Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Patrick

Members
  • Compteur de contenus

    22 523
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    225

Tout ce qui a été posté par Patrick

  1. L'industrie française empêche l'avancée du projet d'avion de combat du futur (Scaf) en demandant à en assurer la direction, a déclaré mardi le ministère allemand de la Défense dans un document que Reuters a pu consulter. C'était pourtant ce qui était prévu initialement non? "Avion sous responsabilité Française, char sous responsabilité Allemande". Et c'est pourtant bien la réalité industrielle derrière également. C'est pas MTU qui va faire le moteur que je sache. C'est Safran. Je parle des parties importantes du moteur. On aurait jamais du créer EUMET, ça revient à faire du transfert de technologie gratos à des faussaires et des saboteurs. À quel moment Safran ont signé pour ça? Par contre l'Allemagne qui a constamment voulu renégocier, elle, elle n'a pas freiné le programme, non non bien sûr... Le ministère alerte sur les lourdes conséquences que pourraient avoir des concessions accordées à l'industrie française sur les capacités de l'avion Traduction: "l'avion sera moins bien si on se fie aux demandes Françaises". Mais qu'ils fassent le leur d'avion dans ce cas, qu'on rigole tous un bon coup. On attend impatiemment de voir ça. et la participation de l'industrie allemande dans ce document envoyé vendredi à la commission du budget du Parlement allemand. Quelle participation de l'industrie Allemande sur le F-35? Et sur le P-8? Des options visant à parvenir à une solution seront élaborées d'ici la fin de l'année avant qu'une décision concernant les prochaines étapes ne soit prise, précise le ministère. Des options comme quoi? Continuer de faire un caca nerveux en niant les évidences et en tentant de forcer la main politiquement à un industriel d'une façon que même les Américains n'oseraient pas employer? Ce calendrier contredit les annonces faites le mois dernier, selon lesquelles le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron s'étaient mis d'accord pour tenter de trouver une solution d'ici la fin du mois d'août. Les Allemands auraient donc menti? Incroyable! Ni le ministère français de la Défense, ni l'Elysée n'ont répondu à une demande de commentaire dans l'immédiat. Excellente nouvelle. Ça veut dire qu'on a plus envie de parler. Il y a des économies à faire de toutes façons. Le document ne nomme pas d'entreprise française, mais des sources au sein de l'industrie ont montré Dassault Aviation du doigt. Ouais ils n'ont même plus les couilles de faire ça maintenant. "ouin ouin Dassault refusent de se laisser phagocyter, ouin ouib." Putain j'ai même plus les mots pour décrire exactement ce que je pense de ces gens... Ce serait hors-charte. Le projet Scaf, dont le coût est estimé à plus de 100 milliards d'euros, Coût estimé par qui? Et au profit de qui? Et soutenu par les achats de qui? Et l'utilisation de qui? a connu des retards Par la faute de qui? QUI a voulu constamment renégocier ce qui avait été SIGNÉ en 2018? Indice: ce n'est pas Dassault, ni Safran, ni Thalès, ni le gouvernement Français. et est victime de querelles intestines Querelles lancées par qui? sur le partage des tâches Pourtant censément réglé par l'attribution des piliers. On nous aurait menti? et les droits de propriété intellectuelle Il n'y a aucune ambiguité: ce qui est développé en commun est commun, ce qui vient du background des entreprises concernées appartient uniquement aux entreprises concernées. entre la France et l'Allemagne, ainsi qu'entre leurs industries nationales respectives. Uniquement la France et l'Allemagne? Et l'Espagne et la Belgique alors? Dassault Aviation, Airbus, qui représente l'Allemagne, et l'Espagnol Indra sont impliqués dans le projet visant à remplacer à partir de 2040 le Rafale français et les Eurofighters allemands et espagnols par un avion de combat de cinquième génération. Le Rafale ne sera pas remplacé par le NGF. Sauf peut-être dans la mission nucléaire, laquelle est remise en cause par l'Allemagne alors pourtant que de nombreux politiciens allemands prétendent s'approprier les armes atomiques Françaises. Une source au sein de l'industrie de la défense a déclaré le mois dernier à Reuters que la France avait fait savoir à l'Allemagne qu'elle souhaitait obtenir une participation d'environ 80% dans le projet. C'est une fake news. Emmanuel Macron doit recevoir jeudi Friedrich Merz dans sa résidence d'été du fort de Brégançon, dans le Var. Des ministres devraient participer vendredi à des discussions qui se tiendront à Toulon. Et on attend impatiemment de voir ça, en espérant que personne n'essaiera d'intimer à Dassault l'ordre de se coucher. Un représentant de la présidence française a dit lundi aux journalistes que les "légères" différences qui existent autour du projet Scaf seraient abordées lors des discussions, ajoutant qu'il existait une forte volonté des deux côtés pour faire aboutir le projet. "LÉGÈRES". Il n'y a RIEN qui va. Et vu que le gouvernement risque de sauter très bientôt c'est pas maintenant qu'on va s'engager dans ce truc alors que la majorité du parlement n'en veut pas. (Avec John Irish, Tim Hepher et Elizabeth Pineau à Paris ; version française Camille Raynaud, édité par Zhifan Liu)
  2. Personne de sensé ne voudra, alors que la France n'a elle-même plus assemblé de Rafale M depuis quelques années, que ce soit un contractant Indien qui réalise cet assemblage. Quand ce savoir-faire sera acquis et rodé, là nous verrons. En attendant...
  3. En même temps le SAMP/T est un vieux missile dépassé. Il est cher et d'ailleurs personne ne l'a acheté. Il parle même pas Anglais parce que les Français ne savent pas parler Anglais. Et puis il y a eu des dizaines d'accidents de missile dont on ne parle pas. On ne veut pas d'une nouvelle Affaire MBDA... En revanche on va investir 300 euros dans le missile du futur, l'ASTER-X. Mais attention hein! C'est pas pour avoir des miettes! édit tardif: Ah et j'oubliais: C'est pas Éric Béranger qui va nous dire ce qu'on doit faire!
  4. L'IN a demandé un jet réalisé par l'OEM, c'est-à-dire made in France. Le sujet de la production des UCAS va devenir central après 2030. Et il faudra libérer de la place en atelier pour cela. Donc plus on produit les Rafale à livrer rapidement, plus on aura les créneaux pour produire des UCAS rapidement. C'est aussi pour ça que la production en Inde n'est pas une fatalité. Non seulement ça amènerait les Indiens à commander davantage de Rafale, mais en plus ça nous permettrait de produire encore plus d'UCAS de notre côté, sans compter un autre éventuel avion de combat, ou des Falcon de mission, voire tout autre chose encore.
  5. Patrick

    [Rafale]

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Matrice_active
  6. Patrick

    Marine canadienne

    Quelle surprise!
  7. Bon après FAZ question fake news ne sont pas les derniers non plus. Mais si c'est vrai ça s'explique très bien par les propos délirants qu'est allé balancer le chef de l'armée paki devant trump aux USA, menaçant l'Inde d'anihilation nucléaire (et "la moitié de la planète" avec, rien que ça). Bref. Pas malin de la part des US de se mettre à dos un membre du QUAD. Mais ça fait nos affaires c'est très bien.
  8. C'est pas moi qu'il faut remercier c'est @Benoitleg qui a posté l'article! Dans l'esprit des Anglais les Français allaient en acheter des palettes entières et le Jaguar M était à ce titre une assurance quant à la pérennité de ce programme. Au lieu de ça la France a eu l'outrecuidance de demander à Dassault de faire le Super Étendard et le Mirage F1... La France a commandé 203 Jaguar, la Grande Bretagne 205. Il n'y avait pas une histoire de cône de nez pliant? Ou je confonds? Et désormais F-35B, ce qui va paradoxalement peut-être donner un semblant de stabilité à la RAF sur ce point, en attendant le Tempest qui semble de plus en plus devoir être une sorte de Vulcan en plus petit.
  9. L'oeuf et la poule. Littéralement. Pas de demande pas d'offre? Oui. Et pas d'offre, pas de demande non plus. C'est ballot. Les hommes préhistoriques n'exigeaient pas non plus des smartphones et des playstations. Pourtant s'il y en avait eu, ils y auraient peut-être joué par curiosité... Bon et bien la drogue c'est pareil. "Les" Américains"? Y-compris les victimes innocentes qui se trouvaient là, les empoisonnés au fentanyl à leur corps défendant après avoir touché un simple détritus imbibé de produit, les gens opposés à ces trafics et qui n'ont jamais rien consommé mais sont quand même victimes de la criminalité... C'est de leur faute aussi, ils n'avaient qu'à pas être Américains. Mais je suis bon public, alors allons dans ton sens. Quels sont les Américains responsables de la présence des cartels? Les consommateurs de drogue? D'accord. Comment est-ce que ces Américains consommateurs de drogue sont perçus par la masse des électeurs qui ont porté trump au pouvoir? (bien qu'il puisse y avoir quelques infiltrés dans le tas bien entendu) Pas très bien on est d'accord? Donc en quoi c'est de la faute de l'électeur qui déteste les junkies, s'il y a des junkies? À la rigueur on peut lui reprocher de vouloir sabrer les programmes sociaux de réinsertion. Oui. Mais autrement, en quoi est-ce sa faute, si dans le même temps tu prétends lui interdire de lutter contre les activités des cartels de la drogue sous TOUTES leurs formes? Oui oui "les Américains" dont beaucoup cumulent plusieurs jobs et se tapent 70h par semaine sont des "branleurs". Oui oui... Personne ne nie le besoin de travailleurs immigrés LÉGAUX aux USA (idem en France d'ailleurs) notamment dans le monde agricole. C'est une réalité. Et en effet ça ne paie pas suffisamment pour attirer l'américain lambda. Sauf que c'est en cherchant à mettre dans le même sac les légaux et les illégaux que les démocrates se sont aussi aliénés ceux qui ont attendu des années avant d'avoir une green card puis la nationalité Américaine... Mais une fois encore, qui prend le risque de faire travailler des illégaux? Les gens orientés "law and order", ou d'autres moins scrupuleux? Franchement ta remarque me fait penser à celle de Kelly osbourne en 2015 "who's going to clean your toilets donald trump?" Un magnifique contre-son-camp à l'époque. "Les étrangers"? Ou "Les illégaux"? Pas pareil. Et au passage je ne nie pas qu'il y ait eu de sacrées conneries avec des gens présents légalement qui ont risqué d'être expulsés voire l'ont été récemment. Ça rend les autres expulsions illégales? Ça rend les (vrais) criminels moins coupables? Non. Je commence à être habitué à ce genre de saillies qui m'en touchent une sans faire bouger l'autre. Tu ne sais pas à quel "narratif" j'adhère. Tu ne connais pas mon parcours "politique" non plus (le grand mot que voilà ). J'observe. Et je juge sur la base de ces observations. Ah donc maintenant ce débat est une question d'ethnicité? Mais pourtant il y a plein de Latino-Americans, d'Afro-Americans, d'Asian-Americans, de Native-Americans, qui refusent d'être mis dans le même sac que des immigrants illégaux (qui sont par définition en état d'infraction)... Que sont ces gens à tes yeux? Des imbéciles? Des "race-traitors" comme les appellent certains activistes (reprenant ainsi un vocable venu de l'extrême droite)? D'ailleurs il y a aussi des "blancs" Européens qui sont illégaux aux USA, sont restés après la fin de leur visa touriste/étudiant, et bossent sans payer de taxes... Eux aussi sont tout autant expulsables, il y a quelques années, un peu avant le covid, on comptait pas moins de 40 000 Français présumés être dans ce cas-là! Et enfin tu ne connais pas mes origines non plus... Ni le parcours d'une bonne partie de ma famille. ILLEGALE. La nuance est énorme, gigantesque, format Sagittarius A étoile, mais certains font encore semblant de ne pas comprendre. C'est un truc de fou sérieux... Les ILLEGAUX y sont en effet liés d'une façon ou d'une autre. Les filières sont organisées par les cartels, des migrants sont recrutés pour commettre des crimes, des enfants sont volés et utilisés pour faire rentrer des gens qui ne sont pas de leur famille... etc etc etc. Mais quelle logorrhée... Quels clichés... Et d'ailleurs, dans de tels cas, comme par hasard, les responsables de telles pratiques sont très souvent des démocrates bon teint bien tout blancs 100% WASP. Mais on a qu'à les amalgamer avec des prolos trumpistes des Apalaches ou du midwest, après tout ce sont "des Américains". ..l'HSI dit exactement le contraire: 14 décembre 2023 (donc sous biden à une époque ou un retour de trump à la maison blanche était une fiction complète): https://homeland.house.gov/2023/12/14/now-nobody-crosses-without-paying-senior-border-patrol-agents-describe-unprecedented-cartel-control-at-southwest-border/ “In these shocking transcripts, chief patrol agents not only shed a light on the unprecedented control exercised by the criminal cartels at our Southwest border, but they also confirmed that Americans are ‘living in the theater of engagement.’ This means that the policies of Secretary Mayorkas have ceded ground along our border to these heartless criminals and have allowed their malign activities to destabilize cities and towns across the country. “From overwhelming Border Patrol agents with mass crossings to purposefully putting the lives of migrants—including children—in danger, these cartels will stop at nothing to smuggle criminals across the border and deadly drugs into our communities, all while abusing, trafficking, and profiting off of vulnerable individuals. Secretary Mayorkas’ refusal to enforce the law and remove incentives for illegal crossings is enabling the cartels’ booming business model. This is completely unacceptable. Homeland Republicans are committed to holding Secretary Mayorkas accountable for allowing criminal cartels with no respect for human life to control our border.” Pour être impartial, voilà un article de presse de janvier 2024 (qui va plus ou moins dans ton sens sur cette question des migrations en plus), mais qui admet surtout de facto qu'il y a un lien entre cartels et migrants illégaux en déplorant que "la criminalisation de la migration entraîne un passage vers l'underground". https://www.homelandsecuritynewswire.com/dr20240120-tough-new-immigration-rules-risk-empowering-the-cartels?page=0,0 "certaines" = toutes. Dans un contexte où les cartels tenaient à l'époque TOUTE la frontière sud. Et faisaient payer les illégaux pour passer, tout en en faisant aussi passer en masse afin de complètement déborder les patrouilles et de faire passer de vrais criminels endurcis au milieu de demandeurs d'asile irrecevables car pas considérés comme en danger dans leur pays selon les critères des demandes d'asile. Très mauvaise métaphore. Tu connais beaucoup d'autoroutes illégales? Avec des péages illégaux tenus par des criminels? Je vais utiliser une autre métaphore autoroutière: est-ce que parce que des milliers de voitures se mettent à rouler à contresens j'ai pour autant le droit de les suivre et de me mettre à faire de même?
  10. Effectivement, je te confirme que chez Nexter ils n'ont pas compris que le Danemark leur achète des Caesar puis déclare qu'en fait c'était trop cher et inadapté pour prendre des Atmos 2000 à la place qui se révèlent plus chers, en retard, moins bons, et pas mieux adaptés. Je pense que personne n'a envie d'aller faire le pitre pour amuser la galerie dans ces conditions. ...Ah ben ça tombe bien tiens! https://www.koreaherald.com/article/10554764 [Exclusive] Consulting firm hired by Hyundai Rotem under investigation in Poland
  11. ...Ou alors aucun intérêt à y aller parce qu'aucun contrat à signer? Tisser des liens avec les militaires danois? ...Comme pour leur vendre des Caesar par exemple?
  12. Oui. Mais les Anglais se sont intéressés avant ce retrait au F-4 et au F-111. Et ont lancé la procédure d'acquisition du F-4 avant cela également (1964). C'est-à-dire au même moment où était lancé l'AFVG avec la France. AFVG dont les Anglais étaient supposés être les architectes. En tout cas la décision politique allait dans ce sens. Dès lors qu'un autre appareil occupait la place supposée devoir être tenue par l'AFVG en tant que chasseur-bombardier embarqué, le programme était compromis. C'est bien ce qui, à mon sens, valait retrait. En gros les Anglais ont essayé de faire financer leur industrie par les Français tout en s'octroyant la prééminence dans les programmes tout en achetant Américain en même temps. À un moment ça ne marche pas et soit il faut soit choisir son camp, soit rééquilibrer. L'AFVG, dont les architectes devaient être britanniques, était aussi le parent du Jaguar. En fait c'est presque un miracle que le Jaguar ait survécu dans ces conditions. Mais les Anglais en ont pourtant voulu à mort aux Français de n'avoir pas fait le Jaguar-M, qui aurait cependant été un appareil considérablement sous-optimal. Sinon, à propos de la direction technique de l'AFVG, ces passages succulents de l'excellent article que tu cites, sont à mourir de rire avec le recul et assez éclairants sur la situation actuelle: La question de la direction d’études Dassault fit savoir clairement dès les débuts du projet qu’il n’entendait, pour sa part, concéder la direction d’études du GVFA à personne. Le point de vue de son ingénieur-en-chef, Jean Cabrière, était que « c’était une idée contre nature [46] ! ». Cette position créa la stupéfaction chez les Britanniques qui pensaient que, puisque la direction d’études du Jaguar était allée aux Français, celle du GVFA devait revenir à la BAC vu le degré de son expérience dans le domaine (les Britanniques s’étaient intéressés à la géométrie variable dès les expérimentations de Barnes Wallis à la fin des années 1940 et 1950 [47]). Pierre Messmer devait plus tard avouer que Dassault, qui se sentait parfaitement capable de faire un avion à géométrie variable tout seul, ne fit que « traîner les pieds [48] » (en français dans le texte) tout au long des études et s’assurer que les représentants de l’Armée de l’Air française en fissent autant. Ah! L'arrogance Française! Mais attendez la suite. Un commentaire du ministère de l’Aviation britannique, signalé aussi par Gunston, et qui affirme que « [n] ous allons insister pour avoir la direction d’études, à condition que les Français soient d’accord » est révélateur [49]. En l’occurrence, le ministère de l’Aviation ainsi que celui des Affaires étrangères (le Foreign Office) allaient laisser les entreprises trouver seules une solution [50]. Le PDG de la BAC, Sir George Edwards, rendit visite en personne à Marcel Dassault à ce stade afin de « lui rappeler » que la direction d’études revenait à la BAC, qui nommerait un directeur technique britannique, et raconte qu’il « [lui] apparut très clairement qu’il n’accepterait jamais ceci. Vu le pouvoir qu’il avait en France, [il] comprit à partir de cette seule conversation que le GVFA était condamné [51] ». Keith Hayward raconte : À leur retour au Royaume-Uni, l’équipe de la BAC se rendit compte que les représentants britanniques étaient incapables d’indiquer clairement la direction à prendre Aucune compétence politique en matière de désignation d'une maîtrise d'ouvrage MAIS veulent imposer leur préséance au nom du fait du prince. Toute ressemblance avec un certain Bundestag serait purement fortuite. : Sir George se souvient : « Il y avait bien du brouhaha et de l’agitation, mais il est vite apparu que, dans le trouble qui avait suivi l’annulation du TSR-2, l’accord rapidement mis en place avec les Français était loin d’être clair et que l’interprétation que le Royaume-Uni en avait ne pouvait être imposée – ou alors qu’on ne le voulait pas [52]. » Pas de capacité à forcer la main politiquement à Dassault et donc un désir d'imposer politiquement un droit non fondé sur une capacité de réalisation concrète. Toute ressemblance avec un certain Airbus D&S en appelant à Macron pour qu'il fasse plier Dassault sur le FCAS serait purement fortuite. Il y avait d’autres sources de tension. Les Britanniques avaient contribué à cela en insistant pour qu’il y eût des clauses d’annulation dans le Memorandum of Understanding (le protocole d’accord de 1965) si peu de temps après leur tentative avortée d’annuler le Concorde, en torpillant l’accord Spey-Mirage, et en faisant avancer leur contrat d’approvisionnement le plus important, celui en avions Hercules, Phantom et F-111. Toute ressemblance avec certains achats de P-8 et de F-35 serait purement fortuite. Dans ce contexte il n’aurait été que raisonnable de ne pas en vouloir aux Français s’ils considéraient qu’ils ne faisaient que prendre de sages garanties en allouant à Dassault, le 13 octobre 1965, un contrat de prototype pour son Mirage III G. Le Mirage III G était un avion d’essai comportant un seul turbofan Pratt & Whitney/SNECMA TF 306. Cela en faisait clairement un rival du GVFA, mais le gouvernement français n’avisa pas les Britanniques de sa décision [53]. Toute ressemblance avec le lancement d'un certain UCAS au mépris (mérité) de la direction théorique d'Airbus Allemagne sur l'UCAV du FCAS serait purement fortuite. En février 1965, le Mirage III G était adopté par le ministère de la Défense. Quatre mois plus tard, le dossier était soumis aux responsables de la Défense et un modèle présenté au Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris, ou Salon du Bourget. Une note de Mulley (ministère de l’Aviation) à Healey de février 1966, qui rend compte d’une offre des Français d’annuler ce contrat si les Britanniques retiraient les clauses d’annulation dans l’accord GVFA, permet peut-être de comprendre la logique de négociation des Français à ce moment-là [54]. En clair: soit vous vous engagez concrètement, ce qui implique de dire "non" aux options Américaines ou autres, soit on s'en va. Toute ressemblance avec les rumeurs entretenues de fameux "plan B" côté Français en marge du FCAS serait purement fortuite. De façon un peu surprenante vu le contexte, la coopération au niveau de la conception de l’avion était bonne, si bien qu’en octobre 1965 un schéma commun avait été conçu, avec des variantes selon différentes modalités de déploiement, par exemple sur porte-avions [55]. C’était d’autant plus inattendu que l’intérêt des Britanniques pour une variante pour porte-avions, une priorité française, allait s’affaiblissant Toute ressemblance avec un certain NGF navalisé remis en question par les Allemands serait purement fortuite. – le programme de remplacement du grand porte-avions britannique devait être annulé quelques mois plus tard – et que les Français quant à eux se focalisaient de plus en plus sur la variante intercepteur, alors qu’ils avaient d’abord donné la priorité à la capacité de frappe, pendant que les Britanniques allaient dans le sens inverse, essentiellement parce que les problèmes de développement du bombardier F-111 américain les laissaient sans force de frappe [56]. Toute ressemblance avec la divergence d'intérêt autour du drone FCAS-DP en 2017 puis du lancement parallèle du Tempest destiné à suppléer par le haut au F-35 côté anglais, et du lancement du NGF supposé être navalisé et omnirole côté Français, serait purement fortuite. Les études de conception furent analysées en décembre 1965. Les analyses britanniques, qui faisaient jouer d’importants scénarios « à l’est de Suez », indiquaient que le modèle était viable, à condition de lui adjoindre des moteurs Rolls-Royce [57] (en italiques dans le texte). C’était un problème d’importance – Rolls-Royce avait déjà le contrat Jaguar, et sans moteur SNECMA/BSEL dans l’avion GVFA, Bristol Siddeley n’aurait pas de travail de conception, pendant que son partenaire la SNECMA, censée diriger la conception des moteurs, ne retirerait rien de concret de son lourd investissement dans le développement du moteur militaire TF 306, un problème que soulignèrent avec force les Français lors de discussions en avril 1966 [58]. Étant donné que des moteurs SNECMA étaient montés dans la série Mirage III F de Dassault, on pouvait penser ce dernier déjà prédisposé à écouter leurs arguments ; Pierre Messmer devait plus tard considérer la direction du programme moteur comme une des raisons fondamentales justifiant les inquiétudes françaises [59]. Toute ressemblance avec un certain XG40 devenu EJ200 et un certain M88 serait purement fortuite. La Royal Air Force fit à cette époque une observation intéressante, notant que l’équipe de la BAC « n’était pas à la hauteur des talents déployés avec, ou contre, eux par Dassault » Toute ressemblance avec certains "partenaires" de Dassault sur le FCAS serait purement fortuite. , et ne doutait pas que « les Français affirmassent de plus en plus fermement leur direction sur le projet, ce qui n’est pas dans l’intention des accords » Toute ressemblance avec les propos d'un certain Schoellhorn serait purement fortuite. : le vice-amiral de l’armée de l’Air Emson remarquait que « Dassault est une entreprise virile, bien dirigée et déterminée à faire avancer le travail », pendant qu’on ne pouvait dire de la BAC « qu’ils aient transformé le Lightning en succès incontestable », constituant d’ailleurs une entreprise « tout ce qu’il y a de plus ordinaire [60] ». Toute ressemblance avec les propos d'un certain Dirk Hoke en 2018 serait purement fortuite. Cela étant, chapeau aux Anglais pour ce sens de l'autocritique démontré dans l'article, une saine manière d'être qui me semble avoir quelque peu disparu par la suite quand il fut question de l'Eurofighter. On peut le comprendre quelque part, parce que tant de renoncements ont pu leur mettre la rage au coeur. Mais ce n'est pas de la faute de la France si les Britanniques ont préféré acheter Américain hier comme aujourd'hui, tout comme ce n'est pas non plus la faute de Dassault si les bureaux d'étude de tonton Marcel étaient très bons à l'époque, et s'ils sont encore aujourd'hui, même si probablement un peu moins que dans ces années où ils pondaient des prototypes de haute performance à la chaîne. La réussite de l'UCAS devra sanctionner ou pas cet état de fait en démontrant ou pas que les savoirs-faire ont été préservés et transmis. J'ai traduit et lu, merci, et j'ai bien rigolé.
  13. Qui est, selon toi? Pitié pas "la misère économique" ou je ne sais quelle sornette. Les barons de la drogue ne sont pas des mendiants sans le sou, ce sont des monstres qui provoquent justement la misère en premier lieu. Ah donc il ne faut rien faire et laisser les histoires de fous qui se passaient aux USA il y a encore peu du fait des narcos et gangs de migrants illégaux y étant liés continuer comme si de rien n'était? Quel rapport? Les Américains devraient-ils aujourd'hui aller jouer encore une fois à la "world police" pour aller déloger les trafiquants de drogue en Irak? Dans ce cas pourquoi réfuter qu'ils devraient le faire en Amérique du sud?!? L'Irak a été attaqué en 90-91 parce que saddam était un danger pour la région et avait lui-même attaqué le Koweit. Ensuite en 2003 parce qu'il y avait des "armes de destruction massive", un mensonge, mais au moins les derniers stocks de machins bizarres stockés par saddam ont été détruits. Et enfin parce qu'il y avait des terroristes islamistes qui y avaient élu domicile, or aujourd'hui l'Irak n'est plus une base arrière pour ces terroristes. Quant au pétrole, objectif initial, les USA n'en auront finalement pas profité. Que l'Irak soit aujourd'hui un terrain de jeu pour les narcotrafiquants n'est donc pas de la responsabilité des USA. À la rigueur on peut dire que c'est un effet de bord de leurs interventions, mais il y avait d'autres filières avant cela, étrangères souvent (opium via l'Afghanistan et l'Iran, et captagon via la syrie d'abord avec daesh puis avec bashar...) Et de même, si on peut certes argumenter que daesh est une conséquence indirecte des actions Américaines dans le coin, on ne peut pas non plus attribuer aux USA la responsabilité de son existence au vu des efforts qu'ils ont déployés à nos côtés pour vaincre ces terroristes qui n'existent plus qu'à bas bruit dans la région. Je trouve que ta position illustre au contraire très bien pourquoi les neocons votent désormais démocrate... Ce qui est loin d'être un cadeau fait aux démocrates. Le résultat, qui est une belle illustration des paradoxes Américains: https://www.newsweek.com/most-voters-back-sending-troops-quell-riots-blame-trump-poll-2086281 Americans are putting more blame onto President Donald Trump for unrest in Los Angeles but still support his decision to call in the National Guard to quell protests over his immigration policy that have grown violent this month, according to a new poll.
  14. C'est littéralement la même chose. Les filières d'immigration clandestines et tout ce qu'il y a autour, trafic d'êtres humains, prostitution, et pire encore, sont organisées et soutenues par les cartels et par les soutiens des cartels. Parce que ce vendeur est un de leurs proxies et que ses tarifs ne menaçaient pas les exportations russes qui ne visaient de toutes façons pas le même marché. Ou alors il faut considérer les ventes de matériels russes et les escales de Tu-160 comme de simples épiphénomènes? J'en doute. Malgré tout ce que je pense de trump il est loin d'en être au niveau de maduro qui fait tirer sur des foules de gens affamés. Je pense que tu te méprends sur les capacités réelles de bon nombre de membres de l'ICE qui viennent du monde militaire et policier et ont été faire les "door kickers" durant la WOT ou dans des quartiers chauds pour beaucoup (pas tous certes). En France pour faire un parallèle, ce seraient d'anciens paras passés à la BAC... Personne ne dit le contraire et surtout pas les USA. D'où la volonté de taper sur les trafiquants. C'est tout l'objectif du HALT fentanyl act: https://www.congress.gov/crs-product/LSB11343 Là où le bât blesse c'est dans les politiques sociales qui devraient être associées pour empêcher la dissémination des drogues et leur consommation. Et là trump réduit les financements... https://www.npr.org/2025/07/16/nx-s1-5468932/trump-toughens-fentanyl-smuggling-penalties-but-public-health-grants-are-withheld
  15. Si c'était le cas j'aurais mentionné "qu'on" aurait pu leur piquer leur pétrole... Or le pétrole du Venezuela non seulement il ne s'exporte plus beaucoup désormais, parce que les installations sont dans un état déplorable du fait du manque d'investissements (et ne me dites pas que ce sont les sanctions: les amis russes de maduro s'y connaissent "un peu" en la matière et auraient parfaitement pu aider maduro et chavez avant lui a remonter la pente au lieu de faire n'importe quoi) mais en plus de ça il coûte la peau des fesses à extraire. En quoi ça pourrait intéresser des pétroliers US qui s'en sortent très bien sans ça, sinon à la marge à la rigueur? Quant à la promesse initiale très Bolivarienne de redistribuer les bénéfices "au peuple" ça n'a été qu'une énorme blague depuis l'époque où Hugo chavez avait déjà commencé à laisser partir le secteur à vau-l'eau en licenciant quasiment 20 000 personnes de la compagnie nationale du pétrole du Venezuela (PDVSA) pour les remplacer par ses petits copains n'ayant aucune idée de ce qu'ils faisaient, et qu'il a dans le même temps commencé à extorquer puis à exproprier les entreprises étrangères devenues du même coup essentielles, mais sans pouvoir les remplacer. Une "politique" reprise à la lettre par maduro. Un article de Forbes d'il y a 8 ans expliquait ça très bien: https://www.forbes.com/sites/rrapier/2017/05/07/how-venezuela-ruined-its-oil-industry/ Le gouvernement devient avide En 2007, les prix du pétrole étaient en hausse et le gouvernement Chávez cherchait à augmenter ses revenus alors que les investissements réalisés par les compagnies pétrolières internationales commençaient à porter leurs fruits. Le Venezuela a exigé des modifications aux accords conclus par les compagnies pétrolières internationales afin que PDVSA obtienne le contrôle majoritaire des projets. Total, Chevron, Statoil et BP ont accepté et conservé des participations minoritaires dans leurs projets vénézuéliens. ExxonMobil et ConocoPhillips ont refusé, et leurs actifs ont donc été expropriés. (Un panel d'arbitrage de la Banque mondiale s'est prononcé contre le Venezuela dans les deux cas d'expropriation, mais le pays continue de faire appel des décisions). Il existe donc deux causes principales qui ont entraîné la forte baisse de la production pétrolière du Venezuela, malgré l'augmentation spectaculaire des réserves prouvées du pays. La première est la suppression de l'expertise nécessaire pour exploiter le pétrole lourd du pays. Cela a commencé avec le licenciement des employés de PDVSA en 2003 et s'est poursuivi avec le départ des experts internationaux du pays en 2007. Deuxièmement, le gouvernement Chávez n'a pas su évaluer le niveau des dépenses d'investissement nécessaires pour poursuivre le développement pétrolier du pays. Cela s'explique en grande partie par le manque d'expérience des fidèles de Chávez qui dirigeaient alors PDVSA, mais cela n'aurait peut-être pas eu d'importance de toute façon. Lorsque les prix du pétrole étaient élevés, Chávez a vu des milliards de dollars qui pouvaient être détournés pour financer les programmes sociaux du pays, et c'est exactement ce qu'il a fait. Mais il n'a pas réinvesti suffisamment dans cette industrie à forte intensité capitalistique. J'ai explicitement mis en garde contre cela dans un article que j'ai écrit en 2007 : Chávez peut-il donc sous-investir dans l'industrie tout en détournant des fonds vers ses causes favorites ? Il peut le faire pendant un certain temps, mais vous pouvez voir les résultats. Malgré d'énormes réserves de pétrole, lui et ses acolytes sont en train de mener l'industrie pétrolière vénézuélienne à sa perte. Sa générosité envers les pauvres n'a été possible que parce qu'il disposait d'une poule aux œufs d'or, grâce au réinvestissement constant de l'argent dans l'entreprise. Une fois qu'il aura tué la poule, où trouvera-t-il l'argent pour poursuivre ses programmes ? D'ailleurs je serais très intéressé par savoir où la junte planque l'argent qu'elle continue à réussir à générer pour assurer sa survie. À moscou comme bashar al assad peut-être? Si vous ajoutez que maduro est désormais et de façon clairement établie un proxy de la chine et de la russie, qu'il est de facto un baron de la drogue ayant causé très directement des morts en nombre considérable aux USA, et que trump est autant poussé par sa base à agir sur certains faits de société qu'il la pousse lui-même, alors honnêtement la dynamique à l'oeuvre ne me donne pas l'impression que tout ça va bien se finir pour la junte au pouvoir au Venezuela. Donc, si je ne crois absolument pas à une intervention avec les fameux "4000 marines" dont on parlait l'autre jour (c'est grand et peuplé le Venezuela) il y a bien d'autres moyens pour faire un "changement de régime". Même si ça n'arrivera sans doute pas non plus selon la méthode privilégiée par les neocons US jusqu'ici, surtout maintenant que trump a viré John bolton... De plus, il y a une différence entre aller soutenir des Ukrainiens dont le sort n'intéresse pas l'électeur républicain moyen, et aller péter des cartels de la drogue qui ont envahi les USA de facto et y ont commis des crimes horribles, ce qui constitue bel et bien des actes de guerre contre les USA! En tout cas ce ne sont pas les recrutements au sein de l'ICE, qui n'arrive pas à intégrer assez de nouveaux personnels (à peine 1000 en un mois entre juillet et aout) du fait de l'incapacité à absorber autant de demandes en attente (plus de 100 000 malgré les risques et la mauvaise image associés) qui me fera penser le contraire. Cette structure policière qui paradoxalement a un modèle très "sud-Américain" (BOPE Brésilien...) attire toujours plus d'américains patriotes plutôt énervés et prêts à en découdre avec les cartels. Un phénomène qui fait penser au boom des recrutements dans l'armée Américaine après le 11 septembre. Et pour ne rien arranger, les activistes qui s'en prennent aux agents de l'ICE passent désormais pour des soutiens ou des idiots utiles des cartels en question. Donc l'intevention n'est pas pour tout de suite. Le "changement de régime" n'est pas pour tout de suite. Mais la pression augmente. Et ce n'est pas une affaire de pétrole.
  16. La différence c'est que là il y a une opposition crédible, la possibilité d'une alternance démocratique, et que la majorité du peuple Vénézuélien veut foutre maduro dehors, celui-ci n'ayant PAS été élu, et ayant littéralement volé les élections à la tête de ses milices... En Lybie c'était totalement différent. Est-ce que les suiveurs continueront de suivre une fois les meneurs éliminés? Rien n'est moins sûr.
  17. Des frappes de décapitation seraient bien suffisantes pour commencer. J'ai franchement du mal à comprendre en quoi les dictateurs moustachus excitent certains individus... Le type s'est fait "élire" à la "majorité" dans une "élection" avec 120% des votants, alors que 70% des Vénézuéliens veulent le voir dehors. Il a fait tirer sur des foules de gens affamés qui fuient le pays, tandis que des gangs et des mafias constitués de criminels endurcis font régner la terreur en agissant comme des auxiliaires du régime, et ont organisé des réseaux criminels sur le sol même des USA. Il a confisqué les armes pour éviter toute rébellion populaire, a bousillé l'industrie pétrolière de son pays alors que c'était sa seule planche de salut économique, est un trafiquant de drogue responsable à lui seul de 25% de la cocaïne envoyée aux USA, fait partie des plates-formes trafiquant du fentanyl vers les USA qui pose des problèmes de santé publics hallucinants, l'équivalent de 100 11 septembre en termes de décès en l'espace de 10 ans, soit 300 000 morts. Il accueille des bombardiers stratégiques russes sur son territoire, se fait livrer du matériel militaire chinois, n'arrive plus à exporter de pétrole qu'il ne parvient pas à extraire donc prétend envahir son voisin le Guyana... ...Ce serait vraiment un mal si il se prenait une volée de BGM-109 sur la gueule? Et quelques GBU-31 par-dessus, pour être sûr (oui je suis un maniaque du Mozambique drill). Lui, et son successeur, et le successeur de son successeur, jusqu'à ce que la démocratie l'emporte et qu'enfin un mec normal soit à la tête du pays et fasse le grand nettoyage qui s'impose en envoyant les sbires du régime aller casser des cailloux et manger des arbres (ou l'inverse) au fond de la jungle? Sérieusement?
  18. Oui enfin là tu oublies l'abandon en rase campagne par les Anglais de l'AFVG, Anglo-French Variable Geometry, qui devait équiper les PA des deux pays. Les Anglais préféreront se tourner vers le F-111 que finalement ils n'achèteront jamais, et vers le F-4 Phantom qu'ils achèteront pour leurs PA. Les Français échaudés et refusant dans ces conditions de partager les coûts de développement de l'AFVG avec les Anglais alors que le Jaguar était déjà sous responsabilité prioritairement Française, relanceront en propre de leur côté le projet sous la forme du Mirage III F2, et des dérivés à géométrie variable Mirage G, et G4/G8. Bien que très performants, les Mirage G ne deviendront jamais des avions de série à cause de leurs coûts. Les liasses techniques seront vendues à Ling Temco Vought qui proposeront un dérivé navalisé reprenant donc ce qui aurait dû être la mission intiale de l'AFVG, le V-507, dans le cadre de la compétition Américaine pour le F-14 Tomcat, laquelle verra la victoire de Grumman. En définitive, les Anglais, laissés sans solution après avoir renoncé à acheter des F-111, relanceront une version "locale" du programme AFVG inspirée de leurs travaux et de leur propriété intellectuelle sur le Jaguar, avec les Néerlandais les Italiens et les Allemands pour aboutir au Panavia Tornado. Les Néerlandais quitteront le programme Tornado en 1970. C'est dans ce contexte que sont conçus et réalisés en un temps record les Mirage F1 à partir des études du Mirage IIIF, qui seront in fine à la fois moins chers et plus performants que les Jaguar. Et bien mieux vendus. Je ne vois pas trop où les Français ont manqué de fair-play dans cette affaire, quand ce sont les Anglais qui sont allés acheter Américain en s'éloignant ostensiblement du projet commun en premier lieu. ...Tout comme les équipes du Z alias Eric Olivier en son temps (2022). Les éléments de langage ne trompaient pas à l'époque, on avait d'ailleurs fait la remarque (des bouts de phrase repris quasiment mot pour mot). Et oui. Sinon, ce tweet a l'air d'avoir été écrit par une IA, est un brin trollesques, et raconte un peu n'importe quoi, mais c'est pas grave parce que vu le niveau de fake news venu d'en face d'un peu partout depuis un bon moment parmi les anti-Rafale, ça ne détonne pas dans l'environnement, et ça n'est finalement pas plus ni moins idiot. Allez, 11/20 à la démarche et à l'exécution.
  19. Patrick

    L'Inde

    Ou alors ils ont voulu camoufler le fait qu'ils avaient perdu l'avion de James Bond (le RB 007) afin de ne pas provoquer d'incident diplomatique avec la Grande Bretagne. Ça marche aussi.
  20. Patrick

    L'Inde

    La renumérotation va imposer de le faire côté constructeur également. C'est une situation qui peut poser souci si par malheur une pièce numérotée destinée à un aéronef particulier est oubliée dans une base de données. De la bonne prise de tête pour les maintenanciers au menu. Bref...
  21. Patrick

    L'Inde

    Voilà qui va exciter à mort les trollitos pakis persuadés d'avoir abattu douze milliards de Rafale lors de Sindoor alors qu'il y UN avion de perdu... Exactement. c'est complètement idiot et ça va mettre le bazar dans la logistique.
×
×
  • Créer...