Wallaby

Que nenni. Les Houthis sont nés d'une rébellion locale dans une partie du nord du Yémen que les régimes yéménites précédents avaient ignorée ou désavantagée. Les Houthis, farouchement indépendants, ont accueilli favorablement l'aide iranienne, mais n'ont aucune patience à l'égard des directives iraniennes. Leur action la plus importante dans la guerre civile yéménite - la prise de la capitale Sanaa - a été menée contre l'avis de l'Iran. Aujourd'hui, les attaques des Houthis contre la navigation en mer Rouge sont motivées par le désir de montrer qu'ils sont un acteur régional important à ne pas ignorer et, surtout, par une véritable indignation, soutenue par ce qui était déjà une idéologie anti-israélienne des Houthis, face à la catastrophe humanitaire qui se déroule dans la bande de Gaza. La crise du transport maritime est en réalité liée à l'assaut israélien sur Gaza, et non à un grand dessein régional de Téhéran ou d'un "réseau de résistance". Le fait que l'Iran apporte une aide matérielle à ces groupes et à d'autres conduit à une tendance à assimiler cette aide à une direction ou à un contrôle - à confondre "soutenu par l'Iran" et "mandataire (proxy) iranien". L'erreur d'une telle équation peut être constatée en examinant la relation d'aide la plus volumineuse au Moyen-Orient : les milliards d'aide que les États-Unis accordent chaque année à Israël. Ce flux d'aide n'a pas apporté d'influence significative aux États-Unis, encore moins de direction ou de contrôle - comme le montre le rejet par le gouvernement israélien des demandes américaines de retenue à Gaza et de solution politique au conflit israélo-palestinien. - Dans le cadre de la guerre froide, l'Union soviétique était perçue comme ayant une capacité de déstabilisation presque unique dans le monde, comme une puissance expansionniste utilisant constamment des moyens malveillants pour étendre son influence bien au-delà de ses frontières. Un élément connexe de ce cadre interprétatif, dont la caractéristique la plus mémorable est peut-être l'étiquette d'"empire du mal" de Ronald Reagan, était l'idée que l'URSS était le moteur principal de la malignité, que les Soviétiques étaient en quelque sorte câblés non seulement pour participer au mal, mais aussi pour l'initier. Cette notion a conduit à deux problèmes, l'un étant l'interprétation erronée de nombreuses situations instables dont les causes principales n'avaient que peu ou pas de rapport avec les Soviétiques. L'autre problème était l'incapacité à comprendre à quel point le comportement de l'Union soviétique était une réaction plutôt qu'une initiative. L'un des nombreux exemples est l'intervention militaire soviétique en Afghanistan en 1979, que l'administration américaine de l'époque a traitée comme s'il s'agissait d'un chapitre de l'expansionnisme soviétique, s'étendant bien au-delà de l'Afghanistan et visant le golfe Persique, qui devait être stoppé par une réponse militante. Cette réponse comprenait, outre la doctrine Carter et son insistance sur la force militaire, le début de la longue et généralement malheureuse histoire des interventions américaines en Afghanistan, une histoire qui s'est finalement achevée il y a moins de deux ans. Mais ce que les Soviétiques ont fait en décembre 1979, loin d'être l'amorce d'un conflit ou l'exécution d'une grande stratégie expansionniste, était une réaction aux événements survenus en Afghanistan. Il s'agissait d'une tentative d'éviter une perte plutôt que de remporter une nouvelle victoire. Les Soviétiques tentaient de maintenir un régime amical à Kaboul (avec un dirigeant local différent) face à l'insurrection croissante des moudjahidines. Aujourd'hui, nombre de ces perceptions et attitudes erronées de la guerre froide ont été reconduites au Moyen-Orient, la région se substituant au monde en tant qu'arène de compétition et la République islamique d'Iran se substituant à l'URSS. Comme pour la guerre froide, ce cadre erroné ne se contente pas d'orienter la politique, il imprègne également les débats au Congrès, les discussions entre les experts et la couverture médiatique. Ce cadre interprète les affaires du Moyen-Orient principalement comme un conflit entre les alliés des États-Unis et un "axe de résistance" centré sur l'Iran et dirigé par ce dernier, qui est tenu pour responsable de la plupart, sinon de la totalité, de l'instabilité et des événements fâcheux qui se produisent dans la région. Il est devenu de rigueur pour les médias grand public de mentionner tout groupe ou régime du Moyen-Orient ayant entretenu des relations avec l'Iran et de l'assortir du qualificatif "soutenu par l'Iran". Très souvent, la description est "mandataire (proxy) iranien". Cette description va à l'encontre de la définition du dictionnaire ("une personne habilitée à agir pour le compte d'une autre") en l'absence de preuve que le sujet de l'article agissait pour le compte de l'Iran plutôt que pour son propre compte. En fait, bon nombre des actions les plus marquantes menées par des éléments que l'Iran a soutenus ne présentent aucune preuve de ce type. C'est le cas de l'une des actions les plus importantes de ces dernières années, à savoir l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre de l'année dernière. Même les gouvernements des États-Unis et d'Israël, dont on pourrait s'attendre à ce qu'ils claironnent haut et fort toute indication d'une implication iranienne, n'ont trouvé aucune indication d'une planification ou d'une direction par l'Iran, qui a manifestement été aussi surpris par l'attaque que tout le monde. Une situation similaire prévaut avec les Houthis, qui constituent le régime de facto dans la majeure partie du Yémen. Les Houthis sont nés d'une rébellion locale dans une partie du nord du Yémen que les régimes yéménites précédents avaient ignorée ou désavantagée. Les Houthis, farouchement indépendants, ont accueilli favorablement l'aide iranienne, mais n'ont aucune patience à l'égard des directives iraniennes. Leur action la plus importante dans la guerre civile yéménite - la prise de la capitale Sanaa - a été menée contre l'avis de l'Iran. Aujourd'hui, les attaques des Houthis contre la navigation en mer Rouge sont motivées par le désir de montrer qu'ils sont un acteur régional important à ne pas ignorer et, surtout, par une véritable indignation, soutenue par ce qui était déjà une idéologie anti-israélienne des Houthis, face à la catastrophe humanitaire qui se déroule dans la bande de Gaza. La crise du transport maritime est en réalité liée à l'assaut israélien sur Gaza, et non à un grand dessein régional de Téhéran ou d'un "réseau de résistance". Le fait que l'Iran apporte une aide matérielle à ces groupes et à d'autres conduit à une tendance à assimiler cette aide à une direction ou à un contrôle - à confondre "soutenu par l'Iran" et "mandataire (proxy) iranien". L'erreur d'une telle équation peut être constatée en examinant la relation d'aide la plus volumineuse au Moyen-Orient : les milliards d'aide que les États-Unis accordent chaque année à Israël. Ce flux d'aide n'a pas apporté d'influence significative aux États-Unis, encore moins de direction ou de contrôle - comme le montre le rejet par le gouvernement israélien des demandes américaines de retenue à Gaza et de solution politique au conflit israélo-palestinien.

https://www.foreignaffairs.com/middle-east/why-israel-chose-escalate (5 août 2024) Il se peut qu'Israël repousse les limites de ses actions régionales non pas parce qu'il se sent fort, mais parce qu'il se sent faible. Fondamentalement, il n'intègre que peu de calculs stratégiques à long terme dans ses décisions. L'attaque du Hamas du 7 octobre a porté un coup dévastateur à son dispositif de dissuasion. Désormais, prêt à assumer des risques plus importants et à absorber des coûts plus élevés, Israël cherche à prendre des avantages tactiques lorsqu'il le peut, dans une tentative frénétique de rétablir la dissuasion. Avant l'attaque du Hamas, la confiance d'Israël avait atteint son apogée. Israël en était venu à croire que les États arabes l'accepteraient même s'il n'avait pas résolu son conflit avec les Palestiniens et qu'il pourrait frapper l'Iran et ses alliés pratiquement sans conséquences et sans mettre en péril le soutien dont il bénéficie de la part des États-Unis. Puis, presque du jour au lendemain, cette confiance s'est transformée en un sentiment de profonde vulnérabilité. Lors d'une visite à Tel-Aviv à la fin du mois de juin, des experts en sécurité et d'anciens responsables de la défense et du renseignement m'ont répété à plusieurs reprises que le 7 octobre avait bouleversé bon nombre des croyances antérieures d'Israël quant à sa force. L'attaque du Hamas a brisé les hypothèses les plus fondamentales des Israéliens : leur supériorité militaire et technologique pouvait dissuader leurs adversaires, ils pouvaient vivre en sécurité derrière des murs et des frontières fortifiées, et ils pouvaient prospérer économiquement sans faire d'avancées majeures vers la paix avec les Palestiniens. De nombreux analystes israéliens de la sécurité s'inquiètent de l'érosion de la position régionale d'Israël ; ils craignent que l'Iran et ses alliés ne gagnent en puissance et que l'Iran ne soit davantage incité à se doter de capacités nucléaires si Téhéran estime qu'il n'est pas suffisamment en mesure de dissuader Israël par des moyens conventionnels. Ils estiment que le pays est en train d'être relégué au second plan alors que l'Iran tente d'atteindre la "ligue des champions", comme l'a dit un ancien responsable de la sécurité nationale. Israël est en train de perdre son pouvoir de dissuasion "dans une mesure jamais vue", m'a dit un autre ancien fonctionnaire de la défense. Et pourtant, les dirigeants politiques israéliens continuent de dire à leurs concitoyens que leur pays est en train de gagner. Les analystes israéliens sobres expriment aujourd'hui un sentiment de menace existentielle qu'ils décrivent comme différent de tout ce qu'ils ont ressenti depuis l'indépendance du pays en 1948. Mais contrairement à 1948, note un ancien haut fonctionnaire, Israël ne tient pas compte des leçons de son premier ministre fondateur, David Ben-Gourion. Le meilleur moyen de compenser les faiblesses, selon Ben-Gourion, était de renforcer la cohésion sociale, d'approfondir les relations diplomatiques et de rechercher la paix. Israël va dans la direction opposée sur tous les fronts.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/05/bangladesh-la-premiere-ministre-sheikh-hasina-demissionne-et-quitte-le-pays-apres-des-manifestations-massives_6268070_3211.html Alors que des milliers de manifestants antigouvernementaux ont pris d’assaut le palais de la première ministre du Bangladesh, lundi 5 août, à Dacca, la première ministre Sheikh Hasina, a démissionné et a quitté la capitale. Des discussions sont en cours pour former un gouvernement intérimaire, a annoncé lundi lors d’une adresse à la nation, diffusée par la télévision d’Etat, le commandant en chef de l’armée, le général Waker-Uz-Zamann, qui a précisé que les représentants des principaux partis politiques du pays participent aux discussions avec l’armée.

https://www.20minutes.fr/monde/4104492-20240805-bangladesh-revolte-contre-pouvoir-fait-moins-77-morts-seule-journee (5 août 2024) Au moins 300 morts depuis le début des manifestations contre le pouvoir On déplore au moins 94 morts pour la seule journée de dimanche

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-gouverneur-de-donetsk-ordonne-l-evacuation-de-plusieurs-localites-dans-l-est_6706296.html (4 août 2024) Le gouverneur de Donetsk ordonne l'évacuation de plusieurs localités dans l'est "Au total, nous devons évacuer 744 enfants avec leurs familles", a précisé le gouverneur dimanche, alors que Moscou a revendiqué quelques heures auparavant la prise d'un village dans cette zone. https://www.zeit.de/politik/ausland/2024-08/ukrainekrieg-evakuierung-ostukraine-russland-vormarsch (4 août 2024) Afin de protéger les opérations d'évacuation des attaques russes, celles-ci ne peuvent se faire que dans des "véhicules blindés", a ordonné le gouverneur. Il a également publié une liste des villes et villages concernés. La ville de Novogrodiwka en fait notamment partie. Celle-ci se trouve à une vingtaine de kilomètres d'un village dont la Russie avait annoncé la prise quelques heures auparavant. Le ministère de la Défense à Moscou avait indiqué dans son rapport quotidien que "des unités du groupe de troupes Centre" avaient "libéré" Novosselivka Percha dans la région de Donetsk. Cette localité se trouve également à une vingtaine de kilomètres de la ville d'Avdiivka, dont la Russie s'était emparée en février.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Davis_Hanson Victor Davis Hanson est un historien militaire américain né le 5 septembre 1953 à Fowler en Californie, spécialiste de la Grèce antique, et professeur émérite à l'Université d'État de Californie. https://en.wikipedia.org/wiki/Victor_Davis_Hanson Warfare and Agriculture (Giardini 1983), sa thèse de doctorat, soutient que la guerre grecque ne peut être comprise en dehors de la vie agraire en général et suggère que l'hypothèse moderne selon laquelle l'agriculture a été irrévocablement endommagée pendant les guerres classiques a été largement surestimée. The Western Way of War (Alfred Knopf 1989) explore les expériences des combattants dans les batailles de la Grèce antique et détaille les fondements helléniques des pratiques militaires occidentales ultérieures. The Other Greeks (The Free Press 1995) soutient que l'émergence d'une classe agraire moyenne unique explique l'ascension de la cité-état grecque et ses valeurs singulières de gouvernement consensuel, d'inviolabilité de la propriété privée, de militarisme civique et d'individualisme. Dans Fields Without Dreams (The Free Press 1996, lauréat du Bay Area Book Reviewers Award) et The Land Was Everything (The Free Press 2000, livre remarquable de l'année selon le Los Angeles Times), Hanson a déploré le déclin de l'agriculture familiale et des communautés rurales ainsi que la perte des voix agraires dans la démocratie américaine. The Soul of Battle (The Free Press 1999) retrace les carrières d'Epaminondas, le libérateur thébain, de William Tecumseh Sherman et de George S. Patton en soutenant que les forces de la guerre démocratique s'illustrent le mieux dans des marches courtes, intenses et fougueuses visant à promouvoir un régime consensuel, mais qu'elles s'enlisent par ailleurs lors de longues occupations ou de batailles statiques plus conventionnelles. Ripples of Battle (Doubleday 2003) décrit comment le chaudron de la bataille affecte le travail littéraire et artistique ultérieur des combattants, alors que son influence plus large se répercute sur des générations, affectant l'art, la littérature, la culture et le gouvernement. Dans A War Like No Other (Random House 2005, un livre remarquable de l'année selon le New York Times), une histoire de la guerre du Péloponnèse, Hanson a proposé une histoire alternative, classée par méthodes de combat (trirèmes, hoplites, cavalerie, sièges, etc.) en concluant que le conflit a marqué un tournant brutal pour les cités-États grecques. The Savior Generals (Bloomsbury 2013) suit la carrière de cinq grands généraux (Thémistocle, Belisaire, Sherman, Ridgway, Petraeus) et soutient que de rares qualités de leadership émergent dans des situations désespérées que seuls de rares individus peuvent sauver. The End of Sparta (Bloomsbury 2011) est un roman sur une petite communauté de fermiers thespiens qui rejoignent la grande marche d'Epaminondas (369/370 av. J.-C.) au cœur du Péloponnèse pour détruire l'hégémonie spartiate, libérer les hilotes messéniens et répandre la démocratie dans le Péloponnèse. Hanson a écrit en 2001 le livre Carnage and Culture (Doubleday), dans lequel il soutient que la domination militaire de la civilisation occidentale, depuis les Grecs anciens, résulte de certains aspects fondamentaux de la culture occidentale, tels que le gouvernement consensuel, une tradition d'autocritique, le rationalisme laïque, la tolérance religieuse, la liberté individuelle, la libre expression, les marchés libres et l'individualisme. En mettant l'accent sur l'exception culturelle, Hanson rejette les explications raciales de la prééminence militaire occidentale et s'oppose aux explications déterministes environnementales ou géographiques telles que celles avancées par Jared Diamond dans Guns, Germs, and Steel (1997). https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Davis_Hanson Victor Davis Hanson est un idéologue important de l'alt-right, ou droite extrême américaine6,7. A partir des années 2010, il s'implique de manière croissante dans la politique américaine8,9. Il intervient régulièrement dans les médias américains comme Fox News9 pour attaquer la vaccination contre la pandémie de COVID-1910 et s'oppose frontalement à la politique menée par Joe Biden en publiant : « Biden ou la destruction de la sagesse »11 ou affirmant qu'il s'agit du président le plus radical de l'histoire des États-Unis, entre autres car il propose la vaccination contre la pandémie12. Pour lui, le « Pentagone souscrit au wokisme »13 et les États-Unis deviennent l'Union soviétique14 en n'hésitant pas à comparer le Parti démocrate à Joseph Staline14. Il soutient que la « normalité est dans les faits la révolution »15 et soutient l'idée selon laquells le Parti démocrate chercherait à détrôner Donald Trump en effectuant un coup d'État16. Selon lui, le Parti démocrate est un parti « woke et néo-Maoïste »17. Trois jours après l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, il publie une tribune dans laquelle il dédouane l'attaque des assaillants, soutenant qu'elle peut être justifiée et compréhensible18, en revanche il s'est opposé aux émeutes de noirs américains face à la mort de George Floyd en les qualifiant « d'anarchistes » et de « révolutionnaires cherchant à renverser l'histoire des États-Unis sans passer par les urnes »19.

https://carnegieendowment.org/russia-eurasia/politika/2024/07/wildberries-takeover-kadyrov (31 juillet 2024) Si, depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine, des conversations ont eu lieu sur l'annulation de la privatisation post-soviétique, aucune décision officielle n'a jamais été prise en ce sens. Néanmoins, à la suite de l'invasion massive de l'Ukraine, un nombre important de biens ont été redistribués de manière informelle, qu'il s'agisse de petites entreprises, d'appartements privés, d'énormes usines de métaux ou d'installations de production d'énergie. Cette redistribution s'effectue généralement de plusieurs manières. Tout d'abord, les actifs peuvent être saisis auprès d'anciens fonctionnaires qui vivent désormais à l'étranger (c'est ainsi que l'ex-sénateur Leonid Lebedev a perdu le contrôle de la société de production d'énergie thermique TGK-2 et que le fabricant de pâtes Makfa a été repris à l'ex-gouverneur Mikhail Yurevich). Deuxièmement, des individus peuvent être accusés de soutenir l'Ukraine (comme les magnats ukrainiens Rinat Akhmetov et Yevhen Cherniak). Troisièmement, la légalité des accords de privatisation des années 1990 peut être remise en question : une approche qui crée un dangereux précédent. Enfin, les autorités peuvent désigner un homme d'affaires ou sa société comme "extrémiste", ce qui signifie que leurs biens peuvent être saisis (c'est ce qui est arrivé au magnat de la vodka Yuri Shefler et au journaliste Alexander Nevzorov).

7 décembre 2022. Jean-Baptiste Fressoz, historien. Pour en finir avec le récit de la "transition énergétique".

31 mars 2024. Claire Nouvian. 37:00 La mer du Nord, il faut se représenter qu'entre 1900 et aujourd'hui, on a perdu 99,2% des poissons un peu gros, de plus de 16 kg. Et les plus petits poissons, on en a perdu à peu près 98%. Donc là où il y avait 100 poissons en 1900, aujourd'hui, il y en a moins de 1 en mer du Nord. On a vidé l'Océan. Avec nos méthodes de pêche ultra-efficaces, on a fait ça. https://www.nationalgeographic.com/environment/article/critical-issues-overfishing (7 février 2022) En 2003, un rapport scientifique a estimé que la pêche industrielle avait réduit le nombre de grands poissons d'océan à seulement 10 % de leur population préindustrielle. source : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0272771419307644 (30 septembre 2020) Tendances de la biomasse des populations de poissons exploitées dans les écorégions marines, les zones climatiques marines et les bassins océaniques

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-chef-du-hamas-ismail-haniyeh-a-ete-tue-par-un-projectile-de-courte-portee-selon-l-iran-20240803 Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué par un « projectile de courte portée », selon l’Iran

https://malijet.com/a_la_une_du_mali/293152-gao--retrocession-definitive-du-super-camp-de-la-minusma-aux-fam.html (25 juillet 2024) Gao : Rétrocession définitive du Super Camp de la MINUSMA aux FAMa.

https://www.nytimes.com/2024/07/26/us/politics/austin-russia-ukraine-defense-plot.html Or, le 12 juillet, M. Belousov appelait pour transmettre un avertissement, selon deux fonctionnaires américains et un autre fonctionnaire informé de l'appel : Les Russes avaient détecté une opération secrète ukrainienne en préparation contre la Russie qui, selon eux, avait la bénédiction des Américains. M. Belousov a demandé à M. Austin si le Pentagone était au courant de ce complot et de son potentiel à exacerber les tensions entre Moscou et Washington. Les responsables du Pentagone ont été surpris par l'allégation et n'étaient pas au courant d'un tel complot, ont déclaré les deux responsables américains, sous couvert d'anonymat pour discuter de l'appel téléphonique confidentiel. Mais quelles que soient les révélations de M. Belousov, elles ont été prises suffisamment au sérieux pour que les Américains contactent les Ukrainiens et leur disent, en substance, que si vous envisagez de faire quelque chose de ce genre, ne le faites pas.

https://www.summarize.tech/youtu.be/fzI6RUlHdPk Dans la vidéo YouTube "The American Way of War, Pt 2, The French View", [mentionnant élogieusement le "Traité de Stratégie" d'Hervé Coutau-Bégarie, qu'il se félicite d'avoir non seulement lu mais étudié en détail], Michael Shurkin se penche sur la critique française de l'approche américaine de la guerre. Les penseurs militaires français étudient de près la culture stratégique américaine en raison de son influence mondiale et critiquent la dépendance des Américains à l'égard des vastes ressources et de la victoire totale. Ils observent que les Américains ont tendance à moraliser les conflits et pensent qu'ils mènent des guerres justes, ce qui conduit à une attitude permissive à l'égard de la guerre et à une focalisation sur l'obtention d'un maximum de pouvoir et de ressources. Des universitaires français comme Evere Kari et le général Michel Yakovlev affirment que les Américains comprennent mal le concept de centre de gravité et se concentrent trop sur l'attaque de la force de l'ennemi plutôt que sur sa vulnérabilité. Les Français préconisent une approche plus nuancée qui tient compte des réactions en chaîne potentielles des actions et vise des objectifs politiques limités, probablement en raison de leur manque de ressources par rapport aux Américains. La vidéo aborde également les différences entre les stratégies militaires américaines et françaises, les Américains privilégiant les technologies de pointe et la puissance de feu pour détruire l'ennemi, tandis que les Français adoptent une approche plus minimaliste avec des moyens et des objectifs limités. 00:10:00 Dans cette partie de la vidéo, Bruno Coulson et Kori Schake discutent de la mentalité de planification de l'armée américaine et de son impact sur les conflits asymétriques. Bruno Coulson affirme que la vision traditionnelle de l'armée américaine, héritée de George C. Marshall, considère le champ de bataille comme rationnel et programmable, ce qui rend difficile l'adaptation des Américains à leurs adversaires dans les conflits asymétriques où les éléments politiques sont plus importants que les instruments militaires. Schake ajoute que l'obsession des Américains pour les capacités techniques les rend moins ouverts à la compréhension d'autres cultures et à l'établissement de contacts avec les populations, comme en témoignent les expériences américaines au Viêt Nam, en Irak et en Somalie. Dans l'introduction de l'édition, Yakov Kedmi critique également la "mode des scientifiques" dans les armées occidentales, y compris l'armée américaine, qui pense qu'il existe une solution technique à chaque problème tactique et que la guerre peut être menée de manière rationnelle, scientifique et méthodique. Yakov y voit un défaut majeur de la culture militaire occidentale, en particulier de l'armée américaine, qui continue d'investir dans des programmes coûteux tout en négligeant des moyens plus simples qui sont plus utiles dans les crises régionales et locales.

https://www.theguardian.com/environment/2023/nov/01/baltic-sea-faces-critical-challenges-climate-biodiversity-report (1er novembre 2023) Dans l'audit le plus complet de ce type à ce jour, les experts de la Commission de protection de l'environnement marin de la Baltique (Helcom) ont déclaré mardi qu'il y avait eu "peu ou pas d'amélioration" de la santé de cette mer entre 2016 et 2021. Les stocks de poissons ont atteint des niveaux dangereusement bas, tandis que la pollution, l'utilisation des terres et l'extraction des ressources continuent d'exercer une pression sur la mer, selon le rapport.

24 juillet 2024. Hubert Védrine 07:05 Je m'attends à une sorte de gel. Soit c'est le fameux plan Trump, dont on connaît le début : il dit à Zelensky : il faut arrêter. Zelensky anticipe en disant je vais m'entendre avec Trump, j'invite les Russes à des négociations, etc. Il a déjà compris, hein. Même si c'est les démocrates, ils ne vont pas promettre le soutien perpétuel. Donc une sorte de gel. Après, je n'imagine pas des négociations, en tout cas pas directes. L'Ukraine a trop souffert, c'est trop dégueulasse la guerre Russe en Ukraine, c'est monstrueux sur le plan humain, les cibles, etc... Effrayant. Donc ils ne peuvent pas négocier. Aucun président, même si c'est pas Zelensky, même si c'est un autre, il ne peut pas négocier avec la Russie, en fait. 07:50 Différents pays proposaient des plans, des plans de coexistence, de voisinage, de cessez-le-feu organisé, etc... Les Turcs, je rappelle qu'ils avaient permis des négociations la première année, vous vous rappelez, éventuellement les Indiens, les Chinois, Lula, enfin tout le monde, mais pas les Européens qui sont dans un camp, maintenant. Je pense que les Européens, sans rien lâcher, continuant à aider l'Ukraine, devraient se positionner pour être capables de jouer un rôle dans la suite, par rapport à ça. Donc ça veut dire être capable d'accepter qu'à un moment donné, on reparle aux Russes. Mais les Russes veulent parler aux Américains, et les Américains ne veulent pas parler avec les Russes. Peut-être Trump voudrait... 08:35 Trump, il a un plan. On arrête, il n'y a plus d'argent, et on vous donne plus les cibles militaires. Mais après tout le monde va lui dire, même aux États-Unis : il faut quand même empêcher Poutine de réattaquer. Même pour Trump ça peut marcher parce que si il réattaque, il ne peut plus impressionner les Chinois. Donc il peut y avoir un deuxième volet du plan Trump. Il commence à dire, d'ailleurs, il croit qu'il va gagner, mais on n'est pas sûr, c'est une hypothèse sérieuse : je règle la question entre mon élection et mon entrée à la Maison Blanche, le 21 janvier. Donc ça veut dire qu'il se croit capable d'une façon ou d'une autre d'obtenir des garanties russes, ce qui ne vaut rien, à mon avis, sauf s'il y a des menaces. Ce qu'on appelle garantie, il faut que ce soit des menaces dissuasives, en vrai. 09:30 L'élargissement [de l'Union Européenne] en général, un jour il faudra s'arrêter quelque part. Donc l'idée qu'on va s'élargir jusqu'à la Mongolie, enfin c'est une plaisanterie, mais...

20 février 2022. L'Algérie relance le mégaprojet du port Centre d’El Hamdania financé par la Chine

https://eastasiaforum.org/2021/03/12/chinas-chance-to-bridge-the-algeria-morocco-divide/ (12 mars 2021) Les phosphates et les éléments de terre rare de l'Afrique du Nord-Ouest présentent un intérêt vital pour la Chine. Le Maroc possède plus de 70 % des réserves mondiales de phosphate, tandis que l'Algérie possède le quatrième stock mondial. En 2018, la société chinoise CITIC Construction a signé un accord avec la société algérienne Sonatrach pour la construction d'une usine intégrée de production de phosphate d'une valeur de 6 milliards de dollars, qui porterait la production annuelle de l'Algérie à 10 millions de tonnes. Parallèlement, la société chinoise Hubei Forbon Technology a créé en janvier 2021 une coentreprise avec l'entreprise publique marocaine OCP, le géant du phosphate, pour développer des engrais de nouvelle génération. Pékin a également un œil sur les éléments de terres rares qui se trouveraient dans les gisements de phosphore du Sahara occidental. Le groupe de défense Western Sahara Resource Watch a allégué à plusieurs reprises l'implication de la Chine dans les achats illégaux de phosphates du Sahara occidental. La Chine cherche à jouer un rôle stratégique dans le développement de la connectivité Europe-Afrique à travers la Méditerranée occidentale. Pékin a des intérêts dans le nouveau corridor de transport commercial entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe de l'Ouest, basé sur la ligne ferroviaire à grande vitesse al-Boraq et le nouveau port de Tanger Med, qui est désormais le plus grand port de la Méditerranée. L'expansion de Tanger Med a été rendue possible par l'investissement du China Merchants Group. Des entreprises chinoises ont ouvert des usines au Maroc pour s'intégrer dans les chaînes de valeur Europe-Afrique créées par la ligne ferroviaire al-Boraq et le port Tanger Med. CITIC Dicastal a créé une usine de 400 millions de dollars pour fournir des équipements à l'usine d'assemblage automobile du groupe français PSA. China Communications Construction Company construit le pôle industriel Mohammed VI Tangier Tech City afin d'attirer davantage de multinationales et d'entreprises chinoises au Maroc. Pékin soutient également la création d'un corridor d'infrastructures à travers l'Algérie, qui reliera l'Afrique subsaharienne à la Méditerranée. En 2016, Alger a conclu un accord avec China State Construction Engineering Corporation et China Harbor Engineering Company pour la construction du port algérien d'El Hamdania. Avec une capacité de 6,5 millions d'équivalents vingt pieds, El Hamdania pourrait servir de plaque tournante d'un corridor Afrique-Europe. Avant que les États-Unis ne reconnaissent officiellement le contrôle du Maroc sur le Sahara occidental, de nombreuses nations africaines et arabes avaient déjà ouvert des consulats dans la région contrôlée par le Maroc. Alors que la solidarité africaine et arabe avec l'opposition de l'Algérie aux revendications de souveraineté du Maroc s'érode, les tensions entre Alger et Rabat augmentent. En 2020, les forces armées royales marocaines ont annoncé la construction d'une caserne militaire à seulement 38 kilomètres de la frontière algérienne. Les médias algériens ont qualifié ce projet d'escalade provocatrice et ont rapporté que l'Armée nationale populaire (ANP) algérienne construirait deux bases frontalières. L'Algérie a également approuvé l'année dernière un amendement constitutionnel autorisant l'ANP à intervenir en dehors des frontières algériennes. La Chine maintient une politique neutre sur le conflit du Sahara occidental, soutenant officiellement les efforts de l'ONU pour un référendum sahraoui longtemps retardé, tout en équilibrant soigneusement ses intérêts économiques au Maroc et en Algérie. Les tensions entre l'Algérie et le Maroc ont atteint un point culminant, mais il est possible de réorienter le conflit vers la coopération. La Chine peut jouer un rôle constructif dans ces négociations. Alors que les exportations de l'Algérie vers la Chine sont minimes, ses importations en provenance de la Chine ont totalisé 5,4 milliards de dollars en 2019. La pandémie de COVID-19 et la chute des prix du pétrole ont gravement affecté l'économie algérienne, les ventes de pétrole et de gaz représentant 60 % du budget de l'État. Loin de chercher le soutien du FMI, Alger se tourne vers la Chine. Le 11 octobre 2020, l'Agence chinoise de coopération internationale au développement a signé un accord avec Alger pour approfondir la participation de l'Algérie à l'initiative chinoise BRI. Rabat peut offrir à Alger des opportunités de participer au développement de la connectivité commerciale du Maroc. Cela cadrerait bien avec les efforts déployés par Pékin pour intégrer la Méditerranée occidentale dans l'initiative de coopération pour le développement. Pour sa part, l'Algérie doit se joindre aux pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario afin de garantir des arrangements futurs pour les Sahraouis. Pékin, dans sa nouvelle position stratégique avantageuse entre les parties au conflit, pourrait promouvoir des propositions de rapprochement qui profiteraient à toutes les parties. Le moment est venu pour la Chine de faciliter une interaction constructive entre Rabat et Alger. Ses efforts diplomatiques pourraient déterminer si la trajectoire du Maghreb occidental s'oriente vers la coopération ou le conflit.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/31/il-est-urgent-d-ameliorer-la-connaissance-le-depistage-et-la-prise-en-charge-des-commotions-cerebrales_6262840_3232.html Un collectif de médecins, de sportifs, de responsables associatifs et d’entrepreneurs, soutenu par l’acteur Roschdy Zem, appelle dans une tribune au « Monde » à une mobilisation pour endiguer les commotions cérébrales. En fait il faudrait carrément interdire les sports dangereux pour la santé neurologique :

Donc en fait, Paris s'aligne sur... Trump : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/31/la-france-au-defi-du-dilemme-maghrebin_6262853_3232.html Le contexte international y a contribué. Puissance moyenne montante sur le continent africain, le Maroc a bénéficié d’une politique économique dynamique et de l’opération diplomatique du président américain d’alors, Donald Trump, qui, en 2020, a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de l’établissement de relations diplomatiques entre Rabat et Israël.

Oui mais seul le sucre est addictif. Même le sucre, quand il est pris sous sa forme naturelle, c'est à dire dans les fruits est gérable, parce qu'associé à des temps de mastication longs, qui stimulent la sensation de satiété. Parce que la pomme est croquante, elle génère de la satiété. Parce que la satiété n'est pas instantanée, elle prend du temps pour se déclencher. Tout ce qui allonge la durée du repas, à prise de calories égale, est bon pour la satiété. Par contre il faut bannir le jus de fruit, qui est le sucre sans le "croquant". Par ailleurs, le fait de croquer, c'est aussi une dépense d'énergie par activation des muscles de la mâchoire. Le fructose du sucre, contrairement au glucose des céréales, n'élimine pas l'hormone de la faim, la ghréline :

C'est le tribut dû à Athènes par la Ligue de Délos.

Élie Barnavi : Israël vit une de ces « tempêtes parfaites », la première de son existence. https://www.telos-eu.com/fr/perfect-storm-1.html (première partie, 29 juillet 2024) https://www.telos-eu.com/fr/perfect-storm-2.html (deuxième partie, 30 juillet 2024) Israël, lui, compte sur le Hamas, qu’il veut assez faible pour ne pas trop le mettre en danger et assez fort pour qu’il se maintienne au pouvoir, pour faire pièce à l’Autorité palestinienne. La logique est simple. En maintenant séparées les deux entités palestiniennes, Gaza et Ramallah, et en ménageant le Hamas au détriment de l’Autorité, on écarte toute possibilité d’un État palestinien. Avec qui négocier ? Avec l’Autorité palestinienne qui ne représente qu’une moitié de son peuple ? Avec le Hamas, qui entend détruire Israël ? Netanyahou l’a dit très clairement à plusieurs reprises : ceux qui veulent empêcher la création d’un État palestinien doivent donner de l’argent au Hamas. Et en effet, les deux tiers du budget du Hamas, à savoir l’argent qatari et celui de l’Autorité palestinienne, transitent par des comptes bancaires qui opèrent avec l’assentiment d’Israël (seul échappe à la surveillance d’Israël le tiers qu’assure au mouvement islamiste les taxes qu’il impose à la population). On a maintenu cette politique autant qu’on a pu, en dosant autant qu’on a pu l’action militaire, et en ne prenant jamais la décision d’« en finir avec le Hamas ». En finir avec le Hamas, cela supposait de faire quelque chose de significatif avec l’Autorité palestinienne. Or, c’est précisément ce dont on ne voulait pas entendre parler. C’est cette politique qui a conduit à la tragédie du 7 octobre. Netanyahou le savait depuis longtemps : le Hamas est un voisin avec lequel Israël ne pouvait pas coexister à la longue. Mais, malgré ses proclamations martiales, il a choisi en toute connaissance de cause de ne rien faire.

Pour mettre la touche finale à un accord qui est presque mur, c'est bien que des personnalités de haut niveau se rencontrent. Par le simple fait de s’asseoir sur leurs propres sanctions en "invitant" Kolokoltsev, le sanctionné, à Washington, les Américains montraient qu'ils étaient sérieux dans leur envie de négocier.

Cela renforce l'idée que les Américains et les Russes sont en négociation et que le voyage de Vladimir Kolokoltsev à Washington les 26 et 27 août a porté ses fruits.

https://www.latribune.fr/economie/international/face-a-une-crise-silencieuse-la-chine-opere-une-purge-dans-ses-banques-regionales-1003366.html (30 juillet 2024) Sur les six derniers mois, le nombre d'établissements bancaires chinois liquidés était quatre fois supérieur à l'ensemble de l'année 2023, selon l'agence de presse financière Yicai Global. Plus spectaculaire, en une semaine, 40 banques chinoises ont ainsi fermé boutique fin juin. Les victimes de cette purge financière sont pour la plupart des petites banques rurales en difficulté. Aussi, pour éradiquer leurs créances douteuses, le gouvernement central a ordonné une série de fusions avec les grandes banques du pays.