de l'est pas de souci. On peut le faire demain matin.1 point
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Article Militär Aktuell, avec le titre : Les Eurofighter des forces armées autrichiennes atteignent 20 000 heures de vol (traduction automatique Edge) https://militaeraktuell.at/bundesheer-eurofighter-20-000-flugstunden/1 point
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Il faut implémenter l'encapsulation IP des messages J, s'assurer que l'architecture SATCOM supporte les débits et latences requises, puis developper l'interface entre l'ensemble L16 et la SATCOM. C'est un gros boulot. Faisable, mais certainement pas natif au BU2. Dans les systèmes "legacy" comme l'AWACS, il faut tout une baie informatique dédiée. Non, c'est le principe d'un STANAG OTAN. Tout le monde peut implémenter le standard comme il veut où il veut. Le calibre 5,56 a été conçu aux US, considères tu qu'il s'agit d'une munition "sous contrôle US"? Tout comme il y a une palanquée de producteurs d'armes et de munitions 5,56 qui ne sont pas américains, la L16 et ses équipements peuvent être maîtrisés en national. Par exemple, les États-Unis injectent leurs clés L16 avec l'AN/PYQ-10 SKL. En France, on utilise des équipements Thales (les DTC/DTD) sur lequel les américains n'ont aucune prise. Le STANAG définit juste les spécifications du réseau, il ne donne pas un contrôle à celui qui l'écrit. Et, par définition, le STANAG définit exactement la structure du réseau et donc permet d'auditer les fonctions et de s'assurer de l'innocuité de ce qui est proposé. Ce qui est vrai, c'est que payer plus permet d'ajouter plus de fonctions nationales. Mais tant que la France a les messages dont elle a besoin, une capacité nationale à monter des plans et une source nationale d'équipements et de logiciels, tout va bien. D'ailleurs, la France a évidemment des plans et des clés spécifiques qu'elle est la seule à utiliser, et que personne n'est en mesure d'écouter. C'est le cas de bon nombre d'autres utilisateurs de la L16 (à l'inverse, les "petits" utilisateurs payent les "gros" pour qu'ils leur fabriquent des plans. Par exemple, certains pays de l'est n'ont que des plans NATO, et pas de plans nationaux). Majoritairement, mais c'est autant le cas pour le BU2 (que les US ont depuis quelques années déjà) que ça l'était sur le BU1: pas de différence de ce côté là. Les US développent le STANAG, puis le pousse aux autres qui l'implémentent en national, en NATO ou les deux. D'ailleurs, la France ayant le commandement d'ACT, nous sommes assez puissants sur ce volet standardisation.1 point
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L'amour courtois, d'accord. L'amour des lobbyistes, non. Un peu de tenue que diable. Finalement, les Russes sont presque sympas.1 point
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Tu parles de quel double projet ? HYDIS/HYDEF ? Si oui, c'est effectivement une question politique - ne pas laisser MBDA sécher au bord de la route alors que c'est le best athlete. HYDEF a été donné à Sener et compagnie parce que les industriels français étaient déjà, de l'avis de l'EDF, bénéficiaire de beaucoup de contrats EU. Pour la structure bicéphale de HYDIS, c'est juste que MBDA bosse sur l'EABMDI - devenu Aquila - depuis TWISTER, bien avant que HYDIS et HYDEF ne soient dans les tuyaux, et l'avait déjà intégré de manière prospective aux études SAMP/T NG. Absolument tous les systèmes dans l'inventaire israélien ont été employés.1 point
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On leur a dit pour Trump ou pas encore ? Ils croient peut-être que ce sont des politiciens responsables qui sont au pouvoir à Washington.1 point
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Très intéressant. Sais-tu si l'implémentation du BU2 sur le F4 comprend une option JREAP-C, idéalement via le SATCOM? Ce serait génial comme capacité, et proche de ce qui est fait sur AWACS, SAMP/T NG, FDA... Par contre, la L16 est un standard OTAN contrôlée par...l'OTAN, pas les américains, aussi bien pour le BU1 que pour le BU2 (il n'y a pas de différence de ce point de vue là). La France a déjà la capacité à monter seule des plans L16, et EUROMIDS fournit les équipements. Le BU1 avait aussi des messages français nationaux - je suppose que le Rafale n'était juste pas compatible - dans la série J28.X National Use.1 point
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Tu sembles mélanger la fusion, par le SNA , des données disponibles et la transmissions des données entre vecteurs Avant F4, la connectivité pour transmettre des données était limitée à la liaison 16 bk1. Pas discret, Debit limité, Pas de transmission trans horizon, Norme OTAN controlée par les US Avec F4, On passe à la L16 bk2 On rajoute une liaison de donnée tactique directionnelle "France" pour les transmissions discrete entre vecteurs, Le SATCOM / INMARSAT cripté Des servers durcis contre les attaques cyber1 point
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Le problème surtout c’est comment on peut faire une Europe de la défense avec une souveraineté nationale et européenne. C’est évident qu’une souveraineté, c’est avant tout national. Si on fait Européen avec nos industries via des rapprochements et des programmes communs la souveraineté nationale est en baisse. Nos actions de blocage vont être dures à activer et on aura une perte de compétence pour repartir en solitaire. Une Europe de la défense mais de quelle façon. La coopération peut se faire de différentes manières ? Une souveraineté militaire et industrielle dans ce secteur devrait se faire le maximum de produits possible en national. Est-ce vraiment notre souhait ? On a abandonné le segment terrestre (RVI défense, Nexter, MGCS,… ) pour faire une vision de l’Europe de la défense il ne manque plus que le segment aérien et naval ? Le NGF n’est il pas un moyen pour y parvenir ? Le pourcentage d’un programme, d’un industriel, de la nationalité des nominations quand on en arrive là c’est que les concessions sont importantes.1 point
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Je suis 100% d'accord avec tes derniers messages, mais je vais apporter une précision sur ce programme que, tu t'en doutes, je suis avec pas mal d'intérêt. HYDIS² est dans une position assez unique; le projet ne couvre que des études amont car la partie programmatique basse (développement/acquisition) est sensée être couverte post-2030/2035 (après les phases de recherche pure, donc) par l'incrément 3 du programme SAMP/T NG (Incrément qui regroupe aussi les plaques VHF dont on a quelques images). C'est l'OCCAR, responsable acquisition FSAF-PAAMS, qui devra signer les contrats incrément 3 au nom de la DGA et pour le compte de l'AAE, avec une source de financement prévue dans le cadre d'une LPM. Les papiers seront signés quand le temps et - on espère - les budgets seront venus. Si on se fie à ce qui a été fait pour le SAMP/T Block 1, les contrats de développement du standard futur devraient être validés une fois les travaux d'industrialisation du standard précédent entamés (donc, dans le cadre de l'I3, une fois que l'I2 sera en production/rétrofit). Je ne crois pas, mais je peux me tromper, qu'HYDEF ait de manière similaire des jalons programmatiques clairs pour l'après-PESCO, et je ne sais pas comment l'OCCAR va gérer ce projet.1 point
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On va dire que c'est pire pour le Transall. Pour l’Alpha-Jet, on pourrait dire que c’était un peu moins prémédité de leurs part (même si la France a été un peu naïve de vouloir coopérer avec un des rares clients du T-38) et on parle de revente d’occasions et non d’avions neufs. La France finance un peu moins de la moitié du développement, officiellement la France est "sous-traitant" (mais par chance à plusieurs reprises les ingénieurs allemands insistent pour que ce soit les idées françaises et non allemandes qui soient appliquées), puis pour la phase d’industrialisation (dont les bénéfices export...), la France n’a plus qu’un tiers du programme. Pour le Transall NG (100% français) l’assemblage se fait en France, mais l’Allemagne conserve une grosse partie de l’industrialisation. Il faudrait un sujet spécifique, mais la coopération et l’industrialisation du C160 sont scandaleuses.1 point
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idem pour les gadgets non ? L'Allemagne ne tue pas le marché en remettant sur le marché une bonne partie de sa flotte nouvelle acquise ?1 point
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Pour info, je me suis un peu replongé dans l’histoire du développement du Transall... On pourrait résumer et dire que la France s’est faite avoir. C'est un exemple de mauvaise coopération pour la France.1 point
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Je bois du petit lait. Que quelqu'un se sente floué par une balance commerciale défavorable avérée et les conséquences sur son industrie locale (et donc la situation économique de sa classe moyenne) et notre eden du dumping et de l'optimisation fiscale s'envole. Allez, encore un effort en Europe et on mets des barrières douanières (25% chacune?) : - contre les pays l'appliquant pas un ensemble de normes écologiques considérées comme la moyenne chez nous - contre les pays n'appliquant pas un ensemble de normes sociale / du droit du travail considérées comme la norme chez nous Ça permettra soit de rapatrier du travail chez nous, et de diminuer notre empreinte carbonée, soit de ne traiter qu'avec des pays qui ont un cadre culturel similaire au notre et d'arrêter de financer des enfers humains aux dépens de la classe moyenne européenne Et pour combler le tout, une imposition minimale aux entreprises en Europe, commune à toutes les nations, et l'expulsion manu militari des nations parasites de l'Europe (coucou l'Irlande) qui contribuent au vol de centaines de milliards d'euros d'impôts aux sociétés européennes. Mais il est vrai qu'il semble plus facile aux aveugles d'hier, borgnes d'aujourd'hui, de taper sur la conséquence que sur les causes. Pourquoi ? Parce que s'opposer sans réfléchir aux positions actuelles de Trump ce n'est pas soutenir le citoyen moyen Européen. C'est soutenir l'actionnaire d'Apple. Qui produit son téléphone en Chine au mepris de la dignité humaine. L'importe dans des conteneurs polluant à l'extrême. Le vends avec une marge démentielle au col bleu occidental. Et fuis l'impôt en déplaçant tous ses bénéfices vers l'Irlande où ils ne seront peu ou pas taxés. Camarades, vous vous trompez de combat. Tldr : je suis pour le libre échange, à condition qu'on parte d'un socle de droits et de valeur commune. Sinon le pays le plus naïf se fait plumer par la dictature1 point
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Waouh... Mais waouh... Rappelons que le Royaume-Uni avait autrefois lui aussi des bombes nucléaires à gravitation les WE177. Des bombes à lui Il a d'ailleurs eu ce type d'arme avant que la France n'en ait Et aujourd'hui retour non pas à la case départ, mais à une situation où des appareils payés par la Grande-Bretagne auront des armes nucléaires oui... Mais dès armes nucléaires américaines, sous le contrôle des États-Unis ! Bon Dieu mais les Britanniques pourraient ils se souvenir qu'ils furent le plus grand empire au monde et le pays qui démarra la révolution industrielle ? Qu'ils nous créaient beaucoup de problèmes oui, mais qu'ils étaient admirables aussi ? Nous aussi Français sommes nettement en dessous de ce que nous fûmes. Mais bon Dieu on essaie quand même de ne pas tomber au 36ème dessous ! Ce serait trop demander aux enfants de Britannia d'essayer quand même un peu d'être dignes de leurs ancêtres ? Put some effort, merde !1 point