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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Ca s'appelle du flou stratégique. Le principe est de faire en sorte que personne ne comprenne vraiment ce qu'ils font. Peut-être, peut-être pas. Demain ou dans 6 mois qui sait ? Mon ministre ne dit que des bétises, mais moi je deviens sénile qui dit vrai ?
  2. Scenario catastrophe : et si l'Iran réussissait un essai dans un an ou deux, quelle serait la réaction US et ISR ?
  3. Il y a de la friture sur la ligne gouvernementale Iranienne. Je ne suis plus sûr de comprendre. Assistons nous à un camouflage politique du programme iranien. Bref l'image du programme nucléaire iranien est flou dorénavant. On n'aura plus rien de substantiel jusqu'à avoir un essai qui arrivera plus ou moins vite en fonction des véritables dommages au programme. Si c'est en mois qu'il faut compter çà serait un camouflet pour les US et Israël. A l'inverse si on compte en années les dommages auront été probablement substantiels et en tous cas conforme au but de guerre israélien de retarder le programme. Mais il est clair dorénavant que l'Iran ne sera pas un pays seuil. Ils vont terminer leur programme. https://unn.ua/en/news/us-strike-on-iran-foreign-minister-acknowledges-serious-damage-to-nuclear-facilities Axe américaine sur l'Iran: le ministre des affaires étrangères reconnaît de graves dommages aux installations nucléaires Kiev et ONUN 27 juin 2025, 04:06 - 454 specds Le Ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les installations nucléaires du pays avaient subi d'importants dégâts du fait des bombardements. par les États-Unis et l'État hébreu. L'Iran ne relancera pas les pourparlers nucléaires avec les États-Unis, après avoir annulé le sixième cycle prévu. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a reconnu que les installations nucléaires du pays ont subi des dommages « excessifs et graves » à la suite des récents bombardements américains et israéliens. Cela est signalé par la UNN en ce qui concerne la BBC. Détails Il a également déclaré que l'Iran n'envisageait pas de reprendre les négociations avec les États-Unis sur le programme nucléaire. Téhéran a annulé la sixième série de pourparlers prévus lorsque l'État hébreu a commencé ses attaques. Je voudrais dire clairement qu'aucun accord, compréhension ou discussion sur le début de nouvelles négociations n'a été conclu. - il a dit. Dans le même temps, le Guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que les frappes n'ont pas perturbé le programme nucléaire du pays. Il a déclaré que les attaques américaines n'avaient pas réussi à « atteindre quoi que ce soit de substantiel ».
  4. Si j'ai bien compris AIRBUS ne souhaite pas une autre organisation mais un approfondissement de l'actuel qui aille dans son sens.
  5. Je met une partie du texte exact si tu veux bien. C'est intéressant. (..) Pendant les 12 jours de guerre, l'AIF a déclaré qu'elle avait effectué plus de 1 500 sorties en Iran et plus de 600 vols de ravitaillement en vol. L'armée de l'air a frappé quelque 900 cibles - dont 1 500 composants distincts - en utilisant quelque 4 300 munitions, après avoir obtenu la suprématie aérienne de l'ouest de l'Iran à Téhéran et au-delà. Parmi les frappes, 370 ont été menées par des avions de combat, et le reste par des drones. La suprématie aérienne a été réalisée non seulement au-dessus de l'Iran, mais aussi d'autres pays qu'il avait besoin de passer pour l'atteindre. C’est la raison pour laquelle il a détruit les défenses aériennes de la Syrie à la suite de la chute du régime d’Assad et s’est opposé à la présence militaire turque dans le pays. => Pour faire simple ils n'ont pas demandé la permission et sont passé de vive force !! (..) Les frappes de la FIA ont détruit 80 systèmes de missiles sol-air iraniens, selon l'armée, sur une centaine dans les zones où elle opérait. Les attentats à la bombe ont réussi à déjouer environ 60 % des tirs de missiles balistiques de l’Iran. Les avions de chasse et les drones ont également détruit environ 200 des 400 lanceurs de missiles balistiques de l'Iran, 15 avions iraniens, 70 radars, 6 aéroports et bases aériennes, plus de 35 installations de production de missiles et de défense aérienne et des dizaines de centres de commandement.
  6. herciv

    La Force aérienne suisse

    J'espère que çà va être le discours officiel parce que ARMASUISSE en est à son deuxième achat raté. A la fin il y a de quoi se poser des questions pour le suisse pas très au fait de ces questions.
  7. herciv

    La Force aérienne suisse

    Oui mais d'une part les problèmes électriques du moteurs ne sont pas apparus du jour au lendemain. D'autre part c'est une mauvais analyse de dire que c'est le moteur le problème. Il est le seul à avoir tenu ses spécifications. C'est tout le reste qui pompe de l'énergie à tout va et qui fatigue le moteur. Bref il n'y a eu aucun ingénieur pour se pencher sur ce problème qui est à la base de la première augmentation de coût que les suisses vont devoir accepter. Je rappel aussi qu'il est possible que cette augmentation de coût n’inclue même pas le nouveau moteur qui n'était pas prévu à l'origine dans le block4. Et on ne parle pas encore du PTMS ou du radar. La problème c'est que cette vision des choses auraient dû être posée en hypothèse par ARMASUISSE pour éclairer correctement le choix du conseil. Il y avait déjà toute la documentation ouverte nécessaire pour faire cette analyse. On n'est pas arrivé à cette analyse par la magie du saint esprit. Et pourquoi ils ne l'ont pas fait ? Par manque de compétence, manque de courage ? Découragement de voir que le choix était déjà fait ? Un peu tout çà ? Armasuisse s'est tiré une balle dans le pied.
  8. Moi le candidat le moins pire c'est celui qui parait endosser deux qualités l'humanisme et l'anticipation. De Gaulle pour faire simple.
  9. Ca sent la fin de partie quand même pour le SCAF et çà va laisser France/ALL/Esp un peu esseulé. J'espère que les norvégien annonceront leur choix de frégate avant que le programme ne soit stoppé. On va encore s'en prendre plein la gueule. J'espère que les éléments de langage auront été bien préparé. Si je comprend bien il va falloir dire que l'époque à changé. Que les temps de développement dans une coopération comme celle qui a été défini pour le SCAF ne sont plus compatible avec les besoins. S i je lis bien entre les cartes les industriels vont devoir proposer des solutions beaucoup plus souvent financées sur fond propre. Libre à eux de greffer ensuite les bonnes volontés (modèle NEURON). J'ai un peu de mal à comprendre ce que l'Espagne veut faire mais politiquement parlant elle agi de façon très autonome depuis un moment. Elle se fâche avec Israël dans une attitude dont je rêverais pour la France, elle ne subit pas le diktat de Trump, elle n'a pas encore mis le doigt dans l'engrenage F-35, elle veut un PA CATOBAR. Bref je ne sais pas où elle va mais en tous cas il semble qu'elle change de modèle. Opportunité ?
  10. Avec la fin des bombardement on peut imaginer que Israël va se faire livrer des produits dejà raffinés. Mais je ne sais pas si il existe beaucoup de navire capables de transporter les quantités nécessaires rapidement.
  11. Ni l'un ni l'autre. Les US vont payer et ca a tellement fait chié Trump qu'il a sonné la fin de la partie. Comme en plus l'incapacité israélienne a être efficace dans cette guerre devenait visible Bibi a obtempéré.
  12. Oh bah çà. Quelle surprise ! Est-ce que par hasard on nous aurait menti sur la résilience d'un état de 10 millions d'habitants protégé par un dome de fer (quelques milliers de missiles en fait) contre un ėtat de 90 millions d'hâbitants avec un dôme de roche protégeant ses assets principaux de plusieurs milliers de km3 ?(je parle aussi du pétrole). Je veux souligner l'énorme vanité d'un tel conflit et par là l'énorme vanité à ne pas accepter ce que l'Iran a comme régime à un moment T fuse-t'il non conforme a des valeurs que nous ne soutenons même plus. La saison touristique en Israël va être compliquée.
  13. herciv

    La Force aérienne suisse

    Si les Offsets tombent çà sera comme un château de cartes. J'ose espéré que c'est de la pression diplomatique.
  14. herciv

    La Force aérienne suisse

    Ni plus ni moins que ce que je dis depuis des années et que j'ai encore redis hier. Le CDF est le seul a avoir fait son boulot. C'est-à-dire réfléchir indépendamment des autres organismes et produire une analyse utilisable au niveau politique ce que n'a pas fait ARMASUISSE et le DDPS. Cette affaire ne sent pas bon pour l''Armes de l'Air suisse. L'opposition a maintenant des éléments tangibles allant dans le sens de son discours.
  15. Ce fil vivote un peu mais il y a quelques nouvelles qui me semblent intéressante à analyser notamment celle-là. Clairement le monde change. Et cette foi ce que vient d'annoncer VDL c'est que l'Europe va se positionner en concurrent à la fois des US et de la Chine. Cà n'est encore qu'un glissement sémantique. Mais il est là. On sent que les esprits changent. Retenez le nouvel acronyme (ancien mais totalement absent des médias mainstream et de AD.net) PTPGP. https://www.lesechos.fr/monde/europe/von-der-leyen-veut-creer-une-cooperation-commerciale-entre-lue-et-lindo-pacifique-2173450
  16. C'est fait pour faire douter les équipes iraniennes sur leur copain d'à côté. Ca sert à quoi de faire fuiter une telle info sinon.
  17. @Patrick tu as bien fait de revenir Trappier te fais un petit cadeau : Dassault prês à quitter le SCAF si la gouvernance n'est pas maitrisée façon NEURON : https://www.opex360.com/2025/06/26/dassault-aviation-est-tres-reticent-a-poursuivre-le-projet-scaf-si-la-question-de-la-gouvernance-nest-pas-tranchee/ Cela étant, au cours d’une audition au Sénat, le 25 juin, M. Trappier a tiré à boulets rouges sur le modèle de coopération mis en place pour l’Eurofighter. Et même plus encore. Il y a « la gouvernance du nEUROn, qui a marché » et il y a celle de type Eurofighter, défendue par Airbus Allemagne et Airbus Espagne. Et pour cause : ils sont dans le programme Eurofighter », a d’abord souligné M. Trappier, avant de citer un article publié par le Monde [24/06] sur cette question. Ainsi, a poursuivi le PDG de Dassault Aviation, il y est dit que les « gens d’Airbus ne peuvent pas accepter la gouvernance que l’on propose parce que ça voudrait dire qu’ils se sont trompés dans la gouvernance de l’Eurofighter ». Pour M. Trappier, le modèle de coopération mis en place pour le nEUROn avec six pays est « le bon puisqu’il a donné de la performance ». Et d’ajouter : « On n’est pas en train de faire des savonnettes et du marketing, on est en train de faire des équipements de très haute valeur, qui coûtent beaucoup d’argent, pour nos forces armées. Et on doit être capable de les exporter pour avoir une équation économique pas idiote. Donc, il faut faire les meilleurs. On a toujours travaillé comme ça ». Aussi, ce problème de gouvernance est « au cœur du sujet », a insisté le PDG de Dassault Aviation, avant d’enfoncer le clou. « La gouvernance d’Eurofighter consiste à faire un JV [joint venture ou coentreprise], tout le monde met sa propriété intellectuelle au milieu, on donne tout à tout le monde et puis on fait un avion qui, finalement, répond aux besoins de chaque industriel », a décrit M. Trappier. Est ce que ce modèle a permis de faire en sorte que l’Eurofighter [EF2000/Typhoon] soit « le meilleur au monde ? Demandez à nos pilotes […] Est-ce qu’il va sur un porte-avions ? Non. Est-ce qu’il a cette capacité à s’exporter parce qu’il est moins cher ? Non. Est-ce que les États ont dépensé moins parce qu’ils étaient quatre ? Non et c’est factuel : c’est ce qu’on dit les cours des comptes de ces pays », a-t-il enchaîné. « Ça a coûté plus cher à chaque pays de faire l’Eurofighter à quatre qu’à la France de faire le Rafale. Et regardez les résultats du Rafale », a insisté M. Trappier. En outre, a-t-il fait observer, « quand le Rafale se vend à l’export, il rapporte de l’argent aux caisses françaises car Dassault et ses partenaires paient leurs impôts et leurs charges sociales en France ». Quoi qu’il en soit, et même si le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a indiqué qu’il aborderait le sujet de la gouvernance avec ses homologues allemand et espagnol, M. Trappier a laissé entendre que Dassault Aviation pourrait se retirer du SCAF « Je serai toujours très réticent à entrer dans une logique qui fait qu’on va dépenser plus, qu’on sera moins performant et qu’on n’exportera pas. Sans compter les fils à la patte en termes de composants ITAR, que certains laissent passer pour des raisons ABCD », a déclaré M. Trappier. Toutefois, a-t-il continué, « je pense que la bataille est devant nous. On n’est que dans un démonstrateur, donc c’est moins grave. Mais quand même, si on doit s’engager dans un vrai programme, il faut se poser les bonnes questions sur cette gouvernance ».
  18. Un article de Arabnews maintenant. En gros ce qu'il faut retenir c'est passage du seuil nucléaire contre sortie des sanctions et intégration iranienne. Le CCG laisse çà dans la balance. Le CCG souhaite une intégration régional de l'IRAN dans leur ensemble mais sans les nukes. Les arabes qualifient de politique sadique la politique d'Israël en Palestine. En gros Israël est très largement isolé maintenant dans la région alors que l'Iran est invitée à négocier. Les enjeux du maintien du cessez-le-feu Iran-Israël https://www.arabnews.fr/node/503062/dr-abdel-aziz-aluwaisheg La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays Les ministres des affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe se sont réunis à Doha mardi pour exprimer leur solidarité avec le Qatar, au lendemain de son attaque par l'Iran. Bien que l'attaque au missile n'ait pas fait de victimes et n'ait pas causé de dégâts matériels importants, elle est sans précédent. Il s'agissait de la première attaque militaire de l'Iran contre le Qatar et probablement de la première attaque contre le Qatar de mémoire récente. La réunion des ministres des affaires étrangères était la deuxième réunion d'urgence en autant de semaines. Selon les règles du CCG, le conseil ministériel, nom officiel des réunions des ministres des affaires étrangères, se réunit quatre fois par an en sessions régulières, mais il peut se réunir à tout moment en sessions d'urgence. La réunion précédente, le 16 juin, avait été convoquée pour discuter de l'attaque d'Israël contre l'Iran. Lors de cette réunion, les ministres du CCG ont exprimé leur soutien à l'Iran et ont fermement condamné les attaques israéliennes - et le Qatar a été l'un des partisans les plus enthousiastes. Au fil des décennies, Doha a cultivé des relations étroites avec Téhéran, tout en entretenant de bonnes relations avec les États-Unis, qui maintiennent l'une de leurs plus grandes bases militaires dans le pays. Le Qatar a souvent servi de médiateur entre l'Iran et les États-Unis et, à ce titre, l'attaque de missiles menée par l'Iran lundi a été surprenante. Les ministres des affaires étrangères ont condamné sans équivoque l'action de Téhéran et rejeté ses justifications. En vertu du traité de défense mutuelle de 2000, les États du CCG se sont engagés à apporter un soutien maximal à tout membre faisant l'objet d'une agression extérieure. Cet engagement a été renouvelé mardi, le Conseil ayant souligné que la sécurité des pays du CCG est "indivisible" et qu'une attaque contre un État est une attaque contre tous les États du CCG. Ils ont également salué la capacité du Qatar à déjouer l'attaque et à éliminer la quasi-totalité des missiles lancés par l'Iran contre lui. Les ministres du CCG ont félicité M. Trump pour avoir mis fin à la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Abdel Aziz Aluwaisheg Le président américain Donald Trump a été félicité par les ministres du CCG pour avoir obtenu l'arrêt de la guerre de 12 jours entre l'Iran et Israël. Le revirement soudain dans l'approche américaine du conflit a été aussi décisif que surprenant. M. Trump a publiquement réprimandé le Premier ministre israélien après que M. Netanyahou a violé le cessez-le-feu, comme il l'a fait à d'autres occasions. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis, qui ont été accueillies et facilitées par Oman et qui ont été interrompues par l'attaque israélienne contre l'Iran le 13 juin. Le fait que les États-Unis aient réussi à arrêter cette guerre témoigne de l'influence considérable qu'ils exercent dans cette région et des compétences diplomatiques de M. Trump et de son équipe, en particulier de l'émissaire pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Le président est rarement félicité pour sa diplomatie subtile, mais sa gestion musclée de ce conflit a été efficace. Les négociations nucléaires, lorsqu'elles reprendront, pourront s'appuyer sur cet élan et sur le nouvel esprit de décision des États-Unis. Elles seront également facilitées par les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) du 12 juin concernant les violations par l'Iran de ses engagements envers l'Agence et le régime de non-prolifération. La décision de l'AIEA de déclarer l'Iran en situation de non-conformité, la première en vingt ans, ancrera les pourparlers sur des faits vérifiés par une agence indépendante des Nations unies, et non sur les accusations d'un adversaire, comme Téhéran l'a fait par le passé. Les pourparlers ont désormais de meilleures chances de succès, les États-Unis ayant probablement réaffirmé qu'une action militaire ne peut mettre fin aux ambitions nucléaires de l'Iran. Il s'agit d'une opportunité qu'il ne faut pas négliger, car les alternatives sont toutes sombres. La trêve informelle reste fragile et le deviendrait encore plus si la diplomatie nucléaire ne progressait pas. Un retour à la guerre déclenchée par Israël serait inutile pour mettre fin au programme nucléaire iranien et détruirait la voie régionale vers la diplomatie, dans laquelle le CCG s'est engagé avec l'Iran ces dernières années. De même, si l'Iran décide de devenir nucléaire (militairement), d'autres États de la région pourraient faire de même, lançant une course aux armements nucléaires qui pourrait menacer la paix et la sécurité régionales et internationales. Cela pourrait également isoler davantage l'Iran, à l'instar de la Corée du Nord, et appauvrir sa population, car les fonds destinés au développement seraient détournés au profit des dépenses militaires. Les sanctions seraient maintenues, ce qui rendrait difficile la réintégration de l'Iran dans l'économie internationale. Tout aussi important, les propositions d'intégration régionale entre l'Iran et les États du CCG devraient probablement être mises de côté. La cessation des hostilités offre l'occasion de reprendre les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis. Abdel Aziz Aluwaisheg S'appuyant sur le succès de Trump dans l'organisation du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, les ministres du CCG l'ont appelé à user de son influence pour mettre fin à la guerre contre Gaza. Les États-Unis ne devraient pas soutenir les politiques sadiques d'Israël en matière de siège, de famine et d'exécutions massives de Gazaouis sans défense qui cherchent les miettes de nourriture que leur font miroiter les agents israéliens, avant d'être fauchés chaque jour dans leurs rangs. Cette extermination délibérée de femmes et d'enfants innocents sera à jamais une tache sur Israël et sur ceux qui le soutiennent ou ne parviennent pas à l'arrêter. L'enjeu d'un cessez-le-feu durable ne pourrait être plus important. Les ministres du CCG ont souligné la perturbation possible des chaînes d'approvisionnement si le conflit devait se poursuivre et ont insisté sur la nécessité de protéger les voies de passage et les voies navigables et de sécuriser les approvisionnements en énergie de la région, qui possède environ la moitié des réserves mondiales de pétrole et un quart des réserves de gaz. Un succès dans le domaine nucléaire permettrait également d'accélérer d'autres efforts diplomatiques, notamment en ce qui concerne Gaza et le conflit israélo-palestinien dans son ensemble. Les négociations bilatérales et collectives entre le CCG et l'Iran pourraient également progresser plus rapidement, ce qui rapprocherait la région de la paix, de la stabilité et d'une prospérité partagée. En tant qu'amis proches des États-Unis, les ministres du CCG ont félicité le président Trump pour l'accord de cessez-le-feu et espéré d'autres succès. Il se rapprochera sans aucun doute de son objectif d'obtenir le prix Nobel de la paix si lui et son équipe continuent sur cette voie de la médiation réussie des conflits régionaux.
  19. Cet article date d'aujourd'hui et exprime assez bien la posture actuelle des pays du golfe et comment ils pourraient profiter des nouvelles conditions amenées par l'IRAN avec sa guerre contre IsraËl : https://thearabweekly.com/arab-gulfs-emerging-posture-fractured-region La posture émergente du Golfe arabe dans une région fracturée Un Iran affaibli et un Isra-l étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mercredi 25/06/2025 Le Président émirien Sheikh Mohamed bin zayed Al Nahyan (R) salue l'émir qatarien cheikh Tamim bin Hamad Al Thani à son arrivée à Abou Dhabi, le 4 mai 2025. (Cour présidentielle des Émirats arabes unis) Après que le président américain Donald Trump a déclaré un cessez-le-feu entre l’Iran et l’État hébreu, une réponse régionale s’est distinguée, non pas une démonstration de force, mais une démonstration de discipline. Les États du Golfe arabe, qui ont longtemps perçu principalement par le prisme des richesses pétrolières ou des rivalités intrarégionales, ont plutôt démontré une forme plus convaincante d'art de l'État : maturité stratégique, agilité diplomatique et cohérence émergente de l'objectif. La frappe de missiles de l’Iran sur la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, l’une des plus grandes installations militaires américaines au Moyen-Orient, n’a pas créé autant la cohésion régionale que la révélant. En s'écartant de leur structure historique de fragmentation, les États du Golfe ont répondu avec une clarté et une unité rares. L’Arabie saoudite a condamné cet agression comme une « violation flagrante du droit international et des principes de bon voisinage », la qualifiant d’« inacceptable et injustifiable ». Les Émirats arabes unis ont dénoncé la grève dans les « termes les plus forts », tandis que Bahrein, le Koweit et Oman ont fait des déclarations de solidarité rapides. Le Secrétaire général du CCG a affirmé l’unité du Conseil et a plaidé en faveur d’une condamnation internationale. La récente démonstration de l’unité est d’autant plus remarquable que l’histoire récente du Golfe est turbulente. La crise diplomatique de 2017, lorsque l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahrein et l'Égypte ont rompu leurs liens avec le Qatar à la suite d'allégations de soutien au terrorisme et d'alignement avec l'Iran, a marqué l'une des ruptures les plus graves au sein du Conseil de coopération du Golfe. Ce différend a été officiellement réglé par la Déclaration Al-Ula de 2021, qui a apaisé les tensions et a rouvert les voies de coopération régionale. Bien que les divergences au sujet de la guerre au Yémen, les clivages idéologiques et la concurrence pour l'influence aient souvent compliqué l'action collective, la dernière escalade a conduit ces divisions à être temporairement mises de côté. La réponse des capitales du Golfe était non seulement résolue, mais aussi exceptionnellement coordonnée, ce qui témoigne d'une reconnaissance croissante du fait que la stabilité de la région dépend de plus en plus d'une diplomatie unifiée plutôt que fragmentée. Équilibre stratégique dans une région instable Pendant des décennies, l'Iran a été considéré dans les capitales du Golfe comme une menace idéologique et stratégique. Depuis 1979, la République islamique a projeté l'influence par l'intermédiaire de mandataires non étatiques en Iraq, en Syrie, au Liban et au Yémen, suscitant une profonde méfiance et des cycles de conflit répétés. Pourtant, ces dernières années ont apporté un réétalonnage et non une capitulation. Alors que le scepticisme à l’égard de Téhéran reste élevé, les dirigeants du Golfe considèrent de plus en plus l’effondrement du régime en Iran comme une perspective dangereuse. Les retombées, les flux de réfugiés, les retombées sectaires, les perturbations économiques se répercuteraient dans toute la région. Comme l’a reconnu le prince héritier Mohammed bin Salman en 2022, « l’Iran est un voisin pour toujours ». Ce n'était pas une embrasse, mais une reconnaissance sobre que la stabilité, et non la transformation, devait guider la politique. Ce pragmatisme a façonné un réalignement plus large. Les États du Golfe poursuivent désormais un réseau diversifié de partenariats : approfondir les liens économiques avec la Chine et engagement diplomatique avec la Russie, tout en préservant les accords de sécurité de longue date avec les États-Unis et l'Europe. La capacité de parler avec toutes les parties et d'être parlé par toutes les parties est devenue centrale pour la diplomatie du Golfe. Ces dernières années, Oman et les Émirats arabes unis sont devenus des interlocuteurs diplomatiques clefs. Mascate continue de maintenir des communications rétro-canal entre Téhéran et Washington, même après l'annulation des pourparlers nucléaires prévus au milieu des hostilités. Abou Dhabi a travaillé en parallèle, engageant l'Iran et la Russie dans les efforts de désescalade. Notamment, c’est le Qatar qui a aidé à négocier l’accord de l’Iran sur le cessez-le-feu avec l’État hébreu. Ces rôles ne sont pas fortunés. Elles reflètent une doctrine de plus en plus cohérente : maintenir la neutralité stratégique, cultiver la résilience économique et éviter l'enchevêtrement dans les conflits extérieurs. Cette doctrine s'applique autant à l'Iran qu'à l'Iran. Malgré la normalisation à travers les accords d’Abraham, les dirigeants du Golfe restent méfiants de la position régionale israélienne. Le sentiment populaire dans de nombreux pays du Golfe reste fortement critique à l'égard de la politique israélienne, en particulier à l'égard des Palestiniens. L'analyste des Émiriens, Mohammed Baharoon, a récemment mis en garde : « Il risque de se voir comme Thor, la diététique mythique dont le statut réel de dieu est lié à son marteau ». Son message était clair : dans une région recherchant l'interdépendance économique, la bravade militaire perd sa monnaie. « Les hommes armés, de l’État hébreu », a-t-il averti, « disposera d’un espace très limité dans une région qui recherche des partenariats économiques pour des alliances en matière de sécurité. » La neutralité en tant que posture stratégique La médiation est également devenue un outil de pertinence stratégique. La réponse d’Oman au conflit israélo-iranien, marquée par une diplomatie discrète et un engagement soutenu, souligne la capacité croissante du Golfe à agir comme un stabilisateur de crise. La coordination de Sultan Haitham bin Tariq avec le président turc Recep Tayyipip Erdogan et le chancelier allemand Friedrich Merz pour mettre fin à l'épreuve de cause iranienne a marqué le rôle continu de Muscat en tant qu'interlocuteur de confiance. Les Émirats arabes unis, à leur tour, ont adopté une ligne diplomatique plus audacieuse. Dans un message public adressé au président iranien Masoud Pezeshkian, le président Sheikh Mohammed bin zayed a exprimé « une solidarité avec la République islamique d’Iran et son peuple ». Ce geste n’était pas une approbation des actions de l’Iran, mais une mesure calculée pour désamorcer les mesures de rétorsion potentielles et renforcer le rejet par le Golfe de la guerre régionale en tant que voie viable vers l’avant. Cette posture a été cohérente dans les capitales du Golfe. Ce qui émerge n'est pas la passivité, c'est une doctrine de force neutre : éviter l'escalade militaire, désamorcer les crises si possible et cultiver les fondements à long terme de la puissance nationale, à savoir la diversification économique, l'importance diplomatique et la coopération régionale. Il y a aussi une préférence pour le confinement par rapport à l'effondrement. Un Iran affaibli et un Israël étouffé pourraient servir les intérêts du Golfe en réduisant l'affirmation régionale des deux acteurs. Mais un changement de régime à grande échelle à Téhéran, en particulier un changement de régime qui mène à un gouvernement nationaliste ou aligné sur l'Occident, pourrait déstabiliser les équilibres existants, menacer la prééminence économique du Golfe et relancer les différends territoriaux dormants. Les dirigeants du Golfe sont parfaitement conscients de ces arbitrages. Leur stratégie actuelle reflète une couverture prudente : résister à la domination de n'importe quel acteur, soutenir les mécanismes de désescalade, et garder les canaux d'influence ouverts avec toutes les grandes puissances. Tracer un nouveau cours Le cessez-le-feu, bien que précaire, a offert aux États arabes un rare moment de clarté. Dans leur réponse, ils ont révélé un instinct collectif de retenue, un engagement en faveur de la stabilité et une nouvelle capacité de leadership régional. Il reste le défi d'institutionnaliser cette posture, d'intégrer l'unité, la diplomatie et la neutralité stratégique dans l'architecture à long terme de la politique étrangère du Golfe. Le Golfe ne sera peut-être pas en mesure de contrôler les ambitions de l'Iran ou d'Israël. Mais elle peut façonner son propre rôle dans l'ordre régional : non pas comme un théâtre pour les conflits extérieurs, mais comme un centre d'influence calme et d'art d'État résolu. Si elle est soutenue, cette posture pourrait marquer l'un des pivots stratégiques les plus importants de la politique du Moyen-Orient depuis l'ère post-coloniale.
  20. J'ai vu passer çà ce matin. Je cherche.
  21. herciv

    La Force aérienne suisse

    Attends que les finlandais soient rattrapé par la patrouille. Je ne vois pas pourquoi il y échapperait.
  22. herciv

    L'Inde

    Si il fallait encore enfoncer le clou. Ce coup-ci c'est le RUSI et Trappier grâce à opex360 https://www.opex360.com/2025/06/26/pour-la-force-aerienne-indienne-le-rafale-a-pleinement-tenu-ses-promesses-lors-de-loperation-sindoor/ Pour la force aérienne indienne, le Rafale a pleinement tenu ses promesses lors de l’opération Sindoor par Laurent Lagneau · 26 juin 2025 FacebookXLinkedInGoogle TranslateEmailCopy Link Partager Faut-il « bien faire et le faire savoir » ou « faire bien et laisser dire » ? Manifestement, à l’issue de l’opération Sindoor, menée en réponse à une attaque terroriste meurtrière perpétrée à Pahalgam [Jammu-et-Cachemire], les autorités indiennes ont adopté la seconde attitude, ce qui a laissé le champ libre à une campagne de désinformation massive orchestrée par le Pakistan et dont la Chine a tenté de tirer parti. Pour rappel, dès le 7 mai, Islamabad a affirmé, sans le prouver de manière irréfutable, que ses forces aériennes avaient abattu six avions de combat indiens, dont trois Rafale. Et de louer l’efficacité du chasseur Chengdu J-10 et du missile air-air à longue portée PL-15, fournis par la Chine. Le chef d’état-major indien, le général Anil Chauhan, aura mis trois semaines pour réfuter le bilan avancé par Islamabad, tout en reconnaissant, toutefois, que l’Indian Air Force avait subi des pertes lors de cette opération. Officieusement, il est question de trois appareils, à savoir un Rafale, un MiG-29 et un S-30MKI. Cependant, alors qu’elles se poursuivent plus d’un mois après [il suffit de lire une partie des 18 000 commentaires postés à la suite d’un récent message du président Macron vantant le Rafale auprès des Européens…], les attaques informationnelles pakistanaises ont occulté l’essentiel : à savoir que l’opération Sindoor a été succès militaire pour l’Inde. D’autant plus que cette dernière avait averti le Pakistan de ses intentions, à savoir frapper les camps terroristes soupçonnés d’être derrière l’attentat de Pahalgam. Aussi, parer des frappes quand on sait où et quand elles auront lieu facilite les choses… d’autant plus, comme le relève une note du RUSI [Royal United Services Institute], un centre de réflexion britannique, les pilotes indiens ont agi « selon des règles d’engagement strictes interdisant de lancer des attaques contre des avions pakistanais ou de neutraliser préventivement les systèmes de défense aérienne ». Aussi, « accepter un risque opérationnel accru afin de limiter le conflit limiter le conflit aux infrastructures liées au terrorisme est révélateur de la retenue dont on a fait preuve l’IAF » dans cette affaire. Quoi qu’il en soit, pour le RUSI, les forces indiennes ont démontré leur « capacité à identifier et détruire ce que New Delhi qualifiait d’infrastructures terroristes sur le territoire pakistanais en utilisant des armes de longue portée ». Et de souligner qu’elles ont également réussi à « déjouer la défense aérienne pakistanaise, fournie par la Chine, afin de cibler certaines bases aériennes pour la première fois depuis la guerre de 1971 ». « Au-delà des pertes, l’opération indienne doit être évaluée à l’aune de son ampleur et de sa complexité […] Le simple fait que l’IAF ait pu frapper des cibles malgré la défense aérienne pakistanaise et mener des attaques ultérieures démontre sa capacité à mener des opérations coercitives de précision », a conclu le RUSI. Quant au Rafale et au missile de croisière SCALP EG, les autorités indiennes s’en disent très satisfaites, contrairement aux rumeurs malveillantes qui circulent encore. Le 25 juin, le site spécialisé Indian Defence Research Wing [IDRW] a rapporté que l’IAF avait exprimé son entière satisfaction quant aux performances des avions de combat Rafale et des missiles SCALP » et que l’attaché militaire indien en poste à Paris avait « officiellement exprimé » la gratitude de son pays pour le « rôle essentiel » qu’ils ont tenu durant l’opération Sindoor. Ce qu’a confirmé le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, lors d’une audition au Sénat. « On n’a pas les retours exacts de ce qu’il s’est passé, simplement la satisfaction des Indiens sur la réalité des missions qu’ils ont faites », a-t-il dit, avant toutefois de rappeler une évidence, à savoir que les pertes matérielles sont inhérentes aux conflits. Quant aux attaques informationnelles, a poursuivi M. Trappier, elles « ne gênent pas ceux qui ont des Rafale » car « ils savent qu’elles sont fausses ». Cependant, a-t-il admis, « ça peut nous gêner dans certaines campagnes de prospection. Mais la problématique est avant tout politique ». Reste que pour le PDG de Dassault Aviation, c’est, dans le fond, un « faux sujet » car « comme on est dans le temps long, les agitations de quelques jours de cette guerre informationnelle n’a pas du tout pris ni sur les utilisateurs du Rafale aujourd’hui, ni sur les futurs utilisateurs »… même si, a-t-il concédé, « il y a eu un moment d’inquiétude ». La « réponse que je fais, c’est que le Rafale est évolutif et que, évidemment, on ne peut pas dire que le Rafale tel qu’il était hier est bon pour contrer les menaces d’aujourd’hui. On a évolué. On va encore évoluer avec le standard F5 », grâce aux retours d’expériences, dont celui de l’IAF, a dit M. Trappier. Et de conclure : Le Rafale « n’est pas meilleur forcément que tous les avions russes ou que tous les avions chinois encore que, pour les avions chinois, la réponse est oui »
  23. herciv

    Marine Norvegienne

    Tactique commerciale habituelle des anglais en fin de parti surtout quand ils ne sont pas sûr d'eux.
  24. Un premier déjà : 400000 disparus palestiniens selon Harvard, la moitié d'enfants
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