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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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Tu oublies la menace de la France qui a une frontière commune avec le Brésil.
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scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Je propose un mini SCAF avec Rafale, NeuroN et Cloud développé par Thales pour l'OTAN comme outil permettant de développer des PEA dans le but de dé risquer les technologies nouvelles du SCAF. -
scaf [SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Europe
Dès le départ ça paraissait tellement évident. -
Alors la dernière estimation du coût du programme Rafale se trouve dans le projet de loi de finance 2015: http://www.senat.fr/rap/a14-110-8/a14-110-818.html#toc288 On voit donc que le coût de 46.4 Milliards est pour 286 avions dont le coût récurrent est en moyenne de 70 Millions. Donc pour 225 avions il faut retrancher le coût récurrent de 61 avions soit 4.270 Milliards ce qui fait donc 42.13 Milliards. Depuis on s'est payé F3R soit 1 milliards et F4 soit 2 milliards (à la louche) on est donc autours de 45 milliards effectivement.
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Armée de l'air indonésienne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Asie / Océanie
Indonesia reveals USD125 billion military modernisation plan -
Les promesses de réduction de coût du prix de l'heure de vol sont hallucinante, ils ont du faire les mêmes promesses aux Finlandais, mais je ne pense pas que ce sera crédible.
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27°/s c'est pas mal, c'est à n'importe quelle vitesse?
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Je peux faire la même promesse, j'aurais 102 ans.
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Il dit: La tranche 4 sera opérationnelle "bien au-delà de 2050". Il n'y a rien d'étrange?
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Malaisie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Politique etrangère / Relations internationales
RMAF intercepts 16 Chinese air force planes over Malaysia -
Moi je trouve que 85 F-35 c'est beaucoup.
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Prochain client du Rafale ... réponse EAU
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Je ne pense pas à 100% mais si tu as 4 AESA pour la Grèce (en attendant leurs Rafale neufs il faut bien qu'ils puissent tirer des Meteor) et 4 AESA pour la Croatie, ça fait quand même 8 AESA à racheter au minimum parce qu'on pourrait aussi en prévoir 8 pour la marine, voir plus si affinité. -
Prochain client du Rafale ... réponse EAU
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Non pas encore. -
Prochain client du Rafale ... réponse EAU
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
De même si on livre à la Grèce et à la Croatie des avions avec les moteurs qui ont le plus de potentiel, et des AESA, alors il est de bon ton d'en racheter pour l'AAE. -
Prochain client du Rafale ... réponse EAU
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Je ne pense pas que Ravel soit pour quoique ce soit dans la cannibalisation des 10 Rafale, au contraire je pense que c'est pour faire face à l'urgence d'envoyer des pièces détachées pour les OPEX que l'AAE a du se résoudre à cette extrémité. Ravel a parmi ses buts d'être capable de prévoir les besoins en pièces détachées en fonction de l'utilisation prévue et de l'état du parc, mais le fait d'écluser le passif de la gestion précédente n'a pu se faire qu'avec un peu plus de budget. Le contrat Croate permet d'acheter les pièces manquantes pour remettre en état de vol les 10 Rafale cannibalisés. -
Prochain client du Rafale ... réponse EAU
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Au Maroc : Le roi décide ce qu'il veut décider. Ce n'est pas le F16 qui a gagné, c'est l'équipe Rafale qui a perdu en ayant considéré ne pas avoir à accorder de prêt (merci Bercy). Le Maroc ne s'équipe pas qu'aux US, notamment pour la marine royale (Fremm, navire hydrographique, ...). -
Non mais là vous me faites une réputation de Gourou, alors à titre d'exemple, je vais expliciter pourquoi de mon point de vue le F-35 est éliminé de la compétition Finlandaise. D'abord il faut savoir que l'état d'esprit des Américains, dans une compétition, c'est que quand les règles du jeu ne sont pas favorables, on peut changer ces règles. Et la plupart du temps ça marche. Quand nous on essaye de faire cela, ça foire lamentablement, il n'y a qu'à voir le cas de la Belgique, mais c'est les Américains, il ne faut pas confondre. Alors les Finlandais ont mis au point un processus de sélection qui consiste à voir ce qu'on peut faire de mieux avec un budget de € 10 milliards pour l'achat initial et €250 millions par an pour le MCO. C'est tout compris: les avions, les armes, la mise à jour de l'infrastructure. Donc on ne compare pas les avions mais l'efficacité des flottes qu'on peut acheter. Et pour éviter la triche on fait une grande simulation où on joue plusieurs scénarios avec les caractéristiques qu'on a mesurées sur les avions (on a décidé de ne pas croire les prospectus). Celui qui s'en sort le mieux dans la simulation a gagné. Ce processus évite toute interférence "politique". En particulier il est bien clarifié que les simulations seront menées avec le package proposé par les différents participants, ce qui exclue d'employer les armes anciennes que les Finlandais possèdent déjà, de même on ne considère pas dans les scénarios la possibilité d'utiliser des infrastructures en Suède.... La dessus on apprend que les US ont proposé 64 F-35, pour moi ils sont éliminés, c'est à dire qu'ils ne participeront même pas à la phase simulation. En effet l'heure de vol du F-35 coûte actuellement 33300 $ et L.M. a pour objectif de la ramener à $ 25000. Mais la règle c'est de ne pas croire les prospectus donc au mieux c'est 33300 qui doit être pris, Américain ou pas! € 250 Million ça fait $ 300 million soit 9000 h de vol de F-35 ou encore 140 h par F-35 c'est à dire que si on suit les normes OTAN on ne peut entraîner et maintenir les compétences que de 0.78 pilotes par F-35: même pas 1, alors que par exemple on a ,en France, 1.4 pilote par Rafale. Ca fait 50 pilotes pour 64 F-35. Pour moi c'est inacceptable.
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C'est surtout qu'il n'y a plus besoin de défendre le Rafale là bas. Les Indiens s'en chargent tout seul. Mais j'ai la flemme d'aller sur les forums Suisses ou Finlandais car de mon point de vue les jeux sont fait et le Rafale a gagné. J'ai commencé à intervenir sur les sites Indiens en 2010, et déjà le projet AMCA existait, cela fait 11 ans, et d'après moi il n'a pas quitté le stade power point.
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Armée de l'air indonésienne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Asie / Océanie
Tu veux dire que si il n'y avait pas tous ces prospects, tu serais moins regardant sur l'Indonésie? -
https://www.strategicfront.org/forums/threads/ada-amca-advanced-medium-combat-aircraft.79/post-177677 https://www.strategicfront.org/forums/threads/ada-amca-advanced-medium-combat-aircraft.79/post-177705 Il y a d'autre endroits aussi où il dit que certaines fonctions (qu'il invente) marchent sur le Rafale alors qu'il faudra attendre la FOC du F-35 pour que ça marche chez les ricains.
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Je savais que cela arriverais un jour, mais ça y ait, Random radio sur le site Indien s'est mis à mentir comme un arracheur de dents, il attribut au Rafale des qualités que même moi je n'oserait pas prétendre. Pour lui le Rafale est déjà au delà de F4.2 et lorsqu'il sera à F4.2 le J-20 devra numéroter ses abatis*. *: https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/6704/numeroter-ses-abattis/#:~:text=Cette expression date du XIXe,membres avant de se battre.
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Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
Corrigé, Merci.- 667 réponses
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Production d'avions de chasse en Europe
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Europe
Future Fighter Investment Is Keeping Eurocanards Competitive Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'investissement dans les futurs avions de chasse permet aux Eurocanards de rester compétitifs Tony Osborne 27 janvier 2021 Les programmes d'amélioration progressive ont élargi les capacités air-sol de l'Eurofighter Typhoon. L'initiative d'évolution à long terme et les travaux multinationaux sur le FCAS et le Tempest devraient le maintenir opérationnel et pertinent jusque dans les années 2060, un facteur important pour les prochaines campagnes d'exportation. L'Europe se prépare peut-être à développer deux avions de combat de nouvelle génération, mais son trio d'appareils dits Eurocanard a réussi à s'imposer sur le marché international des chasseurs. Il y a cinq ans à peine, le Lockheed Martin F-35 Joint Strike Fighter semblait destiné à régner en maître en Europe, et la production de l'Eurofighter Typhoon et du Dassault Rafale était délibérément mise en veilleuse, l'industrie prolongeant la production dans l'espoir de s'assurer une place dans les futurs concours de chasseurs. Aujourd'hui, cependant, la production de ces deux types d'appareils semble assurée : Les ventes à l'exportation et les commandes complémentaires des nations nationales permettront de produire les deux avions jusqu'à la fin des années 2020 et de prolonger leur durée de vie jusqu'en 2060-70. Pendant ce temps, le développement du Gripen E de Saab se poursuit à un rythme soutenu, et l'avion qu'il était censé remplacer, le modèle C/D, semble désormais prêt à faire carrière au sein de l'armée de l'air suédoise jusque dans les années 2030, ouvrant la voie à une nouvelle voie de mise à niveau vers un avenir bien établi sur le marché international des chasseurs. "Une confluence de considérations militaires, politiques, financières et industrielles a permis de maintenir ces avions en production", explique Douglas Barrie, chargé de mission pour l'aérospatiale militaire à l'Institut international d'études stratégiques, basé à Londres. Étant donné que ces plates-formes ont été conçues à l'origine pour faire face aux menaces de la guerre froide, on s'attendait à ce que, si celle-ci s'était poursuivie, les successeurs de ces plates-formes auraient déjà fait partie de l'inventaire ou, du moins, seraient bien avancés dans leur développement. L'effondrement de l'Union soviétique et la réduction des tensions qui en a résulté ont au contraire entraîné un ralentissement du rythme de développement des avions de combat. Les préoccupations financières ont relégué au second plan les besoins futurs en matière de chasseurs, et l'industrie a procédé à des mises à niveau largement progressives afin de maintenir ses compétences prêtes pour les programmes futurs. "Ces dernières années, toutefois, la détérioration de l'environnement sécuritaire et les préoccupations renouvelées à l'égard de la Russie ont donné un second souffle aux chasseurs européens et à leurs homologues américains", explique M. Barrie. Le F-35 est un autre facteur clé. Certains pays européens considèrent le chasseur américain comme une menace pour leur industrie nationale et leur souveraineté, et le type est perçu comme étant lié à des conditions de sécurité et d'utilisation opérationnelle. En outre, le coût d'exploitation a jusqu'à présent été élevé, et les options d'armement qui accompagnent les plates-formes européennes ne sont pas disponibles sur les plates-formes américaines. L'Eurofighter et le Gripen sont toutefois intégrés à de nombreuses munitions américaines différentes. Les trois chasseurs européens peuvent désormais utiliser le missile air-air à portée visuelle supérieure MBDA Meteor à statoréacteur, et les clients à l'exportation peuvent également accéder à des armes à distance telles que les missiles de croisière à lanceur aérien Storm Shadow, Scalp et Taurus KEPD 350, tous largement exempts de la stricte réglementation américaine - un élément important pour les clients du Moyen-Orient. Pourtant, même si leurs remplacements se profilent à l'horizon, la feuille de route du développement futur des trois chasseurs européens semble plus certaine que jamais. Les initiatives franco-germano-espagnoles FCAS (Future Combat Air System) et UK-Italian-Swedish Tempest semblent devoir profiter aux plates-formes qu'elles remplaceront. Le Rafale rencontre le succès auprès des clients qui exploitaient son prédécesseur, le Mirage 2000, mais il devrait avoir une carrière beaucoup plus longue, la France prévoyant de maintenir le type en service aux côtés du chasseur de nouvelle génération FCAS jusque dans les années 2060. Les plans français prévoient que le Rafale reste en service jusqu'en 2070, en complément de l'avion de combat de nouvelle génération (NGF), qui sera au cœur du système aérien de combat futur lorsqu'il entrera en service vers 2040 (AW&ST Nov. 25-Dec. 8, 2019, p. 46). La mise à niveau F4 du Rafale comprend des améliorations de la suite de communications de l'avion et livre des armements supplémentaires. Quant à la mise à niveau du F5, prévue pour le début des années 2030, elle permettra au Rafale d'utiliser le concept de drone porteur télépiloté du FCAS et d'introduire un assistant cognitif virtuel pour aider le pilote dans les situations de charge de travail élevée. La mise à niveau F5, quant à elle, prévue pour le début des années 2030, permettra au Rafale d'utiliser le concept de téléportation du FCAS et d'introduire un assistant cognitif virtuel pour soutenir le pilote dans les situations de charge de travail élevée. Les travaux sur l'intelligence artificielle sont déjà en cours dans le cadre du programme d'études avancées Man-Machine Teaming lancé par Thales et Dassault en mars 2018. Les plans de mise à niveau des F6 et F7, qui devraient apparaître dans les années 2040, sont envisagés pour s'aligner sur la trajectoire de mise à niveau du NGF. L'une des raisons du maintien du Rafale est l'objectif de la France de disposer d'une flotte de chasseurs de deux types : une pour répondre aux menaces haut de gamme et une autre plate-forme moins coûteuse pour faire face aux menaces moins complexes. Actuellement, le Rafale joue ce rôle principal et le Mirage 2000 de Dassault le complète, mais une fois que le NGF entrera en service, le Rafale renforcera cette plate-forme. Une vague de commandes de Rafale a contribué à soutenir cette activité de développement, menée d'abord par l'Égypte et le Qatar, puis par l'Inde après la finalisation des accords de longue date. La Grèce a rejoint le club des opérateurs de Rafale en janvier, devenant ainsi le premier client européen en dehors de la France à le faire, avec une commande de 18 appareils, dont plusieurs appareils d'occasion provenant des stocks de l'armée de l'air française. Le Rafale est également en lice en Finlande et en Suisse, et un accord d'exportation serait proche en Indonésie. Des commandes complémentaires de la France sont également en vue : Douze appareils sont commandés pour compenser les avions livrés à la Grèce, tandis que 30 autres Rafale devraient être livrés en 2027-30. Les quatre pays partenaires de l'Eurofighter - l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni - ont réussi à étaler la production destinée à l'usage national sur 17 ans, tout en gardant la production au chaud pour d'éventuelles commandes futures. Cette stratégie a finalement porté ses fruits en 2016 : Le Koweït a commandé 28 appareils, et un an plus tard, le Qatar en a commandé 24. Ces deux commandes ont stimulé l'analyse de rentabilité de l'investissement dans un radar actif à balayage électronique (AESA) pour l'avion, et la commande allemande Quadriga apportera de nouvelles améliorations au capteur AESA. La commande de 38 Eurofighter de la tranche 4, destinés à remplacer la flotte de la tranche 1, permet de faire avancer les chaînes de production et le développement de la plate-forme, et ajoute un radar AESA amélioré et des systèmes de guerre électronique actualisés à la liste des options du type. Une autre commande complémentaire devrait être passée dans le courant de l'année par l'Espagne, dont les besoins en Halcon nécessitent l'achat de 20 cellules supplémentaires. L'Eurofighter bénéficiera également des flux de développement du Tempest et du FCAS, mais une grande partie de la manière dont cela se déroulera doit encore faire l'objet d'un accord entre les quatre nations. Ensemble, ils ont étudié des propositions pour l'évolution à long terme (LTE) de l'Eurofighter, décrite comme une mise à jour à mi-vie de la plate-forme. Les études pour la LTE, lancées par le consortium des quatre nations au salon du Bourget en 2019, visent à étendre les ensembles d'amélioration des performances déjà déployés dans la flotte et à développer l'architecture du système de mission du chasseur, la suite d'aides défensives et l'interface homme-machine. Les études sur le LTE porteront également sur un cockpit à affichage à grande surface ainsi que sur l'intégration de nouvelles armes et l'amélioration des performances du moteur. Le LTE figurera probablement sur les Typhoon de la tranche 5 que l'Allemagne souhaite introduire pour remplacer sa flotte de Panavia Tornado. Airbus a laissé entendre que le premier avion LTE pourrait voler en 2027-28. D'autres opportunités se profilent également. Comme le Rafale, l'Eurofighter est en compétition en Finlande et en Suisse, et le potentiel existe pour de nouvelles commandes en provenance du Moyen-Orient. L'Arabie saoudite pourrait utiliser la plate-forme pour remplacer sa flotte de Tornado, qui doit être retirée du service vers 2030. Les accords signés par Riyad en 2018 pour 48 autres appareils doivent encore être exercés. Les résultats de l'étude LTE ont été soumis aux clients d'Eurofighter pour examen et considération, explique Raffael Klaschka, responsable du marketing stratégique d'Eurofighter, à Aviation Week. "Nous soutenons activement ce processus, et nous continuerons à le faire jusqu'à sa conclusion. . . . Un résultat positif nous permettra de progresser vers la phase suivante du programme et de mettre en service les Typhoon LTE au cours de la seconde moitié de la décennie ", explique M. Klaschka. "Nous sommes convaincus que le rapport d'étude LTE contient des solutions rentables à long terme qui maintiendront la position du Typhoon en tant qu'avion de combat multirôle de premier plan dans le monde, fournissant ainsi les bases pour la poursuite du développement du système d'arme jusque dans les années 2060." Pour soutenir l'introduction du FCAS, Airbus propose un réseau de nuages de combat pour l'Eurofighter et le Rafale qui serait prêt à fonctionner en 2030 et pourrait même ouvrir la voie à l'utilisation de transporteurs à distance - des aéronefs sans pilote qui sont envisagés pour accompagner le FCAS dans un espace aérien hostile. Le Royaume-Uni discute également de l'utilisation de son avion de combat léger et abordable aux côtés du Typhoon en tant que capacité supplémentaire avant l'entrée en service du Tempest. En outre, le Royaume-Uni fait avancer les plans pour un radar AESA plus performant doté d'une capacité d'attaque électronique (AW&ST Sept. 14-27, 2020, p. 28). Le développement du Gripen E de Saab se poursuit rapidement ; les efforts se déroulent désormais sur deux continents avec l'arrivée du premier avion du Brésil dans le pays fin 2020. Saab considère le Gripen E comme un avion de combat de nouvelle génération. En raison des différences entre les modèles E et C/D, l'entreprise affirme qu'il existe désormais quatre Eurocanards. Bien que la production du Gripen C/D soit actuellement gelée, Saab a déclaré qu'elle pourrait rapidement redémarrer la production si de nouvelles commandes pour l'ancienne version apparaissaient. "Le Gripen E est un avion complètement nouveau", déclare Mikael Franzen, vice-président et responsable du marketing et des ventes de l'activité aéronautique de Saab. "Bien sûr, nous utilisons cette configuration très optimisée que nous avons sur le Gripen, mais nous avons redessiné la cellule complète en interne. . . . Pratiquement tous les systèmes qui s'y trouvent ont été repensés." Le Gripen E est une machine plus trapue et plus lourde que son prédécesseur. Des emplantures d'ailes plus larges lui permettent d'emporter 40 % de carburant en plus, et des prises d'air plus larges alimentent le turbofan General Electric F414-GE-39E plus puissant. Deux pylônes supplémentaires montés sur le ventre augmentent la capacité de chargement d'armes, tandis que les pods d'extrémité d'aile à facettes offrent une capacité de guerre électronique améliorée. Son poids à vide a augmenté de 1 200 kg (2 650 lb) pour atteindre 8 000 kg, et son poids total a augmenté de 2 500 kg pour atteindre 16 500 kg, mais le jet a été conçu pour rester dans les paramètres stricts qui permettent à l'armée de l'air suédoise d'utiliser la nouvelle version à partir de son réseau de bases austères et de pistes routières. En interne, Saab s'est concentré sur le développement de capteurs avancés et de capacités de guerre électronique, tandis qu'une architecture fédérée sépare les systèmes de contrôle de vol critiques des systèmes tactiques. Le Gripen E a effectué plus de 600 heures d'essais en vol et est en bonne voie pour obtenir son certificat de type militaire cette année ou au début de 2022. L'avion sera complété par le Gripen C/D au service de l'armée de l'air suédoise jusque dans les années 2030. Saab affirme que l'approche fédérée rendra l'avionique et les systèmes de mission du Gripen E plus facilement et plus rapidement évolutifs ; les mises à niveau tactiques pourraient être écrites, testées et installées en quelques semaines plutôt qu'en plusieurs mois, voire plusieurs années. Les mises à niveau tactiques pourraient être écrites, testées et installées en quelques semaines, au lieu de mois, voire d'années. "La technologie fonctionne et nous parlons de semaines plutôt que de mois ou d'années pour les mises à niveau", déclare Franzen. Le défi consistera pour les clients à s'adapter à ce nouveau rythme de changement rapide. Les forces aériennes devront trouver des moyens d'approuver les nouvelles mises à niveau, puis former leurs pilotes pour qu'ils soient en mesure de combattre avec les avions modifiés, ajoute Franzen. Les nouveaux capteurs du Gripen E devraient lui permettre de dépasser les capacités du Gripen C/D lorsqu'il atteindra la ligne de front en 2023. Parmi les systèmes embarqués figure ce que Saab appelle la collaboration homme-machine : Si le pilote se concentre sur une tâche air-sol, par exemple, les systèmes de l'avion continueront à surveiller l'image aérienne et à avertir le pilote si une menace potentielle se dessine devant lui. La Suède souhaite que l'avion soit capable d'emporter une arme à distance d'ici la fin de la décennie, et le Brésil envisage que son Gripen Es puisse emporter un missile de croisière, le MICLA-BR développé par le pays, dans les années à venir. Dans le même temps, la décision du gouvernement suédois de maintenir 40 Gripen C/D en service pour compléter la flotte de Gripen E en réponse à la menace accrue que représente la résurgence de la Russie a incité Stockholm à réfléchir à la manière de maintenir l'ancien modèle de Gripen, plus petit, en service dans les années 2030, ce qui pourrait également renforcer ses chances sur le marché international. Le dernier Gripen C/D a été vendu à la Thaïlande il y a 13 ans, mais l'avion de combat a eu du mal à trouver preneur depuis ; au moins un pays a invoqué l'absence d'AESA sur le Gripen C/D pour justifier son rejet. Saab a ensuite développé et fait voler un AESA en bande X dans le Gripen l'année dernière, et cela pourrait faire partie de la feuille de route du développement de la plate-forme, en particulier pour la flotte suédoise conservée. Selon M. Franzen, le travail d'étude se concentrera d'abord sur l'élimination de l'obsolescence de l'avion avant d'examiner les domaines de capacité. "Nous essaierons, bien sûr, d'intégrer tous les systèmes d'assistance au sol [et] les stations de planification dans une seule et même voie pour prendre en charge les deux avions", ajoute-t-il. Le carnet de commandes du Gripen E compte 96 appareils : 60 pour la Suède et 36 pour le Brésil. Mais le Brésil a l'ambition de doubler ou de tripler ce nombre. Comme ses rivaux européens, le Gripen fait l'objet d'une concurrence acharnée pour les besoins de la Finlande. Saab élabore actuellement une feuille de route pour le Gripen E, qui s'appuiera probablement sur le partenariat de la Suède avec le Royaume-Uni et l'Italie pour le travail technologique sur le Tempest. Les industriels britanniques et italiens ont cité l'expérience de la Suède dans le développement rapide du Gripen E comme un ingrédient clé de la réussite du Tempest. Ironiquement, après des années de concurrence féroce, les chasseurs européens de quatrième génération seront intrinsèquement liés les uns aux autres et finiront par partager des technologies développées grâce aux liens politiques et industriels établis pour aider à les remplacer.- 667 réponses
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Chez Rolls Royce c'est pas la joie non plus.... Le motoriste Rolls-Royce dévoile une perte presque égale à son chiffre d'affaires
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Moi je te parie qu'un Rafale PESA F4.1 pourra dans 10 ans affronter toutes les menaces air air.