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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. Pas exactement, la fosse avec les lanceurs verticaux se trouve derrière le lanceur visible sur la droite.
  2. Je ne pense pas que ce soit tout à fait exact. Les T-14 et T-15 ont 3 types d'APS (en fait 2 mais disons 3 pour faire simple) faisant partie du système Afghanit. La première de ces parties est hardkill et est représentée par les gros tubes placés en arc sur la tourelle du T-14 et sur la coque du T-15. Ces tubes ne fonctionnent que sur un arc prédéterminé. Il semblerait qu'il y ait 10 tubes sur le T-14 et le T-15 et qu'il existe aussi une variante plus petite de ce système visible sur Kurganets-25. La seconde partie (ou les deux autres parties dépendant de la façon de compter) est softkill et comprendrait des grenades fumigènes multi-spectrales mais apparemment pas de leurres IR ou UV (même si il est toujours possible que ça change). Il y a deux types de lanceurs. Le premier est un lanceur pivotant avec 12 coups visible sur la tourelle du T-14 et derrière les tubes du T-15. Le deuxième lanceur est celui placé verticalement. Sur T-14, 24 tubes se trouvent sur la tourelle tandis que sur T-15 ils se trouvent sur l'arrière de la coque, de part et d'autre de la rampe arrière. Il est généralement considéré que seul ces derniers lanceurs sont capables d'interférer avec des munitions top-attack (et encore, seulement avec leur guidage). Si un obus arrive à la verticale en étant non guidé ou guidé par GPS, il fera mouche. Pareil pour un EFP détonné avant que le système ne mette en œuvre ses contre-mesures.
  3. Je ne pense pas que ce soit des capacités différentes à proprement parler. Comme on le voit, il s'agit dans tous les cas de 35M. À mon sens, il s'agit d'un simple HUMINT Collector qui a reçu une formation sommaire en contre espionnage en plus. De la même manière qu'un designated marksman n'est pas un sniper, il a juste un tout petit peu plus d'entraînement et un meilleur fusil mais reste au final un fantassin.
  4. Je crois que c'est lié à l'organisation originelle de la BCT. Je crois qu'à la base, la BCT ne devait avoir qu'une compagnie du génie. Celle-ci était assignée à un "Brigade Special Troops Battalion" qui comprenait aussi la compagnie des transmission et celle du renseignement militaire. En 2013, quand ils ont ajouté une compagnie de génie à chaque brigade, ils ont juste renommé le BSTB en Brigade Engineer Battalion. Leur génie est assez faible cependant: seulement deux compagnies par brigade. Les Brits ont l'air d'avoir 3 compagnies, tout comme les Allemands. Les Italiens en ont 4 (notez que le type de compagnie change de pays en pays donc la comparaison est compliquée).
  5. Chez vous peut-être mais pas aux US. Chez eux, la lettre S est utilisée pour tous les staffs d'éléments dirigés par un colonel ou inférieur (ce qui peut être le cas d'une BTC). Ça inclut les brigades divisionnaires, régiments, groupes, bataillons et escadrons. Apparemment, le terme exact est executive staff section La lettre G est utilisée pour les staffs commandés par un officier général (general staff section), ce qui serait plutôt le cas d'une division ou d'un Corps. Ici, le S2 est la section renseignement d'un QG de brigade attachée à une division, régiment ou bataillon. Notez que S et G ne s'appliquent qu'à l'Army et aux Marines. Tu es libre de vérifier la source. Il s'agit d'une publication de l'US Army de mars 2021. La répartition exacte des différents postes est à la page 25. HUMINT Collection Teams E6 35M3L E5 35M2L E4 35M1L E3 35M1L Les E3-6 correspondent au rangs d'engagés (Enlisted) 3 à 6, soit Private First Class (E3), Specialist ou Corporal (E4), Sergeant (E5) et Staff Sergeant (E6). Le 35 indique que la personne appartient au renseignement militaire. Combiner le 35 au M indique qu'il s'agit d'un Human Intelligence Collector. Le 4 caractère indique le rang (1 pour E1-4, 2 pour E5, 3 pour E6). Je ne sais pas trop pour le dernier caractère. Il s'agit d'un special qualification identifier mais je ne sais pas trop lequel. Donc il sont définitivement 4. Pour la partie counter-intelligence, il y a deux MOS qui correspondent à ce rôle: 35L et 35Y, Counterintelligence Special Agent et Chief Counter Intelligence Sergeant, qui appartiennent alors à l'Army Counter Intelligence. Cependant, l'ACI a un job différent de celui que pourrait remplir une équipe HUMINT sur le terrain. Il s'agit plutôt d'une force de police (law enforcement agency). Il se peut tout à fait que l'un des membres de l'équipe HUMINT ait un entraînement additionnel en counter intelligence. Comme je l'ai dit, je n'ai pas pu recouper cette dernière partie qui vient d'une autre source.
  6. Super bizarre comme organisation. Et le poids logistique de 16 hélicoptères n'est pas à négliger. Surtout le NH90 qui est critiqué pour sa très lourde maintenance. Tant que j'y suis, un élément souvent négligé mais bien utile chez les US, la compagnie de renseignement militaire (MI Coy). Chaque brigade combat team en a une au sein du bataillon du génie (tout comme la compagnie des transmissions). Elle se compose de Military Intelligence Company (MI Coy, 110 troops) Company HQ (5 troops) Brigade Intelligence Support Element (BISE, 29 troops) HQ Platoon (2 troops) Analysis and Fusion Section (11 troops) Intelligence Processing Team (6 troops) IEW Systems Integration Section (10 troops) US Air Force Staff Weather Operators (USAF SWO, 4 troops) Intelligence Collection Platoon (33 troops) Platoon HQ (2 troops) Operations Management Team (16 troops) HQ (4 troops) 3 HUMINT Collection Teams (3×4 troops) Technical Control and Analysis Cell (15 troops) HQ (6 troops) 3 SIGINT Collection Teams (3×3 troops) Electronic Warfare Platoon (14 troops) Platoon HQ (2 troops) Electronic Warfare (TLS) Team (12 troops) Tactical Unmanned Aircraft System (TUAS) Platoon (25 troops) Platoon HQ (4 troops) Mission Plan and Control Section (8 troops) Launch and Recovery Section (13 troops) D'après ce que je peux comprendre, le rôle de la MI Coy est de supporter le S2 (officier de renseignement du QG de brigade) pour permettre la planification des opérations. Ses différents éléments sont attribués les tâches suivantes. Le BISE est chargé de l'analyse des renseignement recueilli par les 4 autres éléments mais aussi par les autres éléments de la brigade (notamment le peloton radar de contre batterie du bataillon d'artillerie et le squadron de cavalerie mais aussi toute information potentiellement rapportée par les bataillons de manœuvre) ainsi que des renseignements venant des échelons supérieurs afin de proposer une image cohérente des informations disponibles au commandement de la brigade. Les 4 USAF SWO sont chargé de l'analyse de la météo ainsi que de la prédiction de son influence sur les opérations, tant de la brigade que celle des unités de support (aérien notamment) dans la zone de la brigade. Le peloton de collecte de renseignement comprend deux branches distinctes. La branche HUMINT comprend 3 équipes de collecte de renseignement d'origine humaine. Une source signalait que chaque team comprenait trois personnels chargés du renseignement et une personne chargée du contre-renseignement mais je n'ai pu corroborer. Une des manières de collecter l'information est l'interrogation et l'identification des personnes détenues par la brigade. Cette équipe peut apparemment être renforcée par des éléments spécialistes de la région (notamment d'un point de vue linguistique). La branche SIGINT fait la même chose mais sur base des émissions EM dans le secteur d'opération. Pour des raisons évidentes, cette branche collabore fortement avec le peloton EW. Le peloton EW est chargé de l'analyse des émissions adverses, de la localisation des émetteurs ainsi que de fournir au commandement des options pour perturber les signaux adverses. Finalement, le peloton TUAS opère 4 RQ-7B Shadow. La mission est je pense assez claire et se passe donc de plus de détails. Source: https://irp.fas.org/doddir/army/tc2-19-01.pdf C'est une capacité qui a le mérite d'être étudiée plus en profondeur. Je pense que je mettrais la compagnie de renseignement dans un bataillon de commandement cependant (avec la compagnie des transmissions) plutôt qu'avec le bataillon du génie. On notera que les US ont aussi des RQ-11 et RQ-20 au niveau de la compagnie. Il est difficile de savoir qui les mets en œuvre mais j'ai lu quelque part qu'il s'agissait des éléments d'observation de tir attachés du bataillon d'artillerie. Difficile d'être sûr cependant.
  7. mehari

    [EBRC/Jaguar]

    À l'avenir on pourrait avoir des porteurs d'arme sur plateforme robotisées. Un Type-X estonien pourrait monter une tourelle de 25, 30 ou 40mm et faire feu sur la position désignée par le chef de peloton. Bien sûr, il y a la question de l'autonomie de ces machins et de leur résistance au brouillage, spécialement dans des rôles avancés. Sinon, je me souviens que les US avaient originellement prévu 3 MGS par compagnie Stryker. Ils ont laissé tombé le plan par la suite (je ne sais plus pourquoi). On notera qu'ils ont aussi deux mortiers de 120mm à ce niveau.
  8. Il y a une bonne vidéo de Battle Order sur le sujet. En gros, chaque squadron (bataillon) de reconnaissance blindée US est composé d'une Headquarters & Headquarters Troop (HHT), 3 Cavalry Troops, 1 Armor Company, 1 Forward Support Company (provenant du bataillon logistique). Chaque Cavalry Troop est un élément de reconnaissance comprenant Troop HQ M2A3 (commandant et Operations NCO) M113 (Troop NCO, NBRC NCO et un medic si il y en a un qui est attaché) M557 Command Post (adjoint, Signals NCO) servant à l'analyse des données récoltées LMTV Cargo Truck (Supply NCO, Supply specialist) M7A3 Bradley Fire Support Vehicle (attaché du bataillon d'artillerie) Mortar Section HMMWV (section leader) 2 M1064 120mm Mortar Carrier (4 hommes) 2 Scout Platoons Les Scout Plt. ont changé récemment donc je vais donner les deux. Auparavant, on avait HQ Section M1151A1 HMMWV (Platoon leader, gunner, driver) M1151A1 HMMWV (Platoon Sergeant, gunner, driver) 3 Recon Sections M2A3 Bradley (Section leader, gunner, driver, 3 dismounted scouts) M1151A1 HMMWV (Squad leader, gunner, driver, dismounted scout) La structure exacte du peloton est assez flexible et il peut y avoir du mix à l'intérieur, suivant les situations. Cependant, il y avait plusieurs problèmes avec cette configuration. Tout d'abord, les niveaux de protection et l'armement des véhicules sont différents ce qui fait que l'un est plus vulnérable que l'autre et que l'un ne sait pas couvrir l'autre. Par ailleurs, la mobilité était considérée comme problématique car le HMMWV est moins mobile que le Bradley ainsi que la plupart des véhicules de la brigade qu'il est censé screen, éclairer ou supporter. Par ailleurs, le nombre de dismounts (12) était considéré insuffisant. Le nouveau peloton ressemble à ça HQ Section M2A3 (Plt leader, Team leader, driver, 3 scouts) M2A3 (Plt sergeant, driver, gunner, dismount team leader, 2 scouts) 2 Recon Sections M2A3 (Section leader, driver, gunner, dismount team leader, 2 scouts) M2A3 (Mounted team leader, driver, gunner, 3 scouts) Ça porte le peloton à 18 éclaireurs et 6 Bradleys, ce qui augmente aussi le nombre de TOWs disponibles. La compagnie blindée en revanche est tout ce qui a de plus classique pour les blindés US. Elle se compose de Coy HQ M1A2 (commandant, gunner, driver, loader) M1A2 (adjoint, gunner, driver, loader) M1165A1 HMMWV (signals NCO) M1165A1 HMMWV (master gunnner) M113 (company NCO, driver) LMTV Cargo Truck (Supply NCO, Supply specialist) M7A3 Bradley Fire Support Vehicle (attaché du bataillon d'artillerie) Autres éléments logistiques attaché de la Forward Support Company et du Sqn HQ 3 Tank Platoons 2 Tank Sections M1A2 (commandant/adjoint, gunner, driver, loader) M1A2 (chef de char, gunner, driver, loader) La vidéo complète de BattleOrder est intéressant car elle inclut pas mal d'infos sur les rôles de chaque élément ainsi que sur les configurations internes du squadron.
  9. C'est la même chose en France que dans les autres pays européens (sauf la Pologne): la Division est le groupement administratif de trois brigades. À mon sens, il s'agit aussi d'un QG disponible pour commander des opérations multi-brigades. Pour avoir un niveau divisionnaire qui ait vraiment un sens, il faut que le niveau ait des capacité C2 mais aussi d'appui qui correspondent. Et ce n'est pas vraiment le cas. Au delà de ça, c'est aussi une question de comment les unités/formations doivent se déployer, comment le front est segmenté, quelle profondeur est-ce que chaque niveau a sous sa responsabilité, etc. Et de quels appuis chaque niveau a besoin pour évoluer. En général, en Europe, on estime que le bataillon est l'échelon à privilégier pour les opérations COIN tandis que la brigade est le niveau minimum pour des opérations combinées. Le niveau divisionnaire a l'air de servir de coordination et d'appui à plusieurs brigades. Vos brigades font plus ou moins 1.5 à 2 fois la taille de beaucoup de brigades de l'OTAN et n'intègrent même pas les éléments logistiques nécessaires à son opération. Si on fait la somme des deux, on arrive à quelque chose comme 8500 à 9000 hommes par brigade. Si on réduit la taille des brigades et des régiments, on peut augmenter le nombre de brigades (et au passage comme je l'ai dit précédemment, augmenter les appuis) et potentiellement recréer un niveau divisionnaire. Si je compte bien, en faisant la somme des effectifs actuellement présents au sein des 2 divisions et du commandement logistique, on a plus ou moins 2 fois 25000 plus ~5000 soit 55000. En supposant une brigade ayant une taille de 4500 hommes en moyenne, on pourrait recréer une dizaine de brigades (45000 hommes) et avoir ±10000 hommes pour recréer des appuis de corps ou de division. Ces brigades pourraient être organisées en 3 lourdes sur Leclerc et IFV chenillés (groupées en 1 division), 3 légères sur VBCI et VBMR (aussi en une division) et une parachutiste, une de montagne, une de troupes de marine et une de la Légion sur Serval. Tu peux faire 3 batteries 155mm. Les roquettes sont un cas un peu bizarre. Pour l'instant, les 227mm partent à 70-90km (portée à laquelle on étend l'artillerie) et on parle d'étendre ça à 150km. Un peu loin pour ce que la brigade est censée couvrir. C'est plus quelque chose pour le Corps ou la division. Si on parle de 122 ou 160mm en revanche, c'est une autre histoire. Je crois que la portée est de ~50km ces temps-ci, ce qui pourrait correspondre à une brigade. Mais en ce qui me concerne, je me concentrerais sur 3 batteries de CAESAR.
  10. Pour rappel, un GTIA c'est un bataillon renforcé. Si tu en mets juste 7 dans une division, tu n'as pas une division, tu as une brigade. Par ailleurs, "GTIA", c'est bien beau mais quel GTIA? Quel moyens dedans? Un GTIA à 5 compagnies comme GTIA 2 (Serval 02-05/2013) ou à 7 compagnies comme le GTIA 3? Ou est-ce que c'est un GTIA avec des CAESAR ou des mortiers? Compagnie entière du génie ou juste un peloton? Ou est-ce que c'est le GTIA aéroporté totalement dépourvu d'artillerie ou de cavalerie? Avec de la cavalerie? Si oui, avec quelle cavalerie? Reconnaissance ou appui-feu? Et qu'en est-t'il des autres moyens généralement non employés au sein des GTIA? La logistique à grande échelle, les senseurs et drones d'artillerie, les MLRS, le génie lourd, etc. Dire que quelque chose comprend un GTIA, c'est dire que quelque chose comprend un élément non spécifié de la taille d'un bataillon renforcé qui comprend au moins des compagnies d'infanterie et peut-être mais pas forcément, des éléments de taille non spécifiée du génie, de la cavalerie et de l'artillerie.
  11. Bon. Après moult recherches, j'ai trouvé une ou deux organisations qui pourraient satisfaire aux demandes émises. Malheureusement, elles vont aussi faire résonner les mots "guerres de chapelle". Premièrement, on a le bataillon mécanisé suédois qui forme le gros de leur forces de manœuvre. Mais avant de détailler le bataillon, il paraît opportun de détailler l'environnement dans lequel il évolue. Le bataillon suédois se compose ainsi: 1 compagnie de QG et support, 2 compagnies de chars, 2 compagnies d'infanterie mécanisée, 1 compagnie logistique. Elle sont composées comme suit: On note l'absence de missiles anti-char (des NLAW sont disponibles mais je crois que c'est tout mais il y a plein de chars), de snipers (sauf si l'élément de reconnaissance a une équipe disponible) ou de mortiers de 81 (mais ils ont 8 mortiers de 120). Les Pelotons sont assez petits (3 chars, 3 IFV), tout comme les groupes d'infanterie (6 personnels débarqués). Il n'y a par ailleurs pas de groupe d'appui feu dans le peloton. Autre exemple, les Russes et leurs bataillon d'infanterie motorisée. Le bataillon s'intègre dans la structure suivante (infanterie motorisée): Le bataillon se structure alors ainsi: QG Plt Transmissions Plt Génie Plt Support logistique Plt Médical Plt Lance-grenade automatique Plt Anti-char (absent sur les bataillons équipés en BMP vu que ces derniers ont leurs propres missiles) Plt Reconnaissance (chenillé blindé) Batterie de Mortiers (120mm ou 2B9 82mm automatique) Tous les éléments ne sont pas très clair mais on a ici la compagnie d'infanterie De nouveau, pas de sniper visibles et pas de mortiers de 81 (mais un paquet de mortiers au bataillon). Voilà qui devrait satisfaire @Jésus. Un bataillon qui ne doit pas s'occuper de recevoir des éléments d'autres unités pour fonctionner. Entre les deux, je préfère l'organisation suédoise qu'on pourrait modifier pour passer adapter à des formations médianes ou légères (parce que quelque chose me dit que les chars ne marcheront pas). Cependant, je pense aussi que ceux qui craignent les guerres de clocher vont faire une crise cardiaque. On a ici un unique bataillon avec de la cavalerie (reconnaissance), des blindés (qui en France tombent sous la cavalerie), de l'artillerie, de l'infanterie, du génie et de la logistique. Il ne manque plus qu'un élément d'hélicoptère et toutes les branches seront représentées. Je ne pense pas cependant que ce soit la meilleure organisation qui soit. Je préférerais probablement avoir des pelotons d'appui au sein des compagnies par exemple. Mais avant de commencer à inventer une organisation, il faut d'abord savoir ce qu'il se fait ailleurs.
  12. Tant qu'on est dans ces discussions, on devrait peut-être aussi se demander comment intégrer des munitions rôdeuse dans les formations européennes. Celles-ci offrent un mix intéressant de capacités de reconnaissance et potentiellement anti-char qu'il serait malavisé de négliger. Les sections anti-char régimentaires me semblent de bons candidats pour de tels éléments. Un porteur comme celui ci-dessous pourrait fournir une capacité intéressante par exemple. Le contrôle se ferait via un 4×4 (VLTP-P?) avec lequel l'/les UGV porteurs opéreraient. En parlant d'UGV, je suppose qu'un Type-X pourrait servir de porteurs aux canons d'appui ou systèmes AA cités précédemment.
  13. Comme je l'ai dit, il existe des calibres permettant une augmentation de la portée sans augmentation de la masse et avec une augmentation marginale du recul. Le problème est de mettre ces calibres en service. D'un côté, les US vont refuser et insister que leur prototype de fusil d'assaut en 12.7mm explosif soit adopté (ou une connerie du genre), de l'autre les autres vont demander combien ça va coûter et dire que toute leur logistique est en 5.56/7.62 et qu'ils ont la flemme. Ce n'est pas une histoire de capacité technologique mais de volonté à mettre des changements en place lorsqu'on se plaint d'un problème.
  14. C'est une quadrature qui a déjà été résolue cependant. La guerre de clocher est une contrainte qui revient à chaque fois que la discussion de reformater les formations française a lieu. À un moment, il faut passer outre et essayer d'établir ce qui marche. On a discuté précédemment de l'inter-arme. Mais l'inter-arme à la française, c'est la création de task force à partir des éléments de la brigade quand c'est nécessaire. Dans d'autre pays, l'inter-arme est bien plus poussé que ça. Et ces pays ont des bataillons "inter-armes" avec des chars, de l'infanterie, des mortiers de 120, de l'artillerie anti-aérienne et des éléments du génie et ça n'a l'air d'embêter personne. Par ailleurs, je rappelle qu'aux US, la cavalerie est une arme séparée des blindés, dont certaines unités contiennent des blindés et des mortiers de 120 dans deux rôles différents (les mortiers sont dans les troupes de reconnaissance, les tanks dans une troupe tank).
  15. Là où je pense que je verrais bien un 120mm direct, c'est la cavalerie US. Leurs troupes (pelotons) de reconnaissance sont tous équipés d'une paire de mortiers de 120 motorisés pour faire de la reconnaissance par le feu ou juste éliminer quelque chose de suspect. Pour faire du screening, ça doit aussi avoir son usage. Dans ce contexte, avec un élément assez réduit à supporter (2 sections de reconnaissance), un mortier de 120 capable de faire du tir direct pourrait être utile. Sinon, pour ce qui est du 81mm, le grand avantage du 81, c'est qu'il est assez léger et que c'est une capacité bon marché. Si on commence à le mettre sur une tourelle, ça augmente vite la facture alors que certains n'hésitent pas à mettre leurs équipes de 81 dans de simples APC 4×4. Je ne dis pas que c'est inutile mais je demande juste si c'est une capacité qui vaut le surcoût qu'on va payer pour l'avoir. Par ailleurs, @g4lly avait remis en question la capacité des munitions de 81mm dans un usage direct comparé à d'autres systèmes quand j'avais émis l'opinion (on notera cependant que g4lly ne jure que par la tourelle BMP3 lorsqu'il s'agit d'appui feu). Typiquement, dans un usage direct, est-ce que ça a un réel avantage comparé à un CGM4 transportable qu'on peut caser dans section? Les Russes ont un prototype cependant, le 2S14 Drok https://www.armyrecognition.com/army-2019_news_russia_online_show_daily_media_partner/army_2019_uralvagonzavod_unveils_2s41_drok_82mm_4x4_mortar_carrier.html Sinon, pour le 60mm et son HE de 2.2kg (pour une des versions), il a probablement été très intéressant en son temps (où les auto-cannons faisaient du 20mm max) mais aujourd'hui ses capacités en tir direct seraient probablement dépassées par une rafale de CT40 (un HE de CT40 pèse 980g). Et certainement dépassé par un obus de LShO-57 russe et son obus/grenade de 2.6kg (et le LShO-57 est un lance-grenade automatique/canon moyenne pression).
  16. On notera que ça n'a pas l'air de perturber les américains, italiens, russes, suédois et tous les autres pays qui ont des 120mm au sein de leurs bataillons d'infanterie ou de cavalerie.
  17. Il fallait se douter que c'était du bullshit. Équiper les nouvelles frégates avec des SM-3 aurait été non seulement hors de prix mais aussi complètement inutile. Le SM-3 est un intercepteur exo-atmosphérique. Depuis Zeebruges ou la Mer du Nord (ou même l'Atlantique), il ne peut pas intercepter quoique ce soit...
  18. Je comptais répondre quelque chose du genre donc je ne vais pas le répéter. Le CGM4 est un poids pour l'escouade, demandant deux hommes pour son maniement et en l'employant dans le système français, on crée en fait une équipe AT à la place d'une équipe de choc. Cependant, l'AT4 est moins polyvalent que le CGM4. À cause de sa nature jetable, il n'emporte qu'un seul type de munition et une fois sur le terrain, les options sont faibles: pas question de passer du HEAT, à un HE, un anti-structure ou un fumigène par exemple. Et chaque munition alternative prend beaucoup de place. Le CGM4 en revanche est polyvalent. C'est un canon et tel un canon, il change de munition à volonté. HE, HE airburst, SMK, HEAT, ILLUM, anti-structure et même munitions guidées. Cependant, le besoin d'une paire de soldats pour l'opérer qu'il n'est pas idéal pour les groupes de combat. Mais il y a un autre groupe qui utiliser l'AT4 et qui pourrait aisément passer sur du CGM4: le groupe d'appui. Ce dernier est supposément AT mais ces dernières années, ça a rarement été le cas (et il aurait sorti des mitrailleuses à la place). Si on accepte de faire passer le groupe d'appui d'un rôle appui anti-char à un rôle appui feu multifonction, on pourrait échanger l'AT4 pour du CGM4 et fournier alors au groupes de combat un appui HE, ILLUM, SMK ou anti-structure à distances plus importantes que ce qu'un AT4 peut fournir. Bien sûr, ça pose un problème. Les munitions de CGM4 offrent une pénétration inférieure aux nouveaux AT4 (AT4-HP à 600mm contre FFV751 à 500mm). Un peut compliqué pour équiper un groupe également censé offrir un support AT. Cependant, le groupe d'appui peut toujours s'équiper d'AT4 si il le souhaite mais je suggérerais une piste alternative. Il existe de nos jours des missiles très légers et offrant une portée décente. Un missile comme le Spike-SR par exemple pèse moins de 10kg et a une portée de 2km. On pourrait envisager une dotation situationnelle, le groupe étant alors équipé selon le théâtre (voire la mission) de Spike-SR ou de CGM4. Edit: J'ai lu ta suggestion de faire des super régiments et je ne sais trop quoi penser. Ça ferait des régiments énormes mais il faut que je réfléchisse à une alternative. Il faut aussi considérer les formations dans lesquelles le régiments vient s'insérer
  19. @Gibbs le Cajun a posté l'image il y a deux jours, voici la vidéo: Ça me paraît décemment correct.
  20. Ça a l'air de correspondre. Les chefs d'équipes gagnent bien un UGL chacun. J'avais vu un truc sur le fait que les français aimaient leurs HE et avec 2 lance-grenades, 1 mortier et 2 lance-roquette, ça n'avait pas l'air exagéré... (Le commentaire originel parlait aussi de grenade à fusil et parlait d'un contexte Seconde Guerre et conflits consécutifs mais ça a l'air d'être resté). Notez qu'on pourrait faire plus. Je sais que les Suédois par exemple n'ont pas d'attribution fixe des AT4 et si il y a un groupe AT dédié qui emporte soit une paire d'AT4 soit un Carl Gustav (agissant en paire tireur-assistant), les autres membres de l'escouade peuvent aussi en emporter suivant la situation (ça inclue le DMR/secouriste et le chef d'escouade adjoint (qui a aussi un lance-grenade)). D'autres pays font ça mais avec les M72 (un tantinet plus léger).
  21. mehari

    Marine Grecque

    La Doha semble être la meilleure d'un point de vue compatibilité des armements: réutilise l'Aster et les cellules SYLVER. À 3300t cependant, est-ce que ça compte toujours comme une corvette? Étrange la mention du Panther pour la proposition de Damen. La Grèce n'en a pas et on sait que la SIGMA peut supporter des appareils de 10tonnes. Le choix d'un 35mm est aussi intéressant alors que la Grèce a des RAM et que la SIGMA peut en utiliser également.
  22. mehari

    Marine Grecque

    Le choix de proposer des CAMM(-ER) est intéressant. Pourquoi proposer ça et pas des ESSM? Pas envie de donner quelque chose à Raytheon? Mais alors pourquoi mettre le NSM (proposé par Raytheon aux US) plutôt que le LRASM (fait par LM)? Tentative d'européaniser la proposition?
  23. De nouveau, pendant que ton Mistral se promène à 20kts, peut-il conduire des opérations amphibies. Il serait problématique que le ravitaillement d'un drone empêche à un EDA-R/S de rejoindre le navire. Certes, si tu lances ton Mojave en avance, ce n'est pas un problème mais avec 4h d'autonomie, il va revenir en plein milieu de l'opération (sauf si pour une raison quelconque l'opération fait moins de 4h mais j'ai des doutes). Ces navires disposent tous d'un certains nombres de spots situés spécifiquement hors de l'axe de la piste. 3 des 9 spots d'un America ne sont pas affectés par l'usage de la piste. Le Juan Carlos en a un ou deux (j'ai du mal à voir sur les images). Pour le Trieste, il semblerait qu'il y ait 2 ou 3 points. Tu peux définitivement bosser sur des hélicoptères à cet endroit là pendant qu'un drone se prépare à lancer. Justement, l'intérêt des mini-munitions est de ne pas avoir besoin d'une plateforme de 3 tonnes pour lancer plus de deux munitions. Un Bayraktar TB2 pèse juste 650kg (MTOW) et emporte 4 MAM-L de 22kg chacune. Un Patroller avec ses 80kg d'emport par pylône pourrait emporter 2 GBU-69/B SGM sur chaque aile. Ou autre chose si on s'amuse à faire plus petit. Alternativement, il y a des trucs comme le MAM-C ou le Fury FFLMM qui pèsent 6kg permettant encore plus d'emport.
  24. 10h, sans armes, depuis un navire de la "taille d'un porte-avion". Si on se réfère aux chiffre de 10h, on a effectivement une piste de 200m. Donc on décolle (tout juste) d'un Mistral. Tu mentionnes effectivement la vitesse du navire pour augmenter la capacité potentielle du drone. Mais à quelle vitesse exactement est-ce qu'un Mistral peut avancer tout en maintenant sa capacité à embarquer et débarquer? Et qu'en est-il des opérations héliportées? Un America, un Trieste ou un Juan Carlos aura des spot pour opérer ses hélicoptères pendant que la piste est en utilisation. Sur un Mistral, il n'y a pas exactement la place... Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas investiguer la capacité. Des appareils plus petits (le Mojave fait quand même 3T MTOW) pourraient peut-être décoller d'un Mistral. On sait par exemple que le Bayraktar TB3, apparemment 2 fois plus léger que le Mojave, sera opéré depuis l'Anadolu. Ce dernier est plus long (d'une trentaine de mètres) et doté d'un tremplin mais c'est peut-être à garder à l'esprit. Alternativement, il existe des appareils VTOL qui pourraient faire l'affaire, tant pour l'ISR (comme le Penguin C VTOL mentionné précédemment) que pour la frappe. J'ai mentionné le HSVTOL par le passé mais on peut imaginer d'autre systèmes convertibles, un extrême étant le V-247, qui pour le coup prendra la place d'un NH90. Mais il n'est pas impossible de trouver quelque chose entre les deux. Par ailleurs, on se concentre sur l'incroyable emport en Hellfire mais ce n'est pas exactement optimal. Un Hellfire, c'est une charge de 8 ou 9kg sur un missile de 49. Mais un domaine qui devient très intéressant, c'est celui des micro-munitions comme les MAM-C/L ou les GBU-69B Small Glide Munition. Ces dernières sont des bombes planantes de 27kg emportant une charge de 16. Bref, le concept des UAVs embarqués sur navires, que ce soit dédiés façon helicopter cruiser ou sur pont plat conventionnels, est intéressant et mérite investigation. Mais tenter de faire tant bien que mal rentrer un gros UAV déterminé (le Mojave) sur une relativement petite plateforme déterminée (Mistral) n'est pas forcément la meilleure manière d'étudier le problème.
  25. Si c'est fait par le fédéral vu que ses actions ne peuvent pas être faites d'une manière qui ne soit pas indiquée dans la constitution. Cependant, les pouvoirs locaux (provinces et communes) peuvent pour les compétences qui leur sont attribuées. Mais ça ne nous avance pas.
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