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EN voilà un article intéressant qui montre que les grecs vont au f-35 sans enthousiasme : L'article original est plus intéressant car plein de liens. https://belisarius21.wordpress.com/2023/05/11/το-f-35-θα-συμβάλλει-στην-αποτροπή-ή-μήπ/ Le F-35 contribuera-t-il à la dissuasion – ou le fera-t-il? (Partie B') MAI 11, 2023 PAR BELISARIUS 50 COMMENTAIRES écrit un contributeur spécial En juin 2022, la Grèce a soumis une demande officielle aux autorités américaines (LOR – Letter Of Request) pour l’acquisition de 20 (+20) F-35A. En janvier 2022, l’article « Le F-35 aidera-t-il la dissuasion – ou pas ? » a été publié sur le blog de Bélisaire. Il serait intéressant d’essayer d’examiner les prévisions faites à l’époque, en guise de mise à jour, en tenant compte des dernières informations qui ont émergé. Coût Selon ce qui a été écrit dans la presse, le prix d’achat de 20 F-35A s’élève à 3,5-4 milliards. $. En d’autres termes, sur les 3 milliards de dollars estimés d’un escadron 20 en 2020, le coût est passé à un milliard. 3,5-3,7 milliards de dollars, 3,7 milliards de dollars sans SSI, « atteindront 4 milliards de dollars. euro »), en fonction de la taille des programmes SSI notoires. Ce qui est frappant, c’est que la plupart des médias n’ont pas du tout commenté cette augmentation impressionnante, qui équivaut presque au coût d’acquisition de la 4ème frégate FDI (n’oublions pas que le budget du ministère de la Défense est uniforme et que ce qui est dépensé pour un approvisionnement manquera ailleurs). À des fins de calcul, gardons l’estimation la plus favorable, à savoir que le coût de fourniture de 20 avions est de 3,2 milliards. $, tel qu’écrit dans le Vol imprimé (numéro du 23 avril, p. 7). On estime que ce montant comprend un dispositif d’appui initial, des simulateurs de vol, une infrastructure de base, ainsi qu’un soutien ultérieur jusqu’à l’achèvement des livraisons de l’avion, sans SSI, sans armes. Le calendrier de livraison est de 4 avions en 2028, 2 en 2029, 3 en 2030, 3 en 2031, 4 en 2032 et 4 en 2033, bien que selon une récente entrevue avec le ministre de la Défense nationale, « nous prévoyons que le premier avion arrivera en 2028 ou 2029 ». En fait, le premier avion sera livré et restera sur le sol américain pendant environ un an et demi, pour la formation initiale du personnel. Par conséquent, les premiers F-35 devraient être attendus en Grèce vers la fin de 2029 ou de manière plus réaliste vers le début de la nouvelle décennie. Mais le plus important n’est pas le coût d’approvisionnement mais le coût de support. Ainsi, selon le récent rapport du Government Accountability Office (US GAO) du 22 novembre GAO-23-106217, le coût moyen du temps de vol (COP) du F-35 (-A/B/C) pour l’année 2020 est de près de 42000 $, alors que spécifiquement pour le F-35A il est de près de 38000 $ (37 988,57 $, p. 460). À titre de comparaison, ce rapport montre que la moyenne des F-16 est historiquement d’environ 22 000 dollars, bien que surtout en 2020, lorsque moins d’heures de vol ont été effectuées (probablement en raison du coronavirus), la COP a approché les 27 000 dollars. On estime que le COP du F-16 est revenu par la suite au niveau de 22 000 $, bien qu’il n’y ait pas de rapport officiel. Cependant, il convient de garder à l’esprit que l’espérance de vie moyenne du F-35 est faible (3,8 ans en 2021, contre 31 ans pour le F-16), car avec l’introduction de plus en plus de nouveaux F-35 dans l’USAF, leur espérance de vie moyenne est maintenue faible. Un nouvel avion n’a pas besoin de révisions, qui sont coûteuses. C’est-à-dire qu’un nouvel avion pour une période de 4-5 ans ne nécessite que du carburant, un entretien quotidien et de simples inspections périodiques. Par la suite, cependant, les différents assemblages (moteur, servomoteurs, siège éjectable, matériaux en fin de vie/de fonctionnement) doivent être remplacés ou révisés, ce qui augmente considérablement les coûts. En bref, le COP du F-35 devrait augmenter considérablement à moyen terme, car les matériaux commencent à « expirer », bien que ces dernières années, il y ait eu une diminution par rapport au passé, en raison de l’optimisation des procédures de maintenance. Publicités SIGNALER CETTE ANNONCEVIE PRIVÉE La situation est exacerbée par la récente découverte d’une « sous-spécification » du moteur F135, c’est-à-dire l’incapacité relative du F135 à fournir la poussée, la puissance et le refroidissement requis. Par conséquent, le moteur tourne généralement à un point de fonctionnement plus élevé, avec des températures plus élevées, ce qui entraîne une usure prématurée, ce qui réduit le délai de révision programmée et, bien sûr, augmente le COP. Ce problème très grave sera atténué par une mise à niveau attendue du moteur, qui est attendue au début de la prochaine décennie, tandis que le coût sera supporté par les utilisateurs. Par conséquent, « nos » F-35 ne porteront pas le moteur amélioré, tandis que la configuration actuelle du F135 ne semble pas répondre aux exigences du prochain bloc 4 standard. L’augmentation prévue de COP est confirmée par le prix de Jane de 38 655 $ pour 2021. Plus encore, selon une récente audition (29-03-23) du lieutenant-général Michael Schmidt, directeur général du programme, devant la Commission américaine compétente, la COP pour 2022 était de 36 100 dollars aux prix de 2012 (sur la base desquels le F-35 CIF est généralement calculé, mais pas toujours précisé), soit 46 015,34 dollars aux prix de 2022 (sur la base de https://www. usinflationcalculator.com/). Donc, sur un F-35 mature, le COP devrait croître bien au-delà de 50 000 $, peut-être même beaucoup plus, même si nous parlons de la valeur en dollars d’aujourd’hui plutôt que des dollars de l’année. Le F-35 a plus de deux fois plus de COP que le F-16. Cette estimation est conforme à une analyse fondée sur la récente décision du Canada d’acheter des F-35, qui montre un CPO de 53 693 USD (valeur actuelle). Il est évident que les promesses du constructeur d’un COP « 25 par 25 », soit 25 000 dollars (valeur 2012 bien sûr) d’ici 2025, sont irréalistes, comme l’estiment les autorités américaines (GAO-21-439 p. 40). Par conséquent, puisque le F-35 est conçu pour 8000 50 heures de vol, le coût total d’utilisation d’un COP de 000 400 $ nous donne 3 millions de dollars. $ (valeur du jour). En additionnant les coûts d’approvisionnement et de retrait, le coût du cycle de vie de chaque avion dépasse un demi-milliard de dollars. Abstraction faite de l’inflation pour des raisons de simplicité, il s’ensuit que le coût total dans le temps, c’est-à-dire le coût de l’investissement initial (2,20 milliards de dollars) et de l’utilisation (400 avions fois 2033 millions de dollars moins les coûts de support jusqu’en 10), dépasse largement les 20 milliards de dollars pour les <> avions, sans tenir compte des éventuelles mises à niveau du moteur, du logiciel, etc. Figure 1 : Comparaison du coût de l’heure de vol (COP) du F-35 et du F-16. Les données jusqu’en 2020 inclusivement proviennent du rapport GAO-23-106217 (dollars de valeur de 2020). Pour le F-35, la COP 2021 provient de Jane’s, 2022 de l’audition du lieutenant-général Michael Schmidt, tandis que l’estimation pour 2023 est basée sur les données de l’approvisionnement récent du Canada. Pour le F-16, les COP 2021 et 2022 devraient revenir au niveau moyen de 22 000 $ (après le prix élevé de près de 27 000 $ en 2020), bien qu’il n’y ait pas encore de rapport officiel à ce sujet. Par conséquent, l’acquisition et l’utilisation de 20 avions F-35 coûteront plus de 10 milliards d’euros à long terme. $ aujourd’hui vaut une somme énorme, qui manquera dans d’autres programmes, y compris le soutien à d’autres systèmes d’armes. Cependant, l’armée de l’air est confrontée à de nombreux autres problèmes, tels que la disponibilité des hélicoptères de transport et de recherche et sauvetage. Il ne s’agit pas tant de « problèmes » que d’engager des ressources qui ne peuvent pas être allouées à d’autres marchés critiques. On estime que la résolution de ces questions (dont une brève liste est tentée ici) devrait être une priorité plus élevée que l’acquisition de nouveaux combattants, ce qui augmentera même considérablement la multiplicité. Disponibilité Selon l’audience du lieutenant-général Michael Schmidt, le 23 février, la disponibilité moyenne (taux de capacité de mission, où l’avion peut effectuer au moins une des missions qui lui sont assignées) de la flotte de F-35 était de 53,1%, tandis que le taux moyen de capacité de mission complète (où l’avion peut effectuer toutes les missions assignées) était de 29,3%. En d’autres termes, en supposant que nous atteignions une disponibilité comparable à celle des États-Unis, sur une force totale de 20 F-35, nous aurons 10 à 11 avions volants à tout moment, tandis que 6 d’entre eux seront en mesure d’effectuer toutes leurs missions, en moyenne. Armes Tout d’abord, il convient de noter que l’achat à l’examen n’a mentionné nulle part que les armes sont incluses. Bien sûr, le F-35 peut utiliser des armes F-16 telles que le missile air-air AIM-120C-7 AMRAAM et la bombe intelligente GBU-31 JDAM, ainsi que des bombes laser guidées. En ce qui concerne le programme d’intégration des armes, il n’y a pas eu de développement. Aucune arme n’a terminé sa certification, alors que la question demeure sur le moment (et l’intention) de la certification de l’AGM-154 JSOW au F-35A. En ce qui concerne la bombe planante GBU-53/B StormBreaker (SDB II), il est précisé qu’elle ne devrait pas être certifiée sur le F-35A, comme l’indique le récent rapport du DOT&E, car l’effort d’intégration se concentre sur le F-35B/C. Dans tous les cas, la question reste de savoir pourquoi il n’est pas question d’utiliser le GBU-39 SDB I, ainsi que l’AGM-158 JASSM dans le F-16 de l’armée de l’air. , dans lequel ils sont déjà certifiés (contrairement au F-35A, dans lequel les JASSM n’ont pas encore été certifiés). Problèmes De nombreuses publications récentes analysent les possibilités offertes par la mise à niveau du TR-3 et plus tard par la configuration du bloc 4, tandis que plusieurs suggèrent que les avions de l’armée de l’air seront livrés dans le bloc 4. Mais c’est faux, comme l’a déclaré Gregory Ulmer, vice-président exécutif de LM Aero, lors de sa visite en Grèce : « La configuration que la Grèce obtiendra est ce qu’on appelle le TR-3 et qui hébergera le contenu du bloc 4 ». TR-3 est une condition préalable pour le bloc 4, mais un autre TR-3, un autre bloc 4. Et il est impossible que les premiers F-35 livrés en 2028 ou 2029 arrivent dans le bloc 4, car ils ne seront tout simplement pas prêts. Plus précisément, selon le rapport GAO-22-105128, le bloc 4 était attendu fin 2026 et est maintenant attendu fin 2029 (alors qu’il n’est pas du tout certain qu’il ne sera pas retardé davantage). En fait, même le TR-3 sera retardé d’un an. Publicités SIGNALER CETTE ANNONCEVIE PRIVÉE L’article du 22 janvier indiquait à tort que les F-35 de l’USMC avaient été déclarés capacité opérationnelle totale (FOC). En réalité, cependant, toutes les versions du F-35 aux États-Unis n’ont atteint que la capacité opérationnelle initiale (IOC), et il n’y a aucune prédiction du moment où ils seront déclarés FOC. En outre, la production à plein régime n’a pas encore commencé, bien que plus de 900 avions aient déjà été construits, car des tests de simulation spécifiques (Joint Simulation Environment – JSE) devraient encore prouver les capacités de l’avion dans un environnement exigeant. En général, le programme F-35 montre extrêmement peu de développement, semble pratiquement « bloqué » pendant au moins un an, tandis que 831 commentaires ouverts restent (dont 5 sérieux « catégorie 1 »). Restrictions MDL (Mission Data Load), qui se compose de MDF (Mission Data Files), est essentiel pour exploiter pleinement les capacités du F-35, comme expliqué dans son article du 22 janvier. Il semble que peu d’utilisateurs en dehors des États-Unis aient développé leurs propres laboratoires logiciels pour produire de tels fichiers, car le coût est élevé. Plus précisément, il y a le laboratoire de reprogrammation Australie-Canada-Royaume-Uni – ACURL et le laboratoire de reprogrammation italo-norvégien F-35 – NIRL. Tous ces laboratoires sont situés aux États-Unis, principalement à la base aérienne d’Eglin, de sorte que les tests américains sont évidents. Il est évident que le F-35 est principalement destiné à une utilisation par l’OTAN, alors que son utilisation contre un allié de l’OTAN (comme la Turquie) semble déconnectée de la réalité. Dans ce contexte, la question reste sans réponse quant à la possibilité de cibler un adversaire F-16, qui a été identifié (par exemple par sa diffusion radar). Même si possible, et étant donné que la question est politiquement critique, le processus de passation des marchés ne garantit pas que cette possibilité est garantie contractuellement. Tant qu’une telle assurance n’est pas donnée - et aucune assurance de ce type n’est garantie - la question se pose d’urgence. Restrictions supplémentaires L’hypothèse de l’exigence de codes spéciaux pour l’utilisation opérationnelle de l’avion, en plus des rumeurs qui ont été entendues et écrites, a été confirmée dans trois interviews différentes par le major (I) Stefanos Karavidas (qui a une image du programme du point de vue des Émirats arabes unis où il travaille maintenant, alors qu’il a dit textuellement que « si le constructeur ne souhaite pas, Cet avion ne prend pas de l’avance »). Cela dit, il est entendu que le cas d’une première frappe avec le F-35 (qui est après tout sa mission principale) contre la Turquie est du domaine de la fantaisie, alors qu’il est souligné que tout cela est parfaitement connu du voisin, qui a participé au programme jusqu’à récemment. Ce que font les autres utilisateurs Israël : a exigé et réussi à intégrer ses propres systèmes électroniques critiques, en évitant les restrictions américaines étouffantes, alors que nous ne devrions pas oublier l’approvisionnement presque gratuit des systèmes d’armes dont il bénéficie de la part des États-Unis par le biais du FMF (Foreign Military Financing). Turquie: il a compris tous les problèmes et limitations susmentionnés, alors il a forcé les États-Unis à l’expulser du programme à cause du S-400, tout en réclamant bien sûr l’argent qu’il a donné. c. Émirats arabes unis (Émirats arabes unis) : ils avaient conclu un accord colossal sous Trump, d’une valeur de 23 milliards d’euros. $, pour 50 F-35, 18 MQ-9 et 10 milliards de dollars d’armes sophistiquées. $. Sous Joe Biden, des demandes supplémentaires ont été faites, alors le 03-12-21, les Émirats arabes unis ont décidé d’acheter 80 Rafales. Dix jours plus tard, ils ont annoncé qu’ils gelaient les négociations sur le F-35, citant « les exigences techniques, les restrictions opérationnelles souveraines et l’analyse coûts-avantages ». d. Tous les autres utilisateurs: il n’y a aucun moyen qu’ils puissent imaginer faire quoi que ce soit sans les États-Unis ou contre la volonté américaine, il n’est donc pas question de restrictions. Inférence La Grèce a maintenu pendant au moins un demi-siècle l’initiative de mouvements dans le champ militaire gréco-turc de confrontation, en maintenant des forces armées très fortes, avec des avantages qualitatifs cruciaux. Cela semble avoir progressivement cessé d’être le cas depuis 2010. La Turquie a entre-temps développé une industrie de défense très performante (contrairement à la Grèce, qui avait abandonné la capacité correspondante depuis les années 90), avec une capacité importante à produire des systèmes d’armes, dont beaucoup sont de conception turque, tels que des missiles balistiques, des missiles de croisière, des bombes guidées, ainsi que des véhicules aériens sans pilote, qu’elle vend maintenant à divers pays. Ainsi, la Turquie a développé d’importantes capacités de première frappe, ayant la capacité de frapper les aéroports, les radars, les installations militaires et autres infrastructures critiques du pays, annulant tout avantage que l’armée de l’air maintient dans le secteur de l’aviation. Le pays, au lieu d’essayer de faire face à la menace existante (en achetant des radars modernes et des systèmes antiaériens / antibalistiques sophistiqués) et de s’opposer à des capacités militaires similaires (par exemple en acquérant des missiles balistiques correspondants), prévoit de dépenser des fonds exorbitants en achetant 20 avions F-35. Cependant, aucun avion ne peut faire face à la balistique, etc., alors que pour tous les chasseurs modernes, les coûts d’approvisionnement et de soutien sont maintenant très élevés. Il est établi que les 20 F-35 avec les matériaux, les services et l’infrastructure associés coûteront au moins 3,2 milliards d’euros. Les premiers F-35 sont attendus en Grèce au début de la prochaine décennie. Par conséquent, peu importe combien diverses publications « spontanées » tentent de nous convaincre de notre force avec le F-35, un écart d’environ 7 ans se dessine entre maintenant et l’arrivée du premier avion en Grèce. À long terme, le programme F-35 devrait coûter bien plus de 10 milliards de dollars (valeur actuelle). Enfin, sur la base de la disponibilité américaine, on estime que nous disposerons en moyenne de 10 à 11 avions actifs, dont seulement 6 seront en mesure d’effectuer toutes les missions qui leur sont assignées. Bien sûr, complètement contrôlé. Et sans armes spéciales.
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Un post désespérément réaliste sur les coûts du F-35 pour l'armée de l'air canadienne : https://www.linkedin.com/posts/konstantinos-zikidis-32485430_f-35-for-canada-more-than-half-a-billion-activity-7020507859889078272-y9pd/ Konstantinos Zikidis Col (Ingénieur en électronique) à Hellenic Air Force F-35 pour le Canada : plus d'un demi-milliard de dollars par avion ? Le 9 janvier 2023, le Canada a finalisé un accord pour l'achat de 88 avions de combat F-35A, malgré la déclaration de Justin Trudeau en 2015, selon laquelle "nous n'achèterons pas l'avion de combat F-35". D'accord, il est bien connu que le F-35 est le seul avion furtif disponible aujourd'hui et qu'il est très avancé (il le sera, en fait), etc. Il intègre une technologie assez avancée, même s'il devrait être pleinement opérationnel en 2029, lorsque le Block 4 sera développé et livré, selon le GAO américain https://lnkd.in/dVnKvDcx. Mais concentrons-nous sur les détails financiers actuels du CF-35. Selon plusieurs sources, nous disposons des données suivantes : Le coût d'acquisition de 88 CF-35A est de 14,2 milliards de dollars américains (19 milliards de dollars canadiens). Les 16 premiers avions, ainsi que le paquet de soutien initial (équipement, simulateurs, formation, documentation, pièces, infrastructure, etc.), coûteront 5,2 milliards de dollars américains (7 milliards de dollars canadiens). Et le plus important : le coût total du cycle de vie devrait s'élever à 52 milliards USD (70 milliards CAD). https://lnkd.in/dmJ-7hNj https://lnkd.in/dYvNM5Gx https://lnkd.in/d8P5cuBx https://lnkd.in/dxqTz6Hu https://lnkd.in/djK6BAxf OK, faisons quelques calculs de base, en utilisant uniquement les coûts en USD (et non en CAD) : Le coût de chaque avion est de : (14,2 Β$ - 5,2 Β$)/(88-16)=9000 Μ$/72=125 Μ$ (en supposant que le paquet de soutien initial est associé aux 16 premiers avions). Cela contredit le prix annoncé de 85 millions de dollars pour chaque avion, et peut donc inclure les armes, les pièces de rechange proportionnelles et les coûts d'équipement, ainsi que les coûts de l'industrie locale, etc. L'ensemble des mesures de soutien initiales, plus les infrastructures, s'élève à 5,2 milliards USD - 16*125 Μ$ = 3,2 Β $ (en supposant que le coût proportionnel de chaque avion est de 125 Μ $). Le coût de maintien en service de chaque avion (à long terme) est de : (52 Β $ - 14,2)/88 = 429,54 Μ$. Le coût total par avion (qui correspond au coût d'acquisition plus le coût de maintien en service) est donc de : 429,54 Μ$ + 85 Μ$ = 514,5 Μ$ (si nous supposons que le coût d'acquisition est de 85 Μ$ et non de 125 Μ$). En supposant que chaque avion est conçu pour 8 000 heures de vol, le coût par heure de vol serait égal à 53 693 $. Il convient de noter que le mot "inflation" n'a pas été mentionné. Donc, si l'inflation a déjà été prise en compte, les prix ci-dessus sont de toute façon élevés. Si l'inflation n'a pas été prise en compte et que les prix ci-dessus se rapportent aux conditions économiques de décembre 2022 (ce qui signifie que les coûts réels devront être ajustés d'une manière ou d'une autre à l'inflation, qui s'élève à plus de 6 % tant au Canada qu'aux États-Unis), les coûts réels seront encore pires.
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La RN prévoit des catapultes de 90m, ce qui veut bien dire qu'ils prévoient de mettre en l'air des plateformes lourdes et pas uniquement des drones. Je dirais même que la souplesse d'emploi d'une catapulte n'est pas leur plus gros problème si le chantier doit se faire. C'est vraiment la variété des plateformes que va poser problèmes parce qu'il va falloir les soutenir en logistique et en opérationnelle. Imaginons des stingray. Pour soutenir un raid de f-35 il en faudra au moins 5 (4 plus un en spare). Si il y a des soucis avec la mécanique ou l'elctronique il faudra bien un magasin de pièces détachées et des moyens d'intervention dédiés, ensuite sur un bestiau de cette nature tu met une équipe d'au moins une vingtaine de personnes qu'il va falloir héberger ainsi que des opérationels qui vont suivre chaque vol soit une trentaine de personnes dédiés ... Plus il y aura de plateformes à bord de ce truc plus la logistique va devenir un cauchemar et plus il y aura d'adaptations à faire. Pour l'instant ce projet me semble pas très clair dans le sens où prévoir des catapultes sans modification des capacités de soutien des drones qui seront lancé en locaux me parait être un rêve mouillé.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis très étonné que le Sun ait fait un reportage sur le CEASAR et pas sur un système comme l'ARCHER ou le pzw2000. Est-ce un problème de dispo de pièces ou parce que le reportage a été orienté par l'Etat-major Ukrainien ? On sent quand même que le volume de tir a largement décru. Moins d'opportunité de tirs à cause de manque de capacité d'observation fortement réduites ? -
Je regardais le parcours de ce colonel. https://uk.linkedin.com/in/phil-kelly-bb552a35 Il connait très très bien la chasse embarquée, il a même piloté pendant 3 ans des F/A-18 et travaillé en France. Je pense qu'il a vu et compris l'intérêt des opérations CATOBAR vs les STOLV. Et surtout l'énorme différence qu'apporte les hawkeyes sur les opérations à la mer. Pour moi c'est surtout cet aspect particulier des opérations des GAN US et Français qu'il manque à la Royal Navy plus que la différence F-35B vs rafale. Ce colonel défend une autre Royal Navy mais qui ne pourra pas exister avant au moins une vingtaine d'année. Autant précher pour un nouveau porte-avion parce que la conversion par exemple du PoW même si ils ont pris des réserves sera un chantier titanesque surtout qu'il se fera forcément pour embarquer de nouveaux vecteurs avec de nouvelles empreintes logistiques à bord et donc au détriment des F-35B même pour switcher F-35B vers F-35C. Tous ces nouveaux vecteurs permis par ces catapultes vont quand même devoir avoir leur chaine SLI à bord. A la limite les drone MALE embarqué pourraient modifier la donne.
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Je viens de mettre la main sur le contrat de maintenance entre LM et le JPO actif depuis début 2021. le N0001921C0020, il représente peu ou prou un contrat de 2,3 milliard de dollar par an jusqu'en 2026. https://www.usaspending.gov/award/CONT_AWD_N0001921C0020_9700_-NONE-_-NONE- ou en plus détaillé ici https://www.highergov.com/contract/N0001921C0020/ Dec 2022: Lockheed Martin Corp., Lockheed Martin Aeronautics Co., Fort Worth, Texas, is awarded a $2,218,242,426 cost-plus-fixed-fee, cost-plus-incentive-fee, firm-fixed-price, and fixed-price incentive, cost reimbursable modification (P00060) to a previously awarded contract (N0001921C0020). This modification exercises an option to provide logistics support, to include ground maintenance activities, action request solution, depot activities, automatic logistics information system operations and maintenance, reliability and maintainability, supply chain management, pilot training, maintainer training, and training system sustainment in support of delivered F-35 Lightning II Joint Strike Fighter air systems for the Air Force, Marine Corps, Navy, Foreign Military Sales (FMS) customers, and non-Department of Defense (DOD) participants. Work will be performed in Fort Worth, Texas (57%); Orlando, Florida (26%); Greeneville, South Carolina (11%); Samlesbury, United Kingdom (4%); and El Segundo, California (2%), and is expected to be completed in December 2023. Fiscal 2023 operations and maintenance (Air Force) funds in the amount of $429,707,693; fiscal 2023 operations and maintenance (Marine Corps) funds in the amount of $121,187,907; fiscal 2023 operations and maintenance (Navy) funds in the amount of $54,259,998; FMS customer funds in the amount of $121,551,361; and non-DOD participant funds in the amount of $293,723,889 will be obligated at time of award, $605,155,598 of which will expire at the end of the current fiscal year. The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Maryland, is the contracting activity. Amendment Since initial award the Potential End Date has been extended from 06/30/21 to 12/30/26 and the Potential Award value has increased 428% from $1,289,946,176 to $6,808,464,961.
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A revoilà notre Patrick comme on l'aime. Superbes.
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IA & humanité, quel avenir, quelles limites ?
herciv a répondu à un(e) sujet de jojo (lo savoyârd) dans Technologie
Quelque soit l'IA, on lui apprend à prioriser un résultat et à tenir compte de règles. Notre société complexe est pourtant l'exemple de règles qui doivent évoluer en permanence parce il y a toujours des gens pour ne pas en comprendre les fondements. Si le modèle d'une IA est toujours celui de résultats/règles çà donnera systématiquement ce résultat. -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
herciv a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
En 2032 ca sera 1000 TR2 plus 1000 TR3 v1 (juste le processeur, l'écran et les mémoires). La réponse est ici : Voilà toutes les augmentations dont le rapport parle : Le coût du programme a augmenté de 162 milliard depuis 2012 Les coûts d'acquisition sont passés à 416 milliard soit une augmentation de 20 milliard depuis 2012 et malgré un important décalage de livraisons Les coûts d'acquisition ont augmenté de 13,6 milliards depuis 2019 Le rapport parle d'une augmentation de 30 milliards de la maintenance principalement à cause des problèmes du moteur Le cout du TR3 a augmenté de 1 milliard mais je n'ai pas l'évaluation initiale Le coût du block4 est passé de de 10 milliards (2018) au départ à 16 milliards "Au total, le programme a déjà ajouté 38 milliards de dollars à l'estimation du coût du cycle de vie du programme à cause de ces problèmes de refroidissement, principalement en raison de l'usure accrue du moteur." Globalement on a une image d'augmentation des coûts mais cette image n'est pas très détaillée. On ne sait pas si on est en dollar constant, on ne sait pas si ces coûts sont exclusifs les uns des autres, on ne sait pas leurs assiettes, la différence entre les coûts constatés et les coûts prévisionnels est rarement explicitée. Par exemple les coûts d'acquisition sont-ils sur l'ensemble des acquisitions du JPO, donc comprenant aussi les acquisitions des partenaires extérieurs, ou seulement les acquisition en propre des trois services (USAF, USN, USMC) ? Par exemple le rapport ne dit pas comment ces augmentations sont répercutées aux clients. Pourtant on sait en analysant les donnée de USASPENDING que le développement du block4 est facturé directement à tout le monde. Donc normalement l'augmentation des coûts d'acquisition doit comprendre l'augmentation des coûts de développements du block4 et l'augmentation du TR3. Ca n'est pas précisé. La notion importante de coût unitaire n'est presque pas abordée non plus. -
C'est un article sur opex.com par Laurent LAGNEAU.
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Bon je pense que les f-35 au EAU c'est définitivement mort. Les Émirats arabes unis se retirent d’une coalition de forces navales dirigées par les États-Unis par Laurent Lagneau · 31 mai 2023 https://www.opex360.com/2023/05/31/les-emirats-arabes-unis-se-retirent-dune-coalition-de-forces-navales-dirigees-par-les-etats-unis/ Créée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, la « Combined Maritime Forces » est une coalition navale internationale dirigée des États-Unis depuis Bahreïn. Actuellement, elle chapeaute cinq forces navales. Ainsi, déployée notamment dans l’océan Indien, la force opérationnelle navale combinée 150 [ou CTF 150, pour Combined Task Force], se concentre sur la lutte contre les trafics illicites susceptibles de financer les organisations terroristes. La CTF-151 est chargée, depuis 2009, de lutter contre la piraterie au large de la corne de l’Afrique tandis que la CTF-152 a la mission d’assurer la sécurité dans le golfe Persique. De création plus récente, la CTF-153 fait la même chose… mais en mer Rouge. Enfin, la CTF-154 s’occupe de la formation et de l’entraînement en matière de sécurité maritime. Jusqu’à présent, 38 pays participaient à cette coalition navale. Ils ne sont plus que 37 désormais, les Émirats arabes unis ayant annoncé, ce 31 mai, qu’ils venaient de s’en retirer pour une raison qu’ils n’ont pas précisée. « À la suite de l’évaluation de la coopération effective entre tous les partenaires, il y a deux mois, les Émirats arabes unis ont retiré leur participation aux Forces maritimes combinées », a en effet indiqué le ministère émirien des Affaires étrangères, via un communiqué relayé par l’agence de presse officielle WAM. Faut-il y voir un lien avec l’annonce faite le 5 avril dernier par le ministère iranien des Affaires étrangères au sujet de la nomination d’un ambassadeur aux Émirats arabes unis, alors que cela faisait huit ans que le poste était vacant… en raison des tensions diplomatiques entre Téhéran et Abou Dhabi? Cette décision fait d’ailleurs partie d’un mouvement plus large, l’Iran et l’Arabie Saoudite ayant amorcé un rapprochement, sous l’égide de la Chine. Par ailleurs, le 21 mai, Téhéran a affirmé qu’il était « possible » d’assurer la sécurité dans le golfe Persique – et en particulier dans le détroit d’Ormuz – dans le cadre d’une coopération avec ses voisins, ceux-ci ne devant plus avoir besoin de solliciter l’appui des États-Unis, dont la posture défensive dans la région venait d’être renforcée après l’arraisonnement et la saisie d’au moins deux pétroliers par l’Iran. Cela étant, les Émirats arabes unis sont encore membres de l’opération Sentinel, lancée par les États-Unis en 2019, après une série de sabotages ayant visé des pétroliers près du détroit d’Ormuz. À l’époque, les gardiens de la révolution iraniens avaient été soupçonnés, si ce n’est accusés, de les avoir organisés. En outre, et alors qu’ils avaient joué la carte de la modération à l’endroit de l’Iran malgré ces soupçons, les Émirats arabes unis donnèrent son accord pour accueillir également le quartier général de l’opération navale européenne EMASoH-Agenor, créée à l’initiative de la France afin de « participer à la préservation de la liberté de navigation dans le golfe Arabo-Persique et le détroit d’Ormuz ».
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F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
herciv a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Je ne pense pas que l'AETP sera retenu. Plutôt l'ECU. -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
herciv a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
J'adore l'utilisation modéré du terme "modernisation" quand clairement ils veulent dire "redimensionnement" . -
Moi je dirais quand même que c'est une roue de secours en cas de rupture capacitaire dû à un f-35 inutilisable car trop peu en mission.
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F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
herciv a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Tout ce qu'on sait c'est que maintenant çà va être toutes les cinq minutes avec le TR3/block4 -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Lula relance le processus d'intégration de l'amérique du sud vs la trop grande présence des US : zonebourses Lula appelle à l'intégration de l'Amérique du Sud lors du sommet de Brasilia Aujourd'hui à 19:08 Partager Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé mardi à une intégration économique, culturelle et sociale accrue des pays d'Amérique du Sud lors de l'ouverture d'un sommet avec une douzaine de dirigeants de la région à Brasilia. Il s'agissait de la première rencontre continentale en près de dix ans à l'invitation de Lula, qui souhaite redonner à son pays un rôle actif dans les affaires régionales et surmonter les divergences idéologiques qui ont divisé ses voisins ces dernières années. "Aujourd'hui, nous faisons les premiers pas pour reprendre notre dialogue", a-t-il déclaré lors de la réunion à laquelle participaient tous les dirigeants de la région, à l'exception du Pérou. M. Lula a exhorté les banques d'État à collaborer pour financer le développement et a déclaré que la région devait réduire sa dépendance à l'égard des "monnaies extrarégionales" pour les échanges commerciaux, sans mentionner le dollar américain. Il a proposé de créer un marché régional de l'énergie et a suggéré des actions coordonnées pour lutter contre le changement climatique. M. Lula a déclaré que l'intégration sud-américaine avait été interrompue ces dernières années par des gouvernements conservateurs, pointant du doigt son prédécesseur d'extrême droite, Jair Bolsonaro, qui, selon lui, a conduit à l'isolement du Brésil par rapport au monde et à ses voisins. Les divisions idéologiques ont sapé une précédente tentative de coopération régionale appelée Unasur, créée par des présidents de gauche en 2008, qui a échoué lorsque plusieurs pays ont élu des gouvernements de droite, créant des fissures diplomatiques sur le continent. La réunion de mardi incluait le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a rencontré Lula lundi lors de sa première visite au Brésil en huit ans afin de rétablir pleinement les relations rompues par Bolsonaro. M. Maduro espère que les pays d'Amérique du Sud s'uniront pour demander aux États-Unis de lever leurs sanctions contre le Venezuela, que M. Lula et lui-même ont accusées d'exacerber la crise humanitaire dans le pays lors de leur conférence de presse. La Maison-Blanche et le département d'État américain n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur les critiques concernant les sanctions contre le Venezuela. Le soutien de Lula à M. Maduro, critiqué par les États-Unis pour son autoritarisme, a été vivement commenté par certains analystes de la politique étrangère et par l'opposition à Brasilia. Oliver Stuenkel, du groupe de réflexion Getulio Vargas à Sao Paulo, a déclaré que cette décision était "préjudiciable à la réputation internationale du Brésil". Le PT, le parti ouvrier de Lula, a réagi à ces critiques. Camila Moreno, membre du comité exécutif national du PT, a déclaré que les réactions à la visite de M. Maduro au Brésil avec d'autres chefs d'État faisaient partie d'un "discours impérialiste". "Quiconque a étudié ne serait-ce qu'un peu les relations internationales sait qu'il est important pour nous d'avoir des relations avec les pays voisins. Pour la protection de l'environnement, pour les relations commerciales et pour lutter contre le crime organisé", a-t-elle écrit sur Twitter. -
Ce n'est rien d'autre qu'une façon de dire "oui" à la Turquie puisque cette dernière avait déjà lié les deux dossiers.
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F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
herciv a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
p45 Les responsables du programme F-35 nous ont indiqué qu'ils avaient l'intention de gérer la modernisation du moteur et de la gestion thermique dans le cadre du programme d'acquisition existant. Ils ont expliqué que, comme les services militaires ont établi des partenariats étroits pour coordonner les besoins du F-35, il serait trop perturbant de retirer la modernisation du moteur et du système de gestion thermique du programme du F-35. Cependant, le programme F-35 prévoit de moderniser au moins deux composants majeurs, le moteur et le système de gestion thermique, et risque de devoir moderniser d'autres composants de l'avion, tels que le système d'alimentation électrique, la boîte de vitesses et le système de gestion thermique du carburant. Collectivement, le programme prévoit que ces mises à niveau coûteront des milliards de dollars -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
herciv a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Donc si je comprend bien le PTMS qui est un ensemble d'organes servant au refroidissement par air doit être modernisé d'ici 2032 ... C'était pas prévu dans le block4. Mais c'est comme le moteur et en plus "Based on the PTMS option selected, the program expects that it could begin installing a new PTMS between 2030 and 2032, with the simplest version completed earlier while the total redesign would come later." Le GAO insiste sur le fait qu'il y aura également des conséquences sur le système de refroidissement par le carburant ce qui n'a pas été anticipé par le JPO. -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
herciv a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Nouveau rapport du GAO sur les coûts et les risques du programme. Je recommande la lecture de la page 32 : https://www.gao.gov/assets/gao-23-106047.pdf Le F-35 utilise son système de gestion thermique et de puissance (PTMS) pour refroidir les sous-systèmes de l'avion qui génèrent de la chaleur. Le PTMS, un système conçu par un sous-traitant de Lockheed Martin, utilise notamment la pression d'air du moteur pour refroidir les sous-systèmes de l'avion, tels que le radar, afin d'éviter qu'ils ne surchauffent et ne tombent en panne. Le PTMS est un sous-système complexe qui comprend également l'équipement nécessaire pour assurer le démarrage du moteur principal de l'avion, l'alimentation de secours, le conditionnement du cockpit, le refroidissement de l'équipement et une partie de l'alimentation électrique. Cependant, le PTMS a besoin de plus de pression d'air du moteur pour refroidir les sous-systèmes que ce qui avait été prévu à l'origine, ce qui réduit la durée de vie du moteur. Les responsables du programme ont expliqué que Pratt & Whitney avait conçu le moteur pour qu'il fournisse une certaine quantité de pression d'air au PTMS, que Lockheed Martin avait définie dès le début du programme de développement. Bien que le moteur F135 de Pratt & Whitney réponde à ces spécifications de pression d'air, les responsables du programme ont déclaré qu'en 2008, Lockheed Martin a découvert que le PTMS aurait besoin d'une pression d'air du moteur plus importante que prévu pour aider à refroidir les sous-systèmes de l'avion. Selon les responsables du programme, en 2013, Lockheed Martin a demandé à modifier la conception du F135 pour fournir plus de pression d'air au PTMS, mais les responsables du programme ont déterminé qu'il était trop tard pour modifier la conception du moteur compte tenu des coûts et du calendrier d'un tel changement à ce stade de l'ensemble du programme. Les responsables du programme ont décidé de conserver la conception initiale du moteur F135, étant entendu que l'usure, la maintenance et la durée de vie du moteur seraient accrues parce qu'il devrait fournir au PTMS une pression d'air supérieure à celle prévue par sa conception. Ces problèmes de refroidissement ne feront que s'aggraver à mesure que le programme ajoutera de nouvelles capacités à l'avion. Les capacités de modernisation - y compris les capacités du bloc 4 déjà installées et celles prévues jusqu'en 2035 - nécessitent une capacité de refroidissement et une pression d'air encore plus importantes que ce que le PTMS et le moteur peuvent supporter, respectivement. Les responsables du programme ont indiqué que Lockheed Martin n'avait pas prévu d'augmenter la capacité de refroidissement du PTMS lorsqu'il a proposé le bloc 4. Cependant, l'ajout du bloc 4 nécessitera une plus grande capacité de refroidissement. Le programme prévoit d'autres capacités futures au-delà du bloc 4, qui nécessiteront également un refroidissement plus important. Par conséquent, le programme prévoit que le moteur devra fournir encore plus de pression d'air au PTMS pour prendre en charge les capacités futures, ce qui réduira encore la durée de vie du moteur. Au total, le programme a déjà ajouté 38 milliards de dollars à l'estimation du coût du cycle de vie du programme en raison de ces problèmes de refroidissement, essentiellement dus à l'usure accrue du moteur. Comme nous l'avons indiqué en mars 2005, la DOD a entamé le développement de l'avion F-35 en 2001 sans disposer d'une connaissance suffisante de ses technologies essentielles ni d'une conception solide.51 Nous avons indiqué que, de ce fait, le programme a encouru des coûts supplémentaires car il a dû revoir la conception et la mise à niveau de l'avion. Le décalage entre les exigences et le moteur et le PTMS illustre la raison pour laquelle il est important de bien comprendre les conceptions proposées au début d'une acquisition, avant de s'engager dans le développement. Le programme a déterminé qu'il devait moderniser le PTMS d'ici 2029 pour permettre les capacités prévues jusqu'en 2035 et moderniser le moteur pour réduire les coûts du cycle de vie. La conception actuelle du moteur et du PTMS, pris ensemble, ne permettra pas d'atteindre la capacité de refroidissement nécessaire pour soutenir les capacités futures prévues au-delà de 2029. Si le programme ne modernise pas le PTMS d'ici 2029, il ne sera pas en mesure de prendre en charge les nouvelles capacités prévues jusqu'en 2035 ou au-delà. En revanche, les responsables du programme ont déclaré que le moteur actuel pourrait prendre en charge les capacités prévues jusqu'en 2035, bien que sa durée de vie soit considérablement réduite. En conséquence, les responsables du programme ont déclaré qu'ils devraient moderniser le moteur afin d'améliorer sa durée de vie et d'éviter au moins une partie des 38 milliards de dollars d'augmentation des coûts du cycle de vie. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour les 500 kg il faut un voilier adapté mais c'est possible : Exemple https://www.rtbf.be/article/500-kilos-de-cocaine-saisis-sur-un-voilier-belge-au-large-des-antilles-9107845 "Plus de 500 kg de cocaïne pure ont été saisis sur un voilier battant pavillon belge au large des Antilles, rapportent plusieurs journaux français, citant la Marine Nationale .Le voilier a été intercepté le 8 octobre dernier à 400 miles nautiques (740 km) des Antilles françaises. Il entamait une traversée transatlantique. Le voilier a été pisté par un Falcon 50 puis intercepté par la frégate de surveillance Ventose de la Marine nationale française." -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai une question concernant les munitions pour les batteries anti-aériennes comme les patriot ou les rolands ou autres. Il y a une grande consommation de ces missiles. Qu'est-ce qui est prévu pour l'alimentation en munition de ces batteries ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Zonebourse : Les défenses aériennes de l'Ukraine luttent contre une nouvelle vague d'attaques russes Aujourd'hui à 14:49 Partager La Russie a lancé une nouvelle vague d'attaques contre Kiev aux premières heures de mardi et les systèmes de défense aérienne de la ville ont abattu des missiles en approche, tandis que les sirènes d'alerte aérienne retentissaient dans plusieurs autres régions. "Une attaque massive ! Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a déclaré sur l'application de messagerie Telegram : "Ne quittez pas les abris". "Ne quittez pas les abris. La chute de débris a touché plusieurs quartiers de la capitale, notamment les quartiers historiques de Podil et Pecherskyi, et une femme de 27 ans a été blessée dans le sud-ouest du district de Holosiivskyi, ont indiqué des responsables. La Russie a attaqué à plusieurs reprises la capitale ukrainienne en mai en utilisant une combinaison de drones et de missiles, la plupart du temps de nuit, dans une tentative apparente de saper la volonté des Ukrainiens de se battre après plus de 15 mois de guerre. Les frappes de mardi constituaient le 17e assaut aérien de la Russie sur la capitale ce mois-ci, après que la ville a été attaquée à deux reprises lundi, notamment par une frappe diurne inhabituelle. Dans une rare reconnaissance des dommages causés à une "cible" militaire, l'Ukraine a déclaré qu'une piste d'atterrissage avait été endommagée et que cinq avions avaient été mis hors service lundi dans la région de Khmelnitskiy, dans l'ouest du pays. L'agence de presse russe RIA a cité le ministère de la défense qui a déclaré que plus d'une base aérienne avait été touchée. L'Ukraine n'a pas confirmé que d'autres bases aériennes avaient été endommagées. Les autorités ukrainiennes ont déclaré que la plupart des drones et des missiles tirés dimanche et lundi avaient été abattus et le président Volodymyr Zelenskiy a fait l'éloge des défenses antimissiles Patriot fournies par les États-Unis. "Lorsque les Patriot aux mains des Ukrainiens assureront un taux d'interception de 100 % de tout missile russe, la terreur sera vaincue", a déclaré M. Zelenskiy dans son allocution vidéo nocturne lundi. GUERRE PSYCHOLOGIQUE Ces attaques aériennes surviennent alors que l'Ukraine prépare une contre-offensive soutenue par des armes occidentales pour tenter de chasser les occupants russes des territoires saisis depuis que Moscou a lancé ce qu'elle appelle son "opération militaire spéciale" en février 2022. "Avec ces attaques constantes, l'ennemi cherche à maintenir la population civile dans une profonde tension psychologique", a déclaré Serhiy Popko, chef de l'administration militaire de Kiev. Sur les lignes de front orientales, les parachutistes et les unités motorisées russes remplacent les unités mercenaires de Wagner dans la ville orientale de Bakhmut, selon Serhiy Cherevatyi, porte-parole du groupe oriental des forces ukrainiennes. Wagner a commencé à céder des positions aux troupes régulières cette semaine après avoir déclaré qu'il contrôlait totalement Bakhmut à l'issue de la bataille la plus longue et la plus sanglante de la guerre. Moscou a déclaré avoir envahi l'Ukraine pour "dénazifier" son voisin et protéger les russophones. Les opposants occidentaux affirment que l'invasion est un accaparement impérialiste des terres qui a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de personnes déracinées et des villes réduites à l'état de ruines. La Russie se dit ouverte à la reprise des pourparlers de paix avec Kiev, qui sont au point mort, et a salué les efforts de médiation du Brésil et de la Chine. Mais un haut conseiller de Zelenskiy a déclaré que le plan de paix de Kiev, qui prévoit le retrait total des troupes russes, était le seul moyen de mettre fin à la guerre. "Il ne peut y avoir de plan de paix brésilien, chinois ou sud-africain lorsque l'on parle de la guerre en Ukraine", a déclaré Ihor Zhovkva, conseiller diplomatique principal, lors d'une interview accordée à l'agence Reuters vendredi en fin de journée. APPEL À LA CRÉATION D'UNE ZONE DÉMILITARISÉE Un autre conseiller de M. Zelenskiy, Mykhailo Podolyak, a écrit sur Twitter que tout règlement d'après-guerre devrait inclure une zone démilitarisée de 100 à 120 km à l'intérieur de la Russie, le long de la frontière. Le plus haut diplomate de l'Union européenne, Josep Borrell, a déclaré qu'il pensait que la Russie ne souhaitait pas négocier tant qu'elle essayait encore de gagner la guerre. L'armée ukrainienne a déclaré que l'attaque du port d'Odessa avait provoqué un incendie et endommagé les infrastructures, mais n'a pas précisé si les dégâts menaçaient les exportations de céréales. L'Ukraine est un important fournisseur mondial de céréales et le port est vital pour le transport maritime. Elle est également l'un des trois pays signataires d'un accord négocié par les Nations unies sur la sécurité des exportations de céréales via la mer Noire. La Russie a déclaré lundi que l'accord sur les céréales ne serait plus opérationnel tant que les Nations unies n'auraient pas conclu avec Moscou un accord visant à surmonter les obstacles aux exportations de céréales et d'engrais russes. Ce mois-ci, Moscou a accepté à contrecœur de prolonger l'accord sur les céréales jusqu'au 17 juillet. -
On parle de la même chose. Mais Cabirol parlait au futur, l'article que tu cites parle au présent. Bref c'est fait pour cette tranche.