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Tout ce qui a été posté par g4lly
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Si tu le dis Moi je vois des entrée obstruée par de la terre - pas spécialement projetée -, et des traces d'engin de chantier juste à coté, on pourrait penser que les entrées les moins discrete ont été volontairement obstrué par des levée de terre, par l'entremise d'engin de chantier récemment ... justement pour les protéger d'attaques horizontales.
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Si c'est si trivial que ca alors pourquoi on s'emmerde encore à faire des abri souterrain
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Et tu pense que les iraniens ont laisser les mecs de l'IAEA faire des relevé topographique du site souterrain ?!!!!!!!!!!!!! Faut arrêter de prendre les perses pour les plus gros teubés de la terre quand meme !!! Ce qui garantie la sécurité d'un site caverne c'est justement que personne ne sache ou sont les cavernes ...
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Pour ca il faudrait que : la bombe soit tombé pile à la vertical du tunnel - dont normalement la position est inconnue - que le tunnel ne soit pas équipé de chicane anti souffle ... ce qui serait ballot quand meme Après les iraniens sont peut être des perdreaux de l'année qui ne connaissent absolument rien dans la technique de conception des abris souterrain développé depuis 80 ans ... mais je suppose qu'ils ont du quand meme bosser un peu le sujet avec des amis bien informés. --- Ici a Fordow ... tu pourrais me montrer ou est le point d'entrée des bombes ?! Et ou sont les dommages visibles ? "Apres" "Avant"
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Tu peux étayer un peut ton argumentaire ... parce que moi j'en déduis justement l'absolu inverse. --- Faire effondrer l'entrée des tunnels, c'est attaquer la ou l'ouvrage est le plus fragile, mais aussi là ou il n'y a rien de critique du tout, à par un pauvre tunnel qui sert de tunnel ... En gros chouette ils ont détruit un tunnel, genre ceux du TGV ou de l'autoroute. Trois coups de pelleteuse pour dégager les gravats et le machin retrouve sa fonction de tunnel, avec un bout en moins certes. Les entrée sont conçues pour être vulnérable et donc attaqué et détruite. C'est grosso modo la seule vulnérabilité des construction de caverne/mine profonde. Mais en général dès la conception on adresse cette vulnérabilité en préparant des autres accès qu'on pourra ouvrir assez facilement avec les engins stocké dans la mine par exemple. Dans tout les cas détruire l'entrée du tunnel d'entrée, n'est pas sensé avoir d'effet dans les cavernes, qui sont sensé être autonome un moment, comme le serait un abri anti atomique par exemple. --- C'est la meme problématique que de "détruire" une piste d'aérodrome, avec les moyens adéquats 4h plus tard les avions y décollent à nouveau.
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Exactement ... et en Europe voir en France parce qu'ils font vraiment chier aussi.
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Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés. Moi aussi Ce n'est pas le sujet ... ... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit. On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple. Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré. Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario. On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible. Autre hypothèse les Pakis ont tiré en limite de portée et les missiles ont du aller tot leur propre autodirecteur, pour rattraper l'incertitude sur la postion/vitesse de la cible, se signalant tot ils ont pu être facilement compté. --- Petit note : ce n'est pas forcément très grave de consommer 5 missiles sans abattre l'adversaire. Si l'objectif était de forcer l'adversaire à abandonner sa mission, et que les 5 missiles on eut cet effet, c'est une forme de succès. On ne sait pas exactement les intentions des Pakis à ce moment là. Faire du bodycount, ou gagner du temps en forçant l'ennemi à abandonner tout un tas de mission au début de l'engagement, ce qui aura permis au Pakis de faire décoller plus du monde ensuite.
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Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés. Moi aussi Ce n'est pas le sujet ... ... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit. On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple. Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré. Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario. On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible. Autre hypothèse les Pakis ont tiré en limite de portée et les missiles ont du aller tot leur propre autodirecteur, pour rattraper l'incertitude sur la postion/vitesse de la cible, se signalant tot ils ont pu être facilement compté.
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Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés. Moi aussi Ce n'est pas le sujet ... ... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit. On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple. Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré. Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario. On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible.
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Par un meme avion tireur, pas grand chose, sauf l'interception des message de la LAM montante, tireur->missile. On ne connait pas trop les capacité SIGINT à ce sujet. En gros est ce que le systeme est capable de dire, cet émetteur - le tireur - communique via la LAM avec X interlocuteur. En gros est qu'on sait identifier la signature de la LAM et la qualifié suffisament pour savoir combien d'interlocuteur différent sont adressés. Moi aussi Ce n'est pas le sujet ... ... mais à priori pour poursuivre une cible il est nécessaire d'y envoyer plus d'énergie - de repasser plus souvent dessus - et ca se voit. On le suppose via des preuves indirectes. L'adversaire est passé en mode poursuite vers soit par exemple. Ensuite on tend l'oreille. Si le missile est longue portée le radar du tireur va devoir utiliser son modem pour lui envoyer des informations de mise à jour, la aussi ca se détecte. Et c'est évidement signe que le tireur communique fort probablement dans ta direction et avec un missile qu'il a tiré. Mais qu'est ce qui permettrait au Rafale de déterminer précisément le nombre de missiles tirés ? Sauf si chaque Rafale a été engagé par 5 chasseurs différents avec un missile chacun... Normalement ca c'est plus facile à validé comme scenario. On peut aussi imaginer que les Indiens aient du rens' et qu'il sache avec quoi les chasseurs on décollé et avec quoi ils ont atterri, on peut vite en déduire le nombre de missile tiré. Il suffit de diviser par le nombre de chasseur indien ciblé pour avoir une moyenne du nombre de missile par chasseur cible.
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Trump annonce que les forces américaines ont bombardé des sites nucléaires iraniens : « Fordow n'existe plus » Le président américain Donald Trump a déclaré samedi qu'« une attaque très réussie » avait été menée contre trois sites nucléaires en Iran, notamment à Fordow. Dans une publication sur Truth Social, Trump a précisé : « Tous les avions sont en sécurité sur le chemin du retour » et a félicité « nos formidables guerriers américains ». Trump a conclu son message en affirmant : « Le moment est venu pour la paix. » Cette opération intervient alors qu'Israël et l'Iran sont engagés depuis plus d'une semaine dans des affrontements aériens ayant causé des morts et des blessés dans les deux pays. Israël avait lancé des attaques contre l'Iran, affirmant vouloir éliminer toute possibilité pour Téhéran de développer des armes nucléaires. L'Iran soutient de son côté que son programme nucléaire poursuit des objectifs purement pacifiques. Les efforts diplomatiques des pays occidentaux pour mettre fin aux hostilités n'avaient, jusqu'à présent, pas abouti. Dans une autre publication sur les réseaux sociaux, Trump a affirmé : « Fordow n'existe plus. » Trump faisait apparemment référence à l'installation souterraine de stockage nucléaire de Natanz. Le bombardement a eu lieu après que des bombardiers B-2 ont été déployés à Guam plus tôt samedi, selon des sources américaines. Un responsable américain a confirmé à Reuters que des bombardiers B-2 avaient participé aux frappes contre les sites nucléaires iraniens. Il restait encore incertain si des forces israéliennes avaient pris part à ce dernier bombardement, qui marque une nette escalade dans l'ampleur des hostilités.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
g4lly a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_MacCarthy#Rois_de_Desmond Dennis MacCarthy, négociant installé à Bordeaux. Leur chef était "The MacCarthy-Reagh" (ou MacCarthy Riabhach, "gris"), prince de Carbery (1262 – 1603), lord de Kilbrittain, abbé de Timoleague. C'est à cette branche qu'appartenaient les comtes (de) MacCarthy-Reagh, fixés à Toulouse au XVIIIe siècle, et les vicomtes de Timoleague (1610), auteurs des vicomtes de MacCarthy, de la Rochelle, et des comtes MacCarthy, de Bordeaux[2]. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_hôtels_particuliers_de_Bordeaux#Hôtel_MacCarthy -
Hybride d'helicoptère et d'avion
g4lly a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Hélicoptères militaires
En vitesse c'est pas flagrant à priori on doit etre à 600km/h contre 550km/h ... Pour l'autonomie l'avion est meilleur mais c'est pas fou fou non plus l'avantage ici selon la charge utile - charge maxi ou ferry ... pour les charge intermédiaire avec peu de payload et beaucoup de fuel le C-27J à un gros avantage -. Le C-27J peut voler nettement plus haut ce qui peut etre avantageux aussi. Le V-22 est a priori plus agile. La charge utile est un petit peu à l'avantage du C-27J mais pas de beaucoup. La surface cabine semble presque double dans le C-27J. Mais le C-27J à besoin d'une piste de 400m - roulage - pour atterrir ... le V-22 fait ca n'importe ou dans un mouchoir. Meme punition pour décoller, à la MTOW c'est 700m de roulage ... A mon sens le fait que le Spartan est besoin d'une piste certes sommaire mais en relativement bon état ... fait qu'on peut difficilement comparer l'usage. Le seul cas ou on pourrait comparer c'est pour une opération para, depuis une base avec une piste permettant la MTOW. Comme on atterri pas sur le lieu des combat le V-22 perd son plus grand avantage. Mais on est vraiment pas dans le cas le plus courant. Rien que pour faire une bête MedEvac lors de cette opé para le C-27J est hors jeu ici ... il ne pourra pas se poser n'importe ou dans un champ de pavot pour récupérer un blessé. --- Le V-22 est une putain d'usine à gaz, mais le compromis hélico<->avion est plutot bien calé ... on est pas trop défavorable par rapport à une avion de role semblable, et on garde pas mal de qualité de l’hélicoptère quand meme - l'absence de besoin d'une piste meme pourrie notament, pour se poser ou décoller -. -
Tu as déjà essayé d'enfoncer un clou de travers dans une planche ... et bien ca marche pas bien du tout. Si l'axe de la bombe n'est pas tout pile aligné sur le vecteur vitesse ca risque de vraiment beaucoup moins bien marcher dans le granite ... vraiment beaucoup. Or la seule chose qui stabilise la bombe c'est l'empennage aérodynamique ... endommagé tu perds en contrôle voir tu corromps le contrôle, et tu n'aurais plus l'alignement axe du cylindre <-> vecteur vitesse. --- Si la bombe explose dans le sol n'importe ou sur le site, la pression va remonté le conduit quel à percer, comme une cheminée, ca sera sans effet. Pour qu'il y ait un effet sismisque notable il est nécessaire que le conduit soit bouché et que la pression puisse s'éxercer vers la roche dans toutes les direction. N''importe qui s'est essayé au déroctage de base sait ca. En gros ici pour que ca endommage les caverne il faut que la bombe perce la roche jusque dans une caverne, puis y explose. Pour ca il faut connaitre tres précisément le cheminement des tunnels etc. la topographie exacte du site, position, profondeur, nature du sol etc. etc. C'est vraiment vraiment pas un sport de masse d'amener un perforateur pile dans une caverne après avoir traverser 100m de granite. Si les iraniens sont pas des buses, certaine caverne doivent être sacrificielle par exemple, d'autre doivent être empilé pour se masquer mutuellement etc. - comme on enterre un cadavre sous un autre cadavre pour que personne ne vienne le chercher on enterre un bunker sous un autre bunker pour que personne ne s'en doute ou s'il s'en doute n'est pas vraiment moyen d'en tirer beaucoup d'infos sans visiter directement le site -. --- Concernant un assaut de vive force ... on peut supposé que le site est largement miné ... et qu'essayer de prendre les galleries d'assaut soit digne des combats dans les tunnel de 14-18. --- A mon sens au mieux ils vont s'en prendre au élément extérieur les plus accessible pour faire s'effondrer les entrée des cavernes et donc rendre le site inactif un bon moment pour reconstruire des accès sûr. Mais ca pourrait bien ne rien détruire de "cœur du probleme". --- J'ai pas d'info particulière sur la géologie du site ... mais j'imagine que les iraniens sont pas complétement con et qu'ils ont pris de grosse marge lors du perçage des cavernes. Creuser profond ne coute pas vraiment plus cher qu'un peu moins profond, il n'y a pas vraiment de raison de s'en priver dans ce cas.
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C'est pas une brique c'est une JDAM ... avec des ailerons, et des gouvernes ... les ailerons et les gouvernes sont des objets fragiles que la plupart des charges antiaérienne risque d'endommager, perturbant alors l'aérodynamique et donc le guidage.
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Tu peux toujours endommager les gouvernes ... elle ne serait plus guidée et tombera un peu n'importe ou ou n'importe comment.
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Selon les Pakistanais oui puisqu'il qu'il revendique des kill ... Le radar actif d'un missile à forcément une signature ... et les distance d'engagement, les engins en l'air, et l'arsenal de l'adversaire induise par déduction que c'est tel ou tel missile qui vient vers toi. Evidement on lui fait pas un biopsie systématiquement avant d'annoncer la nouvelle, ce sont essentiellement des preuves indirectes, sinon c'est que tu es au tas. L'enregistrement des "nouveau" radar me semble un minimum pour un systeme de guerre élec moderne sensé justement reproduire en modifiant le signal en question - à partir du moment ou tu peux le coller immédiatement en mémoire, en copier des échantillon est trivial - https://en.wikipedia.org/wiki/Digital_radio_frequency_memory Comme les missiles vont bien plus vite que l'avion ... s'ils ont été tiré en salves genre firewall ... il n'a pas vraiment le choix. Le voit ? Avec c'est yeux ... si oui c'est moche ... normalement en fin de vol le moteur fusée est éteint le missile est optique assez discret. Idéalement non les indiens n'entendent pas les conversation Pakistanaise. On sait qui tire sur qui par déduction des informations obtenu par ELINT SIGINT. Si on ne sait vraiment pas qui tire sur qui ... c'est qu'on est le pigeon à la table ... --- J'ai perdu mon message mais en résumé. Des gens qui savent on expliqué que pour tirer un missile il faut basculer le radar en mode poursuite. Le TWS ne suffit pas. En mode poursuite tu envoies plus d'énergie dans la direction ciblé qu'en mode surveillance, donc c'est détectable assez facilement avec du matériel pas trop pourri. A partir de la si tu sais qu'un chasseur ennemi est ici ... et que de ce ici il y a suffisamment d'énergie qui rayonne dans la bande qui va bien pour supposer que c'est en mode poursuite ... c'est qu'il fait comme si il allait t'engager à longue portée. Si quelques instant plus tard tu intercepte le signal de la LAM montante ... ca commence à puer gentiment. Ensuite ce sont des déductions lié au contexte, au infos ELINT, SIGINT, arsenal adverse etc. si un mec d'engage à 200km ... pousse des infos dans la LAM au bout de tant de seconde etc. c'est pas avec un Sidewinder ... C'est fort possible aussi.
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Tu n'as pas du beaucoup chercher https://auborddelabime.com/2023/03/16/allarm/ ALLARM Au Bord de l'Abîme et au-delà J’ai découvert l’ALLARM dans le magazine RAIDS Hors-série N° 73. Il était présenté par Marc Chassillan qui est l’un des spécialistes techniques du blindé en France. Il a passé un peu plus de 25 ans au sein de GIAT puis de Nexter. L’ALLARM est un concept du lieutenant-colonel Hatier, en réponse au « challenge » lancé par Marc Chassillan à ses élèves. Il fallait concevoir un Lance-Roquettes Multiple capable de fournir un appui feu sur les théâtres d’opérations extérieurs. Le système devait pouvoir être projeté par voie aérienne et avoir une faible empreinte logistique. Le système utilise les mêmes roquettes M26/M30/M31 que le M270 MLRS dans un panier contenant 6 munitions. L’une des contraintes imposées était d’utiliser un châssis existant. L’étude a porté sur les châssis suivants : camions ACMAT 6×6 et 8×8, camions TRM, VA, Sagaie, AMX-10 RC, AMX-10 RTT. C’est ce dernier qui est choisi comme base de travail. Une cabine biplace est installée à l’avant, au-dessus du GMP. Ce dernier est accessible, car la cabine est basculable. Le concept prévoyait un poids de 16 tonnes en configuration de combat. Le véhicule de ravitaillement utilise le même châssis que le lanceur, mais transporte 3 paniers de recharge. La suspension oléopneumatique à garde au sol et assiette variable de l’AMX10 aurait permis à l’ALLARM d’avoir une très bonne mobilité, mais aussi de tirer depuis des positions au sol potentiellement inadéquates à d’autres véhicules. La vue de profil que j’ai dessiné montre le véhicule avec ses suspensions en position médiane. Il aurait été nécessaire de monter la garde au sol pour dégager le plateau rotatif du lanceur et l’autoriser à tourner pour les phases de tir ou de rechargement. Une fois le plateau du lanceur tourné dans la bonne direction, le véhicule aurait pu réajuster son assiette et sa garde au sol. Le concept est baptisé ALLARM pour Automoteur Léger Lance-Roquettes Multiple. Une batterie d’artillerie se compose de 4 ALLARM et de 4 véhicules de ravitaillement transportant chacun 3 paniers de roquettes. Une batterie d’appui-feu ALLARM peut donc tirer 96 roquettes. Aérotransportable, il aurait été possible de déployer une batterie complète sur un théâtre d’opération en 12 sorties de C130. D’un point de vue uchronique, l’ALLARM était de ce fait un HIMARS 20 ans avant l’heure. Deux ALLARM auraient pu prendre place dans un A400M. Le système aurait pu être mis à jour pour utiliser le même châssis Renault Sherpa 5 que le CAESAR. Pour mon dessin, je me suis basé sur le plan 3 vues fournies par Marc Chassillan dans le magazine. J’ai aussi utilisé une illustration non finalisée présente dans le magazine pour ajouter certains détails. Ensuite, je me suis basé sur le châssis d’AMX-10 pour ajouter d’autres détails ou retravailler certains éléments. J’ai ajouté des fixations à l’avant et l’arrière du véhicule, des rétroviseurs et j’ai redessiné entièrement les roues. Spécifications Longueur : 6,15 m Largeur : 2,78 m Hauteur : 2,6 m Poids : 16 tonnes Armement : 1 panier de 6 roquettes M26/M30/M31 Propulsion : Baudouin Diesel Model 6F11 Autonomie : environs 800km Vitesse maximale : environ 85-90 km/h sur route, environ 40-45 km/h en hors-piste Source : Marc Chassillan, RAIDS Hors-série N° 73. Publié 16 mars 2023 / 10 octobre 2024
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[Union Européenne] nos projets, son futur
g4lly a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
L'immobilier une crise européenne https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/06/21/le-fleau-du-logement-cher-d-athenes-a-copenhague_6615046_3234.html D’Athènes à Copenhague, le fléau du logement cher en Europe Par Véronique Chocron, Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante), Anne-Françoise Hivert (Malmö (Suède), correspondante régionale), Isabelle Karaiskos (Athènes, correspondance), Allan Kaval (Rome, correspondant), Sandrine Morel (Madrid, correspondante) et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) Décryptage|« Immobilier, une crise européenne ». Presque toutes les grandes métropoles du Vieux Continent souffrent d’un manque de logements et d’une envolée des loyers, au détriment des jeunes et des classes moyennes. Le tableau est partout le même. Dans quasiment toutes les grandes villes européennes, le besoin de logements excède l’offre et ce déséquilibre se traduit par des prix et des loyers trop élevés, des parcours de vie entravés, faute de trouver un toit abordable proche de son université ou de son emploi. A l’exception notable de Vienne, la capitale autrichienne, où près de la moitié des logements sont subventionnés, les métropoles comme les communes touristiques et attractives du Vieux Continent traversent une crise sévère. Selon une récente étude d’Eurofound, l’agence de l’Union européenne (UE) chargée de l’amélioration des conditions de vie et de travail, cette crise frappe en particulier les jeunes : l’âge auquel au moins 50 % des personnes établies dans l’UE ont quitté le domicile de leurs parents est passé de 26 à 28 ans entre 2007 et 2019. Entre 2010 et 2019, l’Espagne, la Croatie, l’Italie, Chypre, la Belgique, la Grèce et l’Irlande ont enregistré les plus fortes augmentations du nombre de personnes âgées de 25 à 34 ans vivant avec leurs parents. Les locataires du marché locatif privé se trouvent dans une situation particulièrement précaire – « 46 % d’entre eux se sentent menacés de devoir quitter leur logement dans les trois prochains mois parce qu’ils n’en ont plus les moyens », révèle ce même rapport. Face aux difficultés de leurs administrés, 15 villes européennes (dont Paris, Lyon, Barcelone, Athènes, Rome ou Amsterdam) se sont récemment regroupées pour créer une « alliance des maires pour le logement » (Mayors for Housing Alliance) et sont venues soumettre à la Commission européenne un plan d’action à 80 milliards d’euros et solliciter des financements afin d’augmenter l’offre de logement social et abordable et de soutenir la rénovation énergétique. Dans ces quinze villes exposées à la crise et à l’essor des meublés de tourisme de type Airbnb, « les loyers ont en moyenne augmenté de 60 % au cours de ces dix dernières années, et les prix des logements ont bondi de 78 % », affirme le maire socialiste de Barcelone, Jaume Collboni. Inquiète que ces graves difficultés abîment progressivement la cohésion économique et sociale, la Commission s’est emparé du sujet à l’été 2024. Sa présidente, Ursula von der Leyen, a porté la question du logement au rang de priorité, bien que l’UE n’ait aucune compétence directe dans ce domaine. Pour la première fois, un commissaire européen, le Danois Dan Jorgensen, s’est vu confier le portefeuille du logement, en plus de celui de l’énergie. Le Parlement européen a, lui, créé, en janvier, une commission spéciale sur la crise du logement dans l’Union européenne. A Rome, l’offre locative de logements a fondu de près de 80 % en cinq ans A Rome, les appartements disponibles à la location de longue durée sont toujours plus rares, toujours plus chers, captés par le marché de l’hébergement touristique voire laissés vacants par leurs propriétaires craignant de signer avec de mauvais payeurs. D’après les données citées par le département de méthodes et de modèles pour l’économie, le territoire et la finance (Memotef) de l’université de Rome La Sapienza, l’offre locative de logements dans la capitale italienne a baissé de près de 80 % de 2019 à 2024. Dans certains quartiers, y compris hors du centre historique, l’offre a chuté de 40 % en 2024 seulement. Dans le même temps, le nombre de couples et de familles cherchant une location durable a augmenté de 25 %. Moins d’offres, plus de demande : mécaniquement, les loyers augmentent, progressant, en 2024, de 11,1 %, selon le portail immobilier en ligne italien Idealista. Ces évolutions s’imposent alors que Rome, comme le reste de l’Italie, est engagée sur une pente sans retour plausible de diminution des revenus réels, désormais inférieurs à leur niveau de 2008, avant la crise financière globale. Des logements moins nombreux, plus chers, pour une société toujours plus pauvre. La crise du logement en location est désormais structurelle. Toutefois, c’est sur la propriété que misent en général les Italiens. « Il faut garder à l’esprit que la propriété prévaut nettement sur la location en Italie et qu’il y a une bien plus grande propension à acheter un logement plutôt qu’à en louer un », rappelle Elena Molignoni, responsable de l’Observatoire immobilier du centre de recherche Nomisma. Cependant, à Rome, la part de la population en location est bien supérieure à la moyenne nationale, 30 % contre 18 %. Pour Mme Molignoni, la capitale souffre de l’absence d’un « marché du milieu » : « D’une part, il y a le marché protégé du logement social et, d’autre part, le marché libre. Il faudrait en plus un marché régulé qui puisse répondre aux besoins de la tranche de population qui ne peut avoir accès ni à l’un ni à l’autre. » A Rome, la faiblesse de l’offre n’est pas totalement imputable à un manque physique d’immeubles. En mettant en avant le risque d’impayés et la complexité juridique des expulsions dans le système italien, de nombreux propriétaires préfèrent conserver leurs biens plutôt que les placer sur le marché. Pour Daniela Festa, chercheuse au Memotef de La Sapienza, « les raisons de la progression des impayés sont structurelles, d’abord liées à la baisse des salaires. Les gens n’ont simplement plus les moyens de payer leur loyer ». A cette situation déjà critique s’ajoutent les ravages du tourisme de masse qui permet de tirer profit des biens soustraits au marché par ceux qui les détiennent. En 2024, les autorités du Latium ont enregistré 51,4 millions de nuitées à Rome, une hausse de 4,5 % par rapport à 2023, un record historique qui dépassait déjà les niveaux d’avant la pandémie due au Covid-19. La capitale italienne compte près de 41 500 logements destinés aux locations touristiques. Pour la seule plateforme Airbnb, le nombre de locations est passé de 1 714, en 2013, à 35 247, en 2024. A la croissance de ce marché correspond la contraction du secteur du logement public. « Il y a une logique de désinvestissement sur le long terme de la part des autorités », dénonce Chiara Cacciotti, anthropologue engagée dans la défense du droit au logement. La chercheuse et militante rappelle notamment le choix des collectivités locales de vendre aux enchères du patrimoine public pour faire entrer des fonds dans les caisses. « La perception des foyers a changé, explique Mme Festa. Ce qui relevait autrefois d’une difficulté d’accès au logement est désormais perçu comme une absence totale d’offre locative. » A Athènes, « saturée » de touristes, les boîtes à clés Airbnb fleurissent La nouvelle est tombée en mai 2024 pour Eftihia Frantzeskaki. Après quinze ans dans son appartement du quartier d’Exarcheia, à Athènes, et afin de « s’adapter aux nouveaux prix du marché », le fils de son ancienne propriétaire lui demande à présent le double des 300 euros de loyer qu’elle payait jusqu’alors. Comme de nombreux Grecs, cette comédienne de profession jongle entre deux activités professionnelles, le théâtre et la livraison à domicile, pour un revenu mensuel de 800 euros, qui ne lui permet pas de prévoir une telle somme pour son logement. Plus d’un an après l’ultimatum de son bailleur, Mme Frantzeskaki n’a toujours pas trouvé de solution. Sommée de partir par le propriétaire – qui compte à présent louer le bien à plus de 900 euros –, elle envisage de s’éloigner du centre et d’Exarcheia, où les loyers ont explosé depuis sept ans. Nombre de ses amis subissent le même sort. Dans les rues de ce quartier alternatif et historiquement anarchiste, connu pour avoir accueilli durant la crise des migrants des milliers de réfugiés dans ses nombreux squats, les boîtes à clés de locations type Airbnb ont fleuri. Depuis plusieurs années maintenant, Athènes connaît une explosion des prix de l’immobilier, liée à l’essor des plateformes de location de courte durée, mais aussi à l’introduction, dès 2013, du programme national de « golden visas », octroyant un permis de résidence aux citoyens non européens en échange d’un investissement immobilier significatif. Ils ont bondi de près de 90 % depuis 2017, selon la Banque de Grèce. Les loyers ont suivi le même rythme d’après Haris Doukas, le maire socialiste d’Athènes. Une inflation beaucoup plus rapide que les revenus. La Grèce est devenue, de loin, l’Etat de l’UE où la part du revenu des ménages consacrée au coût du logement est la plus haute, avec 35,2 % du revenu absorbé par ce poste en 2023, contre une moyenne européenne de 19,7 %. « A Athènes, des immeubles entiers ont été acquis par des investisseurs étrangers et ont été dans la plupart des cas transformés en locations de courte durée », note Vasilis Gimisis, directeur du cabinet d’études Gimisis + Associates, qui a contribué à une étude inédite sur la capacité d’accueil touristique pour la mairie d’Athènes, parue en décembre 2024. Celle-ci révèle que, dans les quartiers de l’hypercentre de la capitale où se concentre l’afflux touristique, jusqu’à 90 % du parc immobilier sont aujourd’hui des hôtels ou des locations saisonnières. Le loyer mensuel moyen a atteint 1 200 euros – contre 900 euros pour l’ensemble d’Athènes –, soit l’équivalent du salaire moyen brut national. Vingt-sept autres quartiers d’Athènes ont par ailleurs été recensés comme étant saturés. « Nous essayerons tant que possible de mettre en place des initiatives locales pour le logement, mais le pouvoir est très centralisé et les mesures essentielles dépendent de l’exécutif et non des municipalités », indique Yannis Georgizas, directeur de l’agence de développement de la mairie d’Athènes. Or, en Grèce, aucune contrainte – si ce n’est fiscale – en nombre maximal de jours en location de courte durée dans l’année n’est imposée. « Une loi existe pour limiter ces locations à quatre-vingt-dix jours par an, mais elle devait être complétée par une décision ministérielle… », relève Dimitra Siatitsa, chercheuse en urbanisme, actuellement chargée d’une étude sur les stratégies de politique de logement pour la ville d’Athènes. Le gouvernement conservateur a, certes, pris plusieurs mesures encadrant le secteur depuis trois ans. Et il envisage des allégements fiscaux pour les propriétaires proposant des logements inoccupés à la location. Mais pas question pour la municipalité « de diaboliser les locations Airbnb, qui font aussi vivre de nombreux Grecs et contribuent à l’économie du pays », martèle M. Georgizas. Le tourisme, pilier de l’économie nationale, représente jusqu’à 28 % du produit intérieur brut grec, rappelle Sotiris Varelas, maître de conférences en études touristiques à l’université du Pirée. En Espagne, les « expulsions silencieuses », la grande crainte des locataires Face aux tribunaux de la place de Castille de Madrid, ce 4 juin, une cinquantaine de personnes se sont réunies à l’appel du Syndicat des locataires. Cette association de droit au logement célèbre ce jour-là une victoire : le début du procès contre le fonds d’investissement Nestar-Azora, propriétaire de 42 édifices dans la capitale espagnole, pour des « clauses abusives » appliquées à ses locataires. « Les fonds spéculatifs sont le fer de lance du système rentier qui nous opprime, nous étrangle et nous expulse tous les mois, lance Valérie Racu, la porte-parole de l’association qui demande 8 millions d’euros de dédommagement. Cela fait un mois que nous avons commencé la grève des loyers. Ils avaient dit qu’ils nous chasseraient, ce sont eux qui sont sur le banc des accusés. » A Madrid comme à Barcelone, les mobilisations de locataires refusant les augmentations de loyers ou de quitter leur logement promis à devenir un appartement touristique se multiplient, à mesure que la crise de l’habitat s’aggrave. Le nombre de logements offerts à la location a baissé de 56 % en cinq ans en Espagne, et plus précisément de 71 % à Madrid, selon le rapport publié en mars par le premier site immobilier espagnol, Idealista. Claudia Tornos, productrice audiovisuelle de 41 ans, a vu comment son immeuble, dans le quartier d’Arguelles, à Madrid, s’est transformé. « Trois familles qui vivaient ici ont été chassées et leurs appartements de 160 mètres carrés divisés en sept, voire huit chambres. Chacune est louée 650 euros à des voyageurs, raconte cette mère de deux enfants, dépitée. Mon quartier était plein de familles, maintenant elles partent en lointaine banlieue et l’école du quartier a dû fermer une classe. » Le paiement du loyer absorbe à présent en moyenne 41 % des revenus des locataires dans la ville de Madrid, selon l’Institut national de statistiques. « Il y a une très forte augmentation de la population qui s’ajoute au manque de planification urbanistique et, surtout, à la très faible construction de logements sociaux, souligne Gerardo Neistat, analyste de l’Observatoire de la location de la Fondation Alquiler Seguro. La loi sur le logement votée il y a deux ans a fait empirer la situation, les mesures de protection des locataires et d’encadrement des prix faisant peur aux propriétaires. » L’objectif du gouvernement de gauche, mené par le socialiste Pedro Sanchez, avait pour but de freiner la hausse des prix qui ont bondi de près de 45 % à Madrid en cinq ans, et de 103 % en dix ans, selon le portail Fotocasa. A Barcelone, les mesures ont permis une baisse de 5 % des loyers, mais aussi une forte contraction de l’offre. Même à 40 kilomètres de Madrid, les problèmes de logement persistent. « En mai, notre propriétaire nous a dit qu’il n’allait pas renouveler notre contrat car il veut vendre », raconte Sara Silva, puéricultrice de 45 ans, qui loue depuis sept ans un appartement à Valdemorillo pour 600 euros par mois. « Il n’y a presque pas d’offres et les prix sont devenus fous », ajoute cette mère de deux enfants, qui a finalement pris un crédit sur vingt-neuf ans pour acheter un petit pavillon mitoyen, dans le village de Navalagamella, encore plus loin. « Il y a de plus en plus d’expulsions silencieuses et invisibles », résume Ramon Bulto, du Syndicat des locataires. En Espagne, les contrats de location sont signés pour cinq ou sept ans, durant lesquels les seules hausses de loyers autorisées sont celles fixées par l’inflation. Une fois terminé ce délai, le propriétaire peut décider de ne pas renouveler le bail ou de doubler voire de tripler le prix. « Dans les deux cas, ils poussent les locataires à partir, souvent pour en faire des colivings ou des logements touristiques », ajoute M. Bulto. A Madrid, ces derniers sont passés de 11 000, en 2022, à 17 300, en 2025 – seulement 7 % ayant une autorisation municipale. Au Royaume-Uni, des locataires vulnérables, menacés par les « no fault evictions » Le Royaume-Uni souffre des mêmes maux que bien d’autres pays européens, avec un marché locatif raréfié et hors de prix, surtout à Londres. Le pays se singularise par une relation particulièrement déséquilibrée entre les propriétaires et locataires, qui n’ont pratiquement aucun droit. Le gouvernement travailliste de Keir Starmer a promis, avant d’arriver au pouvoir à l’été 2024, de revoir ces règles qui placent des centaines de milliers de citoyens, de familles et de personnes âgées dans une situation de vulnérabilité extrême. Un projet de loi, le Renters Reform Bill, abolissant les « no fault evictions » (« évictions sans faute ») tarde cependant à être adopté à Westminster. Selon les chiffres du site de petites annonces immobilières Zoopla, publiés le 11 juin, les loyers ont augmenté de 21 % en moyenne ces trois dernières années au Royaume-Uni, pour atteindre, au niveau national, 1 287 livres sterling (1 505 euros) par mois en avril (2 175 livres à Londres), alors que l’offre de logements reste 20 % inférieure au niveau d’avant la pandémie. Dans ces conditions, se loger pour des foyers à faibles revenus est une gageure, l’accès à des logements à loyers modérés étant quasi impossible. Le Royaume-Uni n’en construit plus qu’au compte-gouttes, après les grands plans de construction des années 1960 à 1980. Et beaucoup de logements « HLM » ont été rachetés depuis les années 1980, quand la première ministre conservatrice Margaret Thatcher a introduit un « right to buy » (un droit préférentiel, pour les locataires, à racheter leur appartement), qui a asséché le stock de logements abordables. Ceux qui parviennent à louer malgré les coûts sont sous la menace permanente d’une « section 21 eviction notice ». C’est une fin de contrat que le propriétaire d’un bien locatif privé peut notifier au locataire, n’importe quand et sous n’importe quel prétexte, en Angleterre ou au Pays de Galles, pour libérer sa propriété, quand se sont écoulés au moins six mois depuis le début du bail. Qu’importe si le locataire a des enfants scolarisés, est âgé ou handicapé : il a deux mois pour vider les lieux. La procédure s’appelle aussi « no fault eviction » : l’expulsion a lieu sans que le locataire soit en faute. Les locataires refusant de vider les lieux peuvent attendre que le propriétaire saisisse les tribunaux et contester la notification de la fin du bail, mais cette stratégie est risquée : ils risquent d’avoir à rembourser les frais de justice de leur propriétaire s’ils perdent leur procès. Le projet de loi Renters Reform Bill prévoit de supprimer la « section 21 eviction notice ». Les propriétaires ne pourront plus évincer un locataire, à moins que ce dernier ne paie pas son loyer ou dégrade le logement. Le texte a cependant fait l’objet de nombreuses oppositions et, même s’il est adopté avant la pause parlementaire estivale, il ne sera pas effectif avant la fin de l’année 2025. La Belgique, un eldorado pour les propriétaires néerlandais : « Tout est de 30 % à 40 % moins cher que chez nous » Sur la petite place du Docteur-Roosen qui borde la mairie de Brasschaat, une commune de 38 000 habitants, dans la banlieue très chic et très verte d’Anvers, trois agences immobilières se côtoient. Anja Thijs, une consultante venue de la province néerlandaise du Brabant-Septentrional, à plus de 80 kilomètres de là, regarde attentivement la vitrine de De Boer & Partners. « Nous voulons quitter les Pays-Bas, trouver un logement confortable, calme et moins cher qu’à Eindhoven », dit cette jeune trentenaire. Dans son pays, la crise du logement est, depuis plusieurs années, un thème récurrent du débat politique : la croissance rapide de la population, le manque de terrains constructibles et les lenteurs dans la réalisation des projets ont fait qu’il manquait, selon des estimations officielles, 324 000 logements en 2024. D’où des prix qui ont flambé. « Etudiante, j’ai dû séjourner chez mes parents car je ne trouvais pas de logement », explique Mme Thijs. Un plan gouvernemental ambitieux prévoit de construire 900 000 habitations – dont 300 000 pour les revenus moyens – d’ici à 2030, mais Anja Thijs et son mari sont dubitatifs. Alors, ils ont décidé d’imiter plusieurs de leurs connaissances qui ont choisi de s’installer dans les provinces belges du Limbourg et d’Anvers : « En neuf ans, le prix d’une maison moyenne aux Pays-Bas a doublé. Ici, nous allons trouver un appartement qui me coûtera le prix d’un petit studio à Eindhoven. » Chez De Boer & Partners, un appartement de 108 mètres carrés doté d’une grande terrasse vaut 329 000 euros. « Tout est de 30 % à 40 % moins cher que chez nous, pour des surfaces plus grandes », affirme Mme Thijs. Selon l’index immobilier de la société Deloitte, la Belgique était, fin 2023, le pays d’Europe où il était le plus facile d’obtenir un logement sur la base du salaire brut. Dans les régions frontalières, jusqu’à huit clients sur dix, majoritairement des 25-45 ans, viennent désormais « d’outre-Moerdijk » (expression désignant les Pays-Bas), indique la Confédération des métiers de l’immobilier. Et parfois de très loin : Rotterdam, La Haye et même Amsterdam, à 150 kilomètres de Brasschaat, indique Yves Deckers, l’un des gérants d’Allure Real Estate. « Le coût, la qualité du logement, la quiétude, l’art de vivre de la Flandre les séduisent », dit-il. Sans oublier l’absence de barrière linguistique et les avantages fiscaux : si elle taxe très lourdement le travail, la Belgique reste, contrairement aux Pays-Bas, un paradis pour les propriétaires. Et, à Brasschaat, dont le maire est Jan Jambon, un nationaliste de droite actuellement ministre fédéral des finances, on compte bien que rien ne change. Au Danemark, le logement public, une institution fragilisée Un Danois sur six vit dans un logement géré par une association à but non lucratif. Ouvert à tous les habitants du royaume, caractérisé par une volonté d’encourager la mixité sociale, le système des « almene boliger » (littéralement, « logements publics »), proposant des habitations de qualité à des loyers modérés (autour de 430 euros pour moins de 50 mètres carrés et 920 euros pour plus de 85 mètres carrés) est une institution et une source de fierté nationale au Danemark. Mais, alors que la demande s’envole dans les grandes villes comme Copenhague, la construction de nouveaux logements patine : un sujet très politique, qui devrait être âprement débattu avant les élections locales, organisées le 18 novembre. Aujourd’hui, quelque 500 associations à but non lucratif, réunies au sein de l’organisation Danmarks Almene Boliger, gèrent 593 000 appartements, maisons de ville et résidences individuelles, soit 20 % du parc immobilier danois. N’importe qui peut y accéder, à condition de s’inscrire auprès d’une des associations. L’attente peut être courte, ou prendre des mois, comme à Copenhague. Pour Bent Madsen, président de Danmarks Almene Boliger, la spécificité du système danois réside dans son modèle de financement : une fois le prêt immobilier remboursé par l’association, celle-ci conserve un tiers du loyer, indexé sur l’inflation, pour financer l’entretien des bâtiments ; les deux tiers restants sont transférés dans le Fonds national de construction, géré collectivement par le secteur non lucratif. Ses ressources sont utilisées pour financer de grosses rénovations, mais aussi des projets de développement et des initiatives dans le domaine social, dans les quartiers les plus défavorisés, incluant l’aide aux devoirs pour les plus petits, ou un emploi à mi-temps, pour les adolescents. Selon M. Madsen, 200 000 locataires en profitent. Le plus gros défi du secteur non lucratif réside actuellement dans le déséquilibre entre l’offre et la demande : en province, les associations de logement public sont obligées de détruire des habitations en parfait état faute de locataires tandis que, dans les grandes villes, une part croissante de la population ne trouve pas à se loger. « La difficulté aujourd’hui est de bâtir du neuf, à un prix raisonnable, en restant sous le plafond imposé par les communes [3 185 euros par mètre carré à Copenhague], alors que les coûts de construction et le prix du terrain ne cessent d’augmenter », analyse M. Madsen. Le système qui a fait ses preuves s’est retrouvé au cœur des débats, en 2018, quand la droite et l’extrême droite ont fait adopter la loi « ghetto », avec le soutien des sociaux-démocrates. Celle-ci impose la privatisation d’une partie des logements du secteur à but non lucratif, qui ne doivent pas excéder 40 % dans les quartiers les plus désavantagés, considérés comme des « ghettos » par les responsables politiques, en fonction de plusieurs critères (l’emploi, l’éducation, les revenus et la criminalité). Les associations du secteur non lucratif ont combattu la loi, arguant qu’elles avaient déjà mis en place un processus de sélection des locataires pour renforcer la mixité sociale. Avec succès, selon Rikke Skovgaard Nielsen, sociologue à l’université d’Aalborg, qui dénonce une manœuvre politique et regrette qu’elle ait contribué à ternir la réputation des almene boliger. -
Ce serait quoi le but que les USA deviennent le prochaine état paria au côté d'Israël ?! C'est ferait les affaires de la Chine a un niveau qu'eux même pensaient inaccessible. Après TikTok et Labubu ... La Chine domine le monde grâce au suicide morale de l'empereur de l'occident
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2023 Guerre de Soukhot
g4lly a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour moi ce n'est que du bruit avec la bouche pour dissimuler notre complicité a minima passive avec Israël. Les arabes sont bien gentils mais qu'est-ce qu'ils nous emmerdent ça a toujours été ça le vrai fond de la pensée. Le reste c'est du decorum pour flatter notre bien pensance moisie. -
2023 Guerre de Soukhot
g4lly a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
A mon sens personne n'avait envie d’exécuter le mandat d’arrêt de la CIJ ... derriere le discours de l’exécutif se cache une position très largement pro-Israel - voir sioniste - comme l'est tout le centre, la droite et l’extrême droite française. La seule chose qui les inquiète vraiment c'est d'etre un jour menacer d'inculpation pour complicité de crime de guerre ... ... je n'ai jamais entendu de discours sincere - je veux dire en privé ou en petit comité, pas le bla bla pour les ploucs - défendant vraiment un état palestiniens meme seulement dans les frontier de 48, sauf à l’extrême gauche. -
Le programme des drones MALE c'est qu'il se sont développées sans opposition pour déporter le combat dans des zones conflictuelle mais pas en guerre. Transposé dans une zone de guerre avec une opposition même assez sous doté genre Yémen ... Ça tombe encore et encore. Donc effectivement ça ne fait plus trop rêver tant que ça sauf pour des missions de police.
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DA a fait toute la partie aérodynamique, aérothermo et essai en vol d'ailleurs.
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DA a déjà un avion spatial ... du moins déjà un projet qui avait bien avancé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_VEHRA