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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Le Figaro propose ses conseils pour permettre à Macron et Netanyahou de se réconcilier (...) Plutôt que de se chamailler, les deux hommes échangeront les bonnes pratiques comme des adultes. Emmanuel Macron suggérera à Israël de démanteler les barrières de sécurité (le repli sur soi n’étant jamais la solution) et de demander aux Palestiniens de signer des auto-attestations s’engageant à ne pas commettre d’attentats. Benyamin Netanyahou conseillera à la France d’envahir Molenbeek, par précaution (...) Pas mal comme idées Cela dit, à mon avis, ce sont plutôt les Belges qui devraient envahir Molenbeek
  2. Propagande efficace en effet Avec l'aide d'un traducteur automatique, le message final est "Réveillez vous !" Les trois lignes de texte juste avant enjoignent de protéger ses proches de l'envoi à leur sépulture
  3. L'élection n'est pas jouée. Il est pensable que Harris parvienne à remonter la pente dans les 17 jours qui restent jusqu'à l'élection. Mais il faut reconnaître que Trump a maintenant un avantage net, et la dynamique semble pour lui (les sondages les plus récents vont généralement davantage dans son sens que ceux d'il y a 2 à 4 semaines) ==>Le plus probable à ce stade c'est que le 45ème président des Etats-Unis sera aussi le 47ème (Que cela plaise ou non aux Français et autres Européens) Issu de l'aggrégateur de sondages RealClearPolitics - Le 19 octobre 2016, la moyenne des sondages donnait à Clinton 6,5 points d'avance sur Trump - elle a perdu de justesse. Le 19 octobre 2020, le même indicateur donnait à Biden 8,9 points d'avance - il a gagné, mais pas de beaucoup. Ce 19 octobre 2024, il donne à Harris 1,3 point d'avance sur Trump - L'élection sera décidée essentiellement dans 7 Etats pivots, c'est-à-dire ceux où il paraît possible aux deux concurrents de l'emporter, où aucun des deux ne dispose d'un avantage qui semble irrattrapable. A ce jour, selon les aggrégateurs de sondages dans ces Etats, Trump est favori dans tous. En se basant sur ces aggrégateurs de sondages, la prévision est de 312 grands électeurs pour Trump et 226 pour Harris - Si Harris remontait la pente et récupérait les 3 Etats parmi ces 7 où elle est le moins distancée (Wisconsin, Pennsylvanie et Nevada), cela ne suffirait pas à atteindre le seuil de décision à 270 grands électeurs. Il lui en faudrait 4 Encore une fois, tout reste possible, évolution de dernier moment, voire une surprise - les sondages en 2016 et 2020 avaient sous-estimé Trump, on peut toujours imaginer que cette fois-ci ils le surestiment Cependant, Trump est maintenant le favori
  4. OK, ce n'était peut-être pas mon post le plus consistant de l'année Disons qu'il n'est pas courant de surprendre ce genre de regard dans le cadre d'une réunion internationale D'accord sur le fait qu'on ne sait rien de ce que ça peut vouloir dire, ou rien du tout
  5. Voici une photo prise pendant la rencontre aujourd'hui à Berlin entre les dirigeants américains, britannique, allemand et français Que dit le chancelier Scholz aux trois autres ? Une chose semble claire, ça n'a pas l'air de les réjouir. Tout particulièrement le président français : les visages de Biden et de Starmer sont simplement fermés, celui de Macron semble animé d'une colère froide, et quel regard !
  6. Elon Musk a fait hier dans un lycée en Pennsylvanie un discours très remarqué, et en tout cas combatif et pas politiquement correct. Par certains côtés, je dirais presque que Trump est un peu falot à côté ! Au strict minimum, Elon s'est mis au niveau de Donald Au menu : les risques de fin de la démocratie américaine, la nocivité de Georges Soros, la marge de victoire nécessaire pour "compenser la triche", qui dirige vraiment les Etats-Unis derrière les marionnettes Biden et Harris, les clients de Jeffrey Epstein et plus encore ! Le fil X avec des extraits vidéo est là Et voici la traduction de ce qui me semble le plus remarquable D'emblée, l'homme le plus riche du monde a fait applaudir la foule en déclarant : « Au diable » tous ceux qui s'opposent à la liberté d'expression, à la Constitution, à des frontières sûres et à des dépenses raisonnables. « On m'a parfois dit qu'il s'agissait de valeurs de droite. Je réponds : « Vous êtes fou ? Ce sont littéralement les valeurs fondamentales qui ont fait de l'Amérique ce qu'elle est aujourd'hui. Et quiconque s'oppose à ces valeurs est fondamentalement anti-américain. Qu'ils aillent au diable ! » (...) Il n'a pas fallu longtemps pour qu'un partisan de Trump crie à Musk que George Soros est « maléfique », ce à quoi Musk a répondu par un « Oui » catégorique. Il a déclaré que Soros est « tout simplement misanthrope » et que « pour quelqu'un qui prétend faire le bien, ce n'est pas le cas. Il détruit le tissu social » (...) Il a déclaré que le deuxième amendement est là pour protéger le premier et a averti qu'une fois que l'on désarme une population, le pays est condamné à devenir le Venezuela. M. Musk a ensuite critiqué M. Maduro, affirmant qu'il avait perdu haut la main, mais qu'il avait truqué l'élection. Et si Maduro a pu se maintenir au pouvoir, c'est uniquement parce que les citoyens désarmés ne peuvent pas se défendre. « Vous vous retrouvez face à des soldats armés de fusils d'assaut. Allez-vous leur lancer des bâtons ou autre chose ? Utiliser des pistolets à doigt ? Cela ne marche pas. Maduro, bien qu'il ait perdu les élections, est toujours au pouvoir. Et c'est le genre de risque auquel nous sommes confrontés », a déclaré M. Musk. (...) « Je n'ai jamais été politiquement actif auparavant. Je le suis maintenant parce que je pense que l'avenir de l'Amérique et de la civilisation est en jeu » La foule a répondu par un tonnerre d'applaudissements. (...) Une résidente locale a fait part de ses inquiétudes concernant la fraude électorale, et Musk a déclaré qu'il sentait lui aussi quelque chose de louche avec les machines à voter de Dominion. En fait, Musk a trouvé que c'était une « sacrée coïncidence » que Philadelphie et le comté de Maricopa utilisent des machines à voter Dominion mais « pas dans beaucoup d'autres endroits », disant que la dernière chose qu'il voudrait faire est de faire confiance à un programme informatique « parce qu'il est trop facile à pirater ». "Je connais bien les ordinateurs et je me dis que la dernière chose que je ferais serait de faire confiance à un programme informatique parce qu'il est trop facile à pirater. Il est trop facile d'ajouter une seule ligne, et il est vraiment difficile de pirater les bulletins de vote en papier. (...) Je pense que nous avons besoin d'une très grande marge de victoire. Si la marge de victoire est suffisamment grande, alors, comme je l'ai dit, elle battra la triche" , a déclaré M. Musk (...) La bombe de la soirée est tombée lorsqu'un électeur a demandé à Elon Musk : « Pensez-vous qu'il y a un gouvernement de l'ombre derrière l'administration Biden-Harris ? » Musk a répondu de manière impressionnante. Tout d'abord, il a déclaré : « Ce n'est pas Biden. Nous le savons pertinemment. Ce type a à peine deux neurones fonctionnels. » Et Kamala ? Elon a répondu que ce n'était pas elle non plus. « Ils ont juste remplacé la marionnette Biden par la marionnette Kamala, c'est évident. Si le téléprompteur ne fonctionne plus, la marionnette se casse, et c'est comme si la marionnette se mettait à tourner en boucle parce que le téléprompteur s'est cassé ». Alors, qui est-ce ? Musk a déclaré qu'il pensait « qu'il n'y a pas un seul type de marionnettiste, mais peut-être un millier ou “beaucoup” (...) Lors de son interview avec Tucker Carlson, Musk a déclaré qu'il y a une très forte probabilité que les principaux marionnettistes de Kamala se trouvent également sur la liste des clients d'Epstein. (...) Il a expliqué que c'est la raison pour laquelle ils sont si terrifiés par une victoire de Trump parce que si Trump gagne les élections, la liste des clients d'Epstein sortira. (...) « Il sera intéressant de voir le croisement entre la liste des clients d'Epstein et les marionnettistes de Kamala. Je parie qu'il y a beaucoup de noms qui apparaissent dans les deux listes. » EDIT - Je rajoute cette vidéo de la campagne Trump que je trouve intéressante parce qu'on y voit bien que cette campagne électorale est tout sauf ordinaire. De même que 2016 et 2020 certes, mais je dirais encore plus "Trump contre la Machine" - le message fondamental est vous n'avez pas le choix entre deux personnes, mais entre une personne et une machine. Pas un message entièrement nouveau non, mais au moins aussi puissant qu'auparavant Et bien sûr les échos sont nombreux, par exemple avec Matrix... Trump comme un Néo à moumoute orange
  7. C'est vrai. Mais tu reconnaîtras sans peine que l'Occident collectif néonazi, démoniaque et transhumaniste est une menace autrement plus grave que le simple Attila
  8. J'aime à penser que vers l'an 4000, il y aura encore des passionnés et autres érudits pour se disputer sur les détails et l'impact de l'opération militaire spéciale de 2022 Même s'ils vivront peut être dans une sphère de Dyson centrée autour du Soleil, avec quelques trillions d'autres ...
  9. Pourquoi pas les deux ? Au départ j'imagine que c'est plutôt le premier, mais des gens qui vivent une épreuve extrêmement dure peuvent trouver réconfortant de lui attribuer un sens plus large Euh, c'est ce que nous sommes déjà engagés "dans la durée" à réaliser Maintenant, comment comprendre l'expression "long terme", cela dépendra de la durée et de l'issue de cette guerre. Si ça se finit en "accord" à la Rethondes 1918, voire Rethondes 1940, le soutien des membres européens de l'Alliance atlantique va se terminer dans peut-être pas si longtemps On n'en est pas du tout là. l'Ukraine a les effectifs - pas étonnant, vu l'enjeu de la guerre - mais elle n'a que très peu le matériel moderne ou les capacités de le produire Et une demi-douzaine de vieux chasseurs reconditionnés en provenance des Pays-Bas, du Danemark ou de France, c'est comme si c'était le Pérou ! Variation sur le thème général de la décadence, du c'est plus ce que c'était ma bonne dame, comme si tout était question de volonté, et comme si la volonté était un muscle que l'on entraîne Les gens qui pensent cela négligent l'explication évidente : ce sont les peuples menacés et agressés qui trouvent "l'énergie de se défendre" et la "volonté". Nécessité fait loi... Et il n'y a que la nécessité qui fasse loi ! Pourquoi Ukraine et Israël, au-delà de toutes les différences, ont ils ce gros point commun ? Parce qu'ils sont agressés bien sûr ! Pourquoi France, Allemagne ou Italie sont ils beaucoup moins volontaires et "allants" que ceux-là ? Parce qu'ils ne sont pas agressés Cet "affaiblissement" de l'Europe occidentale est la conséquence d'une politique réussie de paix et de défense L'enjeu à mes yeux est de parvenir à assurer la pérennité de cette réussite sans Washington, car la seule faiblesse - mais elle est majeure - de cette réussite, c'est de dépendre à un degré énorme de l'aide d'un allié qui a bien le droit de se trouver d'autres choses à faire ailleurs, et qui y songe justement. Ce n'est pas un enjeu moral, au sens "refusons la décadence !" C'est très peu convaincant. Les Ukrainiens ont l'une des pires natalités en Europe, ce qui n'est pas peu dire, qui plus est aggravée d'émigration plutôt qu'augmentée d'immigration comme beaucoup d'autres. Et pourtant, leur courage pour défendre leur pays, et leur disposition au sacrifice, sont remarquables C'est parce que l'enjeu est existentiel pour leur pays. Pas au sens d'un politicien européen qui voit de l'existentiel partout... Au sens exact Oui... Je connais cette théorie, oui... (J'espère que tu ne vas pas me demander de partir )
  10. C'est vrai, les Baltes sont ressentis comme "étrangers", Ukrainiens et Biélorusses sont de la famille. Il y a cependant un "mais" L'invasion et la soumission par la force de l'Ukraine était il y a quinze ans parfaitement impensable. Même après le renversement violent de Yanukovitch en 2014, Poutine a limité la guerre et refusé la possibilité d'expansion à toute la "Novorussie", seuls des extrémistes le proposaient à l'époque et Poutine n'en était pas - alors que l'affaire aurait été beaucoup plus simple pour Moscou à ce moment-là Bref, la Russie a bougé et changé. Jusqu'à faire quelque chose qui était inenvisageable il y a 10 ans Et demain ? Du côté de l'optimisme, il y a tous les arguments que tu donnes. Et ils ont du poids Du côté de la circonspection, il y a le fait que c'est une véritable idéologie qui s'est installée en Russie, qu'elle pénètre de plus en plus dans la société (médias, chansons, programmes scolaires, entraînement paramilitaire dans les écoles avec la "Jeune Armée"...) Et cette idéologie a sa propre logique. Qui se développera au fil du temps et des évènements, et pourrait s'amplifier. D'autant qu'elle est bien adaptée à la situation géopolitique nouvelle que cette guerre a créée pour la Russie - c'était initialement un choix bien sûr, celui de Poutine, mais maintenant les conséquences s'imposent aussi à la Russie, et le retour en arrière (statut quo ante ou similaire) est pratiquement impensable. La Russie a changé son environnement, et maintenant les conséquences s'imposent à elle aussi. Ne dit-on pas "Le vin est tiré, il faut le boire" ? Il est bien évident qu'il y aura des facteurs modérateurs. Que l'idéologie ne se développera pas indéfiniment. Elle rencontrera des limites ... Mais lesquelles et où ? Si quelqu'un prétend le savoir, il s'illusionne. Je ne vois pas comment il serait possible de s'en faire une idée un peu assurée. On peut lister des arguments dans un sens et dans l'autre, comme toi et moi sommes en train de le faire, mais comment les peser et savoir lesquels sont les plus forts ? ==>Le risque existe donc Pas pour tout le monde, certes - Pour Ukraine ce n'est pas un risque c'est un fait - Pour la Moldavie, ça n'en est pas bien loin... - Pour Estonie et Lettonie, avec une population russe importante, le risque est tout sauf négligeable, mais à une condition : que les États-Unis laissent la défense de l'Europe aux Européens (un scénario réel pour les années qui viennent) ET que les Européens se vautrent ensuite dans panique / illusion / n'importe quoi (pas sûr du tout, mais clairement possible) - Pour la Lituanie, le risque est moindre : distance, et surtout population russe plus petite - Pour la Finlande... Honnêtement je ne vois guère - Pour la Pologne, le risque est encore plus petit
  11. Mais la référence est très bonne, pas besoin d'être désolé Sauf erreur, c'est Clemenceau parlant de Lyautey. Rien que du beau monde
  12. Zelensky lève un coin du voile sur ce qu'il a dit à Trump lors de leur conversation aux Etats-Unis il y a peu. Attention, ça décoiffe ! Zelensky à Trump : l’Ukraine rejoindra l’OTAN ou possédera l’arme nucléaire En particulier, Trump a souscrit aux arguments de Zelenskyi sur les raisons pour lesquelles l’Ukraine choisit l’Alliance plutôt que les armes nucléaires. Pour le bien de sa propre sécurité, l’Ukraine devrait soit devenir membre de l’OTAN, soit se doter de l’arme nucléaire . Le président Volodymyr Zelensky en a parlé avec le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump lors de leur entretien en septembre. Ainsi, lors d'une conférence de presse aujourd'hui à Bruxelles, Zelensky a raconté comment il avait parlé avec Donald Trump de l'OTAN sur l'exemple du mémorandum de Budapest, lorsque l'Ukraine a renoncé aux armes nucléaires. "Il me semble que c'est un exemple clair. L'Ukraine avait le Mémorandum de Budapest. Il y avait des puissances nucléaires. Les plus grandes puissances influentes du monde possèdent des armes nucléaires. Parmi elles, bien sûr, il y avait les États-Unis d'Amérique, la Chine. La Russie et la France sont les grands acteurs qui ont un potentiel nucléaire", a déclaré Zelensky. Le Président a rappelé que la condition pour l'Ukraine était de rendre une très grande quantité d'armes nucléaires et de recevoir des pays ayant adhéré au Mémorandum de Budapest des garanties concernant l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine indépendante dans les frontières internationalement reconnues pour 1991. "Voilà ce qu'il y avait dans le document. Et si la Russie a violé ce document, alors qu'elle était garante de ce mémorandum, alors comment pouvez-vous faire confiance à ce document et comment pouvez-vous faire confiance à tous les partenaires qui ont garanti la préservation de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté ? Et la réponse est très simple : est-ce que cela fonctionne ? Non, ce document ne fonctionne pas ! Non, il n’y a pas que les accords entre l’Ukraine et la Russie, tous ces accords n’ont pas fonctionné », a déclaré Zelensky Dans le même temps, le président a souligné que seule l’Ukraine était touchée et que les autres pays nucléaires n’étaient pas touchés. Seule l’Ukraine a renoncé à l’arme nucléaire, tandis que d’autres ne l’ont pas fait. Et l’Ukraine se bat aujourd’hui. "Et lors d'une conversation avec Donald Trump, je lui ai dit : voilà comment cela fonctionne pour nous, quelle est la solution ? Soit l'Ukraine aura des armes nucléaires, et alors c'est notre protection. Soit nous devrions avoir une sorte d'alliance. A part "A part de l'OTAN, nous ne connaissons pas aujourd'hui d'alliances efficaces. Les pays de l'OTAN ne sont pas en guerre. Dans les pays de l'OTAN, nous choisissons l'OTAN. Et je pense qu'il m'a entendu : vous avez des arguments valables", a souligné Zelensky. Zelensky a également déclaré que Trump était d’accord avec ses arguments. Comme l'a rapporté UNIAN, une rencontre entre Zelensky et Trump a eu lieu à New York le 27 septembre . Puis, lorsque le journaliste lui a demandé s'il avait changé d'avis après la conversation avec le dirigeant ukrainien, Trump a répondu qu'il avait "beaucoup appris", mais il n'a pas changé d'avis : Il a noté que tout le monde souhaite que la guerre se termine le plus rapidement possible, mais Zelensky, selon lui, souhaite une fin équitable de la guerre. Le républicain a souligné que même Poutine souhaite la fin de la guerre, et que c'est une "bonne combinaison". Le plus important cependant : Trump a bien précisé après leur rencontre qu'il n'avait pas "changé d'avis"
  13. Tsahal vient d'indiquer qu'ils sont en train de tenter de confirmer qu'un terroriste abattu aujourd'hui soit Yahya Sinwar le chef du Hamas La possibilité que Yahya Sinwar soit éliminé est à l'étude L'armée israélienne et le Shin Bet ont informé qu'il est possible que le leader du Hamas ait été tué "lors de l'activité des combattants dans la bande de Gaza". Selon l'annonce initiale, 3 terroristes ont été éliminés et il a été vérifié si Sinwar était l'un d'entre eux : "A ce stade, leur identité ne peut pas être confirmée". Ils ont également précisé que "dans le bâtiment où ils ont été tués, aucun signe de la présence de personnes enlevées dans la zone n'a été trouvé". Hauts fonctionnaires en Israël : très probablement éliminés
  14. Puisqu'on parle de Vlad' Lénine, je recommande ce chant soviétique dont le refrain est... comment dire... Lénine est toujours vivant, Lénine est toujours avec toi Dans tristesse, espoir ou joie Lénine dans ton printemps Dans chaque jour heureux Lénine en toi et en moi (Après, les cocos viendront nous dire qu'ils sont athées ... Aucune réminiscence du christianisme là-dedans c'est sûr !) Moi je dis qu'avec Vlad'Poutine ça marcherait aussi De même que pour Lénine, de même un jour que pour Poutine, si Clancy est mort, son esprit lui survit ! J'ajouterais qu'à la fin de Debt of Honor (1994), il avait placé un attentat contre le Capitole à Washington au moyen d'un avion de ligne avec un pilote-suicide aux commandes, ce qui ressemblait mais furieusement à ce qui se vit quelques années plus tard. Preuve que ce n'est pas parce qu'un scénario est clancyien qu'il ne se réalisera pas ...
  15. C'est très très intéressant ! Moi c'est simple je suis em-bal-lé ! Bon, je vérifie encore deux-trois points, hein ? On vous écrira... Encore un qui a piscine Ou plutôt ce sont ses dirigeants (un secrétaire de l'OTAN c'est avant tout un porte-parole pour les décisions des dirigeants de pays de l'OTAN) Je sais bien que c'est une affaire sérieuse et dramatique, et je pense moi-même qu'il est probable que cet élément de propagande russe soit vérifié par les faits, mais cette communication répétée sur le thème "Tu ne peux rien faire ! Ah ah ah ah ah !" me fait quand même penser à un film avec Jean Marais Si nous étions en 1871, il faudrait reconnaître que la victoire est impossible, et qu'il ne reste qu'à négocier avec Bismarck. Lequel, il est vrai, ne voulait "que" trois départements français (et 5 milliards de franc-or) Et la France a effectivement cessé la guerre quand il est devenu clair que toute chance d'une issue positive avait disparu Seulement voilà, l'Ukraine n'est pas confrontée à ce genre d'ennemi. Les exigences de Poutine ne se limitent pas à 5 provinces (en comptant dedans la Crimée) et je laisse le reste vivre sa vie La Russie, il faut l'avoir constamment présent à l'esprit, exige à la fois neutralisation et démilitarisation de l'Ukraine. C'est-à-dire qu'elle veut que l'Ukraine reste de manière permanente et définitive vulnérable à une quelconque "opération militaire spéciale" qui serait alors facile. Donc que tout gouvernement ukrainien qui souhaite conserver ce qui reste à son pays n'ait d'autre choix que d'écouter très attentivement les desiderata et souhaits de Moscou. Et de s'exécuter. Ceci comme seule politique de sécurité envisageable dans la situation à laquelle serait réduite la partie de l'Ukraine restée (nominalement) indépendante Bref, Poutine exige la fin de toute indépendance véritable de l'Ukraine ==>Dans ce genre de situation, vaut-il mieux continuer un combat coûteux et dont on a des raisons sérieuses de douter du succès final - mais on ne sait jamais ? Ou vaut-il mieux perdre l'indépendance de son pays ? ... Je suis heureux de ne pas avoir à répondre à cette question
  16. Je ne pense pas qu'il ait eu besoin d'en faire exprès Si on cherche des mesures qui auraient une chance réaliste, une chance significative, de faire échapper l'Ukraine au pire de ce que lui destine Moscou, au moins de préserver son indépendance, d'échanger la satellisation qui se dessine contre une "simple" défaite à la France 1871 (perte de provinces, mais le pays reste indépendant)... On tombe sur des mesures qui présupposent un engagement beaucoup plus grand des pays occidentaux dans la guerre. Et d'abord du plus puissant d'entre eux. On tombe sur la nécessité d'une prise de risques réelle de leur part, de notre part Qui mènerait à une catastrophe plus grande... Ou pas. Personne ne le sait en fait. La seule chose certaine est que les États Unis n'en veulent à aucun prix. Et les pays de l'ouest de l'Europe non plus Zelensky a très bien pu faire l'exercice de bonne foi "Bon, de quoi on aurait besoin pour s'en sortir ?" Pas de certitude que Kiev aille dans cette direction. Mais ça paraît possible. "La victoire a cent pères. La défaite est orpheline" De plus, si Kiev le dit, ils n'auront pas tout à fait tort... "Dieu vomit les tièdes", dans certaines affaires il n'y a pas de juste milieu, chaleur comme froideur valent mieux que la tiédeur Si la Russie emporte cette guerre de cette façon, alors la Hongrie apparaîtra avec le recul comme une meilleure amie de l'Ukraine que Amérique, France, Allemagne et les autres. Dire "Vous n'avez aucune chance, n'essayez pas" ce qui est le fond du discours d'Orban depuis le début, c'est totalement "froid", mais les conséquences finales auraient été les mêmes pour l'Ukraine... Moins beaucoup de morts Seule la "chaleur" vaudrait mieux pour Kiev. Mais une alliance atlantique qui établit une zone d'interdiction de vol au-dessus de l'Ukraine (demandé par Kiev depuis le début), qui déploie des troupes en Ukraine, lance l'intégration de l'Ukraine à l'OTAN et permet des tirs de missiles de croisière sur la Russie... C'est comme le Père Noël Ça n'existe pas
  17. Ça parait probable en effet Et d'un autre côté... que faire d'autre ? Le rapport de force entre Russie et Ukraine est tel qu'il faudrait bien l'ensemble des mesures de ce plan pour gagner la guerre, même si on entend par là imposer simplement que le conflit soit gelé avec le plus gros de l'Ukraine qui resterait un pays indépendant. L'ensemble... y compris l'engagement effectif des pays occidentaux dans la guerre, au moins dans les contours que dessinent les propositions du président ukrainien Il serait possible aussi d'argumenter, du point de vue ukrainien, que les discours publics des dirigeants occidentaux ont toujours et continûment insisté sur le fait que l'enjeu est "existentiel" et que la Russie "ne peut pas gagner". Ces discours, bien sûr, sont essentiellement un gros tas d'hypocrisie et de paroles verbales, enrobées dans plusieurs couches épaisses d'illusions... mais ils ont bien été prononcés On pourrait aller jusqu'à dire que si les Ukrainiens les ont cru, une partie au moins de la responsabilité serait à chercher du côté ouest... L'épisode suivant, cela pourrait être (aucune certitude bien sûr) "Nous avons été trahis", suivi d'un voyage à Canossa Ce journaliste (qui est clairement pro-russe) l'espère, et il est possible que les événements lui donnent raison Le plan de victoire de Zelensky est donc ce qu'il est : un plan totalement irréaliste, ou plutôt un ultimatum aux alliés occidentaux, qui est très probablement conçu pour préparer la société à l'inévitabilité des pourparlers de paix et à un compromis très douloureux. La prochaine phrase de cette chanson est : "L'Occident nous a trahis" La gigantesque bulle d'illusions surréalistes, de mensonges purs et simples et d'auto-illusion lâche qui entoure ce conflit est sur le point d'éclater Si il a raison (ça reste un "Si"), les conséquences seront bien évidemment terribles pour les Ukrainiens, mais elles vont éclabousser absolument partout en Europe, Amérique et dans la structure politico-militaire occidentale en général Le plus grave et de très loin sera pour les Ukrainiens naturellement. Mais la perte de prestige du monde occidental sera immense
  18. Voici une source sur le site du Kyiv Independent Il s'agit d'un plan en 5 points... mais incluant 3 addenda secrets Le plan comporte trois annexes secrètes qui ont été communiquées à des partenaires internationaux. David Arakhamia, chef parlementaire du parti au pouvoir, a déclaré que les parties classifiées seraient présentées aux chefs de faction Les 5 qui sont publics 1. L'invitation de l'Ukraine à rejoindre l'OTAN a été placée en tête de liste. (...) « Nous comprenons que l'adhésion à l'OTAN est une question d'avenir, pas de présent », a déclaré M. Zelensky, tout en ajoutant qu'une invitation immédiate montrerait au président russe Vladimir Poutine l'erreur de ses “calculs géopolitiques” (...) 2. Le deuxième article insiste sur la nécessité de porter la guerre sur le territoire russe, comme lors de l'incursion transfrontalière de Koursk lancée début août. (...) Ce point appelle également à la levée des restrictions sur les frappes à longue portée en Russie (...) Un soutien supplémentaire à la constitution des forces terrestres ukrainiennes, aux défenses aériennes, à l'investissement dans la défense, à l'aide au renseignement et à d'autres formes d'aide militaire contribuera à renforcer l'Ukraine (...) 3. Le troisième point concerne la dissuasion non nucléaire, dont une partie restera confidentielle. L'Ukraine propose un « ensemble complet de mesures de dissuasion stratégique non nucléaire sur son territoire » qui protégerait le pays contre toute agression future (...) 4. La quatrième partie traite de l'utilisation par l'Ukraine de ses ressources naturelles, telles que l'uranium, le titane et le lithium, qui présentent un potentiel de croissance économique pour Kiev et l'UE (...) La partie appelle également à l'intensification des sanctions internationales contre la Russie afin d'affaiblir sa capacité à poursuivre son agression (...) 5. La cinquième partie concerne l'architecture de sécurité de l'Ukraine après la guerre. M. Zelensky a déclaré que Kiev dispose d'une force militaire importante et expérimentée qui peut renforcer l'OTAN et la sécurité du continent européen. « Si les partenaires sont d'accord, après la guerre, nous envisageons de remplacer certains contingents militaires américains stationnés en Europe par des unités ukrainiennes », a déclaré le président (...) Je note aussi un point liminaire mis en avant par Zelensky Si le plan est soutenu, nous pourrons mettre fin à la guerre au plus tard l'année prochaine (...) Ce plan peut être mis en œuvre. Cela dépend de nos partenaires. Une partie des mesures sont destinées non pas à gagner la guerre, mais à motiver les pays occidentaux à intensifier leur soutien : faire miroiter l'accès à des ressources naturelles ainsi que le stationnement de troupes ukrainiennes dans l'ouest de l'Europe pour la sécuriser après guerre (points 4 et 5) Les mesures destinées à gagner la guerre sont donc (points 1 à 4) : a) Inviter l'Ukraine à rejoindre l'OTAN (le MAP, Membership Action Plan), semble-t-il dans l'espoir de convaincre Poutine que "le train est parti, il n'y a plus rien à faire" b) Frapper dans la profondeur de la Russie c) Davantage d'armes pour les FAU d) Une "dissuasion stratégique non-nucléaire" sur le territoire ukrainien, dans laquelle je suis tenté de reconnaître des déploiements de troupes de l'OTAN sur certaines parties du territoire e) Intensifier les sanctions internationales contre la Russie Je suis partagé, parce que d'une part je ne crois pas du tout au réalisme de certaines de ces mesures : a), b) et d) parce que les membres de l'OTAN n'en veulent pas, et quant à e) je pense que seul Pékin pourrait faire quelque chose et visiblement ils ne veulent pas ... De l'autre, qu'est-ce que Zelensky aurait pu faire de mieux ? Il est vrai qu'aucun élément n'est donné pour crédibiliser l'idée que ces mesures mèneraient vraiment à une fin victorieuse de la guerre pour Kiev en 2025 "au plus tard". Mais d'un autre côté, à part proposer la poursuite de la guerre à plus grande échelle (puisque l'échelle actuelle risque fort de mener à la défaite), la seule autre option pour Zelensky serait de "mettre les pouces" et de prendre le chemin de Moscou, sacrifiant l'indépendance de son pays au passage (puisque démilitarisation + neutralisation, exigées par Poutine, mènent à satellisation) Je peux comprendre qu'il reste sur l'option "proposer la guerre à plus grande échelle". Dans le meilleur des cas pour courir la chance, même réduite, même sans trop voir comment, que "ça marche quand même" (qui ne tente rien n'a rien)... si la chance est de 1% que les partenaires acceptent au moins une partie importante de tout cela et que la Russie se plante suffisamment à l'avenir pour que ça suffise, c'est toujours mieux que les 0% de chance de maintenir un pays indépendant qu'offre M. Poutine Dans le pire des cas, pour couler debout sur le pont du navire, parce qu'il estime que ce serait le cas échéant la seule option digne ? Ou peut-être, pour en cas de refus se préparer à tirer argument de ce refus pour faire l'impensable ? Je ne sais pas s'il faut y croire, mais insister sur le fait que c'est des partenaires que tout dépend pourrait être un moyen du moins de se réserver l'option ?
  19. Une variation sur le scénario proposé par @Delbareth... juste pour montrer que diverses options désagréables sont imaginables (ainsi que d'autres moins désagréables certes) 2025 - Le président Trump annonce une reconfiguration de l'OTAN dans les trois prochaines années. En 2028, l'OTAN sera "dormante" du point de vue américain, la défense face à la Russie ce sera l'affaire des Européens seulement - Caquètements dans la basse-cour européenne, trouble et confusion 2026 - Ayant détruit le gros de l'armée ukrainienne l'armée précédente, la Russie aide le nouveau gouvernement ukrainien à "nettoyer" les révoltés et desperados de l'ouest de l'Ukraine. L'intégration des nouveaux territoires d'Odessa, Dnipropetrovsk et Kharkov commence. Kiev signe un accord de défense avec Moscou, qui stationnera deux divisions à Lviv pour garantir l'Ukraine (désormais pays aussi enclavé que la Biélorussie) contre les empiétements de l'OTAN - La Moldavie signe un accord d'amitié éternelle avec Moscou, qui intégrera le nouvel oblast de Transnistrie et stationnera une brigade à Chisinau pour la garantir contre les tentatives de l'Occident collectif 2027 - Une délégation européenne se rend à Washington pour négocier un délai au départ des dernières troupes américaines et au transfert de l'ensemble des responsabilités terrestres de défense au pilier européen de l'OTAN, prévu l'année suivante. Le président Trump parle de "weakness". Le vice-président Vance, par ailleurs déjà candidat pour 2028, tout sourire, parle de la nécessité d'être "honnête" avec les partenaires européens - Moscou confirme que les prévisions financières ont été ajustées et que la baisse du budget de la défense de 8% à 5% du PIB, annoncée pour 2026 et déjà décalée, doit être reportée sine die afin que les 1,5 million d'hommes des forces de défense russes puissent être équipés et entraînés au meilleur niveau, pour garder contre toute manœuvre de l'Occident toujours aux aguets 2028 - Les dernières troupes américaines sont retirées d'Europe. Le vice-président Vance confirme que l'OTAN reste une alliance forte "à partir de maintenant parce que c'est le pilier européen de l'Alliance qui est fort" - Après un énième round de discussion, les membres européens de l'OTAN annoncent leur accord (cette fois-ci définitif) sur le plan de développement accéléré des capacités militaires européennes sur un "calendrier ambitieux" dans les dix prochaines années - Le président russe reçoit la délégation des Russes de Narva, qui partagent leur détresse devant la persécution que leur fait subir Tallinn. L'organisation de résistance clandestine de Lettonie a aussi envoyé une délégation 2029 - Moscou enjoint à Tallinn et Riga de cesser toute persécution contre leurs populations russes, et de donner accès dans les quinze jours à une force internationale de police (avec participation de Biélorussie, Ukraine, Géorgie et Corée du Nord, autour d'un noyau russe) à même de garantir le respect des droits de tous les citoyens. La diplomatie russe prévient que la gravité de la situation ne laissera en cas de refus à Moscou que l'option d'une action "spéciale" de nature "militaro-technique" - Devant les avertissements de beaucoup de pays européens, Moscou rappelle que toute action contre la Russie constituerait le franchissement d'une "ligne rouge" et appelle les "peuples européens raisonnables" à ne pas écouter les "fauteurs de guerre". A la télévision russe, Vladimir Soloviev pérore contre les "nains européens vicieux" qui veulent "continuer à opprimer les Russes" et mériteraient bien que le président Poutine sorte de son humanisme coutumier pour leur donner une "leçon définitive" - Depuis Washington, le président Vance nouvellement élu critique le comportement de Moscou. Il affirme que les Etats-Unis appliqueront le cas échéant l'article 5 du Traité Atlantique, qui fait obligation d'apporter une assistance à tout membre agressé, de nature définie par le pays portant assistance. Naturellement, étant donné que la partie militaire du Traité est pour cette zone assurée par les Européens, l'assistance américaine se limitera à une aide humanitaire Aucune des hypothèses sous-jacentes au scénario ci-dessus n'est assurée d'avance : élection de Trump + application effective de la vision pour l'OTAN que ses partisans ont publiée et détaillée + achèvement de l'épuisement de l'armée ukrainienne + poursuite d'investissements forts de Moscou dans la défense après la victoire en Ukraine + faiblesse des Européens + poursuite de la logique du Russki Mir englobant si besoin par la force tous les territoires de l'ancien empire russe Mais aucune n'est improbable, voire certaines sont carrément probables Leur conjonction n'est donc pas un scénario de probabilité négligeable, loin s'en faut. En tout cas pas si on est voisin de la Russie - ou de l'Ukraine
  20. A toutes fins utiles, voici les deux articles signalés dans cette vidéo de la BBC. Un peu plus de contexte quant aux passages qui ont attiré l'attention des journalistes La révolution secrète de Poutine : comment VVP envisage de battre l'Occident (...) Mais la tentative de convaincre l’Occident en utilisant des arguments logiques a échoué. La politique en tant qu’instrument de persuasion a montré son utilité limitée. Et si tel est le cas, du point de vue de Vladimir Poutine, la Russie n’a plus qu’une seule option : un conflit, mais pas seulement un conflit, mais un conflit de la catégorie de ce qu’on appelle la « destruction créatrice » dans la théorie économique (...) Du point de vue de Vladimir Poutine, l’Occident d’aujourd’hui (s’accroche) à son ordre mondial dépassé, conçu pour préserver les pays qui ne font pas partie du monde occidental dans leur état « originel ». Le Président de la Fédération de Russie en est fermement convaincu : après avoir fait exploser cet ordre mondial dépassé, la Russie s’est engagée dans une « destruction créatrice », en en construisant un nouveau sur les ruines de l’ancien C'est ici la partie "mouche du coche" du positionnement international de la Russie. Le pouvoir des Occidentaux est-il relativisé ? Les Etats-Unis doivent-ils s'accommoder de ne plus être la superpuissance unique cœur d'un système mondial unipolaire ? Mais c'est grâce à la Russie voyons ! Et tout particulièrement grâce à la décision audacieuse de VVP de lancer une opération militaire spéciale en Ukraine ! L'ascension de la deuxième et déjà sur certains plans première superpuissance la Chine ? Le développement accéléré d'autres puissances telle l'Inde ? Allons, allons... certes ils ont apporté leur petite pierre mais... si peu si peu Roulette russe à côté des lignes rouges russes La discussion sur l’opportunité d’autoriser l’Ukraine à lancer des attaques avec des missiles occidentaux sur des cibles situées au plus profond du territoire russe dure depuis des mois. Les pays de l'OTAN fournissent aux forces armées ukrainiennes des missiles de croisière, en particulier, ils ont déjà fourni Storm Shadow et SCALP avec une portée de 560 km et ATACMS avec une portée maximale d'un peu moins de 400 km, et il était également prévu de fournir le JASSM missile de croisière vers l'Ukraine à l'automne, dont la dernière modification a une portée allant jusqu'à 800 km. Pour utiliser de telles armes, il faut des systèmes de guidage par satellite, ce que Kiev ne possède pas. Et même si un militaire des forces armées ukrainiennes appuie sur le bouton de lancement d’un missile, il sera impossible d’affirmer que les armes utilisées sont ukrainiennes (comme le prétendent les politiciens et diplomates occidentaux). Les programmes et satellites nécessaires à l’utilisation de tels missiles ne sont actuellement disponibles que pour les pays de l’OTAN (...) D’ailleurs, le président russe Vladimir Poutine l’a souligné le 12 septembre. Il a prévenu que des frappes à l'arme à longue portée contre la Fédération de Russie signifieraient la participation de l'OTAN au conflit. Poutine a rappelé les soi-disant lignes rouges à ne pas franchir (...) On sait que la roulette russe, ou un pari mortel, est un revolver avec un tambour dans lequel est insérée une cartouche. L'Occident espère probablement que dans le jeu actuel, pour une raison quelconque (responsabilité du sort du monde, humanitaire ou simplement par peur), cette cartouche se révélera vierge C'est là une "piqûre de rappel" concernant la question de frapper la profondeur du territoire russe au missile de croisière. Le président Biden l'a refusé, et vu les moyens de pression américains notamment sur l'Ukraine, sa décision vaut pour tous les pays OTAN. Le New-York Times rapportait que l'analyse des services secrets américains est que "cette fois-ci, la Russie pourrait être sérieuse", ce qui a motivé la décision américaine. Les journalistes russes en rajoutent une couche pour bien être sûrs... En américain, ça se dit "Do you feel lucky, punk?"
  21. C'est une plaisanterie ? La question elle est vite répondue... Ressortez vos 80386 des greniers, on va se faire une version du fofo façon Internet Nineties, en dégustant houmous et falafel !
  22. Oui, tout à fait Mais du coup, en toute honnêteté, j'ai du mal à voir quels avantages a eu leur déploiement, et quelle est leur utilité maintenant
  23. ... Une base aérienne turque en cours d'installation dans l'ouest de la Libye. Un système Hawk au tapis Personne ne peut dire qui a réalisé cette attaque, toutefois. La seule chose qu'on peut dire est que ce n'était pas la Russie mais que c'était un pays disposant de munitions air-sol de précision et d'imagerie satellite. Et que ça s'est passé trois semaines après l'illumination du Courbet par un radar de tir turc Bon, cela dit, Israël est une puissance plus sérieuse que la Turquie Et la question à se poser quand même c'est pourquoi la France continue à participer à hauteur de 700 militaires à une force d'interposition... qui ne s'interpose en rien, puisqu'elle n'empêche pas les Hezbollah d'utiliser le territoire au sud du Litani pour attaquer le pays voisin ? L'idée de la "FINUL renforcée" en 2006 c'était de séparer Israël et le Hezbollah, lequel devait notamment être interdit de tout déploiement au sud du Litani. L'échec est assez spectaculaire... Les militaires sur place n'ont probablement aucune responsabilité. On ne leur a pas donné les moyens, matériels et politiques, de traiter les combattants Hezbollah
  24. 2030 : Le président émérite V. Poutine prend sa retraite, il "recommande" à la population Andreï Belooussov (ou un autre hiérarque actuel, ou Ivan Inconnuvitch Aubatayonov) qui est élu président avec 88,9% des voix (car le régime est éminemment démocratique, il y avait quatre autres candidats, si si dans le coin là bas, arrêtez de trembler voyons élevez la voix vous avez été nommés candidats faites votre job) Le reste sans changement. Pourquoi y aurait il un changement ?
  25. "Les Ukrops, faut leur apprendre, y a que comme ça qu'ils comprennent" ... Ah non, ça ce serait un peu trop franc
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