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https://x.com/ewan_foto/status/1883566278348284059/photo/124 points
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C'est l'Inde qui modifie notre perception de l'espace/temps. Quand ils ont commencé à discuter du MMRCA je n'était pas majeur. Quand ils ont lancé leurs tests, j'étais marié. Quand ils ont sélectionné le Rafale, j'avais monté ma boite, je pensais à avoir un gamin. quand ils ont signé pour les 36, mon gamin avait 5 ans, j'avais divorcé, déménagé, et j'étais remarié. Quand ils ont fini de les recevoir, mes deux filles étaient nées. Alors d'ici à ce qu'ils commencent à recevoir des Rafale signé avec le MRFA, ça me fait peur, je crois que je serai à la retraite, que je serai grand père, et que... Bref, je préfère pas y penser. Alors quand me femme me dit que je suis impatient... Je me MARRE !18 points
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J’ai pu finalement échanger avec MBDA, il semblerait que les Meteor sur les deux points avant sous fuselage étaient une initiative du service de com. Cette configuration a été remplacée par une autre aujourd’hui. La configuration d’aujourd’hui de la maquette du 2000 (et je crois que c’est une première) et qui est réellement à l’étude actuellement par MBDA, est une configuration (sans bidons) avec 4 MICA EM sous les 4 points de de fuselage, 2 MICA IR en extrémité d’ailes et surtout 4 MISTRAL 3 (sous forme d’un rack de 2 MISTRAL à la place du bidon subsonique sous chaque aile) => objectif lutte anti drone à coût plus économique. Je vous mets une photo demain.15 points
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Rappelle-nous combien d'actions et tentatives d'actions de ce genre la russie de poutine a mené en Europe et ailleurs? Amusant d'employer le terme "terroriste" quand la guerre de poutine à l'Ukraine est un acte terroriste en soi. Toute personne qui soutien de près ou de loin cette action est donc un soutien direct du terrorisme. Un terrorisme qui tue, qui torture, qui mutile, et s'imagine néanmoins être du bon côté de l'histoire, dans un étalage de suprémacisme, de déni, et d'inversion accusatoire permanents. Je note d'ailleurs que certains autres "bloggeurs militaires" russes qui critiquaient la tenue de "l'opération militaire spéciale", sa désorganisation, et les massacres inutiles, voire, suprême insulte au tsar vladimir, en questionnaient le bien-fondé, ont eux aussi fini jetés du haut d'un balcon ou suicidés de trois balles dans le dos... Et pas du fait des services Ukrainiens, mais bien des services russes. Mais là c'était ok. Donc, traduction: Oui, je soutiens les opérations "homo" d'élimination des relais propagandistes du kremlin, parce que leur rôle actif et non-sollicité au départ dans la propagande de guerre démontre qu'ils ont abdiqué volontairement leur droit à n'être considérés que comme de simples civils étrangers au conflit. Ce sont donc des combattants irréguliers agissant sans uniforme au profit d'une machine de guerre terroriste de masse. Personne ne les a forcés à exciter les "patriotes z" pour les inciter à participer aux horreurs voulues par poutine. Ils n'ont pas été mobilisés de force sans possibilité de dire non. Ils ne sont clairement pas dans le même camp que les victimes innocentes du concert du Crocus city hall de Moscou par exemple. Par conséquent, "l'opération militaire spéciale" étant percluse de crimes contre l'humanité, de crimes de guerres, d'actes de terrorisme avérés, et de toutes sortes d'autres horreurs, encouragées et même récompensées par le régime poutinien (les massacreurs de Bucha ont été médaillés) la convention de Genève ne s'applique plus à ces influenceurs et autres propagandistes que tu qualifies dans une tartuferie incroyable "d'écrivains" et de "communicants". Leur responsabilité est autant établie dans le déroulé des événements que pouvait l'être celle du ministère de la propagande de goebbels au sein du régime nazi, ET J'AI HÂTE QU'ILS CRÈVENT TOUS. Comment seulement oser tracer un parallèle pareil? Qui Charlie a-t-il tué? Qui Charlie a-t-il violé? Qui Charlie a-t-il torturé? Qui Charlie a-t-il envahi? Quels enfants Charlie a-t-il enlevés à leurs parents? De qui Charlie a-t-il fait la promotion de la persécution? Quelles politiques suprémacistes racistes Charlie a-t-il établies et à l'encontre de qui? De qui Charlie a fait la promotion de la réduction en esclavage? DE PERSONNE. C'est peut-être la démonstration de whattaboutism la plus immonde jamais vue sur ce forum. Mettre sur un même pied d'égalité des gens qui appellent au meurtre des "hohols", au viol et à l'enlèvement de leurs enfants, à leur extermination, à leur réduction en esclavage, qui pratiquent la torture systématique des prisonniers Ukrainiens tandis que les prisonniers russes sont eux très bien traités, le tout au nom d'un sentiment de supériorité qui ne dit pas son nom et qu'ils arborent pourtant fièrement après l'avoir normalisé dans leurs cerveaux de grands malades ; avec... Charlie Hebdo? L'UE est en effet un espace à laquelle la France appartient, oui. Donc dans une certaine mesure, ce qui concerne la sécurité de nos alliés nous concerne aussi. Surtout quand... les équipes d'assassinat opèrent depuis la France. Mais sinon, puisqu'après le whattaboutism, dans la plus grande tradition de la propagande rouge, nous avons droit au déni, voilà quelques éléments: https://www.lemonde.fr/international/article/2019/12/04/la-haute-savoie-camp-de-base-d-espions-russes_6021648_3210.html https://www.bfmtv.com/police-justice/refugie-en-france-cet-opposant-russe-affirme-que-les-agents-de-poutine-ont-tente-de-l-assassiner_AV-202209210236.html https://www.lindependant.fr/2022/12/19/guerre-en-ukraine-il-avait-critique-linvasion-russe-quest-il-arrive-a-dmitri-zelenov-9e-oligarque-russe-mort-mysterieusement-a-antibes-10878556.php Mais c'est ok, j'attends impatiemment un: "la mort est une tragédie, un million de morts est une statistique!" stalinien pour diminuer l'importance de ces "quelques meurtres". Ça m'aidera à compléter ma carte de bingo.15 points
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Diantre, réveiller un fil clos depuis 18 ans, chapeau @Alzoc 18 ans vous vous rendez-compte ? L'Iphone n'existait pas, Sarko n'avait pas encore rencontré Carla, Trump se tapait Stormy Daniels pendant que Melania accouchait de Baron, .... Clairon15 points
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Tiens, pour aller dans le sens de tes propos Patrick ! J'ai enlevé les noms pour ne pas être dénoncé pour incitation au meurtre ! Un animateur vedette de la télévision d'État russe, a, dès le début de l'invasion en février 2022, suggéré que le pays devait être "rayé de la carte". Une rédactrice en chef de RT, a, en mars 2022, soutenu l’usage de méthodes brutales contre l’Ukraine, justifiant les bombardements massifs des infrastructures civiles. Un ancien présentateur de RT, en octobre 2022, a explicitement appelé à "noyer" et "brûler" les enfants ukrainiens. Un commentateur de la télévision russe, en avril 2022, a publiquement plaidé pour la destruction complète des infrastructures ukrainiennes et l’extermination des forces de résistance. Un ancien président de la Russie, a, à plusieurs reprises en 2022, appelé à l’élimination de l'État ukrainien et de ses dirigeants. Un député et ancien général, en septembre 2022, a suggéré en direct que Kiev devait être "effacée de la carte" et que les Ukrainiens qui résistent devaient être éliminés. Sinon j'ai trouvé cela aussi : le 4 avril 2022, sur la chaîne "Perviy Kanal", il a été déclaré que pour les Ukrainiens, "après avoir mis en scène le massacre de Boutcha, la prochaine étape sera une attaque au gaz novitchok dans un métro européen". Si ça ressemble pas à une menace voilée ça !14 points
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"Garry Kasparov: la Russie est "une dictature fasciste qui lave le cerveau de millions de Russes" Ancien champion du monde d'échecs d'origine soviétique puis russe, Garry Kasparov est une figure de l'opposition à Vladimir Poutine. Il est aujourd'hui qualifié de terroriste par le Kremlin. Invité du 19h30 de la RTS, il estime que son pays est devenu "une dictature fasciste qui lave le cerveau de millions de Russes". Les passionnés se souviennent de ses duels sans pitié sur l'échiquier. Garry Kasparov a en effet été champion du monde d’échecs durant 15 années consécutives, de 1985 à 2000. Au cours des années 2000, il est passé des échecs au combat pour la démocratie et contre Vladimir Poutine. Interpellé à plusieurs reprises par les autorités russes, il a dû renoncer à se présenter à la présidentielle et s'est dit victime d’ostracisme. Malgré l'adversité, il a continué la lutte durant près de deux décennies, aux côtés d’autres opposants comme Alexeï Navalny. Il est contrait à l'exil depuis 2013 et considéré comme un "terroriste" par le Kremlin. Vladimir Poutine, lui, est toujours au pouvoir, avec ses soldats sur sol ukrainien. "Vladimir Poutine est un grand menteur" Invité dimanche dans le 19h30 de la RTS, Garry Kasparov a notamment réagi avec consternation aux propositions de négociations de paix entre les Etats-Unis et la Russie. "On parle de négocier la paix avec les Américains, mais les Américains ne font pas partie de la guerre. Ce ne sont pas des belligérants. La guerre, elle est en Ukraine." La Russie est une économie de guerre, pétrie d'idéologie, qui repose sur la promotion de la guerre depuis le jardin d'enfants. Garry Kasparov, opposant russe en exil et ancien champion du monde d'échecs L'opposant interprète ces négociations comme une stratégie du Kremlin. "Vladimir Poutine est un grand menteur", défend-il. "Il suffit de voir ses déclarations. Il essaie toujours de vous tromper. Lorsqu'il parle de paix, il faut toujours garder cela en tête." Pour lui, il faut surtout observer la situation concrète en Russie pour comprendre les intentions de Moscou. "Regardez la société russe. C'est une économie de guerre, pétrie d'idéologie, qui repose sur la promotion de la guerre depuis le jardin d'enfants. Poutine ne veut pas la paix. Il veut une trêve temporaire pour préparer d'autres agressions. Il reconnaît que l'économie est en mauvais état. Il ne peut pas écraser l'Ukraine comme il le souhaite, donc il doit reconstruire l'économie." "Trump pense que les Européens sont des perdants" Garry Kasparov alerte aussi les Européens. Pour lui, l'Europe n'a pas d'autres choix que de fonder une grande armée de défense. Ne serait-ce que pour peser dans les négociations sur la paix. Si l'Ukraine s'effondre, Poutine ira plus loin. Et ensuite, ce seront les Etats de l'Otan. Et il faudra mettre des soldats européens sur la ligne de front. Garry Kasparov, opposant russe en exil et ancien champion du monde d'échecs Car, comme l'explique l'opposant, pour le nouveau gouvernement américain, le monde se divise en deux catégories: les vainqueurs et les perdants. "Et vu que Trump pense que les Européens sont des perdants, il estime qu'ils n'ont pas gagné leur place à la table. Pour être respecté, il faut montrer sa force. Ce qui passe par la création d'une armée." Garry Kasparov estime aussi que l'Ukraine est le dernier bouclier qui sépare la Russie de l'Otan. "Si l'Ukraine s'effondre, Poutine ira plus loin. Et ensuite, ce seront les Etats de l'Otan. Et il faudra mettre des soldats européens sur la ligne de front. Il faut être extrêmement reconnaissant à l'Ukraine qui a fait d'énormes sacrifices." Le projet de restauration de l'Empire russe Qu'est-ce qui convainc Garry Kasparov d'un tel scénario? Tout simplement les dires des dirigeants russes eux-mêmes, avance-t-il. "Il faut écouter Poutine ou son ministre des Affaires étrangères, ou la propagande russe. Ils ne veulent pas du tout s'arrêter à l'Ukraine. Le plan, c'est la restauration de l'Empire russe. Ils le disent eux-mêmes. Et il faut les croire." Inspirons-nous de l'histoire russe. Il faut une défaite du régime pour changer l'état d'esprit de la population, et ainsi changer les gouvernants. Garry Kasparov, opposant russe en exil et ancien champion du monde d'échecs Et pour arrêter le rouleau compresseur de l'impérialisme russe, l'opposant est catégorique: Vladimir Poutine doit perdre. Car le problème est très profond. "Le problème, c'est cette cartographie impériale dans la mentalité russe." "C'est un pays qui me fait penser à l'Allemagne nazie. C'est une dictature fasciste qui mène une guerre et lave le cerveau de millions de Russes". Il espère donc qu'une défaite retournerait la situation. "Inspirons-nous de l'histoire russe. Il faut une défaite du régime pour changer l'état d'esprit de la population, et ainsi changer les gouvernants." Propos recueillis par Fanny Zürcher Portait TV: Tamara Muncanovic L'interview complet en image se trouve ici : https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/kasparov-la-russie-est-une-dictature-fasciste-qui-lave-les-cerveaux-28793195.html13 points
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Désolé... VLU: Vertical Launch Unit, le MLT du VL MICA. Deux unités acquises pour expérimentation, mais qui ne sont pas au (futur) standard français qui reste en cours de définition dans le cadre du programme SABC. Le TOC est l'un des points de questionnement actuels. Est-il pertinent pour la version française de prendre ce TOC, sachant que le ME NG est déjà câblé pour coordonner des systèmes SACP et que deployer un TOC impliquerait d'avoir trois véhicules différents sur le terrain (ME NG, TOC, CMD3D) pour commander deux couches ?.. C'est hérité du standard des premiers systèmes livrés, qui n'est pas le standard français. Le TOC existe dans les deux systèmes actuellement utilisés, mais il n'est pas certain qu'il soit conservé dans les systèmes au standard SABC. Le GM200 est effectivement le radar utilisé pour l'instant, mais ce radar ne fait pas partie du système VL MICA. Il est mis en oeuvre par une unité spécialisée, pas par les escadrons de défense sol-air, et est employé car le VL MICA n'a pas de radar en propre. L'un des intérêts de lier des VLU au ME NG est justement de pouvoir tirer des MICA en utilisant le GF300 natif au système SAMP/T NG, ce qui permet de libérer le GM200 (et l'unité associée) pour d'autres missions. En France, un système par section, deux sections par batterie. C'est le cas pour le système SAMP/T, mais cela ne sera peut-être pas appliqué pour le VL MICA, en fonction des nombres commandés. Comme le SAMP/T, en fait. Comme le SAMP/T, et le Crotale NG. Aucun système sol-air de l'AAE n'est conçu pour tirer en mouvement. Pas prévu pour l'instant, même si l'hypothèse est sur la table. Oui. Les deux. Bof. C'est l'un des arguments de vente, mais les stocks de missiles air imposent un recyclage du potentiel chez MBDA pour les garder "bons de vol", et intégrer un MICA air dans une VLU implique de toute façon un retrofit par l'industriel. Déployable aujourd'hui : - 8x SAMP/T, avec chacun 1x ARABEL, 4x MLT, 1x ME, 1x MGE, 2x MRT, - Un certain nombre d'UAT CNG, en fin de vie, - Quelques GM200, par une unité tierce, pour renforcer un déploiement sol-air SAMP/T ou permettre un déploiement VL MICA, - 2 systèmes VL MICA - qui n'ont pas vocation à être opérationnels; ils sont là pour expérimentation, mais peuvent être déployés comme aux JO. Déployable demain: - Jusqu'à 2035+: un mix de 8 SAMP/T + SAMP/T NG durant le retrofit des SAMP/T vers le standard NG, avec un remplacement de l'ARABEL par le GF300, des MLT par le MLT NG, et du ME par le ME NG, - D'ici la fin de la LPM actuelle: un certain nombre de VL MICA, soit tous au standard actuel avec le TOC, soit pour la majorité au standard SABC sans TOC plus deux au standard actuel. Composition du système encore incertaine. Pour les bases, il suffit de voir où sont les EDSA...13 points
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Ah bon un mec va me lire, prendre un billet d'avion pour l'Ukraine, rejoindre le GUR, devenir un super assassin entraîné au Kung Fu par Budanov en personne, et aller en mission secrète en russie poser des bombes sous les voitures de types qui rigolent du massacre de civils Ukrainiens en les déshumanisant auprès de leur audience de décérébrés sur Telegram? Et ensuite après avoir été arrêté par la police Française après que les russes aient pleuré très très fort, il dira au juge: "C'est la faute à Patrick!" Déjà on redescend sur terre, merci. De un. De deux, dans le contexte que j'expose, c'est pas moi qui devrais avoir honte. Tiens, d'ailleurs, comme il m'a "mis en ignoré" (excellente idée au passage) je ne résiste pas à mentionner que le sieur Akhi' s'est fendu d'un MP à mon égard comparant mon soutien aux opérations d'éliminations ciblées des Ukrainiens contre les "blogueurs" russes pro guerre comme étant des choses comparables à l'assassinat de militants LGBT au Bangladesh, au meurtre de Salman Rushdie, aux journalistes tués par tsahal dans la bande de Gaza, et au bombardement de la radio d'état Serbe par l'OTAN en 1999... Un grand sac de beaucoup de choses sans rapport, qui appelle plusieurs commentaires. Déjà je voudrais savoir qui des gens comme Salman Rushdie et autres journalistes et activistes non-violents ont incité à tuer? Je donne la réponse: personne. Ensuite je voudrais savoir si on est donc désormais sur une ligne "l'OTAN est une organisation terroriste pour avoir bombardé la télé Serbe"? Non parce que ça se défend hein, pourquoi pas, mais j'aimerais juste qu'on précise. Afin de pouvoir rigoler encore plus fort de la remarque sur mes futurs "problèmes juridiques". Oui parce que je précise que la France a participé à cette guerre contre la Serbie à l'époque... Enfin j'aimerais vraiment être sûr que vous comprenez de qui on parle quand on évoque des "miliblogueurs" russes. Ces personnages ne sont pas juste des sortes de Yves Debay russes parfumés au thé noir. On parle de propagandistes actifs et ultra poutiniens qui appellent au génocide de la population Ukrainienne. On parle de gens qui s'amusent et se complaisent de voir des civils, pas seulement des militaires, être massacrés. On parle d'individus qui pratiquent le négationnisme comme une seconde nature et qui, sur leurs canaux Telegram et autres VKontakte, se sont érigés en sortes de relais médiatiques sauvages (mais avec leurs entrées au sein des forces armées russes) sur la même ligne que la télé d'état avec solovyov simonyan et autres réels propagandistes dingues, se disputant souvent, dans la gradation en termes de dingueries anti-Ukrainiennes, le rôle du déglinguo le plus déglingué de russie. Alors venir me chier dans les bottes parce que je soutiens à 200% le fait que ces salopards se fassent dézinguer et puissent ainsi goûter aux souffrance qu'ils ont infligées, par leur statut de faiseurs d'opinion, à des millions de soldats et de civils Ukrainiens, mais aussi aux centaines de milliers de mobilisés russes qui n'ont pas eu le choix et ont été envoyés crever par les monstres au pouvoir en russie, navré, mais je trouve ça LUNAIRE. La réalité est que si un seul de ces péquenots mettait les pieds en France il serait immédiatement arrêté en envoyé à la Haye pour être jugé pour complicité de crime contre l'humanité. Tout comme l'ont été les "journalistes" de la "radio des 1000 collines" au Rwanda. Oui parce que ça, ÇA, c'est un parallèle que vous pouvez faire, si vous voulez en faire. https://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_télévision_libre_des_Mille_Collines#Condamnations Voilà. C'est plus clair maintenant? Quant aux éventuels choqués, sachez une chose: depuis 3 ans [edit] un proche d'un de mes amis doit se cacher en russie pour échapper à la mobilisation. Les flics sont venus taper à sa porte, son boss l'a planqué, il s'est "dilué" dans la pampa, et craint toujours de se faire rattraper par la patrouille et d'être envoyé en enfer. Donc je mesure TRÈS BIEN quel est le contexte actuel qui nous préoccupe, et à quel point il peut être ancré dans la réalité, au lieu d'apparaître comme une vague estampe impressionniste qu'on observerait de loin sans en déceler les détails concrets. Si on veut que la guerre s'arrête, il faut que les voix qui poussent l'agresseur à continuer son agression se taisent. D'une manière, ou d'une autre. En l'état, ces voix sont donc des cibles militaires légitimes. CQFD.13 points
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Nouvelle capacité du Rafale : vous permettre d'apprendre indirectement la vie amoureuse et parentale des membres du forum .... Clairon13 points
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Tiens je me demandais pourquoi l'algorithme de youtube à commencer à me proposer des vidéos anti Bill Gates.13 points
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la DGA a reçu des offres budgétaires de différents industriels, KNDS, Arquus, Renk en particulier. Les chiffres étaient monstrueux. Il faut bien comprendre que le problème se situe au niveau du GMP pas du moteur seul. On n'échange pas le V8X contre un autre moteur sans toucher au reste, boîte de vitesses et refroidissement. Sans compter que tout ça doit rentrer dans la caisse sans tout casser. Ce qui ennuie tout le monde c'est l'abandon des activités militaires par Warstilä qui consent toutefois à poursuivre le MCO. Mais pour faire ça il faut des pièces de rechange que l'on ne trouve plus car les fournisseurs de Wartsilä sont passés à autre chose ou ont disparu. C'est ainsi que faute de financement Safran a démantelé sa chaîne de production de turbine TM307B et que dix ans après on lui dit "vous pourriez pas redémarrer?" "Si bien sûr ça fera X dizaines de millions d'euros". Le scanario europower pack a même été envisagé, on change tout, à 2 meurs l'exemplaire + changement de caisse. Finalement, la cannibalisation des GMP démontés, la relance de qq fabrications de pièces et autre solution de rustines va prolonger le parc. Jusqu'à quand je ne sais pas. Il faut comprendre le mur financier que toute les solutions alternatives représentent et personne n'est prêt à signer au moment où notre adt manque de tout, munitions, FLP, franchissement, drones, MTO, heures d'entraînement, simu, défense sol-air qu'il faut reconstruire de A à Z. Les problèmes de moteur d'un char qu'on utilise pas ou peu viennent en 5ième priorité car l'adr a la conviction que le combat collaboratif de Scorpion résout tout.13 points
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[insérer ici le commentaire que tout le monde s'attend à lire mais qui est devenu tellement évident qu'il est parfaitement inutile de l'écrire]13 points
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Ce qui est fascinant avec ces coupes énormes dans le budget de la défense, c'est que Trump n'est clairement pas un impérialiste au sens classique du terme. Trump semble ne pas croire à la force militaire comme moyen d'imposer sa volonté (hors peut-être contre de petits états contre lesquels cette armée américaine "rétrécie" demeurera suffisante). Il considère les engagements militaires américains comme de l'argent jeté par les fenêtres sans servir les intérêts du pays. En cela, j'ai vraiment du mal à comprendre où il veut en venir et quel est son "plan". Il n'est pas un pur isolationniste, comme le montrent ses délires panaméens et groenlandais. Il n'est pas non plus un impérialiste classique qui voudrait, avec sa grosse armée, coercer tout le monde sous la menace d'un fusil. Il n'est pas non plus un impérialiste au sens néo-conservateur du terme, avec ce mélange de forces militaires pour dissuader les "bad guys", d'engagement de sécurité solides envers les alliés, le tout sous l'hospice d'une conception libérale du monde, formant un empire américain pacifié et accepté volontairement par les pays concernés, sous l'égide d'une pax americana générale. J'ai l'impression que la seule arme de coercion qu'il envisage pour faire plier les pays - et clairement il souhaite en faire plier un paquet au niveau économique - sont ses fameux droits de douane. Ce qu'il semble ne pas comprendre, c'est que la puissance américaine était un savant mélange de surpuissance économique, d'une architecture juridique et normative internationale dont les USA se voulaient les garants et auxquels beaucoup de pays souscrivaient, de soft power "positif" nécessitant de respecter un minimum ses partenaires (même les pires heures de Bush fils période irakienne ne sont rien à côté des saillis de Trump, Vance et consorts contre l'Europe) et d'images de fiabilité dans ses engagements afin de convaincre les partenaires d'intégrer la sphère américaine. Sur l'Europe, par exemple, Trump semble vouloir rééquilibrer les échanges commerciaux via des droits de douane et faire sauter un paquet de législations européennes qui emmerdent les GAFAM. Or, au delà de la pure puissance économique, le fait d'être les garants de la sécurité du continent était un énorme élément dans la capacité des américains à influencer la politique européenne (via l'Allemagne, le Danemark, la Pologne).12 points
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C'est là que tu te trompes sur Merz et sur la politique allemande. La CDU est l'ennemi principal de l'AfD. Il n'y a aucune possibilité que l'AfD participe au gouvernement, si Vance devait le croire, il est totalement inconscient. Merz a pratiquement déclaré aujourd'hui que la relation avec le gouvernement américain était (presque ??) rompue. Il se considère dans le camp des démocraties libérales, alors que les Etats-Unis ne le sont plus. https://www.zeit.de/politik/ausland/2025-02/christoph-heusgen-muenchner-sicherheitskonferenz-j-d-vance-usa Merz met en garde contre une rupture des relations transatlantiques Le chef de la CDU Friedrich Merz a écrit dans un mail circulaire dimanche que l'UE devait se préparer au pire et qu'il ne lui restait « plus beaucoup de temps » pour cela. Avec Trump à la Maison Blanche, « l'ordre politique du continent européen » est menacé. Les divergences entre les Etats-Unis et l'Europe acquièrent une toute nouvelle qualité : « Avec la deuxième entrée en fonction de Donald Trump et les premières apparitions des membres de son cabinet sur la scène internationale, il devient clair que le “changement d'époque” de 2022 peut devenir, trois ans plus tard, une rupture des relations transatlantiques ». Vance a « livré une attaque circulaire contre ce qu'il considère comme une grande menace de l'intérieur pour notre liberté (qui) est justement bien plus grande que les menaces de la Russie et de la Chine », a écrit Merz. Il s'agit désormais de « notre conception fondamentale de la démocratie et de la société ouverte ». L'Europe n'a plus beaucoup de temps pour « enfin se tenir sur ses propres pieds et défendre ce qui est réellement menacé, à savoir l'ordre politique du continent européen tel que nous l'avons construit - avec les Américains - depuis plus de 75 ans ».12 points
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Ça fait deux ans environ, que, déjà, dans ce fil, on alertait sur le risque de se retrouver dans cette situation si Uncle Donald revenait aux affaires. Car il est imprévisible, certes, sauf que ce qui arrive aujourd'hui avait plus qu'été verbalisé par lui. Il est hallucinant que des professionnels de la politique n'aient pas anticipé cette situation et se retrouvent maintenant le bec dans l'eau, effarés comme des poules qui trouvent un renard dans le poulailler.12 points
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Aux USA tout le monde est autiste ... auto-diagnostiqué ... de manière à justifier tout et n'importe quoi, notament d’être le pire sale con possible. Le pire c'est que cette mode est arrivé en France et tu as des mytho diagnostique d'autisme ... parce que c'est la mode comme maladie mentale pour expliquer tout et n'importe quoi et surtout exonérer les parents. Une plaie pour le systeme médico-social sensé les prendre en charge.12 points
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De nouvelles frégates pour la marine : quel choix pour la Norvège ? https://www.stratagem.no/nye-fregatter-til-marinen-hva-bor-norge-velge/ Ils ont mis la FDI en Une ... je dis ca ... Dans le plan à long terme des forces armées norvégiennes, il est prévu que la Norvège acquière cinq ou six frégates pour remplacer les frégates de la classe Fridtjof Nansen. Les candidats actuels sont le Type 26 britannique, le F127 allemand, la classe Constellation américaine et le FDI français. Pourquoi ne pouvons-nous pas construire les nouvelles frégates pour la marine norvégienne en Norvège ? Nous le pouvons probablement. Mais le niveau des coûts en Norvège est très élevé. Cela fait longtemps que les chantiers navals norvégiens n'ont pas été en mesure de construire des frégates à un prix compétitif. La dernière fois que cela s'est produit, c'était dans les années 1960, lorsque les cinq frégates de la classe Oslo ont été construites au chantier naval de Horten. Il s'agissait d'une frégate américaine de la classe Dealy, construite sous licence, pour laquelle les Américains ont payé la moitié du prix. Lorsque, à la fin des années 1990, nous avons dû acquérir de nouvelles frégates pour remplacer la classe Oslo, le gouvernement Brundtland a décidé que cela se ferait par le biais d'une concurrence internationale, à condition que les chantiers navals norvégiens y participent également. Cependant, aucun chantier naval norvégien ne disposait plus de l'expertise nécessaire pour assumer la mission de fournisseur principal. Une organisation conjointe de projet intégré, IPORG, a donc été créée, sur le modèle des États-Unis et du Royaume-Uni, où le commandement de l'approvisionnement de la marine et l'industrie norvégienne de la construction navale et de l'armement ont pu développer conjointement les exigences et éventuellement les spécifications de construction d'une frégate de conception norvégienne. Kværner, UMOE (Ulltveit Moe) et Kongsberg ont rejoint l'IPORG en tant que fournisseur principal potentiel et fournisseur de systèmes d'armes, respectivement. Kværner et UMOE ont mis sur pied le projet de collaboration Nor-Eskort, qui a permis de développer une frégate norvégienne en collaboration avec Kongsberg. Cependant, cette frégate était trop chère et n'était pas de la même qualité que ses concurrentes, l'allemande Blohm & Voss et l'espagnole Bazan. Comme nous le savons tous, ce sont les Espagnols qui ont finalement remporté la victoire. La frégate se composait de 24 blocs, divisés en six sections. À l'origine, les blocs devaient être construits en Norvège et la dernière frégate devait également être assemblée en Norvège. Cela faisait partie de l'accord de rachat avec l'Espagne. Mais UMOE, qui avait obtenu le contrat, s'est retiré et Mjellem & Karlsen, qui avait repris le contrat, a fait faillite. La plupart des blocs qui devaient être construits en Norvège dans le cadre de l'accord ont ensuite été repris par BMV à Laksevåg et Halsnøy, et par Aker Yards à Florø et Førde, tandis que certains des blocs qui devaient être construits en Norvège l'ont été en Espagne. Certains blocs qui devaient être construits en Norvège l'ont été en Espagne. Toutes les frégates ont finalement été assemblées et achevées en Espagne. Le KNM Helge Ingstad a été lancé au chantier naval Navantia de Ferrol, en Espagne, le 23 novembre 2007. Il est entré en collision et a coulé 11 ans plus tard. Photo : Stian Lysberg Solum/Forsvaret Les frégates espagnoles étaient fondamentalement bonnes, mais elles ont été construites selon des spécifications norvégiennes spécialisées, de sorte que la Norvège a dû par la suite supporter elle-même tous les coûts de développement, ce qui s'est avéré onéreux. Une frégate moderne est un navire très complexe, qui subit également des améliorations et des modifications tout au long de sa vie, en fonction de l'évolution de la technologie de l'armement et de l'adaptation à des missions changeantes. Cela impose notamment des exigences élevées en matière de contrôle de la configuration, afin de garantir que toutes les frégates restent identiques. Si ce n'est pas le cas, l'entretien, la dotation en personnel et l'exploitation des frégates avec du personnel compétent seront des défis très exigeants. L'exploitation et l'entretien d'une frégate nécessitent également une organisation relativement importante et coûteuse. Cette fois-ci, il a donc été décidé que nous ne développerions pas de spécifications norvégiennes particulières, mais que nous achèterions des produits « prêts à l'emploi » à l'un des principaux pays constructeurs de frégates, avec lequel nous pourrions alors collaborer en matière d'éducation et de formation, d'opérations, de maintenance et de développement tout au long de la durée de vie des frégates. Cela dit, je m'attends à ce que la Norvège exige que les frégates norvégiennes soient équipées de missiles NSM de Kongsberg. La lutte anti-sous-marine est une priorité pour la sélection des frégates. La photo montre le sonar remorqueur CAPTAS-4 qui équipe le Constellation et le FDI, et sa variante britannique S2087 sur le Type 26. Alors, quelle frégate la Norvège devrait-elle choisir ? Fondamentalement, les quatre frégates en compétition sont de bons navires. Mais leurs performances varient légèrement dans les différents domaines de la guerre : antiaérienne, antisurface et anti-sous-marine. Le choix de la frégate la mieux adaptée à la Norvège dépendra donc d'autres critères que le meilleur navire pris isolément et d'un point de vue technique. L'un de ces critères est la taille de l'équipage. En Norvège, les coûts de personnel sont très élevés et représentent une part importante des coûts d'exploitation. Comme nous l'avons mentionné, il est également important de réduire les coûts d'exploitation, de maintenance et de développement ultérieur que nous pouvons partager avec le pays fournisseur, par le biais d'un accord sur la maintenance et les mises à niveau conjointes tout au long de la durée de vie de la frégate, et idéalement aussi sur l'éducation et la formation conjointes des équipages des frégates. La langue de travail de l'OTAN est l'anglais. Il s'ensuit que le Royaume-Uni et les États-Unis peuvent avoir un léger avantage à cet égard, et la marine norvégienne a une longue tradition de coopération avec ces deux pays, ainsi qu'avec l'Allemagne. Si nous choisissons le français, cela représentera quelque chose de nouveau et, au départ, peut-être plus exigeant sur le plan linguistique et culturel. Le troisième critère est celui des Offsets. La Norvège dispose d'une industrie de défense bien développée, notamment Kongsberg et Nammo Raufoss. Le fournisseur qui peut garantir le rachat du matériel de défense produit par la Norvège à un prix à peu près équivalent à celui que la Norvège paie pour les frégates aura un avantage significatif. Dans ce contexte, il pourrait par exemple être avantageux que la frégate choisie par la Norvège soit équipée de missiles NSM. Le quatrième critère est la politique de sécurité. Les États-Unis sont l'allié le plus important de la Norvège, et il est considéré comme très important que la Norvège maintienne les liens les plus étroits possibles avec les États-Unis, y compris par le choix de l'équipement. Le fait que l'avion de combat F35 ait été choisi avant l'Eurofighter et le JAS Gripen montre que l'argument de la politique de sécurité a été décisif. En d'autres termes, les États-Unis ont un léger avantage sur les autres pays fournisseurs dans ce domaine lorsqu'il s'agit de choisir une frégate pour la marine. Il est difficile de dire si cet avantage sera décisif ou non. Un cinquième critère concerne les tâches que les frégates norvégiennes rempliront en temps de paix, de crise et de guerre. J'y reviendrai dans la conclusion. Tout d'abord, examinons de plus près les types de frégates en question : Le Type 26 de BAE-systems a un déplacement de 7.600 tonnes et un équipage de 157 personnes, mais peut en accueillir jusqu'à 208. Le Type 26 est spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, il est conçu pour être très silencieux et possède peut-être le meilleur équipement sonar des quatre candidats. La version britannique n'est pas équipée de tubes lance-torpilles pour les torpilles anti-sous-marines. Les Britanniques ont opté pour des armes anti-sous-marines à longue portée qui peuvent être lancées à partir des lance-missiles verticaux du navire. Mais le Canada et l'Australie, qui ont également commandé le Type 26, disposent de tubes lance-torpilles, et rien ne devrait empêcher la Norvège de faire de même. Le navire est doté d'une architecture de système ouverte qui facilite les mises à niveau tout au long de la durée de vie du navire. Le Type 26 dispose d'un hangar large et flexible pour divers appareils sans pilote, des semi-rigides et des conteneurs, qui est relié au hangar à hélicoptères, une solution unique pour le navire. Le système de lancement vertical de missiles du navire, le Mk41 VLS, peut transporter un certain nombre de systèmes de missiles différents, y compris le Sea Sparrow évolué, que la Norvège continuera probablement à utiliser à partir de la classe Fridtjof Nansen. Le Type 26 dispose de trois canons différents : un canon à longue portée de 127 mm adapté au tir sur des cibles terrestres, deux MSI Seahawks de 30 mm pour la défense contre les petits bateaux rapides, les drones marins et les cibles aériennes, et deux canons à gatling Phalanx de 20 mm en dernier recours contre les missiles anti-navires. Ces trois systèmes d'armes sont largement utilisés au sein de l'OTAN. La plus grande faiblesse du Type 26 est son système radar, qui est basé sur une antenne rotative, contrairement aux panneaux sur lesquels la plupart des systèmes radars modernes sont basés aujourd'hui. Le F127 de Thyssen Krupp est une frégate de défense aérienne. La Norvège, quant à elle, recherche avant tout une frégate anti-sous-marine. Cependant, l'expérience de la guerre en Ukraine et les attaques de missiles et de drones menées par Houtiene contre des navires en mer Rouge montrent que la défense aérienne devient de plus en plus importante, et la F127 aurait également d'excellentes propriétés et capacités anti-sous-marines. La frégate est encore en cours de développement et ne sera pas disponible avant 2034 au plus tôt, date à laquelle la marine allemande devrait prendre livraison du premier navire. À cette date, les frégates norvégiennes de la classe Fridtjof Nansen auront presque 30 ans. Illustration d'une frégate F127. Illustration : MetetMer Nous disposons de peu d'informations précises sur l'équipement et les performances, si ce n'est qu'elle aura un déplacement d'environ 10 000 tonnes, qu'elle sera basée sur le système MEKO bien connu de Thyssen Krupp, que le système de combat sera AEGIS et que, comme la FDI française, elle aura probablement ce que l'on appelle une « proue inversée », qui permet une plus grande vitesse, une meilleure économie de carburant et une signature acoustique plus faible. Les dessins préliminaires du navire montrent des rampes pour le lancement de missiles Kongsberg NSM. La taille de l'équipage n'est pas connue. La classe Constellation de Fincantieri est basée sur une conception franco-italienne, la FREMM, mais les Américains ont modifié environ 85 % de la conception. Le Constellation a un déplacement de 7 300 tonnes et un équipage de 200 personnes, dont 24 officiers. Contrairement aux trois autres frégates, Constellation n'est pas équipée de torpilles anti-sous-marines. Seul l'hélicoptère de la frégate en est équipé. Si les conditions météorologiques ne permettent pas à l'hélicoptère d'opérer, ou si l'hélicoptère subit une défaillance technique qui l'empêche de décoller, la frégate n'a pas la capacité de combattre les sous-marins. Croquis de la classe Constellation de Fincantieri. Source : Fincantieri : FMG Alors que les trois autres frégates disposent de plusieurs canons pour une défense rapprochée optimale contre les missiles, les drones, les avions et les navires de surface, la Constellation n'a qu'un seul canon et s'appuie sur un grand nombre de missiles de différents types. Comme les États-Unis ont acheté le missile NSM de Kongsberg pour leurs navires de combat littoraux, le Constellation ne devrait pas avoir de problème à en être équipé. La FDI de Naval Group est également basé sur la conception de la FREMM, mais il est nettement plus petit que le Constellation. Il a un déplacement de 4 460 tonnes et un équipage de 125 personnes, mais une capacité d'hébergement de 153 personnes. La FDI est particulièrement bien adapté à la chasse sous-marine. Il dispose du même système de sonar que le Constellation. Il possède également ce que l'on appelle une proue inversée, qui lui permet d'atteindre une vitesse plus élevée, d'économiser du carburant et de réduire sa signature acoustique. Mais la flottabilité de l'étrave est plus faible, ce qui permet de prendre plus facilement de l'eau verte par-dessus l'étrave en haute mer. Le FDI dispose également d'une très bonne capacité de défense aérienne. Le missile antiaérien français Aster, par exemple, s'est avéré très efficace dans la lutte contre les missiles et les drones de Houtien en mer Rouge. Cependant, le système de lancement vertical de missiles des FDI, Sylver, n'est pas compatible avec d'autres missiles que les missiles français. La FDI dispose de sa propre salle d'opérations pour les menaces hybrides, ce que l'on appelle la guerre asymétrique contre les drones, les petites embarcations rapides, etc. Les ordinateurs du navire sont regroupés dans deux centres de données distincts à des fins de redondance. Si l'un des centres de données tombe en panne, l'autre prend le relais en toute transparence. Les chantiers navals français sont réputés pour respecter les délais et le budget. Si la Norvège choisit la France, on peut s'attendre à ce que les frégates soient livrées relativement rapidement. Cela s'explique en partie par le fait que la FDI est un modèle fini. Le revers de la médaille est qu'il y a peu de marge de manœuvre pour les solutions norvégiennes. La France protège également son industrie de défense, ce qui signifie que les offsets pourrait s'avérer difficile si nous choisissons des solutions françaises. Nous n'avons pas non plus l'habitude de travailler avec des unités françaises, la langue et la culture pourraient donc poser problème. Dans le même temps, la France souhaite développer une coopération étroite en matière d'acquisition, d'exploitation et de maintenance. Et en tant que pays de l'UE, la France peut apporter son soutien à la coopération en matière de défense avec l'UE. Conclusion Le choix de la frégate sera probablement déterminé en grande partie par le navire dont les coûts d'acquisition et d'exploitation sont les plus bas, mais aussi, espérons-le, par les principales missions de la défense norvégienne et, partant, de la marine norvégienne. La rapidité de livraison des nouvelles frégates jouera également un rôle. Dans la pratique, les rachats joueront probablement aussi un rôle important. La principale mission de la défense norvégienne est d'aider à prévenir la guerre dans notre partie du monde. Cela signifie que les tâches du temps de paix sont les plus importantes pour la défense, et donc aussi pour la marine. Pour la marine, cela implique principalement une présence navale dans les mers du Nord afin de faire respecter les droits souverains et de sauvegarder les intérêts norvégiens. D'autres tâches en temps de paix comprennent la protection des installations pétrolières sur le plateau continental et le vaste réseau de pipelines, de câbles électriques et de câbles à fibres optiques sur le fond marin, à la fois seule et avec des alliés. Mais la capacité à prévenir la guerre présuppose également une capacité crédible à combattre si la guerre éclate. Dans ce contexte, la capacité à coopérer avec des alliés en mer, en haute mer, revêt une grande importance pour la marine norvégienne. Cela signifie qu'il est important que les frégates norvégiennes disposent de la plus grande capacité possible pour le transfert d'images et le contrôle mutuel des armes, et qu'une coopération considérable sera nécessaire en temps de paix sous la forme d'exercices et d'opérations en tant que partie intégrante d'une force navale alliée. En revanche, en temps de guerre, les opérations côtières, la défense des approches des ports de renfort d'Ofoten à Göteborg et la défense des transports de renfort et de réapprovisionnement dans la voie de navigation intérieure entre le sud et le nord de la Norvège constitueront probablement la tâche principale de la marine norvégienne, et nous opérerons dans une moindre mesure avec les marines alliées, qui disposent d'une expertise et d'une capacité limitées pour opérer dans les eaux côtières norvégiennes. Si l'accent est mis sur les tâches du temps de paix, outre le fait que les opérations côtières constitueront la contribution la plus importante de la marine à la défense commune de l'OTAN en cas de guerre, la frégate française, la FDI, est, à mon avis, celle qui répond le mieux à nos besoins et à nos exigences. Elle est moins chère à l'acquisition et à l'exploitation que les autres frégates et, avec sa taille plus petite, elle est mieux adaptée aux opérations dans les eaux côtières. Si nous choisissons la France, nous pourrons même nous permettre d'acquérir six frégates. La FDI peut également être livré rapidement. L'inconvénient, qui pourrait finalement conduire le gouvernement à la rejeter, est qu'elle est préconçue, ce qui laisse peu de place à l'introduction de technologies et de systèmes d'armes norvégiens tels que le NSM, etc. et donc peu de marge de manœuvre pour des rachats importants. D'un autre côté, nous pourrions être en mesure d'« OTANiser » la FDI par le biais de mises à niveau et de développements ultérieurs au cours de la durée de vie du navire, ce qui contribuerait également à intégrer davantage la France dans la communauté de l'alliance. Ce ne serait pas une mauvaise chose. Mais cela nécessiterait une coopération étroite avec les Français en matière de formation, d'exploitation et d'entretien des navires. Dans ce contexte, les problèmes linguistiques et les différences culturelles seront plus difficiles à résoudre que si nous choisissions les Britanniques ou les Américains. Mais la construction de la frégate de classe Fridtjof Nansen en Espagne a montré que c'était possible. Si l'accent est mis sur la capacité à coopérer avec les marines alliées en mer, en temps de paix comme en temps de guerre, il ne fait guère de doute dans mon esprit que la frégate britannique de type 26 est le meilleur choix, car elle est équipée d'armes et de capteurs standardisés qui sont largement utilisés au sein de l'alliance. Le fait qu'elle ne soit pas idéalement adaptée aux opérations dans les eaux côtières est moins important dans ce contexte. Nous avons également moins de problèmes linguistiques et une longue tradition de coopération avec les Britanniques, de sorte que tout devrait être en place pour la formation, l'exploitation et l'entretien conjoints des frégates. Les Britanniques ont déjà commencé à relever le défi du radar, et les coûts d'exploitation plus élevés résultant d'un équipage plus nombreux pourraient peut-être être compensés dans une certaine mesure par une coopération plus efficace en matière d'exploitation et d'entretien des frégates tout au long de leur durée de vie. En ces temps, de solides arguments de politique de sécurité plaident en faveur du choix des frégates américaines.12 points
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Velyka Novosilka La ville est tombée, HL a fait une vidéo où il dit tout ( /watch?v=_ZzgoGKNDCw&ab_channel=HistoryLegends). On en tire cependant l'essentiel. Les Ukrainiens ont réussi à sortir leurs unités prestigieuses de la ville, mais ont sacrifiés des verts (comprendre : des territoriaux) Notons quand même quelques points : il est probable que la ville représentait à la fois l'extension maximale de la logistique de combat Russe ET Ukrainienne - Si les Russes parviennent à dégager un glacis autour de la ville d'environ 10km ils auront à nouveau une belle base logistique avancée avec des axes routiers qui vont dans toutes les directions qui comptent et des axes routiers qui viennent de toutes les directions qui comptent - La question à cent balles c'est : que feront les Russes ? S'ils ont la ressource : VN peut être un tremplin pour prendre Huliapole (solide verrou depuis 2022) par derrière. Les deux villes sont à 45km, Pokrovsk est à 50 km de VN (pour avoir un ordre de grandeur) En suivant la route au nord on arrive aussi directement dans le dos du point "fort" du saillant ex Kurakhove (l'ensemble de village, Bahatyr, Kostiantynopil, Andriivka) S'ils ne l'ont pas : VN est un sacré mole défensif, y compris dans son état actuel. Les Ukrainiens ne pourront pas faire l'impasse sur sa reprise Chaudron Kurakhove / Uspenivka désormais Kostiantynopil Comme prévu, les Russes n'ont pas avancés d'un mètre au sud, par contre ils déroulent au nord. D'après la rumeur - y compris chez le pro Ukrainien - les Russes auraient pris pied dans Andriivka. Dans les faits c'est une certitude. Mais on ne sait pas à quel point le "pied à terre" est précaire. Ca n'a de toute façon pas grande importance. Avec la prise de VN et l'avancée sans obstacle au Nord, les Russes semblent capable de créer une nasse dont la bouche serait Komar - Horikhove (20km). Ces deux villages sont à quelques km à travers champ des lignes Russes. Lorsqu'ils seront pris, il ne restera qu'une seule voie logistique alimentant le stronghold, et les Ukrainiens retraiteront probablement leurs meilleures unités. A noter cependant que les températures vont peu à peu se réchauffer et que le Tout terrain va être moins évident. La route logistique risque donc de devenir assez précaire assez rapidement Pokrovsk - Sud/Ouest Les Russes ont pris Udachne et Kotlyne. Pour le premier village je ne suis pas surpris, mais le second, à 5km de Pokrovsk, ça me semble joufflu. D'ailleurs les Ukrainiens, mordant, ont contre attaqués pendant la dernière semaine de janvier. Pas de certitude sur l'effet de cette contre attaque en terme de gains Ruthènes, mais la progression Russe a subit un coup d'arrêt et on se bats encore dans Udachne. L'oblast de Dnipro est à 3km des lignes Russes et ne semble pas tant préoccuper que ça ces derniers qui continuent, méthodique, à construire un glacis sur un front assez large. Selydove se situe maintenant à 20km+ des troupes Ukrainiennes les plus proche à l'Ouest. Je pense que les Russes vont affermir leur position, continuer à avancer à l'ouest pour conquérir tous les champs possible, jusqu'à Novopavlivka. Il n'y a pas vraiment de combat dans ce coin, mais chaque ligne d'arbre est un danger. Au nord d'Udachne, il y a une mine, il est probable que les Russes s'en emparent car c'est toujours un point très fort dans ce conflit. Partant de là, j'ai tendance à penser qu'ils tenteront de lancer une attaque massive sur la ligne Serhiivka - Pokrovsk. Ca risque d'être un sacré massacre, mais se faisant ça leur permettra de couper la dernière ligne de chemin de fer qui vient de l'Ouest. Il apparait cependant que la logistique Ukrainienne vient du nord de la ville ( Rodynske), mais cette ville semble largement hors de portée pour les Russes Pokrovsk - Sud Pas le moindre changement Pokrovsk - Sud / Est Les Russes ont pris l'axe routier au nord de Vozdvyzhenka Il y a plusieurs théories sur l'exploitation qu'ils vont en tirer ( pressurer l'est de Pokrovsk, pousser pleins Nord, ou se rabattre vers l'ouest pour s'emparer des 230km² de champ qui les séparent du reservoir de Kostiantynivka Il semblerait qu'ils s'attachent à la troisième solution, mais à un rythme de sénateur. Et si ça se trouvent n'attaquent ils, dans cette direction, que pour forcer les Ukrainiens à dépenser de l'énergie ici plutôt qu'à Toresk Shcherbynivka Kostiantynivka Toresk Shcherbynivka - les russes ont pris les deux villes et se concentrent sur le nettoyage des champs entre ces dernières. A noter cependant quelques attaques des troupes d'Azov dans Toresk. Gardez en vue cependant lorsqu'on vous montrer des vidéos de Azov, ou Skala (Tytelman est le champion de ça) que ce sont des troupes de rupture. Les Ukrainiens ne les utilisent que dans un contexte depuis un an : frapper des unités Russes fraichement installées, pour libérer des Ukrainiens encerclés. Bref, si on vous montre une vidéo d'Azov, c'est généralement qu'on vous parle d'un point qui a chuté. Je pense que courant fevrier on ne verra pas de nettes évolutions dans cette direction. Il semble logique - sur carte - que les Russes poussent jusqu'au réservoir de Kostantynivka qui se situe à environ 3km de leurs lignes. Au delà, ça semble précaire. Ils ne pourront que se battre dans un village après l'autre pour pouvoir arriver à la grande ville. Les Ukrainiens, pas idiots, doivent les y attendre de pied ferme, et je doute que les Russes ne s'y aventurent tant que Chasiv Yar n'aura pas été franchie. Ca serait simplement offrir cartons sur cartons aux Ruthènes Chasiv Yar La ville elle même est prise, on se bat / battrait / dans quelques districts. La ville aura tenu un an. Les Russes semblent désormais la tourner par le sud, pour s'emparer des terrils, et probablement pousser paresseusement vers Chervone qui est le dernier axe logistique. Noter que ce village minuscule est à mi distance actuellement des Russes et de Kostiantynivka. Environ 5km de chaque côté. Sur février on peut donc imaginer que les Russes s'approcheront maximum de Kostiantinyvka à 5km; puis qu'ils tenteront de regrouper leurs front de Toresk et Chasiv Yar; ce qui représente une superficie de 150km² de champs Kostiantynivka - Pokrovsk Il semble de plus en plus incontournable d'attaquer les deux villes en même temps côté Russe. Fevrier devrait permettre d'user la logistique, de frapper au FPV sur tout ce qui dépasse dans les deux villes. Mais je ne vois pas un assaut avoir lieu avant Mars (voir fin Mars) Lyman Rien de nouveau. Je crée cette "direction" car en Janvier les Russes ont créés une tête de pont sur la rivière et qu'ils se sont un peu rapprochés de la ville. Koupiansk Au sud rien de nouveau. Les Russes veulent prendre la rive gauche de l'Oskil, les Ukrainiens les en empêchent Au nord cependant on assiste à énormement de mouvement. Les Russes ont franchis la rivière en janvier, et occupent désormais une tête de pont de 15km de large et 3km de profondeur. Ils n'ont pas visés au hasard cependant. ils se sont emparés de Dvorichna, qui a pour spécificité d'ouvrir sur 4 directions. Au sud, Koupiansk, au nord, la frontière Russe (25km) et à l'Ouest le reservoir de Donets à 50km. En gestion d'équipe on vous dira toujours, si une initiative vous apporte trois points positifs, il faut toujours la mener à bien. En prenant ce village les Russes : - doublent les lignes de front à partir desquelles ils peuvent attaquer Koupiansk. - Peuvent aller chercher la voie de chemin de fer qui relie Koupiansk à Vovshanks (!) - Créent une large nasse (3200km²) dont l'ouverture sud - du réservoir à Dvorichna fait 50km / l'ouverture Ouest (Reservoir, Vovchansk) fait 10km Je pense donc que les Russes vont chercher à pousser vers Shypuvate (20km NO de leurs lignes). Le village a l'avantage de couper une deuxième fois la ligne de chemin de fer, d'être relié par deux routes au front Russe, d'avoir une forêt pour pouvoir y dissimuler du matériel et de réduire la porte "sud" de la nasse de 50 à 30km. Rien de bien inquiétant pour l'instant, mais si dans un mois, ce bled est pris, les Ukrainiens devront forcément se demander à quel point il est utile de maintenir des soldats à l'est du réservoir. Ce qui raccourcirait leurs lignes de 100km, mais offrirait une belle victoire aux Russes en terme de superficie - mais pas grand chose de plus. Bref, pas grand chose de nouveau en janvier.12 points
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Les livraisons de Rafale à l'égypte ne sont pas un évènement, il y en a déjà 26 de livré. Je ne comprends pas pourquoi ça te choque. D'ailleurs le EM09 premier monoplace de la nouvelle commande, a fait son premier vol en octobre 2024, il a bien dû être livré depuis Le regretté @DEFA550 te dirait que s'il porte les cocardes du pays receveur, c'est que celui-ci a accepté l'avion. On peut donc dire que c'est la première livraison d'un Rafale UAE, qui n'ira pas en UAE avant deux ans au moins, mais servira à mettre au point leur standard. Comme le B301, B302 et C101 sont des Rafale de test pour la France mais appartiennent bien à la France et pas à Dassault.12 points
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Je croyais que l'on achetait des quantités invraisemblables de gaz aux Russes pourtant. Et blanche colombe, non. Pays agressé, oui. Rappelons cette vérité, surtout si elle dérange.12 points
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Ce passage à lui seul explique pourquoi Musk continuera de gagner en popularité. Il n'y a pas d'histoire de "prostitution". Il y a le viol de 250 000 gamines mineures certaines âgées à peine de 10 ans, qui n'avaient rien demandé, par des réseaux criminels de pakistanais ayant évidemment choisi leurs victimes sur des motifs raciaux, criminels protégés à l'époque par la "police" et les "services sociaux" dont notamment par le truc qui deviendra le "premier ministre" britannique actuel et dont le nom ne mérite pas non plus d'être cité. Avec à la clé des actes de torture et de barbarie de masse qui curieusement ne semblent pas perturber les habituels offusqués par tout qui n'ont honte de rien. Il y a les parents de ces victimes qui ont été souvent arrêtés et embastillés pour avoir "troublé la quiétude" de leur communauté quand ils hurlaient au secours car leur fille était en train d'être violées et torturés par des monstres mais que la "police" refusait d'intervenir de peur d'être qualifiée de "raciste". Le tout dans l'indifférence générale parce que les "médias" refusaient évidemment de couvrir ces faits. Et ça a duré des années. Les gens capables de balayer ces atrocités d'un revers de mains, et tant d'autres du même ordre, alors qu'ils ne peuvent en ignorer les tenants et aboutissants, se placent de leur propre chef hors-humanité. Et c'est tout. Y'a rien d'autre à dire. Et je me fous totalement que par ailleurs ces éléments, se montrent "philanthropes". Il y a bien eu des tueurs en série qui servaient à la soupe populaire.12 points
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Je continue de voir sur les RS beaucoup de personnalités (Humoristes/Podcasters conservateurs ) faire echo à la façon dont répondait notre camarade @Stark_Contrast aux attaques envers Musk et son geste ... Nous sommes d'accord pour dire que les nazis sont mauvais - ce que nous n'approuvons pas, c'est la notion selon laquelle toute personne qui n'adhère pas à la nouvelle religion WOKE est assimilée à un nazi, à un raciste ou à un fasciste. En fait la réponse est toujours la même ... "OUI MAIS LES WOKE !" ... donc quiconque critique ce geste, y compris le survivant d'Auschwitz en page précédente, est un WOKE ... On va jamais avancer comme ca Ca en deviendrait presque de la CancelCulture non ? Pour tout vous avouer, je suis personnellement également assez rebuté par le battage médiatique permanent WOKE ... D'ailleurs je nie pas qu'il y ait pu y avoir des excès aux US (et même en UE) ... On pourrait citer la problématique des d'athletes transgenres, les cas de DEI etc ... Mais la plupart du temps, je vois surtout des adultes de 40/50 ans pleurer de voir que la petite sirène est devenue métisse ou qu'un super-héros est non-binaire .... alors parfois moi aussi ca me fait lever les yeux au ciel ... mais c'est tout Pourrait-on parler de WOKE-Panic ? D'ailleurs, ceux qui luttent au contre le péril Wokiste aiment rappeler qu'il est capital de protéger l'âge de l'innocence des enfants, et je suis d'accord avec eux ... Mais bizarrement on les entends beaucoup moins s'inquiéter de la popularité d'un mec comme Andrew Tate, qui par experience personnelle auprès de jeunes, a fait bien plus de dégâts perceptibles sur la psyché des jeunes que la propagande WOKE n'en a fait ... J'ai des élèves qui passent leurs soirées a écouter Andrew Tate et qui traitent terriblement les filles, presque avec de la haine ... Je vous parle même pas de l'hyper-sexualisation des relations garçon->filles ... C'est devenu tellement commun que j'en ai fini par espérer d'avoir des élèves ouvertement WOKE dans mes classes à leurs place ... Devinez d'ailleurs pourquoi mes petits WOKE (qui doivent bien exister) ne se déclarent pas ...Dans la vraie vie en dehors d'Hollywood et de YouTube, c'est vraiment pas les WOKE qui font régner la terreur12 points
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Notre ami @Stark_Contrast est relativement optimiste sur ce qui va se passer aux Etats-Unis, je le suis moins à cause de ce que le passé récent et plus lointain nous enseigne : Beaucoup ont cru que Poutine était juste un président autoritaire, et que l’intégration de la Russie dans l’économie mondiale et sa participation au G8 en ferait un pays démocratique respectueux de l’ordre international. Beaucoup n'ont pas su/voulu voir la montée de l’idéologie du monde Russe qui a justifié la quasi annexion de la Belarussie, l’invasion de l’Ukraine et les revendications sur les pays Baltes et d’autres. Beaucoup ont cru que Erdogan était un islamiste modéré qui allait moderniser la Turquie et la préparer à son entrée dans l’UE. Beaucoup n'ont pas su/voulu voir la double idéologie qui l’animait : sa proximité avec l’idéologie des frères musulmans qui le pousse à soutenir ce mouvement partout dans le monde, et l’idéologie impériale néo-ottomane qui justifie ses revendications de souveraineté sur les iles Grecques, en mer Égée, en Méditerranée orientale et en mer Noire, et sa volonté d'influence en Asie centrale, au Moyen-Orient. Beaucoup ont cru que la Chine se démocratiserait avec son intégration à l’économie mondiale, l’enrichissement d’une énorme classe moyenne, son admission à l’OMC et les jeux olympiques. Beaucoup n'ont pas su/voulu voir son désir de revanche sur l’humiliation subie à l’époque coloniale et sa volonté d’hégémonie mondiale qui la pousse à revendiquer la mer de Chine méridionale via la "ligne en neuf traits", à préparer l’invasion de Taiwan et un conflit armé avec les USA, à tisser une toile d’araignée mondiale avec les routes de la soie et à vassaliser les pays sous développés via le piège de la dette. Certains disent aujourd’hui, que Trump est soit un clown, soit un négociateur qui agite les menaces pour obtenir un deal favorable aux Etats-unis voire à lui-même, que Musk est un autiste génial qui ne maîtrise pas sa gestuelle. Certains croient que les Etats-unis ont suffisamment de contre-pouvoirs pour empêcher ce duo et la Maga-sphère de mettre en œuvre leur désir de revanche contre leurs opposants (purge du DOJ et du FBI, enquêtes ou poursuites judiciaires contre des figures clés de l'administration Biden, représailles contre les démocrates et les opposants du Congrès, sanctions contre les "traîtres" républicains, représailles contre les médias "malveillants", soutien aux loyalistes, etc...) C’est oublier les précédents comme le Maccarthysme ou la quasi dictature imposée par Wilson lors de la 1ère guerre mondiale. ==> Petit rappel du Maccarthysme par ChatGPT : Restriction des libertés civiles Atteintes à la liberté d'expression : Des écrivains, journalistes, artistes et enseignants ont été censurés, licenciés ou mis sur liste noire pour leurs opinions politiques ou leur supposée proximité avec des idées communistes. Violation du droit à un procès équitable : Les accusés de sympathies communistes faisaient souvent face à des procès biaisés et des interrogatoires agressifs, en particulier devant la commission des activités anti-américaines (HUAC) ou le sénateur Joseph McCarthy. Climat de peur : Beaucoup évitaient de s'engager politiquement ou de critiquer ouvertement le gouvernement de peur d'être accusés de subversion. Érosion des principes démocratiques Exploitation de la peur pour le pouvoir politique : Le maccarthysme a montré comment des dirigeants comme McCarthy pouvaient manipuler la peur et l'hystérie pour s'assurer un pouvoir considérable. Cela a sapé les principes de transparence et d'équilibre des pouvoirs. Conformisme politique et social : La pression pour "prouver" son patriotisme a entraîné un conformisme exacerbé, réduisant le pluralisme d'idées essentiel à une démocratie. Polarisation de la société Division et méfiance : Le maccarthysme a divisé la société américaine, alimentant un climat de suspicion généralisée. Les voisins, collègues et même amis se surveillaient, craignant d'être associés à des "ennemis intérieurs". Stigmatisation durable : Les individus ciblés par le maccarthysme ont souvent vu leur vie détruite, même si les accusations étaient infondées. Beaucoup n'ont jamais pu réintégrer la société pleinement. En me relisant et en y réfléchissant, je me demande d'ailleurs si le Wokisme n'est pas une sorte de Maccarthysme de gauche, à cause de la pression sociale engendrée, des procès médiatiques, de la polarisation de la société ? ==> Petit rappel par ChatGPT des restrictions de liberté imposées par Wilson aux Etats-unis pendant la 1ère guerre mondiale, et que ne renierait pas Poutine : Les lois sur l'espionnage et la sédition Espionage Act (1917) : Elle interdisait la diffusion d'informations pouvant "nuire à l'armée américaine" ou favoriser les ennemis. Les personnes critiquant la guerre ou les politiques gouvernementales risquaient de lourdes peines de prison. Sedition Act (1918) : Amendement à l'Espionage Act, cette loi criminalisait toute forme de discours critique envers le gouvernement, la Constitution, l'armée ou l'effort de guerre. Même des commentaires jugés "déloyaux" pouvaient entraîner des poursuites pénales. Des centaines de personnes ont été arrêtées pour avoir exprimé leur opposition à la guerre, notamment des journalistes, des activistes et des dirigeants syndicaux. Répression des mouvements pacifistes et syndicaux Ciblage des opposants à la guerre : Les pacifistes, les socialistes et les anarchistes, comme le dirigeant socialiste Eugene V. Debs, ont été arrêtés pour leurs discours publics. Debs a été emprisonné après avoir critiqué l'implication des États-Unis dans la guerre. Répression des syndicats : Des organisations comme les Industrial Workers of the World (IWW) ont été ciblées, car elles s'opposaient à la conscription et à l'effort de guerre. Le gouvernement a utilisé la peur du radicalisme pour justifier des raids et des arrestations massives. Censure et contrôle de l’information Comité sur l'information publique (CPI) : Bien que son objectif principal fût la propagande pro-guerre, le CPI a également travaillé à contrôler les messages dans les médias. Suppression de la presse critique : Des journaux et publications perçus comme sympathisants des ennemis ou opposés à la guerre ont été fermés. Les éditeurs risquaient des poursuites pour avoir imprimé des opinions critiques envers l'effort de guerre. Propagande et intimidation sociale American Protective League (APL) : Une organisation semi-officielle de volontaires a espionné les citoyens et signalé toute activité jugée "antipatriotique". Pression sociale : Ceux qui ne soutenaient pas publiquement l'effort de guerre étaient souvent ostracisés ou intimidés. Le refus d'acheter des bons de guerre pouvait entraîner des accusations de déloyauté.12 points
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https://www.politico.eu/article/europe-brace-us-trump-end-nato-germany-friedrich-merz-election/ " Merz, le dirigeant de l'Union chrétienne-démocrate de centre-droit (CDU) et en premier lieu dans les sondages d'opinion avant le vote de dimanche, a déclaré que l'Europe devrait collectivement se préparer à la possibilité que l'administration Trump ne respecte pas l'article 5 de l'OTAN en engageant les membres de l'alliance à la défense collective. Lorsqu’on lui a demandé si Trump défendrait la clause, Merz a déclaré : « Je ne parierais pas tout ce que j’ai sur une question que l’on me pose, et certainement pas sur celle-ci. » Interrogé sur la question de savoir si l'Allemagne devrait demander une protection sous l'égide nucléaire de la France, Merz a reconnu que le président français Emmanuel Macron avait étendu à plusieurs reprises une telle offre à Berlin - uniquement pour que les gouvernements allemands précédents ne laissent la question sans réponse. « Nous devons avoir des discussions avec les Britanniques et les Français - les deux puissances nucléaires européennes - sur la question de savoir si le partage du nucléaire, ou du moins la sécurité nucléaire de la part du Royaume-Uni et de la France, pourrait également s’appliquer à nous », a-t-il déclaré. "11 points
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Avec de l'argent Européen on pourrait les racheter à la Grèce, les faire entrer au service actif en France pour la forme, les moderniser, et les fournir rapidement à l'Ukraine tant qu'ils ont encore du potentiel. Idem pour les 12 -5 ex-Qatari.11 points
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En Australie, deux anciens Premiers ministres du côté conservateur ne semblent plus vraiment faire confiance à leurs alliés américains : Tony Abbott espère que Keir Starmer pourra ramener Trump à la raison. Il n'a plus confiance dans la pax americana. https://www.youtube.com/watch?v=GR2RsDv5gdM&t=519s et Malcolm Turnbull : Trump veut provoquer la victoire de Poutine, Aucus a été une grosse erreur. https://www.youtube.com/watch?v=O-hQQG9E2nU11 points
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J'ai regardé les 17 programmes qui ne seront pas toucher, et il me semble se concentrer sur le coeur de l'armée et de son rôle. Les programmes DEI ou en rapport au changement climatique passe à la trappe, un dégraisser une partie de l'administratif semble aussi en cours. Voici les 17 programmes qui sont sanctuarisé: 1. Activités à la frontière sud-ouest (Southwest Border Activities) : Initiatives visant à renforcer la sécurité et les opérations le long de la frontière sud-ouest des États-Unis. 2. Lutte contre les organisations criminelles transnationales dans l'hémisphère occidental (Combating Transnational Criminal Organizations in the Western Hemisphere) : Efforts pour contrer les activités des organisations criminelles opérant au-delà des frontières nationales dans l'hémisphère occidental. 3. Audit : Processus d'évaluation et de vérification des finances et des opérations pour assurer la conformité et l'efficacité au sein du Département de la Défense. 4. Modernisation nucléaire, y compris NC3 (Nuclear Modernization, including NC3) : Mises à jour des capacités nucléaires des États-Unis, y compris les systèmes de commandement, de contrôle et de communication nucléaires (NC3). 5. Avions de combat collaboratifs (Collaborative Combat Aircraft - CCAs) : Développement d'aéronefs conçus pour opérer en collaboration avec d'autres plateformes et systèmes de combat. 6. Sous-marins de classe Virginia (Virginia-class Submarines) : Programme de construction et de maintenance de sous-marins nucléaires d'attaque de classe Virginia. 7. Navires de surface exécutables (Executable Surface Ships) : Programmes visant à garantir la construction et le déploiement efficaces de navires de surface opérationnels. 8. Défense antimissile du territoire national (Homeland Missile Defense) : Systèmes et initiatives destinés à protéger le territoire américain contre les menaces de missiles. 9. Systèmes d'attaque à sens unique/autonomes (One-Way Attack/Autonomous Systems) : Développement de systèmes d'armes autonomes conçus pour des missions d'attaque sans retour. 10. Initiatives de lutte contre les petits systèmes aériens sans pilote (Counter-small UAS Initiatives) : Efforts pour détecter et neutraliser les menaces posées par de petits drones hostiles. 11. Cybersécurité critique prioritaire (Priority Critical Cybersecurity) : Mesures visant à renforcer la protection des infrastructures et des systèmes critiques contre les cyberattaques. 12. Munitions : Approvisionnement et gestion des stocks de munitions nécessaires aux opérations militaires. 13. Préparation opérationnelle de base, y compris le financement complet du DRT (Core Readiness, including full DRT funding) : Assurer que les forces armées sont prêtes au déploiement rapide, avec un financement complet pour le "Deployment Readiness Training" (DRT). 14. Bases industrielles organiques de munitions et d'énergétiques (Munitions and Energetics Organic Industrial Bases) : Infrastructure dédiée à la production et à la maintenance des munitions et des matériaux explosifs. 15. Construction militaire exécutable pour l'INDOPACOM (Executable INDOPACOM MILCON) : Projets de construction militaire destinés à soutenir les opérations du Commandement Indo-Pacifique des États-Unis. 16. Financement des agences de soutien aux commandements combattants pour l'INDOPACOM, le NORTHCOM, le SPACECOM, le STRATCOM, le CYBERCOM et le TRANSCOM (Combatant Command support agency funding for INDOPACOM, NORTHCOM, SPACECOM, STRATCOM, CYBERCOM, and TRANSCOM) : Ressources allouées aux agences soutenant ces commandements pour assurer leur efficacité opérationnelle. 17. Soins médicaux dans le secteur privé (Medical Private-Sector Care) : Programmes permettant aux militaires d'accéder à des soins de santé fournis par des prestataires privés.11 points
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J'admire ton obstination mais ce sont des fantasmes. Les Baltes ne veulent plus rien à avoir cette Russie là. Et ils savent d'expérience que les compromis avec cette Russie ne sont que la porte d'entrée aux chars russes. Soviétiques aussi. Et puis bon, le côté "on va discuter, on est tous cousins", on l'a déjà utilisé de 1991 à 2014. On a vu ce que ça donnait. Si les Baltes, les Finlandais et les Polonais ont désormais plus de moyens militaires en proportion que la France, ce n'est pas par snobisme.11 points
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Voici donc le programme électoral des Verts. Les commentateurs estiment que ce parti est celui qui a le plus changé : https://cms.gruene.de/uploads/assets/Regierungsprogramm_DIGITAL_DINA5.pdf Europa united est notre réponse à l'America first de Trump. L'UE doit être un acteur de la politique mondiale. Décisions à la majorité au sein de l'UE, fini le veto. Fini le German Vote (l'abstention de l'Allemagne lors des votes au sein de l'UE). L'UE doit s'agrandir (Balkans occidentaux, Moldavie, Géorgie.) Plus d'argent pour l'UE. Renforcer le Triangle de Weimar. L'armée européenne n'est pas au programme. Nous devons rester un partenaire fiable pour les Etats-Unis, tout en renforçant la souveraineté européenne. L'Europe a besoin d'un accès souverain à l'espace. Comme d'habitude, les Verts sont favorables à une coopération générale et à un ordre mondial fondé sur des règles. Renforcer l'OTAN, mais avec l'UE. Le budget de la défense doit être durablement et nettement supérieur à 2 pour cent. Cela doit être financé à moyen terme par des dettes nationales et communes de l'UE. L'objectif est un monde sans armes nucléaires, ils se félicitent de l'observation amicale de l'Allemagne du traité d'interdiction des armes nucléaires. Le comportement de la Russie rend toutefois nécessaire la poursuite de la participation nucléaire de l'OTAN. Ils ne veulent pas du service militaire obligatoire. L'ONU est souvent mentionnée, ils continuent d'y croire. Ils veulent poursuivre la politique étrangère et de sécurité féministe, mais ne le mentionnent plus aussi souvent. Commentaire : On s'amuse, car la fin de la participation nucléaire a toujours été le dada des Verts, même jusqu'en 2021. Le SPD et les Verts ont en commun le fait qu'il y a le concept de l'armement actuel, pour pouvoir désarmer dans un avenir indéterminé. Ces partis doivent servir deux ailes. De tous les partis, les Verts sont ceux qui ont le plus modifié leur programme maintenant, mais dans la réalité de leur participation au gouvernement, ils étaient déjà sur une voie plutôt continue auparavant.11 points
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En 2022-23, on a été abreuvés de témoignages et récits concernant les exactions russes, que ce soit les enquêtes dans les territoires libérés (type Boutcha), les écoutes téléphoniques piratées, les témoignages de prisonniers de retour de Russie, les témoignages de prisonniers russes en Ukraine, les enquêtes sur les pertes civiles (ex. Marioupol), les vidéos d'attaque sur des civils clairement innocents (les mecs qui pêchent par ex.), les témoignages de femmes violées, etc. Mais non, faut pas faire de généralités ! Même si ça ne signifie pas que tout les russes font des exactions, on a a largement assez pour en faire des généralités. Ce discours de quasi-négationnisme qu'on entend depuis des années est révoltant.11 points
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C'est exactement ça. Trappier déclarait franchement que Dassault est un sous-traitant d'Airbus sur l'Eurodrone. Pas d'objections. Posture assumée. Airbus dirige et planifie son programme dont il est maître d'oeuvre, Dassault fournit les livrables demandés par le maître d'oeuvre Airbus. C'est clair, net, et précis. ...Mais alors quand ce même Trappier faisait remarquer qu'Airbus était un sous-traitant de Dassault lui maître d'oeuvre sur le NGF, ce fut la montée au créneau de Schoelhorn et de quelques autres à l'époque, en mode: "Non non! Airbus est le PRIME MAIN PRINCIPAL PARTNER"! (ou je sais plus quel titre ronflant du même acabit). Le melon de ces gens a atteint des dimensions tellement cosmiques que même l'accession à des vitesses relativistes ne permettrait pas d'en faire le tour en un millénaire terrestre à bord d'un vaisseau spatial générationnel. Je vais donc citer les propos de Dumont qui me semblent délirants de méthode Coué pour expliciter tout cela. "Il faut qu'on arrive dans ce cadre EDIP à ne pas nécessairement inventer des coopérations qui sont de la haute couture du partage de travail..." Donc c'est un désaveu de la partie Allemande qui a palabré pendant 6 ans sur le montage du SCAF parce que ça ne leur plaisait pas et qu'ils voulaient à chaque fois obtenir un petit quelque chose en plus morceau par morceau? Mon petit doigt me dit que non. "...mais des allocations simples, du partage de ressources, du regroupement du besoin et de la fourniture de solutions..." El famoso "partage". Vous savez, celui qu'Airbus accusait déjà Dassault de refuser il y a des années sur le SCAF, ce à quoi Trappier avait répondu "d'accord pour partager le foreground (ce qui est développé ensemble) mais pas le background" (qui relève de la propriété intellectuelle propre aux entreprises sur les programmes passés et actuels). Donc j'en déduis que c'est bien le background (des autres) qui intéresse Airbus, si cette question est toujours un sujet... Quant au "regroupement du besoin", ça c'est l'affaire des états qui décident de ce que fera l'avion, pas celui des industriels. Et pour le "regroupement de la fourniture de solutions", idem, ça peut vouloir dire quoi? Qu'il faut un Bureau d'Etudes commun? Bah c'est déjà le cas, l'équipe NGF Dassault Airbus a emménagé à Saint-Cloud chez Dassault. Que veut Dumont? Qu'ils re-déménagent à Manching? "...c'est plutôt ça qui doit marcher, c'est-à-dire que tous les pays doivent avoir à un moment donné un acte de laisser-aller, chacun doit donner quelque chose pour récupérer du collectif..." Je traduis: "acte de laisser-aller" quand je lis ça j'imagine un pervers libidineux agrippant une jouvencelle et lui disant: "Alleeeez ma petiiiite, laisse-toi alleeer, gneu-heu-heu", c'est ultra flippant et je suis proprement choqué... Mais plus sérieusement, pincez-moi je rêve. Demander à des entreprises de "laisser aller" leur propriété? Comme ça? Au calme? "tous les pays" = le Français Dassault. "Donner quelque chose" = abandonner gratos toute sa propriété intellectuelle et se soumettre au suprémacisme d'Airbus. "Pour récupérer du collectif" = pour avoir le droit d'être les larbins de gens qui ne savent pas faire tous seuls mais vont s'accaparer les mérites de ce qu'aura fait Dassault pour faire ensuite croire le contraire, comme ils l'avaient fait pour les commandes de vol de l'Eurofighter à l'époque, une histoire toujours aussi hilarante 30 ans plus tard. Oui parce que je ne vois pas trop ce que Airbus a à apporter à Dassault jusqu'ici en fait... Technologies? Brevets? Logiciels? Méthodes de travail? Personnels en l'ingénierie et à la production? Rien qui soit intéressant pour Dassault. L'inverse par contre, là c'est avéré. Mais ça Airbus refuse de le reconnaître. "...c'est ce qui souvent bloque dans ces discussions là, et c'est un blocage qui est du fait des industriels et du fait des états..." Vous noterez l'arrivée des "industriels" dans le débat. Ça confirme. "...quand on commence à dire qu'on va prendre le leadership sur un secteur donné, les pays qui se veulent un leadership sur ce secteur vont dire ah oui mais moi je suis en train de perdre quelque chose..." "Quand on commence à dire qu'on va prendre le leadership sur un secteur donné"? Si on parle du SCAF qui est évidemment dans l'esprit de Dumont comme prouvé par sa conclusion, vous verrez à la fin, des CONTRATS ont été signés, avec des PILIERS et des périmètres de compétences définis clairement entre les différentes parties. Il veut donc remettre en cause le partage du travail réalisé aux forceps sur le SCAF jusqu'ici pour passer à un modèle de développement conjoint, ce dont Trappier a expressément dit qu'il ne voulait surtout pas. "Les pays qui se veulent un leadership sur ce secteur vont dire ah oui mais moi je suis en train de perdre quelque chose." "Qui se veulent"??? Dassault est maître d'oeuvre sur le pilier du NGF. C'est comme ça, c'est ce qui a été décidé, c'est dans le contrat. Y'a pas de "qui se veulent" qui tiennent. C'est totalement insultant comme formulation. Sous-entendu "qui se veulent mais qui ne peuvent pas"? "...Et je pense qu'à la fin on gagne tous, si on le fait, on gagne tous, parce qu'on a, in fine, des produits Européens qui ont un impact mondial..." "tous" = Airbus. "Un impact mondial" = les camouflets en Australie, en Allemagne, pour le Tigre, en Australie en Norvège, pour le NH90, un peu partout pour l'A400M... Oui parce que c'est ça que ça donne le modèle de développement qu'il promeut. "...Alors que si on continue à rester sur des crispations individuelles nationales par pays, on va dans l'autre sens et on perd cet impact-là. Les chiffres de vente export comparés du Rafale et de l'Eurofighter sont là pour le prouver. "...Donc je vous ai fais une réponse plus politique que technique, mais c'est exactement comment on le voit..." Si vous aviez encore des doutes... "...Maintenant il faut arriver à lui donner une substance, et c'est là que nous les industriels on a un rôle à jouer, on doit vous apporter des propositions, on doit vous apporter des solutions, et des programmes comme SCAF sont typiquement des programmes où il faut qu'on arrive à montrer que ça peut se passer comme ça, et pas comme un terrain de combat permanent, mais plutôt comme un terrain de travail commun, pour aller vers cet avion du futur..." Ah oui, parce que la remise en cause permanente de ce qui a été décidé, et le combat pour gratter toujours plus de workshare, c'est pas du tout le fait d'Airbus, nooooon, bien sûr. Une fois n'est pas coutume je vais paraphraser @mgtstrategy Voilà! Parce que ça dure depuis 2018 quand même. Airbus: remet en cause le partage des piliers du SCAF pourtant contractualisé après des palabres Allemandes qui ont pris des années n'accepte pas son rôle sur le NGF pourtant contractualisé en tentant de changer le sens des mots continue d'essayer de gratter la propriété intellectuelle de Dassault Aviation au nom du "partage" accuse Dassault Aviation d'être responsable du fait que ça ne marche pas veut imposer son organisation du travail ce dont il n'a jamais été question dans les contrats signés jusqu'ici essaie de noyer le poisson en vendant des lendemains qui chantent à coups de "vous verrez ça va bien se passer" Et si à la fin ça foire pour de bon, ça ne sera surtout pas parce qu'ils ont voulu prendre le contrôle de tout sur tout et s'arroger des pans entiers du SCAF (oui parce que c'est bien de ça dont on parlait en définitive) et ce sans aucune remise en cause de leur part, noooon, pensez-donc, mais plutôt parce que les autres, surtout Dassault, auront eu l'impudence de prétendre exister par eux-mêmes plutôt que de se fondre dans la suprême entité-blob Airbus pour une singularité heureuse dans l'unicité vers le grand tout universel. On dirait le pitch d'un épisode de Black Mirror. C'est Orwellien. Littéralement. Et tout ça nous vient de gens qui ont même abandonné l'idée de faire un pauvre jet d'entraînement et préfèrent envisager de produire des T-50 Sud Coréens sous licence... Avant que le poste-clé dont aurait pu rêver l'Espagne, à savoir l'AFJT, soit proprement enterré, et que la même Espagne décide d'acheter des Hürjets turcs à la place! (imaginez la France acheter des F-18E demain matin pour illustrer) À quand une invitation des turcs de Baykar et de leur KAAN dans le SCAF par Airbus? Ils pourront remplacer les Français de Dassault, comme les Espagnols avaient remplacé les Français sur l'Eurofighter.11 points
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Oui c'est assez hallucinant de mauvaise foi. Moi ce qui me fait marrer c'est ça: Les 6 torpilles de l'Atl2 étant bien entendu pour son autodéfense.11 points
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Révélation : le F-35 est un projet publicitaire de Martin-Baker pour vendre ses sièges éjectables11 points
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Bonjour, je viens de Grèce et j'ai un amour particulier pour les avions depuis que je suis très jeune ! Je suis très impliqué dans les simulateurs de vol, principalement dans DCS et il va sans dire que parce que j'ai un grand amour pour les avions français, je vole principalement sur Mirage 2000C :) J'ai aussi volé en planeur, mais j'ai arrêté à cause de la distance (je vis en permanence sur une île). Traduit avec DeepL.com (version gratuite)11 points
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Avenir du Rafale, Ukraine, Europe de la Défense : le PDG de Dassault Aviation se livre •30/01/2025 à 18:11 Dans un long entretien accordé au quotidien Les Echos , Eric Trappier dresse les perspectives de son groupe dont il salue la robustesse malgré sa taille modeste face aux géants étrangers de l'aéronautique. "Une forêt de fougères est moins résistante qu'un chêne tout seul". Interrogé sur la place de Dassault Aviation parmi les poids-lourds de l'aéronautique, Eric Trappier a loué le savoir-faire de son groupe, faisant l'éloge des capacités du pays en matière de défense. "La France maîtrise toutes les technologies. Nous savons faire des avions de combat et les armes qu'ils portent. Nous savons faire des sous-marins, des porte-avions, des armes nucléaires", énumère t-il ainsi dans une interview au journal Les Echos , publiée jeudi 30 janvier. Mentionnant l'engagement du général de Gaulle dans les années 50 pour tourner le pays vers la souveraineté, Eric Trappier juge que la question de la défense est aujourd'hui toujours politique "mais pas technologique, car notre pays a appris à faire avec des moyens financiers plus limités" , avec des "partenaires stratégiques" comme Thales ou Safran qui permettent de rivaliser avec les mastodontes américains. "Nous sommes 10 fois plus petits qu'un Lockheed Martin mais nous faisons voler 3.000 avions dans 90 pays", fait-il valoir. Dans son viseur à long terme : le développement du Scaf, le chasseur européen du futur. Face à ce projet, Eric Trappier estime que Dassault ne doit pas se perdre dans ce défi mené entre acteurs européens. "L'important c'est d'avoir des compétences, un savoir-faire, une colonne vertébrale. On peut ensuite s'ouvrir à des partenariats mais il ne faut pas renoncer à sa colonne vertébrale. Si nous ne travaillons pas seuls sur le SCAF, le chasseur européen du futur, ce n'est pas parce que nous n'aurions pas su le faire seul mais c'est parce que les Etats nous ont demandé d'essayer de travailler à plusieurs", commente t-il. Standard F5 : le Rafale "nouvelle génération" arrive D'ici là, le Rafale poursuit lui ses évolutions avec de nouvelles perspectives commerciales. Avec la commande des 12 avions par la Serbie, Dassault comptabilise désormais 507 Rafale commandés, dont 273 à l'export. "Nous sommes à plus de 500 commandes et cela va continuer parce que le Rafale est un avion polyvalent qui n'a cessé d'évoluer et de se moderniser et cela va continuer", anticipe ainsi Eric Trappier. Le fleuron de Dassault va passer au standard F5, une version modernisée du chasseur qui comportera nouveau radar et système de guerre électronique, nouveaux capteurs optroniques et intégration du missile nucléaire ASN4G. Le Rafale F5 pourra aussi et surtout être appuyé par un drône furtif de combat aérien, amené à accompagner le chasseur dans ses opérations à l'horizon 2030. Ce développement est conforté selon lui par les observations du théatre ukrainien. "Aujourd'hui, les drones s'imposent mais ils ne vont pas remplacer les avions de chasse pilotés par des humains qui seront encore là dans 10, 20, 30, 40, 50 ans. La machine peut aider l'homme à calculer mais rien ne remplace la perception de l'homme au coeur d'une zone de combat", juge t-il. Entre les opérations de modernisation du Rafale et le développement du chasseur européen du futur, "on est sur du long terme", rappelle ainsi Eric Trappier. "D'ici là, la carrière du Rafale va donc se poursuivre". "On ferait mieux de bannir le mot même de taxonomie" Pendant qu'un autre poids-lourd du paysage entrepreneurial français, Bernard Arnault s'est fait remarquer par son coup de gueule sur la fiscalité et la surtaxe aux entreprises en vue pour le budget 2025 , Eric Trappier a pour sa part affiché ses réserves face à ce qu'il voit comme un retour en arrière. "Aujourd'hui, parce que le contexte budgétaire est tendu, on veut revenir en arrière en réaugmentant la fiscalité des entreprises et en baissant les allégements de charges. Ce n'est pas comme cela que l'on va réindustrialiser le pays", note t-il. A l'échelle continentale, le PDG de Dassault Aviation se montre sévère sur la volonté réelle des instances européennes pour l'industrie. Dans son viseur : les "boulets aux pieds" de la CSRD, C3D, et la "taxonomie" de Bruxelles, "censée dire quels sont les mauvais secteurs qu'il faut punir". En creux : le financement des industries de la défense, et des banques qui restent encore frileuses. Début janvier, le directeur général de la Caisse des dépots avait invité les établissements bancaires à revoir leurs doctrines de financement de l'industrie de défense pour y flécher davantage de capitaux. Les établissements bancaires sont "parfois (...) restés à mon avis sur des schémas anciens où il y a une doctrine ESG (sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise, ndlr)" qui bannit les entreprises du secteur de la défense, avait ainsi estimé Olivier Sichel. Eric Trappier abonde en ce sens : "On ferait mieux de bannir le mot même de taxonomie qui au nom d'une finance dite durable incite surtout les fonds à ne pas soutenir certains fabricants européens. On nous parle d'une prise de conscience à la Commission et d'un projet de directive dite Omnibus ayant pour vocation de renforcer notre compétitivité en simplifiant certaines choses. J'espère que ce sera plus un TGV qu'un Omnibus car il faut aller vite", ironise t-il. Fonctions élargies depuis le début de l'année Outre son poste de PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier a pris début janvier la présidence du groupe industriel Marcel Dassault (GIMD), en remplacement de Charles Edelstenne, pilier historique de l'empire familial. Agé de 64 ans, Eric Trappier a effectué toute sa carrière au sein de Dassault Aviation, dont il est devenu patron en 2013. Ayant tout au long de sa carrière promu les ventes de Mirage à l'étranger, son principal fait d'armes à la tête de l'avionneur est d'avoir fait du Rafale un succès à l'export, une condition pour l'équilibre économique de l'entreprise. En service depuis 2004, l'avion de combat a attendu jusqu'en 2015 avant de trouver preneur à l'étranger. Eric Trappier est par ailleurs président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), la puissante fédération patronale du secteur. C'est pas moi qui l'ait dit!11 points
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Bon alors autant le dire tout de go: les mecs qui rêvent d'Antonov et de ses appareils stratégiques (ou non) se mettent le doigt bien loin dans le fond de l'œil jusqu'à ressortir par le rectum (oui la manœuvre est complexe et douloureuse). Pourquoi? 1/ Gostomel (ouais avec un -G, c'est mon côté "gros troll prorusse poutinien affilé à ROSOBORONEXPORT" qui parle) est un champs de ruine. Ca se répare, certes mais il faudra du temps (beaucoup), de l'argent (beaucoup) et des moyens humains (beaucoup). L'Ukraine ne dispose de rien de tout ça pour l'instant, et pas dans ce but bien précis. Les priorités, en somme. 2/ Les An-124 en service dépendent de consommables (les réacteurs D-18T produits et révisés par Motor Sich, notamment); or les chaînes logistiques (ce qu'il en reste tout du moins) ont été soit aplaties à coups de "puces de machines à laver russes" soit sont à l'arrêt par manque de personnels. Ca se réactive, bien entendu, mais tout ce qui est perdu maintenant mettra des années à être récupéré niveau compétences. Accessoirement Antonov n'a plus rien sorti de neuf depuis? Et produit en série depuis? Oui ok, vous voyez où je veux en venir. 3/ Les appareils sont globalement vieillissants (cinq avions sur les sept sont issus du premier lot de production: 1986-1991), et même si ce n'est pas un problème en soi (avec un bon entretien et des suivis réguliers; ça peut encore voler en toute sécurité), néanmoins les ukrainiens ne disposent plus que de cinq appareils en service donc en soit on peut tabler sur quoi? Deux avions en service en permanence? On ne va pas aller loin avec ça. Reste l'option des appareils de Volga Dnepr qui "devaient" être transférés en Ukraine. Ils en sont où d'ailleurs? (Ah oui pour celles et ceux qui rêvent - comme j'ai pu lire dans le numéro 75 de Raids Aviations - du retour du Mriya: va falloir pousser le doigt ENCORE plus loin. Pas d'ailes, pas de moteurs, pas d'électronique, pas de personnel disponible, etc...). C'était un bel exercice de style, mais rien de plus. Rien de personnel vis-à-vis de l'auteur, je respecte le droit de tout un chacun à écrire n'importe quoi. Alors oui, je sais. "oN vEu Dé AnToNoV KaR On Na RiEn DaUtrr / SlAvA UkRaiNa!" Ok, c'est légitime et louable mais en l'état actuel des choses et pour le dire de manière peu élégante: va falloir se sortir les doigts du cul ET rapidement. Ou alors il faudra aller faire de la lèche à Trump (je rigole déjà) pour des C-5 ou tendre les pots de vaseline à PouPou (je rigole encore plus) et lui quémander quelques An-124 (pour rappel: 18 avions actifs avec le potentiel de monter à 30 avec un peu de travail et d'argent). Reste une autre solution, si le besoin se justifie: motiver Airbus à se bouger. Ok, c'est techniquement jouable. Vous mettez combien sur la table? Et c'est quoi votre calendrier? Au fait, rappelez-moi: ils en sont où dans leur backlog pour l'instant? (Inutile de me traiter de monstre parce que le propos ne plaît pas, ma femme le fait déjà régulièrement).11 points
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L'imagination ça se travaille. Par exemple, moi je me suis imaginé que les uniformes de parade que les russes avaient trimballés les premiers jours de l'invasion, ils ne comptaient pas du tout les mettre, c'était juste pour du caritatif et l'indéfectible amitié russo-ukrainienne.10 points
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L'industriel de l'armement Rheinmetall propose au gouvernement de contribuer à ce que l'Allemagne atteigne l'objectif de l'OTAN de 5% du PIB pour la défense Ils sont prêts à aider l'Allemagne : après que les États-Unis sous Trump ont de plus en plus exigé des dépenses militaires plus élevées d'au moins 5 pour cent du produit intérieur brut des membres de l'OTAN , l'industrie veut maintenant donner un coup de main au gouvernement allemand : le fabricant d'armement Rheinmetall a proposé d'augmenter de dix fois ses prix pour les commandes existantes de la Bundeswehr afin que l'objectif puisse être atteint le plus rapidement possible. « En ces temps de changement, le pragmatisme et le patriotisme sont importants », explique non sans fierté le PDG de Rheinmetall, Armin Papperger. « Nous sommes prêts à faire notre part pour que notre pays puisse remplir ses obligations le plus rapidement possible. » Un exemple à suivre par les autres industriels européens de la défense ?10 points
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En matière de Data-Center associé aux centrales nucléaires, j'ai l'impression qu'on est en train de passer la surmultipliée : https://www.lefigaro.fr/economie/le-patron-d-edf-en-operation-seduction-pour-attirer-les-data-centers-20250130 L’électricien propose aux hyperscalers des solutions clé en main pour venir s’installer en France et passer outre de (trop) longs délais d’attente pour les raccordements. EDF cherche de nouveaux débouchés pour sa production d’électricité. Les opérateurs de data centers tentent de trouver, eux, des implantations pour leurs installations gourmandes en électrons. Qu’à cela ne tienne. Depuis quelques mois, Luc Rémont a pris son bâton de pèlerin pour partir à leur rencontre. Bien plus qu’une opération séduction, il s’agissait d’abord pour le PDG d’EDF d’identifier les freins à leur implantation sur le territoire national, alors que son groupe n’a de cesse de mettre en avant l’électricité bas carbone qu’il produit, sa disponibilité 24/24… Seule ombre au tableau, les délais de raccordement, de sept ans ou plus affichés par le gestionnaire du réseau de transport RTE. Deux objectifs à atteindre : Selon nos informations, EDF propose aux opérateurs de data centers une solution clé en main, avec des terrains industriels sur son propre foncier, des raccordements électriques déjà faits : de quoi raccourcir de plusieurs années les délais d’installation. Au total, la puissance disponible est comprise entre 2 000 et 3 000 mégawatts (2 GW à 3 GW), alors que le plus grand data center français affiche une puissance de 80 MW ! Une telle proposition répond à deux objectifs : le premier est national, avec la volonté de développer les centres de données et l’intelligence artificielle sur notre territoire ; le second concerne EDF, qui a pour objectif d’augmenter de 150 térawattheures (TWh) la consommation d’électricité en France, via les nouveaux usages, dont 20 TWh pour les futurs data centers. Ce qui correspond à 2 GW à 3 GW de capacités installées. A mettre en parallèle également avec le projet de création d'un campus axé sur l'IA pour 50 milliards d'Euros : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/intelligence-artificielle-les-emirats-construiront-en-france-un-data-center-geant-et-investiront-30-a-50-milliards-d-euros-20250206 À trois jours du début du sommet pour l’intelligence artificielle organisé à Paris, dont l’Élysée veut se servir pour renforcer l’attractivité de l’Hexagone en la matière, la France annonce avec les Émirats arabes unis un énorme projet d’investissement en matière de centre de données. Le pays du Moyen-Orient s’est en effet engagé à créer un «campus» axé sur l’IA comprenant la construction d’un site dont la capacité pourrait atteindre le gigawatt, avec un investissement qui pourrait atteindre entre 30 et 50 milliards d’euros. On parle de 35 sites clés en main dans le cadre de la stratégie IA : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/data-centers-talents-commande-publique-la-france-detaille-la-nouvelle-etape-de-sa-strategie-nationale-pour-l-ia-20250206 la France va mettre à disposition d’acteurs privés 35 sites «clé en main» pouvant accueillir des data centers sur l’ensemble du territoire. Après de longs mois de travail avec EDF et RTE, l’État français est en mesure de proposer à la fois le terrain foncier avec toutes les autorisations nécessaires, pouvant être raccordés au réseau électrique «pour une capacité élevée» à partir de 2027 et l’acceptabilité publique des projets, ce dernier point ayant pu être un frein à certains projets par le passé. Objectif : attirer davantage d’investissements en réduisant le temps nécessaire entre la volonté d’investir dans un data center et sa sortie de terre effective. «La carte des sites sera présentée pendant le sommet» précise une source à Matignon, assurant il n’y aura pas de surconcentration dans une région plutôt que d’autres. La puissance pourra atteindre jusqu’à 1 gigawatt, et les surfaces identifiées vont de 18 à plus de 150 hectares, quelque 1.200 hectares au total.10 points
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Peut-être, mais si l'USAID ne paie pas pendant 90 jours, des innocents seront gravement lésés. Le pays le plus riche et le plus puissant du monde nous explique que c'est nécessaire au nom de l'efficacité. On nous explique en outre que le monde a péché contre les Etats-Unis et que le jour des comptes est arrivé pour toutes les injustices subies. Tout cela est tellement faux et tordu que le plus bienveillant des transatlantiques ne peut qu'en devenir l'ennemi. Certes, les faits de rapports de force portent longtemps, mais on peut mal s'asseoir sur des bayonnettes, comme disait un Français. « La politesse, c'est la sagesse. Par conséquent, l'impolitesse est une stupidité. Se faire des ennemis inutilement et volontairement au moyen de celle-ci, c'est de la frénésie ». Arthur Schopenhauer, Misanthrope.10 points
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Ça me soule de pas pouvoir vous donner l'info en direct ni de qui elle vient et là fair juste me faire "confiance". Mais disons que son départ en Chine, alors qu'il était encore en service, et contrairement à ce qu'il essaie de faire passer dans sa vidéo, ne s'est pas fait avec l'accord de sa hiérarchie, quoi qu'il en dise. Et ça a déclenché une enquête interne quand ça c'est su. J'étais tenté de lancer ma propre investigation "officielle", en allant récupérer des infos à droite et à gauche de sources fiables voir officielles, mais quand je vois les reactions ici et des seaux merde que les autres se prennent, je me suis dis que j'allais me tenir bien à l'écart, j'ai rien a y gagner. Sinon, dans son droit de réponse à Mediapart, sachez qu'il avait déjà menacé de porter plainte. Manoeuvre classique. Il n'en a rien fair à ma connaissance. Et concernant ses activités personnelles en Chine, vu qu'il était encore sous contrat militaire, il a évoqué son droit de réserve en tant que militaire (lol).10 points
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Si le Huffington Post tresse des couronnes à un député danois d'extrême droite, c'est que les choses sont graves : 22 janvier 2025.10 points