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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Par un ravitailleur Polaris Canadien à Guam https://www.opex360.com/2023/07/25/un-a400m-francais-et-un-avion-ravitailleur-polaris-canadien-impliques-dans-un-incident-au-sol-sur-lile-de-guam/
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Dissuasion nucléaire française...
Titus K a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Super reportage sur les essais Canopus et Procyon Sympa d'avoir l'image du bateau Anglais qui rôdait dans les environs juste avant le test Aussi le Vice-Amiral Lorain 10 secondes avant le 1er Tir : "où sont les américains ? ... bon je donne l'autorisation" -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Arrivée des 6 derniers CAESAR commandés en Estonie -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Dans ces cas autant ne compter que 3 Mogami puisque le contrat d'une valeur de ~5,6 Milliards € ne couvre que : la livraison des 3 premieres Mogami assemblées au Japon l'armement de ces 3 premières frégates la mise en place de l'outil industriel pour construire les 8 suivantes en Australie. Les 8 Mogami supplémentaires ne sont à ce jour ni contractualisées ni budgétisées... --> https://www.abc.net.au/news/2025-08-05/australia-japan-navy-frigates/105613688 The initial contract for the first three vessels is worth $10 billion, although that money will also help provide the workforce, ship-building facilities and missiles the whole fleet will need. It is not yet clear how much it will cost taxpayers to build the rest of the warships in Australia. D'ailleurs il me semble que le Mindef Autralien n'envisage pas vraiment de SM-2 puisqu'il évoque 128 missiles par frégates, donc uniquement ESSM Quad-Pack --> https://www.minister.defence.gov.au/media-releases/2025-08-05/mogami-class-frigate-selected-navys-new-general-purpose-frigates It will take our general purpose frigates from being able to fire 32 air defence missiles to 128 missiles, giving our sailors the cutting‑edge weapons and combat systems they need to prevail in an increasingly complex environment. -
En l'occurence la Constellation "américaine" fait bien partie des 4 candidats retenus, donc ils sont aussi soumis aux même critères.
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Ca va être difficile d'atteindre les 100% pour la France non ? Surtout que les exemples qu'ils citent sont tous concurrents de produits Français ... NSM / JSM / Drones maritimes / Cyber etc. Des accords de coopération industrielle contraignants doivent être conclus, dans le cadre de projets directs ou indirects, qui garantissent que le fournisseur s'engage à une coopération industrielle correspondant à 100 % du montant du marché (y compris tout achat supplémentaire) L'acquisition de frégates contribuera à développer et à renforcer l'industrie nationale de la défense par les moyens suivants : en concluant de bons accords de coopération industrielle (ACI) qui soutiennent nos domaines d'expertise technologique, garantissent l'accès au marché et les livraisons dans le pays fournisseur, pour une valeur équivalente au coût de l'acquisition. Impliquer autant que possible l'industrie de défense norvégienne dans un partenariat stratégique avec le pays fournisseur, en garantissant la création de valeur au-delà de la valeur de l'acquisition elle-même. Soutenir la sécurité nationale de l'approvisionnement et la préparation aux situations d'urgence, de préférence conformément aux domaines d'expertise technologique (TKO) définis, y compris la capacité de maintenance. Domaines d'expertise nationaux prioritaires en matière de technologies de défense : Munitions, moteurs de fusée et explosifs militaires Technologie des missiles Systèmes de commandement, de contrôle, d'information, de communication et de gestion des combats Intégration des systèmes Systèmes autonomes et intelligence artificielle Technologie sous-marine Technologie des matériaux spécialement développés ou traités à des fins militaires Soutien au cycle de vie des systèmes militaires En outre, la technologie spatiale spécialement développée ou adaptée à des fins militaires est un domaine d'intérêt, en particulier à la lumière du développement rapide et de l'importance qu'elle a pris récemment.
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Stratégie pour la participation industrielle norvégienne dans l’acquisition de nouvelles frégates https://www.regjeringen.no/no/dokumenter/strategi-for-norsk-industriell-involvering-i-anskaffelse-av-nye-fregatter/id3115004/ Plan/stratégie | Date : 02.08.2025 L’industrie de défense norvégienne joue un rôle central dans le renforcement des capacités de défense nationale, de la sécurité et de la préparation. Cette stratégie part donc du principe que l’acquisition de frégates doit non seulement garantir un système de frégates moderne, capable et livré en temps voulu, mais aussi contribuer au développement et au maintien d’une base industrielle de défense nationale durable et compétitive. La stratégie constitue la base pour atteindre l’objectif de développement et de renforcement de l’industrie de défense norvégienne. Elle fixe les cadres de l’implication de l’industrie dans les processus d’acquisition, dans le but de préserver les intérêts de sécurité nationale. Les domaines de compétences technologiques prioritaires (TKO) servent d’outil directeur pour indiquer les domaines où l’industrie norvégienne doit être priorisée, ces derniers étant définis comme critiques pour maintenir la sécurité nationale et la souveraineté technologique. Compte tenu du besoin de renforcer la sécurité d’approvisionnement et la préparation nationale, un objectif central est d’assurer une large implication de l’industrie norvégienne dans les mises à jour sur le cycle de vie, la maintenance et les modernisations des systèmes de frégates. L’implication des sous-traitants – y compris les petites et moyennes entreprises (PME) – est considérée comme essentielle pour construire des chaînes de valeur nationales robustes, renforcer la préparation et contribuer à compléter les chaînes de valeur en coopération avec les alliés. Un autre objectif est d’augmenter la création de valeur en général, comme cela a été réalisé à travers la coopération industrielle lors des acquisitions de chasseurs et de sous-marins. Le travail stratégique sur la coopération industrielle dans l’acquisition des frégates doit chercher à obtenir d’éventuelles synergies avec d’autres projets du plan naval « Flåteplan 24 ». Le ministère de la Défense mettra l’accent sur les objectifs et les domaines de compétences technologiques prioritaires (TKO) dans le processus de dialogue et de négociation avec les nations partenaires et les fournisseurs, en vue du choix d’un partenaire stratégique et de la conclusion ultérieure du contrat. Traduction deepl -->
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Belgique : une première tranche d’infrastructures CaMo pour plus de 200 M€ --> https://www.forcesoperations.com/belgique-une-premiere-tranche-dinfrastructures-camo-pour-plus-de-200-me/
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Ils prennent la version à 32 VLS donc. Embarqueront-ils des SM ou seulement de l'ESSM ? -
Je me demande pourquoi, à part en Pologne, MBDA UK n’arrive pas a remporter quelques contrats avec son CAMM / CAMM-ER …. Diehl rafle absolument tout avec son IRIS-T ? L’ESSI doit y être pour quelque chose mais ça ne peut pas être la seule raison ?
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Corée du Sud
Titus K a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Un ami qui revient de CdS vient de m'apprendre l'incroyable popularité des traitements à l'hormone de croissance chez les -5 ans. J'avoue que je croyais pas à ses chiffres, mais en fait c'est même pire Les dépenses en injections d’hormone de croissance explosent en Corée du Sud alors que les parents « investissent » dans la taille de leurs enfants https://www.straitstimes.com/asia/growth-hormone-injection-spending-soars-as-south-korean-parents-invest-in-kids-height L'Angela Prefilled Pen (somatrogon), première injection hebdomadaire préremplie d’hormone de croissance en Corée du Sud, est prise en charge par l’Assurance nationale de santé depuis septembre 2023 pour les enfants de 3 ans et plus présentant une déficience en hormone de croissance. En Corée du Sud, la taille n’est plus seulement perçue comme un simple trait physique, mais comme un véritable atout à vie – et les parents dépensent des milliers de dollars en injections d’hormone de croissance pour offrir à leurs enfants le moindre avantage possible. À l’origine conçus pour les enfants atteints de troubles hormonaux graves ou de maladies génétiques, ces traitements sont désormais utilisés beaucoup plus largement, y compris chez des enfants qui grandissent normalement. Les données de santé publique révèlent une forte hausse des prescriptions d’hormone de croissance à l’échelle nationale. Selon le service d’évaluation et de révision de l’assurance maladie (HIRA), le nombre de prescriptions a presque doublé en trois ans seulement – passant de 138 537 en 2021 à 269 129 en 2024. Le nombre de patients concernés a plus que doublé, passant de 16 711 à 34 881 sur la même période. Mais ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité. Les données du HIRA ne couvrent que les traitements éligibles au remboursement selon les critères stricts de l’assurance santé nationale sud-coréenne – à savoir les enfants se situant sous le 3e percentile de taille, avec un diagnostic de déficit hormonal ou de maladies spécifiques comme le syndrome de Turner. Ces cas ne représentent qu’une infime portion des utilisateurs réels. En réalité, on estime qu’environ 97 % des prescriptions d’hormone de croissance sont financées de manière privée – ce qui suggère une demande bien plus importante. En dehors du cadre de remboursement public, les coûts sont élevés : un mois de traitement coûte en moyenne 700 000 wons (environ 440€), et une année complète peut dépasser 10 millions de wons. Le traitement consiste généralement en des injections nocturnes – jusqu’à sept jours par semaine – poursuivies pendant un à trois ans après un premier bilan hormonal. Malgré le coût et les contraintes, de nombreux parents sud-coréens considèrent ce traitement comme un investissement dans l’avenir de leur enfant. Dans les foyers aisés, cela fait partie de ce que certains appellent en plaisantant le « pack parental haut de gamme », au même titre que l’orthodontie ou les lentilles Ortho-K – des lentilles portées la nuit qui modifient temporairement la forme de la cornée pour corriger la myopie. Ces traitements sont prisés par les parents prêts à dépenser sans compter pour ce qu’ils estiment bénéfique à long terme pour leurs enfants. Une analyse de la répartition des prescriptions montre l’émergence d’un marché en pleine croissance ciblant ces familles. En 2020, 54,4 % des prescriptions d’hormone de croissance provenaient de grands hôpitaux universitaires. En 2024, ce chiffre est tombé à 38,2 %, tandis que les prescriptions émanant de petites cliniques de quartier ont presque triplé, passant de 4,0 % à 11,3 %. Ces cliniques, souvent appelées « cliniques de croissance », font activement la promotion de l’hormonothérapie dans une approche plus globale du développement de l’enfant, et leur nombre a explosé ces dernières années. Les données de ventes pharmaceutiques de la société mondiale d’analyse du secteur de la santé IQVIA indiquent que le marché sud-coréen des injections d’hormone de croissance a presque doublé en valeur, passant de 145,7 milliards de wons en 2019 à 277,5 milliards de wons en 2023. IQVIA estime que le marché a franchi la barre des 300 milliards de wons en 2024. -
@GR_Silent As-tu entendu parler de cette histoire de chantier naval proche du ministre ? --> https://www.intelligenceonline.fr/grands-contrats/2025/06/06/athenes-met-la-pression-sur-naval-group-pour-sa-quatrieme-fregate,110462476-art Athènes met la pression sur Naval Group pour sa quatrième frégate En visite en France puis à Bruxelles, le ministre grec de la défense Nikos Dendias a habilement manœuvré pour obtenir des concessions de Paris pour ses futures acquisitions de navires. En jeu dorénavant, le choix des partenaires industriels en Grèce, dont l'un apparaît particulièrement proche de son parti politique. [...]
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Et puis c'est TKMS en face, nul doute qu'il y aura une plainte -
Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
«Produire plus de poudre et d’explosifs, ce n’est pas qu’une question de moyens financiers mais de compétences», selon Thierry Francou, PDG d'Eurenco https://www.usinenouvelle.com/article/defense-produire-plus-de-poudre-et-d-explosifs-ce-n-est-pas-qu-une-question-de-moyens-financiers-mais-de-competences-selon-thierry-francou-pdg-d-eurenco.N2235785 Fabricant de poudre et d’explosifs, la société française Eurenco est en première ligne de l’économie de guerre. Elle doit investir massivement dans ses usines pour fournir les fabricants d’obus et de munitions. Son PDG Thierry Francou précise à L'Usine Nouvelle son plan pour relever le défi de la production et détaille ses objectifs de croissance. L'Usine Nouvelle - Eurenco a inauguré à Bergerac sa nouvelle unité de production de poudres pour gros calibre en mars dernier. Où en est la production actuellement ? Thierry Francou - Ce projet s’inscrit dans notre ambition de doubler nos capacités de production sur tous nos sites. Aujourd’hui, avec six mois d’avance sur le calendrier initial, l’usine tourne à pleine capacité, soit sur un rythme de production équivalent à 1200 tonnes par an de poudres gros calibre. Nous avons déjà produit plusieurs dizaines de tonnes de poudre pour qualifier notre production. Pour rappel, la construction de cette nouvelle unité avait été annoncée en février 2023 au ministère des Armées. Elle a été menée avec une rapidité remarquable grâce à la mobilisation de nos salariés et de nos partenaires. En cas de commandes supplémentaires, pourriez-vous augmenter cette capacité de production ? Nous avons déjà lancé un projet d’extension de cette capacité à Bergerac. Au-delà des deux lignes qui sont déjà à pleine capacité, nous avons deux autres lignes qui sont en cours de qualification. L’objectif est de porter notre production à 1800 tonnes par an sur l’ensemble de nos sites. Cet objectif prend en compte la cohérence de l’ensemble de notre chaine de production, depuis les matières premières de base jusqu’aux charges modulaires d’artillerie destinées à propulser les obus. Qui sont les clients de cette nouvelle unité de production? Pour l’instant, ces 1200 tonnes sont pour notre utilisation propre pour faire nos charges modulaires d’artillerie. Ce projet sécurise notre approvisionnement en poudre. Pour rappel, il avait été lancé car nous avions été lâchés par nos différents fournisseurs de poudre alors que nous avions tout le reste : les matières premières, la nitroglycérine et la nitrocellulose, les charges modulaires … Eurenco est sollicité par tous les fabricants d’obus et de munitions pour produire plus vite ses charges modulaires. Comment répondre à ce défi ? Notre vision industrielle, c'est une expansion sur l'ensemble de nos sites de production, avec des capacités de redondance et une robustification de notre outil industriel. Nous ne voulons pas tout avoir sur le même site. Nous avons prévu d’investir pour cela 650 millions d’euros entre 2024 et 2026 dans l’ensemble de nos sites. A quelle production d’obus de 155 mm correspondent vos moyens de production actuels de charges modulaires d’artillerie? Notre outil de production en propre aujourd'hui correspond à 90000 coups complets (tirs d’obus ndlr) et il va passer à 200000 coups complets en 2027. Nous avons des projets de croissance avec des partenaires afin de doubler encore cette capacité Votre groupe a annoncé récemment investissement dans son usine belge. De quoi s’agit-il ? L’usine de Clermont en Belgique est notre site qui fabrique aujourd'hui des poudres destinées au petit calibre et qui produit également la granule qui entre dans la composition des poudres de gros calibre pour alimenter le site de Bergerac. Notre investissement de 86 millions d’euros vise à diversifier et doubler notre capacité de production dans ces deux segments. Eurenco envisage-t-il de produire en Ukraine, comme le pays incite les industriels de l’armement ? Eurenco n’ira pas produire en Ukraine. Placer une usine de poudre et d’explosifs sur place, c’est compliqué. Par contre dans un pays à proximité, pourquoi pas ? Votre groupe a annoncé des objectifs de croissance ambitieux. Allez-vous les atteindre ? Notre plan de développement conçu avant la guerre en Ukraine prévoyait d’atteindre un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros en 2025. L’objectif sera largement dépassé. Nous avons déjà réalisé 480 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Et nous visons un chiffre d’affaires supérieur à 550 millions d’euros en 2025. L’an dernier, nous avions annoncé notre plan One Billion, soit atteindre un milliard d’euros de chiffre d’affaires avant 2030. Cela passe par le doublement de nos capacités de poudre et d’explosifs correspondant d’ici 2027 grâce à notre plan d’investissements de 650 millions d’euros. Comment financez-vous ces investissements industriels ? Eurenco a bénéficié de 90 millions d'euros de support étatique de la part de DGA et de la Commission européenne, le reste c'est de l'autofinancement. Cela a été abondé essentiellement par des commandes par anticipation d'un certain nombre de clients qui nous ont fait des contrats pour la période 2028-2032. Notre carnet de commandes s’élève à 3 milliards d’euros. Nous réfléchissions aujourd’hui à investir encore au-delà pour répondre aux besoins capacitaires supplémentaires de nos clients. Qui sont vos principaux grands clients ? Les principaux groupes qui fabriquent des munitions, qui tiennent à sécuriser leurs capacités. Aujourd’hui notre premier client est Rheinmetall qui pèse pour environ 13% de notre chiffre d’affaires. On voit arriver trois grands clients qui sont en train de monter en puissance : le groupe tchèque CSG, l’entreprise polonaise PGZ, et le Suédois Saab. Pendant le salon du Bourget, nous avons officialisé un accord avec ce dernier qui nous mène jusqu'en 2040. Saab nous demande et nous aide à investir afin de sécuriser ses capacités sur le long terme. C’est une première dans le secteur des munitions d’avoir une telle visibilité. Les commandes sont de plus en plus importantes. L’industrie va-t-elle savoir répondre à la demande ? Depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, il y a eu un retournement complet du marché. Eurenco a été créée il y a 20 ans en réponse à des impératifs de compétitivité et de surcapacité en matière de poudre et d’explosifs en Europe ! Aujourd’hui, les poudres et les explosifs ainsi que les produits nécessaires à leur fabrication sont devenus une denrée rare. Et il va falloir du temps pour que les capacités se mettent au niveau des commandes. Quels sont les défis pour les industriels dans ce domaine ? Ce n'est pas seulement une question de moyens financiers ou de rapidité d'exécution. Si Eurenco a pu aller aussi vite pour ouvrir des lignes de production en France, c’est parce que nous avions encore des compétences en Suède que nous avons pu dupliquer à Bergerac. Pour un industriel qui voudrait se lancer sur ce marché, il lui faudra une bonne dizaine d’année au minimum pour acquérir les compétences nécessaires. Quelles sont les compétences nécessaires à maîtriser ? C'est à la fois des compétences de chimie et de pyrotechnie. A titre d’exemple, en France, il n’y a qu’une école qui forme chaque année une poignée d’ingénieurs à la pyrotechnie. Il n’y a pas de formation d’ouvriers et on commence à peine à mettre en place des formations de techniciens. Les formations se font donc sur poste de travail. Cela demande donc d’avoir déjà les compétences en interne et de mettre en place des dispositifs de compagnonnage. Il faut environ 18 moins pour former un opérateur en production, compétent et qualifié. Dans l’industrie de l’armement, qu’est ce qui fait l’unicité d’une société comme Eurenco, à la fois en France et en Europe ? J’aime à dire qu’Eurenco est le chimiste de la BITD en France (base industrielle de technologique de défense, ndlr). En fait, notre métier, ça va être de transformer des matières premières chimiques de base en matière pyrotechnique. Donc on est le premier maillon de la chaîne. Il n'y en a pas d'autres en France. Notre seul équivalent en Europe, c'est Rheinmetall. Au-delà de la fabrication des poudres, êtes-vous tenté de produire également vos propres munitions comme Rheinmetall? Eurenco n’est pas munitionnaire et n’ambitionne pas de le devenir. On ne va pas faire d’obus, ni de munitions. Nous comptons conserver notre positionnement et continuer à vendre à tous les munitionnaires. C’est l’une de nos forces. Car les munitionnaires qui veulent être sûrs d’être livré préfèrent venir chez nous plutôt que chez un fournisseur qui est également un concurrent potentiel. -
Franchement je ne vois pas la Suisse faire machine arrière sur le Patriot, tant pis s'il y a des retards. Ils viennent de rejoindre l'European Sky Shield Initiative en commandant 5 IRIS-T SLM en plus des 5 Patriot ... ~30 Skyranger devraient suivre si je ne m'abuse. De toute façon il n'y a pas d'alternative disponible rapidement, d'après Eurosam un SAMP/T NG commandé en 2025 ne pourra être livré qu'en 2028 au plus tôt.
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- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
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Ne faudrait-il pas ajouter le SKB au effectifs de la Heer pour faire une comparaison juste avec l'armée de terre ? https://en.wikipedia.org/wiki/Joint_Support_Service_(Germany)
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https://www.opex360.com/2025/08/03/artillerie-lestonie-envisage-de-commander-davantage-de-caesar-6x6-aupres-de-la-france/ Outre l’artillerie, le ministère estonien de la Défense souhaite compléter la défense aérienne multicouche qu’il est en train de mettre en place avec l’achat de systèmes à longue portée. Trois candidats sont en lice : le SAMP/T NG franco-italien la « Fronde de David » israélien le Patriot américain.
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La RAF préférerait le T-7 au M346
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Construction navale - aspects techniques
Titus K a répondu à un(e) sujet de pascal dans Divers marine
Je souhaitais juste savoir si la conception de ces deux proues repose sur des objectifs hydrodynamiques similaires, plus qu'une question de temporalité. Curieux hasard, j'ai trouvé cette discussion sur un forum spécialisé où un utilisateur compare justement la PPA avec les canots tout temps --> https://www.boatdesign.net/threads/wave-piercing-bow-topped-with-flared-bow.63914/ The polyhedric bow has been created in 1994 by Pantocarene, a well known and versatile NA office in France, with Didier Marchand a very prolific and able NA. -
Je sais pas ce qu'ils utilisaient avant, mais le problème c'est la transition vers 3DEXPERIENCE de DS engagée à partir de 2017--> https://safety4sea.com/damen-chooses-dassaults-platform-for-digital-operations/ Dassault Systèmes, company of 3D design software, announced that Damen Shipyards Group, an international shipbuilding group, has selected the company’s 3DEXPERIENCE platform and marine and offshore industry solution experiences, to digitally transform its operations.
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Construction navale - aspects techniques
Titus K a répondu à un(e) sujet de pascal dans Divers marine
Le design de proue de ce "canot tous temps" reprend-il les mêmes principes hydrodynamiques que celui des PPA italiennes ? -
Je sais pas trop où poster ca on a pas de fil pour les marines de l'OTAN/UE ... Voici un reportage a bord d'une frégate Néerlandaise, d'un sous-marin Allemand et d'un d'un Poseidon US pendant un exercise ASM de l'OTAM. Vers ~20 minutes on voit quelques séquence à bord du P-8 alors qu'il évolue à basse altitude pendant une phase de chasse au sous-marin, pour ceux qui se demandent si c'est bien possible avec un biréacteur -->
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Tiens des petits Neurons dans une étude du DLR Allemand --> https://www.dlr.de/en/as/research-and-transfer/projects/wingmates
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Pression sur Damen --> « La Russie renforce massivement sa marine – et notre réponse, c’est une task force » https://www.welt.de/politik/deutschland/article688b48c197501d2cebe05a16/fregatte-f126-in-verzug-russland-ruestet-seine-marine-massiv-auf-und-unsere-antwort-ist-eine-task-force.html La livraison des nouvelles frégates de type F126 à la Bundeswehr prend du retard. De combien d’années exactement ? On l’ignore. En réaction, le ministre Pistorius met en place un groupe de travail composé de « spécialistes ». Le partenaire de coalition, l’Union, craint un « fiasco financier ». Le facteur temps, avait ordonné le ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD) dans un ordre du jour adressé à ses soldats en avril, doit désormais avoir « la priorité absolue » dans l'acquisition de matériel militaire : « L’objectif est avant tout de livrer au plus vite un produit exploitable pour les troupes », écrivait-il alors. Face à la menace russe, la rapidité est la priorité du moment. Mais ce principe ne semble pas s’appliquer au plus grand projet de construction navale de l’histoire de la marine allemande. En juin 2020, quatre frégates du nouveau type F126 ont été commandées pour un montant initial de 5,5 milliards d’euros – un coût qui est déjà monté à 6,72 milliards. En 2024, le contrat a été étendu à deux navires supplémentaires pour 3,1 milliards d’euros. La valeur totale du contrat avoisine donc les dix milliards d’euros. Selon le plan initial, la première frégate devait être livrée en 2028. Mais cela ne se fera pas : début juin, le ministère a informé le Bundestag de retards importants et de difficultés financières du principal contractant, le chantier naval néerlandais Damen Schelde Naval, chargé de construire les navires en coopération avec trois chantiers allemands, dont celui de Peene, en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. En réponse à une question de Bastian Ernst (CDU), spécialiste de la marine au sein du groupe parlementaire de l’Union, les raisons du retard ont été davantage précisées : « Cela est principalement dû à la décision du contractant, au début du projet, de changer de logiciel de conception. Sa mise en œuvre a rencontré des difficultés, ayant des répercussions sur l’ensemble du projet. » Ernst a donc voulu savoir ce que cela impliquait pour les délais de livraison. La réponse du ministère de la Défense est la suivante : même la date désormais visée par Damen – 2032 pour le premier navire – est incertaine : « Le calendrier présenté par le contractant en mai 2025 (2032 pour le premier navire, 2035 pour le sixième) est actuellement en cours d’évaluation approfondie par le maître d’ouvrage public, avec l’appui d’experts externes. Une évaluation définitive des délais n’est donc pas encore disponible. » Pour cette évaluation, explique le ministère, une « task force (TF) avec l’aide de spécialistes externes » a été mise en place. Jusqu’à présent, « des revues de projet régulières ont été menées avec le contractant, en présence des principaux sous-traitants », « une nouvelle planification du projet a été commandée » et « un audit externe des outils informatiques du contractant a été lancé ». Le ministère de la Défense affirme être en « échange permanent avec toutes les parties impliquées dans le projet », y compris le gouvernement néerlandais. Toute mesure supplémentaire ne pourra être décidée « qu’à la lumière des résultats de la task force ». L’Union met en garde contre un « fiasco financier » Ernst juge cette approche plutôt maigre au vu du facteur temps, jugé central par Pistorius. « La Russie renforce massivement sa marine – et notre réponse, c’est une task force », déclare le député CDU au journal WELT. Mais cela ne résout aucun problème, selon lui : « Des décisions doivent être prises maintenant. » Ernst réclame des plans alternatifs pour l’acquisition des frégates, « et cela doit devenir une priorité au sein du ministère ». Sinon, c’est un « fiasco financier » qui se profile. La F126, aussi appelée classe Niedersachsen, doit remplacer les frégates vieillissantes de la classe Brandenburg (F123) et servir de navire de combat polyvalent pour des opérations mondiales. À l’époque, la ministre de la Défense Ursula von der Leyen (CDU) s’était engagée, jusqu’à la fin de son mandat en 2019, à faire appel à un appel d’offres européen pour ce projet d’armement. La raison : les retards de livraison et les dépassements de coûts observés par le passé avec des consortiums purement allemands. Aujourd’hui, on constate que ces risques ne peuvent être écartés même avec un contractant principal néerlandais. C’est sans doute la complexité technique et organisationnelle du développement et du processus d’acquisition qui constitue le véritable cœur du problème.
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
L'un des problèmes est que le voisin de l'Allemagne dispose certes d'armes nucléaires stratégiques puissantes, mais à pas de tactiques, c'est-à-dire de petites bombes destinées à des missions limitées contre des cibles militaires. Une dissuasion crédible a besoin des deux genres. Les armes de la France sont en quelque sorte trop puissantes pour être crédibles. La conséquence : la dissuasion peut ne pas fonctionner. Ah si seulement les stratèges français avaient eu la sagesse de lire le Spiegel, ils aurait depuis longtemps rectifié le tir L'Allemagne a l'argent et les moyens techniques pour se procurer ses propres armes nucléaires, dit un diplomate européen de haut rang – et dans ce cas, elle serait probablement encore plus disposée que la France à les mettre au service de l'Europe Quelle admirable générosité ! J'imagine que selon ce diplomate ca va se passer comme ca ? Le contribuable Allemand va investir des centaines de milliards € dans le développement d'une bombe Allemande et de ses vecteurs. Après 20 ans d'efforts et un doublement du budget initialement prévu, l'outil fonctionne enfin. Le Chancelier Allemand partage gratuitement avec les successeurs de Sánchez, d'Orbán, de Mitsotakis ou de Duda le bouton rouge de l'apocalypse... Pas de "Final Say", pas de droit de veto ... Juste un pur acte de foi européenne. Je suis taquin, je trouve ce paragraphe bien mieux nuancé De multiples impasses mais des issues sont possibles : Premièrement, les principaux pays d’Europe pourraient créer une union de défense, en complément de l’OTAN. Elle devrait fonctionner en dehors des institutions actuelles de l’UE, afin d’éviter que des autocrates pro-russes comme Viktor Orbán en Hongrie ou le Premier ministre slovaque Robert Fico ne puissent la bloquer. Deuxièmement, les pays sans armes nucléaires propres devraient contribuer aux coûts de la protection nucléaire française et renforcer leurs capacités conventionnelles. Le président français garderait — comme c’est aujourd’hui le cas pour l’Américain — le dernier mot sur l’utilisation des armes nucléaires, mais certaines pourraient être stationnées chez des voisins européens, et un organe commun à créer permettrait aux partenaires de participer aux décisions. Troisièmement, la France devrait combler le déficit européen en armes nucléaires tactiques et adapter son arsenal à la menace actuelle. Cela ne nécessiterait ni que l’Allemagne construise sa propre bombe, ni que l’Europe possède autant d’armes nucléaires que la Russie. Les sous-marins nucléaires français garantissent déjà la capacité à répondre de manière fiable et dévastatrice à une attaque russe par des armes stratégiques.