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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Cet article est plus équilibré : Courtisés par les autorités prorusses, les Tatars de Crimée hésitent à choisir leur camp En effet, il parle non seulement des craintes de certains Tatars de Crimée, d'ailleurs bien compréhensibles dans une période troublée, mais aussi des efforts de Moscou pour les apaiser, et notamment de l'action des Tatars du Tatarstan - une république membre de la Fédération de Russie.
  2. Ben la raison est très simple : c'est que ça n'en est pas. :) Ça ne rend pas ce genre d'actes acceptable bien sûr. Mais l'idéologie du parti Svoboda est connue, elle est clairement fasciste (incomparable par exemple avec celle de partis anti-UE tels Front National chez nous ou UKIP chez les Britanniques : l'équivalent chez nous ce serait à peu près le Bloc Identitaire, mais en beaucoup plus gros) tandis que les miliciens rattachistes de Crimée n'ont pas d'idéologie fasciste. Tout ce qui est excessif est insignifiant. Certains des Américains opposés et scandalisés par Bush le traitaient d'Hitler. Ça ne faisait pas de GWB un nouveau Führer. Pas davantage fascistes qu'islamistes. En revanche, les errements de la politique de promotion d'un "réalignement" de l'Ukraine - dont Mme Nuland-Fuck se vantait que son pays y avait consacré "cinq milliards de dollars" - les ont mis dans la situation d'avoir à soutenir un pouvoir fortement infiltré par un parti fasciste, de même qu'ils s'étaient laissé amener à soutenir une rébellion anti-Assad fortement infiltrée par des djihadistes type Al Qaeda. Ça les mets probablement un peu mal à l'aise - difficile de croire qu'ils ne soient pas informés précisément de ce qui se passe à Kiev - mais ils n'ont pas la possibilité / le courage / la rectitude morale de corriger le tir et préfèrent la politique de la fuite en avant. Ce qui n'est pas si grave de leur point de vue : après tout il ne s'agit que d'Ukrainiens, ce n'est pas comme si la réélection de l'un de ces puissants personnages pouvait en être menacée.
  3. "Potentiellement engagé" à Kiev ? Je trouve cette expression bien optimiste... Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de voir ce post d'il y a deux semaines. J'en recopie une partie : Voici des scènes filmées en Ukraine dernièrement. Les échanges sont en russe, mais je vais résumer. - Au Conseil municipal Le sujet est la requête que la milice Maidan dépose les armes. L'homme en treillis debout qui parle fort en mettant sur la table sa Kalash et en sortant son couteau est en train de dire "Qui va m'enlever mes armes ? Je les garde". Les hommes silencieux qui l'écoutent docilement sont les membres du conseil municipal. Scène qui a du se reproduire plus d'une fois à n'en pas douter. - Vos papiers ! La scène est filmée par une caméra portée par un milicien de Maidan. L'homme qui interpelle un policier dans sa voiture, puis un autre, puis discute avec une vieille dame est en train d'exiger de contrôler leurs papiers. Son discours est en gros "Donne-moi tes papiers. Tu es armé mais moi aussi. C'est moi qui fait la loi, c'est le parlement qui l'a dit. Pourquoi es-tu hors de ta zone de regroupement (mais je suis juste sorti acheter à manger !)". La femme interpelle le milicien en lui disant "et tes papiers", elle a moins peur que les policiers car elle comprend qu'à elle le milicien ne peut pas faire violence. Effectivement il discute un peu avec elle mais au final il parvient bien à contrôler les papiers du deuxième policier, qui lui aussi aura compris qu'il s'agit de retourner dans sa zone et de filer doux. Rappelons que ces policiers ne sont pas des unités anti-émeute Berkut. Ce sont des policiers ordinaires, dont le parlement a enlevé le pouvoir et qu'il a placés sous contrôle de la milice Maidan. - Voici encore une autre vidéo Une réunion de conseil municipal dans une ville proche de Kiev. Sans commentaires... Je suis d'accord sur un point "On va juger aux actes". Pour l'instant, le moins qu'on puisse dire est que les actes des fascistes de Svoboda à Kiev sont sans ambiguïté.
  4. Si "nous" désigne les Etats-Unis et l'Europe occidentale, je ne pense pas que "nous" allons avaliser l'indépendance de la Crimée et son rattachement à la Russie. Pas de danger. Simplement, il n'y a pas de danger non plus que cette non-reconnaissance ait une quelconque conséquence pratique vraiment sérieuse quant à la situation sur le terrain. Voir Kosovo, Chypre du Nord, Ossétie du Sud, Mayotte, Tibet... le statut effectif de chacun de ces territoires est non-reconnu par une partie importante de la communauté internationale, parfois par sa quasi-totalité. Les conséquences pratiques ? C'est Chirac qui les décrivait le mieux... "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre"
  5. Si on regarde les choses en face, la Crimée est une affaire pliée : - Il y a toutes raisons de s'attendre à ce que la majorité choisisse le rattachement à la Russie dimanche prochain - Il est certain que nul en Occident ne s'y opposera militairement, et extrêmement probable que le pouvoir de Kiev ne s'y essaiera pas tout seul. S'il commettait cette folie, le résultat de toutes façons n'en serait pas modifié - Le rattachement de la Crimée à la Russie ne sera probablement pas reconnu par beaucoup de pays, mais cette non-reconnaissance n'aura guère d'impact pratique - Du point de vue politique et des relations économiques, ça va couiner et faire de grands gestes et des mesures symboliques encore un moment du côté EU / UE, et de l'autre côté on élèvera aussi le ton et on "ripostera" avec autant de mesures symboliques... "Beaucoup de bruit pour rien", en somme -_- On continuera à en discuter pendant des années : cette action de la Russie était-elle justifiée ou scandaleuse, pire ou meilleure que ce que tel ou tel a fait, fait ou fera, au Kosovo, en Iraq, à Chypre nord, à Mayotte, au Tibet ou sur Mars. Ce sont des discussions assez théoriques à mon sens, pour ne pas dire des discussions sur le sexe des anges. Le principal, c'est que lorsqu'une grande puissance est suffisamment motivée pour imposer sa volonté militairement, les autres puissances ne font rien de sérieux pour la bloquer. Cela s'est vu en Géorgie, en Irak, au Kosovo et autres lieux, cela se voit en Crimée, cela se verra ailleurs. Ce qui n'est pas plié du tout, et donc à la fois plus intéressant... et beaucoup plus dangereux, c'est ce qui va se passer dans l'Ukraine réduite aux 95% qui restent une fois la Crimée partie. Je vois trois questions principales : - L'avenir du régime du 23 février Le pouvoir de Kiev se stabilisera-t-il ? Si oui, les éléments fascistes seront-ils marginalisés avec le temps - et les élections - ou parviendront-ils à maintenir leur pouvoir sur le long terme ? - Le risque de guerre civile Le conflit Ouestiens / Estiens dégénérera-t-il en guerre civile et en divorce sanglant ? Dans ce cas, sera-t-il arbitré par les bons soins de la Russie seule, ou bien les Etats-Unis et l'OTAN participeront-ils à l'arbitrage militaire ? - L'unité de l'Ukraine Si la guerre civile est évitée, l'Ukraine ira-t-elle vers un divorce à l'amiable ? Ou bien une solution de compromis sera-t-elle trouvée - ce qui supposerait pour commencer que les Ukrainiens la recherchent, appuyés par leurs mentors étrangers respectifs ? Dans ce cas : à base fédérale ? A base unitaire ? Je ne parle pas de l'avenir de l'économie ukrainienne -il sera très difficile voire douloureux, c'est l'évidence- ni de l'alignement futur d'une potentielle Ukraine unie à moyen terme -elle serait alignée sur l'Ouest initialement bien sûr, mais les dix dernières années ont montré que l'Ukraine zigzague continuellement d'un côté à l'autre et une Ukraine unie même sans la Crimée resterait suffisamment divisée contre elle-même pour que les zigzags continuent.
  6. Très fin en effet. Cela dit, sauf erreur de ma part tu ne votes pas en Crimée et ne fais pas partie du public visé, et moi non plus... donc je ne pense pas que nos goûts et couleurs aient quoi que ce soit à voir dans l'histoire.
  7. Bon résumé de situation par Jean-Dominique Merchet dans l'Opinion
  8. Juste, c'est effectivement une erreur. A voir les données 2013, la Russie est le 11ème partenaire commercial de l'Allemagne, avec un total import+export égal à 46% du premier partenaire c'est-à-dire la France. Savoir si cette erreur a un rapport avec l'implication des intérêts oligarchiques russes à la City... Hmmmm... :) La dissolution était irréaliste vu la relation de dépendance psychologique de nombreuses nations européennes envers les Etats-Unis, relation renforcée par l'absence de dissuasion nucléaire de la plupart. Une extension de l'OTAN à la Russie aurait pu être envisagée - par étapes naturellement - mais cela n'aurait pas correspondu aux intérêts géopolitiques des Etats-Unis. C'est donc une autre option qui a été choisie. En dehors du fait que les Etats-Unis continueraient quoi qu'il en soit à la refuser "debout sur les freins", une telle intégration n'est au demeurant plus dans l'air du temps en Russie. Après avoir eu les yeux de Chimène pour le bel Occident dans les années 1990, la Russie d'abord s'est remise de ses illusions, et elle semble depuis deux / trois ans en train de se créer de nouvelles illusions sur le compte des Européens et Américains... mais dans l'autre sens. Ce qui est plus réaliste, c'est avant tout d'arrêter les provocations réciproques. En haut de la liste, le Drang nach Östen de l'OTAN.
  9. Très intéressant article de Liam Halligan dans la partie économie du Daily Telegraph Pas mal de détails sur la diversification de l'économie russe, les interdépendances économiques avec l'Europe...
  10. Toutes ces vidéos ont été publiées sur youtube par quelqu'un qui a pris le pseudo "Guerre russo-ukrainienne". On ne saurait être plus clair. Personnellement, je ne crois guère à des attaques ukrainiennes sur la Crimée, qui seraient une folie furieuse du point de vue des intérêts de Kiev. Ils ne peuvent tout de même pas ignorer qu'ils seraient seuls sur ce coup-là, aucun soldat de l'OTAN ne volant à leur secours, ils se prendraient donc une pilée de première classe, et ils auraient tout lieu de craindre que leur initiation des hostilités soit utilisée par la Russie pour organiser des référendums dans d'autres parties du sud-est ukrainien, une fois celles-ci sous le contrôle de Moscou. Sauf si les Etats-Unis leur ont donné des assurances en sous-main... mais c'est difficile à croire, lorsque même pour une intervention en Syrie par comparaison simple et sans risque, le gouvernement américain a reculé devant les réticences des parlementaires. Il faudrait croire à un degré d'aveuglement phénoménal du gouvernement américain, ou à une véritable cabale pro-guerre. Je n'y crois pas.
  11. Paul Craig Roberts n'est pas exactement aligné sur les néo-cons. :D Et pourtant... c'est bien un Américain conservateur. Il est ce qu'on appelle un paléo-conservateur, c'est-à-dire conservateur d'avant la reprogrammation néo-con. Dans le genre, il n'est pas le plus tiède. Du point de vue des paléo-conservateurs, le Parti Républicain tout comme le Parti Démocrate ont été victimes d'un changement de logiciel du genre L'invasion des profanateurs de sépultures, remplaçant leurs vues de politique étrangère par des doctrines démentes et dangereuses.
  12. Une analyse par l'ancien conseiller du président Ronald Reagan, Paul Craig Roberts "Le pillage de l'Ukraine a commencé" Je ne traduis pas l'ensemble, et d'ailleurs je ne suis pas nécessairement d'accord avec tout - surtout la conclusion très pessimiste - mais ce passage est très juste :
  13. Sauf erreur de ma part, je pense que vous êtes trop âgés pour ça. Pour faire djihadiste en soutien d'Al Qaeda en Syrie, il vaut mieux être adolescent ou en tout cas très jeune. Pour faire volontaire étranger (Freiwillige dans la version originale) en soutien des héritiers de la glorieuse et ô combien regrettée SS-Division "Galichina" (Galicie), il vaut mieux aussi être très jeune. ;) Ça c'est le grand avantage des fascistes sur les djihadistes : on a le droit au pinard et au cochon ! :lol: Pas d'inquiétude, les admins sont en train de préparer leurs paquetages, ils ne vérifient pas nos commentaires :P
  14. Alexis

    Armée de l'air Polonaise

    Des F-15 pourquoi pas en effet. Des F-35... euh je ne crois pas non, car l'objectif serait d'avoir un appareil qui fonctionne ! :lol:
  15. Sondage sur l'attitude des Russes quant à la situation actuelle Je ne ferais pas une confiance absolue aux chiffres rapportés. Nous sommes en ambiance "guerre de l'information" intense, de tous les côtés. Cela dit, un maquillage trop grossier (inverser le sens général de l'opinion par exemple) serait sans doute trop dangereux, donc à mon sens la direction générale doit être la bonne. Elle correspond d'ailleurs assez à ce que je peux percevoir au niveau individuel à titre anecdotique. Poutine joue sur du velours en interne. On peut même dire que s'il avait une position différente, il prendrait un risque très sérieux de briser le niveau d'approbation dont il bénéficie.
  16. Je pense que ça ne fait pas de la déclaration de ce vice-premier ministre de Crimée quelque chose d'acceptable. L'indépendance ou le rattachement à un nouvel Etat doivent se décider par référendum. Soit dit en passant, ce genre de déclaration en plus d'être inacceptable est aussi très malhabile... Maintenant, il est vrai qu'entre le gouvernement de Kiev installé par une milice et incluant huit fascistes à des postes importants (Défense, Justice, Education, Economie...) et les pays occidentaux qui se sont empressés de le reconnaître et persistent à le présenter comme légitime, la question est : qui est en position de reprocher ce comportement à la Russie sans s'attirer de suite une réplique du type "la paille et la poutre"... Quels pays à la fois n'ont pas reconnu la légitimité du régime de Kiev et sont raisonnablement démocratiques ou semi-démocratiques en interne ? Peut-être le Brésil ? L'Inde ? Je ne suis pas sûr pour ce qui est de leur position sur le pouvoir de Kiev.
  17. Oui, il faut s'attendre à des contestations sur le moment, par exemple avec l'argument de la présence militaire russe... mais ça ne pourra que se tasser assez rapidement.
  18. Moscou accélère sec. Ils créent des faits sur le terrain. Cela dit, vu le résultat prévisible du référendum, l'occupation par des unités de l'armée russe d'une partie du territoire ukrainien devrait cesser dès le 16 mars... simplement parce que le territoire en question ne sera plus ukrainien ! Cela paraît la seule possibilité de préserver l'unité du pays -privé de la seule Crimée. Les risques de dérapage dans les oblasts les plus partagés sont très nets. Moscou exerce une dissuasion claire contre des débordements venus des extrémistes du camp pro-Ouest, puisque c'est justement le cas dans lequel ils ont dit qu'ils interviendraient militairement. En revanche, la pression pour refréner les débordements depuis l'autre camp est beaucoup moins forte, même si Moscou les verrait probablement d'un mauvais œil donc doit passer des instructions pour les éviter. A mon sens, soit la crise sera résolue par élimination des éléments fascistes à Kiev + négociation sur un gouvernement d'union et une fédéralisation plus poussée de l'Ukraine, soit elle le sera par partition, d'autres oblasts suivant l'exemple de la Crimée. Pour la première solution, au minimum Européens et Russes doivent s'entendre et les Américains ne pas chercher à torpiller l'accord. Pour la seconde, Moscou a sans doute la possibilité d'agir seul et de laisser UE et EU soutenir la grosse moitié de l'Ukraine qui deviendrait l'Etat de l'ouest. L'avantage qui apparaît clairement sur cette carte, c'est qu'en cas de partition, la ligne de partage n'est pas difficile à trouver. De chaque côté de cette ligne, on trouve des oblasts qui penchent franchement d'un côté, que ce soit Ouest ou Est. Il n'y a pas d'oblast qui soit proche d'un 50 / 50, sauf la Transcarpathie voisine de la Slovaquie, à l'évidence destinée à la zone Ouest.
  19. Ouais, M'sieur ! ;) Il avait compris pas mal de choses, "Dimitri" (*) (*) ... il est vrai que tout jeune il avait eu une expérience "très particulière" en Russie, en portant un uniforme pas tout-à-fait recommandable... mais enfin il était très jeune à ce moment-là et il avait évolué ensuite
  20. Transcription officielle de la conférence de presse de Vladimir Poutine hier 4 mars, traduite en anglais
  21. Une liste des membres du parti néo-fasciste "Svoboda" - Liberté, anciennement parti "Social-National"(*) - dans le gouvernement de Kiev actuel, et des positions qu'ils occupent. Résumons : Ministère de la Défense, Chef et chef adjoint du Conseil national de Sécurité, Procureur en chef, Premier ministre adjoint pour les affaires économiques, Ministère de l'Education, Ministère de l'Agriculture, Ministère de l'Ecologie. Pas mal. (*) Dans l'ordre, ou dans le désordre, ça marche...
  22. Déjà repris sur Youtube Restent bien sûr deux questions : 1. Cette conversation a-t-elle vraiment eu lieu ? C'est-à-dire d'une part est-ce qu'on peut reconnaître les voix de Paet et d'Ashton, d'autre part serait-il possible de les contrefaire de manière convaincante ? 2. Si la conversation est authentique, Paet avait-il raison ? Nous sommes en ambiance de guerre de l'information maximale. D'une part tout le monde essaie de monter les plus beaux bateaux possibles, d'autre part tout le monde fait les poubelles de ceux d'en face pour trouver la pépite... Alors, c'est du lard ou c'est du cochon ?
  23. Petit intermède comique avec les déclarations du Min AE britannique William Hague En anglais c'était même plus fort "there must be costs" : il doit y avoir un prix à payer. Un prix à payer, mais pas par la Grande-Bretagne, bien sûr ! :lol: :oops:
  24. Bon, dans le même temps, les Russes préparent aussi leurs sanctions... De la gesticulation pour éviter d'avoir à en arriver là naturellement. Aussi probablement un objectif interne : montrer qu'on est prêt à rendre coup sur coup. --- Et un sondage aux Etats-Unis montre pour qui en aurait douté l'implication passionnée des Américains pour la sécurité de l'Ukraine... "46% ont dit que les Etats-Unis n'ont aucune responsabilité de protéger l'Ukraine en cas d'invasion russe, tandis que seulement 18% ont dit que si. 36% ont dit qu'ils n'étaient pas sûrs" Très logiquement, ce sont les Ouest-Européens qui prennent la responsabilité principale des négociations avec la Russie sur l'affaire ukrainienne.
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