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AIR-DEFENSE.NET

g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. g4lly

    L'artillerie de demain

    C'est l'EuroPuls en fait ?
  2. Techniquement il ne s'agit pas de faire la guerre à la Russie mais d'occuper l'Ukraine ... la Russie ne fait pas la guerre à l'Ukraine non plus elle la libère. Il suffit de reprendre exactement la dialectique russe... notre sécurité bla bla bla. zone tampon bla bla bla... nucléaire bla bla bla.
  3. Les pays frontaliers inquiets pourraient occuper la rive occidentale du Dniepr par exemple ... ... Je doute que cette hypothèse n'ait pas été étudié par les pays frontaliers à minima, et probablement par les autres aussi. Le Dniepr est une ligne de partage naturelle qu'il n'est pas évident d'ignorer militairement parlant. Trouver la logistique pour rester durablement au delà malgré les bombes a paru insurmontable à Moscou par exemple. Inversement reprendre l'est depuis la rive ouest n'est pas la chose la plus simple non plus logistiquement. On pourrait donc avoir un certain status quo de fait sur cette ligne... parce qu'autrement c'est trop compliqué pour tout le monde. Rien n’empêche alors aux résistants ukrainiens de continuer le combat dans les secteur de l'est du pays. Les forces d'occupation russes mobilisés seraient alors incapable d'aller menacer d'autre frontières ailleurs.
  4. La question qu'ils doivent se poser c'est vers quel nouveau garant pourraient ils se tourner, et la réponse est loin d'etre évidente dans le coin ... ... on parle de pays assez petit en population, parfois très étendu, et qui résident dans une zone un peu merdique ... entre l'influence de la Russie, de la Turquie, de l'Iran, du Pakistan, de la l'Inde et de la Chine ... un sacré nid de guêpe. Autant le Kazakhstan et le Turkmenistan sont assez riche GDP per capita ~ 25 000 $ Autant les trois autres sont vraiment pauvres moins de 10k$ pour les ouzbek, et moins 5k$ pour les Kirgiz et la Tadjik ...
  5. J'y pensais mais comme l'avion semble très grand je me demandais si la formule du routage de l'air du moteur central et la grande soute était applicable à un engin plus petit. Parce que la grande soute n'est pas si grande finalement, justement à cause du réacteur central qui lui interdit de s'allonger plus loin vers la queue de l'avion. Avec un engin plus petit qui voudrait emporter des munitions longue ca poserait probleme. Ici l'engin semble faire presque 25m de long ... il restera forcément un peu de place pour un missile de 8 ou 9m ... - on peu mesurer autour de 8.80/8.90m si on par du fait que l'avion mesure 23m par exemple -
  6. Deux moteurs facilitent une grande soute unique centrale? et probablement plus longue. Un seul moteur facilite deux soutes latérales? et probablement plus courte. Il n'y a pas de configuration alternative et quand meme avantageuse qui permettent une grande soute et un seul moteur ?
  7. Celui ou la formation dure le plus longtemps ...
  8. J'ai l'habitude de dire qu'en France la loi n'est qu'une recommandation ... c'est d'ailleurs pour cela qu'elle est manié souvent n'importe comment pour que la recommandation atteigne des effets autres que la règle elle meme. Typiquement si tu discute avec les services technique municipaux ils t'explique qu'ils mettent la ville en zone 30 pour que les usagers y roule à moins de 50. pour que les "outers" ne soit pas routé par la ville via "waze". Le rapport avec la limitation de vitesse qui est sensé être un règle stricte ... quasiment aucun. Pédagogiquement c'est complétement délirant voir maltraitant ... ... mais tout le monde trouve cela parfaitement banal. --- Au finalement celui qui se fait flasher à 31 km/h "retenu" ... ne peut être que rageux ... puisqu'il est puni très loin de l’intérêt général - du moins celui des locaux, moins de 50 et chasser les autres -. Et tout ca entretien un ressentiment de plus en plus fort.
  9. Si le drone attaquant bombarder depuis 100m de haut ... il faut que les Jaguar soit distant d'au moins 100m pour pouvoir se couvrir mutuellement, et surtout soient sur de pouvoir le faire. Le drone est alors à 140m du tireur. C'est quand meme pas folichon comme situation. D'autant que le role du Jaguar est plutôt de regarder au loin ... que d'assurer la défense de point. A mon sens on ne fera pas l'impasse sur une couverture aérienne par drone intercepteur ... pour régler le probleme des drones attaquant. L'avantage c'est la symétrique de ressource. Grosso modo un drone intercepteur plus cher peu néanmoins détruire plusieurs drones attaquants, ce qui fait qu'on équilibre les comptes. Si on équilibre les comptes il n'y a plus vraiment de prime à l'agresseur comme c'est le cas actuellement. Agresser est devenu très bon marché et efficace, se défendre est devenu fort couteux et incertain. C'est une situation intenable à terme puisque l'avantage à l'agression risque naturellement de permettre à ce qui peuvent de faire, et donc à voir apparaitre quantité d'agresseur qui auparavant ne franchissaient pas le pas.
  10. g4lly

    Bloquer un utilisateur

    En survolant l'avatar d'un utilisateur à gauche de ses message l'option "ignorer l'utilisateur" apparait il me semble que c'est ce que vous cherchez. @Titus K La syntaxe est basique ... https://forum.air-defense.net/ignore/?id=xxxxx Avec xxxxx l'identifiant numérique de l'utilisateur, on trouve l'id en cliquant sur l'utilisateur pour voir son profil, l'identifiant numérique precede le pseudonyme dans l'url par exemple pour @Ciders c'est 9260.
  11. g4lly

    Marina militare

    Ce n'est pas lié à la convention de Montreux?
  12. Pourquoi notre utilisation de l’IA est un gouffre énergétique Décryptage|De la conception d’un modèle à son utilisation, l’intelligence artificielle générative s’avère extrêmement énergivore. « Le Monde » détaille les raisons de cette voracité, alors que les usages sont en pleine expansion. « Nos serveurs fondent. (…) Nous allons devoir introduire certaines limites. » Deux jours après avoir intégré une nouvelle option de génération d’images à ChatGPT, le 25 mars, le patron d’OpenAI, Sam Altman, ne cachait pas être dépassé. En cause, l’engouement suscité par la possibilité de transformer, grâce à l’intelligence artificielle (IA), des photos dans des styles différents, et particulièrement dans le style du Studio Ghibli, du producteur de films d’animation japonais Hayao Miyazaki. Annonçant 1 million d’inscriptions supplémentaires en une heure le 31 mars, Sam Altman reconnaît le lendemain faire face à des risques de ralentissement de ChatGPT, voire des pannes. Cet épisode met en lumière le gouffre énergétique que représente l’IA générative. Son développement effréné devrait plus que doubler la demande d’électricité des centres de données dans le monde d’ici à 2030. Selon un rapport publié en avril par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), elle devrait atteindre environ 945 térawattheures, soit plus de la consommation totale d’électricité du Japon. A cette échéance, les centres de données consommeront un peu moins de 3 % de l’électricité mondiale, note l’agence. « Aux Etats-Unis, les centres de données représentent près de la moitié de la croissance attendue de la demande d’électricité d’ici à 2030 », prédit l’AIE. De l’entraînement à la requête Mais alors pourquoi l’IA générative est-elle davantage énergivore que les technologies grand public que nous utilisions jusqu’alors ? Pour y répondre, il faut d’abord comprendre les deux phases du fonctionnement de ces robots : l’entraînement du modèle, puis l’inférence, c’est-à-dire son utilisation au quotidien. La phase d’entaînement nécessite de rassembler des volumes massifs de données. L’IA générative apprend en ingurgitant : un modèle de texte (comme GPT) est nourri de livres, d’articles, de sites web ; un modèle d’image, comme DALL-E, doit avaler des millions d’images légendées. Une fois cette base de données constituée et nettoyée, on crée un réseau de neurones, inspiré du cerveau humain : un cerveau artificiel encore vide, sans souvenirs, qui ne sait rien au départ. Il va alors apprendre par essais, en faisant des erreurs. On lui soumet des phrases ou images partiellement masquées, et on lui demande de prédire ce qui manque. A chaque erreur, l’IA ajuste automatiquement ses calculs grâce à un mécanisme appelé rétropropagation, qui lui permet de corriger ses connexions internes et de progresser. Ce processus est particulièrement long et coûteux : selon les estimations, l’entraînement du GPT-4 d’OpenAI a coûté plus de 100 millions de dollars et consommé 50 gigawattheures d’énergie, soit suffisamment pour alimenter Paris pendant près de deux jours. Depuis la démocratisation de l’accès à l’IA générative, avec le lancement de ChatGPT en 2022, son entraînement semble désormais moins problématique que son utilisation massive. « Avant cela, de grands modèles existaient déjà mais leurs usages restaient restreints aux seuls domaines de la recherche et de l’ingénierie », explique Valentin Goujon, spécialiste de l’intelligence artificielle et doctorant en sociologie au Medialab de Sciences Po. De 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires fin 2023, ChatGPT aurait atteint les 400 millions en février 2025 pour doubler de taille en quelques mois, avec 800 millions d’utilisateurs actifs par semaine en avril, selon son fondateur. Un article présenté en 2023 par les scientifiques Sasha Luccioni, Emma Strubell et Yacine Jernite s’est pour la première fois penché de manière sérieuse sur le coût de l’utilisation de ces IA, montrant que les milliards de requêtes (aussi appelées « prompt » en anglais) envoyées chaque jour pouvaient in fine rattraper le coût énergétique et carbone de l’entraînement d’un grand modèle de langage. 0 Nombre d’utilisateurs Inférence Entraînement du modèle Coût énergétique Toutes les requêtes n’impliquent pas le même niveau de complexité, ni la même dépense énergétique. Un facteur déterminant réside dans la taille des modèles, c’est-à-dire le nombre de paramètres qu’il contient : plus ceux-ci sont nombreux, plus le modèle gagne en performance, au prix d’une consommation énergétique accrue. Classer, générer un texte, le résumer… Les besoins en calcul varient également selon la nature des tâches réalisées. Certains modèles, dits spécialisés, se concentrent sur des fonctions précises, comme la classification d’avis en ligne. A l’inverse, les modèles dits généralistes, les plus prisés du grand public, sont censés pouvoir répondre à toutes sortes de requêtes. Ils doivent « pouvoir produire des pixels tout comme du texte en anglais ou en français », décrypte Sasha Luccioni, responsable de l’IA et du climat pour la start-up Hugging Face. Or, « le problème c’est que ces modèles consomment 20 à 30 fois plus d’énergie qu’un petit modèle n’ayant qu’une seule tâche ». Mais comment peut-on calculer précisément le coût énergétique d’une requête ? Chaque interaction avec une IA générative mobilise un ensemble de matériels et d’infrastructures : •une série de composants informatiques comme la carte graphique (GPU), le processeur (CPU), la mémoire vive (RAM), le stockage, le réseau ; •un centre de données dont le bâtiment regroupe des milliers de serveurs ; •les « frais généraux » qui englobent la climatisation, le refroidissement des serveurs, l’alimentation de secours en cas de panne d’électricité. Le nœud du problème est qu’il est encore difficile de connaître parfaitement la consommation énergétique d’une requête. « Aucune compagnie de la Big Tech n’a voulu évaluer leur modèle parce que ce n’est éventuellement pas de la très bonne presse pour eux », déplore Sasha Luccioni. Les plus grosses entreprises du secteur cultivent l’opacité en la matière. Consommation des modèles d'IA par type de tâches Classification d'imagesSimilarité de phrasesDétection d'objetsClassification de textesRésuméReconnaissance de paroleRéponse à une questionSous-titrageGénération de textesGénération d'images0,01 Wh1 Wh100 Wh10 000 Wh Ce manque de transparence des grands acteurs de la tech ne date pas d’hier. Il est aujourd’hui quasiment impossible d’obtenir des informations sur le coût énergétique d’une recherche Google. Seule miette laissée par l’entreprise, une estimation de 0,3 Wh par recherche en ligne donnée en 2009 dans une note de blog des dirigeants. Des chiffres totalement invérifiables, et probablement périmés, qui ne permettent pas aujourd’hui de comparer une recherche IA à une recherche classique sur le Web. Derrière le gouffre énergétique de l’IA, un fort impact écologique Avec son projet Ecologits, l’association GenAI Impact veut pousser les entreprises de l’IA à être plus transparentes sur leur empreinte écologique. « On propose aux utilisateurs de tester l’impact environnemental de chaque prompt selon le modèle utilisé, et même si c’est une estimation ça permet d’avoir un ordre de grandeur », justifie Samuel Rincé, cofondateur de l’association. Ecrire un tweet ou un rapport de cinq pages avec le modèle 4o de Chatgpt n’aura pas le même coût pour la planète que de le faire avec le dernier modèle de Mistral ou de Meta. Le développement et l’utilisation massive de modèles plus importants, dont beaucoup sont alloués à la génération d’images ou de vidéos, vont de pair avec la multiplication des centres de données, loin d’être alimentés par des « énergies propres ». L’exigence de disponibilité permanente rend particulièrement complexe le recours exclusif à des énergies renouvelables comme l’éolien ou le solaire, dont la production reste intermittente et dépendante des conditions météorologiques. « Les services de Google ne s’éteignent pas quand il n’y a pas de soleil en Californie », illustre Anne-Laure Ligozat, professeure en informatique au Laboratoire interdisciplinaire des sciences du numérique (LISN). Une récente étude menée par des chercheurs d’Harvard et de UCLA, disponible en preprint, non encore relue par leurs pairs, montre que 95 % des data centers américains sont construits dans des zones où les sources d’électricité sont plus polluantes que la moyenne américaine. L’intensité carbone des centres de données (quantité de CO₂ émise par unité d’électricité consommée) dépassait de 48 % la moyenne américaine. De nombreux centres de données ayant assez de cartes graphiques pour faire fonctionner des modèles comme GPT ou LLaMA (Meta), sont situés dans des régions productrices de charbon comme la Virginie, qui ne concentre pas moins de 300 data centers, selon les chercheurs. Dans les régions concentrant le plus de data centers aux Etats-Unis, plus de 56 % de l’électricité provient des énergies fossiles (essentiellement gaz et charbon), 21 % viennent du nucléaire et 22 % d’énergie renouvelable. « La concentration des centres de données dans les mêmes régions pose des problèmes importants aux réseaux locaux en raison de leur consommation d’énergie considérable », alerte l’Agence internationale de l’énergie. Cette pression s’ajoute à d’autres conséquences environnementales, liées notamment à l’extraction des ressources minérales pour fabriquer les serveurs, à la consommation d’eau pour refroidir les data centers, et à l’occupation des sols. Autant de facteurs qui suscitent déjà des tensions. « Des conflits locaux sont déjà apparus, sur l’électricité comme sur l’eau, et cela pourrait bien s’amplifier », prévient Anne-Laure Ligozat. Méthodologie Pour évaluer l’empreinte environnementale de nos deux premiers cas d’usage, nous avons utilisé Ecologits, un outil développé par l’association GenAI Impact, qui propose un intervalle de consommation énergétique en KwH (seuil bas et haut) pour une requête spécifique. Son fonctionnement repose sur une méthodologie d’analyse du cycle de vie (ACV) conforme à la norme ISO 14044, appliquée aux tâches d’inférence des modèles d’IA générative et qui n'inclut donc pas l’entraînement, dont le coût environnemental tend à baisser à mesure que le nombre d’utilisateurs augmente. L’approche adoptée est dite ascendante, permettant une estimation des impacts liés à chaque composant du service. Ecologits prend en compte plusieurs dimensions environnementales dont le potentiel de réchauffement climatique, l’épuisement des ressources abiotiques, la consommation d’énergie primaire. L’outil intègre également des hypothèses sur le mix énergétique mondial et considère partiellement les conséquences liées au recyclage. Toutefois, il semble important de mentionner que l’ensemble des résultats repose sur des estimations, en raison du manque de données ouvertes et de la nature propriétaire des modèles évalués, comme GPT-4o-mini utilisé ici, équivalent à celui proposé gratuitement par OpenAI. Pour le troisième cas d’usage, l’outil Ecologits n’embarquant par la génération d’image, nous nous sommes basés sur le leaderboard AI Energy Score, initiative développée dans le cadre du sommet de l'IA à Paris en février 2025. Il est le fruit d’une collaboration entre Hugging Face, Salesforce, Méta, Cohere et l’Université Carnegie Mellon (Pennsylvanie). L’outil établit une approche standardisée pour évaluer l'efficacité énergétique de différentes tâches sur des modèles d'IA, dont la génération d’images. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2025/06/08/pourquoi-notre-utilisation-de-l-ia-est-un-gouffre-energetique_6611132_4355770.html
  13. Interdire la régulation c'est justement vu comme libertaire, ce sont les états régulateurs qui sont vu comme socialiste.
  14. C'est assez incompréhensible comme propos ... ... on parle bien AIM-120C-7 ? Les ukrainiens se plaignaient de ne pas avoir de missile longue portée, mais on en fait pas grand chose de mieux dans l'arsenal OTAN exportable.
  15. Un gang de pillards au service d’Israël dans Gaza Plutôt que de favoriser une alternative palestinienne au Hamas dans la bande de Gaza, l’armée israélienne préfère soutenir et armer la milice d’un gangster notoire, responsable de nombreux pillages de l’aide humanitaire, raconte l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique. Le gouvernement israélien et son armée ont longtemps cru tout savoir de Gaza, du fait de la surveillance permanente exercée par les drones et de l’interception parfois systématique des communications locales. Ils étaient persuadés de pouvoir ainsi compenser l’absence de tout relais dans la population de Gaza, que leur politique de la « terre brûlée », lors du retrait de l’armée et des colons en 2005, avait entraînée. Ce manque de collaborateurs palestiniens n’avait fait que s’accentuer au fil des seize années de blocus imposé par Israël à partir de 2007, après la prise de contrôle de l’enclave palestinienne par le Hamas. La toute-puissance technologique d’Israël ne lui a pourtant pas épargné le traumatisme du bain de sang du 7 octobre 2023. Mais même un tel choc n’a pas convaincu l’armée israélienne de changer d’approche à Gaza, où le recours systématique à l’intelligence artificielle, plutôt qu’au renseignement humain, a été dévastateur pour la population civile. Le pari israélien sur les pillards Le plus sûr moyen d’évincer le Hamas de la bande de Gaza serait de lui opposer une alternative palestinienne crédible, une option pourtant catégoriquement refusée par Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre israélien craint en effet qu’un retour à Gaza de l’Autorité palestinienne de Ramallah ne relance la « solution à deux Etats », alors même qu’il ferraille contre toute perspective d’une entité palestinienne digne de ce nom, même démilitarisée. L’armée israélienne a dès lors misé sur certains clans de Gaza, espérant que ces structures traditionnelles pourraient contrebalancer le Hamas. C’était oublier que de tels réseaux de solidarité avaient été profondément affaiblis par les déplacements incessants imposés à la population, et qu’ils étaient incapables de se coaliser pour faire pièce au mouvement islamiste dans l’ensemble de l’enclave. Les militaires israéliens se sont dès lors rabattus sur une frange du crime organisé pouvant opérer à proximité de leurs positions, dans l’espoir de les transformer en milice de supplétifs locaux. Le chef de ce qu’il faut bien appeler un gang est Yasser Abou Shebab, un repris de justice renié par son clan de Rafah et assoiffé de vengeance à l’encontre du Hamas, qui l’avait incarcéré pour trafic de drogue. Il peut recruter une centaine de délinquants de son acabit, eux aussi en rupture avec leur famille, parfois évadés des prisons, à la faveur des frappes israéliennes. Du fait de ce gang, armé par Israël, 40 % de l’aide humanitaire, déjà notoirement insuffisante, sont pillés durant le mois d’octobre 2024, peu après son entrée dans la bande de Gaza. Les décideurs israéliens espèrent ainsi, d’une part, renforcer Abou Shebab, qui profite de l’aide détournée pour recruter de nouveaux miliciens, et, d’autre part, discréditer les Nations unies, afin de les remplacer comme distributeur direct d’une aide humanitaire devenue un instrument de contrôle d’une population épuisée. Une dimension de la guerre inhumanitaire Durant mon séjour de plus d’un mois dans la bande de Gaza, j’ai pu documenter, non loin de mon lieu de résidence, deux pillages de convois par le gang d’Abou Shebab, appuyé par l’armée israélienne. Dans la nuit du 22 au 23 décembre 2024, une frappe israélienne tue d’abord deux responsables de la sécurité d’un convoi de 66 camions des Nations unies, puis un tiers de ces camions d’aide sont dérobés dans une embuscade où six gardes sont tués par des drones israéliens. Aux premières heures du 4 janvier 2025, ce sont cette fois 50 camions sur 74 qui sont pillés après des combats qui font onze morts (cinq tués par les drones israéliens et six dans les échanges de tirs interpalestiniens). Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations unies dénonce la volonté israélienne de rendre « dangereux de protéger les convois d’aide, alors qu’on peut les piller sans danger ». Le Hamas sévit alors contre les pillards, ou ceux qu’il désigne comme tels, d’où une hausse spectaculaire de la violence interpalestinienne jusqu’à la trêve du 19 janvier. Le gang d’Abou Shebab, déstabilisé par une telle suspension des hostilités, est relancé par l’armée israélienne avec le blocus hermétique de l’enclave, le 2 mars, et la reprise des bombardements massifs et des opérations terrestres, deux semaines plus tard. Les envahisseurs sont désormais déterminés à se débarrasser des Nations unies et des organisations humanitaires, visées parfois par des frappes directes. Abou Shebab plastronne sur les réseaux sociaux en se présentant comme la « voix d’un peuple fatigué du chaos, du terrorisme et de la division ». Ses miliciens intègrent le dispositif où l’armée israélienne délègue à des mercenaires américains la distribution dans des conditions indignes d’une aide minimale. Il s’agit bien d’une guerre inhumanitaire, marquée par une militarisation sans précédent de l’aide humanitaire comme par la banalisation des traitements inhumains, avec déjà plusieurs tueries autour de ces centres d’« aide inhumanitaire ». En Israël même, la polémique enfle depuis qu’un ancien ministre de la défense a accusé Benyamin Nétanyahou de « donner des armes au groupe de criminels et de voyous » d’Abou Shebab, qui serait même « proche de l’Etat islamique ». Cela s’appelle la politique du pire. https://www.lemonde.fr/un-si-proche-orient/article/2025/06/08/un-gang-de-pillards-au-service-d-israel-dans-gaza_6611156_6116995.html
  16. C'est le QWERTZ non ? Sinon il y a les configuration bépo ou dvorak-fr mais ca oblige à déplace les touche d'un clavier méca, à supposer que les graphies soient dispos. https://bepo.fr/wiki/Dvorak-fr https://en.wikipedia.org/wiki/Dvorak_keyboard_layout
  17. g4lly

    Habitat martien

    J'ai raté un truc ...
  18. Vu les zoos que sont devenu tout un tas d'établissement privé sous contrat je ne suis pas sur que tu y gagne grand chose ... au college à la limite, et encore.
  19. g4lly

    Habitat martien

    A mon sens la gauche écolo, et la gauche d'aujourd'hui n'a rien de gauche ... il n'y a plus une once de socialisme dedans. Et je serai bien incapable de te dire ce qu'il y a dans le programme de la gauche "radical" ...
  20. Pour ca mon college avait une bonne solution tout le monde sortait a 18h30 quelques soit l'emploi du temps les options ou quoique ce soit...
  21. g4lly

    L'artillerie de demain

    https://www.find-tender.service.gov.uk/Notice/029939-2025?origin=SearchResults&p=1
  22. Sauf que ca a complétement détruit les "groupes classes" et que les gamins ne peuvent plus vraiment bosser entre eux puisqu'il ne se croisent plus que pour certaines matieres, dans certains groupe ... ... L'apothéose de la bêtise. Pour qu'il y ait de la mixité il faudrait qu'il y ait renforcement massif du groupe classe ET que ce groupe classe soit "mixte" ... sauf que rien est fait depuis la maternelle pour tirer les moins bon vers le haut donc il ne risque pas de demander a faire de l'école en plus. En meme temps la manière dont est gérer le temps scolaire périscolaire et parascolaire est une anomalie ici ... qui ne prend aucunement en compte le fait qu'en dehors de l'école les gamins vivent souvent dans des mondes complétements différent est qu'il serait largement avantageux qu'il passe bien plus de temps à l'école qu'au pied de leur HLM ou ta tronche dans TikTok ...
  23. CM/CIC sauf si tu fais une demande spéciale expliquant ta situation ... genre t'es trop vieux pour comprendre ton smartphone. Pendant un temps ils te laissait le choix mais depuis 2024 c'est devenu l'exception. A priori au CA c'est pareil, j'ai pas fouillé chez les autres. De toute façon le probleme risque d'etre réglé avec DSP3 en 2026. C'est sensé renforcer l'accessibilité ... Mais ca sera le top de l'emmerdement puisqu'il faudra à la fois le générateur de Token ET le SMS OTP ... Sinon effectivement il y a encore les générateurs de token ... en général ils sont payant, et pas très pratique si tu dois le balader constamment avec toi.
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