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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 17/06/2025 dans toutes les zones

  1. Bon on va être clair dés le départ hein... C'est pas les photos du siècle et je gagnerait pas de prix avec ça. Mais au moins, je pourrait dire que c'est moi qui les ai faites ! J'ai fais un très rapide pré-tri et retouche vraiment rapidos, ça me prendra quelques jours pour tout faire. Mais je voulais vous partager quelque chose qui soit au moins en rapport avec le fil, plutôt que mes pérégrinations HS. Aller, je vous laisse, vais prendre une douche. Le chat m'évite depuis que je suis rentré, et pour un animal qui passe son temps à se lécher le cul, c'est quand même un signe.
    22 points
  2. -La première compétition de nouveau chasseur suisse a vu la victoire du Gripen, que les autorités suisses ont qualifié de "meilleur" de la compétition. Or, une fuite a permis de visualiser des documents indiquant que le meilleur avion de la compétition était le Rafale et que le Gripen ne remplissait pas tous les critères exigés par l'acheteur (contrairement aux dires de l'acheteur). Le seul avantage du Gripen se trouvait au niveau financier et c'est pour ça qu'il avait été choisi. Dans la foulée une votation fait annuler cette compétition. -Arrive la 2ème compétition, que l'observateur extérieur imagine autrement plus sérieuse que la première, vu son issue. Cela semble se confirmer avec l'éjection du Gripen NG pour cette nouvelle compétition, l'avion ne pouvant être prêt dans les délais de la compétition. Restent en compétition, F-18 E/F, EF, Rafale et F-35. Perso, vu les critères, pour une armée de l'air dont les missions devraient logiquement surtout être des missions de police du ciel, j'ai longtemps imaginé la victoire du F-18 (changement dans la continuité), avant d'imaginer celle de l'EF, vu les conditions industrielles proposées par le consortium, puis de croire à la victoire du Rafale dans les dernières semaines, suite à divers articles suisses et français annonçant sa victoire. Je n'ai jamais imaginé que ce soit le F-35. Et ce fut le F-35... -Arrive alors le "rapport succinct d'évaluation". Que le F-35 soit plus furtif, OK. Qu'il ait les meilleurs capteurs, soit. Qu'il ait les meilleures performances dynamiques, là, déjà, je demande à voir. Qu'il soit le moins cher au total, vu toutes les infos arrivant constamment depuis l'autre côté de l'Atlantique, ça commence à être étonnant, mais qu'il soit 2 milliards de Francs moins cher, sur 30 ans, que le moins disant des autres concurrents (cas unique sur les dernières compétitions), c'est encore plus étonnant. C'est pourtant ce qu'annonce ce "rapport succinct d'évaluation" à tous les observateurs mondiaux, et en particulier à ceux qui veulent s'acheter des chasseurs dans un proche avenir. -Les diverses interrogations, en Suisse même, sur la victoire du F-35, voient la demande d'un rapport au Contrôle fédéral des finances (CDF). Si le rapport valide finalement l'aspect légal du choix, il s'étonne de la partie de la compétition uniquement basée sur les déclarations des concurrents, sans vérification de la part des entités suisses chargées de la compétition. Mme Amherd justifie ce choix par les obligations financières contractuelles du vendeur sur 10 ans. Or, le rapport de la commission indique que ces obligations ne sont pas "JURIDIQUEMENT" contraignantes pour le vendeur... -On apprend plus tard qu'il y aura un surcoût pour le nouveau réacteur. Premier accroc pour le "prix fixe" sur 10 ans. La réponse officielle suisse est que c'était prévu. Que ce coût est dans la partie entretien, mais tout en reconnaissant que son montant réel n'est pas connu... Au passage, il n'y avait absolument rien là-dessus dans le rapport succinct d'évaluation. -Enfin, on apprend maintenant, qu'il y a déjà des surcoûts potentiels pour le prix de l'avion, remettant de nouveau en cause la théorie des "prix fixes sur 10 ans" répétée à l'envie par Mme Amherd depuis 4 ans. -Et les Suisses eux mêmes vont faire une nouvelle enquête officielle sur le prix du F-35... Ce n'est donc pas "parce que c'est la Suisse", mais parce que c'est le marché suisse lui-même qui, à ce stade, montre des particularités non visibles dans les mêmes proportions sur les autres marchés export du F-35 (ce qui ne veut pas dire qu'on en restera là sur les autres marchés), après les évènements de la compétition suisse précédente.
    21 points
  3. Suite à la demande générale, rebonjour à toutes et à tous. Au cas où quelqu'un se le demanderait, non je n'ai rien à voir avec l'avalanche de trucs qui se sont produits depuis le 14 mai dernier! Un peu triste d'avoir loupé toute cette actu. Au plaisir de vous lire.
    20 points
  4. L'article est vraiment à la limite du lunaire sur tellement de points mais la plupart ont déjà été mentionnés déjà, comme affirmer que le programme Eurofighter est une réussite ou que GCAP est un plan B évident sans même prendre la moindre précaution de base sur les négociations que l'entrée de l'Allemagne sur ce programme engendrerait. Je veux juste rajouter que, pour moi, ce qui choque le plus dans cette vision Allemande c'est de complètement passer à coté du besoin Français d'assurer la perennité de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, et donc d'avoir un shéma de gouvernance du programme qui soit solide sur les délais. C'est très instructif sur le fait que personne en Allemagne ne comprend la dimension nucléaire Française. C'est un impensé total. Je pense même que quand on prend le temps de leur expliquer ils doivent se dire qu'on exagère le truc pour justifier de passer en force. "L"analyse" des divergences Franco-Allemande se limite aux histoires de plan de charge chez Airbus et DA. On est en plein dans les travers Allemands en matière d'aéronautique de défense où les programmes sont d'abord des outils de politique industrielle, et l'acquisition de capacités militaires réelles est quasi secondaire. @Manuel77 merci en tout cas de partager ce genre d'article c'est très instructif je trouve.
    19 points
  5. Je pense qu'aujourd'hui, elle est dans l'amherd. Viola.
    18 points
  6. Mais il y a quelque chose que je comprends pas avec toute la rhétorique sur le programme nucléaire iranien renvoyé "10 ans en arrière". On sait que l'AIEA a détecté des "particules" d'uranium enrichi à 83%, et que l'Iran possédait un stock de + de 400kg d'uranium enrichi à 60%. Un expert du domaine confirmait que le passage de 60% à 90% était moins complexe que le passage de 20 à 60. On sait par ailleurs que s'il existe un seuil minimal d'enrichissement pour produire une bombe à fission, il est en réalité assez bas d'un point de vue théorique, peut être 50%, mais que plus on descend sous les 80-90%, le rendement est faible, la bombe doit être très grosse et utiliser des quantités importantes d'uranium, tout en étant plus complexe au niveau de son design. On sait également qu'avec de l'uranium correctement enrichi, une bombe à fission peut en réalité fonctionner avec un mécanisme assez simple, connu, très fiable, celui du canon à uranium utilisé pour Little Boy, qui ne semble pas nécessité des niveaux d'ingenieries extraordinaires. Tout ça pour dire que j'ai quand même fortement l'impression que l'Iran a deja plus ou moins le combustible nécessaire pour fabriquer quelques bombes, que la fabrication même de ces bombes sont clairement à sa portée, que les missiles balistiques pour la tirer existent, et qu'à la rigueur l'étape restante la plus complexe est sans doute l'intégration de la bombe dans la tête du missile (contrainte de place, de forme). Ma question est donc : sauf à espérer détruire cinétiquement tous les stocks d'uranium enrichi iranien et la moindre centrifugeuse, ou à réduire à zéro leur stock de missile balistique, est ce que le programme nucléaire iranien n'est pas tout simplement déjà trop mature, trop résilient, pour être réellement détruit ? Il est très possible (probable ?) que je passe à côté d'un élément important, mais j'ai l'impression que si l'Iran arrive à conserver son combustible enrichi, quelques centrifugeuses, et des missiles, alors elle gardera indéfiniment la possibilité de franchir le pas sous court préavis. Dit autrement, sauf à ce qu'Israël parvienne à infliger des dégâts suffisants au pays et à son économie pour que le régime se sente vaciller et accepte volontairement la destruction de son programme nucléaire en l'échange de la paix, il est déjà "trop tard". https://www.franceinfo.fr/monde/iran/stock-d-uranium-enrichi-usines-dediees-non-respect-des-inspections-ou-en-est-le-programme-nucleaire-iranien-proche-du-point-de-non-retour-selon-israel_7310688.html https://en.wikipedia.org/wiki/Enriched_uranium?wprov=sfla1 https://en.wikipedia.org/wiki/Gun-type_fission_weapon?wprov=sfla1
    18 points
  7. Trump envoie une lettre au chef de la junte birmane le menaçant de droits de douanes. Le chef de la junte le remercie, cette lettre étant la première reconnaissance publique de son gouvernement par Washington... https://www.bfmtv.com/economie/international/donald-trump-menace-la-birmanie-de-sanctions-douanieres-la-junte-birmane-au-pouvoir-le-remercie-chaleureusement-pour-cette-reconnaissance_AD-202507110317.html
    17 points
  8. J'ai lu l'interview de Jens Spahn, Opex360 l'a mal traduite. Il ne dit pas que la dissuasion nucleare européenne éventuelle ne peut fonctionner que sous la direction de l'Allemagne. Il dit que le débat à ce sujet ne peut avoir lieu si l'Allemagne ne prend pas les devants.
    17 points
  9. Extrait du deuxième plus grand journal économique allemand https://www.wiwo.de/unternehmen/industrie/ruestungsprojekt-fcas-dann-baut-eben-wieder-ohne-frankreich/100140807.html Reconstruisez-le sans la France. Le conflit permanent autour du système de combat aérien franco-allemand FCAS montre que le projet est mal conçu. Des décisions difficiles s'imposent. Un commentaire. Les visiteurs du salon aéronautique de Paris peuvent suivre l'évolution du système de combat aérien européen FCAS grâce à une maquette de l'avion de combat exposée sur place. En 2019, la maquette grandeur nature brillait encore lorsque le président français Emmanuel Macron et la ministre allemande de la Défense de l'époque, Ursula von der Leyen, ont annoncé les deux principaux contractants : Airbus pour l'Allemagne et Dassault pour la France. Cette année, le projet, avec quelques bosses, était exposé presque négligemment sur une surface en bordure du salon. En accord avec le ton de 2025 : pendant le salon, le PDG de Dassault, Eric Trappier, a menacé de se retirer du FCAS s'il obtenait moins de 80 % des lots de travaux estimés à un peu plus de 100 milliards d'euros. Le président Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz doivent désormais trouver une solution lors d'une réunion de crise. Lors du prochain salon dans deux ans, le modèle légèrement endommagé devrait être totalement absent. Car c'est précisément parce que les militaires européens ont un besoin urgent d'un système doté des capacités du FCAS que les deux pays leaders, l'Allemagne et la France, ainsi que leur partenaire junior, l'Espagne, sont confrontés à un choix : soit réorganiser le plus grand projet d'armement européen en prenant quelques décisions difficiles, soit – mieux encore – l'abandonner complètement et le remplacer par autre chose. C'est la seule façon pour ce projet, dont le coût est estimé à 300 milliards d'euros, y compris les contrats de maintenance, de remplir sa mission : mettre l'Europe sur un pied d'égalité avec les États-Unis sur le plan militaire grâce à un réseau d'avions, de drones et de réseaux de données, et créer de nouveaux leaders mondiaux civils grâce à la technologie dérivée. En effet, le projet, dans sa forme actuelle, est à plusieurs égards une erreur de conception. Airbus et Dassault ne se sont jamais entendus D'une part, les intérêts d'Airbus et de Dassault (et donc aussi de l'Allemagne et de la France) sont trop divergents. Airbus n'a pas seulement besoin de ces commandes pour stimuler la croissance de son cours boursier. Sans le FCAS, le groupe devrait plus ou moins cesser sa production d'avions de combat à Manching, en Bavière, car il manque de commandes pour ses Eurofighter. Dassault, en revanche, a suffisamment de commandes pour plusieurs années. De plus, les deux entreprises ne s'entendent pas depuis le début, car elles travaillent et pensent de manière très différente. Airbus est une entreprise largement internationale, cogérée par ses employés, qui a l'habitude de collaborer avec d'autres. Dassault, en revanche, ressemble à une entreprise familiale française, dirigée par un patron sévère avec une culture de « commandement et contrôle » presque absolutiste, comme l'a dit un jour Michael Schöllhorn, directeur de la division défense d'Airbus. Pour Trappier et ses propriétaires, toute coopération signifie avant tout une perte d'influence et donc une faiblesse. Et cette façon de penser, selon M. Schöllhorn, « n'est pas ce dont nous avons besoin ». Enfin, les deux entreprises ont une relation très différente avec leurs gouvernements respectifs. Alors qu'en Allemagne, même après quatre ans de changement, une certaine distance règne, il va de soi en France que le président et le ministre de l'Industrie soutiennent presque sans réserve l'industrie aéronautique. Cela vaut non seulement pour les exportations, « mais aussi lorsqu'ils formulent des exigences excessives, comme c'est actuellement le cas de Dassault avec le FCAS », commente un expert du secteur. Cette combinaison fait que le FCAS, dans sa forme actuelle, a peu de chances de réussir. Des changements importants sont nécessaires, qui seront douloureux pour les deux parties, notamment pour la partie française. Des alternatives intéressantes La solution la plus simple serait que le gouvernement français impose clairement à Dassault de respecter les accords et de ne pas freiner les progrès en formulant sans cesse de nouvelles exigences irréalistes. Mais presque personne dans le secteur n'y croit. Dans sa volonté d'obtenir une part plus importante dans le FCAS, l'entreprise a le soutien d'une grande partie de la classe politique française. « Dassault mise manifestement sur l'arrivée au pouvoir prochaine du Rassemblement national d'extrême droite, qui lui financera comme promis un programme national sans restrictions majeures », estime un responsable du secteur de l'armement. C'est pourquoi l'Allemagne ne devrait plus céder à la menace de Dassault, mais plutôt moins y prêter attention et accepter le retrait de la France. Car ici aussi, il existe un plan B, selon le secteur : le Global Combat Air Programme. Et cette alternative est techniquement plus prometteuse et donc plus crédible qu'une initiative française isolée. Outre la Grande-Bretagne, l'Italie et le Japon participent également au projet GCAP. Et l'armée de l'air allemande lorgne depuis longtemps sur ces partenaires. Pour une bonne raison : le consortium promet au final une technologie plus moderne, notamment dans des domaines tels que les drones et le stockage de données militaires appelé Combat Cloud, qui sont plus importants pour un futur système de combat aérien que la construction d'un avion de combat. De plus, un nouveau départ du FCAS dans le cadre du GCAP ne serait pas la première tentative qui se déroulerait mieux sans la France. Le programme Eurofighter a également débuté il y a environ 50 ans avec la France et a connu le succès après son retrait. Une raison suffisante pour construire à nouveau l'avion de combat du futur sans la France, ou du moins pour essayer.
    16 points
  10. C'est un historien et journaliste autrichien, qui a pas mal roulé sa bosse au MO, bossé pour ses bouquins assez sérieusement tous les grands conflits de la région, ainsi que certains conflits périphériques de le la GF. Qui a une vision "occidentale" (démocratique libérale) des RI mais qui est au niveau -7 de l'enfer si tu lui demandes son avis sur le QI de l'appareil politico-militiare de l'occident, et on ne parle pas ici de Trump. Il a tendance à exposer pas mal de faits sur son substack et a proposé ses interprétations. Il n'aime pas beaucoup les crimes de guerre, les russes, les djihadistes, ni les israéliens, ni le haut commandement Ukr/son appareil politique qui fait la guerre un oeil fiché sur X/Twitter. Il n'a pas toujours une interprétation irréprochable des choses (notamment en 2023 il s'est pas mal laissé intoxiqué je pense par la propagande Ukr sur leur contre attaque, par effet de billard ce fut aussi mon cas) mais il essaye de partir des faits, et il a un bullshitomètre comparable à certains des membres les plus réfléchis du forum. Le fait qu'il s'intéresse à ce que font vraiment les "adversaires" de l'occident et à leur rationalité est sans doute un des points les plus intéressants de ses blogs.
    16 points
  11. Pardon mais passer d'un AEW américain à un AEW européen est déjà un pas dans la bonne direction. Nous n'avons factuellement pas les moyens d'être présents sur tous les segments, et développer un AEW national impliquerait nécessairement des choix capacitaires dans d'autres domaines. Je veux bien qu'on construise un AEW "bien de chez nous", mais il faudra me dire combien de Suffren, de Jaguar, de Rafale F5 ou de SAMP/T NG il faudra abandonner pour trouver la ressource financière et humaine nécessaire. L'alternative - tout faire nous-mêmes - implique de vendre au politique et à la population un budget de la défense à 5% du PIB. On peut y croire, à condition d'être sous acide. La France a des filières que la Suède n'a pas. La balance est assez largement en notre faveur, d'ailleurs. En vrac: systèmes anti-balistiques, propulsion navale nucléaire, armement nucléaire, missiles de croisière lancés depuis les airs et la surface pour la frappe dans la grande profondeur, missiles de combat aeriens courte, moyenne et longue portée, systèmes C2 aériens nationaux (le genre de capacité pas sexy dont personne ne parle mais qui sont des briques absolument centrales de la souveraineté d'un état), chars lourds, missiles balistiques, avions de transport lourds, frégates (et à peu près tout ce qui flotte et déplace plus de 700 tonnes, en fait), moteurs d'avions militaires et civils... Et on ne parle là que du militaire. Si on regarde avec un champ un peu plus large, la France est auto-suffisante sur beaucoup de domaines critiques de souveraineté non-militaire: nucléaire civil, entreprises de BTP lourd (ça a l'air de rien, mais ne pas dépendre des allemands ou des américains pour construire nos ponts et nos autoroutes vaut quelque chose...), lanceurs spatiaux (même si j'admets qu'il y a de l'européen là dedans, Kourou est française, tout comme une bonne partie d'Arianespace/Arianegroup), exploitation pétrolière...
    16 points
  12. ca va finir en degout complet du reste du monde envers Israel et les USA, et nous devrons faire gaffe de ne pas y etre associé. Ca va justifier tout un tas de discours qui remettent en cause la democratie, car si la democratie peut vraiment generer ca, c.a.d massacre a Gaza, en Iran, un messianisme tordu et exalté, et ben il y aura de vrai argument pour imposer un autre modèle qu'on va dire "plus hamornieux", et ne pas trop faire confiance au peuple. ca va foutre en l'air le reste de cooperation internationale necessaire pour avancer sur les problemes vraiment importants et fondamentalement difficiles a regler (climat, pollution, sortie du plastique, resistance aux antibiotiques, developement rapide et difficilement controlable de l'IA, tout ca sans ordre precis) alors que la il faudrait "juste" que l'Iran declare ouvertement le droit d'Israel a exister, et qu'Israel fasse de meme avec la Palestine pour qu'en fait on se rende compte qu'on aurait un probleme de terrorisme residuel a regler, mais rien de systemique. C'est desolant...
    16 points
  13. Lors du Salon du Bourget 2025, Dassault Aviation a levé le voile sur un concept novateur d'avion spatial, le VORTEX VORTEX est dans la continuité des précédents programmes spatiaux de Dassault ou auquels Dassault a participé --> Hermès, IXV, X-38 ... Il est évidement réutilisable et destiné à manœuvrer en orbite puis à revenir se poser sur une piste classique ... comme l'indique son nom : VORTEX (Véhicule Orbital Réutilisable de Transport et d’EXploration), Ce serait une alternative Française/Européenne aux programmes Américains (X-37B), Chinois (2 programmes), Indiens et peut-être Russes. J'ai pioché dans plusieurs articles pour avoir le maximum d'info sur l'avion. Quelques caractéristiques : Dimensions : Environ 8 mètres de long. Masse : 5 à 7 tonnes. Décollage vertical : le Vortex serait installé au sommet d'un petit lanceur Atterrissage horizontal : Longue rentrée planée, automatique, et atterrissage sur une piste classique Vol Orbital : Contrôle de la trajectoire par la propulsion et par un système de contrôle d’attitude (Reaction Control System) Capacité à manœuvrer, changer d’altitude, d’orbite, de cap Peut rester plusieurs mois en orbite Vol THA : Une autre piste envisagée est le vol à très haute altitude Le VORTEX pourrait alors transporter une charge : « à l’autre bout de la Terre en moins de deux heures ». En plus le régime juridique de la THA est flou voire inexistant : « conflictualité y va crescendo » Soute dorsale : charges utiles variées comme des capteurs, des satellites, du matériel de recherche ... Équipage : le Vortex pourrait a terme embarquer un équipage pour des missions de courte ou moyenne durée. Sinon comme on peut voir sur la maquette : winglet, bouclier thermique .... Des mission duales sont envisagées : Militaire : Projection stratégique très rapide Missions orbitales d'observation/surveillance Neutralisation ou destruction de satellites adverses Réflexion en cours sur des usages dans la THA (Très Haute Altitude, 20–100 km) Civil : Tourisme spatial Recherche scientifique Maintenance et gestion de constellations de satellites Transport rapide de charges vers un autre point de la Terre en moins de deux heures La feuille de route en plusieurs phases : Début des travaux : début 2024 Démonstrateur suborbital : test prévu début 2028 Premiers vols orbitaux opérationnels : 2031-2032 Dassault avance par étapes, en mode incrémental pour minimiser les risques. « Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer Partenaires et soutient : DGA CNES "Soutient positif" de l'ESA Annonce officielle attendue par le président Emmanuel Macron Dassault recherche maintenant des partenaires, qu'ils soit Français ou Européens. En tant que maitre d'oeuvre, Dassault se concentrerait sur l'aérodynamique et la formule générale, les commandes de vol et l'interface homme-machine
    15 points
  14. Contrat signé en direct avec Rascar Capac, lors d'une éclipse solaire ? Ou avec l'Empereur inca, lors d'un meeting aérien ayant vu le Grand condor, piloté par 3 enfants, et le Mirage 2000 voler l'un après l'autre ?
    15 points
  15. Si le débat sur l'Ukraine était une sombre histoire d'interprétation des traités, on se demande bien pourquoi Moscou a envoyé les chars plutôt que les juristes. Il n'y a pas un traité où ce qui arrive à l'Ukraine peut se justifier: Poutine s'en cache de moins en moins "là où marche mon soldat, c'est à moi". C'est toujours surprenant de lire des débats d'interprétation de traités pour la partie russe, quand on voit le mépris affiché par Moscou pour le droit. Donc c'est surtout de l'enrobage et de la propagande pour couvrir une politique assumée d'agression.
    15 points
  16. Vus les besoins suédois en matière de missiles antichars et l'utilisation qu'ils comptent en faire, je ne serais pas surpris qu'on soit in fine sur des montants dans le même ordre de grandeur (voire nettement supérieur dans le cas des Akeron si on se contente d'un petit nombre de GlobalEye). Donc oui, ça ne me gène pas de les mettre sur le même plan. Ce qui ne l'empêche pas d'être un partenaire stratégique. Tout ne doit pas se résumer à des relations purement contractuelles (d'autant plus que ça marche pas pour créer des partenariats stratégiques de confiance, on le voit avec l'Allemagne). Pour le moment, les Suédois ont toujours joué le jeu avec nous. On leur a acheté des AT4, ils nous ont pris du MMP, et envisagent de faire le successeur du NLAW avec nous. Ça s'est construit progressivement, sur la confiance, sans trop d'implication amont des politiques. On peut imaginer que cet achat renforce les liens et s'accompagne d'autres achats croisés (frégates, capteurs aéroportés, drones, etc.). Je préfère en tous cas parler là dessus que de me dire qu'on serait mieux tout seul dans notre coin avec nos non-AWACS qui certes ne volent pas parce qu'ils existent pas, mais qui ont au moins le méritent d'être FRANÇAIS mon bon monsieur ! :) Et on est si malheureux que ça ? Encore une fois: tu la montes comment cette filière ? Avec quelle clientèle ? Quelle expertise ? Quelles ressources humaines ? Quel calendrier ? La filière Erieye n'est pas née en un jour, ni même en une décennie ! Ils y sont allé étape par étape, en s'appuyant sur des technologies de radar terrestres qui s'avéraient bien adaptées à un embarquement sur avions, en sachant que ça se ferait à perte sur les premières générations (mais osef parce que la guerre froide), et que peut-être ça serait rentable un jour ou pas. Bref, ils ont décidé d'investir, à perte, dans leur défense aérienne comme on a pu investir à perte (initialement) dans notre dissuasion. Mais est-ce qu'on devrait faire systématiquement la même chose ? Les ingénieurs de Ericsson puis Saab qui ont bossé sur ce radar n'ont pas pu bosser sur d'autres projets, et n'ont donc peut-être pas pu être présents sur des marchés où nos entreprises étaient présentent. Il faut bien voir que, au bout d'un moment, tout n'est pas qu'une question de volonté politique, de mentalité, d'investissement, etc. C'est souvent, TRÈS souvent une question de moyens, de moyens financiers certes, mais aussi scientifiques et humains. Parfois, ce genre de programme ça tient à une thèse soutenue au bon moment ou à un labo qui s'est penché par hasard sur le bon sujet, ou à une filière développée pour un tout autre projet civil qui s'est trouvé être idéale pour développer tel projet militaire juste après. Bref, tout ne se commande pas, ne se décide pas à l'avance. Et surtout pas pour rattraper avec 30 ans de retard une filière qu'on a délaissé. (D'ailleurs rappelons que si on l'a délaissé cette filière, c'est aussi parce qu'on a tenté le coup en Irak, à peu près au moment où les Suédois développaient l'Erieye, et que le résultat avait pas été extraordinaire non plus) On n'empile pas les renoncements pendant que d'autres montent des filières. C'est factuellement faux. On a fait des choix, oui, qui impliquent des succès mais aussi des renoncements. On a monter des filières, et on a renoncé à d'autres. Et nos concurrents ont fait la même chose, ils ont monté des filières et ont renoncé à d'autres. Et comme le monde est bien fait et les entreprises pas complètement connes, souvent bah les renoncements des uns sont les succès des autres, et vice versa, ce qui se permet de se partager des niches commerciales plutôt que de s'entre détruire dans des concours de kiki inutiles. Si ça se trouve à ce moment même ya un forum suédois où quelqu'un râle que son pays n'a pas investi dans un moteur d'avion de chasse souverain ou dans un radar transhorizon type Nostradamus, et il se plaint que son pays enchaîne les renoncements pendant que d'autres montent et maîtrisent des filières. (Et je dis ça pour les AEW&C mais c'est aussi valable pour les catapultes de porte-avions par exemple.)
    15 points
  17. Pas grand chose et certainement moins que sur l'Eurofighter. Il est marrant de voir toute la miliXosphere allemande rêver du GCAP comme solution de repli sans qu'ils ne cherchent pas à analyser pourquoi les britanniques ne les ont pas conviés dans le programme dès le départ, fort d'une riche collaboration sur l'EF... L'Allemagne rêve d'une place majeure dans un programme parce qu'elle a les poches remplies mais n'a pas l'industriel qui va avec. Sur l'EF, il faut quand même rappeler que les allemands ont tordu le bras aux britanniques pour faire un avion hyper manoeuvrant pour AA (et au final ne pas faire les tuyeres vectorielles...), qu'ils ont demandé le transfert de techno sur les FCS en dupliquant les bancs d'essais dans chaque pays, qu'ils étaient prêts à sortir du programme dans les années 90 pour acehter sur étagère parce que les coûts devenaient insupportables, qu'ils ont delaissé l'air sol pendant 15-20 ans... Aucun doute que les britanniques ont compris la leçon et garderont l'autorité de design par rapport aux autres partenaires. La verité que les allemands ne veulent pas s'avouer c'est qu'ils n'ont pas les capacités de mener un programme en position de leader sur le design global de l'appareil mais veulent la place de celui qui décide mais sans faire réellement. La position de sous-traitant sur les sous ensembles, qui est celle à laquelle ils peuvent prétendre, leur est insupportable.
    14 points
  18. @MatOpex38 : C'est pas sur le messager qu'il faut tirer, il n'y est pour rien. @Manuel77 : reste Zen et merci de nous supporter.
    14 points
  19. Bonsoir encore une fois. Je vais sortir un peu du sujet (désolé), mais je ne peux pas répondre à trop de questions différentes en même temps. Je vois que, dernièrement, on parle d’un prétendu mécontentement des Grecs à l’égard des Rafale. En tant que passionné d’aviation, je n’ai personnellement rien vu ni entendu de sérieux à ce sujet – du moins dans les médias spécialisés en défense. Au contraire, tout ce que j’ai lu ou entendu jusqu’à présent est très positif, avec beaucoup d’enthousiasme pour leur intégration dans l’Armée de l’air grecque. En ce qui concerne maintenant une éventuelle commande supplémentaire de Rafale : J’ai lu – dans des médias indiens spécialisés en défense, et non grecs – que lors de la récente visite du chef de l’Armée de l’air indienne en Grèce (il y a environ deux semaines), un intérêt aurait été exprimé pour l’acquisition des Mirage 2000-5 Mk2 grecs. Si cela se concrétise, il existe un scénario selon lequel la Grèce pourrait commander six Rafale F3R ou F4 supplémentaires, afin de constituer deux escadrons complets à Tanagra. Personnellement, je reste prudent. Je pense que s’il y a une nouvelle commande de Rafale, elle n’interviendra que dans quelques années. Nous disposons déjà de F-16V modernisés avec radar AESA, les Rafale F3R sont en service, et nous attendons la livraison des F-35, probablement à partir de 2028. L’Armée de l’air grecque est donc à un niveau très satisfaisant, et je crois que les ressources de défense se concentreront principalement sur la Marine – que ce soit pour de nouvelles frégates FDI, pour le programme MMPC, ou pour de nouveaux sous-marins. Si nous voyons finalement de nouveaux Rafale pour un second escadron, je pense que cela arrivera après 2030 – et j’espère qu’à ce moment-là, l’option du Rafale F5, ainsi que des UCAV associés, sera étudiée. Enfin, concernant la participation possible de la Grèce au programme SCAF/FCAS : il y a eu dans le passé deux ou trois déclarations, notamment de l’ancien ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos, évoquant une possibilité d’intégration. Finalement, cela n’a pas avancé, pour des raisons inconnues. Je suppose que soit la Grèce n’était pas considérée comme un acteur suffisamment important, soit le consortium avait déjà verrouillé sa composition. https://flight.com.gr/greece-could-express-interest-to-participate-fcas-at-later-stage/ Même si le programme FCAS connaît aujourd’hui de grandes difficultés, c’est dommage que la Grèce ne participe pas à un projet d’une telle envergure. Si le programme est finalement annulé et qu’un "Plan B" est lancé, j’espère que la Grèce pourra y participer – ne serait-ce qu’en tant que sous-traitant, comme ce fut le cas pour le Dassault nEUROn.
    14 points
  20. Après toutes les choses erronées qui ont été dites depuis une dizaine de jours, j'ai décidé de lire ce fil en diagonal voir plus du tout et de m'informer par d'autres canaux. Je n'ai ni le temps mais surtout ni l'envie d'intervenir et de refaire éternellement le match. @mgtstrategy @Ardachès @capmat étant donné que vous m'avez interpellé, je vais vous donner mon point de vue. - La première possibilité est que les personnes qui ont décidé de l'achat du F-35 ont caché certains faits concernant le coût d'acquisition. Si c'est le cas, ils sont vraiment très cons car même s'ils ne sont plus en activité aujourd'hui, ils devront probablement rendre des comptes devant la commission parlementaire. C'était une évidence qui si les coûts d'acquisition augmentaient considérablement, il y aurait une enquête et c'est pour cela que je n'ai pas voulu croire à cette possibilité. A ce stade, cette hypothèse devient malheureusement une possibilité crédible. _ La deuxième possibilité est que les personnes qui ont décidé de cet achat sont de bonne foi, mais que les contrats n'ont pas été suffisamment étudiés. Si c'est le cas, ils sont vraiment très naïfs et pourront désormais être assimilés à une bande de "pieds nickelés". _ La troisième possibilité est que l'ancien gouvernement américain a donné des garanties fermes sur le prix d'achat (je sais que certains disent que cela ne se passe généralement pas comme ça, mais cela reste tout à fait possible). Malheureusement, maintenant qu'il y a un nouveau Président à la Maison blanche, les accords sont remis en question. Si c'est cela il y a un gros problème car Trump veut taxer très fortement les produits suisses et la Suisse exporte beaucoup de produits aux USA. De nombreuses entreprises exportatrices seraient touchées si des négociations n'aboutissent pas. Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n'est pas du tout le secteur bancaire qui serait touché, mais c'est le "secteur pharmaceutique" qui serait le plus touché, suivi par les "dispositifs médicaux", puis par " L'industrie des machines", puis par "les Montres et produits de luxe" et enfin par "Le Chocolat". Bien entendu, d'autres secteurs impliquant de nombreuses PME seraient également impactés. Dans ce contexte, il est difficile de partir en conflit contre la nouvelle administration américaine à cause de coûts d'acquisition du F-35. A ce stade, il faut attendre les conclusions de la commission parlementaire pour en savoir plus. Par contre, pour ce qui est du choix de l'avion, je pense toujours que le F-35 reste le meilleur choix pour la Suisse et ceci pour de multiples raisons. A mes yeux, les plus grands défauts de l'avion sont qu'il est américain et qu'il fait beaucoup de bruit au sens propre comme au sens figuré. A noter également qu'un rapport traitant des futurs acquisitions de l'armée suisse est paru dernièrement. Celui-ci préconise de recréer une base industrielle dans le domaine militaire. A l'avenir, si possible 60 % des volume d'acquisition devraient se faire en Suisse à partir de 2030 et acheter environ 30% du reste dans les pays européens, avec un accent particulier mis sur les voisins directs de la Suisse.
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  21. https://x.com/800Tonnes/status/1938654225677853143?ref_src=twsrc^google|twcamp^serp|twgr^tweet
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  22. Arvind Badrinath de la DGA: "... Le Rafale peut accepter le débit d'air indispensable à une poussée de 9 tonnes au prix de modifs mineures, car les carènes d'entrée d'air sont largement dimensionnées, ce qui évite des études et modifs coûteuses de la cellule..." Il est pas bien f...tu ce Rafale quand même ?!....
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  23. Re. Bon j'ai loupé plein de choses donc j'ai tout lu. Quelques commentaires sur le matos observé au Bourget: Le pod roquette c'est pas une nouveauté il était déjà marketté il y a 15 ans par TDA Brandt (aujourd'hui Thalès). C'est le Telson 12 JF (pour jet fighter) aussi connu sous le nom TDA LR68 12A, avec 12 roquettes de 68mm. Il est question depuis un bail (et nous sommes plusieurs à avoir poussé cette idée ici-même) de lui adjoindre des Acculeus à guidage laser pour traiter des cibles ne nécessitant pas une munition lourde et chère. L'Acculeus était supposée coûter 20k € il y a quelques années. Le sujet drones/MTO lentes donne à ce concept une raison d'exister, c'est très bien. Il était supposé prendre place sous le point 3. Voir sur cet ancien .pdf page 4: https://www.theatrum-belli.com/wp-content/uploads/2015/07/TELSON-ACULEUS.pdf Pour l'AASM XLR, il n'y aura probablement aucun impact sur la balistique du projectile à prévoir, en effet son mode de propulsion par turboréacteur n'interdira pas la trajectoire "en tire-bouchon" (aussi appelée plus scientifiquement précession gyroscopique) observée sur la fin de son vol et qui n'est qu'un moyen d'en augmenter la portée en diminuant la traînée grâce à l'augmentation de sa vitesse relative, permettant de la stabiliser malgré un manque de poussée et une trajectoire globale à incidence nulle. De plus ce mouvement assez prévisible et rythmé permet aussi de dégager des données alimentant les gyroscopes qui vont comparer ces données avec celles du GPS/Galileo et de la centrale inertielle pour contrer les incertitudes de géolocalisation et les effets d'un éventuel brouillage. Adjoindre une poussée constante à un tel comportement aérodynamique ne peut donc que renforcer une telle mesure. Marginalement cela augmente également le balayage angulaire de l'autodirecteur quand il y en a un. Et en ce qui concerne les entrées d'air, une solution simple semble toute trouvée: se servir de la forme cylindrique du booster pour lui intégrer une entrée d'air pariétale, avec des entretoises pour connecter le corps du booster/turbofan au reste de la bombe, ce qui aura le bon goût de permettre une alimentation généreuse de la turbine basse pression sur toute sa circonférence. Très intéressant de voir aussi que la portée de l'Umbani est désormais considérée comme un standard (120km) que l'AASM XLR entend revendiquer. Et justement à ce propos, très content de voir enfin l'Al Tariq avec son kit de voilure emporté sous Rafaut AT730, par deux, puisque leur largeur interdirait d'en mettre une troisième sous le point le plus en dessous, vu que cela interdirait de larguer les autres qui risqueraient de le percuter en cas de perturbation de la séquence de tir. Dans cette configuration, cette munition redevient un quasi copié collé de l'Umbani sud-Africaine dont elle est la version sous licence produite aux EAU. On note que cette configuration difficile (à cet endroit de la voilure le Rafale devient un triplan avec superposition de l'aile, des moignons de l'AT730, et des karmans du caisson de voilure de l'Al Tariq!) n'aura visiblement pas nécessité trop de déverminage avant d'être revendiquée comme étant intégrable sous Rafale Émirati. Ces armes sont déjà utilisées sous Mirage 2000-9 depuis deux décennies, il semble donc inconcevable que les EAU ne s'en équipent pas sur leurs Rafale.
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  24. Il y a un moment, on ne peut pas appeler tous les pays européens à acheter français ou européen, si nous-mêmes, on achète tout le temps que Franco français ou américain
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  25. Parce que c'est la seule ville iranienne dont il connaît le nom ?
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  26. Faut arrêter 5 minutes, certes l'actuel gouvernement israélien comporte en son sein un certain nombre de fanatiques religieux illuminés et de voyous ... on est d'accord. Mais de là à employer l'arme nucléaire en stratégie anti-cité à l'encontre de la population civile de la capitale d'un pays qui n'est pas doté de l'arme nucléaire et qui donc ne menace pas directement le sanctuaire israélien il y a loin de la coupe aux lèvres. Israël ferait ça que le pays serait placé au ban des nations pire que la Corée du Nord, les Israéliens seraient seuls, déshonorés ... C'est politiquement et moralement inenvisageable. Ce qui l'est moins c'est éventuellement le lancement d'une arme nucléaire tactique sur une cible isolée de troisième zone ... Mais ce serait abattre bien vite son dernier atout et révéler ses autres faiblesses comme par exemple le manque de munitions pour contrer les tirs balistiques iraniens.
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  27. J'aime à citer François Lemainque car il a vécu ça de l’intérieur avec le Rafale ... On peut parier que deux choses vont aboutir à ce que la France y aille seule emporter l'ASN4G aller sur PA, Comme par hasard deux pivots intangible de la notion d'indépendance nationale que nous cultivons depuis les années 50. Le reste c'est du théâtre et les Allemands le savent bien. D'ailleurs ceux qui râlent aujourd'hui ne sont pas des leaders politiques mais des portes-flingues. Une chose pouvait nous retenir le manque de crédits or il semble bien qu'aujourd'hui ce ne soit plus un problème. Après il y a une dernière chose qui ne tient absolument pas à nos politiques (n'en déplaise à nos traditionnels pisse-vinaigre) mais à l'entreprise Dassault elle même: le futur avion devra être un succès commercial à l'export cela a TOUJOURS été un impératif pour Dassault à travers les âges. C'est aussi pour ça que la coopération a été envisagée. Nous serons capables de faire un bon produit ça ne fait aucun doute on a les hommes, le tissu industriel et le background ... Après faudra le vendre, c'est tout l'enjeu.
    13 points
  28. Perso, j'avais entendu dire que l'AdlA voulait 6 GlobalEye + 2 en option. Quand j'ai vu que la commande portait sur 2 fermes + 2 options, je me suis demandé si ce n'était pas une solution temporaire en attendant un FalconEye sur base Falcon 10X. On aurait pu se faire la main sur 2 GlobalEye legacy, en attendant que les FalconEye soient prêts, en sachant que les GlobalEye trouveraient facilement repreneur après. Mais les propos de Bellanger me font dire maintenant que ce ne sera pas forcément le cas. Si on commence à franciser les systèmes des avions, ce n'est pas pour les rendre à l'avionneur après en tous cas. Vraiment, il faut arrêter de voir le monde uniquement sous le prisme qui t'arrange. Pour la petite histoire (et je l'ai déjà répété 20 fois), SAAB n'avait rien contre un FalconEye, bien au contraire ! Un FalconEye purement AEW&C sur base Falcon 10X, ça leur aurait permis de proposer un AWACS de longue allonge sur base Falcon, et un avion plus polyvalent (capacités aéroterrestres et aéromaritimes notamment) sur base Global 6500. SAAB était donc partant pour un FalconEye, et était prêt à laisser l'intégration à Dassault, sous la responsabilité de la DGA. Quand la DGA a demandé un devis coût/délais à Dassault, c'est là que ça s'est corsé. De mémoire, DA annonçait un délais de 32 mois minimum pour l'intégration du radar sur un premier démonstrateur, si le programme Falcon 10X civil ne prenait pas de retard dans sa phase de qualif de son côté. La DGA a demandé à Dassault de faire mieux, DA a répondu qu'au mieux ils pourraient faire ça en 28 mois. La DGA n'a pas aimé cette réponse (pour rappel, SAAB a réalisé l'intégration de l'Erieye sur le Global 6000 en moins de 24 mois) Ce n'est qu'alors que la possibilité de laisser SAAB faire l'intégration sur Falcon a été brièvement envisagée. Dassault était résolument contre, mais de toute façon la DGA a mis un frein à tout ça pour les raisons expliquées par le général Bellanger: ça aurait été trop cher de toute façon, et la françisation pourra se faire plus tard sur les systèmes embarqués*. C'est donc factuellement faux de dire que "SAAB ne voulait pas laisser Dassault faire l'intégration de son Erieye sur ses avions". *Comme on avait pu le faire, partiellement, avec les E-3F d'ailleurs. C'est l'argumentation mise en avant par Bellanger, mais ce n'est pas le seul argument, et il le sait. Disons que c'est l'argument initial, qui permet de ne pas s'appesantir sur les autres raisons. Mais si l'E-7 avait été au même prix que le GlobalEye, je suis à peu près persuadé que, dans le contexte actuel, on se serait penché en détail sur l'offre américaine et qu'on aurait privilégié l'offre SAAB quand même. Ne serait-ce que pour la "françisation" ultérieure du système, qu'il met beaucoup en avant. Parce qu'ils se sont viandé sur leurs estimations, comme ça arrive parfois. Quand j'avais volé sur E-3F, le commandant de la base me disait qu'avec la dernière modernisation, les avions pourraient voler jusqu'en 2035 voire 2040. Mais en quelques années, cette évaluation des capacités restantes s'est effondrée. Je ne sais pas exactement pourquoi, même si je dirais qu'il y a très certainement des soucis d'approvisionnement en pièces détachées pour ce type d'appareil (disponibilité des pièces ? coût des pièces ?). Peut-être des problèmes structurels (crics?) qui ont été repérés récemment également? En tous cas, ils ont été pris au dépourvu et ont dû accéléré le processus de remplacement. Après, ça ne date pas d'hier non plus. En 2023, au Bourget, SAAB commençait à pitcher le GlobalEye à l'Armée de l'Air et à la DGA, et évaluait la possibilité de présenter un FalconEye à la France justement. Derrière, ce sont les budgets et la précision du calendrier restreint qui ont conduit au choix du type d'appareil. Mais tout le monde sait que, technologiquement, la France peut développer un AWACS seule. Elle peut aussi faire des EMALS seule. Et un équivalent du Hawkeye. Et des MBT. Sauf que si on doit faire ça seul, et tous les autres trucs qu'on importe ou qu'on fait en collab, il faut soit passer le budget des armées à 6% du PIB, soit renoncer à d'autres développement que l'on fait seuls. Alors on supprime quoi pour faire des AWACS seuls ? Notre capacité à faire de la PATMAR ? Nos chaufferies nucléaires embarquées ? Le programme MICA-NG ? La modernisation des Rafale ? Comparer l'AWACS au MPA n'a aucun sens. La France produit DÉJÀ des avions de PATMAR ! On a déjà toute une filière (même deux) qui sait faire les systèmes embarqués pour de tels avions. La seule chose que nous demande l'A321 MPA, c'est de faire de l'intégration sur une nouvelle plateforme (et rien que ça c'est déjà cher). De la même manière, on aurait été capables (si le Falcon 10X avait été plus avancé) de faire une intégration de système Erieye sur un avion français. Ce qui nous manque pour faire un AWACS français, c'est la FILIÈRE des AWACS !! C'est l'expérience de tels radars embarqués, la capacité de production, le retour d'expérience, l'optimisation systèmes... Tout ce que les Américains, les Suédois et les Israéliens ont mis des décennies à élaborer. Bon bah ça, on l'a pas. On pourrait l'avoir, sans doute !! Mais ça nous coûterait très très cher, et surtout ça nous prendrait du temps. Du temps qu'on n'a pas. Honnêtement, si les AWACS avaient vraiment pu tenir jusqu'en 2040, il n'est pas impossible que la DGA ai demandé à Thales de voir s'il serait pas possible de proposer un AWACS 100% français sur la base du SeaFire, ou du AirMaster par exemple. Et peut-être même qu'on n'aurait pu se financer ça si on avait eu 10 ans de plus. Mais là, l'interview de Bellanger le montre bien: on n'a plus le temps d'attendre. C'est comme ça. C'est dommage, c'est la faute à personne. On peut pas prévoir l'imprévisible. En l'occurrence, on a déjà de la chance qu'un tel système soit proposé par la Suède, avec laquelle on entretient une relation bilatérale de confiance qui va au-delà de la relation client/fournisseur.
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  29. le risque étant que ce ne soit pas dans la poche que ce sera très profond ... "Centre parfait de rendbo au second poteau pour Pascal qui n'a plus qu'à pousser la gonfle au fond des filets" "tout à fait Thierry"
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  30. Le 2nd plus grand journal Norvégien publie un nouvel article assez élogieux de la France et critique du RU. La France émerge comme la principale puissance navale d'Europe. La Norvège devrait-elle choisir des frégates françaises plutôt que britanniques ? https://www.aftenposten.no/verden/i/8qaWpG/storbritannias-sjoemakt-skrumper-inn-boer-norge-velge-franske-fregatter Pendant plusieurs siècles, le Royaume-Uni s’est considéré comme une grande puissance maritime. L’hymne patriotique « Rule Britannia », avec son refrain « Britannia rule the waves », est depuis longtemps un classique des cérémonies solennelles. Mais cette image ne correspond plus à la réalité. Aujourd’hui, le Royaume-Uni ne dispose que de neuf navires de guerre opérationnels. Quatre d’entre eux participent actuellement à une mission dans l’Indo-Pacifique : un porte-avions, un destroyer, une frégate et un sous-marin d’attaque. "Si le président Trump pense que le Royaume-Uni peut assumer une responsabilité accrue en Europe pour la sécurité maritime dans l’Atlantique, il se trompe", déclare Ian Proud, un ancien diplomate britannique ayant servi pendant 24 ans, notamment à l’ambassade britannique à Moscou. Réduit à une puissance maritime régionale Dans un article publié en mai pour le think tank Quincy, Proud affirmait que seules trois puissances navales mondiales subsistaient aujourd’hui : les États-Unis, la Chine et la Russie. "La Royal Navy britannique a malheureusement été réduite à une puissance maritime régionale de moindre envergure. Elle n’est capable que ponctuellement d’opérer loin de ses côtes", estime-t-il. Aux côtés du porte-avions britannique dans l’Indo-Pacifique, participent également une frégate norvégienne et des navires de soutien d'autres pays. L’objectif est un important exercice militaire dans les eaux australiennes. En Norvège, les forces armées et le gouvernement estiment que la participation est importante à la fois sur le plan militaire et politique. D’autres considèrent cependant que c’est un gaspillage d’argent. Pour Proud, cette expédition de huit mois illustre bien l’état préoccupant de la marine britannique. La France en pleine offensive En 1945, la marine britannique comptait plus de navires de guerre que toute autre : près de 1000 cuirassés, porte-avions, croiseurs, destroyers et sous-marins. Aujourd’hui, la flotte britannique a atteint un niveau historiquement bas. Le président français Emmanuel Macron peut se targuer de disposer de plus de grands navires de surface que le Premier ministre britannique Keir Starmer : La France possède 23 grands navires : 1 porte-avions, 10 destroyers et 12 frégates. Le Royaume-Uni en compte 16 : 2 porte-avions, 6 destroyers et 8 frégates. Il s’agit ici de chiffres théoriques. Les besoins en maintenance, réparations et modernisations font que tous ces navires ne sont pas en état de naviguer en permanence. Ces chiffres n’incluent pas les sous-marins, chasseurs de mines, patrouilleurs ni navires de soutien. L’atout maître des Britanniques L’Italie, l’Espagne et l’Allemagne rattrapent également le Royaume-Uni si l’on inclut d’autres types de navires. L’an dernier, le Royaume-Uni a décidé de retirer du service ses deux grands navires amphibies, l’empêchant désormais de mener de grandes opérations de débarquement par ses propres moyens. Mais les Britanniques conservent vis a vis d'eux un atout stratégique majeur en plus de leurs porte-avions : leurs quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, porteurs d’armes atomiques, censés dissuader toute agression. Depuis 1969, au moins un sous-marin nucléaire armé de missiles balistiques patrouille en permanence dans l’Atlantique Nord ou d'autres zones maritimes. Des difficultés économiques Le Royaume-Uni a accepté, lors du récent sommet de l’OTAN à La Haye, de consacrer bien plus qu’auparavant à la défense. Tous les membres de l’Alliance (sauf l’Espagne) se sont engagés à porter leurs dépenses militaires à 3,5 % du PIB d’ici 2035. La Norvège a besoin de frégates fiables La Norvège s’apprête à acheter cinq ou six nouvelles frégates, ce qui pourrait constituer le plus gros achat d’équipements de défense de son histoire. Ce choix implique aussi la sélection d’un partenaire stratégique en mer. Faut-il se tourner vers la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou les États-Unis ? "La Norvège coopère déjà avec chacun d’eux". Mais lequel partage réellement ses intérêts dans ses eaux territoriales "et dispose en même temps d’un modèle de frégate avec lequel elle pourrait coopérer efficacement ?" Le capitaine de frégate Lasse Elvemo insiste sur la nécessité pour la Norvège d’acquérir des frégates qui fonctionnent réellement — "et qu’elle sera capable de doter en personnel." Elvemo est enseignant principal, chercheur et doctorant à l’Académie navale. Il a servi à bord de frégates, de la classe Nansen actuelle et de l’ancienne classe Oslo. Il a aussi travaillé dans les domaines des acquisitions et de la logistique militaire. Il reconnaît les solides traditions britanniques et leur proximité géographique. Mais il observe aussi les difficultés qu’ils rencontrent en matière de capacités de production, de retards et de recrutement. "Une opportunité de partenariat supplémentaire" "Les Français sont de plus en plus présents dans l’Arctique et lors des exercices de l’OTAN. Leurs nouvelles frégates sont un concept éprouvé : elles offrent une grande disponibilité, nécessitent peu d’équipage, et bénéficient d’un système de soutien avec des engagements contractuels clairs", estime Elvemo. "Cela ouvre une possibilité de resserrer les liens avec la France, à la fois sur le plan stratégique et opérationnel. Il ne s’agit pas de remplacer le Royaume-Uni, mais d’ajouter un partenaire", explique-t-il à Aftenposten. Selon lui, il est aussi crucial de choisir une plateforme flexible et tournée vers l’avenir. Elle doit pouvoir être modernisée et accueillir de nouveaux systèmes d’armes, comme des armes à énergie dirigée (lasers) ou des drones autonomes. Elvemo considère que les forces armées norvégiennes ont jusqu’ici été utilisées comme un outil diplomatique, "à la fois dissuasif et destiné à intervenir dans des opérations internationales." "Cela nous a permis de tolérer des frégates souffrant de problèmes techniques majeurs. Mais nous devons maintenant acquérir un système crédible, qui ne soit pas seulement dissuasif sur le papier, mais également utilisable en situation réelle." La frégate elle-même n’est peut-être pas le plus important Les chercheurs Tor Ivar Strømmen et Ståle Ulriksen, également de l’Académie navale, sont fréquemment cités dans les médias norvégiens à propos de cette décision d’achat. Tous deux ont récemment affirmé dans Aftenposten que la frégate française, considérée isolément, est la meilleure option pour la Norvège : "On n’entre pas en partenariat avec un pays qui n’a pas réussi avec ses propres navires", a déclaré Strømmen. Mais Ulriksen pense tout de même que le choix pourrait se porter sur la frégate britannique, car la Norvège entretient déjà un partenariat stratégique très étroit avec le Royaume-Uni.
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  31. Confirmation officielle du ministre de la défense Lecornu : --> https://www.varmatin.com/politique/-la-loi-de-programmation-militaire-actuelle-doit-etre-protegee--993042 Vous évoquez le Rafale. Dans son récent affrontement au Pakistan, l’Inde a récemment perdu un ou plusieurs appareils. Quels sont les vrais chiffres? Quel a été l’impact sur la commercialisation de l’avion à l’export? Un seul avion a été abattu et le pilote est sauf. Ça n’a eu aucun impact sur la commercialisation de l’avion. Après, ce qui est intéressant, c’est de voir la guerre informationnelle qui a vu le jour autour de la perte de l’appareil. Être capable de vendre des avions de chasse, c’est faire partie de la cour des grands. Et dans la cour des grands, le degré de compétition est d’une brutalité inouïe. Le Rafale qui connaît aujourd’hui un très grand succès à l’export, et qui va continuer d’enregistrer un grand succès à l’export, a été pris pour cible parce qu’il dérange. Après, je note que lorsqu’un avion est abattu en Ukraine, qu’il soit d’origine américaine ou soviétique, personne ne songe à faire des articles pour se poser la question sur la qualité de cet avion. Cela dit beaucoup de choses.
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  32. Un article (clairement un édito), très politique et assez intéressant : Une certaine presse norvégienne devient presque plus dithyrambique à propos de la FDI et de la France que la presse française… Pourquoi nous devrions acheter des frégates françaises https://www.forsvaretsforum.no/frankrike-fregatt-meninger/derfor-bor-vi-kjope-franske-fregatter/445585 Dans les régions du Nord, « l’esprit de finesse » français est préférable si nous voulons concilier cela avec la stratégie de sécurité la plus importante de la Norvège : la politique de basse tension. VENDEUR : Le président français Emmanuel Macron a visité la Norvège plus tôt cette semaine. Au bureau du Premier ministre, le président français a reçu un briefing sur la politique de sécurité de la part du chef du quartier général opérationnel des Forces armées, Rune Andersen, et du chef du service de renseignement, Nils Andreas Stensønes. Il y a eu des commentaires moqueurs, des sourires et des rires de la part du président français et de la Première ministre norvégienne lors de la conférence de presse du lundi 23 juin, lorsque la question hautement prévisible a été posée par les journalistes : Emmanuel Macron est-il venu vendre des frégates ? Il semble y avoir une sorte de mantra dans ce pays selon lequel une marine doit posséder de grands navires. Nous, officiers de l’armée de terre, plaisantions souvent en disant que les amiraux ont besoin de grands ponts pour marcher. La taille, est-ce important ? Mais mettons cette plaisanterie de côté : la taille est bien entendu liée à la capacité à opérer en mer lorsque le mauvais temps rend la navigation difficile pour les petits navires. Cependant, je n’ai encore jamais entendu, de la part de ceux qui devraient être compétents en la matière, quelle taille de navire est réellement nécessaire pour naviguer dans les zones maritimes concernées par la marine norvégienne, c’est-à-dire dans la mer de Barents et le reste de l’océan Arctique (vers, depuis et autour du Svalbard). Les grands navires de la garde côtière y parviennent, et Kongsberg Gruppen avait présenté une maquette de frégate à l’amiral Haakon Bruun-Hanssen, alors chef de la défense, qui était sensiblement plus petite que les modèles actuellement envisagés. L’amiral avait trouvé cela intéressant. Un petit soupir : ce qu’une frégate norvégienne va faire dans le sud-est du Pacifique et en mer de Chine méridionale dépasse l’imagination de plusieurs, dont moi. Mais je ne m’étendrai pas là-dessus. Quatre considérations À mon avis, certains aspects liés à l’achat des frégates sont sous-communiqués : Notre marine devrait avant tout être une défense côtière nationale. Penser à contrer des navires de guerre en haute mer ou à escorter/assister des renforts alliés traversant l’Atlantique relève du passé. Les capacités militaires en soutien de la Norvège, de la Suède et de la Finlande – si l’OTAN était menacée ou attaquée en Scandinavie – viendraient, si elles peuvent être mobilisées, d’alliés européens via l’Øresund et les ports du sud de la Norvège et du sud de la Suède. Les frégates sont utiles, principalement parce qu’elles constituent une défense mobile le long des côtes, et les frégates françaises sont les meilleures en matière de défense aérienne. Une défense aérienne mobile de la qualité que l’on trouve sur les frégates françaises est parfaitement adaptée à notre situation, avec des villes, des ports et des infrastructures pétrolières et gazières qui ne seront probablement jamais protégées par une défense aérienne locale et permanente, même si ce serait souhaitable. Les coûts doivent être maîtrisés, et les frégates françaises sont – à l’heure actuelle – probablement les plus abordables. La part d’investissement dans le plan à long terme est déjà plus du double de ce qu’elle devrait être, et doit être considérablement réduite, ou bien la part dédiée aux opérations doit être augmentée, si l’on veut éviter des conséquences catastrophiques lors de la mise en œuvre du plan. L’équipage est à peu près le même pour les frégates françaises que pour celles que nous allons retirer du service. Nous devons avoir appris la leçon : lire que des frégates restent à quai et que des F-35 restent au sol parce que l’on a « oublié » le besoin de personnel pour maintenir les navires et avions opérationnels, a été pénible. La cinquième considération que je souhaite mentionner est d’une autre nature, basée sur des années d’expérience avec des responsables politiques et militaires dans différents pays de l’OTAN. Les Américains ont révélé leur véritable visage. Portés par une vague Ce n’est pas Trump qui a inventé la force motrice sous-jacente du mouvement MAGA ; il a simplement surfé sur une vague présente dans le peuple américain. Nous avons reçu une aide décisive des États-Unis à une époque où les intérêts de Washington coïncidaient avec ceux des capitales européennes. Mais l’Europe de l’OTAN est devenue une alliée d’une politique américaine « hors zone » qui nous a entraînés dans une série d’interventions ratées, loin des intérêts des États de droit et démocraties européens – qui devraient rester notre cadre d’action. En Europe, nous avons aussi des puissances : certaines anciennes comme l’Angleterre, la France et l’Allemagne, et une nouvelle – la Pologne. Il est, selon moi, important de souligner cela dans la situation actuelle. On ne peut plus compter sur les États-Unis comme allié fiable dans l’OTAN, au sens où on ne peut plus être certain de leur aide en cas de crise ou de guerre, donc d’un soutien traversant l’océan depuis l’Ouest. Ce serait également un détour inutile pour les alliés du continent européen, qui bénéficieraient d’un passage bien plus sûr par l’Øresund, les détroits danois et les eaux plus sûres de la mer du Nord. Défense côtière suédoise Les Suédois bâtissent une défense solide autour du port de Göteborg et une défense côtière de premier ordre, avec une grande flotte de vedettes rapides pour les commandos côtiers, couvrant l’archipel jusqu’à Grisebåene au sud de Hvaler. Mais de là vers le nord, incluant l’important Oslofjord, il n’y a rien. En Norvège, une audition au Storting a eu lieu avec l’actuelle et l’ancienne direction des forces armées pour comprendre pourquoi la décision d’agrandir la base de Ramsund n’a pas été suivie d’effet. Important, certes, mais j’aurais préféré voir une attention portée à la Kystjegerkommandoen – sa taille, ses zones d’opération côtières, sa coordination avec les Suédois dans le choix des bateaux et les entraînements/exercices – et peut-être aussi le choix d’une base dans le Sud. Aussi récemment qu’en 2018, on parlait encore de dissoudre toute la Kystjegerkommandoen. Cela me désole. Une puissance raffinée Parmi les puissances européennes, telles qu’elles se présentent dans la hiérarchie sous les États-Unis dans le cadre de l’OTAN, c’est la France qui a le mieux compris les Américains. Elle n’a tout simplement jamais fait confiance aux États-Unis comme allié crédible en cas de crise ou de guerre, et elle l’a montré clairement, politiquement et militairement. La France est une puissance plus raffinée que la Grande-Bretagne. Les Français peuvent être durs, certes – il suffit de rappeler certaines de leurs actions dans leurs anciennes colonies. Mais il y a tout de même une nette différence avec ce que nous avons vécu avec les Britanniques. Ceux-ci ont toujours voulu être numéro deux derrière les Américains dans toute opération militaire, et ils ont aussi fait preuve d’un excès de « fair-play » ailleurs. Je pourrais citer de nombreux exemples vécus, mais je me contenterai de mentionner que les navires de guerre britanniques étaient les plus agressifs lors des navigations en mer de Barents, et qu’ils le sont toujours, d’après ce que j’entends. Ils s’approchaient rapidement des installations de la péninsule de Kola, poussant les Soviétiques à activer tous leurs systèmes électroniques. C’était manifestement l’objectif des Britanniques, avant de faire demi-tour. Beaucoup de hochements de tête chez les officiers de marine norvégiens. Les attitudes et les comportements ont probablement changé avec le temps, mais certaines choses persistent. Spaghetti au fond des mers J’ai évoqué la relation de « petit frère » avec les États-Unis, qui a conduit le Premier ministre Tony Blair à avoir des ennuis politiques à domicile lorsqu’il a trop soutenu l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003, sur des bases douteuses. Il faut aussi mentionner le Premier ministre Boris Johnson, qui a servi les intérêts du président Joe Biden en se rendant à Istanbul peu après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Il a rencontré les négociateurs ukrainiens qui étaient en dialogue avec les Russes, et leur a dit d’abandonner les négociations. « Let’s fight them! » a-t-il lancé. Les Ukrainiens recevraient l’aide dont ils avaient besoin, « aussi longtemps qu’il le faudra ». La marine britannique aura déjà bien assez à faire en contribuant à la surveillance et à la protection des pipelines de pétrole et de gaz, ainsi que des câbles à fibres optiques, avec les marines néerlandaise, allemande et autres de l’OTAN. Il y a un véritable spaghetti de tuyaux et de câbles à protéger dans un avenir où la guerre hybride – cyberattaques et sabotages physiques – deviendra une menace croissante. La voie française Dans les régions du Nord, la « L’esprit de finesse » française est à privilégier si nous voulons l’aligner sur notre stratégie de basse tension, avec un bon équilibre entre dissuasion et apaisement vis-à-vis de notre grand voisin de l’Est. Je ne vois en réalité que des avantages à un partenariat stratégique renforcé avec la France, bien coordonné avec nos voisins nordiques, qui sont tous des États arctiques. La France montre depuis plusieurs années un intérêt pour l’Arctique, au même titre que d’autres États dits « proches de l’Arctique », comme la Chine. Mais que dire des frégates allemandes, ne seraient-elles pas une bonne alternative ? J’en doute fortement, d’après ce que j’entends de mes amis et contacts maritimes. On devrait se contenter des « meilleurs sous-marins du monde » des chantiers navals allemands pour l’usage que nous en avons. Si nous devions faire quelque chose de grand et de stratégiquement important avec l’Allemagne, ce serait d’établir ensemble une base de sous-marins sur la côte ouest de la Norvège, avec une grande partie de l’infrastructure creusée dans la montagne.
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  33. Trump divulgue aux yeux du monde le cirage de pompes en privé de Rutte ... On nage en plein délire et j'ai la gerbe.
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  34. Hmmm... Il est possible de critiquer une affirmation, aussi dur qu'on veut d'ailleurs... sans s'attaquer à la personne, non ?
    13 points
  35. La fin de vidéo, se rappeler que c'est une vidéo de l'Armée de l'air et pas d'Airbus !!!
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  36. J'y suis finalement ! Et on est suffisamment bas pour avoir du réseau (2000 pieds à vu de nez). Eh... Premier message sur air défense posté en direct depuis un KC135... ça le fait ou pas ?
    12 points
  37. J'ai suivi ton conseil et j'ai fini par trouver ce numéro d'Airfan. Et farnchement, c'est très intéressant La progression régulière F4.1, 4.2, 4.3 est bien décrite en contenus et délais. L'ultime version de cette évolution, le F4.3 semble m^me recevoir quelques éléments de la famille F5, comme les satcom ou la radio contact qui le rendrait "collaboratif" avec le F5. Je n'ai trouvé aucune mention, dans cette description de cette famille F4, d'une quelconque modification de cablage de la cellule. L'article ne le mentionne pas non plus ce type de modification pour le F5, mais ça parait évident tant le F5 est présenté comme un nouvel avion, hors apparence extérieure de la cellule, avec des expressions très fortes: - rénovation à mi vie ambitieuse - technologies "game changer" - évolution radicale avec une nouvelle génération de capteurs et d'armements -IA native à tous les niveaux - projet ambitieux avec campagnes d'essais massives -RBE2 XG avec modes de détection et d'identification automatique des cibles et capacité de détection de cibles furtives OSF Silent killer Guerre elec et smart weapons etc etc Alors que la POC du F4.3 est annoncée pour 2028, aucune date n'est avabcée pour le F5.1 ; Il est seulement dit "le Rafale sera un chasseur encore très performant dans les années 2035 à 2045 et au delà. Commentaires: La solidité de ce programme et sa crédibilité donnent confiance dans sa réalisation, d'auatant plus que la DGA a signifié plusieurs commandes sur le F5 aux industriels concernés Au vu des délais et surtout du coût de mise au point d'un chasseur furtif comme le F35, la solution du système Rafale F5 + Loyal Wingman (qualifié non pas de "furtif" mais de "très furtif") va probablement être sans concurrence (hors F47 peut être) jusqu'à l'apparition d'une future (et lointaine) génération de capteurs et d'armements qui succèdera à celle du F5 pour équiper un nouveau chasseur comme le SCAF ... si cette solution est encore d'avenir.
    12 points
  38. Charles Edelstenne a joué "El condor pasa" à la flûte péruvienne avec un bonnet en laine de lama sur la tête?
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  39. Laisse-moi deviner : ça s'est goupillé autour d'un café, en troc contre 10 000 tonnes de café robusta extra noir pur premium ? (à revendre sur les marchés OTC par la Dassault torréfaction company) ?
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  40. https://www.abcnyheter.no/nyheter/norges-historiens-storste-forsvars-anskaffelse-disse-to-ligger-best-an/1109354 Interview par un média Norvégien de deux membres de l'Académie navale norvégienne dont un maître de conférences. Selon eux le choix doit être fait entre Type 26 et la FDI. A la fin ils appuient la ou ca fait mal pour les anglais c'est à dire la disponibilité des bateaux: - Les Britanniques ont une histoire de 20 ans où leur marine n’est tout simplement pas opérationnelle, explique le capitaine de la marine. – Ils ont énormément lutté pour maintenir leurs navires en service. Si l'un des critères les plus importants de la Norvège est de garantir la disponibilité de la marine en cas de besoin, on ne conclut pas de partenariat avec quelqu'un qui n'y est pas parvenu avec ses propres navires. Cela devrait être un signal d'alarme majeur - Les Français n’ont pas le même problème. – La marine française dispose de la disponibilité opérationnelle souhaitée par la Norvège. La France y parvient depuis plusieurs décennies, affirme-t-il. Leur conclusion est que le choix devrait être pour la FDI.
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  41. Les Highlights : - il semble avoir mal pris les derniers propos d'Airbus sur le SCAF, il a été encore plus véhément sur la gouvernance et la volonté d'Airbus "d'être calife à la place du calife". Et si la gouvernance ne change pas, il continuera a dev le SCAF pour la France mais n'arrêtera pas de publiquement l'ouvrir pour dénoncer les dérives qui arriveront (exemple du Typhoon qui a couté plus que le Rafale et qui n'évolue pas comme le Rafale car le co-co-co bloque toute volonté d'évolution). Il rappelle que le SCAF, en l'état actuel du programme et de la gouvernance, coutera beaucoup beaucoup plus cher que le Rafale F5 et son nEUROn - entre les lignes, il a souvent poussé à faire le SCAF seul. Avec l'export, ca rapportera, in fine, plus à la France qu'en le faisant en coop, - commande de Rafale français liée à la dernière annonce du Président n'est toujours pas arrivée chez Dassault, même pas en négo, - peut-être 5 avions de SURMAR en plus des 7 déjà commandés en discussion avec la DGA, - Falcon 10X, 100% SAF (biokérosène) compatible pour 2027, - sur le VORTEX, Dassault propose son avion pour l'Europe. Mais la gouvernance européenne fait que l'Europe ne s'intéresse au produit que s'il y a un intérêt du pays source avant tout (en gros, il demande donc une marque d'intérêt, à défaut de crédit, de la part de la France). Ils ont des discussions avec des clients civils et militaires pour tâter le terrain. A priori, certaines industries pharma seraient intéressées afin de faire certaines productions dans l'espace et utiliser le Vortex comme moyen de transport terre <> espace, - Dassault se retrouve impacté par les dernières augmentations d'impôts françaises ayant eu lieu en même temps que les droits de douane américains. Et en temps que seul avionneur (de jet) européen, il se bat contre des concurrents qui n'ont ni taxes ni régulations écologiques les bloquant. (il est énervé sur le sujet d'ailleurs, surtout sur la taxonomie des jet privés), - pas d'infos officielles sur le conflit indo-pakistanais, - l'alliance avec Reliance Inde verra arriver une chaine de montage Falcon, qui sera un test grandeur nature de leur capacité à absorber une probable commande de +100 Rafale indiens. Idem pour Tata et autres prospect d'alliances en cours (y compris avec Thales et Safran) - Selon le sénateur LFI (je sais pu comment il s'appelle, celui qui est rapporteur sur les aides de l'Etat) a rappelé que EDIP devrait passer de 1.5 Milliards aujourd'hui à 500 Milliards dans le futur (rumeurs au sein du parlement européen) et s'inquiète de la perte de pouvoir de décision français au profil de l'Europe qui est encore très américaine
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  42. https://bsky.app/profile/acyn.bsky.social/post/3ls7bmorvth2e JD Vance : I certainly empathize with Americans who are exhausted after 25 years of foreign entanglements in the Middle East, I understand the concern, but the difference is that back then, we had dumb presidents, and now we have a president who actually knows how to accomplish America’s national security objectives. Ah ben je suis rassuré alors
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  43. Bon que sait-on ? Les Américains ont bombardé 3 sites Qu'ignore-t-on ? à mon sens tout le reste; c'est-à-dire l'étendue réelle des dégâts (faisons jouer les jurisprudences 1991 et 95/96); le niveau atteint par l'Iran avant les actions israélo-américaines; la stratégie de l'Iran; les buts réels poursuivis par les Américains et l'endroit où ils vont placer le curseur de leur volume d'intervention ... ça fait beaucoup. En revanche on peut concevoir une chose, en agissant ainsi l'Administration américaine s'est découverte et a fait le choix d'une voie dont quoiqu'il advienne il lui sera délicat de sortir. De cela Chine et Russie vont se servir pour pousser leurs propres intérêts ailleurs. Je me trompe peut-être mais j'ai le sentiment que l'actuelle administration US n'envisage pas les choses de manière globale mais point par point ... Après le dossier Ukraine refermé aussi vite qu'il fut ouvert, les conséquences d'une action militaires contre l'Iran sont elles envisagées dans leur globalité ? La tactique qui consiste à dire "on a bombardé sans opposition nous sommes les plus forts" (du monde sous-entendu) est-elle à courte vue ? Ce coup de force ou coup d'éclat US n'aura d'effet que si l'Iran est KO debout dans les cordes sans moyens de répondre d'une manière ou d'une autre ... En tout cas sur le plan international, l'Iran est clairement devenue la victime de l’interventionnisme américain. Cet interventionnisme a pour justification la défense d'Israël, vu l'image internationale d'Israël depuis quelques temps c'est à se demander si ces deux pays ne jouent pas désormais en circuit fermé. La réaction iranienne va être assez intéressante à suivre et paradoxalement le bombardement de cette nuit positionne le pays dans une posture de victime qui sera plus facile à exploiter que celle d'un régime qui cherche à acquérir l'arme nucléaire.
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  44. Il est très flatteur de voir à quel point les déclarations de Merz concernant le sale boulot sont analysées ici avec minutie, mais je dois décevoir les personnes concernées. Le problème de Scholz était qu'il préférait ne rien dire. Le problème de Merz est qu'il est impulsif dans ses discours. Le mot « sale boulot » lui a été suggéré par la journaliste, et il l'a repris avec gratitude. Aujourd'hui, cela fait beaucoup de bruit en Allemagne, par exemple au sein de sa coalition gouvernementale avec le SPD. Au ministère des Affaires étrangères, on lève les yeux au ciel. Je ne pense pas qu'il existe au sein du gouvernement allemand un concept concerté visant à soutenir Israël dans ce sale boulot. Il est fort possible que Merz revienne bientôt sur ses propos. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'Allemagne va mettre des bâtons dans les roues d'Israël.
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  45. DA a déjà revisité l'approche :
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  46. Pire erreur... Faut le dire vite, on est seulement à 5 mois de présidence ! Il a le temps de se surpasser
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  47. Mais tout le monde s'en branle de l'opinion de la France. Quand tu as 3000 milliards de dette et une population divisée en trois tiers irréconciliables, tu n'es pas "pertinent" comme disaient les Chinois à propos des Anglais il y a une paire d'années. Il faudrait que l'UE se réapproprie le désir de puissance qu'un de ses fils a inventé, si elle veut compter demain. Aujourd'hui elle est trop occupée à voter des subventions pour les frères musulmans pour sauvegarder son industrie et donc son avenir économique. Même constat pour la France et pour la quasie totalité des pays Ouest Européens. Hier maître du monde aujourd'hui renvoyés au placard. Quand l'Ukraine veut parler à la Russie, elle passe par la Turquie. Quand Israël veut parler à l'Iran, elle passe par la Russie. Quand l'Inde veut parler au Pakistan, elle passe par les USA. L'UE n'est rien d'autre qu'une machine à sous que les autres entités qui composent ce monde activent. Que ce soit via le dumping Chinois, via les sorties d'argents des diasporas ou via n'importe quel guichet mangeur "d'aides" de l'UE (comme un certains hopital Européen de Gaza qui dissimulait un qg du Hamas par exemple). C'est d'ailleurs probablement, partant de ce constat que les Américains se sont dit, consternés par leur balance commerciale - pourquoi pas nous. Le drame c'est que même si c'était une bonne chose de soutenir l'Iran envers et contre tout, l'UE d'aujourd'hui ne compterait pas. C'est peut être la rançon du succès. Habitant dans des zones confortables, bénéficiant d'eau chaude, de bien trop de nourriture, d'une société jadis au petit soin, nous avons oublié que le monde réel était plus retors, plus violent et plus vivace.
    12 points
  48. En Allemagne aussi, les nouvelles concernant le FCAS sont pessimistes : https://www.hartpunkt.de/fcas-zeit-fuer-einen-klaren-schnitt/ Alors que la phase décisive 2 du projet FCAS approche, au cours de laquelle de véritables démonstrateurs volants doivent être développés à la suite des études menées ces dernières années, le moment est venu de mettre fin au projet en toute amitié et d'un commun accord. Sinon, des décisions seraient prises qui seraient difficilement réversibles. Quelles sont les alternatives ? Alors que la France, sous la houlette de Dassault, pourrait continuer à développer ses capacités de combat aérien, l'Allemagne, grâce à l'augmentation spectaculaire de ses dépenses de défense, a pour la première fois depuis des décennies la possibilité de développer son propre avion de combat. Cela permettrait également de mieux prendre en compte les exigences de ses propres forces armées et d'éviter tout compromis en matière de capacité de transport et d'autres exigences. Il convient toutefois de remettre en question la thèse souvent avancée dans les milieux spécialisés selon laquelle l'Europe ne peut se permettre qu'un seul projet aéronautique militaire. En effet, cela rendrait impossible le développement de leurs propres avions de combat par des pays comme la Turquie ou la Corée du Sud, malgré leur expérience moindre dans la construction aéronautique et leurs moyens financiers limités. L'apparition de « perturbateurs » tels que Kratos ou Anduril sur le marché américain montre en outre que l'exploration de nouvelles voies permet de réaliser d'importantes économies en termes de coûts de développement. Il semble que les forces armées américaines accordent parfois plus de crédit à ces nouveaux venus qu'aux acteurs établis de longue date. Il n'y a pas d'autre explication au fait que l'armée de l'air ait réduit la concurrence pour un avion de combat collaboratif à Anduril et General Atomics. En Allemagne aussi, il existe des innovateurs qui pourraient certainement apporter leur contribution dans certains domaines du FCAS. La question se pose également de savoir si, dans un marché en croissance constante, l'intégration d'Airbus Defence and Space dans la société mère, avec ses règles rigides et ses réserves nationales, est encore d'actualité. La scission de Hensoldt d'ADS et la participation minoritaire de l'État dans l'entreprise, qui produit des technologies clés allemandes, pourraient servir de modèle à cet égard. Un projet FCAS national peut tout à fait être coordonné avec d'autres partenaires, par exemple avec la Suède, qui travaille également à la succession de son avion de combat. Il en va de même pour le Global Combat Air Programme (GCAP) dirigé par la Grande-Bretagne. Pourquoi la troisième économie mondiale (pour l'instant) ne devrait-elle pas développer d'ambitions en matière de développement aéronautique et se contenter durablement d'un rôle de second plan ? D'autant plus qu'il s'agit de produits qui ne devraient être commercialisés qu'après 2040. Alors que par le passé, en l'absence de développements aéronautiques européens, les États-Unis étaient toujours prêts à fournir leur technologie de pointe, cela ne sera peut-être plus le cas dans une quinzaine d'années. Il ne s'agit pas seulement de changements au sein de l'OTAN. Avec sa politique d'endettement et son hostilité envers la science, l'administration américaine actuelle n'améliore pas vraiment les conditions cadres pour des projets d'armement ambitieux. L'exemple du char de combat Leopard 2 et le succès commercial du système de défense aérienne Iris-T SLM montrent qu'un développement national, voire purement industriel, peut être rentable si un produit exceptionnel est mis au point et si l'armée allemande est prête à servir de partenaire de référence. D'ailleurs, l'Allemagne a dû développer elle-même ce char, car le partenariat avec les États-Unis pour un nouveau véhicule de combat avait auparavant été rompu. ---- https://www.flugrevue.de/militaer/scheitert-der-europa-kampfjet-fcas-am-starrsinn-von-dassault/ https://www.msn.com/de-de/finanzen/top-stories/machtspiele-gefährden-luftwaffenprojekt/ar-AA1Hu7Kj
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