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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. En 44, le canon 57mm M1 US tape à 1500m (portée pratique). Chaque bataillon a un peloton de 3, chaque régiment a une compagnie de 9 (18 total). En 1960, elle dispose de canon sans recul M40 avec 1350m de portée pratique. Bien sûr, les projectiles sont assez lents et difficile de toucher à ces distances mais on est à un peu plus que 100m. En 1980, le MILAN permet à l'infanterie de toucher à 2km tandis que le TOW permet de toucher à 3km. Déjà à l'époque, on note de larges pertes de chars par Malyutka (AT-3) au cours de la Guerre du Yom Kippur en 1973 et de nouveau au cours de la Guerre du Liban par TOW. Ça n'a pas tué le char non plus. Et l'équipe AT est en difficulté dès qu'elle est vue par des drones, des équipes de reconnaissance et globalement tout ceux qui ont une radio. Et comme il y en a plein... Et je te répond que ça ne change rien par rapport à la situation d'il y a 40 ans. Appui feu direct, Tout le monde le sait. Les US déploie déjà des RQ-20 à raison de 1 par compagnie. Tu commences par t'arranger que ton MBT ne soit pas ciblé par des obus BONUS. Ça demande que quiconque croise les éléments de reconnaissance ennemi soit en mesure de les éliminer immédiatement. Ça demande la possibilité de bouger vite une fois l'engagement conclu. Ça demande de disposer d'une certaine maîtrise de l'espace aérien pour éviter qu'un drone ne fasse ce travail. Ça demande des détecteurs EM pour détecter et cibler les radars de surveillance ennemis. Et si jamais tu te fais effectivement ciblé par un obus BONUS, tu ne peux rien faire pour protéger ton char parce que le concept est qu'il est globalement mort une fois que le ciblage est fait. Ce que tu peux faire c'est employer tes propres éléments pour tirer autant d'informations que possible de ce tir et faire de la contre-batterie. On a déjà déclaré le char mort par le passé. Mais arrêtons de sauter sur les conclusions les plus faciles causées par une abondance d'informations sur les actions d'une armée menant une guerre défensive face à un ennemi avançant de façon prévisible. On a pas encore toutes les informations et ce nest pas comme si l'Ukraine ne faisait pas aussi usage de chars et n'en réclamait pas... On appelle ça un char léger ou médian. Il y a quelque pays qui travaillent là dessus (US, Japon, Chine) mais toujours pour servir de support à des forces légères dans des zones où le MBT ne peut pas se déployer rapidement. Jamais en replacement de MBT. Tu viens de décrire un bataillon inter-arme suédois. Donc des appuis de brigade et division? Pour rappel, la compagnie suédoise ressemble à ça Cette organisation est ad hoc mais tout les éléments sont organiques au bataillon. Ils pourrait aussi y ajouter 2 à 4 mortiers de 120mm si ils le voulaient (mais à mon avis, ils préférerons grouper les mortiers pour supporter 2 compagnies à la fois vu que chacun des deux pelotons compte 4 pièces, un FDC et une section de ravitaillement dédiée). Tous les pays n'ont pas lu la même chose des RETEX des 30 derniers conflits d'un point de vue organisation ou équipement. Après tout, les US ont vu l'Afghanistan et ont dit "Nos soldats ne portent pas assez de trucs! Ce dont ils ont besoin, c'est de pouvoir percer des gilets pare-balle à 600m!" Ceci dit, je doute que les RETEX d'Ukraine apportent quelque chose de fondamentalement nouveau. Plutôt, on va avoir des renforcement de ce qu'on savait déjà comme le fait que l'artillerie et les drones sont vachement importants et des corrections dans l'emploi de certaines choses.
  2. Pour en revenir aux données militaires du conflit en Ukraine, des M109 en provenance de Belgique. En quelque sorte. Il se trouve qu'on avait revendu nos M109 en 2015 à une société de Tisselt appelée Flanders Technical Supply. Cette société a par la suite revendu les obusiers à on ne sait trop qui donc quand on a voulu les racheter pour les envoyer à l'Ukraine, on s'est retrouvé face à un problème. Sauf que FTS a mandaté OIP pour quelque chose en rapport avec ces obusiers et l'Ukraine (c'est assez nébuleux). Toujours est-il que les obusiers que la Belgique voulait envoyer en Ukraine mais n'a pas pu sont quand même en Ukraine. Task failed successfully! https://www.dhnet.be/actu/belgique/la-defense-n-a-pu-recuperer-ses-anciens-obusiers-qui-semblent-bien-partis-vers-l-ukraine-62978ae0d8ad5865ff57f02a On apprend aussi que la Belgique a principalement livré des armes légères (de chez FN), des équipements optroniques (OIP probablement) et des équipements de protection.
  3. Félicitations, tu viens de décrire la détection de feu acoustique, quelque chose qui existe depuis avant la Première Guerre Mondiale. On a pas encore trouvé de parade à l'obus de 155mm airburst mais ça n'empêche pas l'infanterie d'exister. En utilisant ce genre de raisonnement, on peut justifier l'inutilité de tout ce que l'armée française emploie. Parce que la parade, c'est avant tout d'éviter de se prendre une charge creuse par le haut ou un obus de 155.
  4. Et c'est quoi la différence par rapport à ce qui se passait avant? Aujourd'hui, le char est en difficulté dès qu'il tombe sur de l'infanterie légère avec des Javelins, Spike ou MMP. Et à la fin de la Guerre Froide, le char était en difficulté dès qu'il tombait sur de l'infanterie légère avec des MILAN. Et pendant la Seconde Guerre Mondiale, le char était en difficulté dès qu'il tombait dès qu'il tombait sur de l'infanterie avec des canons ou des lance-roquettes anti-char. Aujourd'hui on a le drone et le char est en difficulté si il a un drone adverse au dessus de lui. Avant on avait la reconnaissance aérienne et l'appui aérien. La solution consiste à ne pas perdre la supériorité aérienne et à disposer d'une défense AA. En Ukraine, les Orlan-10 russes sont un problème car il peuvent guider leurs frappes d'artillerie avec. La réponse est un Stinger ou Martlet. Les noms ont peut-être changé. Les détails aussi. Mais le fond est que si on permet à l'ennemi d'avoir l'initiative, on perd. Ça va surprendre mais il se trouve que les BTR sont encore plus vulnérables que les chars. Si ton BTR se fait repérer (disons par un drone ou quelqu'un avec une radio), il se prend une volée de 155mm et on en parle plus. Ou si ton BTR se trouve sous le feu d'une autocanon, il est criblé de trous et on en parle plus. Si seulement on avait quelque chose doté de suffisamment d'armure pour résister à l'autocanon et doté d'un gros canon pour éliminer le coupable et permettre à l'APC d'avancer. Toutes les raisons pour lesquelles on déclare le MBT mort ont des parades: artillerie, reconnaissance, support d'infanterie, défense anti-aérienne, sapeurs. Tous ces éléments ont leur rôle tout comme le MBT a le sien et tant qu'on ne trouvera pas quelque chose qui remplace le rôle rempli par le MBT, il restera toujours en vie...
  5. Sauf si l'Ukraine parvient à obtenir la candidature à l'Union Européenne. Entre les aides européennes aux pays candidats et probablement des financement de reconstruction, il vont recevoir plus d'aide à la relance que les Russes...
  6. Non, tu ne comprends pas. En forçant les occidentaux à donner des armes à l'Ukraine, la Russie démilitarise l'OTAN parce que les occidentaux ne peuvent pas reproduire les armes suffisamment vite. C'est brillant! Par exemple, en forçant la France à donner 12 CAESAR prélevés sur ses stocks à l'Ukraine, la Russie réduit la capacité d'artillerie française de 16%! Et 16% qu'elle ne peut pas remplacer dans de brefs délais (c'était quoi le temps de production d'un CAESAR déjà?)! Pareil pour les Javelins que les Ukrainiens consomment plus vite que Raytheon et LM ne savent en produire! Quod Erat Demonstratum⸮!
  7. Les BTG russes (motorisés) sont supposément fait pour se diviser en trois S-BTG (CTG?). Chaque bataillon d'infanterie compte 3 compagnies d'infanterie qui comptent 3 pelotons d'infanterie chacune. Chaque compagnie blindée compte pour sa part 3 pelotons de chars donc il peuvent se diviser 3 compagnies avec 3 pelotons d'infanterie et 1 peloton de char. Le reste des appuis organiques (mortiers, sapeurs, grenadiers, etc.) et attachés (artillerie, snipers, etc.) sont attachés en fonction des besoins je suppose. Chaque S-BTG peut encore se subdiviser en 3 pelotons avec le peloton d'infanterie et 1 des 3 chars du peloton blindé. Sur l'offensive, chaque peloton est supposé couvrir 300m. Sur la défensive, chaque peloton couvre 400m et la compagnie couvre jusqu'à 1500m. Ça c'est pour la théorie du moins. Vidéo de Battle Order sur les compagnies motorisées/mécanisées russes
  8. J'ai déjà fait un post là dessus ici: Mais toute discussion sur le sujet devrait probablement se faire dans le fil sur l'Ordre de bataille de l'Armée de Terre Il faudrait avoir au moins un élément MLRS par division. Si on part sur 3 batteries de 6 par régiment, on a 36 unités. Des munitions rôdeuses seraient bien aussi, pour les régiment de mêlée comme d'artillerie. Et avec ce conflit, je me demande si on va voir des gens qui vont retrouver un intérêt pour les MLRS à plus courte portée mais plus grand volume de feu comme le 122mm Grad (ou un truc entre le Grad et le M270). Je sais que les Israéliens utilisent des pods de 20 122mm dans leurs M270 par exemple. C'est l'idée. Je crois par ailleurs que la batterie MEPAC compte 12 pièces mais je ne suis pas sûr. Mais on est dans le mauvais fil pour tout ça...
  9. Je ne dis pas le contraire. Je dis juste que les mortiers doivent repasser aux bataillons. Ça reste léger à mon avis. Des drones de ce calibre devrait être utilisés au niveau des bataillons de mêlée tandis que la brigade devrait avoir des trucs plus lourd. Par example, quelque chose similaire au RQ-7 au à l'AR5. Mais pas capable de contre batterie je suppose. Quels sont les moyens de contrebatterie à la disposition des régiments d'artillerie, hormis les COBRA du 1RA?
  10. Encore des rapports d'offensive au niveau de Kherson sur liveuamap. L'état-major ukrainien annonce avoir repris Mykolaivka, un village à ± 6km au Nord d'Arkhanhel's'ke et une trentaine de kilomètres au Nord-Est de la précédente percée au niveau de Davydiv Brid. Pile entre les deux, on trouve la petite ville (6500 habitants) de Velika Oleksandrivka, chef lieu du hromada (~commune) du même nom qui pourrait être l'objectif. Avec Davydiv Brid, les deux donneraient accès à 2 routes menant vers Beryslav, juste à côté de Nova Kakhovka. En direction? Les cartes montrent les Ukrainiens juste en dehors de Snihurivka (mais ça peut être trompeur). Snihurivka compte ~12k habitants et est un nœud routier et ferroviaire. Il y a des voies ferroviaires en provenance de Mykolaiv, Nova Kakhovka, Kherson et Kryvyi Rih (dans ce dernier cas, la voie ferrée est encore partiellement sous contrôle russe au niveau d'Arkhanhel's'ke (coincidence?). Les liens routiers sont entre Mykolaiv, Kherson et Kryvyi Rih. On notera qu'un engagement (sans plus de précision) avait eu lieu le long de la voie ferrée et de l'autoroute entre Mykolaiv et Kherson.
  11. Je ne sais pas d'où vous sortez ça mais la compagnie russe (fusiliers motorisés sur BMP) compte à peu près 96 personnes sur 10 BMP. Un BTG mécanisé compte normalement 3 compagnies (soit 288 personnes sur 30 BMP) plus les pelotons de mortiers (57), AGL (22), de reconnaissance (26), transmissions (14), d'ingénieurs (19), de support logistique (36) et médical (14) et un QG de 6 personnes de façon organique (soit 422 personnes) et une combinaison ad hoc des éléments suivants en provenance du régiment, de la brigade ou de la division: Compagnie de chars Combinaison de plusieurs batteries d'artillerie (obusiers et BM-21) Compagnie de renseignement Section UAV Peloton AA Peloton EW Snipers Etc. On est un peu au delà des capacités d'une compagnie française, même renforcée... Ce qui est correct, c'est que les bataillons du VDV sont beaucoup plus petits (~277 à 307 personnes au total) avec des compagnies de juste 72 à 64 personnes. Ils doivent former un BTG qui peut monter à plus de 500 mais sont en pratique en sous-effectif (ou l'étaient au début du conflit avec un BTG du 108e Régiment à juste 400 personnes).
  12. Liveuamap signale que des paras ukrainiens ont engagé le 104e régiment aéromobile des gardes entre Blahodatne et Kyselivka, le long de la voie ferrée Kherson-Mykolayiv, à la frontière entre les deux oblasts. N'indique pas qui attaquait qui mais une attaque ukrainienne en un deuxième point dans ce secteur aurait du sens. Point bizarre, le 104e GAAR est subordonné à la 7th GAAD marqué dans le secteur mais à la 76e (position actuelle inconnue). Ça peut être une type cependant (soit c'est la 76e qui est présente et pas la 7e ou alors c'est le 108e GAAR qui lui est bien subordonné à la 7e GAAD). Difficile de dire pour sûr. La source est un post sur Telegram.
  13. Les mortiers de 120 c'est simple. Une partie du personnel peut être tirée des actuelles batteries de 120mm. Ça ne suffira pas cependant. Et la réponse est à la fois simple et compliquée: il faudra ré-entrainer pas mal de personnel à des tâches différentes de leur rôle d'origine. Comme je l'ai dit, on va récupérer pas mal de personnel des compagnies d'infanterie et de cavalerie dissoutes et une partie devra passer par la case école. C'est vite écrit mais pas une mince affaire non plus. Ça prend du temps et ça coûte de l'argent. Cependant, ça va coûter moins d'argent que d'engager du nouveau personnel pour remplir ces rôles et faire croître l'armée. Intéressant. Si on suit Wikipedia, on avait une section d'analyse, une section radar de surveillance terrestre, une section drone, une section HUMINT et une section EW. Comparable à l'équivalent US si ce n'est que les US ont des drones beaucoup plus capables (le DRAC me semble plus être un équivalent du RQ-20 que du RQ-7), pas de radars mais un élément dédié SIGINT en parallèle de l'élément EW. Ceci dit, les US ont l'avantage que les brigades et bataillons d'une division sont généralement colocalisés sur une unique base. Ça facilite probablement la gestion. Une solution pourrait être de placer les compagnies de renseignement d'une même division dans les mêmes quartiers, soit en tant qu'éléments indépendants soit en tant que partie d'un bataillon de renseignement divisionnaire. Ceci dit, la France est toujours au DRAC pour ses BAS? Et les radars des BAS, c'était pas des radars de contre-batterie COBRA? C'est quoi les moyens de contre-batterie organiques aux régiments d'artillerie en France? Oups
  14. Pour les curieux: 29 tonnes Canon L45 2-3 membres d'équipage 4 coups en stock Dimensions inférieures à la soute d'un A400M Cabine avec protection Lvl 1 uniquement Plus d'infos: https://www.army-technology.com/projects/dita-155mm-self-propelled-howitzer/
  15. Sinon, on notera que la Crimée présente un point d'arrêt intéressant aussi. Ça l'ai assez large mais en pratique, il y a beaucoup d'étendues d'eau sur la frontière et je ne compte que 2 vrais points de passage, à Armiansk et à Chonhar. Le problème est que plus les Ukrainiens avancent, plus ils s'exposent à des tentatives amphibies russes. Je ne sais pas ce qu'il leur reste en forces amphibies dans le coin mais au début du conflit, ils avaient fait passer pas mal d'engins de débarquement en Mer Noire. Sinon, si ils veulent repousser vers la Crimée, on peut envisager une double offensive depuis Kherson vers la Crimée et depuis Zaporizhzhia vers Melitopol. Mais on s'avance beaucoup. Le premier objectif est d'abord de sécuriser l'Ouest du Dnipro à mon sens. Aussi mais c'est une problématique qui s'applique partout donc je l'ai moins comptée. Raison pour laquelle je considère qu'ils feraient mieux de viser l'échangeur à Antonivka. Plus simple à réparer et c'est une zone de plus ou moins 400m de diamètre sans habitation. Autrement, la route vers Kherson est en ville. Yup. Il y a cependant ± un kilomètre de dur sur la zone droite qui pourrait prendre un peu de feu (sans forcer). II y a aussi une tour qui est probablement un monument classé donc faut faire gaffe. À mon sens, à cet endroit le plus sûr est de viser les sorties de Kozats'ke mais c'est moins efficace.
  16. Pour autant que je sache, ils sont à un peu plus de 20km de Antonivka, largement à portée de 155mm. Le problème est que le pont est en plein milieu d'une ville et du coup il faut arriver à viser assez précisément l'échangeur ou le pont si on veut éviter de faire trop de dégat aux habitations avoisinantes. De nouveau, pas forcément trop dur avec un CAESAR mais je crois que les forces Ukrainiennes dans la zone n'avaient que des 122mm et 152mm 2S3 et D-20 au début pour qui c'est en limite de portée. Et les BM-21 sont hors de question si on veut faire ça. Du côté de Nova Kakhovka, ils sont aux portes de Bruskynske à 45km. Ceci dit, il faudra aussi faire attention car le pont dans ce coin là est aussi un barrage. Pour ce qui est de leur percée, ils se sont saisi de Davydiv Brid qui compte un pont sur l'Inhulets. C'est pas une trop grosse rivière mais ça va faciliter les choses quand même. Ils ont aussi l'air d'envelopper Bilohirka, Lozove et s'approchent d'Andriivka. Si liveuamap est correct bien sûr...
  17. Autre avantage, si ils arrivent à pousser jusqu'à Antonivka et Nova Kakhovka, ils peuvent se saisir des deux seuls ponts routiers sur le Dnipro dans la région (il y a aussi un pont ferroviaire du côté de Prydniprovs'ke). Le Dnipro faisant dans ce coin plusieurs centaines de mètres de large, ça leur permettrait d'avoir une barrière naturelle entre eux et les Russes et de redéployer une partie de leur forces vers d'autres théâtres. Ou alors, ils peuvent traverser et reprendre l'autre rive aux alentours de Nova Kakhovka leur donnant accès au Canal de Crimée Septentrionale qui était un des objectifs russes.
  18. mehari

    Armée de Terre polonaise

    18 lanceurs par bataillon (3 batteries de 6 (je suppose)), en sachant qu'ils travaillent avec des régiments d'artillerie divisionnaire de 4 bataillons pour l'instant, ils pourraient facilement équiper comme ils veulent. La question est alors de savoir ce qu'ils comptent faire des systèmes qui étaient déjà en place dans les régiments d'artillerie (2 bataillons 155, 2 bataillons MRL 122mm). Difficile. Il y a aussi la possibilité qu'ils utilisent une partie des lanceurs pour créer des brigades d'artillerie à longue portée avec PrSM. Si on table sur deux brigades de 4 bataillons, on pourrait avoir 144 lanceurs juste pour ces deux là. Si on met 2 bataillon par division, on a aussi 288 lanceurs divisionnaires, soit 432 total. Toujours loin des 500 ou 520 mais on peut aussi compter des unités mises en réserve et utilisées pour la formation. Difficile de dire comment ça va se faire. Il va falloir attendre de voir comment ils font (ou comment ils abandonnent le projet parce que 300000 hommes pour la Pologne, j'ai un doute...). Ceci dit, l'Armée Polonaise est une armée d'artillerie. Peut-être encore plus que les Russes. En parlant de 6 pauvres roquettes, est-ce qu'on peut s'attendre à des retours sur les 122mm Grad utilisées par les deux camps en Ukraine? Et surtout sur le manque de systèmes équivalents en Occident? Les Polonais ont fait leur WR40 relativement récemment, les Slovaques ont leur RM-70 tandis que les Israeliens ont mis des 122mm dans leurs M270 et on développé un système en 160mm. Probablement pas le bon film cependant.
  19. Bien sûr mais je dis ça pour comparer à l'environnement 1991 où les US avaient obtenu une certaine domination sur les airs.
  20. En même temps, Cobra, c'était un bombardement d'un ligne de 5-6km par 1500 bombardiers et l'essentiel de l'artillerie de la 1ere Armée. Par ailleurs, les transmission US utilisaient déjà les radios pour faire de la coordination entre les forces au sol et l'appui aérien. Je crois que Cobra a marqué les débuts des pratiques qui vont donner par la suite lieu aux JTAC. Comparé à ce que les Allemands avaient eu à l'Est, le feu américain devait être surtout beaucoup plus précis (sans compter la domination absolue sur les airs). Je crois que ce serait encore pire aujourd'hui. Des systèmes comme les SDB font qu'il est possible pour un chasseurs de cibler individuellement plus de cibles. Avant, un F-16 aurait largué 2 Paveway et serait rentré à la maison. Aujourd'hui, il lancerait plutôt 8 SDB. Ça a un impact sur la persistance.
  21. mehari

    Armée de Terre polonaise

    Au début, j'ai cru qu'ils avaient pété un cable et puis quelqu'un ma dit qu'en fait, ils veulent juste doubler la taille de leur armée pour passer à 8 divisions... https://www.thefirstnews.com/article/polish-army-to-be-300000-strong-says-defence-minister-29185
  22. mehari

    Ici on cause MBT ....

    Oublie le générateur de chaleur. Tu peux faire courir un circuit électrique sur l'arrière des plaques extérieures pour les chauffer avec la forme qu'il faut. En ce faisant, tu créerais littéralement un écran plat IR sur le pourtour de ton véhicule. Ça permet plus de contrôle de l'image. Ajoute des thermistors ou similaires et un petit circuit analogique pour moduler l'intensité du courant en fonction de la température captée à telle ou telle paroi et tu peux t'assurer que ton système ne surchauffe pas en créant un feedback sur le truc.
  23. Si on allège les brigades, 18 obusiers par brigade pourraient suffir. Tout dépend de l'allègement. Je suis moins expert en termes de Génie de combat mais je pense qu'à 4 compagnies de combat par brigade, les brigades françaises soient assez bien dotées. Une réduction de la taille des brigades amènerait une réduction de la taille du génie de combat de la brigade aussi. On peut à mon avis structurer les changements en plusieurs étapes avec un certain budget en personnel. Étape 1 Réduire le nombre de régiments de contact par brigade à 4. Ça veut dire que les 16 obusiers actuels peuvent supporter chaque régiment à raison d'un peloton (4 obusiers) d'artillerie par régiment. Étape 2 Restructurer les régiments selon une structure 1 reconnaissance (cavalerie) pour 3 infanterie/interarmes (combat), utilisée entre autres aux US, en Espagne, Italie, Suède, Pologne, Pays-Bas, etc. Les régiments deviennent aussi plus petits (des bataillons en fait). Les bataillons se structurent ainsi Infanterie: Cie de commandement, 3 Cie d'infanterie motorisée, Cie d'appui2 Cavalerie: Cie de commandement, 3 Cie de reconnaissance, Cie blindée légère Inter-Armes: Cie de commandement, 2 Cie blindée, 2 Cie d'infanterie mécanisée, Cie d'appui Il y a pas mal d'options sur ce que contient chacune de ces compagnies mais on va garder ça flou pour l'instant. Les brigades blindées sont équipées de bataillons interarmes tandis que les brigades médianes et légères sont équipées de bataillons d'infanterie. Chaque brigade peut créer 3 GTIA en détachant une compagnie de reconnaissance à un bataillon d'infanterie. Vu qu'on a désormais 3 GTIA à protéger, on change la structure pour former 3 batteries CAESAR au sein du bataillon d'artillerie. Les bataillons à supporter étant plus petit, on réduit la taille du peloton à 3 obusiers pour un total de 18 par brigade. Étape 3 On fait de la brigade un élément déployable en y mettant de façon organique les éléments de transmissions et logistiques dont elle a besoin pour se déployer. Ils sont tirés des Commandements où ils se trouvent pour l'instant. Étape 4 On déplace les mortiers de 120mm vers les bataillons. Chaque bataillon d'infanterie reçoit un peloton de 4 mortiers. Chaque compagnie de reconnaissance reçoit une section de 2 mortiers. Les unités interarmes et médianes reçoivent des MEPAC. Les unités légères reçoivent des mortiers tractés ou une solution montée sur véhicule plus léger. Le total de mortiers par brigade passe à 20 pièces3. Étape 5 Pour lutter contre les menaces aériennes chaque bataillon reçoit un peloton AA. Le bataillon d'artillerie garde la compagnie AA qui se voit équipées de systèmes mobiles pour complémenter les systèmes à courte portée des bataillons de contact. Étape 6 En récupérant le personnel gagné aux points 1 et 2, on crée 2 brigades de plus pour un total de 8. 3 sont blindées et groupées dans une division. 3 autres sont médianes et groupées dans une autre. La brigade aéroportée et celle de montagne sont laissées à part. Étape 7 Malgré la création de 2 brigades, il reste du personnel sur le côté (de quoi faire 2 brigades, au moins). On l'utilise pour créer des appuis divisionnaires dont un groupe d'artillerie, un bataillon ou groupe anti-aérien et un groupe logistique. Le groupe d'artillerie comprend un bataillon d'obusiers (avec 3 ou 4 batteries de CAESAR), un bataillon MLRS (3 batteries de 6 LRU et une batterie de munitions rôdeuses à longue portée), une compagnie de senseurs et une compagnie de drones. Le bataillon/groupe AA se voit équipé de batteries SHORAD type MICA-VL ou CAMM(-ER) ainsi que de moyens plus spécialisés (CRAM?). Le groupe logistique comprend un bataillon de transport, un bataillon de maintenance et un bataillon médical. Étape 8 Créer un Corps d'Armée avec les deux divisions et les 2 brigades restantes. Y transférer la 4e Brigade d'Aérocombat. Utiliser les forces restantes pour créer des éléments supplémentaires suivant ce qui semble prioritaire Mettre du personnel sous la Brigade franco-allemande si on veut la maintenir Groupe Transmissions/EW Groupe d'Artillerie avec roquettes longue portée, missile balistique tactique (PrSM) et munitions rôdeuses lourdes à très longue portée Groupe de reconnaissance façon Armoured Cavalry Regiment à la française Groupe du Génie avec moyens spécialisés (franchissement par exemple) Régiment/Brigade Commando pour la Marine Commandement logistique de Corps Groupe de renseignement militaire Etc. À vous de voir. Idéalement, le Corps devrait aussi servir à accueillir une ou deux division alliée (ibérique ou Benelux) dans des plans OTAN et/ou s'intégrer au sein de l'Eurocorps et/ou pourrait accueillir de façon permanente des éléments alliés (i.e. plutôt que de faire un Corps d'Armée Français, vous créez un Corps Européen Occidental). En pratique, chaque division devrait être à même de fournir sous bref délai une brigade (en tant que telle ou sous la forme de 3 GTIA) pour déploiement tandis que les brigades indépendantes devraient pouvoir fournir un GTIA chacune avec des rotations sur base trimestrielle ou quadrimestrielle. Ça donnerait une brigade blindée (3 GTIA blindés), une brigade médiane (3 GTIA médians), 1 GTIA Aéroporté, 1 GTIA Héliporté, 1 GTIA Alpin immédiatement disponible à chaque fois. NB: Former des compagnies de renseignement de brigade pour la collecte et l'analyse d'information par d'autres moyens que la reconnaissance terrestre sur le modèle des MI Companies US semble intéressant. Je ne l'ai pas noté ici mais ça me semble être un élément sous-apprécié des BCT US. NB2: Faudrait vraiment que je fasse un organigramme de cette structure... NB3: Je suggère qu'on décale ça ailleurs car l'augmentation de l'artillerie en France/Occident s'inscrit dans une discussion plus globale sur les capacités et la structure de force dans nos Forces Armées. 1 Note j'utilise la structure Brigade(X)-Bataillon(||)-Compagnie(|)-Peloton(···)-Section(· ou ··) de façon universelle pour éviter la confusion. Remplacez par ce qui vous convient. 2 On peut aussi créer des bataillons inter-armes légers avec une compagnie blindée légère pour l'appui. 3 Si les compagnies d'infanterie mécanisée se voient changée pour enlever la section de 81mm, on ajoute un second peloton de 120mm. Certains avaient mentionné par le passé qu'il fallait une différentiation/spécialisation des structure d'infanterie par type (mécanisée/motorisée/légère).
  24. L'un n'empêche pas l'autre. La première chose qu'on a appris du conflit ukrainien de ce côté c'est qu'on a besoin de plus d'artillerie et de plus de moyens d'observation. Ça ne veut pas dire que des obusiers sous casemate sont une mauvaise idée non plus. On pourrait très bien avoir des AuF2 (appelons les comme ça) pour les deux brigades blindées et un volume plus important de CAESAR pour les autres brigades. On sait très bien que le nombre d'obusier des régiments d'artillerie est très bas par rapport à la taille des brigades françaises actuelles et on pourrait créer des groupes d'artillerie divisionnaires avec un mix obusiers et MLRS. Cependant, la question qu'il faut se poser quand on veut augmenter le volume de l'artillerie, c'est avec quel personnel? Si on ne fait pas de réorganisation, il va falloir engager et c'est surtout ça qui coûte.
  25. La France avait acheté 406 unités à la base. Avec 12 compagnies de 17 chars, on est à 204 unités en service. Plus quelques exemplaires pour la formation. Ça doit faire un paquet d'unités qui doivent traîner dans un coin. Le besoin pour les 2 brigades blindées est de 16 par régiment, soit 32, peut-être un peu plus. La question devient de savoir si ça en vaut la peine alors que probablement personne d'autre ne va l'acheter.
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