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Mais personne ne vous considère comme des barbares. C'est absurde. Le problème, c'est plutôt que vous voulez être une puissance mondiale et prendre en même temps votre retraite à 55 ans.25 points
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Les Champagnes Moet & Chandon viennent d'annoncer deux ventes record passées aujourd'hui par M. E. Trappier et un certain @Patrick Clairon18 points
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...Il y a 3.8 milliards d'années, au début de l'Archéen, à la suite de la fin de sa phase de refroidissement suivant le grand bombardement tardif, la vie émergeait sur terre... C'est alors que l'ancêtre de tous les russes, le protozoaire connu aujourd'hui des scientifiques sous le nom de vladimus poutinum, décida de s'installer dans une couche sédimentaire de la pangée naissante dont les mouvements allaient la mener sur le territoire aujourd'hui appelé Ukraine...18 points
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enorme trollage de Newsom : (pendant le shutdown, les travaux pour la salle de bal de la White House continue)18 points
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C'est la maquette exposée au Bourget. On en a déjà parlé à ce moment-là les amis. En gros, l'idée c'est de booster les capacités GE offensives du Rafale F5. Des réflexions sont donc en cours pour voir quelles capacités GE seront confiées aux antennes SPECTRA, lesquelles seront confiées à l'antenne du RBE2XG, et lesquelles (au besoin) pourraient/devraient être confiées à un pod ESJ. L'idée est de pouvoir embarquer la nacelle en ventral, mais en gardant une capacité d'évolution vers un emport double sous voilure en Points 2. Mais si ça se trouve, tout le cahier des charges de nos forces pourra être rempli par SPECTRA+RBE2, ou bien 90% du cahier des charges, permettant de n'embarquer la nacelle que ponctuellement. Ou, à l'inverse, on y calera des capacités essentielles qui rendront cette nacelle aussi présente que les AN/ALQ-119 et 131 sur certaines générations du F-16 et du A-10 par exemple*. A priori, l'ESJ serait dérivée d'un modèle en développement pour l'IAF. *Ce n'est pas pour rien que le modèle de Rafale F5 du Bourget présentait à la fois le nouveau moteur T-Rex, les nouveaux CFT et cette nacelle ventrale. Si on veut ajouter de nouvelles capacités à l'avion, il faut "pousser les murs" et les positionner en externe, y compris à la place du réservoir ventral. Il faudra donc des CFT, ce qui augmentera la masse. Et il faudra donc de nouveaux moteurs. Tout ça est fort cohérent.17 points
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Le Armchair General, généralement sceptique quant à une collaboration avec la France, a rédigé un article sur le FCAS. Je décline toute responsabilité, consultez d'abord votre cardiologue ! https://suv.report/quo-vadis-fcas/ Quo Vadis, FCAS ? Lorsque Emmanuel Macron et Angela Merkel ont annoncé le Future Combat Air System (FCAS) en 2017, la vision d'un projet phare européen était dans l'air : un système de combat aérien commun de sixième génération, soutenu par l'Allemagne, la France et plus tard l'Espagne. Le FCAS devait non seulement établir des normes technologiques, mais aussi souligner la capacité d'action de l'Europe en matière de politique de défense. Huit ans plus tard, cependant, il apparaît que les anciennes lignes de conflit, la création de valeur nationale, les différends sur les rôles de leadership et les questions de transfert de technologie pèsent de plus en plus lourdement sur le projet. Dans ce contexte, la question se pose : Quo vadis, FCAS ? 1. Structure du projet Après son annonce en 2017, le FCAS a pris forme avec les premiers travaux de définition menés par le ministère fédéral allemand de la Défense et le ministère français de la Défense. Ce grand projet européen, qui s'étendra sur une période d'environ vingt ans, est mené par l'Allemagne, la France et l'Espagne. L'objectif est de créer un système complet composé d'un chasseur de nouvelle génération (NGF), de composants d'accompagnement sans pilote (Remote Carrier, RC) et d'un Combat Cloud en réseau, qui doit être testé d'ici 2029 sous la forme de démonstrateurs aptes au vol. Sur le plan organisationnel, le programme est divisé en sept piliers. De plus, l'« Item 0 » est chargé de l'harmonisation entre les différents domaines et de la coordination des méthodes de travail communes. Chaque nation partenaire dispose d'un coordinateur industriel national : Airbus Defence & Space pour l'Allemagne, Dassault Aviation pour la France et Indra Sistemas pour l'Espagne. Les sept piliers se répartissent comme suit : Pilier 1 Avion de combat (NGF) : Prime Dassault Aviation, partenaire principal Airbus Allemagne Pilier 2 Moteur : coentreprise EUMET, soutenue par Safran (France) et MTU (Allemagne), avec la participation d'ITP Aero (Espagne) Pilier 3 Transporteur distant : Prime Airbus Allemagne, partenaire principal MBDA (Allemagne, France, Espagne) et SATNUS (consortium espagnol) Pilier 4 Air Combat Cloud : Prime Airbus Allemagne, partenaires principaux Thales (France) et Indra (Espagne) Pilier 5 Environnement de simulation : direction conjointe (co-contracting) par Airbus, Dassault et Indra Pilier 6 Capteurs : Prime Indra (Espagne), partenaire principal consortium FCMS (Hensoldt, Diehl, Rohde & Schwarz – Allemagne) et Thales (France) Pilier 7 Capacité de furtivité : Prime Airbus Espagne, partenaires principaux Dassault Aviation et Airbus Allemagne La phase 1A a débuté en 2019 avec l'étude de concept, au cours de laquelle l'architecture de base et les structures de coopération ont été définies. La phase 1B a suivi à partir de 2021, marquant le début du développement technologique concret. Des démonstrateurs technologiques ont déjà été créés dans plusieurs domaines, mais les premiers démonstrateurs aptes au vol sont encore en attente. Des étapes importantes ont néanmoins été franchies : une sélection de l'architecture NGWS, un compromis sur la masse maximale au décollage du NGF, la création d'une coentreprise pour les moteurs avec une structure de répartition des tâches clairement négociée, ainsi que des démonstrateurs performants dans les domaines des transporteurs à distance, des capteurs et du Combat Cloud. La coopération est jugée constructive, en particulier dans le domaine des capteurs. La transition vers la phase 2, la phase de développement et de démonstration proprement dite, est désormais imminente. Les premiers démonstrateurs NGF capables de voler devraient être mis en service à partir de 2028/29. Cependant, le calendrier prévu a pris un retard considérable en raison de désaccords sur les droits de direction et la répartition des tâches. Une solution aux points litigieux, notamment en ce qui concerne le rôle de leader industriel de Dassault, devait initialement être trouvée en octobre. Cependant, en raison de la nouvelle dissolution du cabinet français et de la réorganisation du gouvernement français qui en a résulté, les négociations ont été reportées. Si aucun accord n'est trouvé d'ici la fin de l'année, il est probable que le président Macron et le chancelier Merz décident d'un commun accord de mettre fin au projet. 2. Statu quo 2.1 Problématique Depuis l'été 2025, le projet connaît à nouveau des retards qui ont déjà repoussé le début de la phase 2 de plusieurs mois. Ainsi, le constructeur aéronautique français Dassault réclame depuis quelque temps une nouvelle répartition des tâches du FCAS, apparemment soutenue par le gouvernement français. L'industrie française demande par exemple : au moins deux tiers des tâches liées au développement et à la production du NGF (Next Generation Fighter) le refus d'un bureau de conception commun et la souveraineté décisionnelle exclusive sur la conception du NGF, y compris les décisions de sélection des sous-systèmes aucun transfert de savoir-faire lors du développement du démonstrateur, y compris les boîtes noires, aux partenaires allemands et espagnols la mise en œuvre par une coentreprise basée en France, avec Dassault occupant en permanence le poste de PDG une réduction de la part de travail espagnole sur le moteur du NGF En outre, les limitations du NGF en termes d'orientation en tant qu'avion porteur et d'utilisation d'ALCM (missiles de croisière lancés depuis les airs) à tête nucléaire, tels que l'ASMP-A ou l'ASN4G, conduisent à un profil de capacités qui ne correspond pas entièrement aux attentes de l'armée de l'air allemande. De même, le développement de l'UCAV (unmanned combat aerial vehicle) français dans le cadre de la norme Rafale F5 et la conception du PANG, le porte-avions de nouvelle génération, pour une exploitation du NGF sans Large Remote Carrier (LRC) entraînent une certaine incertitude quant aux perspectives d'exportation du LRC allemand vers la France. 2.2 Pourquoi cela n'est-il pas envisageable pour l'Allemagne ? Si le gouvernement fédéral allemand acceptait les exigences de Dassault et que le programme FCAS se poursuivait, l'Allemagne devrait accepter, malgré des contributions financières importantes de plus de 10 milliards d'euros et des garanties d'achat fermes, de ne contrôler ni le déroulement du projet ni le produit final. Comme pour le F-35, l'Allemagne serait alors confrontée aux boîtes noires du constructeur. De plus, l'industrie aérospatiale allemande perdrait des connaissances dans le domaine de la construction d'avions de combat au lieu d'en acquérir. Enfin, l'Allemagne serait potentiellement reléguée au rang de simple fournisseur et, malgré un volume de commandes important, ne recevrait pas son propre démonstrateur NGF basé sur l'Eurofighter. C'est pourquoi, d'un point de vue de la politique industrielle, il ne faut pas céder aux exigences de Dassault. Si la part de travail allemande dans le domaine du NGF devait être rétrogradée au rôle de fournisseur, la question se poserait également de savoir quel avantage le NGF présente pour l'Allemagne. Ainsi, en participant au programme GCAP (Global Combat Air Program) ou au programme F-47 en liaison avec une ligne de production locale et une modification potentielle par l'intégration de systèmes allemands, il serait peut-être possible d'obtenir une part de travail comparable. On peut donc légitimement se demander pourquoi l'Allemagne devrait s'en tenir au FCAS et fournir les moyens financiers nécessaires au développement d'un avion qui ne correspond peut-être pas au mieux aux attentes de l'armée de l'air. La France travaillant également au développement et à l'acquisition de son propre Loyal Wingman, il semble de plus en plus probable que la France n'achètera pratiquement aucun des systèmes développés sous la direction de l'Allemagne ou de l'Espagne. Dans ce cas, le FCAS représenterait avant tout un transfert financier important de l'Allemagne vers la France, pour lequel il n'y aurait aucune compensation adéquate. Enfin, le différend actuel entre les parties au projet prouve que Dassault, et donc éventuellement aussi le gouvernement français, ne souhaite pas respecter les accords initialement conclus et contractuellement convenus, bien que ceux-ci constituent déjà une concession importante pour l'industrie aérospatiale française. Si l'Allemagne cédait sur ce point, il faudrait s'attendre à d'autres résiliations unilatérales de contrats à l'avenir, ce qui affaiblirait encore davantage la position allemande. Il ne faut donc pas créer ici un précédent qui compliquerait encore davantage les coopérations internationales à l'avenir. 3. Solutions possibles En principe, trois options s'offrent désormais au gouvernement fédéral pour aller de l'avant : Poursuivre le programme FCAS dans différentes configurations. Rejoindre un autre programme dans différentes configurations. Lancer son propre programme dans différentes configurations. 3.1 Poursuite du programme FCAS Si le gouvernement fédéral souhaite maintenir le FCAS, il dispose de trois options. D'une part, le NGF pourrait être dissocié du FCAS et seuls un Large Remote Carrier commun et un Combat Cloud commun pourraient être poursuivis. Cependant, comme Dassault travaille déjà sur un UCAV et qu'un NGF purement français représenterait déjà une charge extrêmement lourde pour le budget de l'État français, un Wingman commun reste peu probable. Si une coopération dans le cadre du Combat Cloud serait en principe possible et bienvenue, cet élément du FCAS ne devrait pas nécessairement être limité au FCAS. Une solution paneuropéenne est donc nécessaire pour regrouper les données correspondantes et garantir l'interopérabilité. Ce pilier n'est donc qu'indirectement lié au développement commun d'aéronefs. En outre, la France pourrait prendre en charge une plus grande part du FCAS et fournir en conséquence la majeure partie du budget nécessaire. Cependant, compte tenu de la situation financière de la France et des intérêts de la politique industrielle allemande, il est peu probable que le projet se poursuive conformément aux idées de Dassault. Enfin, les accords initiaux pourraient être maintenus et la phase 2 du programme pourrait être lancée en conséquence. Il est toutefois très improbable que Dassault retire complètement ses revendications ou que le gouvernement français mette Dassault au pas. Indépendamment de cela, on peut se demander si le FCAS peut encore être mené à bien compte tenu des tensions évidentes entre Airbus et Dassault. 3.2 Participation à un autre programme Outre le FCAS, deux autres avions de combat de sixième génération sont en cours de développement, le GCAP et le F-47, dont l'acquisition par l'Allemagne serait en principe évidente. Le gouvernement fédéral pourrait encore envisager une participation tardive et négocier la part des travaux qui pourrait être prise en charge par l'industrie allemande. Cependant, comme les tâches ont déjà été réparties dans le cadre du GCAP et que le F-47, en tant que programme américain, n'est ouvert qu'à des partenaires juniors, l'Allemagne ne serait pas non plus un partenaire à part entière. Il convient donc d'examiner si l'Allemagne pourrait tirer des avantages significatifs d'une décision précoce en faveur d'un programme. Sinon, l'Allemagne pourrait lancer un appel d'offres pour le successeur de l'Eurofighter dans les années 30 et rechercher des fournisseurs potentiels sans préjuger du résultat. Étant donné que l'Allemagne serait alors probablement le pays le plus solvable de la planète sans programme de développement propre, il est évident qu'elle serait un client très attractif pour tous les fabricants potentiels. Le gouvernement fédéral pourrait donc également négocier une localisation appropriée dans le cadre d'un appel d'offres et déterminer en même temps quel programme répond le mieux aux besoins allemands. 3.3 Programme propre Les dépenses de défense ayant été exclues du frein à l'endettement et le gouvernement fédéral s'étant engagé à respecter l'objectif de 5 % fixé par l'OTAN, les moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre d'un programme allemand propre seraient disponibles. L'Allemagne serait toutefois confrontée à des défis de taille. Elle ne dispose actuellement pas du savoir-faire complet nécessaire pour développer de manière autonome un moteur de nouvelle génération. Les deux grands constructeurs allemands de moteurs, MTU Aero Engines et Rolls-Royce Deutschland, possèdent certes une vaste expérience dans les domaines civil et militaire, mais il manque une structure nationale consolidée. MTU dispose de solides compétences dans des domaines tels que les compresseurs basse et haute pression, la commande des moteurs, la production de blisks, les cycles variables et la commande du vecteur de poussée. Néanmoins, aucun moteur d'avion de combat n'a été entièrement développé en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui explique les lacunes en matière d'intégration des systèmes. Pour combler ces lacunes, des investissements financiers et technologiques considérables dans MTU seraient nécessaires. En complément, des accords de coopération entre MTU et Rolls-Royce Deutschland, encouragés par le gouvernement fédéral, pourraient créer des capacités de développement supplémentaires. Des restrictions similaires s'appliquent également à l'intégration des systèmes d'un avion de combat complet. Bien qu'Airbus ait apporté des contributions essentielles à des projets internationaux tels que le Tornado et l'Eurofighter, les responsabilités et les tâches ont toujours été réparties entre plusieurs partenaires. Néanmoins, des entreprises allemandes telles qu'Airbus, Diehl et Hensoldt disposent d'un large portefeuille de systèmes prêts à être commercialisés qui pourraient être intégrés dans un nouveau système de combat aérien grâce à une approche itérative. Avec le centre national d'essais et de développement de l'armée de l'air, de nouvelles infrastructures et des plateformes telles que l'Eurofighter STAR ou l'A320 ATRA, l'Allemagne disposera à l'avenir des moyens nécessaires pour tester et perfectionner de nouvelles technologies. L'Allemagne est particulièrement bien positionnée dans les domaines de l'avionique, du développement de radars et du Crewed Uncrewed Teaming (CUC-T), une technologie clé pour l'introduction rapide d'avions d'escorte sans pilote (UCAV) en combinaison avec des jets pilotés. Malgré ces atouts, un programme purement national ne serait guère viable à long terme. Les besoins de l'armée de l'air ne suffisent pas à eux seuls à garantir le volume de production nécessaire et donc la viabilité économique. En outre, l'Allemagne devrait revoir fondamentalement sa position jusqu'ici restrictive en matière d'exportations d'armes afin de créer une base industrielle compétitive. Dans ce contexte, un programme multinational semble être une option stratégiquement plus judicieuse. La Suède, avec son groupe d'armement Saab, et l'Espagne sont considérées comme des partenaires potentiels. Saab dispose de compétences approfondies dans le domaine de la guerre électronique et de l'intégration de systèmes, ce qui compléterait naturellement les capacités allemandes. En outre, des structures de coopération existent depuis de nombreuses années entre Saab et des entreprises allemandes telles qu'Airbus ou Helsing. Dans le cas de l'Espagne, Indra et son partenaire industriel allemand Hensoldt développent déjà conjointement un système radar presque entièrement nouveau pour l'Eurofighter. De plus, Rolls-Royce Allemagne travaille déjà avec le constructeur espagnol ITP au développement d'un moteur pour UCAV. Cette coopération existante offre une base technologique pour un programme européen commun de moteurs et montre l'intérêt d'intégrer Rolls-Royce Allemagne dans un projet multinational plus vaste. Un projet commun entre l'Allemagne, la Suède et l'Espagne pourrait ainsi regrouper les bases financières, technologiques et industrielles nécessaires pour développer conjointement un système de combat aérien de sixième génération. Même si le développement d'un nouveau moteur resterait un défi technique dans cette configuration, la mise en commun des ressources et du savoir-faire augmenterait considérablement les chances de succès. Les structures de propriété existantes et les bonnes coopérations industrielles entre MTU, ITP et Rolls Royce permettraient en outre un transfert de technologie potentiellement utile dans le domaine des moteurs. De plus, le moteur EJ200 de l'Eurofighter, qui peut faire l'objet de quelques modifications, pourrait dans un premier temps être utilisé pour un démonstrateur. 4. Conclusion Le FCAS peut rester un projet stratégiquement pertinent pour l'Allemagne et l'Europe si les partenaires respectent les accords contractuels existants et la structure de répartition des tâches convenue. C'est la seule façon de garantir que toutes les parties prenantes bénéficient de la même manière des avantages militaires, technologiques et industriels du FCAS. Toutefois, si la France insiste pour jouer un rôle de leader nettement plus important et assumer une part disproportionnée du travail, cela devra impérativement s'accompagner d'une contribution financière plus élevée. Un déséquilibre entre les responsabilités, l'accès à la technologie et la répartition des coûts serait politiquement et économiquement inacceptable. Si, en outre, les exigences militaires des forces armées françaises, notamment en matière de compatibilité avec les porte-avions, ne sont pas compatibles avec les exigences opérationnelles de l'armée de l'air allemande, un programme alternatif entre l'Allemagne, la Suède et l'Espagne serait peut-être la meilleure option. Les profils d'exigences de ces trois nations devraient ainsi être plus compatibles entre eux, ce qui constitue un facteur central en plus de la coopération technique et économique fructueuse entre les entreprises industrielles respectives. Cette constellation permet une répartition équilibrée du travail et augmente les chances de mettre en place un programme économiquement viable avec une perspective industrielle et politique claire. Si la France devait suivre sa propre voie, un programme national de moindre envergure, avec des moyens financiers nettement réduits et le renoncement partiel à certains potentiels technologiques, serait envisageable pour l'Armée de l'air. Une telle approche pourrait suivre le modèle d'exportation du Mirage et du Rafale, mais limiterait en même temps les possibilités de coopération européenne. Si les partenaires du projet souhaitent poursuivre le FCAS avec succès, cela ne peut se faire que sur un pied d'égalité. Si la France n'est pas disposée à le faire ou si les objectifs sont trop éloignés, l'Allemagne doit trouver le courage de rechercher résolument une alternative qui réponde mieux aux exigences opérationnelles de l'armée de l'air et aux objectifs de la politique industrielle allemande. Indépendamment de la décision prévisible concernant le FCAS, il est essentiel que le gouvernement fédéral et la Bundeswehr poursuivent activement le développement de l'Eurofighter et l'expansion des technologies clés allemandes dans le domaine de l'aéronautique et de l'aérospatiale militaires. Les différends actuels et l'incertitude qui en résulte soulignent une fois de plus la nécessité d'une base industrielle aussi souveraine que possible pour préserver la sécurité et la capacité d'alliance de l'Allemagne. Compte tenu des différents exemples négatifs dans le domaine des projets et des achats internationaux d'armement, il convient à l'avenir d'accorder une plus grande importance aux capacités militaires et industrielles qu'à la coopération européenne.17 points
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Confirmé : https://www.7sur7.be/belgique/seuls-trois-f-35-sont-arrives-en-belgique-le-quatrieme-serait-tombe-en-panne~a5a554f6/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F Clairon17 points
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Aucun membre du gouvernement espagnol n'a commenté l'acquisition du Kaan. Vous supposez qu'il est pratiquement à moitié signé. Soyez prudents dans vos commentaires, car vous ne faites que susciter une certaine irritation concernant l'affaire SCAF. Il est vrai que la Turquie exagère toute l'affaire Kaan-Espagne, mais c'est le même type de pression que les États-Unis exercent sur le F-35 en Espagne. Il y a de l'argent en jeu, et n'importe quelle stratégie fera l'affaire, qu'elle soit légale, illégale, de moralité douteuse ou contraire à l'éthique. Tel est le monde de ces entreprises prédatrices. Soyons intelligents et ne prenons pas pour acquis ces informations, qui circulent actuellement sans contrôle.17 points
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Merci pour l'article, Manuel. C'est malheureusement fatiguant de voir systématiquement les mêmes mensonges répétés inlassablement dans les médias allemands et anglophones (et du coup aussi hispaniques, italiens et autres langues européennes). Parce que quand ça arrive une fois, ça peut être une erreur, mais là, c'est systématique, et toute tentative de rétablir la vérité ne fait que créer une nouvelle vague d'attaques répétées... Ça existe déjà en Europe, c'est juste l'Allemagne qui ne veut pas en parler ou en entendre parler, vu que c'est un programme français. C'est le programme Scorpion, que le Belgique a rejoint d'ailleurs grâce à son programme de modernisation CAMO. Toujours la même histoire, parce que Dassault refuse de céder tout son savoir faire, sa connaissance et ses brevets à une entreprise jugée moins bonne, et qui refuse de perdre le rôle de leader qui lui revient de droit par l'accord de coopération signé, alors c'est une provocation inadmissible... Le fait que les allemands renégocient Le contrat après signature, c'est normal ? Qu'ils imposent leur présence dans tous les domaines et piliers, même ceux où ils n'ont pas les compétences, c'est normal ? Le fait qu'ils refusent de respecter l'accord initial et de céder leur leadership à Dassault, alors que c'était dans l'accord initial, c'est normal ? Et le fait qu'ils mentent honteusement sur les demandes de leur partenaire français comme au sujet des "80% de contrôle", c'est normal ? Désolé, ce n'est pas contre toi, mais cet article n'en est pas un, c'est de la propagande, répétée jusqu'à ce que le public finisse par y croire à force de l'entendre. Ce n'est pas l'attitude qu'on attendait de la part de notre partenaire sur un sujet aussi important, c'est extrêmement décevant, et même inquiétant. Airbus fait pareil il me semble, non ? Ils prêchent pour leur paroisse allemande avant de regarder au niveau européen. Donc, "double standards", et un peu hypocrite comme argument. Euh, c'est justement exactement ce que disait l'accord, la France est leader sur l'intégralité du projet SCAF, y compris le NGF. C'est l'Allemagne qui remet l'accord initial en question, alors que TRAPIER demande justement au partenaire allemand de respecter l'accord initial. Quand on veut interpréter à son avantage les termes d'un accord signé, ça s'appelle été malhonnête il me semble. A-t-il tort ? C'est ce qui est quasiment arrivé avec l'Eurofighter, qui a aujourd'hui 3 standards différents qui coexistent, alors que le NEURON s'est plutôt bien passé, a plutôt respecté l'enveloppe et les délais, parce qu'il y avait un chef bien établi dès le début (il se trouve qu'en plus, c'était Dassault...) Hem.... Non, juste non. Ils ont commencé à renégocier et augmenter leurs exigences dès le début du projet, avant ET après la signature de l'accord cadre. Oui, plusieurs parties, à savoir Airbus, Airbus, et peut être aussi le Bundestag... La seule raison qu'il y a "de plus en plus" de parties, c'est que Airbus D&S Allemagne a réussi à faire rentrer sa filiale Airbus D&S Espagne dans le projet. Sous l'impulsion et l'insistance de l'Allemagne (parce qu'ils voulaient renégocier le partage des tâches et créer des piliers dans lesquels ils se sont inséré sans raison...) La faute à l'Allemagne, qui a refusé la compétition sous le principe de Best-athlete. L'une des seules phrases positives sur le sujet et sur le point de vue français, mais exprimé comme une possibilité, une hypothèse. Et ça n'ira pas plus loin : Voilà, la phrase suivante... C'est comme si les français se comportaient en leader sur un projet sur lequel l'Allemagne leur avait accordé cette position dans les accords cadres... Quel toupet, quelle outrecuidance quand même. L'arrogance française ne connaît aucune limite : se croire leader quand ils le sont, c'est inadmissible franchement. Et ils le sont, ils ne sont juste pas leader, donc par définition, exécutants avec un droit de discussion et consultation. Si un choix technique devait être fait, c'est l'opinion française qui serait décisive : le leader... Et c'est pourtant exactement ce qu'ils sont sur le F-35, et encore, quand ils ne sont pas que clients. Et Dassault ne eu aucun soucis à n'être que fournisseur sur les projets communs européens quand ils n'étaient pas leader. Comme quoi, l'arrogance n'est peut être pas du côté français... Houlà, la belle fausse protection pour justifier tous les abus ensuite... Personne ne le sait, c'est une hypothèse pure, et rien ne dit que cela posera problème pour la coopération (si ce n'est que le nouveau président acceptera peut être moins de se faire marcher dessus, comme votre chancelier actuel qui travaille plus pour l'Allemagne que pour l'Europe, et c'est bien normal, c'est son boulot... Rien ne prouve qu'il coûtera autant, ou que le coût serait aussi élevé pour un projet national. Et c'est très exactement ce que les gens disaient pour le programme Rafale, qui est au final moins coûteux que celui de l'EF, et plus rentable aussi pour la France au final. Quand à l'existence d'un projet similaire/concurrent, ça a toujours être le cas pour tous les avions, je ne vois pas ce que cela apporte comme justification dans l'article, si ce n'est de créer un sentiment d'urgence pour espérer faire réagir "à chaud" émotionnellement, plus que logiquement... Et je pense que j'ai fait les grandes lignes. Donc, encore un article centre sur le point de vue allemand, pour convaincre les allemands de faire pression sur la France et Dassault. Seule la conclusion est potentiellement réfléchie et factuelle : les chances que le projet aboutisse en l'état s'amenuise de plus en plus vite. En somme, rien qui n'ai pas déjà été écrit ou détaillé ici. Merci encore pour l'article, cela montre bien l'état d'esprit des allemands (et on sait qu'une partie du public allemand voudrait en effet abandonner la France et faire le projet seul ou avec l'Espagne (voir la Suède, la Corée du Sud ou le Royaume-Uni), et pensent que les Français ne veulent que leur voler leur argent et leurs connaissances. Il est très dommage que ce projet soit dans cet état là, et je t'avoue que je préférerai qu'il s'arrête plutôt qu'il continue à envenimer les relations entre nos pays. Vu que les deux pays souhaitent des choses très différentes, je ne le vois pas aboutir correctement de toutes façons...17 points
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On se mettrait à dos toute l'Europe en deux semaines.16 points
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Non. Pas envie. Après les Français arrogants, les Français irritants? Notre comportement est une réponse directe aux attitudes que nous trouvons en face. Point à la ligne. Et si des gens ne sont pas contents, qu'ils s'habituent, car ce n'est pas près de s'arrêter. On est partis pour 40 ans d'enfer si ce truc se fait. Même dans d'autres conditions que celles qu'on connaît aujourd'hui. J'aimerais bien voir ça tiens. Qui sait faire? QUI? DES NOMS! Personne n'a les compétences chez Airbus France pour faire un chasseur state of the art, encore moins que chez Airbus Allemagne et Espagne, qui de leur côté ne sont toutefois même plus capables de concevoir un UCAV ou un trainer jet comme en témoignent les péripéties récentes... Et Airbus France n'avait "que 1% du SCAF" de l'aveu même de Faury entendu en commission il y a des années. Si il ne voyait que l'intérêt de Dassault il adopterait une position de sous-traitant et il se contenterait de faire le job pour lequel on le paie. Ni plus, ni moins. C'est d'ailleurs exactement la position de Dassault sur l'Eurodrone au demeurant. Et que s'est-il passé? Airbus ont chouiné que Dassault n'avançait pas sur les commandes de vol du drone... Dassault se sont alors fendus d'un communiqué expliquant qu'Airbus n'avaient même pas transmis à Dassault les specs de l'Eurodrone pour lequel ils étaient supposés concevoir les commandes de vol en question... Charles Edelstenne mentionnait que Serge Dassault demandait souvent: "Est-ce que c'est bon pour la France? Et est-ce que c'est bon pour Dassault?" Donc si, l'entreprise est restée très patriote. Mais même si le patriotisme n'était pas le fil conducteur de leur action, Trappier n'aurait absolument pas tort pour autant, au contraire. Il défend sa boite face à des gens qui veulent la tuer. C'est aussi simple que ça. Des gens qui se sont intégralement plantés il y a 40 ans et qui veulent remettre ça puisque visiblement ils aiment gaspiller de l'argent, en s'appuyant sur leur rage impuissante de ne pas être bons face à Dassault qui, lui, n'a que très rarement sorti des avions de combat suboptimaux, et n'en a au fond pas "raté" un seul depuis 1939. On est supposés avoir une autre réaction que du mépris devant un tel comportement d'Airbus et consorts face à l'héritage de Dassault? Chiche. Et après on compare les deux. Laisse-moi juste le temps d'investir dans l'industrie du pop-corn juste avant. Dassault n'a jamais réellement foiré un chasseur. Ils ont tous été de bons avions de manière générale. Par comparaison l'Eurofighter est parti sur des bases bancales. A eu droit à une réalisation bancale. Et aboutit à un avion dont les pays fabricants ne veulent plus vraiment sauf pour justifier l'existence de chaînes de fabrication. Alors il faut faire des avions très différents l'un de l'autre. À mon avis c'est une vue de l'esprit qu'on s'équipe de DEUX chasseurs différents, avec motorisations différentes, radars différents, etc. Dans quel but? Et à quel prix? Qu'on ne vienne pas nous raconter ensuite que faire un nouvel avion tous seul serait "cher"! Est-ce que ce serait moins cher d'avoir dans l'armée de l'air des Rafale et des Eurofighter??? Airbus seraient capables d'acheter un design étranger, Probablement Américain, de le fabriquer sous licence en payant des royalties au passage, et de chercher à nous le faire acheter ensuite... C'est d'ailleurs exactement ce qui se dessine avec leur achat du design du XQ-58A Valkyrie. Je les verrais bien essayer avec des F-35 partiellement assemblés sous licence avec un autocollant Airbus dessus... Mais si on voulait acheter un design Américain pour le construire sous licence en France, on pourrait prendre nous même contact avec les Américains. Sauf que visiblement cette éventualité n'a effleuré personne en Allemagne... "Ces dernières semaines, les signes se sont multipliés selon lesquels le projet franco-allemand-espagnol FCAS pourrait toucher à sa fin. Il est donc d’autant plus important d’élaborer un plan B à temps. Et c’est là que la Suède entre en jeu." Et pour se bidonner encore plus qu'avant voilà un "petit" commentaire comme d'hab (je le mets en masqué c'est super long): Spoiler: au moins un passage de cet article va vous faire HALLUCINER. Je pèse mes mots. C'est en très gros en très gras et en orange (vous êtes habitués).16 points
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Exactement. Ou alors les histoires "d'économies à plusieurs" ne tiennent plus. ...Ou alors Airbus va demander la propriété intellectuelle de l'UCAS aussi? Avec des arguments genre "Dassault ne peuvent pas produire assez vite!" "il faut pargager!" "allez quoi! c'est la guerre en Ukraine! On sera jamais prêts à temps ohlala pffff!" "pourquoi être si arrogants?!?" Une fois que tu as pris l'habitude tu ne peux plus faire sans. J'écoute quasiment tout le contenu qui m'intéresse de cette façon désormais. Sinon je n'aurais pas le temps. C'est mort. Je peste déjà assez contre les margoulins sans crédibilité qui parlent sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas de bout en bout, c'est pas pour les rejoindre... Moi je suis là pour donner mon opinion, en espérant dire quelque chose d'intelligent (c'est pas souvent) et amuser la galerie au passage. Et comme pour l'instant le ratio gens amusés sur gens énervés reste positif, je continue.16 points
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Putain mais quel rageux... J'arrive pas à me décider s'il est pire que Dedonder ou pas... Dans cette usine, Lockheed Martin produit 15 F-35 par mois. Pour vous donner une idée, cela correspond à la production annuelle totale du Rafale français. Félicitations. Et c'est supposé déclencher quelle réaction chez nous? Il voudrait qu'on fasse quoi? Qu'on produise 15 F-35 sous licence par mois? ??? Ah sinon en 2024 la production c'était 21 Rafale, et d'ici fin 2025 ce sera 25, pas 15. Sinon les USA sont 5 fois plus peuplés, ont un budget de la défense 12 fois plus grand, un PIB 20 fois supérieur, et le F-35 est supposé remplacer A-10, F-16, F-18, Harrier, une partie des F-15, et j'en oublie certainement. Le programme dispose aussi d'une ribambelle de clients captifs et a débuté avec 8 clients-partenaires exports... Malgré cela le Rafale s'est vendu à 323 exemplaires à l'export contre 1098 F-35 vendus à l'export. Bon certes il faudrait aussi ajouter les ribambelles de F-16, F-15, et quelques F-18, vendus depuis que le Rafale est proposé à l'international soit depuis 25 ans, mais néanmoins, si on considère que les ventes de Rafale sont survenues entre 2015 et 2025, et qu'entre 2015 et 2021 il était le chasseur se vendant le plus dans le monde, je ne pense pas que la France ait à rougir. Aucun constructeur européen ne peut proposer un appareil comparable. Et ben pourquoi il veux entrer dans le programme FCAS alors? Celui mené par... le constructeur du Rafale. Au sein du gouvernement, le MR du Premier ministre Charles Michel a exercé une pression intense pour acheter le Rafale de Dassault, jusqu’au tout dernier moment. Ce n'est littéralement jamais arrivé... De la pure fake news. Je rêve... Le mec est MINDEF et totalement en roue libre... Si Charles Michel avait voulu faire gagner le Rafale il aurait incité le gouvernement Français à pousser Dassault à participer à la compétition, Dassault y seraient allés avec des garanties d'être pris au sérieux. Comme ils sont allés en Suisse (deux fois) et en Finlande! Au lieu de ça Dassault n'a pas voulu aller en Belgique, sachant très bien à quoi s'attendre, et pire encore, se prenant en pleine face des fins de non-recevoir de la part de toute l'industrie Belge concernée qui ne voulait plus entendre parler de Dassault et se jetait dans l'inconnu en espérant atterrir dans les bras de Lockheed Martin! Et à la fin c'est le gouvernement Français qui a poussé pour faire une offre hors-cadre en lieu et place de son propre industriel alors que Dassault n'avaient rien demandé à personne à la base!!! Dassault, qui pourtant étaient présents industriellement depuis des décennies en Belgique, ont reçu quolibets, insultes, insinuations, campagne de dénigrement, etc. Si bien qu'à la fin ils ont carrément revendu la SABCA comprenant bien le message et le fait qu'ils n'avaient plus rien à faire là. Mais à la fin de cette pantalonnade, de ce Vaudeville, on a entendu des politiques belges déclarer dans la même phrase qu'ils "ne voulaient plus d'une affaire Dassault" (???) mais allaient "investir 300 millions dans le FCAS". Paie ta schizophrénie. Mais cet argument ne tient pas. Sur le plan industriel, le F-35 est même plus européen que le Rafale, qui est un produit strictement français. Les USA sont en Europe mesdames et messieurs. Toutes les grandes entreprises de défense que nous avons visitées aux États-Unis la semaine dernière ont souligné leur volonté de produire en Europe et d’impliquer les entreprises belges. "Souligné leur volonté". D'accord. Et elles ont SIGNÉ quoi? Des centaines d’entreprises de huit pays européens participent à sa chaîne de production, dont les sociétés belges Syensco, ScioTec, BMT, Asco, Feronyl, Sabca et Sonaca. ...Des entreprises Belges... Ou leurs filiales Américaines? Parce que les entreprises Françaises, ou plutôt les filiales Américaines de Michelin (pneus) SAFT (batteries électriques) Air Liquide (système de génération d'oxygène à bord) SAFRAN (boitiers d'écrans du tableau de bord) Nyco (fluides hydrauliques, déjà présente sur le F-22) SOCOMORE (composites thermodurcissables prêts à mouler) LASELEC (marquage des câbles électriques) sont donc elles aussi présentes sur le F-35. Et pourtant la France n'a acheté aucun F-35... Mais bon, peut-être est-il plus Français qu'il n'est Belge? Une fois toutes les livraisons effectuées, au moins 13 forces aériennes européennes utiliseront le F-35. Cela offre un avantage considérable en matière de formation commune, de maintenance et d’interopérabilité. Et à chaque nouveau client européen, l’empreinte industrielle européenne au sein de Lockheed Martin s’accroît. Pour les deux premières phrases, oui ça se défend. Pour la troisième, quand on voit ce qui est transféré, il n'y a pas de quoi se pavaner. Les utilisateurs du F-35 pourront aussi se connecter aux systèmes innovants développés aux États-Unis par des entreprises telles que General Atomics, Anduril, Boeing et Kratos. Rien n'interdit à d'autres matériels de pouvoir faire la même chose. C'est s'ils ne le pouvaient pas qu'il y aurait anormalité. Un seul pays européen refuse toute coopération multinationale avec l’industrie américaine de défense : la France. Oh non alors, c'est jaaaamais arrivé. Tel un village gaulois entouré de Romains, ce pays poursuit une autonomie nationale dans le domaine de la défense et de l’industrie. Et nous en sommes très fiers. Résultat de cet isolationnisme technologique : des systèmes d’armes plus coûteux et moins performants, plus difficiles à intégrer avec ceux des alliés européens. Il faut d'urgence dire ça à nos clients export, notamment ceux qui achètent Français ET Américain! Je pense qu'ils ont besoin de l'expertise de monsieur francken à ce sujet! Ah, sinon, nos matériels, quoiqu'en pense monsieur Francken, sont, eux, souverains. En clair: on peut faire ce qu'on veut avec. Qu'il nous raconte à quel point la Belgique pourra faire ce qu'elle veut avec ses F-35. Comme aller bombarder la russie toute seule un beau matin... Je veux voir sa tronche quand il recevra sur son bureau une note expliquant: "les Américains refusent de nous envoyer les mission data files et vous avez un appel urgent du département d'état". Putain mais quel clown. Les quatre premiers F-35 sur un total de 45 arrivent aujourd’hui en Belgique. "QUATRE"? AH BON? *profonde inspiration* HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA Une fois équipés des missiles AMRAAM de dernière génération de Raytheon, ils seront technologiquement supérieurs à tout ce que possède l’armée de l’air française. Félicitations, il veut nous faire la guerre avec? Il a l'intention de remplacer l'AAE sur le flanc est de l'OTAN? Non? Alors qu'il nous parle plutôt de la russie. ...Sérieux tout ce message pue la morgue et suinte la rage! Qui est ce type? Une espèce d'adolescent attardé? Il a laissé son fils de 14 ans écrire le message à sa place? S’il y a une chose que m’a apprise cette semaine intense de visites aux États-Unis, c’est bien celle-ci : Et moi s'il y a une chose que m'a apprise ce message c'est que Théo Francken est un sociopathe en liberté. Ceux qui refusent la technologie d’armement américaine s’isolent eux-mêmes. Oui! Et HEUREUSEMENT qu'on s'isole, parce que si c'est pour lire des conneries de ce genre c'est vraiment pas la peine d'essayer de se rapprocher d'individus de ce genre. EN ESPÉRANT QUE LE MESSAGE DE CE PITRE SERVIRA À NOS POLITIQUES À OUVRIR LES YEUX SUR LA "PARTICIPATION" DE LA BELGIQUE DANS LE FCAS. ET SUR LE FCAS TOUT COURT. ET EN ESPÉRANT AUSSI QUE LES INDUSTRIELS BELGES DE LA DÉFENSE, AUXQUELS LA FRANCE ACHÈTE BEAUCOUP DE CHOSES, SERONT ASSEZ MALINS POUR SE FENDRE DE DISCRETS COMMUNIQUÉS TRÈS DIPLOMATIQUES À LEURS HOMOLOGUES AINSI QU'AU MINARM, RAPPELANT QU'ILS VALORISENT LES RELATIONS QU'ILS ONT AVEC L'ÉTAT FRANÇAIS ET AVEC LES ENTREPRISES DE DÉFENSE FRANÇAISES. Il y a des limites au foutage de gueule. Et qu'il ne vienne plus jamais réclamer du workshare à Dassault.15 points
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Tu ferais mieux d'utiliser Mistral / Le Chat toi qui passe ton temps à proner la souveraineté nationale.15 points
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Alors celle-là c'est la meilleure. A peine achetés, déjà revendus ! Eurofighter : La qualité s'oublie, le prix reste !15 points
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Bon, d'accord, j'ai un peu joué sur les clichés. J'ai deux semaines et demie de vacances scolaires à partir d'aujourd'hui, je suis de bonne humeur et je joue donc le clown de la classe.15 points
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Les 2 premières FDI se croisent à la mer FDI HN «KIMON» : Contre les vents de l’Atlantique Le sprint final des essais avant que le drapeau grec ne soit hissé https://www.onalert.gr/eksoplismoi/fdi-hn-kimon-kontra-stoys-anemoys-toy-atlantikoy-to-teleytaio-sprint-ton-dokimon-prin-ypsothei-i-galanoleyki/645127/ L’image parle d’elle-même. À des dizaines de milles au large de Lorient, dans l’Atlantique, la première frégate grecque de type FDI HN « KIMON » navigue aux côtés de la française « Amiral Ronarc’h », tandis que de forts vents soufflent dans la région et que la mer, déjà de force 4, se dégrade progressivement. Et pourtant, le navire poursuit imperturbablement ses essais. La vidéo publiée par Naval Group montre les moments où la « KIMON » affiche une stabilité de coque exemplaire, pendant que l’équipage grec teste l’ensemble des systèmes. Selon les informations en provenance de France, les essais en mer se déroulent sans problème et, si le rythme se maintient, ils devraient s’achever dans les prochains jours. Le navire est revenu au chantier naval pour les vérifications et les ajustements finaux, avant de reprendre très prochainement la mer pour les évaluations finales. Si tout se déroule comme prévu, la cérémonie de remise et la levée du pavillon grec sont fixées au 18 décembre 2025. Les essais dans les conditions réelles de l’Atlantique Le choix de Naval Group de publier des images de la « KIMON » naviguant parallèlement à l’« Amiral Ronarc’h » n’est pas anodin. En haute mer et par mauvais temps, les conditions réelles sont les plus révélatrices : houle, rafales, couple, roulis, comportement des superstructures, niveau de bruit, tenue à grande vitesse. Par mer de force 4 et vent soutenu, la « KIMON » démontre que sa plateforme — coque et systèmes mécaniques — fonctionne avec une marge de sécurité. Dans de telles conditions, chaque réaction du navire et chaque vibration ressentie sur les consoles sont enregistrées, analysées et évaluées. La présence parallèle de l’« Amiral Ronarc’h » offre également un point de comparaison direct. Avec deux unités de conception identique évoluant côte à côte, l’équipe d’essais dispose d’une référence immédiate : accélérations, distances d’arrêt, comportement des radars dans le clutter, fonctionnement des systèmes de stabilisation, tout est minutieusement contrôlé. La navigation simultanée des deux premières FDI revêt aussi une forte portée symbolique. À la force 4, la frégate affronte des vagues de 1,25 à 2,5 mètres et un vent dont l’angle d’incidence varie sans cesse. Cela met la plateforme à rude épreuve, tant sur le plan structurel que fonctionnel : Réponse du gouvernail lors de manœuvres brusques et maintien de la trajectoire. Propulsion : comportement de l’étrave, risques de cavitation, fiabilité des lignes d’arbre. Stabilité des capteurs : performance radar dans le clutter, stabilisation des systèmes électro-optiques. Réactions des superstructures : charges aérodynamiques, protection des antennes. Cette troisième et plus exigeante phase d’essais ne se résume pas à une simple sortie spectaculaire dans l’Atlantique. C’est un cycle continu : sortie – mesures – retour – analyses – corrections – nouvelle sortie. Le programme final d’essais en mer pour un navire de cette taille et de ce niveau technologique comprend : Hautes vitesses et manœuvres brusques : mesure des accélérations/décélérations, tenue de cap, virages en « S », arrêt d’urgence. Comportement de la propulsion : températures, lubrification, vibrations, consommation, automatisations. Système de combat (SETIS) : fusion des données, latence, attribution des cibles, règles d’engagement simulées. Radar Sea Fire 500 (AESA) : poursuite multi-cibles, résistance aux interférences, précision en mer agitée. Systèmes électro-optiques / PASEO XLR & STIR : stabilité d’image, verrouillage, transfert de cible lors de tirs ou simulations. Suite ASM : sonar de coque et sonar à profondeur variable, niveaux de bruit, coopération avec l’hélicoptère MH-60R dans des eaux de températures différentes. Contre-mesures ECM / leurres & anti-drones : délais de détection, réaction face à des essaims, gestion des consommables. Architecture navale : étanchéité, répartition des masses, comportement des superstructures, tests des portes étanches. Les remarques finales issues de ces essais sont transformées en ordres de modifications techniques, à clore avant l’embarquement complet de l’armement. Le travail discret de l’équipage Derrière les chiffres se cache la course contre la montre des marins. Les 128 marins grecs de la « KIMON » vivent désormais à un rythme 24 h/24, 7 j/7. Ils apprennent concrètement leur nouveau « foyer » : couloirs, ponts, zones de vie, postes de combat. Ils s’entraînent à la gestion des pannes isolées et à la distribution d’énergie. Ils s’exercent au damage control, clé invisible de la survie de tout navire. En parallèle, des officiers issus des frégates « NEARCHOS » et « FORMION » participent aux essais, afin que l’expertise soit diffusée en amont et que le délai d’intégration des prochains bâtiments soit réduit. Une « tour » de défense aérienne Avec les missiles ASTER 30 et le radar Sea Fire 500, la « KIMON » devient une véritable plateforme de défense aérienne. Le radar AESA doit détecter des cibles dans le clutter et malgré les interférences, même en forte mer. Les images tournées par mauvais temps sont précieuses, car elles démontrent la stabilité des mâts et le fonctionnement des antennes sans perturbations compromettant la poursuite des cibles. Concrètement, cela signifie que la Marine grecque disposera d’une plateforme capable de remplir des missions de défense aérienne de zone dans des conditions difficiles, et de coopérer avec les Rafale, F-16 Viper et, à terme, F-35, en partageant en temps réel la situation tactique. ASM : l’avantage silencieux L’Atlantique, avec ses courants et ses thermoclines, constitue un terrain exigeant pour les essais anti-sous-marins. La « KIMON » est équipée d’un sonar de coque et d’un sonar à profondeur variable, capables de percer les couches de bruit et de fournir une image claire dans un environnement sonore complexe. La coordination avec l’hélicoptère MH-60R Romeo confère portée et rapidité d’intervention. Calendrier : retour au chantier – nouvelle sortie – validation finale La « KIMON » est déjà revenue au chantier naval pour inspections et réglages fins, étape typique de la troisième phase d’essais. Après les corrections, une nouvelle sortie est prévue pour les mesures de validation. Si tout est conforme, le navire rejoindra Brest pour recevoir son armement complet et subir les derniers tests d’acceptation. Avec la « KIMON » et les trois autres FDI, la Marine grecque se dote de : Un centre de défense aérienne de zone en surface. Un nœud réseau-centré interopérable avec les forces aériennes et terrestres. Une plateforme ASM à empreinte acoustique réduite et grande portée. Un navire « numérique » à architecture IT intégrée. Combinées à l’éventuelle acquisition des frégates italiennes Bergamini, à la modernisation des MEKO, à la mise à niveau des vedettes lance-missiles et sous-marins, ainsi qu’à l’essor des drones de surface et aériens, ces capacités formeront un véritable « bouclier » maritime intégré. Un peu jaloux14 points
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J'ai envie de dire que, sortie de l'autoflagellation habituelle, le statut de la France a l'étranger n'a pas changé, voir s'est amélioré. Voyager, discuter avec d'autres nations permet de sortir de son carcan pessimiste franco centré. Bien que perçus comme feignants, arrogants et sales mais chic et avec un art de vivre qu'on nous envie (et, en vrai, jalouse), on reste tout de même pourvoyeur de 'richesses' et moteur dans la dynamique sociétale mondiale. Par contre, la montée du populisme isolationniste (voir débile, voir trumpiste mais ca... c'est pas le sujet) en France inquiète le monde. Dans ce contexte, je comprends totalement les décisions et l'apparent jusqu'au boutisme de nos dirigeants (quand ils vont pas trop loin pour satisfaire, justement, les plus débiles de leurs bords politiques en arrêtant, par exemple, des programmes pluridécénaux ou des centrales nuc). J'ai encore espoir que derrière les discours de façade, le choix du divorce soit déjà acté ^^ D'ailleurs, en y repensant, pourquoi le SCAF déchaine autant de passions depuis son lancement ? Pck bon... on avait le PA2 avec les anglais, on a dépensé des millions en avant projet, et on est parti dans la quasi indifférence générale. On avait le MAWS avec les allemands, ils nous l'ont fait à l'envers sans que ca déchaine plus que ca... on avait le SCAF 1 avec les anglais, c'est passé comme une lettre à la poste. Et je suis sur que j'en oublie. Alors pourquoi le SCAF ? Pck ca traine en longueur plutot que de retirer le scotch d'un coup sec ? D'ailleurs, aparté, mais les allemands nous chient dessus en disant qu'on ne sait pas coopérer mais je suis tombé sur ce tableau qui a recensé les programmes en coop depuis les années 60 en Europe : Je crois que l'Europe n'a rien a nous dire sur le sujet ^^' https://ecodef-ihedn.fr/synthese-webinaire-linefficacite-des-programmes-darmement-en-cooperation-un-mythe-les-entretiens-de-lecodef-6-le-9-mars-2023/14 points
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https://www.avionslegendaires.net/2025/10/actu/le-f-35a-lightning-ii-a-la-frite/ "Le F-35A Lightning II a la frite !" Bon sur les 4, il y en a un qui a fait de l'huile apparemment... ;););) >>> je sors14 points
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"Les F-35 belges "seront technologiquement supérieurs à tout ce que l’armée de l’Air française peut offrir." Enfin ceux qui arriveront à décoller d'une piste belge !14 points
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Déjà en panne, bloqué aux Açores ... La production de Rafale est arrêtée, les ouvriers de la chaine sont pliés de rire et n'arrivent pas à retrouver leur sérieux ... Clairon14 points
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Un ratio de 2 nombres réels positifs étant toujours positif, on est pas prêt d'être tranquille...14 points
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T'inquiète technique du Salami. 35 F-35 : Pas d'inquiétude ca ne remets pas en cause le SCAF +15 F-35 : Pas de soucis c'est juste un stop Gap Dans 2-3 ans +25 F-35 : c'est juste pour faire le nombre Etc... Technique approuvé par Boeing, Allemagne devait remplacer ses 8 P-3C par des MAWS. 5 P-8 2021 : Pas d'inquiétude ca ne remets pas en cause le MAWS 3 P-8 2023 : Pas de soucis c'est juste un stop Gap 2025-2026 Négociation pour 4 P-8 de plus13 points
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Ca est la conséquence des lois linguistiques : 1 pilote flamand, 1 wallon et un demi-Bruxellois (on les coupe en deux, de toute façon un Bruxellois ça sert à rien ...) Clairon13 points
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Une fois de plus le théorème de Fernand Naudin va pouvoir être utilisé, vous savez celui selon lequel une certaine catégorie de personnel ose tout ... J'étais sur le point d'écrire qu'il fallait arrêter le concours de branlette avant d'avoir la confirmation que 1-le quatrième avion était bien aux fraises que ce n'était pas un fake et que 2-il en avait bien pour 3/4 semaines comme ses collègues anglais ... Mais là je m'aperçois que le dit concours a déjà commencé mais pas en France, outre-Quièvrain ... Bon ils auraient simplement pu attendre qu'ils arrivent tous les 4 sains et sauf, c'est plus un concours de branlette ça ressemble furieusement à une éjaculation précoce. Et dire que jusqu'à présent concernant les F-35 on se contentait de gloser sur leur capacité à mettre en oeuvre leur système de combat ... maintenant en plus on va pouvoir remettre en cause leur aptitude au vol ... C'est la teuf ...13 points
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Le journaliste N Hauer a pu discuter avec un commandant du front du Donetsk qui explique comment se passent aujourd'hui les assauts russes, et qui ne cache pas le soutien d'une partie de la population à la Russie (celle qui est restée). Hier, j'ai eu la chance de pouvoir discuter avec des soldats d'infanterie de la 14e brigade ukrainienne. Ils venaient de rentrer d'une mission de 90 jours à Novoekonomichne, l'un des secteurs les plus chauds de tout le front. Leur commandant, « Bobruk », m'a fait part de quelques réflexions très intéressantes. 1. Bobruk et son équipe venaient de terminer une rotation de 90 jours, passée essentiellement sur la ligne zéro/zone grise. Survivre à cela relevait presque du miracle. Ils n'avaient désormais que cinq jours de repos (principalement dans l'oblast de Donetsk) avant de repartir, tant le manque d'effectifs est criant. 2. Les unités sont désormais toutes minuscules, des deux côtés. L'équipe de Bobruk se déploie principalement par paires, et les Russes viennent seuls ou à deux. « Même trois soldats ensemble suffisent déjà à garantir presque à coup sûr une frappe de drone (FPV) », a déclaré Bobruk. 3. Les blindés ont pratiquement disparu du champ de bataille. Les chars, les véhicules de combat d'infanterie et les véhicules lourds sont désormais pratiquement inexistants. « Nous avons vu des blindés ennemis littéralement trois fois en 90 jours », a déclaré Bobruk. « Il n'y a plus que des hommes maintenant, juste de la chair à canon. » 4. Lorsque des assauts russes majeurs ont lieu, ils sont presque exclusivement menés à moto. Bobruk a raconté un assaut russe impliquant 112 (!) motos, chacune transportant deux soldats. Ces assauts sont rarement couronnés de succès. « À peine dix de ces 224 Russes ont survécu », a-t-il déclaré. 5. Les civils pro-russes qui soutiennent l'ennemi constituent un énorme problème dans ces villages situés en première ligne. Bobruk raconte l'histoire de deux habitants d'un immeuble situé à l'ouest qui ont chaleureusement accueilli des soldats russes et les ont invités à entrer, leur permettant d'utiliser leur appartement. 6. Les Russes utilisent désormais de plus en plus souvent des vêtements civils pour tenter de contourner les positions. Il est très courant de voir un ou deux Russes vêtus de manière décontractée se promener tranquillement. Cela a même conduit à des embuscades contre son équipe par des hommes qu'ils pensaient être des civils. 7. Bobruk ne pense pas qu'une offensive russe majeure soit prévue cet automne. « Ils font déjà tout ce qu'ils peuvent, en envoyant constamment des renforts. Ils n'ont pas les forces nécessaires, et les véhicules blindés n'ont plus le même effet qu'au début de la guerre. Traduction par Deepl https://x.com/NeilPHauer/status/197421212130805760313 points
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En fait, pour mettre tout le monde d'accord sur les frappes anti-cité, dans la profondeur, contre des civils, contre des objectifs militaires secrets, chez les méchants sur le territoire ennemi, est-ce qu'on ne pourrait pas simplement conclure que la Russie déploie de larges moyens de frappes sur la puissance militaire adverse, mais sans discrimination spécifique parce que ballec des civils qui ne se sont pas ralliés (et même ceux qui se sont ralliés...). Et que ces frappes "larges" provoquent du collatéral significatif, mais pas massif, aussi bien parce que ça tape autour que parce que, une fois lancé, le drone finira par taper quelque chose, guidé sur n'importe quoi, parce qu'on ne va pas le ramener... Et aussi parce que la défense ne calcule pas où va retomber tout ce qui a été lancé en l'air pour se protéger...13 points
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Le F-35 ne vole clairement pas autant que le Rafale. Je note juste que 100h par an et par machine ne permet pas d'atteindre les standards d'HDV des équipages - ce qui est peut être le cas d'ailleurs. Que les suisses fassent des trucs de suisse ne m'étonne guère. On parle quand même du pays qui a retiré l'exigence technique de franchissement des routes de montagne de son appel d'offre DSA parce que les remorques du Patriot ne passaient pas dans tous les virages...12 points
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. . . Et de 4 ! ! ! https://www.lesoir.be/707011/article/2025-10-24/le-premier-groupe-est-complet-la-defense-annonce-larrivee-dun-quatrieme-f-35-en 11 Jours après son arrêt impromptu aux Açores, le 4ème F-35 est arrivé à Florennes ce Vendredi ! 3 fois moins de temps qu'en inde ou qu'au Japon . . . on peut saluer l'exploit ! (Surtout qu'ils ont eu le bon goût de faire ça un Vendredi )12 points
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Audition du DGA Emmanuel Chiva aujourd'hui... il cite plusieurs lignes rouges, parle de 51% du pilier NGF pour Dassault, et explique que le moteur du NGF aura 110kN de poussée. https://www.youtube.com/live/z-7ruHTwbVY?si=JV38VAG2kZnSDmOg&t=412912 points
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Ce qui est assez limitatif quand on sait que le monde se divise, en fait, en 10 catégories : ceux qui comprennent le binaire, et les autres.12 points
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Ouiii, bonne idée ! Soyons de gros connards arrogants qui traitons nos partenaires européens comme de la merde, comme ça on aura une bonne raison de se faire traiter de gros connards arrogants... Brillant, vraiment..12 points
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Le président des États-Unis se surpasse... Grandes manifestations contre lui dans de nombreuses villes américaines. Sa réaction : poster une vidéo où couronné et aux commandes d'un chasseur il lâche des tombereaux de purin sur la foule Chirac, à un homme qui lui lançait "Connard !", répondit "Enchanté, moi c'est Chirac" ==>Réaction adulte Sarkozy, à un homme qui lui disait " Ah non, touche-moi pas ! Tu me salis !", répondit "Casse-toi, pauv' con !" ==>Réaction de collégien Trump en est à l'école maternelle... Comme disait le regretté Coluche : "Mais jusqu'où s'arrêteront ils ?"12 points
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Pour la production d'explosifs en France : "M. Thierry Francou, président-directeur général d'Eurenco. - Afin d'augmenter sa production Eurenco a pu bénéficier de crédits de la DGA à hauteur de 10 millions d'euros et de l'Union européenne pour 76 millions d'euros. L'entreprise devrait doubler sa production d'ici 2025 avec pour objectif de décupler ses capacités propres. Elle a également pour projet de doubler ses capacités de production de poudre pour petit calibre. Le site de Bergerac prévoit de produire 1,2 million de charges modulaires contre 500 000 actuellement. Dans l'attente de cette nouvelle capacité, nous utilisons, suite à initiative conjointe avec le Ministère des Armées, des poudres fabriquées dans les années 90 et qui étaient vouées à la destruction. Notre entreprise a constitué un stock de coton pour les besoins de fabrication de nitro-cellulose. Cette matière est achetée aux Etats-Unis et nous envisageons de la remplacer par de la cellulose de bois produite par une filière en Aquitaine. Nous avons gommé notre dépendance vis-à-vis de l'Asie du Sud-Est et de l'Inde au moment des crises covid, grâce à un plan pour garantir la robustesse de notre résilience en cas de crise mondiale. Il reste quelques actions d'accélération sur les intrants - acide nitrique concentré et cellulose - pour fabriquer la nitrocellulose qui sert de base à l'ensemble de nos poudres propulsives. Concernant l'Australie, un accord franco-australien nous permet de sourcer, en complément de nos propres capacités, de l'hexogène de type 1, qui sert à fabriquer les munitions à haute sécurité. Nous avons reçu les premières centaines de tonnes d'Australie en complément de notre production et disposons d'un stock stratégique d'explosifs. Nous n'avons donc pas attendu le décret pour constituer les stocks. Certains appartiennent à l'État et nous en assurons le stockage via des commandes DGA ; d'autres sont des stocks stratégiques propres pour assurer la continuité industrielle de notre chaîne de production. Avec l'Australie, nous essayons de passer de l'accord gouvernemental à un accord entre opérateurs industriels - l'opérateur étant Thalès dans ce pays - pour générer des dépendances croisées et se fournir mutuellement en cas de crise sur une zone." https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20240520/etran.html12 points
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A ce stade, je prefererais que nous en sortions et qu'eux y restent.12 points
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Juste pour le plaisir.... ;););) https://www.eurasiantimes.com/300th-rafale-france-so-who-finally-won-the-race/?amp ..."En 2019, Thomas Enders, alors PDG d'Airbus, a déclaré à Reuters : « Cela nous rend fous chez Airbus depuis des années que, même lorsqu'il y a ne serait-ce qu'une toute petite pièce allemande impliquée, par exemple, dans des hélicoptères, la partie allemande se donne le droit, par exemple, de bloquer la vente d'un hélicoptère français. » Par ailleurs, la France a développé une variante navale du Rafale pour son porte-avions. Rétrospectivement, il apparaît que la décision de la France de se lancer seule dans le Rafale s'est avérée judicieuse pour elle. Il ne serait pas surprenant que, compte tenu de son précédent historique, la France quitte à nouveau le SCAF à mi-chemin et développe son propre avion de combat national...."12 points
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Commentaire du correspondant économique du plus grand journal conservateur allemand à Paris : https://archive.is/qFkP3#selection-2341.0-2353.447 Ce serait une folie si l'Allemagne et la France échouaient ici La confiance était grande lorsque, fin 2022, l'accord sur la prochaine phase de travail du FCAS a été conclu. Après des mois de disputes sur la répartition des tâches industrielles, la voie semblait ouverte pour le plus grand projet d'armement européen. Les dirigeants politiques et les entreprises participantes d'Allemagne, de France et d'Espagne semblaient déterminés à faire de ce système de combat aérien hautement complexe, composé d'avions de combat, de drones et de nuages de combat – un « système de systèmes » dans le jargon technique – une réalité. Chez Airbus, on voyait dans le FCAS peut-être la dernière chance pour l'Europe de faire un grand pas en avant dans le domaine de la numérisation ou de l'Internet militaire des objets. Mais moins de trois ans plus tard, une nouvelle dispute fait rage au sujet de la répartition des tâches industrielles. Une fois de plus, des scénarios sont envisagés en cas d'échec. La « culture de coopération » que le directeur allemand de la division armement d'Airbus espérait voir émerger après l'accord de 2022 semble désormais illusoire au vu des provocations de son homologue français. Le directeur général de Dassault ne se sent pas lié par les accords existants et revendique un rôle de leader encore plus important dans le cœur du projet FCAS, à savoir l'avion de combat. Selon lui, la répartition actuelle des tâches fait trop de chefs dans la cuisine. Les piqûres d'épingle du directeur général de Dassault Pendant longtemps, la partie allemande s'est montrée conciliante, estimant que le battage médiatique faisait partie du métier. La culture d'entreprise indépendante de Dassault, dont le fondateur juif a survécu à l'Holocauste, est particulière. Mais entre-temps, de plus en plus de parties prenantes se rendent compte que cela ne peut pas continuer ainsi. Discuter chaque année de la répartition des tâches, qui a été laborieusement équilibrée, est épuisant. Le fait que le patron de Dassault lance publiquement ses piques aux partenaires du projet détruit le capital relationnel. À cela s'ajoute qu'il parle au nom d'un groupe de souverainistes de plus en plus bruyants au sein des forces armées, des services d'approvisionnement et de l'industrie français. Au lieu d'être un projet phare pour le rapprochement entre Allemands et Français, le FCAS est devenu le symbole des frictions épuisantes dans la politique européenne en matière d'armement. Des deux côtés du Rhin, des craintes que l'on croyait surmontées de se faire léser par l'autre refont surface. En Allemagne aussi, ceux qui ont toujours pensé qu'il était impossible de travailler en toute confiance avec « les Français » ont repris le dessus. Pourtant, le FCAS n'en est encore qu'à ses débuts sur le plan opérationnel. Huit ans après la présentation du projet, aucun avion de démonstration n'a encore décollé. L'objectif initial, qui était de mettre le système en service en 2040, semble désormais difficilement réalisable en raison des querelles de ces dernières années. L'industrie et les militaires ne sont pas convaincus Dassault a peut-être raison de penser qu'un avion de combat peut être développé plus efficacement par un seul architecte que dans le cadre d'un consortium où tout le monde veut avoir son mot à dire. Mais les Français jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans ce projet FCAS. Les Allemands et les Espagnols souhaitent toutefois, à juste titre, être traités comme des partenaires à part entière dans ce domaine sensible qu'est l'armement. Ils ne veulent pas laisser le développement des avions de combat entièrement entre les mains de pays étrangers et voir leur industrie reléguée au rang de simple fournisseur. Cela est d'autant plus vrai que la probabilité que les populistes de droite prennent bientôt le pouvoir à Paris et que la France devienne un partenaire sur lequel on ne peut plus compter que de manière limitée est de plus en plus grande. La crise gouvernementale actuelle et les problèmes budgétaires français compliquent déjà la coopération. Il serait insensé que les deux plus grands États membres de l'UE réduisent leur coopération en matière d'armement alors même que la menace est si grave. Sur le plan financier également, il est difficilement concevable que l'Allemagne et la France puissent mener à bien indépendamment l'un de l'autre un projet tel que le FCAS, dont le coût total est estimé à 100 milliards d'euros ou plus ; il existe d'ailleurs déjà un projet concurrent mené par le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon. Mais il serait également insensé de continuer à investir autant de capital politique dans un projet qui ne parvient pas à convaincre l'industrie et les militaires, alors que la guerre hybride menée par la Russie mobilise déjà aujourd'hui des ressources dans tous les domaines. L'Europe a peut-être encore d'autres chances de faire un grand pas en avant dans le domaine des technologies de pointe. En revanche, les chances de mettre le FCAS sur la voie du succès s'amenuisent de plus en plus.12 points
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A la journée de l'école de cavalerie, mon voisin de place au fond à gauche près du radiateur était un IGA 2S avec lequel j'ai pu discuter un peu à la pose. Il avait notamment été l'un des 3 pères du Leclerc et auparavant été responsable de la collaboration sur le char franco-allemand. Il en conservait un effarement entre le contraste avec l'entente chaleureuse entre ingénieurs allemand et français qui étaient tous respectivement francophiles et germanophiles et la réalité de la discussion technique où son impression était que les Allemands n'avaient pas besoin des français et surtout avaient des nécessités de répartition de la charge de travail entre le nord protestant et le sud catholique avec surtout une mise en concurrence des prestataires pour la production avec attribution au gagnant des 2/3 et du 1/3 au perdant. Avec le risque pour les français de retrouver avec de nouveaux interlocuteurs qui n'accepterait pas forcément ce qu'auraient acceptés les premiers... Son impression était que la structure de fonctionnement industrielle des Allemands.les rendaient difficilement accessibles à une collaboration.12 points
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Les propos ne sont pas d'une grande précision mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir très peur pour mon pays quand je vois par qui il est dirigé (je parle des élites européistes en général). Le SCAF devrait être une affaire enterrée depuis plusieurs années déjà, mais c'est sans compter sur le jusqu'au boutisme idéologique, voire quasi religieux de ces élites. Et pourtant, toute honte bue, elles nous assureront que le résultat est plus efficace et moins cher, que la France en sort grandie comme l'UE. Un résultat qui sera pourtant selon toute probabilité aussi éclatant que tout le reste depuis Maastricht.12 points
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Encore un superbe exemple de l'efficacité de l'administration américaine: https://www.reuters.com/world/china/china-expands-argentina-soybean-buying-20-cargoes-traders-say-2025-09-24/ - Le Trésor Américain vient secourir l'Argentine après les échecs de Milei - Juste après, l'Argentine supprime temporairement ses taxes sur ses exportations de soja pour rendre ses prix compétitifs - La Chine commande immédiatement 1,3 millions de tonnes de soja (20 cargos Panamax entiers). Des articles plus récents parlent de 2,6 millions de tonnes. - La saison est d'habitude cruciale pour les producteurs de soja américains, dont la Chine est le principal client - La Chine n'a aujourd'hui plus besoin du soja américain, les producteurs sont très remontés - La presse vient de diffuser cette photo du téléphone de Scott Bessent (Secretaire au Trésor): Brooke Rollins (secrétaire à l'Agriculture) : "Pour terminer, juste une information. Je suis en train de recevoir plus de renseignements mais c'est très regrettable. On a renfloué l'Argentine hier (Bessent) en en retour, le gouvernement Argentin a supprimé ses taxes d'exportation sur le grain, réduisant leur prix, et vendu un paquet de soja à la Chine à une période ou on devrait normalement en vendre à la Chine. Le prix du Soja chute encore plus à cause de ça, et ça donne plus de moyens de pression à la Chine. Je suis dans l'avion mais Scott je peux t'appeller quand j'atterris." https://edition.cnn.com/2025/09/30/economy/bessent-argentina-china12 points
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Z'avez lu : Anschließend hatte Dassault die Rafale entwickelt, ein rein französisches Kampfflugzeug, dessen Name sich mit Windböe übersetzen lässt. Die Rafale basierte auf den Ergebnissen der gemeinsamen Forschungsarbeit mit MBB. Par la suite, Dassault a développé le Rafale, un avion de combat entièrement français dont le nom signifie « rafale ». Le Rafale s'inspire des résultats des travaux de recherche menés conjointement avec MBB. Patrick ne le lis pas !!!12 points
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Peut-être parce que ce n'est pas une question de maths... Déjà parler "d'anti-cité" quand ici on parle de "cibler délibérément les civils", c'est de l'argument de l'homme de paille. No comment ! Ensuite, j'ai peut-être été trop subtil l'autre jour avec ma comparaison d'attentat terroriste en France (entre l'attentat de Nice, et un attentat qui ne fait qu'une seule victime). Ce n'est pas que le nombre de victimes qui compte, sinon on s'en foutrait qu'un mec lambda se fasse décapiter de temps à autre "Bah ça va ! À Nice y avait 80 morts !". Ce qui importe, et c'est la définition du terrorisme, c'est la terreur que cela implique dans les populations visées en raison de la régularité et l'absurdité des attaques (un prêtre, un prof, des passants, des mecs en terrasse...). Les russes ne consacrent pas des moyens colossaux à tuer des civils ont est d'accord. Mais ils y consacrent tout de même des moyens suffisants pour faire planer la mort (à Kherson) et l'angoisse (à Kiev et ailleurs), probablement dans une analyse rationnelle coûts/bénéfice sordide mais efficace.12 points
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Meme sans atteindre les 3% du PIB pour la défense, si on prend juste 2.5% comme objectif a court terme (qu'on devrait atteindre d'ici 2030 sur la trajectoire actuelle... le budget 2026 prévoit en effet 2.2% en 2026 et 2.4% en 2028), cela nous donnera un budget "Equipement des Forces" de ~1.0% du PIB (celui-ci réprésentant ~40% du budget défense total). Sachant que le programme Rafale nous a couté ~0.05% du PIB sur 40 ans, meme si on double ce chiffre pour le SCAF/NGF, soit 0.1% du PIB, cela représenterait moins de 1/10eme du budget Equipement des Forces... largement faisable.11 points
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Le budget 2026 vient d'etre publié, disponible ici: https://www.budget.gouv.fr/documentation/documents-budgetaires/exercice-2026/projet-loi-finances-les/plf-2026-projets-annuels/budget-general/defense Pour la partie Armée de l'Air et Equipement des Forces: 2 Rafales seront commandés pour remplacer ceux perdus lors de la collision de 2024. Leur livraison permettra de respecter la cible de 137 Rafale Air en 2030 (+41 Rafale M + 4 DGA EV). 4 A400M seront commandés, livraison en 2028-29, ce qui fera une flotte de 41 A400M (sur une cible de 50) SCAF: les dépenses progressent légerement de 413 Meur a 465 Meur (2025->26) UCAV Neuron: on dépense 200 Meur en 2026, soit le double par rapport a 2025 (102 Meur). Ces dépenses vont progresser encore en 2027 et 2028 jusqu'a ~350 Meur. https://www.budget.gouv.fr/documentation/file-download/3091011 points
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Quand tous ces mecs sous acides vont être en phase de descente le spectacle va être dantesque...11 points
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Et c'est ainsi qu'est revenu sur le devant de la scène l'expression : "houla ça casque !" En parlant d'une facture un peu élevée.11 points
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Je regardais quelques reportages et on en a un où un journaliste, je crois, revenais du front ukrainien et débriefait avec un soldat/officier français Le délai avant action d'un drone envers un fantassin est inférieur à 5 minutes. Réaction du militaire -> 5 minutes c'était le délai avant pour mettre à l'abri un véhicule avant repérage et engagement d'une contre batterie ou frappe d'interdiction/destruction (qui elle pouvait avoir lieu dans un délai de 5-15 minutes supplémentaire en fonction de la réactivité des appuis, 5 minutes étant une CB très réactive et très au dessus de la moyenne) On parle maintenant de moins de 5 minutes non pas pour se mettre à l'abri contre la reconnaissance mais contre la frappe et ce pour un groupe de fantassin voire un fantassin isolé Non seulement on a réduit le temps de mise à l'abri (en gros, il faut estimer qu'on est quasiment immédiatement reperé dès qu'on sort d'un camo ou d'une position abritée des regards et qu'on a 5 minutes pour agir puis se mettre à l'abri avant de prendre un pelot dronisé dans la tronche contre 10-25/30 minutes en contre batterie ou appui d'artillerie/CAS classique) mais aussi le volume en deça duquel le repérage était considéré comme aléatoire (en gros le volume de mobile/objet repérable est descendu à un volume d'un corps humain soit <0.1 m3 contre auparavant un véhicule avec une empreinte et une silhouette largement plus visible, environ 2 à 3 m3 pour un SUV) Dit comme cela, le délai de réaction est divisé par 5-6 fois (allez 2-3x fois si en face ils sont très bons) et le seuil de détection de 20 à 30 x11 points