Classement
Contenu populaire
Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 24/02/2025 dans toutes les zones
-
J'en parlais un petit peu avec certains du forum par messagerie mais la semaine dernière j'étais en Ukraine pour les 3 ans du début de la guerre. Bien que cette fois ci je ne sois resté que sur Kiev, ça m'a au moins permis de comparer différents lieux avec mes références personnelles. Si vous vous rendez à Kiev, ce sera sans doute en car depuis la Pologne. Il y a deux routes principales partant de Varsovie, la Sud qui passe par Lviv et la Nord plus proche de la frontière avec la Bielorussie. Parti le soir de Varsovie, ça permet de voir, quand on sait chercher, les fortifications au cas où aux croisements des routes principales. La plupart n'était "que" semi enterrées avec des murs en rondins de bois, et un système de tranchées pas forcément très élaboré... je suis dit qu'ils étaient là plus pour survivre le temps de donner l'alarme que pour ralentir une force d'invasion. Je n'ai pas pris de photos de ces éléments et je n'en aurais pas posté de toute façon... Sur place quelque soit les quartiers où je me suis promené, c'est ultravide, toutes tranches d'age confondues. Pour les alertes le soir et la nuit, j'ai suivi ça sur le balcon en fumant ma clope. C'est complexe de vivre avec le système d'alerte car il avertit dans des zones très larges, ce qui fait que l'on devient vite zinzin en se croyant tout le temps attaqué... Dans mon cas j'ai désactivé les systèmes d'alerte liées au smartphone et ne me suis fié qu'aux sirènes sonores. Je suis parti du principe que les Russes n'étaient pas plus cons que nous, et que les munitions étant précieuses, sauf pb du missile ou de l'anti missile, ça ne tomberait pas où j'étais. Par contre, même si de jour, j'ai été plus attentif quand je me suis rendu dans les quartiers plus sensibles : proche présidence, proche ministères sensibles, proche rada, ou proche école militaires. Le truc qui m'a le plus marqué, ce sont les pub de recrutement par bataillon. J'ai même du chercher pour un sur internet si c'était un jeu vidéo ou la vraie vie. Je me suis demandé si c'était un peu comme en Géorgie, des sortes de bataillons "oligarchiques" ou juste que chacun tenait de recruter en priorité car vivier de recrutement restreint. Cette fois ci il n'y avait pas de décorations sur les bâtiments officiels aux couleurs des bataillons bandéristes et les couleurs ukrainiennes étaient donc plus mises en avant. Dans l'un des parcs, l'un des bataillons proposait une exposition photo. Il y a une grosse esthétisation de la guerre, et quelques messages à fortes charges émotionnelles, comme le père dans sa casemate sur le front qui reçoit un dessin touchant (et patriotique) de sa fille ou quelques scènes de vie/camaraderie. Le jour anniversaire du début de la guerre, je me suis pointé place Maidan en début d'après midi. Il me semble que s'il y avait une commémoration, c'était le matin (mais mon épouse m'a demandé de ne pas y aller, persuadé que les Russes sont des bouchers et qu'ils vont taper le carton dessus). Il ne restait sur le lieux de rassemblement devant les qu'une dizaine de journalistes étrangers (par deux) et pas plus d'Ukrainiens. Et cyniquement "cocorico !" : les deux journalistes français étaient les plus forts vu qu'il avaient trouvé un Ukrainien francophone pour leur interview... Mais ça n'enlève pas à l'horreur de la guerre, et ces drapeaux pour tous ces morts (tiens je remarque que sur mon image on distingue le petit "carré" de drapeaux d'Azov). Pour le reste je suppose qu'il n'y a rien à ajouter de particulier.25 points
-
Si je résume ici les différents échanges à droite et à gauche sur le forum : -Le Portugal lâche le F35 pour du Rafale -Le Canada ferait de même. -l'Allemagne également, et troque la B61 contre un co-utilisation du duo Rafale/asmpa -l'Australie reprend des soums français, nucléaires cette fois -Les Belges, Danois, annulent leurs F35 et partent aussi sur du Rafale -Les allemands renvoient leurs F104 pour prendre des Mirage 3 -Les Australiens annulent les Blackhawks et vont chercher Alan Grant pour déterrer les NH90 (Oui parce qu'ils ont dit, je cite : "on a dépensé sans compter") J'ai oublié quelque chose ? Ah oui..! Merci Trump ! Au passage:24 points
-
Cela existe déjà et je laisse le lien pour ceux que le sujet intéresse : https://www.marmiton.org/recettes/recette_saumon-marine-a-l-indienne_50965.aspx21 points
-
Certes la France doit certainement pouvoir recueillir certains fruits du fait de son long investissement en matière de défense stratégique, de l'autre côté il ne faut pas que cela serve d'excuse pour compenser des années de gestion économique et politique totalement foireuse et décidée au Palais Bourbon et à l'Elysée ... On dirait la classe de Terminale en balade en montagne, et voilà l'orage qui se déchaine, les GPS brouillés et les cartes illisibles, heureusement l'élève François; pas très bon dans l'immense majorité des matières dispensées aux cours, est par contre un excellent guide de montagne à ses heures perdues, et le voila qui sauve la classe et les ramène tous au refuge ... un peu à l'étonnement de toute la classe, Helmuth le félicite, Harry voudrait être son copain, Carlo veut être sur la photo avec lui ... Mais François repond : les mecs à partir de maintenant il faudra me souffler les réponses pour les examens de math et de physique et il faudra que j'ai au moins 18 sur 20 et vous nettement moins .... Oui il faut "récompenser/compenser" la France pour ses 60 ans d'efforts solitaires pour la défense, mais compenser à la France certaines de ses erreurs complètes (comme l'abandon de la sphère Europénne de Bruxelles) non, compenser le fait que la France dès les années 80 aie décidé de démolir son industrie, non ... Des politiques de gauche et de droite français ont creusés patiement le trou de merde dans lequel le pays est, il faut arrêter de mettre tout cela sur le dos des autres ... C'est un président Français qui a accepté l'entrée des Britanniques dans l'UE en 1973, entrée qui a provoqué le bordel que l'on connait (ultra-libéralisme tatchérien de la commission, refus d'autre chose que du commerce, extension à l'est, ...), c'est un Président français qui a "lancé" Maastricht et désigné le grand manitou devant s'en occuper (J. Delors), c'est un président français qui a foulé au pied le référendum de 2005 sur la constitution Européenne, ... Ce sont les diplomates français qui au dire de tous les autres ont fui les couloirs de Bruxelles, ce sont des français qui ont inventé les 3 % de déficit, c'est un président français qui a trouvé que von Der Leyen ferait une bonne présidente de commission européenne, ... Alors oui pour inscrire le nucléaire comme une source d'énergie non polluante, oui pour donner une place prépondérante dans des comités militaires ou des EM Européens, mais faut quand même pas croire que l'Europe va soigner les blessures provoquées par les rafales de balles dans les pieds que la France se tire depuis plus de 40 ans ... J'ai l'impression d'entendre un promoteur du Gicat dire à des généraux Européens : "il vous faut acheter des Leclerc si vous voulez bénéficier du parapluie français", et les Généraux de répondre "certes, mais vous ne les construisez plus ...." Je sais bien que l'on a tous envie d'hurler : "alors sale c.n de b.che, tu vois que j'avais raison avec ma "bombinette", et bien cr.tin de Pol.k la "vieille Europe" ça a du bon, "et toi l'infâme rosb.ef, tu regrettes ton Brexit" ... Et bien maintenant vous allez tous cracher au bassinet et passer à la caisse ... En clair faire comme Donald sans en avoir vraiment les moyens ... Clairon20 points
-
est-ce que tu qualifies de "jusqu'au-boutiste" tout gouvernement ukrainien qui réclamerait la restitution des territoires occupés par l'armée russe suite à une invasion* ? Non parce qu'à ce moment là j'ignorais que le gouvernement provisoire de la République française qui militait pour le retour à l'intégrité du territoire national durant la seconde guerre mondiale fut "jusqu'au boutiste" *en clair "Je te la mets bien profond sans vaseline mais tu serais quand même bien avisé de ne pas regimber espèce de jusqu'au-boutiste ..." Ce qui me débecte au plus haut point dans ce discours c'est que le gouvernement ukrainien est présenté comme totalement irréfléchi et inconséquent parce qu'il réclame simplement que les envahisseurs quittent son territoire ... C'est assez extraordinairement culotté comme argumentation. Il ne manquerait plus de surcroît que ces provocateurs réclament des réparations à la Russie ! ...20 points
-
Je tiens de source étatique que le drone d'accompagnement du Rafale F5 reprendra, entre autres briques technologiques du Rafale F5, ses moteurs. Donc le "NeuroN XL" sera propulsé par du M88, ou un dérivé du M88. Un ou deux ? Avec ou sans PC ? M88 de base, ou M88 boosté si le F5 en est doté? Je ne sais pas. Concernant les autres éléments repris du Rafale (F5 à priori), on parle de l'optronique, des contremesures ou encore des commandes de vol. Dans le tas, ça reste le moteur et l'optronique les éléments les plus intéressants, je trouve (les contremesures, qu'elles soient pyro ou EM, et les servocommandes, c'est pas une grande surprise à mon sens). Concernant l'optronique, je me demande de quoi il s'agirait. Je pense qu'on pourrait retrouver tout ou partie des voies EO/IR de la nacelle Talios, directement intégré sous le nez du drone peut-être? Mais je me demande si on aura aussi une reprise de l'OSF sur cet appareil, et si oui, est-ce que ça concernera uniquement la voie IR ou également la voie TV ? Trappier semble évoquer une utilisation air-sol mais également air-air de ce drone, et je pense qu'un drone furtif couplé à un OSF-NG + MICA-NG-IR ça pourrait déjà être sacrément méchant, sans même avoir besoin de faire intervenir un radar et des MICA-EM ou des Meteor. L'autre point intéressant, d'ailleurs, c'est que le radar n'est pas cité dans la liste des éléments qui pourraient être repris du Rafale F5. Ça ne me surprend pas vraiment: le RBE2 coûte une frappe, et son usage par un drone furtif me semble... discutable. Si le futur drone devait avoir un radar, je ne serais pas surpris que ce soit à nouveau un dérivé du Airmaster-C. Après le H160M, ce radar semble servir de base au futur radar de l'A321MPA, et Thales semble vouloir en faire sa référence pour les radars AESA à antennes distribuées.19 points
-
Alors outre la discrétion acoustique il faut aussi tenir compte d’autres paramètres transverses que sont la SER et la tenue aux chocs ; - SER ; la FDI a hérité de la silhouette FLF ( l’étalon muse des frégates ) une innovation de taille de 40 ans d’âge - Chocs; on vient de montrer au monde entier que le design FDI/FLFCourbet est testé aux chocs et que partant outre le qualitatif on a aussi du quantitatif . Un plot élastique c’est la discrétion et le choc . On peut aussi démontrer une tenue aux chocs sévères cf Sinkex ( torpillage ) de décembre dernier d’un A69… Bref dans cette négociation , on a des arguments solides FDI réels/mesurés que les autres parties n’auront pas sauf calculs et simulations - discrétion acoustique ; spectre de rayonnement d’écoute SNA ( là je suppute , lors essais mer on a vu un classe souffren pas loin de la Ronarch …….) - SER , on a les relevés FDI je pense - Choc ; on a les mesures récentes FLF qu’on peut extrapoler Bien entendu ces éléments sont secrets défense et divulguables sous accord de confidentialité donc feu vert préalable PR/Mindef. On va la baiser la T2619 points
-
Le plus grand journal centriste allemand : Macron a toujours eu raison. https://archive.is/eF15P#selection-3317.0-3323.470 La Boom La France, puissance nucléaire, est militairement indépendante des Etats-Unis. Et se considère ainsi comme un modèle pour l'Europe. Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine il y a trois ans, deux sous-marins nucléaires ont quitté leur port bien protégé, loin de là, en Bretagne française. Chacun d'entre eux mesure 138 mètres de long, pèse plus de 14.000 tonnes et peut être équipé de 16 missiles nucléaires. Au total, la flotte française compte quatre sous-marins de ce type, dont le lieu de navigation est couvert par le secret militaire. L'ordre de déploiement des deux bateaux supplémentaires n'a pas non plus été confirmé officiellement, mais plusieurs journaux français en avaient fait état de manière fiable. Et les puissances nucléaires se comprennent aussi sans paroles. Nous prenons la situation très au sérieux - c'était l'un des messages que le président français Emmanuel Macron avait alors envoyé à Vladimir Poutine à Moscou avec l'ordre de départ. L'autre message : Ne croyez pas que vous pouvez nous intimider ! Maintenant que la sécurité de l'Europe n'est pas seulement menacée par la Russie, mais aussi remise en question par Donald Trump, Emmanuel Macron a pris la tête de l'Europe avec le Premier ministre britannique Keir Starmer. Tous deux ont invité à des réunions de crise au cours des dernières semaines, d'abord à Paris puis à Londres. Tous deux se sont rendus à Washington pour convaincre personnellement Trump de ne pas laisser tomber l'Ukraine et l'Europe. Tous deux se sont entretenus avec le président américain et avec Volodymyr Selenskyj, après que l'un ait montré l'autre à la Maison Blanche. Tous deux, Macron et Starmer, se sont déclarés prêts à envoyer leurs propres soldats en Ukraine s'il s'avérait nécessaire d'y assurer un cessez-le-feu. La France se considère comme le « plus vieil allié » des Etats-Unis depuis qu'elle a soutenu la guerre d'indépendance des Américains au 18e siècle. Le Royaume-Uni est quant à lui considéré comme « l'allié le plus proche » des États-Unis. Mais surtout, le Royaume-Uni et la France sont les deux seules puissances nucléaires en Europe. C'est surtout Macron qui montre ces dernières semaines ce que cela signifie. Le Français se voit plus que jamais comme le porte-parole et le moteur de l'Europe. Ce jeudi, les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne se réunissent à Bruxelles pour un nouveau sommet extraordinaire. La Grande-Bretagne n'y est naturellement plus représentée. Et Olaf Scholz, qui n'a jamais joué un rôle fort dans l'UE, ne siège plus qu'en tant que remplaçant. En ces semaines de bouleversement, les Européens doivent répondre à deux questions à première vue contradictoires : Comment convaincre Trump à court terme de continuer à s'engager en faveur de la sécurité commune ? Et que doivent-ils faire pour devenir moins dépendants des Etats-Unis à long terme ? Jusqu'à récemment, la deuxième question était considérée comme une hérésie dans de nombreuses capitales européennes - et ceux qui la posaient quand même comme de dangereux dissidents. Il y a sept ans, Emmanuel Macron a parlé pour la première fois de la « souveraineté européenne » à l'université de la Sorbonne à Paris. Il vaut la peine de relire ce discours aujourd'hui. Macron avait alors déclaré que l'Europe n'avait pas suffisamment pris en compte la protection dont elle avait bénéficié au cours des dernières décennies. « Sa sécurité n'était pas son affaire : assurée par l'Amérique ». Mais « les digues derrière lesquelles l'Europe pouvait s'épanouir » ont disparu. Seule l'Union européenne pourrait donc à l'avenir « garantir la souveraineté, c'est-à-dire la capacité d'exister dans le monde actuel ». Le premier élément d'une future souveraineté, a déclaré Macron à l'automne 2017, est une défense commune. Car « nous vivons en Europe ... un désengagement progressif et inéluctable des États-Unis ». A l'époque, Donald Trump venait d'entamer son premier mandat. A Berlin, Angela Merkel gouvernait depuis douze ans. Elle aussi avait déjà eu ses premières rencontres avec Trump et avait constaté à cette occasion : « L'époque où nous pouvions totalement compter sur les autres est un peu révolue ». Merkel ne s'est toutefois pas montrée très inspirée par la demande de construire ensemble une « Europe souveraine ». Ce discours est « typiquement français », disait-on alors à Berlin. Jamais plus la France n'a voulu être aussi vulnérable. L'idée de se rendre aussi indépendant que possible est en effet très française - impensable sans l'histoire récente de la France. Et sans l'armement nucléaire du pays. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la France a pu constater à quel point elle était vulnérable. D'abord, la Wehrmacht a pu marcher presque sans encombre jusqu'à Paris ; ensuite, il a fallu l'intervention des Alliés pour libérer le pays. Les Françaises et les Français ont tiré une leçon de ces expériences traumatisantes : plus jamais on ne voulait être aussi vulnérable, plus jamais on ne voulait être aussi dépendant de l'aide étrangère que lors de la lutte pour la libération - même pas des Etats-Unis. Immédiatement après la guerre, Charles de Gaulle a donc créé un institut de recherche nucléaire, d'abord à des fins civiles. Lorsqu'il est redevenu président en 1958, il a accéléré l'ascension du pays en tant que puissance nucléaire militaire. Plus jamais la France ne doit remettre son destin « entre les mains d'un étranger, aussi amical soit-il », proclamait de Gaulle. L'Allemagne de l'Ouest, le voisin vaincu, avait tiré la leçon inverse après la Seconde Guerre mondiale - et s'était dès lors entièrement reposé sur l'OTAN et les Etats-Unis en matière de politique de sécurité. Les armes nucléaires françaises marquent depuis lors l'image de la France en matière de politique étrangère et de sécurité. Elles sont à la fois un instrument et l'expression de sa propre indépendance. Le programme nucléaire français repose sur le principe selon lequel tous les composants technologiques, des missiles aux sous-marins, sont entre les mains de la France. Macron souhaite également appliquer ce principe à la défense européenne : on ne peut être sérieusement indépendant que si les missiles, les chars ou les systèmes de défense aérienne sont en grande partie fabriqués en Europe. A Berlin ou à Varsovie, on s'y oppose : De nombreux systèmes d'armes dont on a besoin de toute urgence ne peuvent pas être achetés en Europe. Ces dernières années, Emmanuel Macron a souvent agacé ses partenaires européens. Il s'est toujours exprimé de manière trop provocante et trop peu diplomatique. Désormais, on se sent confirmé à Paris. Dans une interview spectaculaire, Macron avait déclaré l'OTAN « en état de mort cérébrale » en 2019. A la question des journalistes de savoir si l'article 5, la promesse centrale d'assistance de l'Alliance, était toujours en vigueur, Macron avait répondu : « Je ne sais pas ». A Washington, c'était déjà Donald Trump qui gouvernait. L'incompréhension et la colère contre Macron étaient grandes, notamment à Berlin. C'est désormais Friedrich Merz qui déclare qu'il faut se préparer « à ce que Donald Trump ne laisse plus s'appliquer sans restriction la promesse d'assistance du traité de l'OTAN ». Au printemps 2023, Macron a déclaré que l'Europe ne devait pas devenir un « vassal » des Etats-Unis. Il rentrait alors d'une visite à Pékin. Selon lui, l'Europe doit définir ses propres intérêts au lieu de courir derrière les autres. « La clé pour être moins dépendant de l'Amérique, c'est avant tout de renforcer notre industrie de la défense ». Ce qui semblait être un affront à l'époque est aujourd'hui la position commune de l'Union européenne. En février 2024, il y a un an, Macron a parlé pour la première fois publiquement d'un éventuel déploiement de soldats occidentaux en Ukraine. C'est Olaf Scholz qui l'avait alors contredit le plus bruyamment : « C'est clair : il n'y aura pas de troupes terrestres d'États européens ou de l'OTAN en Ukraine ». A l'époque, le président français était considéré comme un has been irresponsable, et pas seulement à Berlin. Aujourd'hui, les alliés européens discutent précisément de cette question : des soldats français, britanniques, voire allemands pourraient-ils assurer un cessez-le-feu en Ukraine ? Jean-Louis Bourlanges a longtemps été président de la commission des Affaires étrangères du Parlement français. A 78 ans, il a critiqué certaines actions isolées de Macron par le passé. « Mais sur le fond, il a gardé raison », déclare Bourlanges aujourd'hui. Le site d'information Politico écrit « Macron's told-you-so-moment » : beaucoup de ce qui est demandé aujourd'hui dans les capitales européennes a déjà été dit auparavant par le président français. Ces dernières années, la France a fourni beaucoup moins d'armes à l'Ukraine que l'Allemagne. Son budget de défense atteint à peine l'objectif de deux pour cent fixé par les pays de l'OTAN. La dissuasion nucléaire est une chose ; l'armée conventionnelle en revanche n'est pas en bon état. Pourtant, les dépenses de défense ont déjà nettement augmenté depuis l'entrée en fonction de Macron, passant de 32,3 à 47 milliards d'euros en sept ans. A cela s'ajoute le fait que la France est fortement endettée. Les ambitions européennes de Macron sont donc souvent contrecarrées par la précarité de sa situation budgétaire. Le patrimoine stratégique de la puissance nucléaire est d'autant plus important, y compris pour l'Ukraine. Dès l'été 2023, Paris a commencé à livrer des missiles de croisière à l'Ukraine, en collaboration avec Londres, indépendamment de Washington ou Berlin. Les Scalps et les Storm Shadows sont comparables au Taurus allemand. Ils ont considérablement aidé les Ukrainiens à combattre la flotte russe de la mer Noire. Il y a quelques semaines, Paris a envoyé plusieurs avions de combat de type Mirage à Kyiv ; les pilotes ukrainiens avaient été formés en France. Jusqu'à présent, le gouvernement fédéral a refusé à Kyiv les deux systèmes d'armes, missiles de croisière et avions de combat, par crainte d'une éventuelle escalade de la guerre. La France a plus de facilité à se détacher des Etats-Unis A Paris aussi, les risques de chaque décision sont soigneusement évalués. Mais l'inquiétude face à une éventuelle extension de la guerre est moindre qu'en Allemagne. Les menaces répétées de Vladimir Poutine d'une attaque nucléaire ne trouvent pas un grand écho en France. Celui qui dispose lui-même d'armes nucléaires a manifestement moins peur de la guerre. Au cours des derniers mois, Macron n'a cessé de plaider pour une « ambiguïté stratégique » face à la Russie. Pour gagner cette confrontation, il faut laisser l'adversaire dans l'incertitude quant à ce que l'on est prêt à faire soi-même. Le fait que Joe Biden ait déjà exclu l'intervention de soldats américains en Ukraine est considéré à l'Élysée comme une erreur stratégique. Et peu de choses ont autant mis Macron et ses conseillers en colère que l'assurance avec laquelle Olaf Scholz a toujours tracé des lignes rouges - et fait dépendre ses décisions, comme la livraison de chars, des Etats-Unis. C'est pourquoi les attentes envers Friedrich Merz sont grandes. Macron l'avait déjà reçu à Paris en décembre 2023. Protocolairement inhabituel, après tout, le politicien de la CDU était alors encore chef de l'opposition. Trois jours après les élections fédérales, Merz s'est à nouveau rendu à Paris. Là aussi, c'est une nouveauté - à Berlin, les sondages sur une nouvelle coalition n'avaient même pas encore commencé. Mais le temps presse. Et Merz a récemment dit beaucoup de choses que l'on attendait depuis longtemps à Paris. Par exemple : l'Europe doit « prendre en main sa défense ». Ou encore : l'Europe doit être renforcée de telle sorte que « nous atteignons peu à peu l'indépendance vis-à-vis des Etats-Unis ». Une interview que Merz a accordée au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung a également été enregistrée avec attention à Paris. Le futur chancelier y expliquait qu'il avait toujours considéré comme une erreur de faire dépendre du gouvernement américain les décisions concernant la livraison de certaines armes à l'Ukraine : « J'ai toujours trouvé qu'il manquait un peu de confiance en soi européenne ». Il souhaiterait même parler des armes nucléaires françaises et d'une éventuelle participation nucléaire en tant que chancelier. Macron avait proposé à plusieurs reprises de telles discussions, mais il avait toujours été brutalement rejeté. Son gouvernement a décidé de « poursuivre la participation nucléaire avec les Etats-Unis et au sein de l'OTAN », déclarait encore Olaf Scholz il y a un an. Une vingtaine d'armes nucléaires américaines sont encore stockées en Allemagne. Mais déjà à l'époque, Trump avait menacé, lors de la campagne électorale américaine, de laisser tomber les anciens alliés en tant que président. Un chancelier allemand désigné, chrétien-démocrate de surcroît, qui remet en question l'alliance avec les Etats-Unis et veut discuter avec la France d'un bouclier nucléaire - il n'aurait jamais pu imaginer une telle chose, déclare le Premier ministre français François Bayrou. Le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, parle même d'un « moment historique ». Il est plus facile pour la France de se détacher des Etats-Unis que pour la plupart des autres Européens. Le pays est moins dépendant que l'Allemagne sur le plan militaire et économique. De plus, la puissance nucléaire dispose d'une confiance stratégique historique dont l'Europe et l'Ukraine peuvent profiter. Mais à Paris aussi, on sait qu'il faudra de nombreuses années pour renforcer la défense européenne. Et que cela coûtera plusieurs milliards d'euros. De l'argent qui manque surtout en France. Le projet de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen de mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros pour le « réarmement de l'Europe » est donc tout à fait dans l'esprit de Paris. Néanmoins, a déclaré Macron il y a quelques jours, « nous devons tout faire à court terme pour conserver le soutien des Américains ». L'Europe ne peut pas encore remplacer seule l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Elle a encore besoin de la promesse de Washington que les soldats européens en Ukraine seraient également protégés par les Etats-Unis en cas d'urgence. Macron fait donc face à Trump avec un mélange d'assurance et de flatterie. En décembre, alors que ce dernier n'était pas encore en fonction, il avait invité Trump à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Lors de sa visite à Washington, Macron a contredit Trump devant les caméras. La puissance nucléaire est très sûre d'elle. Elle n'a pas la folie des grandeurs.19 points
-
Sinon on demande aux Chinois. On fait 4 catapultes sur le PANG, 2 US et 2 Chinoises. Double approvisionnement en cas de conflit. Ou alors on demande des compensations industrielles et Transfert de technos aux Chinois. On leur renvois ATE pendant 2 semaines, ça devrait suffire.18 points
-
18 points
-
si tu me permets on va remettre les pendules a l'heure je me demande si ceci etait une ambuscade depuis le debut, le journalsite en question en fait c'est Brian Glenn (reporter d'une chaine cable d'extreme droite qui pousse les complots digne d'Info Wars d'Alex Jones) De surcroit, c'est le partenaire de Marjorie Taylor Greene (representante de Georgie, une vraie folle a l'extreme 200% MAGA, et folle c'est pour rester gentil) voici un articke du Telegraph qui en parle https://archive.is/RGlaa Toute cette histoire de costume c'est du spin et d'une hypocrisie monumentale personne ne dit rien quand Mohammed Bin Salman vient en robe de chambre ou bien est ce que ce sont les draps, avec une serviette sur la tete? Musk dans le Oval office pendant une conference de presse a propos de DOGE Musk pendant le 1er Cabinet Meeting Meme Churchil avait son uniforme pendant la guerre avec Roosevelt. oh mon dieu que c'est choquant, quel manque de respect blah blah il faut arreter de jouer a la vierge effarouchee desole si Zelinski n'a pas le sourire pour les cameras! son pays brule et son peuple meurt. et en face un clown orange qui veut jouer a Let's Make a Deal sur un plateau TV18 points
-
En Allemagne, le débat sur le F-35 s'envenime. Le ministre de la Défense Pistorius veut convoquer un comité chargé de réévaluer l'utilité de l'avion. Thème : kill-switch, etc. https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/aussenpolitik/id_100645196/pistorius-ruft-wohl-wegen-trump-generaele-zum-krisengespraech.html En outre, un document secret a été publié qui critique les restrictions américaines à l'achat et à l'utilisation de l'avion. https://www.n-tv.de/politik/F-35-Vertraege-bieten-USA-bislang-unbekannte-Sonderrechte-article25644536.html17 points
-
Pour être allé à plusieurs reprises en Estonie et Lituanie, l’histoire récente est trop forte pour permettre à la minorité russe d’être considérée comme les locaux. L’ennemi absolu pour les Baltes est la Russie. Une part importante des populations locales ont été deportées dans des goulags ou exécutées sommairement dans les bois par les Soviétiques durant la 2nd guerre mondiale et ensuite les Baltes ont été occupés jusqu’en 1991 (ils considèrent qu’ils étaient des colonies de la Russie, et absolument pas des peuples frères.) On ne peut pas tirer un trait de crayon sur la période qui va en gros de la fin des années 30 à 1990, auquel se rajoute le regain de menace russe depuis 2008. Penser à la place des Baltes est un biais de pensée.17 points
-
Je ne suis pas minutieusement Miltwitter allemand, je lis tout de même les deux mentionnés ici et là. Armchair General est à mon avis l'alter ego de Patrick pour troller 150 millions de personnes à gauche et à droite du Rhin... Mais bon, dans les médias mainstream allemands, les reportages sur le système militaire français technique et doctrinal se développent de manière exponentielle ces dernières semaines, c'est bien plus important que Twitter. Dernièrement, par exemple, un journal de province a même présenté la différence entre les sous-marins nucléaires britanniques et français, ce qui était impensable auparavant. https://www.augsburger-allgemeine.de/politik/atombomben-in-grossbritannien-ohne-die-usa-geht-es-nicht-106666716 La France a toujours eu la réputation de vouloir changer le statu quo dans le domaine de la dépendance militaire vis-à-vis des Etats-Unis... elle était donc sous la pression de la justification. Comme elle ne pouvait pas présenter un objectif politique européen final cohérent du point de vue des autres Européens (qui pourrait le faire, et où trouverait-on des récepteurs consentants ?), on a toujours soupçonné qu'une politique industrielle dédaigneuse était dissimulée derrière des discours généreux. Maintenant que l'eau géopolitique coule dans les moulins français, le bon grain se séparera de l'ivraie et, avec un peu de patience, les véritables arguments apparaîtront.17 points
-
Là je crois qu'on tient un filon pour se faire de la thune ... Article le plus vendu actuellement au Canada ... Clairon17 points
-
Une petite révolution sur f-16.net. Une des vieux supporter finlandais du F-35 écrit çà : Hornetfinn : Je pense que la meilleure chance maintenant serait la France de tous les pays car ils peuvent fabriquer la plupart des choses par eux-mêmes et avoir l'économie pour faire de grandes choses s'ils voulaient juste... Ce n'est pas que je retiens mon souffle pour que ça arrive non plus.17 points
-
… Décollage pluvieux, décollage heureux ;-) (Heureusement qu'il est chaussé de Michelin Primacy 4 )17 points
-
16 points
-
Le monde part en couille. Trump laisse poutine faire ce qu'il veut en Ukraine a condition d'avoir sa part, comme ça lui pourra faire ce qu'il veut en Amérique du sud, centrale et Groenland. Ce qui implique aussi que les chinois auront le champ libre pour envahir Taiwan. Ça va être le borsel, des guerres s'annoncent de partout...Et vous, tout ce qui vous intéresse, c'est combien de Rafale on va pouvoir vendre ? N'avez vous pas honte ? ...bon sinon combien et à qui ?16 points
-
Le vice amiral de RAN en audition Sen Shoebridge: What if the United States determines not to give us a nuclear submarine? Is there a clawback provision in the agreement? VADM Mead: That’s a hypothetical and I’m not going to entertain… Sen Shoebridge: I’m not asking about hypotheticals. I’m asking about what’s in the agreement. Is there a clawback provision in the agreement? VADM Mead: The US has committed to transferring two nuclear-powered submarines to Australia. Sen Shoebridge: You know that’s not my question VADM. I’m asking right now, as we sit here, is there a provision in the agreement that we get our money back if the US doesn’t live up to its side of the bargain? Surely you included that? Are you telling me you didn’t? VADM Mead: The US has committed to transferring two nuclear-powered submarines and a third one… Sen Shoebridge: So, there’s no clawback provision? VADM Mead: …we are investing in the US submarine industrial base. Sen Shoebridge: Whether we get one or not? You cannot be serious. VADM Mead: The US has committed to this program. Sen Shoebridge: You know it depends on a Presidential approval, don’t you? The US has made it 100% clear that it depends on that approval. VADM Mead: That is your statement, which I refute. Sen Shoebridge: VADM, you know that the US legislation says that the US can only provide an AUKUS attack class submarine to Australia if, first of all, the USN gives advice it won’t adversely affect their capacity. Secondly, after receipt of that, the US President approves it. Do you understand that? VADM Mead: Yes. Sen Shoebridge: And if neither of those things happen, we don’t get a sub. Do you agree with that? VADM Mead: I agree with that. Sen Shoebridge: Does the agreement provide – the one where we are shelling out $1.5 billion next year and $1.8 billion the year after that and another $1.7 billion or more over the rest of the decade – if the US does not provide us with an AUKUS submarine then we get our money back? VADM Mead: The US will provide us with an AUKUS submarine. Sen Shoebridge: Did you not understand that my question wasn’t about a future hypothetical. I’m asking about what’s in the agreement. Is the reason why you won’t answer what’s in the agreement is because it embarrassingly it fails to have that detail? VADM Mead: You are talking about a future hypothetical. Sen Shoebridge: I’m talking about what’s in the agreement now. VADM Mead: The US will provide two transferred submarines…. Sen Shoebridge: It may be embarrassing that you have entered into an agreement that sees Australian taxpayers shelling out $4.7 billion – which we don’t get back if we don’t get our nuclear submarines. That might be embarrassing, but that’s not a reason not to answer. Does the agreement have a clawback provision? VADM Mead: The US is committed to transferring….. Sen Shoebridge: The only way of reading that answer is no – and it’s embarrassing. Do you want to explain why it’s not in the agreement? VADM Mead: I go back to my statement that the US is committed to providing two submarines.16 points
-
C'est quoi le rapport. Un FAMAS porte facilement à 300 m mais flinguer un terro à 5 m avec aurait été infamant ? L'interception est réalisée ? Oui ?Next.16 points
-
Quand on aime se détester, ça transpire derrière chaque raisonnement ... Je pense que la raison première c'est le contact visuel avec la cible pour identification formelle ET maitrise de la zone d'interception (éviter d'abattre le missile au-dessus d'une agglo ...)16 points
-
subjectivement, je pense que si Kiev est représentative de l'Ukraine, elle a perdu tellement de population que je ne vois pas comment il pourrait y avoir un gros vivier supplémentaire de troupes, et comment elle se relèvera de cette guerre si les réfugiés (et les soldats) ne reviennent pas... en tout cas ce sera compliqué. Comme dit je n'ai pas vraiment eu l'occasion de discuter avec des inconnus, essentiellement parce que mon russe est trop rouillé à cette heure, et que j'étais en alerte au cas où, vu que j'étais avec mon gamin qui préfère me parler de Naruto sans beaucoup regarder autour. Le moral était très slave, fataliste et réservé. Les rares échanges que j'ai eu, tout le monde était au diapason de la même source d'information, le même verbatim de discours que ceux qui prédominent chez nous : aucune analyse du présent, et surtout aucune vraie vision de ce qu'est le futur et l'avenir (on lâchera pas de territoires, Poutine est fou donc de toute façon c'est ça ou être exterminé, blablabla). Aucune idée de la possibilité d'avoir une opinion plus divergente que "la guerre c'est mal, personne ne peut être pour sauf (nom de personnes ukrainiennes)". Par rapport à l'été dernier, je n'ai connu aucune alerte de jour (sirènes). Si ce n'est une dizaine de véhicules militaires croisés, que ce soit dans la rue ou dans les magasins, je n'ai jamais eu l'impression d'être en guerre (à part ce vide de population, et surtout la tranche d'age 35/45 hommes et femmes quasi inexistante, et la hausse des prix) et de faire un truc fou : d'apparence tout fonctionne normalement et la consommation sur le bien courant, de service, technologique ou touristique est classique. Sur 7 jours sur place il n'y a pas eu une coupure d'électricité ni de chauffage (j'ai même crevé de chaud dans l'appartement loué), mais encore une fois, c'est Kiev... Je n'ai pas vraiment vu de stigmate de la guerre sur les bâtiment (ah si sur un, mais vu comment les parements sont tombés, j'attribue ça plus à de la malfaçon qu'au souffle d'une explosion proche), mais là je pense que je suis influencé par les images des villes en 1945 ou de Gaza 2025. Il y a eu deux nuits ou les sirènes ont retenti et on entendait les explosions au loin. Les lumières de la ville était toutes allumées, les lumières dans la majorité des appartements aussi.16 points
-
Le Rafale serait parfait pour eux. Capable et pas trop cher à l'emploi, évolutif, versatile, omnirôle, ITAR free, toujours le seul jet Européen opérationnel à disposer d'un AESA et du Meteor en l'absence d'une mise au service actif des ECRSmk1/2 sur Eurofighter, marinisé donc ne craignant pas la météo Irlandaise, met des taules au Typhoon en DACT... Et en plus le symbole de Dassault pour rappel... Si ça c'est pas un signe...16 points
-
Encore un travail de journaleux pseudo-militaire totalement baclé, 50 divisions à 6.000 donc ... Mais donc si on rajoute les Polonais, les Suédois, les Finlandais, les Néerlandais, les Belges, Les Espagnols, ... on y arrive alors ? Ou bien l'Europe c'est Fr + GB + De + Ita et le reste dégage ? Et cette obsession "seules des forces mécano blindées les arrêterons", ne faisons pas un Mai 40 à l'envers ... Pour l'instant en Ukraine les grandes offensives mécanos-blindées des deux côtés du front se sont plutôt mal terminées. Focalisons nous sur la défense aérienne, les missiles/artilleries longues portées, les drones en tout genre, le génie combat, a guerre électronique, l'aviation, ... Clairon16 points
-
Ce qui est relevé mais que tu as bien compris, c'est que l'assertion "Poutine n'a pas menacé d'envahir d'autres pays européens = Poutine n'envahira pas" est battue en brèche par la réalité des discours russes qui juraient leur sainte mère jusqu'à la veille de l'invasion que la Russie n'envahirait pas l'Ukraine.15 points
-
15 points
-
15 points
-
15 points
-
Je suis désolé mais j'ai regardé les statistiques et ce que vous montrez, c'est un glitch statistique. Je suis remonté jusqu'à la guerre de 100 ans et je puis vous dire que pendant toutes ces guerres, pas un seul avion n'était commandé ni produit.15 points
-
Pire que ça, les USA souffrent de leur instabilité. Même si un démocrate raisonnable revenait à la Maison Blanche en 2028, aucun allié n'ira s'engager à quoi que ce soit sur le long terme vu les zozos d'en face qui peuvent revenir à tout moment. Les Européens ont pu croire à un "dérapage" en 2016, plus maintenant. Trump est revenu, bien élu, et dans tous les cas la trumpisation du parti Républicain est faite. Ses successeurs seront potentiellement encore pire que lui (regardez Vance). Et les copains autoritaires de Trump (Russie, Chine) sont dans la même impossibilité de faire confiance aux USA précisément car, en tout cas à l'heure actuelle, le retour d'un type normal dans le bureau oval à la prochaine élection reste une hypothèse très crédible. La situation actuelle est qu'on a un système à deux partis aux doctrines de politiques étrangères antagonistes et qui envisagent des systèmes d'alliance parfaitement opposés. Le résultat étant qu'aucun des "partenaires" potentiels envisagés par les démocrates ou les républicains n'ira s'engager avec les USA au delà de la prise de gain immédiate sur les dossiers du moment. L'immense force des USA en politique étrangère a été le relatif consensus bipartisan qui a duré de 1945 a aujourd'hui. Il ne faut pas le voir plus beau qu'il n'était, et les divergences pouvaient parfois être importantes sur un dossier ou l'autre, mais sur le fond c'était remarquablement similaire. Et donc tout le monde savait que peu importe le résultat de l'élection, au delà des variations de styles personnels des Président, les grands équilibres resteraient stables. C'est surtout ça que Trump est en train de massacrer. Pourquoi la Russie irait se "détacher de la Chine" pour Trump ? Xi sera toujours là en 2028, et même en 2035 ; au pire son fils spirituel. Trump pas forcément. Donc la Russie va caresser Trump, prendre ce qu'il y a à prendre sur l'Ukraine et les autres dossiers actuels, et garder bien au chaud son partenariat de long terme avec Pékin.15 points
-
De toute façon, la défense européenne ne doit PAS se faire dans le cadre de l'UE où de tout autre système basé sur l'unanimité. C'est pour ça que j'ai bien aimé la notion de "coalition des volontés". Il faut que les gens qui veuillent avancer avancent ensemble, que ceux que ça n'intéresse pas dégagent. De toute façon au rythme où ça va, l'OTAN pourrait très bien concrètement ne pas passer l'année peu importe ce que feront les européens.15 points
-
Il y a beaucoup de choses à dire. En 2024 Viola Amherd a été Présidente de la Confédération durant une année (en Suisse c'est la fonction la plus "haute" que l'on peut atteindre en politique). En 2025, comme il se doit, elle retrouve ses fonctions normales au Conseil fédéral. Début 2025 elle annonce sa démission en cours de mandat. Ce n'est pas la règle, mais il n'est pas rare que les Conseillers fédéraux donnent leur démission en cours de mandat. Donc, jusque-là, rien de spécial. Suite à cela, d'autres responsables de l'armée donnent également leur démission. Ça, c'est déjà beaucoup plus étonnant. Toutefois, il peut y avoir plusieurs explications. Durant ma carrière professionnelle (dans le civil) à plusieurs reprises j'ai remarqué que lorsqu'un directeur démissionne, il arrive fréquemment qu'une grande partie de ses cadres fassent la même chose et décident de changer d'orientation ou d'employeurs. L'autre explication pourrait être qu'ils ne désirent pas se retrouver en première ligne avec différents problèmes ou tout simplement qu'il n'y a pas une bonne ambiance. Une bonne partie des problèmes de l'armée découlent d'une période ou l'armée était supposée n'être plus vraiment utile. Il fallait qu'elle diminue en volume, qu'elle soit moins coûteuse, qu'elle centralise ses installations, qu'elle diminue ses stocks, qu'elle se rationnalise qu'elle se comporte un peu comme une entreprise civile. La défense contre une armée adverse n'était plus considérée comme étant un élément pertinent. A la limite il fallait qu'elle puisse participer au maintien de l'ordre, faire face à des actes de sabotage ou assister des autorités civiles. Un armement "lourd" était conservé mais sans conviction. Quels sont ces problèmes ? Il y a les différents systèmes qui posent de très grosses difficultés avec des dépassements au niveau des délais et au niveau des coûts: Par exemple, le drone de surveillance d'origine israélienne qui ne parvient pas à éviter les obstacles aériens seul. Il aurait dû entrer en service en 2019 mais il n'est toujours pas opérationnel. Il y a aussi les problèmes liés à la numérisation de l'armée. Les grands programmes comportant de l'informatique sont la source de nombreux problèmes de retards et de surcoûts. Sur ce point, ce n'est pas très étonnant. J'ai l'impression que ce genre de choses posent des problèmes dans de nombreuses armées. Ce qui pourrait être reproché, c'est la minimisation de l'ampleur de la tâche. Il y a un exemple très parlant sur ce sujet avec le logiciel SAP destiné à la logistique de l'armée. Ce système utilisé par une multitude d'entreprises privées est efficace, mais il n'est pas adapté à une logistique de guerre. La décision d'acheter ce système a probablement été prise lorsque tout allait bien en Europe mais, désormais, il n'est plus adapté à la situation. Il faut donc trouver de nouvelles solutions avec des coûts supplémentaires à la clé. Peut-on en vouloir à l'armée d'avoir choisi un logiciel civil inadapté à la guerre alors que le monde politique ne parlait que de diminution de coûts et de rationalisation? Le cas Ruag : Cette entreprise qui est aux mains de la confédération semble avoir fait des malversations qui relèvent du droit pénale: Un ancien cadre de Ruag aurait détourné des pièces de chars Leopard, causant un préjudice de plusieurs dizaines de millions. Cumulant des fonctions chez Ruag en Suisse et en Allemagne, il aurait détourné du matériel de l’armée, avec sa femme et un intermédiaire allemand. Des factures auraient été falsifiées. Différentes désignations auraient été utilisées pour le même matériel. Le couple valaisan aurait ainsi pu le revendre sur le marché du matériel acheté à bas prix pour un montant plusieurs fois supérieur. Ces bénéfices auraient vraisemblablement été transférés à une société en Suisse, propriété de l’épouse. https://www.arcinfo.ch/suisse/soupcon-de-fraude-massive-chez-ruag-un-haut-valaisan-au-coeur-du-scandale-1442126 Bref, il semble que c'est une grande magouille. Dans ce cas le département de la défense à clairement fait de grosses fautes en ne surveillant pas suffisamment les agissements de son entreprise. Par contre l'armée en tant que telle ne semble pas coupable de quoi que ce soit dans cette affaire. Le chef du service de renseignement de la confédération qui démissionne: C'est ce qui m'inquiète le plus. Il faudrait savoir ce qui se passe réellement mais il est difficile de connaître les secrets des services secrets. Il y a également le problème des munitions datant en partie de la deuxième guerre mondiale qui ont été immergées dans des lacs et dans la montagne. Il faut désormais les récupérer afin d'assainir les différents cites: https://www.swissinfo.ch/fre/vivre-vieillir/une-menace-silencieuse/46125122 https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/88603.pdf Pour ce qui est du F-35, mon avis est que ceux qui ont fait le choix de cet avion et qui ont négocié le contrat ont fait les choses de façon correcte. Maintenant, avec un gouvernement Trump qui menace d'envahir le Groenland et le Panama et qui déclare une guerre commerciale à son plus proche voisin (le Canada), tout est possible. Mais là, nous arrivons dans une autre dimension que personne ayant une once de sens commun n'aurait pu imaginer. Parler de ce qui se passera aujourd'hui avec cet avion ne peut être que de la spéculation. A noter que les relations entre la Suisse et les USA ont été meilleures durant le premier mandat de Trump qu'avec le gouvernement Obama. Le nouveau responsable de la défense qui sera prochainement élu ne devrait pas s'ennuyer. Ce qui me fait rire dans cette histoire, c'est un certain monde politique ainsi que les médias. Durant des décennies ils ont critiqué l'armée disant qu'elle était inutile, chère, polluante... Aujourd'hui les mêmes critiquent le fait que pour retrouver une certaine puissance, ce soit laborieux, que cela prennent beaucoup de temps et d'argent. La presse a trouvé un feuilleton rêvé qui durera de nombreuses années. Voila, c'est mon avis.15 points
-
Petite rectification : A propos de kill Switch, une anecdote bien connue: Lors d'un passage de Rafale aux EAU dans les années 2000, les émiratis ont voulu tester les Rafale en BVR face à leurs F16: Le premier jour, les RBE2 ont eu du mal à accrocher Spectra a eu du mal à éviter l'accrochage par les F16, Le deuxième jour, les RBE2 accrochaient facilement les F16 n'accrochaient plus rien. Le troisième jour, ... les F16 étaient bloqués au sol par les représentants US L'explication : les représentants US ayant repéré une équipe de l'EPIGE dans le fond d'un hangar avaient compris que la bibliothèque des menaces du Rafale avaient été mises à jour dans la nuit. Le pseudo Kill Switch c'est l'impossibilité de corriger les bibliothèques le soir des premières rencontres entre un F35 européen et ses avions adverses puisque seul Washington peut le faire. On imagine le désarroi des US si les F16 s'étaient pris encore quelques déculottées.14 points
-
Bon alors, je réponds une dernière fois et après je me tais ad vitam dans ce sujet (vu que ça n'a strictement RIEN à voir avec les exportations du Rafale) Le Premier ministre belge est issu de la N-VA (Nieuw-Vlaamse Alliantie soit la "Nouvelle Alliance Flamande" pour les mecs qui ne maîtrisent pas la langue de Vondel) qui comme son nom l'indique assez explicitement est un parti nationaliste qui a construit sa carrière et sa crédibilité sur la mort de la Belgique ainsi que la carbonisation en place publique de tout ce qui parle de près ou de loin Français. Et pourtant, le président de ce parti, Bart de Wever (BdW) farouche nationaliste de son état a pris une colossale leçon d'humilité en devenant premier ministre (bah oui, il a "gagné" les élections): obligé de ranger ses convictions et desideratas nationalistes au placard (pour par dire dans ses tréfonds) découvrant que les invectives et lieux communs c'est rigolo deux minutes mais que si tu veux "réellement" diriger le pays, va falloir apprendre à composer une coalition (c'pas gagné) avec les 40% de mecs que tu honnis par dessus de tout (Ndtr: les Walbanais). Conclusion pour BdW: obligé de ranger ses c*nneries nationalistes au placard (ce qu'il a fait), obligé d'apprendre l'humilité (ce qu'il a presque fait) et essayant de gérer le m*rdier que lui et ses potos nationalistes ont (en partie) semé à Bruxelles et ailleurs (avec l'aide du PS à Bruxelles) comme il peut (ce qu'il n'a pas encore fait). Et la Belgique devrait fonctionner "pas plus mal" que d'habitude (malgré une économie carrément en vrac) dans les 4 ans à venir avec un Premier ministre qui souhaite ardemment la mort du pays qu'il dirige. "Ubu Roi", en somme. Et en ce qui concerne Bruxelles: l'idéal serait de revendre et/ou donner la ville au plus offrant. Seule solution restante pour cette dernière. Ce qui est très rigolo, c'est que l'on parle de "Chalala" (Charleroi, pour les néophytes) en termes peu élogieux (sic) alors que Bruxelles est véritablement devenu le TdC du monde ces dernières années sans que ça ne semble choquer outre mesure... Mais on continue à parler de Chalala comme étant un monument élevé à la gloire du moche et de l'insécurité. (Désolé les modos, rangez les RS-24 Yars au placard et déplacez si nécessaire: je ne dis plus rien après. Promis)14 points
-
Pincez-moi, c'est un journal anglais qui a écrit ça ? On a mis un pot de piment d'Espelette dans les scrambled eggs du rédacteur en chef ? La DGSE a pris sa femme en otage ? Clairon14 points
-
Non mais tu comprends pas, les Français allaient livrer avec 3 mois de retard. Et en plus ils prenaient vraiment trop de temps pour manger à midi.14 points
-
Pardonnez moi mais je suis cette histoire de sous-marins australien de loin en loin. En résumé, si j’ai tout compris : Les Australiens ont financé une bonne partie des sous-marins hollandais, ils financent une bonne partie de la BITD sous marinière US, et ils auront pas de sous-marins, c’est ça ?14 points
-
J’aurais jamais cru pouvoir dire ça, mais les Pays-Bas semblent soutenir à Bruxelles la position française sur le financement d’achats uniquement européen (bon ça reste à voir pour inclure UK, NOR et CAN)14 points
-
Dans le bazar géopolitique actuel, cette mise en orbite arrive à point nommé.... et on voit soudainement l'intérêt d'avoir un accès indépendant à l'espace, dépendant ni des américains, ni des russes !!14 points
-
La France : "Défendons l'Europe par nous-mêmes, nous Européens" La Russie : "Nous ne sommes pas une menace, et en disant cela, vous poussez à la guerre" Des responsables et des législateurs russes ont critiqué jeudi le président français Emmanuel Macron pour avoir déclaré que la Russie menaçait l'Europe, et ont averti que de tels propos pourraient conduire l'Occident vers l'abîme d'une nouvelle guerre mondiale On appréciera la logique de l'argument ... Nous ne sommes pas menaçants, la preuve si vous voulez vous défendre nous pourrions faire la guerre !14 points
-
...Bon sinon les gens qui nous disaient "ouais il vaut mieux acheter US pour le futur de l'artillerie roquette, ça coûtera moins cher que développer seuls", un commentaire? Non je demande hein. Parce que j'aimerais savoir la valeur militaire d'un presse-papier de 16 tonnes comparée à celle d'un engin Français et plus cher, mais fonctionnel sans avoir à demander la permission de l'utiliser...14 points
-
Ni l'un ni l'autre. Pas une victoire Ukrainienne Pertes sèches multiples depuis 2022, des générations entières d'hommes disparus, les meilleurs éléments d'une nation sacrifiés, et surtout cas des centaines de milliers d'enfants kidnappés qui semblent être les oubliés de ce conflit. Les Ukrainiens n'ont même pas sauvé avec certitude les territoires pour lesquels ils se sont battus. Leur futur est compromis, leur population de 52 millions de personnes au tournant du millénaire ne sera désormais plus que de la moitié de cela peut-être. Ils vont se sentir seuls, abandonnés, et cela va être le ferment de tous les pires développements sociétaux. La crise démographique va causer des ravages économiques, l'est est dépeuplé, le centre idem, seul l'ouest semble à l'abri. Les dirigeants actuels seront voués aux gémonies ("tout ça pour ça") et une génération très revancharde va prendre les rennes. Ils seront sur le qui-vive en permanence, Zelensky avait parlé de faire de l'Ukraine une sorte "d'Israel en plus grand" mais pas sûr que ça enchante les foules surtout qu'on ne parlera pas d'arrêter des pétards volants avec de l'argent Américain. Ils n'auront pas les moyens de rebâtir à la fois le pays et l'armée en lui conférant les armes dont elle aura besoin dans les volumes nécessaires. La population va devenir vraiment extrémiste et sera condamnée à agir en tant que diaspora à l'étranger pour faire rentrer des sous à la maison, ce qui favorisera les groupes mafieux et criminels qui n'ont clairement pas disparu et avaient mis autrefois l'Ukraine en coupe réglée. Il y aura aussi la question des armes éparpillées partout, ce qui va causer D'ENORMES problèmes en Europe dans les mois, années, et décennies à venir, de quoi décrédibiliser encore plus l'Ukraine. Les brigades ayant appris à se débrouiller seules risquent de constituer de vraies petites armées privées et il faudra trouver le moyen de les réintégrer à un ensemble cohérent. Et bien sûr d'ici 15 ans les russes recommenceront avec les mêmes méthodes de guerre hybride et terroriste d'état, c'est cousu de fil blanc. L'avenir de l'Ukraine est incertain et difficile à appréhender, et son intégration à l'Europe causerait de graves défis à l'UE, mais surtout impliquerait l'entrée de gens arc-boutés sur les idéaux nationalistes et avec l'expérience qui va avec, ce qui peut bouleverser le paysage politique Européen si les Ukrainiens savent manoeuvrer en restant déterminés et subtils. Le futur politique de l'Ukraine ce ne sont pas des Zelensky et des Kuleba, ce sont des Budanov et des Zaloujny. Pas une victoire russe Parce que perdre autant d'hommes et de matériel, avoir autant de blessés du corps et de l'esprit, pour ce résultat-là, c'est pathétique. Ce n'est même plus pyrrhique à ce stade. Il n'y a techniquement plus d'armée russe. Revenir à leur niveau d'antan leur prendra deux décennies, que les pro-russes arrêtent de nous raconter des salades, comme les T-14 et Su-57 qui devaient être "des milliers" "des centaines" à date d'aujourd'hui il y a encore 15 ans de ça... Sauf que la russie ne se réorientera probablement pas vers ce modèle d'armée. Leur capacité de nuisance est maintenant décuplée. Exit les vieilles stratégies et tactiques soviétiques guindées qui ont échoué en 2022. Les russes pensent drones, cyber, guerre hybride... Sauf qu'ils sont devenus un état-terroriste de par ces méthodes. "Kyiv en trois jours" est devenu "un bourbier en 3 ans, et merci trump de nous sortir de là par magie en refusant le combat". Fondamentalement, c'est une humiliation, et même si la rue russe réussira une fois de plus à se raconter de belles histoires à ce sujet, au fond personne n'est dupe. L'aventure prigojine a prouvé que le pouvoir était chancelant et pouvait être pris par des gens motivés sans réaction de la société civile. poutine va donc devoir ré-établir des hiérarchies concentriques fondées sur l'exercice du pouvoir par la violence physique. La "dénazification" est un échec, il n'y a jamais eu autant d'Ukrainiens anti-russes et susceptibles de succomber à ce genre de thèses. La "démilitarisation" est un échec, il n'y a jamais eu autant d'Ukrainiens proches du métier des armes et dotés d'une appétence pour celui-ci. La société russe est contrainte à une militarisation croissante et un sur-nationalisme à la nord-coréenne qui va étouffer et épuiser les meilleures volontés qui seraient plus utiles ailleurs. La russie est devenue radioactive pour les investisseurs intéressés par autre chose qu'acheter des matières premières. Désormais elle sera un marché encore moins accueillant que la chine où les investisseurs savent que leur argent et leurs marges financières ont une épée de Damoclès au-dessus de leur tête car ils n'en sont pas propriétaires. Sans liant politique autre que le nationalisme russe, liant qui était fondé sur le communisme dans l'URSS, comment donner à la population russe l'engouement nécessaire pour participer au "projet" poutinien? poutine souhaite décréter une augmentation de la natalité, pas sûr qu'il y parvienne. Les régions séparatistes en russie-même vont reprendre du poil de la bête, puisque le séparatisme est désormais à la mode, surtout que les russes n'assument pas leur hypocrisie à ce sujet, et qu'en plus de ça poutine a mis en avant le "multiculturalisme" de la russie. Les raisons raciales de ce conflit sautent aux yeux de tout le monde (plus assez de slaves blancs? Allons en chercher ailleurs! ...mais en les qualifiant "d'inférieurs", de "petits russes", démontrant au monde que nous méprisons et sommes prêts à génocider même ceux qui nous ressemblent le plus et dont nous prétendons être les frères) et vont constituer le ferment de nouvelles fractures sociales qui vont faire beaucoup de dégâts. N'oublions pas que l'une des raisons pour lesquelles la russie est coulante avec la turquie, c'est que de nombreux russes ont des racines Turciques ethniquement parlant... "L'Ukraine n'a pas de mythe fondateur" selon Lavrov qui disait ça en 2022, sauf que même en admettant que ce fut vrai (c'était faux) aucun mythe fondateur n'étant plus fort qu'une guerre de libération, l'Ukraine dispose désormais des meilleurs outils culturels pour non seulement avoir un mythe national, mais même devenir une nation mythique. Les crimes de guerre russes contre les civils et militaires Ukrainiens n'ont pas disparus par magie. Désormais toute l'attention va se focaliser dessus. Ils vont alimenter pour des SIÈCLES le ressentiment envers les "moskals". Désormais rien n'empêchera non plus la Chine de récupérer ses territoires perdus en 1858 et 1969 ni en guerre conventionnelle s'il fallait y venir, ni politiquement rien qu'en fronçant les sourcils, dans la tradition de Sun Tzu. Xi tient poutine par les roustons. Sachant que le problème date de 1689 originellement et qu'il s'est fait jour en 1858 et 1969 (papier d'Hélène Carrière d'Encausse à ce propos: https://www.monde-diplomatique.fr/1963/04/CARRERE_D_ENCAUSSE/25291 et article wiki sur le traité d'Aigun: https://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_of_Aigun qui sera le ferment de ce conflit-là: https://en.wikipedia.org/wiki/Sino-Soviet_border_conflict) Si d'aventure quelqu'un fait perdre à la russie son pouvoir sur la politique Américaine aussi bien chez les libéraux que les conservateurs, ou la "droite" et la "gauche", que se passera-t-il? Attendu que les lignes de démarcation politiques sont en train de bouger, les lignes idéologiques le pourraient aussi, aboutissant à des alliances "contre-nature" mais nécessaires. Ainsi, à quand un "MAGA against trump", et un "liberals against wokism", qui seraient de parfaits alliés, tout simplement? Chacun reconnaissant des "torts partagés" et le besoin de "redevenir Américains"? Ce ne serait même pas compliqué à faire advenir, vu que la société US était comme ça jusqu'à la fin des anneés 90... La russie n'a donc pas le choix que de continuer à pousser son avantage tant qu'elle en dispose, or non seulement elle n'aura probablement plus les moyens humains financiers et matériels pour cela, mais si elle s'obstine, même après avoir fait éclater l'OTAN, elle va s'éreinter et s'émousser. Sa prochaine victime sera évidemment la société biélorusse qui va être pleinement transformée en "république" de la fédération de russie, comme avec la Géorgie qui est sur cette pente-là. Mais après il y aura l'Europe. Selon ce schéma, nous allons vers une guerre majeure en 2035. poutine aura alors 87 ans et trump 93... Leurs idées survivront-elles jusque-là, et portées par qui? J'en oublie. Que de temps perdu... Et les coupables sont connus. Je radote mais hollande s'exprimait ces jours-ci... ...Entre 2012 et 2017 la production d'obus Française était tombée à 500 obus PAR AN. PAR AN. https://www.defense.gouv.fr/actualites/deux-ans-deconomie-guerre-chiffres#:~:text=Alors que la France produisait,20 000 aux armées françaises. Alors que la France produisait en moyenne 500 obus par ans entre 2012 et 2017, le ministère des Armées a annoncé un objectif de production de 100 000 obus pour l’année 2024. 80 000 de ces obus seront livrés à l'Ukraine et 20 000 aux armées françaises. Il y a des poutiniens actifs. Il y a aussi des poutiniens passifs. À méditer.14 points
-
14 points
-
C'est officiel, Trump met une pause a l'aide militaire US a l'Ukraine (ainsi que l'aide en transit) J'en deduis que le mot pause = attente que Zelinski s'excuse ou bien qu'il demissionne https://www.forbes.com/sites/mollybohannon/2025/03/03/trump-freezes-ukraine-aid-after-confrontation-with-zelenskyy-report-says/ A mon avis cette histoire de paix c'est du vent. ceci c'est pour faire durer le spectacle, un nouvel episode du "reality show" car maintenant Trump a tout ce qu'il voulait vraiment "all the cards" - se degager de ce conflit sans perdre la face - son bouc emissaire, - le peuple US qui est choque parce que l'ingrat dictateur Zelinski a commis l'ultime sacrilege et n'avait pas un costume cravate. Maintenant plus besoin de negocier une paix comme promis (en realite le fosse est trop grand hormis une capitulation complete de l'Ukraine) Je suis convaincu que Trump a tout fait pour capoter cette "paix", aucune concession Russe, marginaliser l'Ukraine et l'Europe pendant les "nego", l'extorsion des bijoux de famille, cette mise en scene a la maison blanche, les dirigeant euro qui courent comme des poulets sans tete pour trouver une solution avec backstop qu'ils n'auront jamais (meme pas evident avec Biden) my 2 cents14 points
-
Hors sujet mais je pense vraiment qu'il aurait du y avoir des traducteurs et que Zelenski parle ukrainien, et s'oblige à écouter la traduction en Ukrainien de son traducteur même s'il comprend 95% de ce que disaient Trump et Vance. Déjà parce que Zelenski a un anglais correct mais pas parfait et que ça le place immédiatement en situation d'infériorité concrète par rapport à son interlocuteur puisque le simple fait de suivre la conversation et trouver ses mots lui demande un effort cognitif qu'il ne peut employer à réfléchir à comment agir/répondre. Mais surtout car dans ce genre de contextes pourris et ultra tendu, à la rigueur la présence de traducteurs n'est presque qu'un prétexte pour mettre de la distance dans l'échange. En ralentir la vitesse, éviter le ping pong verbal et les mots malheureux, et rendre tout ça un peu plus cadré et froid. C'est la même logique qui avait conduit à NE PAS installer un téléphone dans le cadre du bien mal nommé "téléphone rouge" entre Washington et Moscou après l'affaire de Cuba (en tout cas les premières années). Car tout le monde comprenait bien qu'une conversation orale à couteau tiré entre dirigeants avait bien plus de potentiel pour dégénérer que des échanges par le biais de télégrammes relus par 25 personnes avant d'être envoyés.14 points
-
Eh bien je pense que tu n'as pas la bonne lecture des événements : on vient d'assister à une campagne d'intoxication d'une semaine du camp Trump affirmant que "l'accord était bouclé", en le criant sur tous les toits, En parallèle, Trump & Co. ont répété en boucle le discours russe asséné sans relâche depuis des mois, et ici aussi : "Zelensky ne veut pas négocier, ne veut pas la paix alors que Trumpoutine, si", pendant cette cette même semaine, tant Zelensky que Macron, Starmer et d'autres ont en permanence répété que des négociations n'étaient raisonnables que si les USA s'engageaient effectivement à soutenir militairement l'Ukraine après un cessez-le-feu. Or il n'y a rien de tel dans l'accord : c'est juste de l'extorsion. comme Zelensky ne s’aplatissait toujours pas, Trump voulait annuler sa visite à Washington : (j'ai lu que) c'est Macron qui convainc Trump de maintenir la rencontre. Avant-hier même, Trump mettait un peu d'eau dans son vin en évoquant les frontières de l'Ukraine et la possibilité qu'une partie du territoire perdu soit récupérée. Soucis : une fois à Washington, Zelensky découvre que c'est bien "à prendre ou à laisser" et que l'Ukraine ne gagne rien dans l'affaire : une promesse de négociations, ce n'est quand même pas grand chose... Et comme Zelensky est finalement intègre, ça se passe mal. L'encre n'a jamais été sèche.14 points
-
L'avantage de l'obus c'est sa vitesse, et donc son "time on target". On parle d'un projectile qui vole à presque 1000 m/s qui est compliqué à intercepter, qui peut porter à 50km - Nexter à dans ses carton un LU320 avec une sortie de bouche à plus de 1000m/s et un corps plus long et plus profilé, un ceinturage beaucoup moins freinant et plus étanche -. Accessoirement on a rien d'autre pour envoyer en quantité du fumigene ou de l'éclairant. Et à terme pour obscurcir le champ de bataille il va bien falloir repenser aux obus fumigene. Pour les obus éclairant - jour ou IR - ca permet aussi de mitiger un avantage de l'adversaire s'il attaque de nuit avec des moyens JVN, ou au contraire de doper la perfomance de tes drones jours qui peuvent alors aussi opérer de nuit etc. Pour le reste aussi bien en Azerbaijan, qu'en Ukraine, l'artillerie canon non guidé à l'ancienne à produit de loin le plus gros des dommages à l'ennemi... Bien guidé par des drones de reco c'est terrible, et en conjonction avec des drones kamikaze c'est encore pire. Tactique classique une attaque est plantée par des drones kamikaze qui immobilisent les véhicules de tête, ou de bréchage etc. puis la kill box est arrosé à l'artillerie bien guidé par un drone de reco. A mon sens il ne faut pas voir l'artillerie canon dans l'objectif d'une artillerie guidé comme on le fait avec les drones kamikaze, mais juste avec des trajectoires corrigé de manière à conserver une précision compatible avec l'usage statistique à longue distance, en gros tout rentrer dans un terrain de foot à 50km c'est déjà excellent. Apres le gros manque c'est l'artillerie fusée et le déploiement de sous munition qui va avec, mais la c'est un probleme "moral" ... ... parce que la aussi en Ukraine les fusée gavées de mine antichar, ça te plante n'importe qu'elle offensive mécanisées en un claquement de doigt.13 points
-
13 points
-
Et c'est là où ils ont tout faux. Ça les feras autant chier que nous (voir plus). Les institutions et règles internationales établies à la fin de la seconde guerre mondiale favorisent énormément les puissance déjà établies, et en particulier les 5 puissances nucléaires officielles. Sur ce point les Russes ont très très mal joué dans le sens où ils ont oublié que si les traités internationaux les "restreignaient", ils les protégeaient tout autant. La fin du TNP et une prolifération tous azimut serait un cauchemar pour toutes les puissances nucléaires (sans même parler de l'augmentation du risque de guerre nucléaire) dans le sens où ça limite leur liberté d'action et réduit leur capacité à peser d'un point de vue géopolitique. C'est en grande partie pour ça que la Chine n'a absolument pas apprécié la banalisation des menaces nucléaires de la part de Moscou. A force de violer toutes les règles, les Russes vont finir par pousser leurs ennemis à descendre à leur niveau (assassinats, empoisonnements, cyberattaques, prolifération nucléaire, armes chimiques, violations du droit de la guerre, etc, etc). C'est bien beau de menacer à tout bout de champs et de sombrer toujours plus bas pour maintenir une illusion de puissance, mais le jour où quelqu'un va commencer à rendre des coups la Russie va se découvrir extrêmement faible (Économie de rente basée sur les matières premières et faiblement diversifiée ; Corruption à tous les niveaux de la société ; Décadence pour les élites et apathie pour le russe moyen ; Démographie en berne ; Déclassement technologique ; etc). On peut dire la même chose des effets du Trumpisme qui est en train de systématiquement détruire l'influence américaine ainsi que leur softpower, mais contrairement aux Russes ils ont des vrais capacités militaires et économiques sur lesquels ils peuvent s'appuyer.13 points