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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 10/09/2025 dans toutes les zones

  1. Bon, je vais vous troller un peu, mais bien sûr, c'est entre amis. Olivier Schmitt, du Collège royal danois de défense : Dassault aura ce qu’ils veulent, c’est à dire l’exclusivité de la rente étatique ad vitam aeternam et l’enrichissement des actionnaires par l’export à des puissances de 2nd rang, et le futur avion qui équipera les forces européennes se fera sans la France. En d'autres termes : d'autres États possèdent un constructeur aéronautique, la France est un constructeur aéronautique qui possède un État.
    23 points
  2. Ils nous pètent royalement les burnes. Les gars n'ont soit jamais conçu d'avion par eux même, soit y'a tellement longtemps que même leurs enfants sont à la retraite maintenant. Les seuls trucs à leurs actifs c'est une coopération qui à mené à un avion dont le concept était dépassé avant même de sortir. Pas foutu de le mettre à jour tous ensemble, autant de chaines de fabrication que de pays impliqués, plus une flotte aux même standards. Et ces génies veulent reproduire la même chose ? Je sais que les cons ça ose tout, et qu'ils profitent de la faiblesse de nos politiques pour essayer de tordre le bras de nos industriels. Heureusement qu'on tient bon nous...
    20 points
  3. L'audition de trappier --> https://www.youtube.com/live/nvi6IjuyJKg J'ai essayé une prise de note automatique avec un LLM ... Nornalement il devrait y avoir toutes les prises de position sur le SCAF
    19 points
  4. Peut être que les allemands ont compris que Rafale F5 est au SCAF ce que le Leopard 3 est au MGCS… Normalement ça devrait leur parler…
    19 points
  5. ...Il y a 3.8 milliards d'années, au début de l'Archéen, à la suite de la fin de sa phase de refroidissement suivant le grand bombardement tardif, la vie émergeait sur terre... C'est alors que l'ancêtre de tous les russes, le protozoaire connu aujourd'hui des scientifiques sous le nom de vladimus poutinum, décida de s'installer dans une couche sédimentaire de la pangée naissante dont les mouvements allaient la mener sur le territoire aujourd'hui appelé Ukraine...
    18 points
  6. enorme trollage de Newsom : (pendant le shutdown, les travaux pour la salle de bal de la White House continue)
    18 points
  7. La France s'aligne sur Dassault: sans accord avec l'Allemagne sur le Scaf, Paris est prêt à développer "seul" l'avion de combat du futur De son côté, Dassault affirme désormais pouvoir mener "tout seul de A à Z" le projet. La France est prête à développer "seule" un futur avion de combat si les discussions avec Berlin et Madrid sur le programme de Système de combat aérien futur (Scaf) échouent, a affirmé mercredi un responsable français. "Si on ne parvient effectivement pas à trouver d'accord sur une réorganisation du programme, la France saura faire un avion de chasse seule, ce qui ne veut pas dire en franco-français", a confié ce responsable sous couvert d'anonymat, rejoignant la position exprimée par Dassault Aviation, chef de file industriel du projet pour la France. Point mort L'avionneur français assure en effet ce matin pouvoir mener "tout seul de A à Z" le projet d'avion de combat du futur (Scaf), actuellement prévu en coopération avec l'Allemagne et l'Espagne, a déclaré mardi 23 septembre le PDG du groupe Eric Trappier, en marge de l'inauguration d'une usine à Cergy (Val-d'Oise Ce programme à 100 milliards d'euros, qui doit notamment donner un remplaçant au Rafale à l'horizon 2040, est actuellement au point mort miné par des divergences entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Les tensions sont très vives entre Dassault et le groupe européen Airbus. Maître d'oeuvre du grand projet de défense européen Scaf, Dassault Aviation, qui représente la France, juge inefficace la gouvernance qu'il partage avec Airbus, qui représente l'Allemagne et l'Espagne, au grand dam de ses partenaires. Selon le média Politico, le ministère allemand de la Défense aurait indiqué à Airbus qu'il envisage concrètement de mener le projet sans la France, confiant même réfléchir à se rapprocher de la Suède ou du Royaume-Uni. https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/la-france-s-aligne-sur-dassault-sans-accord-avec-l-allemagne-sur-le-scaf-paris-est-pret-a-developper-seul-l-avion-de-combat-du-futur_AD-202509240622.html
    18 points
  8. Dans le cadre de la préparation d'un gros dossier pour le fana, j'ai passé 1H30 hier avec quelqu'un qui était notamment.. Directeur du programme du nEUROn. J'ai voulu aller un peu plus loin sur le détail de la coopération "exemplaire" de ce programme et de la comparaison avec le FCAS. Bon... Il y a eu des silences plus parlant qu'autre chose on va dire. Donc j'ai pas de confirmation ni officielle ni officieuse, mais ils croient pas beaucoup à la coopération avec les allemands... Et la coopération nEUROn n'a pas été si facile que cela. ça reste un match de rugby et vu que le résultat fut bon, personne ne se rejette la responsabilité. Mais ça a bien marché.
    17 points
  9. Et nos commentateurs allemands qui commencent à penser que de la production sous license du GCAP serait un meilleur deal que ce qu'ils ont sur le NGF, on croit rêver : https://x.com/AlexLuck9/status/1972107885938368919?t=Vs6OTWmCg1bFlY4YOCjGNw&s=19 Ils veulent la place de Dassault sur le NGF, sont prêts à aller au clash et parlent d'alternative où ils ne décideraient de rien dans GCAP. C'est du grand n'importe quoi.
    16 points
  10. Après l'A400M et l'A330 MRTT, c'est au tour du Rafale de ravitailler un E-2D Hawkeye --> https://www.navair.navy.mil/news/US-French-flight-refueling-extends-Advanced-Hawkeyes-reach/Thu-09252025-0640 This summer, the French Navy and Air Force conducted qualitative aerial refueling testing with French Rafale, MRTT and A400M tankers as a part of a collaborative effort between the E-2/C-2 Airborne Command & Control Systems Program Office (PMA-231) and France’s Direction Générale de l’Armement.
    16 points
  11. Bah? Alors? Je croyais qu'ils étaient super méga fortiches de la mort qui tue et totalement dignes d'avoir 99% du FCAS et que les Français étaient des gros nullards arrogants pauvres et endettés qui méritaient pas d'être leaders du programme? Si tel est le cas ils devraient donc s'en sortir facilement entre allemands et espagnols tellement SUPERIOR, non? ...Donc c'est quoi qui "n'avance pas" exactement? Dassault refuse de donner sa propriété intellectuelle, c'est ça? Regardez ils nous ont énervé Jarod! Et pourtant c'est pas simple! Madrid suivra Berlin. Parce que le gouvernement de Madrid est totalement zinzinou mais surtout totalement inféodé à qui est parvenu à les rendre inféodés. Et la liste est longue! Et il faut pas que vous lâchiez. Des ateliers aux plateaux techniques jusqu'aux bureaux des cadres supérieurs et des décideurs, il FAUT que chaque employé/e et partenaire de Dassault sache que les patriotes Français de tous bords même parfois les plus improbables, et beaucoup d'étrangers avec eux, qui sont intéressés à leur propre sécurité et au fait d'avoir une alternative crédible aux Américains, sont de VOTRE côté. C'est bien plus que la pérennité de Dassault qui se joue dans cette affaire! Et à titre personnel je suis bien désolé que vous vous retrouviez en première ligne d'une telle responsabilité. Mais si on ne peut pas soutenir directement l'entreprise concrètement, on peut au moins le faire en paroles. Mais quelle arrogance de leur part! Est-ce que la France s'est offusquée de la lancée des programmes P3E ou LTE pour le Typhoon? Je n'en ai pas l'impression, si? Pour qui se prennent ces gens à la fin? Des colonisateurs? Des suprémacistes? Le Rafale ne va pas disparaître au profit du NGF, c'est assez évident. Et l'UCAS ne disparaîtra pas au profit d'un éventuel UCAV Airbus non plus! Non ça c'est illusoire par contre. C'est une bonne analogie mais il y en a une encore plus simple: Le Typhoon LTE, pour "Long Term Evolution", qui est simplement la modernisation au fil de l'eau de l'Eurofighter. On espère que la source est réelle et pas une invention de l'auteur de l'article. Mais tant mieux si ça commence à ruer dans les brancards. ...Et dire qu'on a été quelques-uns à voir clair dans cette affaire depuis 2018... En plus de ça ça fera des économies ce qui est particulièrement bien vu en ce moment! LOL. Berlin envisage d’intégrer la Suède et le Royaume-Uni au projet de 100 milliards d’euros, alors que les tensions s’accentuent avec Dassault. Ah l'Allemagne va s'arroger le droit de faire participer sans leur demander leur avis la Suède et la Grande Bretagne à un projet Allemand? ...Dites vous êtes sûr que c'est l'AfD l'héritière des allemands pas sympas d'il y a 80 ans et pas plutôt la CDU/CSU? Non parce qu'après les annonces qu'ils allaient s'accaparer les armes nucléaires Françaises, ça commence à faire beaucoup là. Et puis, les Anglais seraient donc partie prenante de DEUX programmes d'avions de combat du futur? Le GCAP ET un FCAS essentiellement Allemand? Comment ça marche? BERLIN — Les tensions entre Berlin et Paris autour du programme européen phare de chasseur de nouvelle génération, d’un montant de 100 milliards d’euros, poussent l’Allemagne à envisager de remplacer la France par la Suède, voire le Royaume-Uni, à moins qu’un accord ne soit trouvé d’ici la fin de l’année. Amusant, on lisait il y a quelque temps "300 milliards" et même "1100" voire "2200" milliards. Intéressant non? Sinon ça ne serait qu'une redite de 1985 donc pas trop problématique en soi. Ah par contre ils ont oublié les turcs, les Saoudiens, et les sud-Coréens, en plus des Suédois et des Anglais, et donc nécessairement des Italiens et des Japonais qui font partie du GCAP eux aussi, mais aussi des Espagnols qu'ils ne vont certainement pas mettre dehors. Un programme à 9 pays, dont au moins 50% pour l'Allemagne, franchement, ça va! Les autres pourront se partager chacun 6.25% du programme. Une bonne affaire! Lancé en 2017, le Système de combat aérien du futur (SCAF ou FCAS en anglais) doit remplacer le Rafale et l’Eurofighter Typhoon à l’horizon 2040. Non. Pour le Rafale ce sera plutôt vers 2060 le remplacement complet. Les frictions autour du SCAF — programme commun entre la France, l’Allemagne et l’Espagne — ne sont pas nouvelles. Mais l’ampleur de la frustration à Berlin signale un moment critique pour l’avenir du chasseur, au moment même où l’Europe cherche à renforcer sa défense face à la menace accrue de la Russie. Oooh, c'est mignon, et donc les 7 ans qu'ils ont fait perdre depuis la signature du contrat en 2018, en voulant constamment tout renégocier pour gratter, gratter, gratter encore plus, au point que ce programme censément "50-50" Franco-Allemand est devenu un programme peut-être 20% Français au grand maximum tout considéré, là par contre c'était pas un problème face à "la menace accrue de la russie"? D'accord. Selon deux personnes proches des discussions, le ministère allemand de la Défense a évoqué le SCAF la semaine dernière lors de discussions avec Airbus, responsable de la partie allemande du développement et de la construction de l’avion. Ces échanges ont mis en lumière le mécontentement de Berlin face à ce que les responsables allemands perçoivent comme une volonté de l’industrie française d’occuper une place disproportionnée dans le programme. Cette attitude a poussé l’Allemagne à envisager des solutions alternatives, y compris l’idée d’avancer sans la France. Mort de lol. La France n'a jamais occupé plus que la place que l'Allemagne était décidée à lui laisser en 2018! Et cette place ne peut être tenue QUE par la France dans ce programme puisque ni allemands ni espagnols ne savent faire! Le gouvernement a ainsi indiqué à Airbus qu’il explorait une coopération plus étroite avec la Suède ou le Royaume-Uni — ou une poursuite du projet uniquement avec l’Espagne. On leur souhaite bien du plaisir! D'ailleurs ce sera rigolo de voir la place qu'ils laisseraient à l'Espagne? ...Pas "20% pour l'Espagne et 80% pour l'allemagne" quand même? Non, je veux dire, ce serait scabreux! Des responsables de la Luftwaffe ont également informé des députés du Bundestag plus tôt cette semaine, selon un élu. Informé de quoi? Qu'ils allaient commander plus de F-35? « À un moment donné, le Parlement [allemand] devra dire : “Soit nous avons besoin de cet avion, soit nous n’en avons pas besoin” », a déclaré Andreas Schwarz, député social-démocrate, à POLITICO, en avertissant que la production n’a même pas commencé et que « de nombreux problèmes imprévus » risquent encore de surgir. Ah il serait temps de vous poser la question en effet! En juillet, Paris et Berlin avaient convenu de tenter de résoudre leurs divergences à l’automne et de décider d’ici la fin de l’année s’il fallait passer à la phase 2 du SCAF, au cours de laquelle les industriels devront concevoir un démonstrateur d’avion. De nouveaux horizons Ouvrir le projet à de nouveaux partenaires représenterait un tournant radical. Le Royaume-Uni pilote le programme concurrent Global Combat Air Programme (GCAP) via BAE Systems, qui dispose d’une solide base industrielle en matière de furtivité et d’intégration des systèmes. La possibilité pour BAE de travailler simultanément sur deux projets concurrents, sans conflit d’intérêts, reste incertaine. ...C'est bien s'en rendre compte! La Suède, qui ne participe plus au GCAP, Comment ça, "PLUS"? Elle n'a JAMAIS fait partie du GCAP ni du FCAS-TI. Il y a eu des échanges exploratoires, c'est tout. pourrait contribuer au SCAF via Saab, constructeur du Gripen, doté d’une expertise reconnue dans l’avionique, les capteurs et les cellules légères. Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, doit se rendre à Berlin la semaine prochaine. Et qui vous dit que SAAB acceptera de se laisser phagocyter pour le bon plaisir de faire un avion aux Allemands, ce qu'ils ne sont visiblement pas capables de faire eux-mêmes sans quoi ils n'auraient pas besoin de SAAB surtout sur les segments en question? Ces délibérations reflètent la colère croissante en Allemagne face au blocage industriel entre Dassault — responsable de la partie française du chasseur ...PARDON? De la "PARTIE FRANCAISE DU CHASSEUR"? DASSAULT SONT "PRIME" SUR LE CHASSEUR D'APRÈS LA RÉPARTITION DES PILIERS. En images: https://www.airbus.com/fr/newsroom/stories/2023-11-le-systeme-de-combat-aerien-du-futur-scaf-entrez-dans-linternet-des-objets — et Airbus Defence & Space, à propos du leadership, LE LEADERSHIP SUR LE CHASSEUR NGF, C'EST DASSAULT, D'APRÈS LES CONTRATS. du partage technologique IL N'Y A AUCUN PROBLÈME DE PARTAGE DE "FOREGROUND", C'EST-À-DIRE CE QUI EST DÉVELOPPÉ EN COMMUN. CE QUE L'ALLEMAGNE VEUT OBTENIR, C'EST LE "BACKGROUND", C'EST-À-DIRE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DE DASSAULT SUR SES PROGRAMMES PASSÉS. CE QUI EST INACCEPTABLE. et de la répartition des tâches. RÉPARTITION DÉJÀ ACTÉE DANS LE CADRE DE LA DISTRIBUTION DES PILIERS AUX TROIS PAYS. DONC SI C'EST ENCORE UN PROBLÈME, C'EST BIEN QUE L'ALLEMAGNE VEUT ENCORE TOUT RENÉGOCIER POUR POUVOIR GRATTER PLUS DE CHOSES. CQFD. L’industriel espagnol impliqué est Indra. NON. Indra sont "prime", ou "key partner" (ils ont changé 15 fois de dénomination) sur les senseurs. À égalité avec Dassault et Airbus sur la partie systèmes de systèmes. Et enfin "associate partner" sur le cloud de combat. La partie Espagnole du NGF, le chasseur, c'est AIRBUS. J'adore les journaleux qui ne connaissent même pas leurs dossiers. Le SCAF n’est pas un simple avion : il est conçu comme un « système de systèmes », appelé Next-Generation Weapon System (NGWS), combinant un chasseur de nouvelle génération (NGF), des drones et une interconnexion au cloud. Une réunion trilatérale entre les ministres de la Défense d’Espagne, d’Allemagne et de France est prévue en octobre. Des réunions techniques entre industriels, responsables gouvernementaux et agences d’armement se tiennent régulièrement, malgré la crise politique actuelle en France, afin de préparer des options pour les ministres. Le partage des bénéfices L’une des principales sources de discorde est la répartition du travail, initialement prévue de manière équitable entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. ...Et désormais totalement inéquitable en défaveur de la France. Cet été, les médias de défense allemands Hartpunkt ont rapporté que Dassault revendiquait 80 % du travail sur le NGWS, déclenchant la colère de Berlin. Fake news. Lors d’une conférence de presse mercredi, le porte-parole du chancelier allemand Friedrich Merz, Stefan Kornelius, a affirmé que Berlin et Paris travaillaient toujours à un alignement de leurs positions, mais a souligné que la demande allemande était claire : « La répartition des charges et du travail dans ce projet d’armement doit être effectuée conformément au contrat », Donc l'allemagne doit renoncer à ses tentatives de s'accaparer ce qui est supposé revenir à la France. a-t-il déclaré, ajoutant qu’« il n’y a pas de divergence » entre Berlin et Madrid. Tiens donc, quelle surprise. Le gouvernement espagnol n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Merz s’est rendu à Madrid jeudi, où il a rencontré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez. Les deux ont discuté du SCAF. « Nous partageons le constat que la situation actuelle est insatisfaisante. Nous n’avançons pas sur ce projet », a déclaré Merz. « Nous dialoguons tous deux avec le gouvernement français, et nous voulons une solution au plus vite. » Ils "DIALOGUENT". C'est marrant ce "dialogue" ressemble plutôt à une tentative d'imposer des diktats. Les responsables français ont démenti que Dassault réclame 80 % du travail sur le NGWS. ...Mais on imagine qu'ils sont moins crédibles que les fake newseurs propagandistes allemands en pleine séance d'astroturfing! L’entreprise française insiste toutefois sur son besoin de disposer de davantage de pouvoir décisionnel, en particulier sur le NGWS, afin d’éviter de devoir consulter Airbus et Indra à chaque étape du développement. Elle estime que l’organisation actuelle risque de provoquer des retards. Et ils ont raison. « L’organisation actuelle, avec une répartition et une gouvernance très démocratiques, est-elle vraiment la plus efficace ? … C’est une question que nous avons posée aux Allemands et aux Espagnols, et personne ne peut démontrer qu’avec cette organisation et sans un leadership clair, nous aurons un avion à temps », a déclaré un responsable français travaillant sur le SCAF, en référence à l’échéance de 2040. Surtout quand la "démocratie" c'est systématiquement "2 contre 1". Voire 3 contre 1 en rajoutant les belges. L’une des options envisagées serait de maintenir la répartition actuelle — environ 33 % pour chaque pays — tout en ajustant la gouvernance pour accélérer les décisions. 33%? Donc c'est un programme avec 132% à répartir vu qu'il y a la belgique en 4e larron? « Pouvons-nous faire évoluer cette gouvernance afin d’assurer des décisions plus rapides et plus claires ? Il n’y a pas de solution évidente, mais tous les acteurs se montrent assez flexibles », a ajouté ce responsable, en soulignant que Paris reste pleinement engagé à trouver un accord. « Il n’y a qu’un seul plan : mettre en œuvre le SCAF. Nous devons trouver un moyen d’y parvenir. » Ces mots sont dangereux et graves. Ils témoignent d'un état d'esprit de traîtrise à la nation. NON il n'y a pas qu'un seul plan. NON nous ne "devons pas trouver un moyen". Si ça marche, ça marche. Si ça marche pas, ça marche pas. C'est tout. Dassault n'a aucune leçon de "coopération" à recevoir de la part de gens qui ont toujours agi comme des casseurs et des enfants gâtés. Le temps presse Aucune décision formelle n’a encore été prise à Berlin sur un « plan B », mais les responsables allemands insistent sur l’urgence. Ils auraient pu insister sur "l'urgence" depuis 2018 et ne pas faire chier en se contentant de la TRÈS grosse part de gâteau qu'ils avaient déjà. Au lieu de ça ils ont décidé d'essayer la "technique du salami". Qui se mange en tranches fines comme on le sait. Et à la fin, oh! ça alors! y'a plus de salami dans l'assiette des Français. Par contre il y en a plein dans le ventre des allemands. Et bien qu'ils aillent se faire foutre. En réponse à une demande de commentaire de POLITICO, le ministère allemand de la Défense a refusé de partager de nouveaux développements, renvoyant aux propos tenus par Kornelius. Ce débat en Allemagne intervient dans un contexte de bouleversements politiques à Paris. Le gouvernement de l’ancien Premier ministre François Bayrou est tombé ce mois-ci à la suite d’une motion de censure, ouvrant la voie à la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Lecornu, ancien ministre des Armées, a été directement impliqué dans les négociations sur le SCAF. Il est perçu à Berlin comme le seul responsable capable de contraindre Dassault à revenir à la table. C'est amusant parce que Lecornu est surtout perçu comme étant capable de lancer des programmes Français en France. Il n'a pas été particulièrement intéressé par donner systématiquement une dimension "Européenne" aux développements Français dans l'armement. Les responsables allemands observent attentivement la position qu’il adoptera. Et ils font bien. S’il utilise sa nouvelle influence pour favoriser un compromis avec Airbus, ...C'EST-À-DIRE POUR TORDRE LE BRAS DE DASSAULT, CE QUE LES ALLEMANDS ONT DÉJÀ RÉCLAMÉ IL Y A QUELQUES SEMAINES le SCAF pourrait encore passer à sa prochaine phase. Mais s’il soutient la ligne dure de Dassault sur le partage du travail et du leadership, ...PARTAGE QUI N'A PAS LIEU D'ÊTRE D'APRÈS LES TERMES DU CONTRAT les options alternatives de Berlin avec le Royaume-Uni et la Suède ...À QUI L'ALLEMAGNE N'A PAS DEMANDÉ LEUR AVIS MAIS C'EST OK — voire un programme en solo ...PROGRAMME EN SOLO QUE L'ALLEMAGNE N'EST PAS CAPABLE DE MENER SINON ELLE N'ESSAIERAIT PAS DE PHAGOCYTER DASSAULT — pourraient prendre de l’ampleur. Ohlala quelle menace menaçante! MAIS FAITES DONC. ALLEZ FORCER LES SUÉDOIS ET LES ANGLAIS ET LES ITALIENS ET LES JAPONAIS ET JE NE SAIS PAS QUI D'AUTRE, À VOUS OBÉIR AU DOIGT ET À L'OEIL. QU'ON RIGOLE. ET SURTOUT CONTINUEZ À ESSAYER DE NOUS FAIRE CROIRE QUE VOUS AVEZ D'AUTRE SOUTIENS EN FRANCE QUE LES THURIFÉFAIRES DU NATIONALISME ALLEMAND CAMOUFLÉS EN "EUROPÉENS" QUI SONT ENCORE FAVORABLES À CE MERDIER DANS LEQUEL LA FRANCE SE FAIT ARNAQUER DANS LES GRANDES LARGEURS.
    16 points
  12. Bon anniversaire à lui et félicitations à ceux qui ont participé à l'aventure https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/haute-saone/le-mirage-2000-as-des-as-de-l-aviation-militaire-on-vous-dit-sur-cet-avion-qui-nous-defend-depuis-40-ans-3218333.html
    16 points
  13. Sans rentrer dans trop de détails, le SAMP/T NG a eu de meilleurs scores sur une grande majorité des scénarios du processus de test, et était effectivement le meilleur système d'un point de vue technique et tactique. Il n'empêche que le Patriot aurait pu l'emporter sur des critères politiques, il ne faut pas se voiler la face. Le NG avait aussi obtenu les meilleurs resultats sur le volet système en Suisse et sur un autre appel d'offre finalement perdu. Le fait que le poids politique des US ne joue finalement pas en faveur du Patriot a permis au Danemark une compétition plus "technique", dans laquelle le SAMP/T NG a logiquement gagné.
    16 points
  14. Bon, d'accord, j'ai un peu joué sur les clichés. J'ai deux semaines et demie de vacances scolaires à partir d'aujourd'hui, je suis de bonne humeur et je joue donc le clown de la classe.
    15 points
  15. Exactement. Ou alors les histoires "d'économies à plusieurs" ne tiennent plus. ...Ou alors Airbus va demander la propriété intellectuelle de l'UCAS aussi? Avec des arguments genre "Dassault ne peuvent pas produire assez vite!" "il faut pargager!" "allez quoi! c'est la guerre en Ukraine! On sera jamais prêts à temps ohlala pffff!" "pourquoi être si arrogants?!?" Une fois que tu as pris l'habitude tu ne peux plus faire sans. J'écoute quasiment tout le contenu qui m'intéresse de cette façon désormais. Sinon je n'aurais pas le temps. C'est mort. Je peste déjà assez contre les margoulins sans crédibilité qui parlent sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas de bout en bout, c'est pas pour les rejoindre... Moi je suis là pour donner mon opinion, en espérant dire quelque chose d'intelligent (c'est pas souvent) et amuser la galerie au passage. Et comme pour l'instant le ratio gens amusés sur gens énervés reste positif, je continue.
    15 points
  16. Pendant que le SCAF s'effrite, Theo Francken a déclaré à la conférence #comdef que la Belgique envisage de demander au consortium SCAF d’accepter la Belgique comme partenaire à part entière, à condition qu’il y ait une plus-value en matière d’avantages sociétaux, de consolidation et de renforcement de la base industrielle et technologique de défense belge. L’engagement budgétaire de 360 millions d’euros jusqu’en 2029, tel qu’approuvé par le gouvernement précédent, soutient une participation belge aux programmes européens de recherche et développement liés à la future capacité de combat aérien européenne. « Si le FCAS reste possible et que Trappier se montre un peu moins arrogant, nous devons en faire partie. Si ce n’est pas possible, nous chercherons une alternative ; la participation reste essentielle. » Est-ce parce qu’on y a déjà injecté des millions d’euros, ou simplement par entêtement ? Le SCAF est une fausse promesse.
    15 points
  17. On me souffle dans l’oreillette ; Livraison de la Ronarch aujourd’hui Canon de salut actifs vers 11 h à la Citadelle Certainement que les cloches de l’Armor répondront . « C’est une tradition qui perdure depuis au moins la fin du XVIe siècle. Et le départ de la frégate xxxxxx, ce cxxxxxx, ne dérogera pas à la règle : Quand un navire de guerre quitte le port de Lorient, il est de coutume qu’il salue au canon Notre-Dame de Larmor. La ville de Larmor-Plage en tire même sa devise : « Bon vent à qui me salue ». En réponse, on fait sonner les cloches de l’église et on hisse le pavillon sur le clocher » J’essayerai d’être présent
    15 points
  18. On est dimanche, alors moment rigolade ;)
    15 points
  19. 14 points
  20. Au vu du rapport de force et du « best athlete » promis au lancement, le scénario « France en solo » est devenu crédible. Le Rafale F5 (manned + cloud de combat + drones accompagnateurs + traitements IA + munitions stand-in) en est effectivement la préfiguration opérationnelle. Cela implique si Paris acte un NGF/6e gén. national : Gouvernance Architecte unique : Dassault (airframe, intégration système). Co-architectes par briques : Safran (propulsion), Thales (senseur/avionique), MBDA (effets), ONERA/CEA (aéro/EM/low-observable), Naval Group/DTI (interop PA-NG). IP française, export ITAR-light. Calendrier réaliste 2025–2027 : gel des exigences (AAE/MARINE), maquettes et démos sol. 2028–2031 : démos en vol (cellule furtive, capteurs, « cloud de combat », Loyal Wingmen). 2032–2035 : proto NGF-FR, intégration armements, essais PA. IOC envisagée 2038-2040 (avec montée en puissance progressive), le temps que le F5/F6 tienne la ligne. Plan de transition Rafale F5 Block 1/2 : teaming drones, capteurs fusionnés, L16/L22 + cloud souverain, A2AD pénétration. F6 (incrément « signature/EM ») : éléments NGF rétro-intégrés (capteurs, guerre en réseau, HMI casque, traitements IA). Maintien de la composante nucléaire aéroportée et compatibilité PA-NG. Drones accompagnateurs (priorité « effet de masse ») 2 familles : « expendable/attritable » (coût unitaire bas) et « loyal wingman » réutilisables. Relancer un « Neuron-2 » (furtif, pénétrant) + une lignée « remote carrier » consommables. Propulsion Axe 1 : sur-motorisation Rafale (marge thermique/croisière sup) pour F5/F6. Axe 2 : nouveau cœur NGF (cycle adaptatif, poussée/masse, refroidissement capteurs/laser, signature IR). Capteurs / guerre électromagnétique AESA multimode large bande, IRST longue portée, EW cognitive, LPI/LPD, datalinks discrets, déception/leurres. Traitements IA embarqués + edge computing, cybersécurité by design. Armements Stand-in (furtifs), hypersoniques (A/S d’abord), SEAD/DEAD collaboratifs, munitions rôdeuses « loyalistes ». Intégration MER/PA-NG garantie dès la spec. Budget et charges Ordre de grandeur : programme « NGF-FR + Drones + F5/F6 » ≈ 60–80 Md€ sur 15–20 ans (fourchette large, R&D incluse). Lisser via lois de programmation + partenariats export (offsets), et mutualiser briques duales (IA, capteurs, puissance). Ouvertures ciblées (coop’ à la carte, sans perdre l’architecture) Partenaires « brique » plutôt que « gouvernance » : Espagne/Italie/Émirats/Inde/Grèce/Indonésie (selon domaines). Règle : la France garde l’architecture système et l’IP cœur. Risques à maîtriser Dérive des exigences → geler tôt, jalons « kill/go ». Surcharge industrielle → plan de capacité (ingés, bancs, souffleries, essais). Cyber/ITAR → souveraineté des chaînes numériques et composants critiques.
    14 points
  21. C'est d'ailleurs pour ça (et ça aussi on ne vous le dit pas ...) que les Russes ont envahi l'Ukraine, pour y rétablir un régime démocratique.
    14 points
  22. Non ça ne fait pas rêver mais ça doit faire réfléchir au contraire. Durant la Guerre froide, la Baltique voit ses côtes orientales occupées par le Pacte les côtes nord aux mains des neutres et sa sortie verrouillée par l’Otan. Durant la Guerre froide la Baltique est au contraire un espace disputé ... en position d'équilibre et c'est une planche d'appel pour les opérations amphibies du Pacte de Varsovie. Aujourd'hui la Baltique est un lac otanien et la Russie est acculée dans son angle mort. Ça doit faire réfléchir car cette situation nouvelle - compte tenu du mode de fonctionnement de l'hôte du Kremlin - rend le contexte plus dangereux, la Russie se sent désormais en position de faiblesse dans un espace géographique non plus disputé mais "colonisé" par l'adversaire ... C'est une différence énorme, qui peut motiver des réactions violentes. L'invasion de l'Ukraine a aussi été motivée par une réaction de protection de la Russie s'estimant menacée par un risque de progression de l'Otan à ses frontière (risque aux conséquences à mon humble avis surévaluées ayant abouti à un choix désastreux). Les coups de sondes envoyés par les Russes doivent être pris très au sérieux, la moindre faiblesse pourrait constituer une incitation à engager de futures OMS profitant de la déconnexion (ou incertitude) américaine.
    14 points
  23. Alors celle-là c'est la meilleure. A peine achetés, déjà revendus ! Eurofighter : La qualité s'oublie, le prix reste !
    13 points
  24. Le journaliste N Hauer a pu discuter avec un commandant du front du Donetsk qui explique comment se passent aujourd'hui les assauts russes, et qui ne cache pas le soutien d'une partie de la population à la Russie (celle qui est restée). Hier, j'ai eu la chance de pouvoir discuter avec des soldats d'infanterie de la 14e brigade ukrainienne. Ils venaient de rentrer d'une mission de 90 jours à Novoekonomichne, l'un des secteurs les plus chauds de tout le front. Leur commandant, « Bobruk », m'a fait part de quelques réflexions très intéressantes. 1. Bobruk et son équipe venaient de terminer une rotation de 90 jours, passée essentiellement sur la ligne zéro/zone grise. Survivre à cela relevait presque du miracle. Ils n'avaient désormais que cinq jours de repos (principalement dans l'oblast de Donetsk) avant de repartir, tant le manque d'effectifs est criant. 2. Les unités sont désormais toutes minuscules, des deux côtés. L'équipe de Bobruk se déploie principalement par paires, et les Russes viennent seuls ou à deux. « Même trois soldats ensemble suffisent déjà à garantir presque à coup sûr une frappe de drone (FPV) », a déclaré Bobruk. 3. Les blindés ont pratiquement disparu du champ de bataille. Les chars, les véhicules de combat d'infanterie et les véhicules lourds sont désormais pratiquement inexistants. « Nous avons vu des blindés ennemis littéralement trois fois en 90 jours », a déclaré Bobruk. « Il n'y a plus que des hommes maintenant, juste de la chair à canon. » 4. Lorsque des assauts russes majeurs ont lieu, ils sont presque exclusivement menés à moto. Bobruk a raconté un assaut russe impliquant 112 (!) motos, chacune transportant deux soldats. Ces assauts sont rarement couronnés de succès. « À peine dix de ces 224 Russes ont survécu », a-t-il déclaré. 5. Les civils pro-russes qui soutiennent l'ennemi constituent un énorme problème dans ces villages situés en première ligne. Bobruk raconte l'histoire de deux habitants d'un immeuble situé à l'ouest qui ont chaleureusement accueilli des soldats russes et les ont invités à entrer, leur permettant d'utiliser leur appartement. 6. Les Russes utilisent désormais de plus en plus souvent des vêtements civils pour tenter de contourner les positions. Il est très courant de voir un ou deux Russes vêtus de manière décontractée se promener tranquillement. Cela a même conduit à des embuscades contre son équipe par des hommes qu'ils pensaient être des civils. 7. Bobruk ne pense pas qu'une offensive russe majeure soit prévue cet automne. « Ils font déjà tout ce qu'ils peuvent, en envoyant constamment des renforts. Ils n'ont pas les forces nécessaires, et les véhicules blindés n'ont plus le même effet qu'au début de la guerre. Traduction par Deepl https://x.com/NeilPHauer/status/1974212121308057603
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  25. Un ratio de 2 nombres réels positifs étant toujours positif, on est pas prêt d'être tranquille...
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  26. En fait, pour mettre tout le monde d'accord sur les frappes anti-cité, dans la profondeur, contre des civils, contre des objectifs militaires secrets, chez les méchants sur le territoire ennemi, est-ce qu'on ne pourrait pas simplement conclure que la Russie déploie de larges moyens de frappes sur la puissance militaire adverse, mais sans discrimination spécifique parce que ballec des civils qui ne se sont pas ralliés (et même ceux qui se sont ralliés...). Et que ces frappes "larges" provoquent du collatéral significatif, mais pas massif, aussi bien parce que ça tape autour que parce que, une fois lancé, le drone finira par taper quelque chose, guidé sur n'importe quoi, parce qu'on ne va pas le ramener... Et aussi parce que la défense ne calcule pas où va retomber tout ce qui a été lancé en l'air pour se protéger...
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  27. Ah mais voila la solution envisagée par les Allemands ! Remplacer les français par les belges !!! Tout prend sens !
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  28. Non, c'est faux. Rheinmetall a une structure actionnariale très fragmentée et internationalisée, il n'y a pas d'ancrage comme la famille Wallenberg chez Saab. Le PDG Pappberger est certes très présent dans les médias, mais cela n'a rien à voir avec une famille.
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  29. Normal, c'est un jour impair Hier, c'était l'Ukraine qui avait déclenché la guerre
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  30. ON A GAGNÉ ! C’est officiel maintenant SAMP/T NG + VL MICA + IRIS-T + NASAMS Par contre, 8 systèmes composés chacun de 4 unités de tir … ça veux dire combien de batteries ? Les partis de l’accord de défense s’accordent sur un investissement historique dans des systèmes terrestres de défense aérienne et antimissile https://www.fmn.dk/da/nyheder/2025/forsvarsforligskredsen-enige-om-historisk-investering-i-jordbaserede-luft--og-missilforsvarssystemer/ Les partis signataires de l’accord de défense ont pris la décision d’acquérir des systèmes terrestres de défense aérienne supplémentaires. Un total de huit systèmes, à longue ou moyenne portée, seront acquis. Il s’agit du plus important investissement jamais réalisé en une seule fois dans la reconstruction des forces armées danoises. 12 septembre 2025 – 08h30 Les forces armées mettent en place une défense aérienne terrestre capable de protéger la population civile, les objectifs militaires et les infrastructures critiques contre les menaces aériennes. Avec la création de l’Air Defence Wing en mars 2025, les forces armées ont établi le cadre des investissements désormais engagés dans les systèmes de défense aérienne et antimissile. « La situation actuelle en matière de sécurité internationale fait de la défense aérienne terrestre une priorité absolue dans la construction des forces armées. L’expérience de l’Ukraine montre que la défense aérienne terrestre joue un rôle crucial pour protéger, entre autres, la population civile contre les attaques aériennes russes. Je suis donc très satisfait qu’une décision ait été prise avec les partis de l’accord pour un investissement important dans des systèmes supplémentaires de défense aérienne terrestre. Dès cette année, les forces armées pourront mettre en service opérationnel une première partie de cette capacité de défense aérienne terrestre, et je me réjouis que les partis de l’accord réagissent de manière à long terme face à l’évolution de la situation sécuritaire, » déclare le ministre de la Défense, Troels Lund Poulsen. Les acquisitions de défense aérienne terrestre ont suivi deux axes. En juin 2025, il a été décidé de procéder à l’acquisition d’urgence de systèmes de défense aérienne terrestre à moyenne portée, afin d’obtenir des effets le plus rapidement possible. Sur la base de la recommandation professionnelle du chef de la défense, les partis de l’accord ont désormais décidé d’acquérir au total huit systèmes à longue et moyenne portée respectivement. Les systèmes à moyenne portée acquis en urgence en feront partie. Pour le système à longue portée, il sera acquis le SAMP/T, produit franco-italien, tandis que pour les systèmes à moyenne portée, le choix se portera sur un ou plusieurs des systèmes suivants : le NASAMS produit en Norvège, l’IRIS-T allemand et le VL MICA français. Ces systèmes ont été sélectionnés sur la base d’une évaluation globale tenant compte des aspects opérationnels, économiques et stratégiques. « La guerre en Ukraine démontre très clairement la nécessité pour une défense aérienne terrestre moderne de combiner plusieurs systèmes intégrés, fournissant plusieurs couches de protection de l’espace aérien. C’est le concept de la défense aérienne terrestre dans lequel nous investissons et que nous développons au sein des forces armées, » déclare le chef de la défense, Michael Hyldgaard. Le coût total lié à l’acquisition et au fonctionnement des systèmes terrestres de défense aérienne et antimissile est estimé à 58 milliards de couronnes pour la durée de l’accord. Les acquisitions nécessitent l’approbation d’un acte par la Commission des finances. « La décision de retenir plus d’un ou deux fournisseurs permet de réduire les délais de livraison. Cela signifie que nous pourrons atteindre au plus vite une capacité complète de défense aérienne terrestre et ainsi soutenir au mieux le renforcement rapide de la puissance de combat du Danemark, » explique le chef du FMI, le lieutenant-général Per Pugholm Olsen. Faits : Un total de huit systèmes seront acquis, chacun comprenant quatre unités. Une unité de tir peut, de manière autonome, lancer un missile guidé contre une cible aérienne identifiée (typiquement composée d’un radar, d’une installation de contrôle, d’une ou plusieurs plateformes de lancement et d’un certain nombre de missiles). Avec cette acquisition, une défense aérienne terrestre sera présente sur l’ensemble du territoire danois afin de protéger, par exemple, la population civile, les villes, les objectifs militaires et les infrastructures critiques. Les systèmes pourront également être combinés afin de fournir une défense de zone plus robuste et multicouche, protégeant par exemple les villes et les grandes zones peuplées contre les mêmes types de menaces. Le premier système de défense aérienne terrestre devrait être mis en service opérationnel dès 2025, et le nombre de systèmes augmentera progressivement par la suite. « Le Danemark n’est pas suffisamment protégé contre les attaques de drones ennemis ou de missiles. Nous ne pouvons pas vivre avec une telle insécurité, et nous y remédions maintenant. Avec la décision du plus grand investissement de défense de l’histoire du Danemark, nous achetons un système de défense aérienne extrêmement puissant, capable depuis le sol d’abattre les missiles ennemis avant qu’ils ne nous atteignent. Cette décision renforce la sécurité au Danemark et, en même temps, la sécurité et l’autonomie stratégique de l’Europe, » déclare Simon Kollerup, porte-parole du Parti social-démocrate pour la défense. « Lorsqu’on suit l’actualité du combat pour la liberté de l’Ukraine, c’est presque un rappel quotidien qu’une défense aérienne efficace est absolument essentielle dans les conflits modernes. C’est pourquoi je suis heureux que nous soyons tombés d’accord, dans le cadre de l’accord de défense, pour investir massivement dans la défense aérienne terrestre. Car même si c’est coûteux, c’est un investissement absolument nécessaire pour protéger le Danemark, » déclare Peter Juel-Jensen, porte-parole du parti Venstre pour la défense. « Pendant beaucoup trop d’années, nous avons été privés d’une véritable défense aérienne, et c’était une situation intenable. Chez les Démocrates danois, nous sommes heureux de lancer maintenant le processus relatif à la défense aérienne terrestre. Il a été crucial pour nous de répondre rapidement aux attentes de l’OTAN et d’obtenir une défense aérienne capable de nous protéger contre des puissances étrangères, » déclare Lise Bech, porte-parole des Démocrates danois pour la défense. « Au Parti socialiste populaire (SF), nous nous réjouissons et nous partageons l’évaluation objective des forces armées qui, sur les trois critères importants, constitue le meilleur choix : rapidité de livraison, prix et développement de l’industrie de défense européenne, » déclare Lisbeth Bech-Nielsen, porte-parole du SF pour la défense. « L’Alliance libérale soutient les recommandations militaires professionnelles concernant l’achat de systèmes de défense aérienne. L’abattage de drones russes au-dessus de la Pologne montre très clairement qu’une défense aérienne forte est nécessaire pour la sécurité des Danois. Avec cette décision, le Danemark respectera les objectifs de capacité futurs de l’OTAN, ce qui est important pour l’Alliance libérale, mais il est également important de souligner qu’il est toujours étudié s’il existe des solutions temporaires pour renforcer immédiatement la défense aérienne du Danemark, » déclare Carsten Bach, porte-parole de l’Alliance libérale pour la défense. « Les Modérés sont très satisfaits du choix des systèmes européens de défense aérienne. Nous renforçons les entreprises européennes de défense et, en même temps, nous obtenons la livraison la plus rapide et donc le renforcement le plus rapide possible de la puissance de combat, » déclare Peter Have, porte-parole des Modérés pour la défense. « Pour nous, les Conservateurs, deux points sont essentiels lorsqu’il s’agit de renforcement militaire : la compétence et la rapidité. Nous devons obtenir ce dont les forces armées ont besoin pour protéger le Danemark et l’OTAN. Et nous devons l’obtenir rapidement. Nous obtenons les deux avec l’accord sur la défense aérienne terrestre. Et je me réjouis que nous soyons maintenant en mesure de répondre aux attentes de l’OTAN à notre égard, » déclare Joachim Hoffmann-Petersen, porte-parole du Parti conservateur pour la défense. « Le Parti du peuple danois se réjouit qu’avec cet accord, le Danemark puisse d’ici 2032 être entièrement protégé par des défenses aériennes à courte, moyenne et longue portée, » déclare Alex Ahrendtsen, porte-parole du Parti du peuple danois pour la défense. « Le Parti radical (Radikale Venstre) est satisfait que nous réalisions un investissement important pour établir une défense aérienne complète pour le Danemark. C’est une étape nécessaire si nous voulons disposer d’une défense solide en période d’incertitude. Lors des négociations, nous avons souligné l’importance que cet investissement soutienne autant que possible le développement d’une base industrielle européenne de défense plus solide, » déclare Stinus Lindgreen, porte-parole du Parti radical pour la défense.
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  31. Merci pour l'article, Manuel. C'est malheureusement fatiguant de voir systématiquement les mêmes mensonges répétés inlassablement dans les médias allemands et anglophones (et du coup aussi hispaniques, italiens et autres langues européennes). Parce que quand ça arrive une fois, ça peut être une erreur, mais là, c'est systématique, et toute tentative de rétablir la vérité ne fait que créer une nouvelle vague d'attaques répétées... Ça existe déjà en Europe, c'est juste l'Allemagne qui ne veut pas en parler ou en entendre parler, vu que c'est un programme français. C'est le programme Scorpion, que le Belgique a rejoint d'ailleurs grâce à son programme de modernisation CAMO. Toujours la même histoire, parce que Dassault refuse de céder tout son savoir faire, sa connaissance et ses brevets à une entreprise jugée moins bonne, et qui refuse de perdre le rôle de leader qui lui revient de droit par l'accord de coopération signé, alors c'est une provocation inadmissible... Le fait que les allemands renégocient Le contrat après signature, c'est normal ? Qu'ils imposent leur présence dans tous les domaines et piliers, même ceux où ils n'ont pas les compétences, c'est normal ? Le fait qu'ils refusent de respecter l'accord initial et de céder leur leadership à Dassault, alors que c'était dans l'accord initial, c'est normal ? Et le fait qu'ils mentent honteusement sur les demandes de leur partenaire français comme au sujet des "80% de contrôle", c'est normal ? Désolé, ce n'est pas contre toi, mais cet article n'en est pas un, c'est de la propagande, répétée jusqu'à ce que le public finisse par y croire à force de l'entendre. Ce n'est pas l'attitude qu'on attendait de la part de notre partenaire sur un sujet aussi important, c'est extrêmement décevant, et même inquiétant. Airbus fait pareil il me semble, non ? Ils prêchent pour leur paroisse allemande avant de regarder au niveau européen. Donc, "double standards", et un peu hypocrite comme argument. Euh, c'est justement exactement ce que disait l'accord, la France est leader sur l'intégralité du projet SCAF, y compris le NGF. C'est l'Allemagne qui remet l'accord initial en question, alors que TRAPIER demande justement au partenaire allemand de respecter l'accord initial. Quand on veut interpréter à son avantage les termes d'un accord signé, ça s'appelle été malhonnête il me semble. A-t-il tort ? C'est ce qui est quasiment arrivé avec l'Eurofighter, qui a aujourd'hui 3 standards différents qui coexistent, alors que le NEURON s'est plutôt bien passé, a plutôt respecté l'enveloppe et les délais, parce qu'il y avait un chef bien établi dès le début (il se trouve qu'en plus, c'était Dassault...) Hem.... Non, juste non. Ils ont commencé à renégocier et augmenter leurs exigences dès le début du projet, avant ET après la signature de l'accord cadre. Oui, plusieurs parties, à savoir Airbus, Airbus, et peut être aussi le Bundestag... La seule raison qu'il y a "de plus en plus" de parties, c'est que Airbus D&S Allemagne a réussi à faire rentrer sa filiale Airbus D&S Espagne dans le projet. Sous l'impulsion et l'insistance de l'Allemagne (parce qu'ils voulaient renégocier le partage des tâches et créer des piliers dans lesquels ils se sont inséré sans raison...) La faute à l'Allemagne, qui a refusé la compétition sous le principe de Best-athlete. L'une des seules phrases positives sur le sujet et sur le point de vue français, mais exprimé comme une possibilité, une hypothèse. Et ça n'ira pas plus loin : Voilà, la phrase suivante... C'est comme si les français se comportaient en leader sur un projet sur lequel l'Allemagne leur avait accordé cette position dans les accords cadres... Quel toupet, quelle outrecuidance quand même. L'arrogance française ne connaît aucune limite : se croire leader quand ils le sont, c'est inadmissible franchement. Et ils le sont, ils ne sont juste pas leader, donc par définition, exécutants avec un droit de discussion et consultation. Si un choix technique devait être fait, c'est l'opinion française qui serait décisive : le leader... Et c'est pourtant exactement ce qu'ils sont sur le F-35, et encore, quand ils ne sont pas que clients. Et Dassault ne eu aucun soucis à n'être que fournisseur sur les projets communs européens quand ils n'étaient pas leader. Comme quoi, l'arrogance n'est peut être pas du côté français... Houlà, la belle fausse protection pour justifier tous les abus ensuite... Personne ne le sait, c'est une hypothèse pure, et rien ne dit que cela posera problème pour la coopération (si ce n'est que le nouveau président acceptera peut être moins de se faire marcher dessus, comme votre chancelier actuel qui travaille plus pour l'Allemagne que pour l'Europe, et c'est bien normal, c'est son boulot... Rien ne prouve qu'il coûtera autant, ou que le coût serait aussi élevé pour un projet national. Et c'est très exactement ce que les gens disaient pour le programme Rafale, qui est au final moins coûteux que celui de l'EF, et plus rentable aussi pour la France au final. Quand à l'existence d'un projet similaire/concurrent, ça a toujours être le cas pour tous les avions, je ne vois pas ce que cela apporte comme justification dans l'article, si ce n'est de créer un sentiment d'urgence pour espérer faire réagir "à chaud" émotionnellement, plus que logiquement... Et je pense que j'ai fait les grandes lignes. Donc, encore un article centre sur le point de vue allemand, pour convaincre les allemands de faire pression sur la France et Dassault. Seule la conclusion est potentiellement réfléchie et factuelle : les chances que le projet aboutisse en l'état s'amenuise de plus en plus vite. En somme, rien qui n'ai pas déjà été écrit ou détaillé ici. Merci encore pour l'article, cela montre bien l'état d'esprit des allemands (et on sait qu'une partie du public allemand voudrait en effet abandonner la France et faire le projet seul ou avec l'Espagne (voir la Suède, la Corée du Sud ou le Royaume-Uni), et pensent que les Français ne veulent que leur voler leur argent et leurs connaissances. Il est très dommage que ce projet soit dans cet état là, et je t'avoue que je préférerai qu'il s'arrête plutôt qu'il continue à envenimer les relations entre nos pays. Vu que les deux pays souhaitent des choses très différentes, je ne le vois pas aboutir correctement de toutes façons...
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  32. Les propos ne sont pas d'une grande précision mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir très peur pour mon pays quand je vois par qui il est dirigé (je parle des élites européistes en général). Le SCAF devrait être une affaire enterrée depuis plusieurs années déjà, mais c'est sans compter sur le jusqu'au boutisme idéologique, voire quasi religieux de ces élites. Et pourtant, toute honte bue, elles nous assureront que le résultat est plus efficace et moins cher, que la France en sort grandie comme l'UE. Un résultat qui sera pourtant selon toute probabilité aussi éclatant que tout le reste depuis Maastricht.
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  33. Z'avez lu : Anschließend hatte Dassault die Rafale entwickelt, ein rein französisches Kampfflugzeug, dessen Name sich mit Windböe übersetzen lässt. Die Rafale basierte auf den Ergebnissen der gemeinsamen Forschungsarbeit mit MBB. Par la suite, Dassault a développé le Rafale, un avion de combat entièrement français dont le nom signifie « rafale ». Le Rafale s'inspire des résultats des travaux de recherche menés conjointement avec MBB. Patrick ne le lis pas !!!
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  34. Peut-être parce que ce n'est pas une question de maths... Déjà parler "d'anti-cité" quand ici on parle de "cibler délibérément les civils", c'est de l'argument de l'homme de paille. No comment ! Ensuite, j'ai peut-être été trop subtil l'autre jour avec ma comparaison d'attentat terroriste en France (entre l'attentat de Nice, et un attentat qui ne fait qu'une seule victime). Ce n'est pas que le nombre de victimes qui compte, sinon on s'en foutrait qu'un mec lambda se fasse décapiter de temps à autre "Bah ça va ! À Nice y avait 80 morts !". Ce qui importe, et c'est la définition du terrorisme, c'est la terreur que cela implique dans les populations visées en raison de la régularité et l'absurdité des attaques (un prêtre, un prof, des passants, des mecs en terrasse...). Les russes ne consacrent pas des moyens colossaux à tuer des civils ont est d'accord. Mais ils y consacrent tout de même des moyens suffisants pour faire planer la mort (à Kherson) et l'angoisse (à Kiev et ailleurs), probablement dans une analyse rationnelle coûts/bénéfice sordide mais efficace.
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  35. Lors de la première invasion, les troupes russes ont violé, tué aléatoirement des civils, surtout les personnes civils responsables à savoir les maires et tout ce qui organise une société civile. Les charniers font preuves, tous ceux qui sont allés au devant des russes pour assurer un semblant d'organisation civile ont subi une sélection mortifaire. Avoir une femme, une fille de 3 à 15 ans, un parent âgé faible, être pompier et se faire taper deux fois... Toutes les preuves existent, par des médecins légistes (internationnaux), elles sont établies, prouvées internationnallement et seront judicairisées. Après on peut décider de ne pas voir.
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  36. Et d'ailleurs, ce Alex Luck, qu'est ce qu'il en sait qu'un NGF franco-français serait pas "next generation"? D'ailleurs c'est quoi la "next generation" ? C'est quoi les critères qui font que 6 n'est pas 5 qui n'est plus 4.5 ? Ces mecs parlent avec un ton péremptoire : "la France peut pas se le permettre" > guess what, t'es pas comptable et tu bosses pas au MinDef. "un NGF franco-français ca sera qu'un Rafale +" > ah bon ? parce que pour Dassault il est très clair qu'il faut une nouvelle voilure from scratch, donc qu'est ce que tu nous racontes là avec tes délires de "enhanced fighter", t'en sais rien et tu fais des suppositions. Ils sont a court d'arguments et cherchent à se rassurer comme ils peuvent en imaginant des plans sur la comète qui impliquerait des suédois ou britanniques mais on ne sait pas trop comment pour ensuite en conclure "non mais c'est pas si mal de produire des bouts de GCAP sous licence franchement!". Ils se foutent de nous et ne supportent tout simplement pas que Dassault puisse mener le programme comme maitre d'oeuvre et qu'ils ne soient pas là pour mettre leur veto à chaque fois qu'il faudra faire des choix structurants. Imaginez bien en 1985 quand F. Lemainque a fait plus de 100 itérations différentes en 1 mois sur les entrées d'air pour au final en retenir une seule validée sur un coin de table avec Marcel Dassault alors qu'il faudra 15 réunions et 230 calls et 4 ans entre la France et l'Allemagne pour s'accorder sur la même chose sur le SCAF. Mais putain achevez -moi j'en peux plus de ces discussions lunaires, je vais pas tenir encore 6 mois à lire de telles conneries.
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  37. Toujours aussi condescendant dès qu'on ne va pas dans ton sens, rien ne change. Discute avec des opérationnels, tu t'apercevras que la lutte contre les drones en milieu ouvert dans un pays en temps de paix n'a rien de trivial malgré ce que tu peux penser de ces incapables de Danois.Pour ce qui est de mon post initial, je vais me fendre d'une explication puisque ce n'est pas assez clair. Un vol de drone sur des sites particuliers comme des aéroports ou des bases militaires relève de la guerre hybride ou d'action en-dessous du seuil. Les incendies dont je parlais relève du même type de lutte, même si les donneurs d'ordre sont très certainement différents. Dans les 2 cas, cela ne va pas mettre en péril la nation, ça vient bousculer l'ordre établi, rechercher le point de rupture, mais les auteurs sont tout aussi difficiles à appréhender malgré le fait que quand on incendie une gendarmerie, celle-ci met tout ce qu'elle a comme moyen pour retrouver les auteurs mais... ne les retrouve pas (2017, ça fait 8 ans). Donc les quelques réponses sur les pages précédentes raillant à demi-mot les danois pour leur incapacité à protéger leur territoire devraient un peu plus s'intéresser à ce qu'il se passe chez nous parce qu'on est nous-mêmes pas capable de protéger notre territoire contre des actions clandestines du même niveau. Désolé d'avoir ramené ça à mon domaine de compétence où je suis confronté quasiment tous les jours à des simplifications de bonne foi de gens qui ne sont pas du métier et font des raccourcis aussi évidents qu'erronés. Notre Dame et le Canadair on été entendu tellement de fois à tous les niveaux y compris ici, que ça m'a paru le meilleur exemple.
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  38. Franchement il est incroyable parfois " ... Et lui (Erdogan) sait mieux que personne ce qu’est une élection truquée. "
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  39. En effet. Comment pourraient-ils se plaindre qu'on vende un chasseur si nul et démodé?
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  40. Vous me perdez totalement avec vos histoires de %. La situation est beaucoup plus simple que ça : l'Allemagne veut s'imbriquer dans tous les éléments et toutes les phases du SCAF pour récupérer une capacité de conception (quelle est la recette de Dassault), d'expertise dans les choix de design (comment Dassault pense les bons choix) et de maîtrise dans les commandes de vol (comment on fait le coeur du système). Bien evidemment, une ligne d'assemblage final unique est impensable coté allemand et Manching serait à protéger dans la future organisation industrielle. L'objectif a terme, même pas caché puisque déjà fait dans le spatial, c'est de devenir complètement autonome sur la 7eme génération et exportateur d'avions de combat. En clair, les allemands veulent réussir là où ils ont echoué sur l'Eurofighter et toutes ces histoires d'autonomie européenne pour justifier une coopération avec la France ne sont que des arguments bidons (mais qui sonnent bien en France) pour arriver à leurs fins. Le reste c'est de la cosmétique.
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  41. L'horrible torygraph dans ses oeuvres euro/francophobes Les divisions croissantes au sein de l’Otan en matière d’armement font le jeu de Poutine https://www.telegraph.co.uk/news/2025/09/17/the-growing-nato-procurement-split-plays-into-putins-hands/ Alors que les alliés européens délaissent les systèmes américains, la Russie pourrait en tirer des avantages stratégiques et tactiques Donald Trump a réussi à pousser les membres européens de l’Otan à consacrer au moins 5 % de leur PIB à la défense, mais l’utilisation que beaucoup d’entre eux font de cet argent supplémentaire n’est pas celle qu’il avait prévue. L’Italie, par exemple, a classé un projet de 12 milliards de livres pour construire un pont entre la péninsule et la Sicile comme une dépense de “défense” – un exemple particulièrement flagrant d’une approche “post-militaire” de la défense, plus souvent associée aux pacifistes qu’à la coalition de droite de Giorgia Meloni. Cependant, les parlementaires américains ont eux-mêmes une longue tradition de glisser des dépenses non militaires dans le budget du Pentagone, ce qui rend les critiques de Washington fragiles sur ce terrain. La vraie question est donc de savoir si l’augmentation des dépenses d’équipement des alliés européens de l’Otan constitue un véritable renforcement de l’efficacité de l’Alliance. La visite d’État de Donald Trump rappelle que, malgré les manifestations de rue, la Grande-Bretagne reste un allié clé des États-Unis – tout comme il y a 40 ans, lorsque la visite de Ronald Reagan à la reine Elizabeth à Windsor avait suscité l’ire de la gauche. À l’époque, les États de l’Otan avaient accepté les missiles de croisière américains pour contrer la menace nucléaire soviétique, malgré les manifestations de masse inspirées par le mouvement CND, qui ne reflétaient pas la volonté des électeurs, comme l’avaient montré les élections de 1983 au Royaume-Uni et en Allemagne de l’Ouest. L’Otan avait alors promu la standardisation des équipements et l’interopérabilité. Heureusement, aucune guerre conventionnelle n’avait éclaté en Europe dans les années 1980 pour tester la capacité des différentes armées nationales à se ravitailler mutuellement et à réparer des avions apparemment similaires mais dotés d’avioniques et de composants différents. La standardisation progressait lentement. Mais Gorbachev avait lancé la Glasnost, et peu après, la menace du Pacte de Varsovie s’était évanouie. Or, Poutine n’est pas Gorbachev. Diviser l’Otan reste l’objectif central du Kremlin. Lundi, le ministre britannique de la Défense John Healey a déclaré à ses homologues de l’Otan : « Lorsque nous sommes menacés, nous répondons ensemble. » Mais au-delà de la rhétorique, les neuf premiers mois de cette année ont vu reculer l’unité de l’Alliance. Les récentes décisions spectaculaires du Danemark et du Portugal d’abandonner leurs projets d’acquisition de systèmes américains au profit de matériels français sont en partie la conséquence de Donald Trump. L’anti-trumpisme de plusieurs membres occidentaux de l’Otan – sentiment que ne partagent pas les nouveaux membres à l’Est – se traduit de fait par de l’anti-américanisme. Dans le cas danois, les déclarations intempestives de Trump sur l’annexion du Groenland ont contribué aux manœuvres militaires très médiatisées organisées cette semaine par Copenhague sur l’île. Difficile de savoir si elles visaient Poutine… ou les États-Unis. Emmanuel Macron promeut depuis longtemps ce qu’il appelle “l’autonomie stratégique européenne” – qui signifie en réalité que les membres de l’UE au sein de l’Otan agiraient comme une alliance militaire sous direction française et achèteraient avions et missiles fabriqués en France. C’est aussi une question économique, pour les États-Unis comme pour la France. Si de grands acheteurs d’armes renoncent aux F-35 américains, par exemple, au profit du Rafale français, cela pèse sur la balance commerciale américaine – et l’améliore côté français – mais cela engage aussi la posture de défense des pays concernés, pour de longues années, dans des systèmes différents et incompatibles. La décision de l’Inde d’acheter plus de 100 Rafale français plutôt que des F-35 américains pourrait réduire la dépendance de son armée de l’air vis-à-vis des avions russes, mais elle exclut toute perspective de coopération avec Washington. Cette fracture interne en Europe sur les achats d’armement sera aussi un coup dur économique et stratégique pour le Royaume-Uni, qui s’était imposé comme fournisseur de composants clés pour le F-35. Alors que des alliés européens traditionnels comme le Danemark et le Portugal se détournent des plateformes et systèmes d’armes américains, BAE et d’autres industriels britanniques risquent de perdre, eux aussi, aux côtés des géants américains. Mais Poutine se souciera moins de nos difficultés économiques que des gains stratégiques et tactiques que la Russie pourra engranger si suffisamment de petits États européens renoncent aux équipements américains. Une telle évolution compliquerait les chaînes d’approvisionnement et les déploiements en cas de guerre ouverte avec Moscou. Si les États européens se décorrèlent de l’équipement militaire américain, combien de temps faudra-t-il avant que les États-Unis se décorrèlent de l’Otan elle-même ? Le discours européen sur “l’autonomie stratégique” a toujours relevé du vœu pieux, la véritable défense reposant sur le soutien de l’Amérique. Abandonner les équipements américains n’est pas un simple problème technique : c’est une remise en cause du cœur même de l’Otan, et donc de la sécurité de la Grande-Bretagne.
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  42. Le ministère de la Défense reçoit la proposition de l'IAF d'acheter 114 avions de combat Rafale « Made in India » Par Ajit Dubey | Mis à jour : 12 septembre 2025 19:32 IST New Delhi [Inde], 12 septembre (ANI) : Le ministère de la Défense a reçu et entamé des discussions sur la proposition de l'armée de l'air indienne visant à acquérir 114 avions de combat Rafale « Made in India », qui seraient construits par la société française Dassault Aviation en collaboration avec des entreprises aérospatiales indiennes. Cette proposition, dont la valeur est estimée à plus de 2 lakh crore de roupies, avec un contenu local supérieur à 60 %, devrait être examinée par le Comité des achats de défense présidé par le secrétaire à la Défense dans les prochaines semaines. Une fois achevé, ce projet de défense serait le plus important contrat jamais signé par le gouvernement indien dans ce domaine. « La déclaration de cas (SoC) ou la proposition concernant les 114 avions Rafale préparée par l'armée de l'air indienne a été reçue par le ministère de la Défense il y a quelques jours et est actuellement examinée par les différentes divisions qui en dépendent, y compris le département des finances de la défense. Après délibération, la proposition sera ensuite transmise au DPB, puis au Conseil d'acquisition de la défense, ont déclaré des responsables de la défense à l'ANI. Le plus important contrat de défense jamais signé pour les Rafale devrait porter à 176 le nombre d'avions Rafale dans la flotte des forces de défense indiennes, l'armée de l'air indienne en ayant déjà intégré 36 et la marine indienne en ayant commandé 26 dans le cadre d'accords intergouvernementaux. La décision de donner suite à la proposition intervient peu après que le Rafale ait obtenu d'excellents résultats contre le Pakistan lors de l'opération Sindoor, où il a réussi à battre à plate couture les missiles air-air chinois PL-15 grâce à sa suite de guerre électronique Spectra. Les avions qui seront construits en Inde devraient également être équipés de missiles air-sol à plus longue portée que les Scalp existants, qui ont été largement utilisés pour frapper des cibles militaires et terroristes à l'intérieur du Pakistan. La part de contenu local dans les avions de combat Rafale fabriqués en Inde devrait être supérieure à 60 %. La partie française prévoit également de mettre en place une installation de maintenance, de réparation et de révision pour les moteurs M-88 utilisés par les avions Rafale à Hyderabad. La société française Dassault a déjà créé une entreprise chargée de la maintenance des avions de combat d'origine française. Des entreprises aérospatiales indiennes telles que Tata devraient également participer à la fabrication. L'Inde a un besoin urgent d'introduire des avions de combat pour faire face à la perception croissante de la menace dans la région. La structure de la force de chasse de l'IAF devrait être principalement composée de Su-30 MKI, de Rafale et de projets de chasseurs indigènes. L'Inde a déjà commandé 180 avions LCA Mark1A et prévoit également d'introduire en grand nombre le chasseur indigène de cinquième génération après 2035. (ANI)
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  43. Pour résumer ses dires: - Le Typhoon et le Tornado étaient de très bon avions en coopération - La France a fait au moins aussi bien, mais toute seule - 33% de participation au SCAF c'est très bien pour l'Espagne - Indra ne sait pas faire d'avion donc ne peut pas négocier a égal avec Dassault et Airbus - Mais surtout la France ne devrait pas avoir le leadership du SCAF (encore un journaliste qui confond SCAF et NGF quand ca l'arrange) - L'Espagne devrait rejoindre le GCAP (où elle aurait fatalement encore moins de workshare) - Ou alors l'Espagne devrait faire équipe avec la Suède, l'Allemagne, l'Arabie Saoudite et la Turquie (!) Vivement 2027 qu'on passe à autre chose
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  44. A la journée de l'école de cavalerie, mon voisin de place au fond à gauche près du radiateur était un IGA 2S avec lequel j'ai pu discuter un peu à la pose. Il avait notamment été l'un des 3 pères du Leclerc et auparavant été responsable de la collaboration sur le char franco-allemand. Il en conservait un effarement entre le contraste avec l'entente chaleureuse entre ingénieurs allemand et français qui étaient tous respectivement francophiles et germanophiles et la réalité de la discussion technique où son impression était que les Allemands n'avaient pas besoin des français et surtout avaient des nécessités de répartition de la charge de travail entre le nord protestant et le sud catholique avec surtout une mise en concurrence des prestataires pour la production avec attribution au gagnant des 2/3 et du 1/3 au perdant. Avec le risque pour les français de retrouver avec de nouveaux interlocuteurs qui n'accepterait pas forcément ce qu'auraient acceptés les premiers... Son impression était que la structure de fonctionnement industrielle des Allemands.les rendaient difficilement accessibles à une collaboration.
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  45. Par contre ca devient un peu lourd de lire dans des articles, sur les réseaux sociaux et même ici des sous-entendus qui amènent à penser que la sélection du SAMP/T NG est uniquement la résultante de la potique etrangere de trump vis-avis du danemark et du groenland. Notre systeme a tout simplement remporté l'appel d'offre car il répondait mieux aux attentes du Danemark ... et l'histoire du groenland a pu aider un peu. Parce que dans ces cas la comment on explique que les Danois vont racheter des F35 supplémentaires ? ANALYSE : Le choix de la défense aérienne à 58 milliards de couronnes du Danemark est un rejet des États-Unis de Trump https://www.dr.dk/nyheder/indland/analyse-luftforsvaret-er-58-milliarder-fravalg-af-trumps-usa Un nouveau système de défense aérienne constitue le plus grand achat d’armement de l’histoire du Danemark – mais l’OTAN en exigera encore davantage. Il y a quelques semaines, la nouvelle est tombée : le Congrès américain avait approuvé une potentielle vente de plusieurs milliards de dollars de systèmes de défense aérienne Patriot au Danemark. Cela n’aura finalement servi à rien. Le Patriot est probablement l’un des rares systèmes de défense sol-air dont le grand public – y compris dans la file d’attente pour une glace à Fårup Sommerland – connaît le nom. « Patriot ». Une sorte de quarterback de la défense aérienne. Célèbre depuis les guerres du Golfe, et plus récemment pour ses performances en Ukraine, où les batteries offertes s’emploient activement à intercepter les attaques de missiles russes. Mais cela n’a pas suffi. Le quarterback a perdu lourdement. Le Danemark a choisi l’Europe. L’acquisition d’un système sol-air par le Danemark avait été annoncée comme un duel entre l’Europe et les États-Unis. L’Europe, qui a reçu au cours de l’année un réveil brutal avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, assorti d’un message clair : « débrouillez-vous ». L’Europe marque un point Avec cet achat record, le Danemark et l’Europe franchissent désormais un pas décisif vers cette autonomie. Une décision qui aura un retentissement international. Elle donnera aussi un sérieux coup de pouce aux industriels européens de l’armement, qui voient arriver une importante commande d’un pays de l’OTAN comme le Danemark. Avec davantage de commandes viendra la possibilité d’accroître la production, et donc de mieux assurer l’indépendance. Le système Patriot – qui concourait au Danemark sous l’appellation plus technique IBCS (Integrated Battle Command System) – a, selon les informations de DR Nyheder, été battu à plates coutures par son concurrent européen, le SAMP/T NG. Par exemple, le Patriot était deux fois plus cher. Non seulement à l’achat, mais aussi en termes de coûts de fonctionnement sur l’ensemble de sa durée de vie. Sans parler de la catégorie la plus cruciale, celle de la performance militaire, où le SAMP/T NG a également surpassé son rival. Or c’est précisément cela qui compte : la capacité à détecter et abattre des menaces. Une gifle aux géants américains C’est un sérieux revers pour les géants américains RTX (Raytheon) et Lockheed Martin, concepteurs du Patriot. En revanche, c’est un succès potentiel majeur pour le consortium franco-italien Eurosam, que DR avait visité plus tôt cette année. Jusqu’ici, Eurosam avait eu du mal à vendre son système à d’autres armées que celles des pays producteurs, la France et l’Italie. Singapour fait figure d’exception. Et ce malgré le fait que la première génération du système ait également été déployée en Ukraine, où – m’a-t-on assuré en France – il obtient des résultats tout à fait satisfaisants : neuf cibles abattues sur dix tirées. Le sigle SAMP/T NG signifie d’ailleurs « Sol-Air Moyenne Portée Terrestre – Nouvelle Génération », autrement dit : « défense aérienne terrestre de moyenne portée – nouvelle génération ». Une touche américaine quand même Ce n’est pas seulement dans la catégorie longue portée que les offres américaines ont été écartées. Dans la catégorie des systèmes à portée plus réduite également, les propositions venues des États-Unis ont été rejetées. Là aussi, un concurrent américain était en lice, mais selon les informations de DR Nyheder, il a été classé parmi les moins performants. Cependant, si l’on regarde de plus près, on retrouve tout de même une touche américaine dans la décision finale : le système NASAMS du norvégien Kongsberg est en réalité une coproduction avec Raytheon. Les missiles AMRAAMinstallés dans les rampes de lancement sont fabriqués par l’industriel américain. C’est précisément ce point que Copenhague entend utiliser pour adoucir une éventuelle colère américaine. Car la décision n’a pas été prise sans inquiétude. Le Danemark avait pris soin d’évaluer à l’avance les conséquences d’un rejet des États-Unis. Comme pour tout ce qui touche à Trump, impossible de prévoir la réaction. Si jamais la gifle infligée au Patriot devait être interprétée comme une revanche liée à Ørsted, dont le projet d’éoliennes au large du Rhode Island vient d’être annulé, le Danemark est prêt. Les compensations viendraient alors sous la forme d’un engagement à acheter de nouveaux avions de combat F-35 de Lockheed Martin. « Et le NASAMS n’est-il pas, après tout, un système américain ? », entend-on à Washington. Ce n’est pas tout à fait la vision de Kongsberg en Norvège, mais passons. Le plus grand achat d’armes de l’histoire du Danemark Au passage, la facture a doublé. Le Parlement avait initialement budgété 25 milliards de couronnes pour une défense sol-air. Le coût total, incluant 30 ans d’exploitation, atteint désormais 58 milliards de couronnes – ce qui en fait le plus grand achat d’armement de l’histoire du pays. Un record qui semble se déplacer de plus en plus souvent ces temps-ci. À l’intérieur de cette enveloppe, on trouve d’ailleurs beaucoup plus d’« unités de tir » que prévu initialement. Cela s’explique par l’importance accrue de la défense aérienne au sein de l’OTAN, renforcée par les leçons de l’Ukraine. Avec cet achat, le Danemark devrait être « home safe » en ce qui concerne les objectifs capacitaires – c’est-à-dire les exigences précises en matière de matériel militaire que le pays doit fournir à la défense commune. Mais ce n’est qu’une première mi-temps Attention toutefois : 58 milliards de couronnes, c’est beaucoup, mais ce n’est que la première mi-temps. L’OTAN exigera encore bien davantage d’unités de tir danoises dans l’avenir. Avec cet achat, le Danemark n’est qu’à mi-chemin. Heureusement pour le gouvernement, la pression ne se fera sentir qu’au prochain cycle d’objectifs capacitaires. Comme les Jeux olympiques, ce cycle se répète tous les quatre à cinq ans. Pour cette fois, le Danemark est qualifié. Et l’équipe Europe en sort un peu plus forte.
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