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Pol

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Tout ce qui a été posté par Pol

  1. C'est vrai va falloir que je précise à chaque commentaire que: -Israël réalise un génocide à Gaza, que le Hamas finira grand gagnant, qu'Israël sera effacé de la surface de la terre. -La Russie vaincra l'Ukraine (pour eux on s'en fout des civils, pas une seule fois je ne t'ai vu actif pour t'en plaindre comme tu le fais systématiquement à Gaza) -Et pour finir, ton préféré, les USA vont s'effondrer, ils sont faibles, des salopards, ne savent plus ou donner de la tête, les chinois, les russes et tous les autres sont tous liés pour leur infliger le coup fatal pour un nouvel ordre mondial. Ainsi à chacun de mes commentaires, je vais éviter de froisser les envies et les positions de certains.
  2. Je pense toujours que les israéliens après avoir déplacé énormément de populations au Sud vont établir une ligne intermédiaire. Ils vont terminer le "travail" dans la partie haute et centrale, quand on voit la carte en haut, on ne peut nier que ça avance plutôt vite et qu'on arrive de plus en plus à des "réduits" ici et là, ce n'est qu'une question de temps avant que ça ne cède. Le besoin de maintenir une forte mobilisation militaire n'est sans doute plus justifiée au regard du besoin actuel et du temps long sur lequel Israël est prêt à consentir (pour eux ça ne sera déjà pas terminé en 2024). Le Hamas, on s'en faisait une idée avant le 7 octobre et beaucoup pensaient qu'une intervention israélienne serait terrible pour cette dernière. Mais on voit bien aujourd'hui que le Hamas, il a beau résister, il peut mettre en avant ses attaques contre l'armée israélienne, la réalité c'est que cette dernière a l'initiative, qu'elle avance, qu'elle n'a pas des pertes catastrophiques comme on pouvait le penser dans une guerre urbaine. Conquérir une ville comme Gaza (ils y sont presque) avec un ennemi complexe sensé être dissimulé dans le milieu civil, caché dans des réseaux sous-terrain avec même pas 200 morts à l'heure actuelle, ben c'est militairement parlant, une réussite. Les israéliens n'y vont pas avec la petite cuillère, on le sait, des zones entières sont devenues des ruines, mais rappelons que les israéliens ne sont pas là pour délivrer une zone, ils ne sont pas là pour l'occuper non plus, ils sont là pour éliminer une menace sécuritaire. Gaza ça reste comme dit une enclave, le Hamas il a un "potentiel" militaire qu'il a accumulé clandestinement depuis des années, un potentiel que cette guerre use et continuera d'user. Rien que les roquettes qui étaient un peu l'arme de prédilection des groupes armés de Gaza contre Israël, ça fait déjà un bon moment que les tirs se font rares, en tout cas on est loin des "barrages" auxquels on était habitué. La ligne intermédiaire s'imposera et deviendra pour Israël une zone de filtration quand ils jugeront bon de refaire basculer les populations vers le Nord. Je pense aussi qu'il est assez évident qu'au moment de cette phase là, les israéliens chercheront à sécuriser la frontière avec l'Egypte, soit en prenant toute la bande frontalière, soit à minima le poste de Rafah, là aussi pour y faire le filtrage de ce qui va rentrer afin d'empêcher que le Hamas se refait. En plus de cela les israéliens continueront certainement à exercer un suivi et une traque du Hamas, drones, frappes aériennes, opérations clandestines/spéciales. Ils ne peuvent pas aujourd'hui agir dans le Sud comme ils le font dans le Nord, il y a trop d'habitants et ils ne vont pas non plus occuper le terrain pour y faire la sécurité sur le long terme, ce ne serait pas tenable et il y aurait trop de tensions et d'attaques. Pas étonnant qu'on voit du côté israélien l'idée d'une force palestinienne qui repose sur celle reconnue internationalement et non pas sur le Hamas. Le Hamas ne va pas disparaitre en un claquement de doigts, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il va continuer d'être ce qu'il était. Il risque de devenir un groupe terroriste affaiblit, incapable de retrouver son potentiel militaire, un groupe qui se fera marginalisé de force de la communauté internationale via une traque de ses têtes "politiques". L'assassinat du numéro 2 au Liban en est un exemple. C'est un processus qui pourra prendre un certain temps, il n'y aura pas un jour Israël qui va dire "le Hamas a été éliminé, l'opération militaire s'arrête, on peut rentrer", ceci n'arrivera pas. Il y a aujourd'hui le gros coup de balais , mais derrière il faudra faire la poussière continuellement. L'objectif pour Israël, c'est qu'il n'y ait plus de menaces venant de Gaza, ils s'en foutent de conquérir les coeurs des gazaouis et ils s'en foutent des destructions car ce ne sont pas eux qui vont reconstruire. On sent aussi du côté des israéliens, une perspective d'un second conflit avec le Hezbollah, raison pour laquelle ils vont sans doute chercher à préserver leur potentiel militaire humain. Ce n'est pas en raison des pertes, mais par rapport à une durée de mobilisation des réservistes. Ils ne peuvent pas se permettre de se retrouver dans une situation ou des types sont engagés à Gaza ou en tout cas pour cette opération pendant 6 mois et qu'un deuxième conflit éclate au Nord. Peu importe les armées, on reste très souvent sur des périodes de 4 ou 6 mois d'engagement opérationnel avant de devoir faire "tourner", c'est toujours à ces périodes que le problème humain se pose et qu'on réarticule des dispositifs pour pouvoir durer dans le temps.
  3. Je ne parle pas de tirer des conclusions d'images, je parle d'en tirer des informations plus sérieuses que les déclarations de tel ou tel. Oui une vidéo va montrer un endroit du front, l'absence de vidéos ne veut pas dire que rien ne se passe. Mais quand on a un front qui ne bouge pas, qu'on ne vienne pas m'expliquer qu'il y a des avancées qu'on ne voit pas. Il y a quelques points sur le front ou ça va pousser, ce sont des avancées qui généralement se comptent en centaines de mètres, parfois sur des mois. Donc ces points là sont filmés très souvent, des drones il y en a un paquat dans les deux camps. Ce sont des points d'intérêts plus intéressant qu'un point ou dans la journée il y aura quelques obus qui seront tombés (et ils sont sans doute majoritaires sur toute la ligne de front) Les ukrainiens montrent que les russes subissent de lourdes pertes pour de faibles avancées. Les russes affirment en permanence infliger de terribles pertes mais ne montrent jamais rien qui va confirmer cette tendance. Dans chaque endroit ou les russes "poussent" on a le traditionnel discours qu'il s'agirait en fait d'une stratégie d'usure qui vise à regrouper et éliminer massivement les ukrainiens. Mais jamais nous ne voyons de telles images. Moi je le dis très ouvertement, un tel massacre d'ukrainiens servirait largement la propagande russe, si ça serait une réalité, les russes diffuseraient cela en masse. Mais ce n'est jamais le cas et bien souvent en fait ce sont des déclarations qui permettent de relativiser/justifier des avancées faibles pour des pertes nombreuses. L'exemple du début de l'offensive ukrainienne a été un bon moment pour constater que les russes, quand ils peuvent mettre en avant des pertes ukrainiennes, ils ne s'en privent pas. Ici on va débattre sur des pages sur les paquets de missiles que la Russie balance sur l'Ukraine, on doute des interceptions, on doute des cibles et on parle de manipulations ou de ratés quand on voit des images d'immeubles d'habitations civils détruits, mais c'est quoi la contre argumentation? Que les ukrainiens mentent, que les russes ne sont pas cons et blablablabla. Mais moi je pose simplement la question, pourquoi les russes ne postent pas les images satellites du résultat de leurs frappes pour montrer au monde l'efficacité de ce qu'ils font? Qu'ils apportent la preuve de leurs précisions, la nature des cibles? Les russes avaient pourtant réussis à photographier et à publier la photo d'un Su-24 ukrainien abattant le MH17 en plein vol...Je rassure c'était encore de la propagande et que beaucoup ont pris au sérieux. Pourtant vous n'avez pas remarqué, quand un missile ukrainien tombe sur un navire, un bâtiment ou des aéronefs en Russie, les images on en a, parfois dès le lendemain. On va me dire que les russes programment leurs missiles au hasard de google map et qu'ils s'en foutent du résultat? Allons...
  4. C'est une affirmation qui a comme source ta propre interprétation de 2 ou 3 références qui elles mêmes interprètent des informations incomplètes, approximatives d'où on cherche à en tirer des conclusions. Pratiquement toute ton analyse repose sur 1 déclaration d'un labo allemand fabricant des prothèses qui a avancé un chiffre par lequel on essaye d'en tirer des proportions pour faire des estimations. L'autre provient d'une fondation à Kiev qui sort de nulle part mais qu'on reprend presque comme si ça serait le porte parole officielle du système sanitaire de l'Ukraine. Mais l'un comme l'autre servent en réalité à quoi? Nous informer objectivement de ce qui se passe ou amener un un article "choc" très vendeur à un journal? Visiblement ça fait bien vendre, encore aujourd'hui et ce n'est pas plus informelle de la situation qu'une déclaration américaine sur les pertes russes, qu'une déclaration ukrainienne sur les pertes russes, qu'une déclaration russe sur les pertes ukrainiennes. Comme souvent chacun va prendre ce qu'il a envie de prendre comme références, y compris un journal, bien souvent il n'ira pas cherché plus loin que ce qu'on a dit, il y a un type d'une fondation en Ukraine qui va dire qu'il y a au moins 50 000 amputés, ok voilà une source qui repose sur "un type qui a dit que"... (je simplifie grossièrement le truc mais c'est ça). Donc si on se base sur ça et qu'on extrapole des chiffres pour essayer de juger du nombre de blessées légers, graves et de morts en référence à d'autres conflits, on ne révèle pas une information, on construit un imaginaire. Au même titre qu'il est important de recontextualiser certaines choses. Je vais prendre l'exemple que tu avais avancé: "Sur 100 personnes qui ont rejoint les unités l'automne dernier, il en reste 10 à 20, le reste est mort, blessé et handicapé" Tu en as fait une généralité alors qu'on parlait d'un point sur le front (Poltava). Forcément si on généralise cela à toute l'armée ukrainienne, on a le sentiment que c'est une hécatombe. J'ai aussi relevé plus d'une fois qu'on va reprendre de la même manière le témoignage d'un ukrainien qui se trouvait à un endroit particulier du front et que là aussi on va généraliser son témoignage à l'ensemble du front. Ainsi le gars il était peut-être avec une vingtaine de ses copains dans une tranchée quelques part, il avait en face plus de russes avec plus de drones ou de blindés (sans être dans des proportions folles), il évoquera qu'ils étaient plus nombreux et mieux équipés qu'eux, mais ça reste 1 situation à 1 endroit. Cela ne vaut pas dire que son vécu est faux, mais qu'il ne faut pas le généraliser. Une guerre ne se résume pas dans le témoignage d'un type sur un endroit. C'est valable du côté ukrainien comme du côté russe. Le témoignage d'un type qui a débarqué à Omaha beach dans la première vague est bien différent que celui qui a débarqué à Utah beach ou celui qui est venu après la bataille. Croyez bien qu'en écoutant le discours du premier on pourrait très vite tirer la conclusion d'un débarquement catastrophique, que si on globalisait les pertes de cet endroit à toute la force qui a débarquée, on serait dans des proportions qui n'ont rien à voir avec la réalité du débarquement en général. C'est un exemple pour simplifier la chose, pourtant dans la guerre en Ukraine, je vois que de plus en plus on prend une situation à un endroit pour en faire une généralité et une tendance permanente. Non, la conséquence d'un combat ou d'une bataille particulière n'est pas et ne doit pas être globalisante. Les pertes d'une unité prise dans un violent combat n'est pas le reflet des pertes de toute une armée. Sur l'ensemble du front en Ukraine on trouvera des points ou les ukrainiens sont en supériorité par rapport aux russes et inversement. Vous trouverez des points ou les pertes des uns sont plus fortes que ceux des autres. Vous trouverez des points ou certains sont mieux équipés que les autres. Des points ou il y aura plus d'artillerie. Des points plus aménagés que d'autres. Des points plus minés que d'autres. C'est toute cette complexité d'ensemble qui définit la guerre, c'est dans cette complexité que les uns comme les autres vont chercher les points faibles, construire leurs tactiques. Maintenant nous sommes tout de même dans un conflit par lequel nous avons énormément de moyens pour nous informer sur le déroulé des combats. On peut dire ce qu'on veut avec les mots, mais les images, elles, ne mentent pas. C'est pour cela par exemple qu'il est toujours préférables de juger ce qu'on voit et non pas de ce qu'on peut dire ici ou là. Si au début du conflit certains qui n'aimaient pas ce qu'ils voyaient jugeaient que les ukrainiens étaient de meilleurs communicants, qu'ils avaient plus de drones, donc que cela faussait notre rapport sur les pertes des uns ou des autres. Personnes ne disait que les ukrainiens ne subissaient pas de lourdes pertes, mais la situation était ce qu'elle était, on a vu une armée russe mise en échec, forcée de se replier continuellement, abandonnant nombre de ses morts, de ses matériels derrière elle. Forcément les ukrainiens ont mis cela en images, mais ne faisons pas comme si c'était juste de la propagande au même niveau qu'une déclaration orale sans fondement, c'était bien la situation du moment. Mais aujourd'hui, nous savons tous que sur l'ensemble du front, les uns comme les autres ont une masse de drones et que ceux qui ont de bonnes images à diffuser ou l'on voit des pertes adverses, ben ils diffusent. Qu'on arrête de dire que les ukrainiens contrôlent l'information et ne filment par leurs pertes car les russes eux aussi ne filment par leurs pertes. Ce n'est pas de cela qu'on parle, dans la guerre des images, on montre les pertes qu'on inflige à celui d'en face, c'est assez logique. Internet n'est pas un espace contrôlé par les ukrainiens ou seul leurs vidéos passent quand celles des russes seraient censurées. Vous allez sur telegram et ailleurs, tout passe, les russes ne sont pas empêchés de diffuser leurs "exploits". Cela fait des mois qu'on entend que les russes ont plus de drones que les ukrainiens, pourtant il y a encore une forte disproportion de vidéos sur les pertes des uns et des autres. Au mois de mai, au moment de l'offensive ukrainienne, on a vu les russes publier sans arrêt les images de pertes ukrainiennes, parfois sur plusieurs jours ils revenaient filmer les mêmes blindés, donnant l'impression qu'il y en avait toujours plus. Comme pour les lancet, ils n'ont pas hésité à diffuser. Cela montre bien que lorsque les russes ont des images pour illustrer les pertes en face, ils n'hésitent pas à diffuser cela. Les russes assurent en permanence infliger de terribles pertes humaines aux ukrainiens, mais désolé de le dire, nous n'en voyons pas les images. Là encore je le redis, nous n'attendons pas ces images de la part les ukrainiens, mais par les drones russes. Pourquoi on continue de voir fréquemment du côté ukrainien des images de lieux qui sont parsemés de cadavres russes quand du côté russe on en est encore à se contenter des frappes de lancet ou des images des 2-3 premières semaines de l'offensive ukrainienne? Les ukrainiens filment les tranchées russes dévastées par l'artillerie, ils filment ces frappes d'artillerie, ils filment le bilan, mais du côté russe ce genre d'images restent exceptionnels. Je ne suis pas là à dire que les ukrainiens n'ont pas de morts ou de blessés, mais je cherche juste à faire le lien entre le discours ou l'on fait croire que les ukrainiens connaissent une attrition énorme et les images du terrain. Les ukrainiens ont également un meilleur système d'EVASAN que du côté russe, j'ai de plus en plus l'impression que chez les russes, un blessé qui ne peut pas s'extraire seul de sa situation est abandonné, oublié et finira par mourir. Que cette situation qui repose sûrement sur un aspect "consommable" de l'effectif humain, semble s'observer dans le comportement des soldats russes entre eux et vis à vis d'eux mêmes. J'ai observé de nombreuses vidéos ou des soldats russes, blessés, se suicident. Quand on sait qu'on a un système, des camarades qui peuvent sauver votre vie, malgré la douleur, vous ne gardez espoir, mais quand il n'y a plus d'espoir, que vous savez qu'il n'y a qu'une agonie avant la mort, ben le suicide se comprend dans ces conditions. Ce n'est pas cohérent et si l'Ukraine connaitrait une telle attrition, les images seraient là, le front bougerait autrement que de manière anecdotiques dans des offensives russes qui sur des centaines de mètres laissent des dizaines de carcasses de blindés et d'hommes, les images sont là, Advivka et ailleurs, les russes perdent énormément d'hommes, ils n'avancent pas par ce qu'ils éliminent un très grand nombre d'ukrainiens, ils avancent car ils jouent sur les vagues humaines et sur l'épuisement d'un dispositif ukrainien bien plus réduit qui est forcé à reculer sur d'autres positions quand ça devient trop tendu. Le problème c'est de considérer que si l'Ukraine manque d'hommes c'est pour faire face à une forte attrition et on cherche une explication que par ce biais là. Pourtant en réalité le besoin en homme chez les ukrainiens c'est avant tout pour faire face à une nouvelle situation qui s'est imposée petit à petit, c'est celle ou les russes ont considérablement augmenté (via sa mobilisation), les effectifs sur place. On a donc des ukrainiens qui au début de la guerre ont augmenté leurs forces pour atteindre un niveau suffisant face aux russes, puis des russes qui ont augmenté leurs effectifs pour prendre une supériorité numérique. La raison principale du manque d'effectifs chez les ukrainiens c'est pour gagner de la masse face à une armée russe qui a repris de la masse, ce n'est pas de trouver des effectifs pour remplacer les morts et les blessés (même si comme du côté russe, c'est une constante de la guerre). Là aussi forcément quand on se borne à voir la chose uniquement sous cet aspect, on a le sentiment d'une armée russe qui prendrait l'avantage en apportant des pertes beaucoup plus massives aux ukrainiens qu'ils n'en subissent eux mêmes alors que concrètement la réalité c'est que l'avantage russe se fait en recherchant l'augmentation de son potentiel. Avant les ukrainiens étaient peut-être à 1 contre 1 dans les tranchées le long de la ligne de front, aujourd'hui ils sont peut-être à 1 contre 2. Mais ce déséquilibre ce n'est pas le fait que l'armée russe ait diminuer par deux le potentiel des ukrainiens par attrition, mais c'est qu'elle a doubler le sien. Aujourd'hui le débat du côté ukrainien c'est de mobiliser plus d'hommes , non pas pour combler uniquement leurs pertes, mais pour faire un saut capacitaire afin de rééquilibrer les effectifs suite à la mobilisation russe. Alors on a beau dire que les ukrainiens ont des problèmes pour trouver des "volontaires", mais du côté russe c'est la même chose. On a beau dire que la population ukrainienne n'est pas joyeuse à une mobilisation forcé, mais du côté russe c'est pareil. Des réfractaires on en trouvera des deux côtés, ceux qui veulent éviter l'enrôlement c'est classique, les mesures de répressions c'est commun. J'ai de plus en plus l'impression que c'est encore l'envie de certains qui parlent quand on évoque les problèmes d'effectifs chez les ukrainiens. l'envie qu'ils ne pourront pas faire plus et continuer longtemps, l'envie qu'ils subissent une forte attrition, que cette dernière soit bien au delà de celles des russes, l'envie qu'ils ont des problèmes à mobiliser plus, tout cela pour aboutir toujours à la même conclusion, la Russie gagnera quoi qu'il arrive, qu'elle ne peut pas perdre. On imagine alors une guerre totale ou c'est celui qui a le plus d'hommes à mobiliser qui sera le vainqueur par attrition. Ainsi on se dit qu'étant donné que la Russie a 3 fois plus d'habitants que l'Ukraine, les russes vont donc gagner car au final dans une guerre à usure égale, les russes seront à 2 quand l'Ukraine sera à zéro. Mais c'est encore une fois une vision extrémiste d'une guerre totale qui s'inspire de l'esprit de la grande guerre patriotique, donc ou l'on croit que la Russie se bat pour son existence, qu'elle est prête à perdre 10 millions d'hommes pour défendre le Donbass et combattre à l'étranger (même proche). La Russie reste l'agresseur qui n'est pas chez elle, il est toujours difficile (malgré la propagande) de faire accepter de longs et lourds sacrifices quand il n'y a pas sérieusement une menace sur la survie du peuple, de la nation. Cette guerre ne se terminera pas sur l'attrition des ukrainiens, ils ne vont pas se retrouver avec un manque d'hommes pour combattre les russes. La France pouvait mobiliser des millions d'hommes dans la première guerre mondiales avec une population similaire face à une Allemagne affrontant plusieurs acteurs dont la Russie disposant plus d'effectifs qu'elle. Une Russie qui arrêta la guerre par une révolution et une Allemagne qui signa l'armistice en ayant toujours sur le terrain un énorme potentiel militaire et gardant toujours des gains territoriaux. Les guerres qui se terminent par l'élimination quasi totale du potentiel humain adverse sont rares. Ce n'est pas pour rien que le plus grand espoir de la Russie et de ses sympathisants c'est plutôt de miser sur l'arrêt des aides occidentales. Il y a largement plus de possibilités de retrouver un ukrainien sans arme qu'une arme sans ukrainien pour la tenir. Cette guerre ne se terminera pas sur un déficit humain d'un camp sur l'autre, comprenons le bien. Ceux qui appuient souvent sur une guerre d'usure à ce niveau là, sont ceux qui veulent se rassurer en se disant que la Russie gagnera car elle a plus d'habitants. Mais ce n'est pas le pays le plus nombreux qui gagne forcément une guerre ni forcément celui qui a le plus de moyens, on le sait pourtant tous, mais visiblement certains continuent de penser qu'avec la Russie ce serait différent, les russes eux-mêmes veulent s'en convaincre. La Russie ne peut pas perdre, répétons le encore et encore, c'est Dieu qui l'a décidé ainsi, la Russie sera éternellement victorieuse dans toutes les guerres, le mieux à faire c'est d'abdiquer au plus tôt car ça ne sert à rien de continuer à gaspiller des moyens, de l'argent du temps. On pourrait croire que je plaisante, pourtant c'est bien cette impression que la propagande russe cherche à corrompre les esprits de ses citoyens mais aussi de l'étranger, vous retrouvez la même logique dans ceux qui défendent la Russie, la conclusion est déjà définie avant toute discussion, la Russie vaincra, il y a juste à relativiser ses échecs et à débattre des issues qui lui sont favorables.
  5. On a parfois l'impression que dans ces pays c'est "tranquille" , pourtant comme au Japon avec l'assassinat d'Abe, le combat politique ne se fait pas qu'avec des mots. Les extrémistes sont partout, il en suffit toujours que d'un seul.
  6. De toute façon il ne faut pas se leurrer, on est entrer dans les services de renseignements israéliens sur une chasse à l'homme à grande échelle. Les chefs du Hamas ont une épée de Damoclès au dessus de la tête. Attendons le moment ou ils vont aller chercher ceux au Qatar... Je me pose même la question de savoir si les américains ne pourraient pas faciliter l'entrée et la sortie d'agents israéliens au Qatar, un jeu dangereux, mais un jeu d'espions. Ce sont des opérations de renseignements, de patiences et d'opportunismes. Le truc c'est qu'ils n'ont pas aujourd'hui à faire cela discrètement, on sait de toute façon que c'est eux.
  7. Ici, il y a des gens qui sous leur profil arbore le drapeau français pour une raison qui n'est pas que géographique. Je n'ai jamais caché que je défend les intérêts de mon pays. Quand en Afrique des gens sont ouvertement hostiles à la France, qu'ils soient issue d'un coup d'état ou non, pour moi ils ne sont pas les "bons". Si un pays comme la Russie à depuis tout le temps une idéologie de lutte contre l'occident, qu'elle agit (y compris en Afrique) contre nos intérêts, notre influence, je ne vais pas mettre les russes dans les "bons". Quand ce pays fout la merde en Ukraine, je ne me sent pas dans le besoin de le mettre en avant et le valoriser. Le problème c'est qu'il y a toute une brochette de personnes baignées depuis des années dans un anti-américanisme qui ont petit à petit pris la Russie comme une référence, parfois comme une alternative. Fantasmant de nombreuses choses, c'était devenu le modèle d'une autre "vision". Cette brochette continue aujourd'hui à défendre la Russie car elle continue d'incarner l'idéologie anti-américaine qu'ils chérissent, ils refusent de caser la Russie dans le camp des "mauvais". Donc on va leur trouver des excuses, on refuse qu'ils soient critiqués, on va toujours trouver une cause qui serait extérieure à elle. Je l'ai déjà expliqué ici, si on remplaçait la Russie par les USA en Ukraine, le discours de certains changerait radicalement et je ne retrouverai pas g4lly montrant les avancées de l'armée américaine, je ne trouverai par herciv, gustav et compagnie pour relativiser des mensonges américains, les pertes américaines, leurs méthodes, leurs équipements, les pertes civiles, les destructions. Le plus énervant à mes yeux, c'est de ne pas l'assumer, c'est toujours cette manière à faire comme si ça ne serait pas vrai alors que des centaines et des centaines de messages démontrent parfaitement un parti pris. Je ne cache pas mon parti pris pour l'Ukraine, je ne souhaite pas une victoire russe, pour moi ils ne sont pas les bons de cette histoire et il n'y a pas un traitement d'égal à égal à avoir entre eux et les ukrainiens. Mais je peux que constater qu'on retrouve toujours les mêmes qui viennent en opposition dès lors qu'on n'est pas assez "juste" et respectueux de la Russie.
  8. Personnellement ce qui me choque, c'est de voir des gens qui continuent de réciter ce genre de choses pour justifier les actes russes. Les causes et les conséquences, je l'ai déjà indiqué doivent être remis en ordre. La Russie n'a pas armé une population bombardée par son gouvernement, la Russie a armé une population pour combattre un gouvernement qu'elle n'appréciait pas. Suite à cela les armes appellent les armes. L'Ukraine n'aurait jamais envoyé un seul obus sur la ville de Donetsk si la Russie n'avait pas envoyé ses armes. Cause et conséquence de l'indignation "sélective".
  9. Il y en a ici qui depuis 2 ans cherchent à caresser les russes dans le sens du poil. Cherchant systématiquement à leur trouver des excuses, des prétextes et des raisons pour tout. Chaque mauvaise chose qui est faîte à ses raisons, chaque échec est justifié, chaque perte est sans importance. L'argument premier est bien entendu de trouver du côté ukrainien de quoi "relativiser", ainsi on va dire qu'en face ce n'est pas beaucoup mieux. C'est ainsi qu'on sauve toujours les russes de toutes les mauvaises passes, c'est ainsi qu'on va placer les russes dans une normalité, c'est ainsi qu'on va placer la Russie dans une logique ou malgré tout cela, elle ne peut envisager autre chose qu'une victoire. Il suffit de saupoudrer tout cela des problèmes que rencontrent les ukrainiens, histoire de ne pas parler des problèmes russes, du risque d'un abandon par l'occident de l'Ukraine et vous avez là toute la logique des interventions et des réponses de ceux qui défendent la Russie en prétendant agir pour l'équilibre des débats... Vous voyez bien de toute façon, il y en a qui vont poster uniquement quand il s'agit d'une difficulté ukrainienne et/ou d'une avancée russe, sinon ils deviennent très silencieux et vite agacé d'une situation contraire, sans doute le reflet de leur neutralité... Mais n'allez pas dire qu'ils défendent la Russie, ils auront vite fait d'écrire le contraire. Pour les missiles, personnellement ça fait des années que je répète que la "haute précision" russe n'est pas la même qu'on peut avoir chez nous. Quand chez nous on va parler d'une précision métrique, les russes vont être en décamétrique, mais ils continueront de parler de "haute précision". De nombreux missiles tirés par la Russie aujourd'hui ont encore une précision qui va porter à une marge d'erreur de 100m quand les plus précis iront vers les 20m . C'est ce qui explique les nombreuses vidéos et photos depuis le début du conflit ou l'on voit les missiles russes tomber à des endroits sans intérêts ou à côté des bâtiments visés. Quoi de plus illustratif qu'au tout début du conflit avec l'image satellite d'une base aérienne ou l'on voyait les impacts de missiles russes qui pour beaucoup n'avaient pas touché concrètement des zones d'intérêts? On sent l'idée dans l'état major d'avoir atteint l'aéroport avec X quantité de missiles, d'où la déclaration d'une aviation ukrainienne "détruite", mais sauf à surestimer le pouvoir destructeur de leurs missiles, l'important n'est pas d'atteindre l'aéroport, c'est de taper des objectifs concrets de l'aéroport, de détruire les hangars, les dépôts de carburant etc. Y aller au bonheur la chance, ça a ses limites. En plus des caractéristiques des missiles, on constate aussi qu'un grand nombre ont connus des défaillances techniques, forcément vous n'allez pas tirer un missile qui a 30 ans comme s'il sortait d'usine. En parlant d'usine on ne peut pas mettre de côté également la problématique de conception suite à des restrictions sur des composants (assez nombreux) venant de l'étranger. Que les russes cherchent des solutions de remplacement, qu'elle en ait trouvé, sans doute, mais sommes nous dans un remplacement qui conduit à égaler, surpasser ou abaisser le niveau qualitatif? Mais ce qu'on oublie souvent d'évoquer dans les débats, c'est le renseignement. Car ces missiles comme ces drones ont besoin de coordonnées. Pour avoir ces coordonnées il faut être très très bon dans son renseignement. Les russes n'ont pas les moyens des américains pour surveiller depuis l'espace le territoire ukrainien. Ils n'ont pas les moyens de faire évoluer des aéronefs pour en obtenir et je doute fortement aujourd'hui qu'ils aient une masse d'infiltrés qui communiquent tranquillement des points d'intérêts, les ukrainiens faisant le ménage et traquant ce genre de traitres. Donc nous avons très certainement aujourd'hui une Russie qui est plutôt "aveugle" sur ce qui se passe en Ukraine que ses principales sources d'informations sont l'OSINT. Ses quelques satellites capables de prendre des photos (d'une qualité qui n'est pas au top) ne lui permet pas de dénicher tous les jours des dizaines d'objectifs clairement identifiés. Vous connaissez la taille d'une photo satellite? Vous savez le temps qu'il faut à un analyste de la regarder à la loupe? D'y dénicher des éléments militaires? Puis de redemander des prises ultérieurement pour confirmer la persistance d'une présence militaire? De transmettre les infos, de faire valider cela par le commandement qui va autoriser ensuite telle unité à envoyer tel missile à tel endroit à telle date? Vous croyez sincèrement que c'est un truc qui se fait en un jour? Il y a un véritable travail de renseignement, ce genre de frappes sont toujours "planifiées" et ne s'improvisent jamais sur un coup de tête. C'est donc là qu'à mes yeux il y a le problème numéro un, la Russie manque de renseignements et c'est tout simplement impossible pour elle de frapper efficacement l'outil militaire ukrainien dans la profondeur hormis sur des installations fixes et connues comme peut l'être un aéroport. Mais là aussi, comme je le disais, il ne suffit pas de toucher l'aéroport, il faut identifier les hangars, les zones ou sont les avions et il ne faut pas regarder cela sur des prises de vues d'il y a 2 ou 3 ans. Personnellement je suis de plus en plus convaincus que les russes ne savant pas ou balancer leurs missiles. Alors oui on va faire systématiquement les décomptes quantitatifs , certains vont faire croire que les ukrainiens "cachent" aux yeux du monde les missiles qui ont atteints leurs cibles en faisant de gros dégâts, mais comme souvent ces "certains" sont ceux qui défendent les russes et veulent chercher une efficacité dans ce qu'ils font. Je suis quasi certain que l'essentiel des frappes russes se fait via google map (oui riez si vous voulez) et que le travail de renseignement est largement fait à la va vite car il y a une certaine pression politique qui pousse à envoyer de la quantité. Ainsi, comme pour l'an dernier, il sera plus facile de trouver des générateurs d'électricité sur google map, de trouver une infrastructure céréalière ou autre. Oui dans ce contexte là, la majorité des cibles sont "civils" car dans ce contexte de guerre, l'activité militaire est "mobile", elle cherche à se dissimuler et quand vous n'avez pas le renseignement pour identifier cela, vous êtes contraint à devoir faire avec du vieux renseignement accessible par lequel vous pouvez dénicher des coordonnées. Donc je persiste bien à croire que l'essentiel des cibles russes c'est de l'infrastructure civile et que parfois ils vont balancer une grosse quantité de missiles (genre acte de représailles) sur des sites militaires "connus" déjà d'avant guerre et qui sont sans doute déjà pour la plupart utilisés à minima. La défense sol-air ukrainienne limitant l'impact de ces frappes. Mais ne croyons pas que si demain les ukrainiens se retrouvent sans moyens sol-air contre ces missiles/drones, qu'on verrait les russes faire un carton dans le dispositif militaire ukrainien à l'arrière. Dans quelques temps les ukrainiens vont avoir des F-16, bien entendu dans la bouche de Moscou ils seront détruits avant même d'arriver. Pourtant on pourrait se dire que les lieux d'exploitation seront assez réduit, que les russes sauront ou ils sont pour les détruire au sol, mais vous verrez que ça ne le fera pas, aussi sûrement que ça fait des mois qu'ils sont incapables d'éliminer les quelques aéronefs qui vont lui balancer du SCALP, mais cette fois-ci avec une précision métrique. Les russes sont contraints par le renseignement à devoir mener ces frappes à longue distance sur de l'infrastructure civile car ils manquent cruellement d'informations pour obtenir des coordonnées à nature militaire. Vous ne trouverez pas sur google map un convoi d'armes occidentales, un centre de commandement, un camp d'entrainement, une piste de décollage dissimulé pour les aéronefs. Donc dans ce contexte d'un renseignement limité/négligé, avec des missiles qui ne sont pas de la plus haute précision, faut pas s'étonner. Si pour toucher un aéroport un missile qui a 100m de marge d'erreur ça peut le faire avec l'espoir que le nombre puisse toucher des cibles concrètes (l'aéroport n'est pas LA cible qu'il faut juste atteindre), dans une zone urbaine ben vous ratez complètement le truc, même pour un missile qui va avoir 20m de précision. Oui je sais, je vais encore énerver certaines personnes pour qui les russes ne pourraient jamais être réduits à faire cela, que chez eux, chaque drone iranien qui décolle est programmé sur une cible militaire et que les ukrainiens cachent par une parfaite maitrise de l'information les terribles pertes que ces frappes occasionnent quand du côté russe, chaque badaud peut et a le droit de montrer un navire qui explose suite à une frappe d'un missile ukrainien. C'est totalement logique, tout ce qu'on voit c'est de la manipulation, le civil ukrainien d'une parfaite discipline et allant à contre temps de son époque n'osera pas contrairement à son homologue russe, sortir son téléphone portable pour filmer et diffuser cela, il le fera juste pour montrer les ratés russes... Moscou quand à elle se garde de diffuser les images satellites de l'exploit de ses frappes. Non mais continuons ainsi, franchement c'est assurément l'explication la plus réaliste et plausible.
  10. C'est marrant comment on cherche systématiquement ici à vouloir trouver des excuses et une légitimité à l'intervention russe en Ukraine. De la même façon qu'on semble toujours presque "contraint" de toujours devoir relativiser. Vous ne pouvez pas par exemple évoquer un problème russe sans devoir évoquer un problème ukrainien sinon vous avez toujours la même petite équipe qui va se sentir blessé et qui va vouloir apporter son petit grain ukrainien à moudre. C'est un constat. Qu'il s'est passé des heurts en Ukraine en 2014, ça concerne l'Ukraine, ça n'excuse pas une invasion russe de la Crimée, ça ne justifie pas que les russes aient armés (il y en a toujours qui vont continuer de le nier) des rebelles au Donbass. Des rebelles qui sans l'appui russe n'auraient pas menés une lutte armée conduisant à la situation actuelle. Continuer de faire croire en reprenant toujours le même exemple d'un bâtiment à Odessa pour essayer de démontrer la persécution d'une population russophone qu'on rechercherait à génocider ça fait le jeu de qui on sait. La vérité c'est qu'encore une fois, c'est et ça reste une exception, pas la généralité de la situation du moment. la vérité c'est que vous avez déjà balancé l'ensemble de vos arguments de "guerre civile". Le bâtiment qui a pris feu à Odessa c'est avant ou après l'invasion de la Crimée par les petits hommes verts? L'insurrection armée dans le Donbass a commencée avant ou après l'annexion de la Crimée? Qu'en déduisez vous de l'ingérence russe sur les événements par rapport à l'horrible Maïden qui touchait à sa fin? Moi je vous le dis très clairement, la Russie voyait qu'elle perdait son influence sur l'Ukraine et a voulue prendre une partie du gâteau en cherchant ensuite l'usage des armes. Mais si elle n'avait rien fait, Maïden se serait terminé et on aurait assisté à un changement d'ordre politique, de nouvelles élections, des compromis et non pas à un génocide ou une guerre civile. L'ingérence russe a amenée la confrontation armée dans le Donbass, l'Ukraine qui alla même écraser l'insurrection poussa la Russie à agir bien plus intensivement avec ses camions humanitaires qui ont transformés quelques groupes en une armée profitant de volontaires russes "en vacance" pour pouvoir fixer l'armée ukrainienne et conduire aux accords de Minsk. La Russie prise au piège et pas prête à une guerre, n'assumant pas son implication s'est retrouvée à accepter de figer la situation, mais tout cela n'était que pour se préparer pour le 2e tour en 2022, une fois prête. Mais là encore on va retrouver les mêmes individus qui vont chercher à excuser la Russie, c'est et ça restera toujours la faute de l'Ukraine, cette Ukraine qui ose ne pas vouloir être qu'un sujet de la fédération de Russie, cette Ukraine qui ose ne pas satisfaire les envies et l'influence du Kremlin, cette province "rebelle" qu'il faut remettre en ordre. Maïden c'est pour résumé la conséquence du refus du président de la non signature de l'association avec l'UE (que le parlement avait largement approuvé un peu plus tôt). Les soupçons de collusions, de corruptions étaient fortes vis à vis de la Russie et Maïden reste un mouvement pacifique pro-UE, essentiellement/exclusivement sur Kiev autour d'une place symbolique. Le pouvoir cherchant à évincer ces manifestants utilisa de plus en plus la force qui amena à des violences puis des morts. La violence amène la violence, nous sommes bien placé en France pour en faire l'expérience dans nos manifestations). Maïden c'est la conséquence d'une cause, cette cause ce n'est pas des gens qui se tirent dessus, qui vont cramer des russophones à qui on interdirait de parler le russe du jour au lendemain. Un dirigeant se doit de suivre une volonté populaire, dans une démocratie les parlementaires sont les représentants du peuple, le président le représentant du pays. Quand vous avez un président qui fait un bras d'honneur aux parlementaires car ayant sans doute obtenu des avantages d'un état étranger, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des tensions. La situation de l'époque aurait dût pousser le pouvoir en place à organiser un référendum, mais il a préféré vouloir décider dans son coin en s'opposant au camp d'en face. Quoi qu'il en soit, ces événements ne justifient pas et n'excusent pas l'ingérence russe. Si demain on a en France (on en a déjà eût) une situation quasi insurrectionnelle, je ne crois pas que l'Allemagne irait annexer l'Alsace-Moselle pour protéger des germanophones. Je ne crois pas que la France va devoir faire la guerre à un pays africain qui décide de ne plus avoir le français comme langue officielle. Rappelons également que cette histoire de langue russe a largement été instrumentalisée, aux yeux de Moscou c'est un "génocide". Mais tout cela c'est n'importe quoi, le problème encore une fois et que certains ne veulent toujours pas comprendre, c'est l'indépendance de l'Ukraine, c'est la création d'une identité ukrainienne qui remet en question l'idée que l'Ukraine est une région russe qu'il faudrait réintégrer un jour ou l'autre. L'éloignement de ce qui est pour la Russie un retour "historique" c'est ce qui lui fait faire et dire n'importe quoi. Du génocide des russophones, de la diabolisation d'un Maïden, des nazis, tout cela ne sont que des conneries servant à justifier une politique de conquêtes. Donc arrêtons de reprendre ces éléments de langage, arrêtons de me dire que si aujourd'hui la Russie mène une guerre qui fait des centaines de milliers de morts que ce serait pour éviter un génocide. Sans l'ingérence russe, on ne parlerait pas de l'Ukraine et des drames qui s'y déroule. Maïden serait oublié comme beaucoup d'autre événement de ce genre dans de nombreux pays. Non je n'accepte pas et n'accepterai jamais ceux qui continuent encore aujourd'hui à défendre la Russie tout en feignant le contraire.
  11. J'ai l'impression qu'il y en a (encore) qui cherche à vouloir faire passer la Russie pour une sainte qui sait ce qu'elle fait, qui ferait presque de l'humanitaire dans son opération militaire spéciale. La guerre en Ukraine n'est pas une guerre civile, c'est une guerre entre deux états avec deux armées "officielles". Commençons par comparer alors avec des conflits comparables et non des conflits qui déchirent des pays de l'intérieur et ou on sait très bien qu'il y a des haines (ethniques, religieuses, partisanes, etc.) qui amènent à des attaques bien plus intenses sur les civils. Maintenant on peut jouer le narratif de Moscou qui laisserait croire à des russophones persécutés, des nazis, de génocide et j'en passe afin de justifier son "implication" et pour ne pas assumer une politique impérialiste et d'annexion qui gangrène les esprits au Kremlin (pas que sur l'Ukraine). Cette guerre regardons la pour ce qu'elle est et sur les capacités de chacun. La Russie a voulu annexer une grande partie voir la totalité de l'Ukraine dans un remake de la prise de la Crimée en 2014. Forcément elle partait d'une logique d'intégration et d'assimilation façon Crimée et Donbass. Les mécontents auraient été dégagés de gré ou de force. Cette épisode ne s'est pas du tout passé comme prévu, on est entré dans une guerre de tout ce qu'il y a de plus "classique". La Russie essuyant des déconvenues a été contrainte de se retirer d'une très grande partie des zones d'opérations pour se concentrer sur une zone Sud. L'exemple de Butcha c'est l'exemple d'un occupant mal accueilli et mal accepté qui a été frustré de ses pertes, de ses difficultés. Gardons le en tête pour la suite. Ensuite il y a les nouvelles zones que la Russie occupe (en dehors de la Crimée et du Donbass). Ces zones sont dans la logique d'une politique d'annexions, chose que la Russie s'empressa d'officialiser (à son niveau) l'an dernier, montrant clairement son dessein à ceux qui pouvaient encore douter. Cette zone a été prise relativement rapidement et sans trop de combats, hormis sur Marioupol ou on a vu le résultat. Gardons le en tête pour la suite. Derrière ces deux grosses zones "sous contrôles" de l'Ukraine ou de la Russie, nous avons la ligne de front sur laquelle les deux armées se combattent. L'équilibre des forces est ce qu'il est, c'est à dire que les deux armées ont déjà suffisamment à faire l'une contre l'autre, qu'elles manquent déjà suffisamment de ressources pour ne pas s'amuser à viser des cibles en dehors de cette ligne de front. Bref les moyens y sont concentrés. Qu'est-ce qu'on constate sur l'aspect du monde "civil" de cette ligne de front? Que la population a largement déjà quitté le secteur, que les villes sont rasées sans discernement lorsqu'il s'agit d'obtenir une avancée militaire. Ainsi comme je le redis, la Russie conquiert des zones urbaines désertes et en ruines. Gardons le en tête pour la suite. On a beau dire que même si les civils ne rentrent pas beaucoup dans le compte des tués, ne faisons pas comme si la Russie se restreindrait quant à l'usage de ses armes en présence de civils, elle n'en a que faire quand il s'agit d'avancer et de conquérir. On est aujourd'hui dans une situation ou la Russie n'avance que sur des ruines et ou chaque ville, devient un problème à raser. Je ne dis pas que la Russie a envie d'éliminer les civils qui s'y trouvent, pas plus que les américains avaient l'envie de tuer les civils français dans leurs bombardements lors de la 2e guerre mondiale ou qu'Israël à Gaza en ce moment. Comprenons que si en février 2022, la population ukrainienne pouvait ou semblait pouvoir être assimilée et intégrée par la Russie (ce qui était déjà une erreur que le Kremlin n'avait pas compris), aujourd'hui elle en face d'elle un peuple qui n'est plus frère, mais un peuple "ennemi". Alors il est totalement impossible et impensable d'imaginer voir la Russie conquérir des villages, des villes comme au début de son offensive. Cela doit passer par des mois et des mois d'intenses combats qui n'épargneront pas une seule habitation, aux civils de fuir pour se sauver, car ce ne sont pas ceux qui vont envoyer des milliers d'obus qui viennent les libérer. Les russes se sont vantés d'avoir "libéré" Marinka, mais ont-ils montrés aux russes les images de ce village pour qu'ils mesurent le chemin parcouru ou il y a 1 an et demi ils balançaient en boucle les belles images de propagande (bien choisies et scénarisés) sur la libération de Kherson ou de Marioupol? Tout ce que nous voyons aujourd'hui des avancées russes, ce sont des ruines et il n'y a plus rien d'autre à attendre de leurs avancées. Qui plus est la Russie a beaucoup moins de moyens pour raser ces zones, ce qui fait durer énormément les opérations. On ne va pas encercler une ville ukrainienne à l'aube de 2024 comme on imaginait l'encercler en 2022. On le voit, même pour des petits villages, on en est à des mois de "travail" avec des pertes considérables. Les moyens limités des uns et des autres fait qu'il est difficile de frapper intensivement l'arrière pays, au delà de la ligne de front. Si la Russie pourrait envoyer tous les jours 10 000 missiles sur l'arrière de la ligne de front, ils le feraient, mais ils n'ont pas ces moyens. S'ils pourraient envoyer leurs avions bombarder un aéroport à côté de Lviv, ça se ferait, mais la défense anti-aérienne empêche la Russie de le faire, ce n'est pas elle qui "choisit" de ne pas le faire. Comprenons simplement qu'il y a des choses qui sont hors de sa portée, que ce soit de la portée de ses canons d'artillerie comme de ses moyens de frappes à longue distance. Mais quand c'est à sa portée, elle se fout complètement de tout raser du moment qu'il faut conquérir, elle se fout complètement que tous les civils n'occupent plus la zone. Quand vous avez des moyens limités, vous ne faîtes pas n'importe quoi avec. Frapper des civils juste pour la terreur dans des zones qui sont en dehors du périmètre de la ligne de front, c'est inutile, mais pas pour des raisons humanitaires ou par respect des civils, c'est juste qu'ils ne sont pas en mesure de conquérir derrière. Cela ne ferait qu'amener une mauvaise image et ne ferait que renforcer le camp d'en face. Mais croyez bien que si demain, la Russie décide de capturer Kharkiv (c'est de la fiction au vue de la situation actuelle) ben ne pensez pas qu'elle se priverait de pilonner la ville aveuglément pour qu'elle se vide de ses habitants et ne croyez pas que si elle pourrait utiliser son aviation elle hésiterait à le faire. Peu importe si ça prendra 1 an, peu importe que Kharkiv soit une ruine, tant qu'ils y feront flotter leur drapeau, ce sera pour eux une belle victoire, une belle "libération" face aux nazis... Ils feront ensuite des centres de "tris" pour les habitants qui restent et ils feront adoptés les enfants par des parents russes qui recevront une belle prime pour leur acceptation. Les russes ne peuvent pas faire plus qu'ils ne font aujourd'hui, prendre une petite ville tous les 6 mois qu'ils présenteront comme une grande avancée/réussite militaire. Pour l'Ukraine et ses alliés, la question au delà de maintenir les russes à s'user ainsi, c'est d'apporter les moyens pour arriver à mettre la Russie en échec. Pour cela il y a différents méthodes, celle de la lassitude de la population russe d'accepter le coût de la guerre (humain, financier, économique, sociétal). C'est une action d'opposition au pouvoir, un jeu de propagande, d'effets psychologiques etc. Une autre méthode c'est d'arriver à la défaite militaire. Quand on dit une défaite militaire, ça ne veut pas dire que l'armée russe sera anéantie, qu'il n'y aura plus un blindé, un aéronef ou un homme sur les rangs, elle aura toujours un potentiel important, même suite à une défaite. Cette défaite ne sera pas non plus totale, pour moi il est impossible pour l'Ukraine de prendre une ville comme Donetsk (qui suivrait le même travail d'usure que les russes font pour avancer en ce moment) et très compliqué de pousser les frontières vers l'Est. Par contre le sud il y a un potentiel à exploiter et qui restera toujours à exploiter. Il s'agit encore une fois de jouer sur la logistique russe autour de la Crimée. Couper la liaison terrestre, détruire les ponts, empêcher et restreindre les voies aériennes et navales vers la Crimée pour ensuite user les forces russes présentes dans la lignée de l'usure autour de Kherson. C'est cette menace sur la Crimée (même pas forcément sa capture totale) qui va faire réagir l'opinion publique russe et qui amènera (après des efforts militaires pour l'éviter) le Kremlin à se poser autour d'une table de négociations ou il n'aura pas le monopole d'imposer ses conditions. Bien sûre que ce n'est pas facile à réaliser, bien sûre que ça pourrait se faire sur un temps assez long et par étapes, mais c'est le seul axe exploitable pour les ukrainiens d'apporter une défaite militaire à la Russie.
  12. Ils ont voulus "venger" la destruction de leur navire. Maintenant ils peuvent (re)dire qu'ils ont détruits les stocks de missiles de croisière ou/et les avions porteurs, l'honneur est sauf, cela ne se reproduira plus...
  13. Quand les africains accusent la France de ne pas vendre donner les armes "nécessaires" pour qu'ils puissent (selon eux) assurer seul leur sécurité, c'est que souvent ils oublient pourquoi nous sommes assez réticents... On a l'habitude de cet Afrique ou les armes ne restent pas longtemps dans les mains des militaires, on a l'habitude aussi de ces militaires qui dès qu'on leur donne quelques armes se prennent pour le caïd qui va vouloir le pouvoir. Plus il y a d'armes, plus on en retrouve un peu partout. Et quand les russes voulaient fournir du manpad aux centrafricains à une époque, c'était en premier lieu dans l'idée que ça puisse un jour servir contre des aéronefs français sans comprendre qu'il y a un fort risque que ça se retrouve dans la brousse...
  14. L'aide sera débloquée, faut comprendre le sujet du débat "intérieur". Car j'ai encore trop l'impression que beaucoup continuent de penser que les républicains seraient dans une opposition à aider l'Ukraine, sauf que non, ils font du chantage sur "l'immigration". Alors il y a un calendrier, il y a un agenda politique, mais c'est bien parce qu'ils savent que cette aide est nécessaire et cruciale, que l'un des deux camps finira par "céder" mais que cette enveloppe sera votée. Le temps est l'allié des républicains pour que Biden cède quand ce dernier cherche à influencer par les discours certains politiciens républicains pour qu'ils se détachent du bloc. C'est aussi dans la recherche de cette influence que s'inscrivent les interventions de Zelenski et de la communication défaitisme ou alarmiste sur le danger de la défaite ukrainienne ou de la victoire russe. Vous verrez que dès que cette aide sera débloquée, les discours alarmistes vont sensiblement disparaitre pour laisser place de nouveau à des discours tournée sur la victoire. C'est important de comprendre que bon nombre de ces déclarations publiques servent à influencer et non pas à informer le public d'une situation. C'est comme lorsque les ukrainiens semblent préparer les esprits sur une mobilisation plus importante et contraignante de la population, en expliquant qu'ils manquent d'hommes etc. Faut savoir lire correctement les déclarations et ce qu'on cherche à en obtenir de celui qui l'écoute. Il y aura également des élections présidentielles en Ukraine et en Russie, n'attendons pas beaucoup de changements. Les opposants deviendront les défaitistes et les partis aux pouvoirs resteront la voie de la victoire, ainsi se feront les débats et les votes dans les deux pays.
  15. Va falloir arrêter avec cette idéologie qui fait croire qu'on est face à 2 puissances similaires qui s'affrontent dans une guerre financière. C'est prendre au sérieux la propagande Houthis qui cherche à trouver une victoire en imaginant que l'interception de ses missiles ou drones sont une victoire financière pour eux. Les USA et les Houthis ne sont pas sur le même pied d'égalité tant en terme de moyens que sur le plan financier. Il est illusoire d'imaginer par exemple (oui cette pensée existe vraiment) que les Houthis vont gagner une bataille financière parce que le missile d'en face était plus coûteux que leur drone ou qu'on va prendre en compte le coût d'une heure de vol. Là encore c'est souvent le désir et l'envie de certains de voir un camp "perdre" en cherchant du côté financier un déséquilibre. Les Houthis ont leurs moyens, les USA ont les leurs. Il est fort possible qu'une heure de vol sur un F-18, même si elle est plus coûteuse qu'un drone soit bien moins marquante sur les capacités et le budget américain que ne l'est le drone pour les Houthis. Faut pas croire, l'ensemble des aéronefs américains volent constamment, il ne faut pas sortir la calculatrice au moment ou il y a une opération. Pour les missiles c'est pareil, ils sont déjà achetés et beaucoup ne comprennent pas qu'un missile s'il n'est pas tiré, finira au bout d'un temps par être déconstruit (et il faudra payer pour le faire). Une armée avec ses moyens ça s'entretient continuellement, faut pas compter les sous uniquement quand il y a de l'opérationnel. Ces interceptions de drones ou de missiles Houthis ça ne pèse rien du tout , c'est totalement transparent. Par contre du côté des Houthis, ben ils sont mis en échec et pour l'instant, on ne voit pas ce qu'ils feront de plus. Ils n'ont certainement pas des milliers de drones capables de frappes à distance et ils n'ont certainement pas la capacité de produire cela localement (l'Iran reste le fournisseur, même en pièces détachées).
  16. On est habitué dans cette guerre à voir les drones suicides en FPV. Mais de plus en plus on observe des images comme ci-dessus, avec des attaques qui enchainent l'utilisation de ces drones. On sent émerger naturellement de ce conflit le besoin de saturations, le besoin de frappes multiples. Pour l'heure on reste encore très souvent dans des équipes qu'on peut qualifier "d'unique", c'est à dire qu'elles vont envoyer les drones l'un après l'autre en plus de du drone "observateur". Nous ne sommes pas très loin des essaims coordonnés par plusieurs équipes sur un seul site avec ces FPV et/ou les drones qui larguent de petits explosifs. Pour l'heure dans les deux camps ça reste encore assez individualisé l'ensemble des attaques, mais on voit bien une augmentation des attaques multiples sur courte durée. Il y a des vidéos ou ça frappe ainsi l'infanterie, c'est vraiment une menace à ne pas négliger. Vu le développement de ces drones dans les combats, je me demande si un jour on ne va pas finir par conventionner leur usage, je m'interroge aussi de savoir quand on verra un premier chef d'état (ou haute autorité) être pris pour cible (ça devient à la portée de n'importe qui).
  17. Il y aura bien le bureau enquête et analyse russe qui va dire que le missile ukrainien a été abattu et que les débris de son interception ont malheureusement chuté à proximité de ce navire. Que suite à cela un employé surpris à bord d'un véhicule a fait un accident contre une bitte d'amarrage. Que la déformation de la voiture a entrainé la mise en alimentation de l'allume cigare qui après coup a été expulsé par le toit. Cet allume cigare est ensuite tombé sur le navire, pile sur un stock de munitions. En conclusion, nous avons abattu 2 Su-24 ukrainien, nous avons abattu un missile, le S-400 démontre son efficacité, un navire "endommagé" Message de Poutine: gardez confiance, les armes occidentales c'est de la merde, le mythe de leur invincibilité a été levé, achetez nos armes.
  18. Car tout simplement il n'y a pas un embargo de la Russie. Je sais, surtout dans la communication russe, qu'on fait passer les sanctions et mesures occidentales comme un embargo de la Russie (sur presque tout), mais c'est faux. La Russie n'est pas soumise à un embargo économique de la part de l'occident ou du monde. Un grand nombre de sanctions sont liées à des personnalités, certaines entreprises ou à un système financier, mais faut pas croire qu'actuellement une entreprise française qui souhaite vendre par exemple un matelas en Russie ne peut pas le faire, l'inverse pour l'importation c'est pareil. En vérité il n'y a que pour les produits (certains) et les investissements dans les zones occupées par la Russie (depuis 2014) qui sont soumises à un quasi embargo. Il n'y a pas autour de la Russie une armada de navires qui bloquent ses ports ni personnes qui empêche un russe de visiter la Grèce ou un roumain d'aller passer ses vacances en Russie. Alors peut-être que la procédure administrative est plus contraignante qu'avant, qu'il y a un risque et des inquiétudes, mais faut sortir du cliché d'un pays qui est sous un embargo total (de type Cuba). Cette image est bien utile chez ceux qui aiment défendre l'idée d'une Russie qui ne serait pas si "isolée" ou qui s'en sort bien toute seule, voir que d'autres pays contourneraient un embargo pour commercer avec la Russie ou pour se moquer des sanctions occidentales. Mais si l'Inde veut acheter du pétrole aux russes, ils peuvent, c'est juste que s'ils veulent utiliser certains transporteurs occidentaux (qui dominent le marché), ils doivent acheter le pétrole russe à un maximum de 60$ le baril. De plus seul le brut est concerné, les produits raffinés ne le sont pas. En fait on est plus sur un détachement énergétique des européens vis à vis de la Russie.
  19. Plus le temps passe, plus on se demande de ce qui va rester de la flotte russe de la mer noire (qui a pourtant été renforcée avant le début du conflit). Même si ce n'est qu'un navire tous les 2-3 mois, l'attrition est là.
  20. Mais n'oublions pas le 4e pote putschiste de Guinée qui devait déjà ouvrir l'accès à l'océan... En vérité, nous assistons à des pays "rêveurs" d'une grandeur et d'une puissance qu'ils n'ont pas, qui veulent se donner un rôle qu'ils n'ont pas, qui veulent se donner une importance qu'ils n'ont pas. Ils s'illusionnent d'une sécurité à leur portée, pensent pouvoir créer un nouvel "âge d'or" en se racontant à longueur de journées qu'ils sont plein de ressources et richesses humaines naturelles, qu'il n'y a qu'à creuser un peu et le monde entier viendra leur serrer la main pour les faire prospérer. Avec un tel ego, on a vite fait de se froisser avec l'étranger, un débouché sur la mer ça entretient l'idée qu'ils vont de l'avant selon le "plan" alors qu'en réalité, personnes n'a jamais empêché ces pays d'avoir accès à des ports de la côte (qu'ils ont toujours à certains endroits) pour leurs importations et leurs exportations. Le problème c'est qu'ils se sont fait tout seul des ennemis, chose qui complexifie désormais certains accès. Mais rappelons le, même avant, sans ces problèmes relationnels liés aux putschistes, l'accès aux ports n'amenait pas plus de richesses et de prospérités à ces pays. On entre dans un cycle de léthargie avant d'entrer dans un cycle de remise en question et sans doute de "bordel".
  21. Alors ils disparaitront, ce n'est pas mon problème ni de ma faute, ce n'est pas ton problème ni de ta faute, c'est leur problème car ils n'auront pas essayé comme je le dis, de faire une concession qui soit en rapport avec la situation actuelle. Les palestiniens n'ont pas "accepté de sacrifier 78% de leur territoire", ils l'ont perdu. Dire aujourd'hui que c'est une concession, c'est faux, c'est la partie irrécupérable de ce qu'ils avaient, qu'ils veulent le comprendre ou non n'est pas mon problème. Je vais le répéter que tu l'acceptes ou non, je m'en cogne, si les palestiniens ne veulent pas faire des concessions qui apporteraient des "gains" dans la situation actuelle d'Israël, ils n'obtiendront jamais rien en retour, Netanyahu ou un autre. Ces concessions ce n'est pas renoncer à ce que les israéliens possèdent déjà, que ce soit du fait des frontières de 1967 ou de sa colonisation, mais ce qu'Israël aimerait posséder. c'est pour cela que j'ai donné l'exemple de Jérusalem et de ses environs. Le rapport de force il est là et il n'y a que ces gains qui pourraient faire réfléchir Israël (avec une pression internationale) pour établir un état palestinien. Le jour ou cette situation se posera, que les israéliens la refuseront, alors tu pourras me dire que j'étais qu'un con qui ignore tout et je te dirai que les israéliens sont des connards. Pour l'heure on est dans des supputations et sur des histoires de frontières qui ne sont pas du tout, je le redis, des concessions palestiniennes. De la même façon que peut-être dans 2 ans, en Ukraine, la Russie aura un tel rapport de force qui lui est favorable, qu'elle ne cessera d'avancer, que céder la Crimée ou le Donbass contre la paix ne sera plus une concession de l'Ukraine aux yeux de Moscou, c'est vrai. Oui dans une telle situation ou les gains sont les gains, ou le rapport de force dans la durée continue de vous faire gagner du territoire, oui il est normal d'exiger des concessions qui dépassent ce que vous avez déjà perdus! C'est la loi du vainqueur sur le vaincu. Si le Kremlin dans une telle configuration n'exigerait pas plus de l'Ukraine, il serait stupide et ce n'est pas moi qui viendrait critiquer cette situation. Pour l'heure en Ukraine les jeux ne sont pas faits et le rapport de force n'est pas là pour que l'un ou l'autre cède, donc il faut tout faire pour y arriver. C'est bien différent entre Israël et la Palestine ou il y a une écrasante supériorité d'Israël, peu importe qu'on voit les palestiniens comme courageux, ils restent les vaincus de l'affaire, l'inacceptation de faire des concessions sérieuses en faveur du vainqueur pour obtenir la paix, revient à s'effacer de l'Histoire. La guerre pour la Palestine est pour moi terminée depuis octobre 1973 (guerre du Kippour), c'était la dernière tentative arabe de se sauver la face suite à la guerre des 6 jours. Après cela ce n'est que de la guerre de "résistance" ou de désespoir, que ce soit au Liban, les intifadas, les guerres à Gaza, le Hezbollah, tout cela est devenu de la nuisance qui ne va jamais rebattre les cartes du devenir de la Palestine. La paix dans le conflit israélo-palestinien, ce n'est pas un accord gagnant-gagnant, ce n'est pas un accord perdant-perdant, mais c'est bel et bien un accord gagnant-perdant qui est la clé pour réussir un deal. Il est toujours difficile pour le perdant d'accepter son sort, les palestiniens ne l'acceptent pas, ils doivent donc assumer la conséquence de la situation. Ne pas satisfaire les exigences du vainqueur , ne pas assumer sa position de vaincu, pensant jouer à jeu égal ou avec des droits supérieurs autour d'une table de négociation, c'est 60 ans d'erreurs palestiniennes et de frustration du monde arabe. Pourtant c'est la loi de la guerre, depuis... toujours.
  22. Donc place à quoi maintenant? La guerre? On en voit le résultat, j'espère que tu souhaites que ça continue.
  23. Libre à toi et à d'autres de passer le reste de votre vie à déblatérer ainsi, c'est typiquement le pourquoi du comment il n'y a pas d'issues au conflit israélo-palestinien. Je dis une chose qui se base sur la situation actuelle et le rapport de force, qu'elle se fasse ou non n'est pas de mon initiative. Si les palestiniens et leurs soutiens ne font pas de concessions sérieuses (et non pas réduire leurs exigences), ils perdront tout et le peuple palestinien finira par disparaitre en quelques générations. Et si on pense comme un colonel russe? Car visiblement encore une fois, pour toi, pour herciv et compagnie, ce genre de critiques et de compassions sur le fil de la guerre en Ukraine, c'est le jour et la nuit.
  24. Mais encore une fois, c'est logique au vue de sa situation actuelle qui n'est pas celle de 1967. Les palestiniens cherchent dans le passé de quoi gratter du territoire qui a depuis été rongé par Israël ici et là. Qu'on critique légitimement cette colonisation, d'accord, mais c'est encore et toujours sa position de dominant. C'est pour ces raisons que j'évoque des "concessions" comme pour Jérusalem. Le problème des palestiniens c'est qu'ils continuent de croire qu'ils ont le pouvoir d'obtenir des concessions d'Israël, au mieux en visant les frontières de 1967 mais tu sais comme moi que beaucoup ont même encore en tête la volonté de retrouver la Palestine de 1948 quand ce n'est pas l'éradication d'Israël au profit d'une nouvelle Palestine, idéologie qui peut se lire jusqu'en Iran. Donc si les palestiniens ne font pas de réelles concessions qui vont faire "plaisir" aux israéliens, ben ces derniers vont continuer de se satisfaire de la situation actuelle ou ils peuvent avancer leurs pions. Mais encore une fois, les palestiniens plutôt qu'offrir une telle alternative va se retrouver avec un Hamas à Gaza qui va avoir comme unique obsession que de faire la guerre à Israël et de tuer des juifs. Faut pas s'étonner aussi qu'avec ce genre de comportements, le risque de voir un état palestinien "revanchard" pèse sur une certaine classe politique israélienne. Donc en plus des concessions territoriales, il faudrait une concession d'ordre sécuritaire, des garanties.
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