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Heureusement que ce n'est pas le CdG qui limite l'utilisation du rafale. Déjà qu'on n'a qu'un PA, si en plus il n'était pas adapté à nos besoins ... Par contre je ne suis pas persuadé que notre PA puisse faire beaucoup mieux que ce qu'on lui demande (sans au moins une adaptation mineure) Je n'ai pas avancé de masse à l'appontage. Mais déjà 20 tonnes à l'appontage c'est 4 de plus que le rafale (et pour un avion avec une masse à vide supérieure de 5 tonnes) donc ça demande au moins de régler les brins. C'est aussi la même masse que les E2C qui vont moins vite et ont demandé un rallongement de la piste pour pouvoir être utilisé correctement (le CdG non rallongé aurait pu les opérer, mais dans certaines circonstances ça aurait fortement compliqué les opérations sur un pont qu'on espérait surchargé) Bref je doute qu'une future flottille de F35C puisse opérer et profiter pleinement de ces capacités depuis le CdG. (qui risque d'ailleurs de ne pas être disponible vu qu'au dernières nouvelles il serra seul pour toute l'aéronavale française) Bof, je crois que nos ascenseurs permettent plus de 30 tonnes. Ils étaient à l'origine prévus pour emporter 2 rafale ailes repliées. Pour ça le F35C risque de ne pas être plus inadapté que nos rafales navalisés à l'économie.
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En fait on pourrait affiner et partir du principe qu'un F22 n'utilise presque jamais sa post combustion (donc on a un maximum "limité" à 20 tonnes) et qu'il opère depuis des bases sécurisé et facile à approvisionner (en Alaska à coté des puits de pétrole par exemple) donc ou le coût du carburant est assez faible. En plus l'autonomie exceptionnelle du F22 lui permet d'éviter d'utiliser des ravitailleurs (qui doublent quasiment la quantité de carburant consommé et on ne parle pas du coût) Maintenant on peut comparer avec un AV8 des marines opérant en Afghanistan. Donc avec du carburant qui est importé des USA (après avoir au préalable était importé du proche Orient) et livré sur la base aérienne la plus proche soit par avion soit par convoi routier (ce qui dans les 2 cas consomme 2 ou 3 fois de carburant pour le transport et l'escorte éventuelle) pour ensuite être livré lors d'un ravitaillement en vol (par un ravitailleur qui consomme 3 fois fois plus de carburant et de pièces détachés que le petit AV8) Bref le F22 ne coûte pas cher en carburant par rapport à un AV8 (quoique j'aurais du comparer avec un Apache et on doit arriver à la même conclusion) Comment ça, ça ne veut rien dire de comparer un F22 d'aéroclub et un avion en guerre ?
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Le F35 est quand même très lourd. On parle de 15 tonnes à vide, auquel il faut rajouter 9 tonnes de carburant en interne. On arrive déjà à la masse max du rafale et il n'y a pas encore d'armement. Vu que les rafale M ont du mal à être catapulté à pleine charge et que c'est pour ça que la marine souhaiterait s'équiper de M88 de 90KN, c'est possible que le F35 (pas beaucoup plus puissant avec son unique moteur) ne puisse pas se faire catapulter du CdG avec le plein complet en interne. Avec un armement en interne qui doit approcher les 3/4 tonnes, on complique encore le catapultage. Avec des charges externes pouvant dépasser les 6 tonnes, on approche la masse max de l'avion de 33 tonnes et il me paraît presque évident que le CdG n'arrivera pas à le catapulter. Si on parle de l'appontage, le CdG reçoit des rafale M limité à 16 tonnes pour l'appontage et des E2C assez lent. Bon il est aussi prévu pour pouvoir exploiter des F18, mais pas forcement dans les meilleures conditions (ou alors après une rapide adaptation comme une piste renforcé et des brins d'arrêt plus olide permettant de les recevoir avec armement) Un chasseur de 15 tonnes à vide risque de poser problème. Maintenant s'il s'agit juste de se servir du CdG comme d'une piste de secours ou d'une plateforme d'entraînement recevant des F35C presque à vide et les catapultant ensuite avec un léger complément en carburant, oui ce sera possible, mais pas très utile.
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Pour la consommation, tu parles juste de l'APU qui est utilisé pour les test dans l'image au dessus ? (là j'ai aucune idée de la conso, mais ça doit pas être énorme) Tu parles d'un vol plein gaz sec ? Donc en supercroisière ou en BA, on a un peu moins de 30 minutes d'autonomie pour presque 10 tonnes de kéro, donc on arrive à une conso de 20 tonnes à l'heure. Ou tu parles pour un vol avec post combustion ? (et là on doit pulvériser la 20 tonnes horaires et plutôt s'approcher des 100 tonnes, mais j'ai du mal à envisager un vol avec la PC cranté en continue) Ou bien tu veux connaitre son prix "minimal" donc pour un vol en croisière subsonique en lisse ? Avec les 10 tonnes de kéro interne on aurait une portée (ou un rayon d'action ?) de presque 3000 km donc plus de 3 heures de vols, donc on tourne autour des 3 tonnes horaires. Maintenant ce n'est pas la quantité de carburant, mais le prix qui t'intéresses. On compte les taxes sur le carburant ? (pour l'essence auto en France, on doit avoir pas loin de 500% de taxe) On compte le prix du transport ? (loin d'être négligeable pour un détachement potentiel en Afghanistan ou dans une zone de conflit) On parle du kérosène standard ou d'un kérosène "vert" ? (le coté écologique étant évidement négligeable par rapport à indépendance stratégique que ça apporte, mais ça augmente aussi significativement le prix de production) Bon pour résumer on doit avoir une conso comprise entre 3 et 100 tonnes et un prix compris entre 10 centimes et 50$ le litre.
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Comme tu le fais remarquer, le nombre d'avions n'est pas vraiment définis. On parle même plus souvent de 24 avions que de 12. On ne parle pas juste d'une modernisation de leur aviation avec un remplacement des 2000-5 mais aussi (et surtout ?) d'une augmentation des effectifs. Il devient presque aussi crédible de conserver les 2000-5 que de les remplacer. Avec le Qatar, je me demande si la préoccupation était d'avoir un avion moins cher (on parle d'une armée de l'air qui n'a "pu" se payer que 12 mirage) ou d'avoir un avion plus facile à piloter vu le niveau d'incompétence de leurs pilotes (en Libye je ne suis pas sur qu'il y ait eu beaucoup de patrouille avec uniquement des Qataris, il y a même eu des militaires français en place arrière pour leur permettre d'utiliser les capacités air-sol) Ensuite le Qatar a peut-être demander à adapter l'avion à ses besoins et a donc refusé les options inutile. La perche de ravitaillement pour un pays sans ravitailleur et sans aucune profondeur stratégique, c'est un peu du luxe. De même la L16 pour un pays qui n'a que 12 avions de combats (et 6 ou 12 alpha jet pouvant aussi servir au combat) risque de ne pas servir souvent. Surtout que son meilleur (seul ?) allié n'en avait pas équipé son armée jusqu'à il y a peu. Concernant la capacité mica IR, c'est peut-être surtout un manque de besoin (stock suffisant de Magic II et absence de mica IR) qui doit le justifier vu qu'une modernisation ne doit pas couter très cher. En fait le Qatar doit nous demander l'autorisation de revendre ses mirage. En tout cas, cela faisait partis de l'accord (enfin des rumeurs le concernant) signé au moment de l'achat des -5. Par exemple la vente au Pakistan aurait été refusé et au dernières nouvelles (d'avant le MMRCA) l'Inde (pour qui on accepte la transaction) ne voulait pas payer le prix demandé par le Qatar. Si le Qatar achète autre chose que du rafale, il est très probable que les nouveaux avions cohabitent avec les mirage et qu'on fasse tout notre possible pour compliquer la vente.
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Je n'ai jamais dis le contraire. Mais à ce que je sache, les 400 km de portée du radar du Su35 n'ont pas plus de rapport avec un scénario opérationnel. (ou alors on se lance dans la chasse au dirigeable équipé d'un transpondeur allumé) On parlait du radar du rafale, donc des besoin français ou on va se servir du météor comme d'un missile très longue portée. C'est vrai qu'on pourra atteindre des chasseurs maniables à 50/100 km, (quasiment ce que peu faire un mica IR qui arrive sur une cible qui ne l'attend pas) mais on pourra aussi s'en servir pour des missions plus "stratégique" (ce qu'à l'air de confirmer le nombre d'exemplaires prévus ainsi que le fait de se limiter à des configurations à 2 météor)
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Tu veux dire qu'il est redouté par des escadrilles de "chasseurs" équipés de tornado ou de F4 ? Sinon en Europe on peut aussi croiser des F15 et F16, mais je ne suis pas sur qu'il y ait un seul de ces avions qui soit véritablement plus performant que des F18 suisses bien modernisé. Bon c'est vrai que maintenant il y a aussi des typhoon et rafale, mais avant leurs mise en service l'avion le plus dangereux de l'UE devait être le Mig29 (de l'ex Allemagne de l'Est qui a été donné la veille de la réception des premiers typhoon pour que personne ne puisse faire de comparaison au résultat probablement politiquement incorrect)
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La guerre de retard, on l'a eu à cause des retards lors du développement. Un rafale F3 entrant en service en 96 sur le CdG aurait été bien plus impressionnant. Un baptême du feu vers la fin de la guerre du Kosovo (et non la fin de la guerre en Afghanistan) rapidement suivi des premières exportations (les 2000-5 et -9 livrés après 96 pourraient assez facilement être remplacés par des rafales) et pour la plupart de nos échec à l'exportation un rafale F3 mature, déjà en service et déjà exporté aurait eu beaucoup moins de mal à affronter des F16 et F15. En 96 nos voisins se serraient peut-être même posé la question entre le rafale F3 et le typhoon dont il reste plus de 10 ans de travaux pour des performances inférieures et un coût supérieur.
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Technologie actuelle sur un concept 2eme Guerre mondiale
ARPA a répondu à un(e) sujet de Montaudran dans Divers air
Je pense qu'une des plus grosses améliorations porterait sur la durée de vie de la cellule. Pendant la seconde guerre mondiale les avions ne servaient en première lignes que quelques mois (voir quelques années) avant d'être dépassé et remplacé. Avec un avion conçu aujourd'hui, le but serrait de le garder en service la plus longtemps possible. Pour les performances, on risque d'être toujours bloqué à une vitesse maximale largement subsonique (hors piqué) la vitesse de décrochage ainsi que la distance de décollage pourraient être plus ou moins réduite. Si on se contente d'un moteur à hélice (probablement à turbo prop vu qu'on voudra plus de 2000 ch et que les gros moteur à piston sont trop complexe à entretenir) il faudra probablement accepter une vitesse maximale en palier autour de mach 0,72 (cas de l'A400M et on a 0,7 pour le TU95) ce qui fait quand même plus de 850 km/H (bon ça dépend aussi de l'altitude) Objectivement on ne ferra pas beaucoup mieux que les avions de la seconde guerre mondiale. Face à un bearcat bien piloté, modernisé et avec le même armement, cela risque d'être dur. Pour l'armement, en air-air en plus du canon, je verrais bien un (ou deux plutôt) missiles air-air à courte portée (plus proche des manpads ou de ceux utilisé par les hélicoptères que d'un mica IR) Ce serrait quasiment suffisant pour assurer les missions de police du ciel avec une flotte assez nombreuse et en permanence en l'air (bon on ne rattrape pas les liner, mais on peut les intercepter) Face aux hélicoptères ou même aux Su25, ça reste crédible. En air-sol, des mitrailleuses de petits calibres (éventuellement le 5,56 OTAN) pourraient être pas mal pour avoir une grande quantité de munitions de calibre suffisant face à des fantassins (ou terroristes, rebelles ...) Si on rajoute des panier de roquettes et des mini bombes (moins de 100 kg) plus ou moins guidés, ça devrait largement suffire face à une opposition légère. (bon faut pas vouloir affronter l'URSS non plus) Je dirais que c'est aussi ce qui peut être opérationnellement intéressant si on se pose la question d'utiliser des avions de combats type seconde guerre mondiale. Bon c'est vrai qu'il reste à définir les missions de ces avions. Un "chasseur" type seconde guerre mondiale aura des problèmes de crédibilité et on ne voit plus trop l'intérêt de se limiter à une propulsion par hélice (qui était déjà obsolète pour les programmes de 45). Si c'est le coté "bon marché" qui est recherché (comme peut le laisser croire les flottes pléthorique de la seconde guerre mondiale) on risque d'avoir de très mauvaises surprises (un P51 avec son V12 de presque 30L est loin d'être économique en entretien par exemple) -
Comme le fait remarquer G4lly, vu que le B35 a failli être opérationnel, il n'y a pas de raison que le Ho229 ne soit pas pilotable. En plus si je me souviens bien, il s'agissait surtout d'un bombardier léger (répondant au cahier des charges des 3 1000 avec 1 000 km de rayon d'action, 1 000 km/h de vitesse de pointe et 1 000 kg de bombes) qui grâce à sa vitesse n'aurait pas eu besoin d'avoir d'armement défensif (ni une bonne maniabilité) pour affronter la chasse adverse. Sur les X35/49, il y avait de mini dérives à l'arrière des moteurs permettant d'avoir en pratique un pilotage "presque" traditionnel.
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Si on ne compte que les avions de l'AdA et qu'on parle des avions opérationnels et capable de décoller dans la minute, (ce qui est le cas de ceux qui circulent sur la piste) j'ai de gros doute qu'on arrive à en aligner 70.
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L'échec irakien face à l'Iran (1980-1982)
ARPA a répondu à un(e) sujet de aigle dans Histoire militaire
:O J'ai vraiment du mal à admettre une comparaison. L'Iran n'a eu a affronter que l'Irak alors que la France affrontait l'ensemble des monarchies. En fait si (comme Sadam l'avait plus ou moins souhaité) l'ensemble des pays laïcs (ou non musulman, ou non chiites, c'est à dire tout le monde) avait soutenu l'Irak dans sa guerre "sainte" (on appelle comment une "croisade" dont le "but" est de restaurer la laïcité ?) on aurait pu avoir une coalition presque mondiale contre l'Iran (et probablement une république islamique a l’espérance de vie fortement raccourcie) En 80 (avant la guerre, quand l'Iran était encore un pays riche presque moderne), oui la comparaison aurait peut-être été valable, mais maintenant j'ai vraiment du mal à comparer une révolution suivie d'une guerre presque mondiale dans un des pays les plus puissants et les plus modernes avec une révolution dans un pays quasiment du tiers monde (seulement quasiment vu qu'il y a du pétrole) qui a été suivi par une guerre avec un unique petit pays (3 fois moins peuplé quand même) et qui a mis presque 10 ans pour arriver à un statu quo. -
Le problème c'est que tu prends des contraintes en terme de SER et caractéristique de vol de la cible trop exigeante. Si on veut comparer le radar du rafale à celui du Su35 "capable de détecter des cibles volantes à une distance de plus de 400 km. Son radar de bord peut détecter et surveiller plusieurs cibles à la fois à une distance de plus de 80 km" il faut changer quelques données et présenter les faits à notre avantage (même si en pratique ça s'éloigne de la réalité opérationnelle) Bon donc le mica a abattu un drone à presque 80 km. La SER d'un drone ne doit pas être particulièrement travaillé, mais on parle quand même d'un engin assez petit, donc il faut probablement compter sur une SER de l'ordre du m². Une portée de 100 km face à ce type de cible est donc "démontrée". Face à un "chasseur" type Su27, F14, F15 ou une cible type Tu22, B52, KC135... la portée augmente significativement et on doit approcher les 150 km. Le météor n'est pas destiné à détruire des gripen, Pak FA ou F22 qui seront bien trop maniable et rapide (et ont aussi une SER trop réduite pour le radar du missile). Face à ces cibles de "prédilection" type B52, Tu95, KC135, AWACS ... on aura probablement une portée dépassant les 150 km, j'ai même entendu dire plus de 100 NM. Donc pour s'en servir, il faudrait même un radar avec une portée de plus de 200 km contre des cibles à SER "relativement" élevé (quoique la SER d'un falcon présidentiel doit être assez réduite), mais je doute que ce soit le cas du RBE2 PESA, il faudra attendre l'AESA.
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Missiles balistiques stratégiques (MSBS) français M45 et M51
ARPA a répondu à un(e) sujet de MaXlamenace dans Matériel
J'ai l'impression que les portées sont plutôt pessimistes. Bon c'est vrai que la source est normalement digne de confiance, mais je les soupçonne de "réduire" nos performances pour justifier de nouveaux investissements (et puis c'est une donnée classifiée) Sur wiki, ils donnent plus de 6 000 km de portée pour les M45 et plus de 8 000 pour les M51. Bon peut-être que la portée est plus courte si on veut une trajectoire complexe permettant de réduire les risques d'interceptions. Mais de toute façon, c'est probable qu'on ait un léger "retard" sur les missiles russes et américains, surtout que vu qu'on ne prévoit pas de saturer un bouclier anti-missiles adverse nos missiles sont peut-être plus difficilement interceptables. A ce que j'avais compris, la différence entre le M51.1 et le M51.2 c'est que le M51.1 utilise les TN 75 du M45 alors que le M51.2 utilisera les TNO. Il doit aussi y avoir le véhicule de rentré qui change ainsi que peut-être le système de guidage (permettant donc une meilleure précision) J'avais retenu que ça servirait à augmenter la charge utile (passer de 6 TN75 à 10 TNO) mais vu qu'on en a pas vraiment besoin (nos SNLE ne naviguent pas avec le maximum de têtes) on devrait plutôt s'en servir pour augmenter la portée. La portée accru nous sert à pouvoir menacer tout le monde avec un seul SNLE. Vu qu'on a des DOM TOM un peu partout, on risque d'avoir besoin d'atomiser un peu partout. Notre dissuasion ne se limite plus à menacer Moscou, pour frapper Pekin, même le M51.2 risque d'être un peu léger et de demander au SNLE de se rapprocher. Pour les portées, ce que j'avais retenu c'est que le M45 est suffisant pour menacer les USA et la Russie, mais que le M51 se justifiait pour menacer la Chine (ou alors il fallait déployer les SNLE 5/6 à la Réunion) La version .2 est déjà en étude. Les TNO sont en étude depuis plusieurs années et leur construction a même du commencer. De toute façon si on ne les produit pas, il faudra moderniser (ou au moins vérifier) les TN 75 ce qui risque de coûter presque aussi cher que de les recycler en TNO. En variable d'ajustement, il doit être possible de décaler leur livraison de quelques années (c'est prévu pour 2015), mais elles finiront pas arriver. Pour la refonte des 3 autres SNLE, c'est normalement prévu pour les 3 prochaines IPER. Dans le cas contraire, on risque d'avoir un problème d'exploitation des M45 (dont le dernier a été produit en 99) vu qu'on parle de fusées donc de carburant plus ou moins périssable. Normalement les IPER (et donc la refonte, au point ou on en ait ça ne change pas grand chose au coût) des 3 SNLE sont presque impossible à éviter. Il serra peut-être possible de les reporter (si nos SNLE naviguent un peu moins et donc économise leur carburant et/ou qu'on va jusqu'à l’extrême limite) Bon suivant l'évolution politique, il serra peut-être éventuellement envisageable d'imaginer (mais je n'y crois pas et l'espère encore moins) de passer à 3 SNLE (le quatrième étant placé en réserve longue durée pour servir en cas de perte) voir seulement 2 (et une coopération avec les Anglais ?) voir aucun (et un désarment nucléaire total de tous nos amis et alliés ? en espérant que ceux d'en face face de même) -
C'est vrai que "trop" de tube, ça doit coûter cher (on augmente le nombre donc le prix des vecteur mais aussi pour le SNLE qui est plus gros donc plus cher) et pas assez risque de déséquilibrer le SNLE. Un M51 de 51 tonnes lancé depuis un SNLE de 12 000 tonnes ne doit pas trop le perturber (on parle d'à peine 0.5% de la masse du SNLE) alors qu'un M51 lancé depuis un rubis à peine agrandi doit faire plus d'effet. On peut aussi rajouter que trop peu de missiles par SNLE pourrait finir par poser la question de la crédibilité de la dissuasion (à nombre de SNLE et tête par missile constant) Une FOST avec 4 SNLE NG équipé de seulement 12 M51.1 ou M45 ne pourrait pas emporter autant de têtes nucléaire qu'aujourd'hui. Bon avec le futur M51.2 et ses 10 TNO on règle ce problème et les anglais se contenterait d'une quarantaine d'ogives par SNLE et navigueraient (ou navigueront) avec seulement 8 trident. Reste à connaître le nombre d'ogives nucléaires qu'il faut pouvoir lancer pour être crédible.
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Je dirais que nos voisins font pire et qu'on est prêt à faire pire (pas de modernisation des 2000D qui seront donc rapidement retiré, diminution de la commande des rafale grâce à l'export et on trouve aussi le moyen d'exporter les -9 donc l'AdA perd sur tous les tableaux)
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J'ai l'impression qu'il s'agit d'une question que ne veut pas se poser l'USAF (de même que l'USNavy pour ses trident) et qu'ils repoussent la question à plus tard en modernisant les missiles pour leurs permettre de durer plus longtemps (jusqu'à 2040 par exemple) quand le contexte politique devrait être plus favorable. Ils ont actuellement des gros missiles qui se limitent par traité à emporter 1 ogive (cas des Minuteman) ou 4 (cas des trident) alors qu'ils ont été conçu pour en emporté 3 fois plus. Un nouveau programme aujourd'hui risquerait d'avoir un cahier des charges demandant une charge utile bien plus réduite. L'USAF et la Navy se retrouverait avec des missiles 3 fois plus petit (comme le MGM-134 midgetman 3 fois plus petit qu'un minuteman et en pratique aussi performant qu'un trident mono-tête) ce qui aurait pour conséquence d’empêcher une rapide remonté en puissance si le contexte politique l'impose (la chine par exemple qui n'a pas signé d'accord START) Ensuite un tel programme risquerait d'encourager la prolifération nucléaire (c'est en tout la théorie des pacifistes qui se sont opposés au M51) et surtout coûterait cher (pour pas grand chose) donc au dépend de programme plus conventionnel.
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Les réacteurs en nacelle permettent aussi d'être moins exigeant sur le choix du réacteur. Si on veut faire une remotorisation, il faut juste que le réacteur fasse approximativement le même poids. Pour les réacteurs intégrés à l'avion, il faut qu'il fasse presque exactement la même taille (ou accepter de faire d'énorme travaux sur la cellule)
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Euh t'es sur de toi là ? Avec quelques bidons supersoniques, on ne doit vraiment pas en être loin. Surtout si on se contente d'un "léger" supersonique ou qu'il ne s'agit pas de traverser toute la France. On peut aussi envisager un ravitaillement en vol. Bon par rapport à un hélicoptère ou un jet civil, on ne doit pas gagner grand chose. Si on souhaite aller beaucoup plus loin (nos DOM TOM, un greffon à l'étranger ...) on risque en effet de ne pas avoir une autonomie suffisante et le ravitaillement ne servirait pas à grand chose vu qu'il faudrait s'adapter à la vitesse du ravitailleur.
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Projet de lanceur spatial utilisant uniquement des propulseur à poudre et ayant quasiment les performances de nos M51 (mais beaucoup moins compact et facile d'utilisation quand même) J'ai l'impression qu'il s'agit surtout d'un programme politique devant faire travailler les bureau d'études pour permettre au Brésil d'avoir la possibilité de produire assez rapidement des missiles balistique s'il le souhaite. Donc en l'absence de client civils (pour la bonne raison que c'est pas fait pour), de volonté politique (la constitution d'une dissuasion nucléaire n'est pas la priorité) de cohérence avec les autres programmes (le SNA prototype de SNLE a du retard, le futur bombardier des FAS est loin d'être opérationnel ...) et avec des pressions étrangères (il n'y a pas une rumeur avec un SNA américain et ses commandos au sujet de ce programme ?) je comprend parfaitement que ce programme spatial ait du retard.
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L'ABM peut aussi (et surtout) servir à compliquer la tache de l'ennemi. La Chine pourrait être obligé d'augmenter son nombre de lanceur capable de nous atteindre (bon rien que de les mirver comme c'est probablement en train d'être le cas devrait suffire) Pour d'autres pays comme l'Inde, le Pakistan, l'Iran, la Corée du Nord, Israël, le Japon ... un bouclier anti-missile leur retire une capacité de première frappe. Ils pourront probablement essayer d'envoyer leur arme avec un autre vecteur (sous-marin, paquebot, avion de ligne ...) mais ils risquent aussi d'être intercepté et d'entrainé une riposte sans avoir pu effectuer de premier tir. En plus ça ne reste pas si cher, je "cite" G4lly plus haut: En gros on pourrait presque dire PA2 ou SNA7 ou bouclier antimissile. Bon ça supposerait que la France dispose de plus de moyens ... mais vu qu'il s'agit d'un programme officiellement défensif (mais très pratique pour permettre de déployer nos troupes sans craindre une riposte même face à des "gros" et ça peut aussi servir pour le renseignement et pour renforcer notre présence dans nos DOM TOM qui serviront de bases d'alerte avancé) ça pourrait aider à le financer. Le bouclier antimissile est aussi un moyen de répondre à la démocratisation de la dissuasion nucléaire. N'importe quel pays un minimum développé peut faire des bombes A (niveau technologique des USA de 45) ou des V2 (niveau technologique des allemand de 45) et donc disposer d'une dissuasion. Reste le problème du coût, mais vu l'augmentation des coûts pour une aviation correcte (ou même une défense aérienne correcte) ça devient de plus en plus rentable. Je me demande si une dissuasion autonome (de première génération au mieux type plateau d'Albion) ne coûtera pas bientôt moins cher qu'une escadrille de F35. Si on veut limiter la prolifération nucléaire, il faut aussi en augmenter le coût (en plus des sanctions politiques qui ne sont pas tout le temps applicable)
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Oui on sait, la guerre (nucléaire ou non d'ailleurs) c'est pas bien. Mais ce n'est pas à nous qu'il faut le dire, c'est à ceux d'en face. Maintenant si on est un peu cynique, le pays qui est (et surtout a été) le "défenseur" de la liberté, le "gendarme" du monde et aussi le seul pays qui s'est permis d'atomiser 2 villes et personne n'a vraiment osé le lui reprocher et encore moins lui en tenir rigueur (parce que bon si on nous dis que c'est pas bien mais qu'on continue de faire du commerce et d'acheter nos bons du trésor non garantis, moi ça me va) Si le concurrent qu'on affronte un peu partout (militaire vu qu'il arme nos adversaires en OPEX, économique vu qu'il nous vole des part de marché à l'international et que c'est à cause de lui et des délocalisations qu'on a tant de chômeurs, idéologique ou religieux vu que c'est à cause de lui et de son exemple qu'on a une crise interne avec des conflits entre différentes "communautés", financier vu que c'est à cause de lui que notre monnaie ne sert pas de référence ...) disparaît (ce qui n'est pas hors de portée avec 300 têtes nucléaires) cela devrait assez rapidement compenser les pertes que représentent "quelques" frappes nucléaires limitées sur notre sol. Le système anti-missiles qu'on pourrait (peut-être) développer serrait quand même très limité. Déjà il ne devrait couvrir que la métropole (avec la Corse probablement) ce qui veut dire qu'on aura 2,5 millions de citoyens protégé par la dissuasion qui ne le seront pas par le bouclier (alors qu'ils risquent d'en avoir quand même certains éléments) pour faire mieux il faudrait vraiment un système mondial qui deviendrait vite très cher. Ensuite il est très peu probable qu'on arrive à intercepter la dernière génération de missile balistique. Déjà que le M51 coûte cher, un système cpable de l'intercepter risque d'être encore plus cher. Ensuite il y a le problème de la saturation. Si on se contente d'un nombre réduit de missiles intercepteur, on risque vite d'être submergé et ce système serra presque inutile en cas d'attaque massive (si on reçoit 450 ogives nucléaires, on ne serra plus à 10 prêt)
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Un système était opérationnel en Russie il y a une quarantaine d'années (et un autre aux USA à la même époque je crois) donc oui on peut dire que c'est assez facile. Par contre les limitations et les contraintes d'un tel système sont souvent énorme au point de rendre douteuse son utilité (au point qu'il n'est resté que quelques années en service)
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Dans la bonne je lis : "Depuis l’entrée en service en 2003, du 1er des 4 sous-marins achetés à la Grande-Bretagne en 1998, ils n’ont effectué au total que 900 jours de mer (en moyenne, 25 jours de mer par sous-marin et par an)." Ce n'est pas très encourageant. En France nos sous-marins doivent faire plus de 900 jours de mer (et même sous la mer ce qui n'est pas forcement le cas des SSK canadiens) par ans. Ce n'est vraiment pas donnée à tout le monde d'avoir une sous-marinade crédible.
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Refaire le projet ORION maintenant
ARPA a répondu à un(e) sujet de stormshadow dans Engins spatiaux, Espace...
Il serrait peut-être possible d'avoir un premier étage (ou plus) avec des propulseur à poudre dont la mission est juste de mettre le vaisseaux à une altitude "suffisante" (pour limiter les radiation au maximum) et avec une vitesse pouvant être nulle. Tout dépend de quoi on parle, mais si le vaisseaux Orion ne doit représenter qu'un vaisseau "stratégique" nous permettant par exemple d'avoir un vaisseau spatial de combat ou un vaisseau capable d'effectuer des liaisons entre nos colonies "extra-terrestre" et une station orbitale (en gros le vaisseaux n'a plus à se poser puis redécoller de Terre) on peut très bien recycler les M45 ou M51 qui arrivent en bout de vie et qu'on doit de toute façon remplacer. Pour la France, 16 M51 (on change de missiles par groupe de 16 donc on pourra envisager un vol avec au moins 16 M51 en premier étage) représentent une poussée de 2880 tonnes, même en comptant la masse des missile ça doit permettre d'éloigner "significativement" un vaisseau de 1000 tonnes. Si on envisage d'utiliser nos 3 lots de M51, on doit pouvoir envisager un vaisseau de 3 000 tonnes (mais on se limite donc à une mise en orbite tous les 20 ans). La réactivation du plateau d'Albion ou une coopération avec les Anglais nous permettrait d'envisager des vaisseaux de 5 000 tonnes ou plus. On pourrait aussi envisager de rajouter un moteur cryogénique avec une "bonne" ISP permettant juste de compenser le poids du vaisseau l'accélération étant fournie par les ex missiles (en gros pendant 30 secondes le vaisseau accélère puis il maintient sa vitesse pendant 4/5 minutes puis ralenti jusqu'à ce qu'il utilise son moteur nucléaire) Le même raisonnement pourrait encore mieux s'appliquer aux autres puissances nucléaire. D'ailleurs plus on dispose d'une dissuasion nucléaire puissante, plus on facile la construction d'un vaisseau ORION. Avec une dissuasion à minima se contentant de 300 têtes nucléaires (qu'on recycle/produit tous les 20 ans) un lancement avec 1000 unité de propulsion représente plus de 3 fois notre production "militaire" pendant 20 ans (je pars du principe qu'on se "contente" d'un gros vol tous les 20 ans) avec une dissuasion à plus de 500 têtes (comme en 90 ou comme on devra le faire si on veut remplir nos M51.2, ou comme on le fait déjà si on considère qu'en plus de "l'entretien" des ogives anglaise on assurera aussi la production de leurs presque 200) cela ne représenterait que 2 fois notre production et si on estime avoir besoin (pour nous ou l'Europe) de plus de 1000 têtes (donc du même ordre de grandeur que les autres puissances nucléaire) la part de la production accordé à ORION serra presque minoritaire. Si on se trouve dans la situation des russes ou des américains avec plus de 5000 têtes nucléaires (et encore plus en comptant celles en réserve) un lancement serrait presque transparent et ils pourraient puiser dans les stock de l'armée pour charger le vaisseau juste avant son décollage (enfin à condition qu'il s'agisse de la même tête nucléaire que celle utilisé pour un bombe ou un missile en service) l'impact sur la dissuasion étant presque négligeable (c'est juste qu'il y aura ensuite une remonté en puissance avec l'arrivée d'une nouvelle série de missiles ballistique jusqu'au prochain tir qui coïncidera avec le retrait brutal d'une génération de lanceur avec leurs têtes nucléaire) Tu veux calculer comment ? Parce que à ce que j'ai compris le nombre d'unité de propulsion est quasiment constant ainsi que la quantité de matière fissile quelque soit la taille du vaisseau (entre 2 000 et 8 000 000 de tonnes d'après Wiki et Ted Taylor) donc on a quasiment un rapport de 1 à 4 000 pour le prix du carburant rapporté à la taille du vaisseau. Bon j'avoue que j'ai du mal à concevoir un vaisseau de 8 millions de tonnes, mais 2 000 tonnes (donc comme la navette sur son pas de tir) ça me paraît peu pour un programme de cet ampleur.