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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Certe. Mais en défense tu as besoin de moins de capacité qu'en attaque et ils suraient eu le temps de massifier leurs offensives et la qualités de leur troupes. Bref ce n'est pas une question simple à résoudre et il y a donc un choix politique à faire avec une part d'influence non négligeable des généreux donateurs.
  2. herciv

    Le F-35

    Je pense que tu ne vas pas au bout du problème. Je vais poser la question sous un autre angle. Comment gérer l'attrition d'un avion qui coûte 110 millions à remplacer. Faut-il le remplacer ? Faut-il le réparer ? Faut-il en prendre deux pour en faire un seul ? Tant que tu n'as pas monté tes compétences tu ne peux répondre qu'avec un remplacement. Mais comment tu fais si pour remplacer cet avion il faut deux ou trois ans parce que tu n'est pas le seul à chercher une solution ? En fait il te faut un plan B. Ce plan n'est optimal ni sur le plan financier, ni sur le plan résultat technique mais c'est un plan B. Avec un avion de cet complexité tu n'as pas le choix il faut des plans B surttout quand tu as envoyé tous les autres chasseurs chez un copain lui aussi en guerre ou à la casse l'année avant de commencer ta guerre.
  3. Excellente question. Partons d'un produit connu comme le LECLERC justement. Combien de temps pour remettre en place les chaines, les formations, etc ?
  4. Oui sur ce segment les avancées et retour c'est presque 2 fois par semaine. Les ukrainiens ont quatre fortifications par la les unes derrière les autres d'après military summary.
  5. A court terme c'est pas bête. Tous ces pays vont devoir s'armer et surtout retenir leur stock d'armes pour ne pas qu'ils partent en Ukraine.
  6. Complètement d'accord. A un moment il fallait faire abstraction des pressions en tout genre et évaluer les risques correctement. Tout le monde a voulu profiter des dividendes de la paix. Allemands en tête qui expliquaient Urbi et Orbi le néolibéralisme fait de sagesse et de connaissance supérieur de l'économie. Sur les 15 dernières années Il faut bien avouer qu'ils nous ont mis un sacré coup sur le sujet économique.
  7. herciv

    Le F-35

    Je pense quand même que c'est légitime de poser la question de savoir si un f-35 est réparable et dans quelle condition. Le coût n'est pas le seul élément. Je pense que la disponibilité d'une solution de rechange en ces temps incertains est un critère au moins aussi important. Comme la corée envisage de reprendre d'autres f-35 j'imagine que c'est plus simple de rajouter un exemplaire.
  8. Dans le fond Zalujni et Zelenski sont envoyé dos à dos mais si ces deux là peuvent s'entendre c'est l'OTAN qui sera placée dos au mur.
  9. Tous n'est pas si mauvais. Certe le tempo est imposé en occident mais les russes n'avancent pas tant que ça. D'qutre part si la situation mondiale se détériore vraiment on connaît ou est le front en Europe. Évidemment il faudra l'alimenter en matériels et en homme à la place des US pris en Indo-pacifique. Le truc c'est qu'une guerre de blocs va provoquer des changements économiques majeurs que j'ai du mal à anticiper. Le dollar ne sera de facto plus la monnaie de référence. L'autre bloc aura la sienne. Il faudra financer les déficit US sans la Chine ni aucun de ses alliés. Il pourrait y avoir un grand resset des dettes et c'est vraiment ce point particulier que j'ai le plus de mal à anticiper. Les routes commerciales habituelles seront largement en crise comme ça commence déjà à être le cas en mer rouge. Il va donc falloir alimenter les fronts avec des ressources en matière première bien plus difficiles à se procurer.
  10. Je viens de poster sur le fil guerre en Ukraine un article du Wp questionnant la stratégie offensive de cette été. A mon sens il montre surtout me problème du timing de cette offensive et l'urgence d'arriver à un résultat dès l'année 2023 pour les US. Les US vont rentrer en année électorale et les points chauds se multiplient. Leur puissance militaire est déjà largement mise à contribution mais avec un résultat très mitigé comme en Ukraine. Ils sont fébriles et sous vos yeux ébahis voici les conséquences : Ils vont rappeller le ban et l'arrière ban ... A savoir ... nous. Pas de bol c'est totalement à contre temps et leur politique de grand frère a mis à poil les capacités guerrières de presque toute l'Europe sans parler de la Corée et du Japon. Dernier exemple en date la DSC pour les f-35 roumains. Le parlement roumains ne s'en remet pas. Bref tout le monde va avoir un super avion invisible parce qu'il ne pourra presque pas voler mais pas d'argent ou de capacités industrielles et de formation pour alimenter l'effort de guerre. On a 4 à 5 ans de retard sur la Chine sur ce sujet absolument crucial.
  11. Ce qui est marrant avec cet article du WP c'est qu'il questionne qu'un seul aspect de cette offensive à savoir la concentration de moyens vs la dispersion sur trois axe. Mais il ne questionne pas un aspect beaucoup plus embêtant pour les US à savoir leur capacité a soutenir un effort long. Et ça induit deux questions pourquoi partir sur une offensive alors que les Ukrainiens étaient vraiment bon en défense. Pourquoi ne pas attendre d'avoir une masse critique ? L'autre question est donc celle du timing pourquoi ne pas attendre une année de plus ? Clairement cet empressement a épuisé les capacités ukrainiennes et elles ne pourront pas se régénérer aussi facilement en année électorale US et si la situation mondiale se détériore. C'est facile de faire porter le chapeau à Zalujny ou Zelenski quand ce sont les limites de la puissance US qui sont questionnables.
  12. Un peu de stratégie (ou de politique) vu depuis les US sur l'offensive ukrainienne de l'été passé sur le thème on vous l'avait bien dit.
  13. Les tranchées sont souvent fait avec des engins de génie qui avancent plus lentement avec des sols gelé mais qui pourront continuer à travailler. Je ne suis pas trop inquiet là-dessus.
  14. Le plus terrible là-dedans c'est de dire que l'OTAN est impuissant face à cette avance. C'est la première fois que la stratégie de l'avance systématique de l'OTAN sur les sino/russe est mise en défaut. Excalibur, Himars, bombes guidée. Tout ce qui repose sur un guidage satellite est pris en défaut s'il n'est pas durci pour la guerre électronique. Les essaims de drones civils c'est fini.
  15. Les US ont décidé de mettre la pression sur Israël et des sanctions internationales feraient très mal à Israël pour sa réputation puisqu'elle ne serait pas mieux traitée que Poutine. Je pense qu'on va en parler d'ici la fin de l'année. L'Espagne à l'air d'être à fond, tous les pays ayant déjà rompu leur lien avec Israël aussi, Macron pourrait passer le Rubicon aussi. Bref tout le monde ne votera pas ces sanctions mais çà va être géré comme pour la Russie chacun appliquera à sa guise.
  16. Seth Jones expert au Center for Strategic and International Studies décrit une réalité cruciale de la guerre : l'avance manifeste des Russes en matière de guerre électronique, aussi bien en qualité q'en quantité. Sur les images de Military Summary d'hier soir on voit même un drone logistique survivre à des mines à très courte distance grâce à un kit de guerre électronique monté sur lui. https://www.capital.fr/economie-politique/la-russie-prend-une-avance-decivise-dans-la-guerre-electronique-1487280#:~:text=Selon Seth Jones%2C la Russie,interconnectés de l'organisation atlantique. Dans le domaine de la guerre électronique, Moscou est en train de prendre un avantage certain sur l’Ukraine mais aussi sur ses alliés occidentaux. L’Otan serait maintenant impuissant pour aider Kiev à se défendre face au brouillage russe. La guerre électronique est la plus grande faiblesse de l’Ukraine. C’est ce qu’a affirmé à The Economist, Seth Jones, membre éminent du groupe de réflexion Center for Strategic and International Studies basé à Washington. Selon ce politologue expert en contreterrorisme, les alliés de Kiev ont trop porté leur attention sur une aide matérielle. Les membres de l’Otan ont fourni beaucoup de chars, de missiles et de système d’artillerie à l’armée ukrainienne et ont complètement oublié la partie cyber-électronique de ce conflit. Selon Seth Jones, la Russie a depuis de nombreuses années mis l'accent sur l'utilisation de son complexe militaro-industriel pour produire et développer une gamme impressionnante de capacités de guerre électronique afin de contrer les systèmes hautement interconnectés de l'organisation atlantique. Au contraire, Kiev s'est retrouvée au début de la guerre avec des systèmes d'armes électroniques datant principalement de l'ère soviétique. Selon Valéri Zaloujni, le chef de l’État-major ukrainien, cette différence n'a eu qu'un impact limité au début du conflit, mais à mesure que des lignes de contact relativement statiques sont apparues, la Russie a été en mesure de positionner ses formidables moyens de guerre électronique là où ils pouvaient avoir le plus d'effet. En mars 2023, l'Ukraine a découvert que ses obus Excalibur guidés par GPS commençaient soudainement à ne plus viser leur cible, grâce au brouillage russe. Les bombes guidées que les États-Unis avaient fournies à l'armée de l'air ukrainienne ont connu un problème similaire, tandis que les roquettes à longue portée des Himars de l'Ukraine ont également commencé à manquer leur cible. Dans certaines régions, la majorité des munitions ukrainiennes sont désormais inefficaces. Ce qui inquiète encore plus les hauts gradés de Kiev, c'est la capacité croissante des forces de Moscou à contrer les multitudes de drones bon marché que les troupes ukrainiennes utilisent pour toutes sortes de tâches, depuis la reconnaissance du champ de bataille et les communications jusqu'à l'explosion à l'impact contre des cibles telles que des chars ou des nœuds de commandement. L'Ukraine a formé une armée de quelque 10 000 pilotes de drones qui sont désormais constamment engagés dans un jeu du chat et de la souris avec des opérateurs russes de drones de plus en plus habiles. Les drones privilégiés sont bon marché, ne coûtant pas plus de 900 euros pièce, et l'Ukraine en construit d'énormes quantités. Cependant les pertes dues au brouillage russe, qui détruit les systèmes de guidage ou les liaisons radio avec les opérateurs, s'élèvent parfois à plus de 2 000 par semaine. Les drones touchés planent sans but jusqu'à ce que leurs batteries s'épuisent et qu'ils tombent au sol. Il n'est pas encore possible, du moins pour les mini-drones, de les protéger contre le brouillage ou de les doter d'une intelligence artificielle qui leur permette de voler sans lien direct avec un opérateur humain. La quantité l'emporte encore sur la qualité, mais la Russie pourrait avoir un avantage sur ce point également. Le ciel au-dessus du champ de bataille est désormais truffé de drones russes. Autour de Bakhmout, les soldats ukrainiens estiment que la Russie déploie deux fois plus de drones d'assaut qu'elle ne peut le faire. Une réticence américaine à aider Kiev Le succès croissant de la Russie dans la guerre des drones s'explique en partie par la densité des nouveaux systèmes qu'elle est en mesure de déployer, grâce à ces années d'investissement. Un rapport publié en mai dernier par Jack Watling et Nick Reynolds du Rusi, un groupe de réflexion londonien, indique que les Russes disposent d'un grand système d'armes électroniques tous les 10 kilomètres le long de la ligne de front. Ils pensent que parmi les nombreux systèmes russes d'armes électroniques, le Shipovnic-Aero, monté sur camion, s'avère particulièrement dangereux pour les drones ukrainiens. Le système a une portée de 10 kilomètres et peut prendre le contrôle du drone, tout en acquérant les coordonnées de l'endroit d'où il est piloté, avec une précision d'un mètre, pour les transmettre à une batterie d'artillerie. Nico Lange, spécialiste de l’Ukraine, est tout aussi pessimiste. D'une part, il soupçonne que les capacités de l'Otan ne sont peut-être pas aussi bonnes que celles de la Russie. Pire encore, en ce qui concerne les systèmes les plus récents, il pense qu'il y a également une certaine réticence, surtout de la part des Américains, à montrer leurs capacités technologiques à la Russie parce que les informations exploitables, par exemple sur les fréquences et les techniques de saut de canal utilisées, sont susceptibles d'être transmises aux Chinois.
  17. Et cà c'est dans la cas ou la situation sécuritaire mondiale est stable l'année prochaine. Parce que pour l'instant certain pays ayant déjà rompu leur lien avec Israël pourrait être tenté de prendre des sanctions ... genre bloquer la navigation à des navires représentant des intérêts israéliens ... Comme l'Afrique du Sud par exemple ou la Russie pour ceux qui seraient tenté par le passage arctique. Parce que la prochaine étape pour Israël çà va être les sanctions qu'un certain nombre de pays vont voter avec une certaine délectation.
  18. Macron accentue la pression sur Israël et s'attaque au double standard. Le Parisien : Gaza : Macron prévient Israël que « la destruction totale du Hamas » entraînerait « dix ans » de guerre Alors qu’Israël pilonne la bande de Gaza en représailles à l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, « la bonne lutte contre le terrorisme n’est pas le bombardement systématique et permanent », a encore estimé le président. Par Le Parisien avec AFP Le 2 décembre 2023 à 15h06, modifié le 2 décembre 2023 à 16h18 Il s’exprimait lors d’une conférence de presse en marge de la COP28. Le président français, Emmanuel Macron, a prévenu ce samedi Israël que l’objectif d’une « destruction totale du Hamas », mouvement islamiste palestinien à Gaza, devait être « précisé », car il risquait d’engendrer « dix ans » de guerre. « Il n’y a pas de sécurité durable pour les Israéliens si elle se fait au prix des vies palestiniennes », a-t-il martelé depuis Dubaï, appelant à être « collectivement lucides ». Pour lui, « l’humanitaire est complémentaire du sécuritaire. (…) Il n’y a pas de double standard pour la France », a assuré le chef de l’État depuis Dubaï, appelant à redoubler d’efforts pour parvenir à « un cessez-le-feu durable », « obtenir la libération de tous les otages » et « apporter l’aide à la population de Gaza dont elle a urgemment besoin ». À lire aussiGuerre Israël-Hamas : réorganisation, renseignement… comment Tsahal a mis à profit la trêve à Gaza « La destruction totale du Hamas, qu’est-ce que c’est ? Est-ce que quelqu’un pense que c’est possible ? Si c’est ça, la guerre durera dix ans et je crois que personne ne sait définir sérieusement cet objectif. Donc il faut que cet objectif soit précisé », a aussi exhorté Emmanuel Macron.
  19. Ca va arranger les ukrainiens. Que deviennent les mines enterrées avec un sol gelé ?
  20. C'est surtout qu'on a été dressé comme ça en nous disant qu'on était dans le camp des gentils. Que nous on respectait autrui parce qu'il est notre égal. D'un coup on apprend que finalement il y a des moins égaux qu'on a le droit de trucider et qu'un pays censé vivre à l'occidentale à le droit de faire comme Poutine avec les ukrainiens ou comme ce bon Xi avec certaines de ses populations sans se prendre de sanctions de surcroît.
  21. Article dans les échos en clair : AFRIQUE - MOYEN ORIENT Israël et le Hamas de nouveau en guerre à Gaza Après une semaine de trêve, les bombardements israéliens et les tirs de roquettes du Hamas ont repris dans la bande de Gaza. Guerres et conflits L'armée israélienne a repris l'offensive après l'échec d'un dernier marchandage pour échanger des otages et attaqué Rafah dans le sud de la bande de Gaza le 1er décembre. (SAID KHATIB/AFP) Par Pascal Brunel Publié le 1 déc. 2023 à 13:05Mis à jour le 1 déc. 2023 à 15:57 Israël et le Hamas semblent de nouveau déterminés à en découdre. L'aviation, l'artillerie, et des unités d'infanterie israéliennes ont repris leurs attaques vendredi matin dans la bande de Gaza, tandis que le Hamas a multiplié les tirs de roquettes vers le territoire israélien, comme si la guerre déclenchée le 7 octobre à la suite d'une infiltration sanglante de commandos islamistes, en pause depuis une semaine, reprenait de plus belle . Tout a capoté à la suite des ratés sur les termes d'un marchandage. Un arrangement conclu par l'intermédiaire du Qatar, prévoyait que le Hamas devait présenter une liste jeudi soir de 10 femmes prises en otage en échange d'une journée supplémentaire de trêve. Selon Benyamin Netanyahou, les islamistes du « Hamas-Daesh » n'ont pas respecté cet engagement, contrairement à ce qu'ils avaient fait depuis une semaine en relâchant quotidiennement un total de 110 otages en échange de quelque 300 prisonniers palestiniens libérés par Israël. « La reprise des combats était dans ces conditions inévitable », a proclamé le Premier ministre israélien qui maintient ses trois objectifs : libérer les 139 otages restant, « éliminer le Hamas et faire en sorte qu'ensuite la bande de Gaza ne représente plus une menace pour la sécurité des habitants d'Israël ». Risques de bavure Publicité Sur le terrain, l'aviation a attaqué dans la partie sud de la bande de Gaza, qui avait été relativement épargnée avant le cessez-le-feu. L'armée israélienne est toutefois confrontée à un sérieux dilemme. Plus d'un million de Palestiniens qui habitaient dans le nord ont fui les combats pour se réfugier dans le sud. Résultat: les risques de « bavures » dont des civils pourraient être les victimes sont énormes. Pour tenter d'éviter un tel scénario, l'armée israélienne a publié sur les réseaux sociaux une carte détaillant des «zones et des quartiers » dans lesquels la population palestinienne est censée être en sécurité. Des tracts avec ces informations ont également été disséminés par avion dans la bande de Gaza. LIRE AUSSI : Guerre Israël-Hamas : après un attentat meurtrier à Jérusalem, le cessez-le-feu en question La traque d'Israël contre les finances du Hamas Difficile de savoir si une telle précaution sera efficace. Seule certitude, la reprise de la guerre inquiète au plus haut point le grand allié américain. Antony Blinken, le secrétaire d'Etat a participé jeudi à une réunion plutôt tendue du cabinet de guerre. Au cours de « discussions franches » selon la terminologie diplomatique, le chef d'Etat-major le général Hezi Halevi, a estimé que la guerre » durera davantage que quelques semaines ». En réponse, Antony Blinken a souligné qu'il n'était pas certain qu'Israël dispose d'un tel laps de temps avant que les pressions internationales montent de plusieurs crans pour appliquer un cessez-le-feu durable. Respecter les lois de la guerre Le secrétaire d'Etat a également insisté sur le fait qu'il était « impératif qu'Israël agisse selon les lois de la guerre et accorde aux Palestiniens déplacés dans le sud le choix de retourner dans le nord dès que les conditions le permettront ». Autrement dit le compte à rebours est déclenché pour Israël. LIRE AUSSI : Guerre Israël-Hamas : le rôle clé de Joe Biden dans la libération des otages Guerre Israël-Hamas : le Qatar, médiateur incontournable dans la libération des otages Mais, selon la radio de l'armée, l'Egypte n'a pas abandonné ses efforts visant à trouver un nouvel arrangement pour une trêve. Le Qatar, qui joue un rôle clé en coulisse, a également affirmé que des discussions se poursuivaient. Sur la même longueur d'onde, Tamir Hayman, ancien chef des renseignements militaires et directeur de l'Institut israélien pour la sécurité nationale, estime que la reprise des combats pourrait n'être qu'une « tactique de négociations » provisoire destinée à permettre à Israël et au Hamas d'améliorer chacun leurs positions avant de reprendre le cours des discussions. Une autre inconnue porte sur la réaction du Hezbollah. Cette milice libanaise soutenue et armée par l'Iran a respecté le cessez-le-feu et cessé ses tirs de roquettes vers le nord d'Israël sans être partie prenante de l'accord entre le Hamas et l'Etat hébreu. Le Hezbollah pourrait être tenté de reprendre ses attaques par solidarité avec la bande de Gaza.
  22. Possible que les Jordaniens trouvent des alliés sur ce coup là. Normalement so on suit la logique Israelienne la Cisjordanie va y passer aussi. Encore quelques dizaines d'assassinats dans les colonies pour chauffer les palestiniens et vogue la galère.
  23. De toute façon les palestiniens ne seront expusables nul part. Personnes ne voudra laisser a Netanyahu de porte de sortie. Israël avec sa brutalité s'est enfermé dans une impasse. Soit ils exterminent les palestiniens de Gaza soit ils discutent d'un état palestinien maître de sa sécurité. Le monde va fermer le couvercle et regarder si Israël peut devenir un état responsable vivant sans faire la guerre à ses voisins et sans se traîner le boulet de l'extermination de 2 millions de personnes.
  24. Bon ben voilà dans le débât technologie contre forte production / remplacabilité le général Schill nous apporte des éléments concrets et une doctrine française finalement bien adaptée. Merci à Laurent Lagneau. MGCS : Évoquant l’AMX-13, le général Schill veut ouvrir le débat sur le format du futur char de combat PAR LAURENT LAGNEAU · 3 DÉCEMBRE 2023 La « mort » du char de combat fut maintes fois prophétisées, souvent pour justifier des réductions budgétaires, avec l’argument qu’un tel équipement ne permettait pas de préparer les « guerres de demain ». La Belgique et les Pays-Bas renoncèrent ainsi à cette capacité… tandis que, en 2008, la France divisa pratiquement par deux le nombre de Leclerc alors alignés par l’armée de Terre. Or, cette prédiction a été démentie par la suite, les États-Unis et le Canada ayant, par exemple, déployé des M1A2 Abrams et des Leopard 2 en Afghanistan. Mais ce débat sur l’avenir des chars a depuis repris de la vigueur à la faveur de la guerre en Ukraine, notamment au regard des pertes subies par les forces russes durant la première phase de leur offensive. Certes, l’efficacité des missiles antichars fournis à l’armée ukrainienne et l’usage de munitions télé-opérées [MTO] expliquent en partie cette attrition… Mais en partie seulement car celle-ci a également été causée par des déficiences en matière de logistique – de nombreux chars ont été abandonnés sur le terrain faute d’un soutien efficace – ainsi que par une doctrine d’emploi inadaptée. Lors d’une audition parlementaire, en juillet 2022, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, avait expliqué que les chars russes avaient été mis en échec « suite à de mauvaises appréciations tactiques », leur concentration les ayant rendus « vulnérables » aux fantassins, qui purent lancer des « attaques contre les colonnes de blindés à partir des zones forestières et urbaines », alors que les conditions météorologiques [fonte précoce des neiges, ndlr] s’y prêtaient. Mais « il n’en demeure pas moins que cette capacité est primordiale pour rompre un dispositif et exploiter ensuite l’avantage en profondeur », avait poursuivi le général Schill. En clair, une arme ne vaut que par l’emploi que l’on en fait… Cependant, le débat n’est pas clos, d’autant plus que, depuis les attaques terroristes menées par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre dernier, plusieurs chars de Tsahal ont été endommagés, si ce n’est détruits. À Gaza, « dans un milieu urbain très cloisonné où la menace est omnidirectionnelle et très rapprochée, les blindés israéliens comme les Merkava IVM de 72 tonnes peuvent être détruits, en dépit de la qualité de leur blindage ou de leur système de protection active, par des armes bon marché », a d’ailleurs admis le général Schill, dans un commentaire sur une note du Centre français de recherche sur le renseignement [CF2R], via le reseau social Linkedin. Aussi, pour le CEMAT, la question qui doit se poser n’est pas « celle de l’inutilité éventuelle du char de combat mais celle du type de char et de son insertion dans un ensemble interarmes ». Et, pour lui, la « masse » est un critère déterminant. « Les chars très technologiques, à l’arc frontal impénétrable et à la volée de 4 000 mètres, sont coûteux à produire et d’une mobilité réduite par un poids excessif qui complique leur soutien. Leur destruction est également un enjeu de communication, comme on l’a vu avec les ‘Leopard 2’ ou les ‘Challenger 2’ ukrainiens », a en effet souligné le général Schill. (que dire du F-35 ?) Or, poursuit-il, « ces inconvénients sont moindres pour des chars moins puissants et moins protégés » qui, en étant « plus mobiles et moins onéreux », sont « plus faciles à produire, donc à remplacer, et également à entretenir ou à réparer ». De telles considératons ont-elles été prises en compte dans la fiche commune d’expression des besoins que le CEMAT a signée avec son homologue allemand pour le Système principal de combat terrestre [MGCS – Main Ground Combat System], lequel doit aboutir à un char de combat de nouvelle génération? La question se pose au regard de la doctrine allemande en matière de chars de combat, laquelle insiste sur l’armement et, surtout, sur la protection. Or, rappelle le général Schill, « la tradition industrielle française a mis en valeur des blindés moins protégés mais toujours très bien armés et très mobiles, sans doute l’héritage d’une cavalerie de décision, de vitesse et de surprise qui a marqué les siècles ». Et de prendre l’exemple de… l’AMX-13, un char léger [moins de 15 tonnes], armé d’une tourelle de 90 mm [ou de 105 mm pour certaines versions] et produit à plus de 7700 exemplaires à partir de 1953. Exporté dans 35 pays, il est resté en service au sein de l’armée de Terre jusqu’à la fin des années 1980. À noter qu’une variante pouvait être armée de missiles antichar filoguidés SS 11/AS 11. « Techniquement abouti avec sa tourelle oscillante, son canon de 90, sa grande mobilité permise par un poids inférieur à 15 tonnes, son équipage ramassé – cette plateforme, déclinée en de multiples versions, a d’ailleurs été un remarquable succès à l’export », a-t-il fait valoir. En attendant, pour le CEMAT, le Leclerc constitue assurément un bon compromis entre les chars « de conception russo-soviétique et les lourds engins anglo-saxons » dans la mesure où, disposant « d’une volée servie par d’excellentes optiques de tir et d’un chargeur automatique », sa mobilité n’a pas été « sacrifiée » à sa protection, ce qui lui permet d’afficher une masse de « seulement » 56 tonnes. « Accompagné de véhicules blindés légers formant une escouade d’accompagnement pour améliorer ses capacités d’engagement, il représente donc un compromis équilibré et offre des avantages tactiques certains », fait valoir le général Schill. Quoi qu’il en soit, s’il se dit toujours convaincu de l’utilité du char, le CEMAT estime que son « format doit susciter le débat ». Pour rappel, selon les explications récemment livrées par le ministère des Armées, le MGCS sera « bien plus qu’un engin blindé lourd traditionnel » étant donné qu’il sera « pensé comme un système multiplateformes », avec un « char proprement dit, équipé d’un canon gros calibre, accompagné d’autres modules complémentaires interconnectés [un blindé lourd équipé de missiles antichars puissants, un véhicule d’appui nativement robotisé doté d’armes laser, des drones et autres armements innovants] ». Fera-t-il une place à un lointain successeur de l’AMX-13?
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