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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    Le successeur du CdG

    Euh... on va éviter de faire une liste de tous les avions embarqués qui ont été achetés bien qu'ils soient incompatibles avec le PA qui était prévu, ou des PA achetés et qui ne peuvent pas opérer l'avion qui leur été destiné... Je n'ai pas d'exemple français de moins de 10 ans. Mais si on élargit les critères... Mais dans le doute, oui on va croire que le CDG peut opérer des E-2D.
  2. ARPA

    moyens SEAD pour la France

    Je trouve cette donnée assez pessimiste pour les AWACS modernes. Détecter un mirage ou F-16 à 400 Km, je croyais que c'était la capacité des AWACS de la guerre du golfe. Je crois qu'on est toujours à 450 km de portée, mais j'aurai estimé la cible détectée plus petite. À priori les missiles de croisière sont bien détecté, probablement pas à 450 km, mais à peine 100 km me paraît peu. Enfin, ça dépend des AWACS... je ne sais pas qui tu veux affronter équipé d'un AWACS ? PS : je n'ai pas d'informations chiffrées ni aucune source pour te contredire, c'est juste un sentiment. Et ils se protègent comment de la DCA ces 2 Rafale ? On les fait précéder par un couple de Rafale en configuration SEAD/DEAD ? À haute altitude, en configuration légère, voir peut-être même en supercroisiere, est-ce qu'on peut considérer que ces 2 Rafale sont protégés de la plupart des menaces sol-air ? Les rares dangereuses doivent pouvoir être traitées au SCALP ou MDCN. Enfin, c'est utile d'avoir des Rafale en configuration air-air ? C'est quoi la portée du meteor tiré du sol en haut subsonique vers un AWACS à haute altitude ? Les 2 Rafale en suivis de terrains peuvent tirer un missile pour faire fuir l'AWACS.
  3. ARPA

    Armée de l'Air hellénique

    Et pour la Grèce, plus ils repoussent l'achat de F-35A, plus on va pouvoir leur vendre de Rafale. J'ai peur qu'une fois qu'ils auront des F-35A, il soit difficile de leur faire acheter autre chose. Même sans parler de la qualité des avions, la logique financière du F-35A (pas assez disponible, donc il en faut plus pour faire autant d'heure de vols que prévus et il faut compenser les indisponibilité pour les mise à jours...) risque de pousser à l'achat massif de F-35A. Les Rafale français font presque 2 fois plus d'heures de vols que la moyenne des F-35A et une partie des F-35A grecs seront maintenus aux USA. Les grecs seront "obligés" d'acheter beaucoup plus de F-35A que de Rafale s'ils veulent pouvoir les déployer en OPEX ou même les faire voler chez eux autant que les Rafale.
  4. Mon commentaire sur le choix du E-2, c'était pour une solution "partielle" en complément des E-3 ou de leurs successeurs. Et c'est cohérent pour un unique E-2 (on parle d'un unique GlobalEye, ce qui n'est pas très cohérent) qui a juste besoin de faire des missions pour soulager la flotte des E-3. J'ai estimé les E-2 capable de faire 80% des missions des E-3F, mais si on ne parle que d'un seul avion, on ne lui demandera que de faire 20% des missions d'une future flotte de 5 "avions radars" (dont 4 E-3F) Maintenant concernant les capacités brutes des différents avions, on risque de toute manière de perdre en capacité avec un GlobalEye ou FalconEye qui ne sera pas ravitaillable contrairement aux E-3F qui font parfois des missions particulièrement longue. Enfin, je me trompe peut-être, installer un receptacle ou une perche de ravitaillement en vol n'est pas très compliqué.
  5. ARPA

    Le successeur du CdG

    Un des problèmes de l'E2-D pourrait être sa masse à pleine charge au catapultage qui frôlerait ou dépasserait la limite des catapultes du CDG. Mais il suffit de modifier les conditions d'emploi avec un catapultage quand le PA va un peu plus vite (par exemple si c'est actuellement possible à partir de 15 Kts, il suffira que le CDG aille à 25 kts pour qu'on puisse catapulter plus facilement) Et on a aussi la possibilité de catapulter l'E2-D sans le plein de carburant. Il s'agit d'un avion ravitaillable en vol, il suffira de le ravitailler en vol. Les MRTT soutiennent régulièrement le PA et il y a aussi les Rafale nounou qui sortent souvent pour aider lors du début des raid ou pour les appontages. Garder une tonne en plus pour un E-2D ne devrait pas être problématique, surtout que la config à 4 bidons n'est pas toujours utilisée, donc il y a de la marge. Et puis, rien n'interdit de modifier le CDG à la prochaine iPER... Est-ce qu'il serait possible de rallonger (encore) la piste oblique ? Et ça permettrait peut-être aussi de rallonger la catapulte gauche donc de passer d'une masse catapultable de 25 à 26 tonnes. On va dépenser plus d'un milliard pour les 3 E-2D, dépenser quelques dizaines voir centaines de millions pour adapter le PA (pendant une IPER facturé plus d'un milliard) ne serait pas absurde.
  6. Pour le transport militaire, les Beluga ont aussi le gros défaut de ne pas avoir de soute pressurisé. Cela implique que la charge utile doit accepter une température et une pression particulièrement faible (les conditions à 10 000m) donc il faut conditionner le matériel pour (risque de gel pour le transport de véhicule par exemple) et ce n'est pas forcement plus simple que dans un "petit" A400M. Bon, avec un peu de chance si la compagnie Airbus transport s'avère rentable dans le transport de charge volumineuse et militaire, elle pourrait vouloir compléter sa flotte de Beluga par d'autre avions, comme des A400M ou des MRTT (pour éviter d'avoir des queue blanches...) et contribuer à crédibiliser le besoin pour un avion développé pour le programme SATOC.
  7. J'ai du mal à comprendre la logique. Si on ne veut qu'une solution temporaire, en petite quantité qui ne servira qu'en complément des E3F puis de leur vrais successeur, bah on a la gamme des E-2C ou E-2D. Les limitations des E-2 ne les empêcheront pas de faire 80% pour des missions données aux E-3F et il restera des E-3F pour faire les autres missions une fois qu'ils auront été soulagés des missions "faciles". Ce serait une hypothèse. https://www.opex360.com/2024/07/10/le-globaleye-de-saab-tiendrait-la-corde-pour-etre-le-prochain-avion-dalerte-avancee-de-larmee-lair/ Mais j'avoue que je poserai bien la question "Pourquoi faire ?" A ma connaissance, Dassault n'a pas spécialement besoin d'être subventionné avec l'achat de 4 ou 5 Falcon 10X. En plus, il s'agit d'une entreprise qu'on "subventionne" déjà avec les achats de Rafale, Falcon 7 et 8X... Intégrer le système Erieye sur Falcon 10X permettra d'en vendre quelques un à la France et (peut-être) d'autre à l'export, mais on risque de ne parler que d'une dizaine d'exemplaire. L'entreprise Dassault risque de préférer être soutenu avec un peu plus d'achat de Rafale et pourquoi pas un Falcon 10X présidentiel. Quand aux performances de l'avion, ce n'est même pas sur que le Falcon 10X soit vraiment mieux que le Bombardier. Je doute même qu'on en profite pour demander à intégrer des spécificités militaires comme une perche de ravitaillement et des points d'emport ou une soute permettant l'emport de missiles air-air (comme certains E-3, l'emport de quelques météor et MICA IR donnerait une capacité d'autodéfense à l'AWACS)
  8. Après les mirage F1, on livre des ravitailleurs. La France va devenir un des gros fournisseurs d'avions militaires pour les entreprises privées...
  9. ARPA

    [PATMAR & SURMAR]

    Qui volent, c'est pas sur. Mais je crois que le Pakistan est le seul pays à avoir encore des AtlantiC ou ATL2 "en service". Un ATL2 en réserve de pièces pourrait leur être utile (dans la même optique que le 4ème E2C qu'on aurait acheté)
  10. L'aviation militaire française ne se limite pas à l'armée de l'air. Il faut aussi tenir compte de l'aéronavale. On a 4 E-3F et 3 E-2C. Les 3 E-2C doivent être remplacés par des E2-D qui ont déjà été commandés.
  11. ARPA

    [PATMAR & SURMAR]

    J'ai bien envie de dire, personne, ou en tout cas, pas ces 4 pays. Se doter d'un unique avion pour avoir une capacité PATMAR très partielle me parait compliqué. Éventuellement, le Pakistan pourrait souhaiter compléter/moderniser sa mini flotte d'Atlantic par un ATL2. Sinon, il pourrait intéresser pour pièce...
  12. Sur Métadéfense, il y a un article de ce jour sur le Rafale au Pérou. Bon sur les 75% de visible gratuitement, ils disent juste qu'il y a un appel d'offre et que le Rafale est en compétition avec le KF-21 et un autre avion. Mais j'aime bien l'expression "le Pérou se place" et non le "Rafale se place", on a l'impression que ce qui est compliqué c'est de trouver une place disponible dans la liste d'attente du Rafale.
  13. La France dispose actuellement de 7 avions radar qui commencent à se faire vieux avec des coût d'exploitation qui augmente et/ou des risques d'usure et casse qui pourraient être dramatique. La décision a déjà été prise/annoncée fin 2020 de choisir un produit sur étagère pour en remplacer une partie à partir de 2030 à priori. Du coup, le marché interne français se retrouve réduit ce qui limite autant les possibilités d'un développement national qui aura du mal à se justifier pour une micro-série. Une fois que ce premier choix a été fait en 2020, une décision en 2024 de ne pas développer d'AWACS français semble cohérente.
  14. En fait, c'est tout du résumé. Mon seul commentaire perso, c'est sur le fait qu'il n'y a pas que les politiques étrangers à éduquer, mais aussi le journaliste qui a écrit le texte. Mon avis, c'est qu'il n'y a presque aucune information dans l'article. Maintenant, j'ai lu tout le texte et j'ai fait ensuite le "résumé" avec ce que j'avais retenu de pertinent et mes mots. Il n'y a rien de vraiment concret. La présentation de Manuel est tout à fait correcte, un "début" de discussion, mais très discret s'il existe vraiment, il ne faut surtout pas vexer les américains, les européens ne veulent pas provoquer la perte du parapluie nucléaire américain en se renseignant sur un (potentiel) parapluie nucléaire européen/français. On parle beaucoup de Lepen qui rend la France aussi peu fiable que l'Amérique avec Trump. Le F-35A est présenté comme la modernisation du partage nucléaire de l'OTAN. Mon passage sur les américains trop fort et trop bien, c'est que leur puissance nucléaire est incomparable à celle de la France (avec ou sans l'aide des anglais, ils sont évoqué, on parle de "l'Europe" et non l'UE, mais ça ne change pas grand chose) et qu'il y a un rappel sur le fait que les américains sont des alliés fiables depuis la seconde guerre mondiale, même Trump ne changera pas ça. Bref, on est très loin d'une discussion de comptoir ou l'Allemagne réclamerait le contrôle de la dissuasion nucléaire française.
  15. En effet très (trop ?) long article. Mais pas grand chose, en résumé de ce que j'ai compris et interprété : * La dissuasion nucléaire revient à la mode grâce à Poutine ; * Une éventuelle coopération nucléaire s'appuyant sur la dissuasion française serait une sécurité par rapport aux USA avec Trump, mais entre Trump et Lepen... => beaucoup de questions, mais on ne sait pas du tout ce que voudrait dire une "dissuasion nucléaire européenne" * Il ne faut pas en parler pour ne pas fâcher les américains; * Avant de parler de coopération nucléaire, il faudrait éduquer les politiques européens (allemands), c'est autant les militaire allemands que les députés français qui le disent... Je dirais bien qu'il faudrait aussi éduquer les journalistes qui écrivent à ce sujet. Les députés allemands commencent à se renseigner auprès des députés français pour essayer de comprendre. * La coopération nucléaire passe par le renforcement et la modernisation du partage nucléaire de l'OTAN : => Les pays s'équipent de F-35A (dont la Pologne qui n'a pas de B61 chez elles, mais souhaiterait pouvoir utiliser celles des voisins) => Cela simplifierait tout si la France et (une partie de ?) ses armes intégrait ce partage nucléaire comme le fait le RU. * De toute façon, pourquoi on se pose des questions ? Les américains sont trop fort et trop bien, les français ne peuvent pas rivaliser surtout que la France n'a pas d'armes nucléaires tactique donc on ne peut pas dissuader une puissance qui en est doté et ce sera bientôt la France de Lepen donc pire que Trump...
  16. J'avais retenu un peu plus de 10 000 tonnes pour le commandant Teste... Bon, ça doit pouvoir se négocier. Moins de 10 000 tonnes, ce sera les "porte-avions d'escorte" comme le Dixmude, encore plus petit et moins performants que les porte-avions léger. Mais ça restait des capacités utiles.
  17. De la part des EAU, une commande surprise de 12, c'est presque décevant. Après, il faudrait regarder le planning de livraison, mais s'ils se font livrer vite et qu'ils veulent se faire livrer ces avions dans la continuité de leur commande, il faut peut-être bientôt passer la commande. Contrairement aux indiens, ils s'y prennent assez tôt pour pouvoir passer 2 ans à négocier pour régler les détails, mais ce n'est pas plus mal.
  18. Cela aurait été logique. Mais cela en aurait fait un porte-avions donc cela aurait pu limiter la construction de PA ultérieur (le traité de Washington nous limitait à 60 000 tonnes de porte-avions dont 25 pour le Béarn) Bon, on n'a pas atteint nos quota et on a mis tellement de temps pour choisir nos PA que le traité est devenu caduque et même si ça n'avait pas été le cas, je soupçonne que le Painlevé arrive quasiment en 1948 donc quand on peut récupérer le tonnage du Béarn pour un autre navire.
  19. C'est possible. C'est ce que j'ai pensé au début vu que j'estimais leurs besoins satisfait et j'avais exclu les EAU des pays pouvant passer une deuxième commande. Mais j'ai du mal à voir les EAU comme un "banquier/loueur" qui achèterai un stock de Rafale juste pour équiper d'autres pays. Vu les excès d'un pays comme le Qatar (96 chasseurs lourds pour remplacer 12 mirage "et" 6 AlphaJet...) il me paraît plus probable d'avoir juste une augmentation capacitaire. Et ils partent de 140 chasseurs performants à remplacer, si les américains ne proposent rien d'acceptable pour remplacer les F-16 et qu'ils veulent aussi augmenter leurs effectifs, il y a de place pour plus de Rafale. L'Egypte avait exprimé un besoin à "long terme" pour 100 Rafale. Donc on peut espérer d'autres commandes.
  20. Après une première commande de 80 Rafale pour remplacer 60 chasseurs, je ne sais pas ce qu'il faut attendre pour un deuxième lot... Il y a peut-être le marché du remplacement des F-16 vu que les américains ne veulent pas vendre le F-35. Donc on pourrait quasiment doubler la première commande. Bon, avec les achats compulsifs des pays du golfe, tout reste possible. Ce sera toujours moins extrême que le Qatar.
  21. Si on parle des points d'emport, il y a les 2 CFT qui pourraient être développé/installé et remplacer un ou deux réservoir largable.
  22. Ce n'était pas pour Thales, mais il avait été annoncé que le MCO représentait l'équivalent d'une production mensuelle de 0,5 Rafale. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à comprendre cette estimation. Le MCO devrait augmenter avec le nombre de Rafale (et leur nombre d'heures de vols) donc il faudrait fortement augmenter les chiffres d'il y a 10 ans. Il faudrait donc immédiatement augmenter les capacité industrielle. Dans un premier temps, ça nous permettrait de répondre à la demande (au delà des 3 par mois) puis dans quelques années de soutenir une flotte de plusieurs centaines de Rafale.
  23. Je doute que Dassault lance la production des B juste pour la Marine Indienne. Peut-être à envisager dans le sens où Dassault voudrait avoir une avance de production, mais dans ce cas, autant accélérer toutes les productions (donc les 22 français à livrer après 2030...) pour disposer de queue blanches qui seront livrées à un client pressé ou après quelques années de stockage au client initialement prévu. Je vois plusieurs problèmes à la production des Rafale B "marine indienne" : - il ne faut pas que l'Inde souhaite les produire elle-même. - il faut que la marine indienne les achete. Entre se contenter de Rafale M et de simulateurs, vouloir finalement des "N", louer les B à l'IAF ... - il faut que la date de livraison soit cohérente. Oui, il faudrait des B pour former les pilotes de M, mais si les M ne sont commandés que dans 2 ans, est-ce que c'est utile de recevoir les B 2 ans avant le reste de la flotte ? On va me dire que la marine française peut prêter quelques Rafale M pour accélérer les livraisons et donner une première capacité embarqué... mais c'est encore plus valable pour la flotte de Rafale B surtout qu'il ne s'agirait que de former quelques pilotes. La présence de Rafale B dans le contrat marine est une "anomalie" qui pourrait poser beaucoup de questions. Tant que le contrat n'est pas signé, je trouve risqué de lancer leur construction. Bon, je ne sais pas pourquoi les négociations bloquent, j'espère que certains chez Dassault peuvent avoir une idée assez précise du contenu du futur contrat. PS: sinon on est à 2 et bientôt 3 Rafale par mois. Dassault préfère produire des petites séries de Rafale identiques. A priori, si Dassault doit produire 4 Rafale B pour la Marine Indienne, ils seront lancés les un après les autres donc en moins de 2 mois. On pourrait attendre le mois de novembre 2024 pour lancer la production et livrer les 4 en fin d'année 2027.
  24. ARPA

    [Rafale]

    Les enjeux du centre spatial guyanais dépassent largement le simple intérêt de tirs de satellites militaires. A une époque, on a atteint les 10 lancement annuels (entre Ariane V, de Véga et de Soyouz) soit 1,5 Milliards de fusée et probablement 3 fois plus en satellites. Rien que pour l'intérêt financier (On récupère 10% de taxe ?) on justifie d'avoir des systèmes défensifs conséquent. Il y a quasiment tout ce qu'il faut pour déployer en permanence un petit détachement de Rafale. Ce n'est pas la seule activité économique de la Guyane, mais ce n'est pas négligeable. A l'époque d'Ariane V, il était nécessaire de la protéger pendant son lancement, mais aussi à un autre moment de la préparation du tir (quand elle était déplacé, je crois). Donc on devait déployer au minimum 2 "DPSA" par tirs, ce qui avec plus de 10 tirs par ans, pouvait représenter jusqu'à un DPSA toutes les 2 semaines. Si on avait des Rafale sur place, ils participeraient à tous ces DPSA qui mobilisent quasiment tous les moyens militaires présent en Guyane. Je pense que la Guyane sera le prochain "DROM-COM" à avoir en permanence des chasseurs. A mon avis, c'est une question d'opportunité (pour l'instant, on a assez de détachement permanent en OPEX/MCD entre la Jordanie, Djibouti, les EAU, le Tchad... même si on a évacué le Niger et il y a toujours des missions ponctuelles donc on n'a pas forcement l'envie ou les moyens de rajouter un autre détachement) mais on pourrait vite justifier un petit détachement. Pour le centre spatial guyanais, l'intérêt de la diversification avec les Véga et les Soyouz était d'attirer les clients de petit satellites. On leur promettait une mise en orbite rapide ou à la période demandée (éventuellement sur une Vega/Soyouz qui sera lancée spécifiquement pour eux) ce qui permettait à l'Ariane V de planifiée pour un gros satellite de pouvoir choisir le satellite "secondaire" pour compléter sa charge utile et optimiser son vol avec un second client qui ne coûtait presque rien. La même logique pourrait s'appliquer avec un micro-lanceur sur le Rafale. Les mini-satellites sont livrés à Kourou puis soit ils sont mis en orbite par Ariane 6 (donc le client "secondaire" du lancement ne choisit pas la date, mais il bénéficie d'une offre très compétitive) soit il peut être mis en orbite en urgence par un Rafale qui serait louée le temps de l'opération au CSG (mais avec un coût de lancement plus important que pour un passager d'Ariane 6) L'avantage du micro-lanceur sur base Rafale basé à Kourou serait de justifier un peu plus le déploiement de Rafale (de l'Armée de l'air et de l'Espace) à Kourou. Bon, il y a aussi un risque non négligeable que le CDE trouve ça pertinent d'avoir une capacité autonome de mise en orbite (sans passer par les moyens civils) et donc que les lancements de satellite par Rafale se fassent depuis Toulouse ce qui fera une concurrence européenne supplémentaire au CSG... Et je ne suis pas sur que réglementairement on arrive à proposer au marché civil d'utiliser des Rafale pour la mise en orbite de satellites non militaires/gouvernementaux. Je pense que la mise en orbite de satellite par rafale serait pertinente, mais il faudrait : 1) Développer ce lanceur aéroportée 2) maintenir une réserve conséquente de ces lanceurs. S'il faut 2 ans pour les recevoir une fois qu'on les commande, je ne vois pas l'intérêt d'une "mise en orbite express sans préparation" s'il faut le prévoir 2 ans à l'avance. 3) Trouver la solution réglementaire/législative pour que l'armée puisse le facturer aux civils (je parle du tir, mais aussi d'une partie du stock de lanceur) 4) Que Ariane Espace le commercialise et s'en serve (il ne faut pas laisser les lanceurs se périmer) 5) Déployer des Rafale en Guyane (et pas uniquement pour lancer des satellites, sinon ce sera trop cher) Pour l'instant, j'ai l'impression qu'il n'y a que la première condition qui a été étudiée.
  25. Tu veux dire comme les 50 A400M qu'on s'était engagé à avoir et les 24 ou 25 qu'on a payé/reçu ? Les allemands qui en ont reçu 43 sont presque plus fiable suivant certains critères. La France n'est pas non plus le partenaire idéal. On commande très peu, voir on sous-estime nos besoins quitte à passer une deuxième commande plus tard ou à faire voler nos avions beaucoup plus que les autres pays (et ce pour quoi ils ont été conçu ? ) Je ne sais pas si c'est par incompétence ou si c'est pour tricher et réduire nos coûts d'achats et notre participation aux frais de développement.
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