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Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    L'Inde

    C'est à dire ? Sur le nombre de neuron a fabriquer ou sur en assembler en inde ?
  2. MBDA : visite à l’usine de Fusaro en Italie https://www.sdbrnews.com/sdbr-news-blog-fr/mbdanbsp-visite-lusine-de-fusaro-en-italie Fusaro : un site originel dans l’histoire de MBDA Le site de Fusaro, près de Naples en Italie, est un site industriel dédié à la fabrication de composants pour l’Aéronautique et la Défense depuis 1921. A l’époque, le site fabriquait des torpilles pour « Silurificio di Baia »mais, détruit pendant la IIème guerre mondiale, le site fut transformé après guerre pour accueillir d’une part Finmeccanica (ancêtre de Leonardo), plutôt pour des activités mécaniques, et d’autre part Microlambda, pour des équipements et des systèmes électroniques de défense jusqu'en 1960, date à laquelle il est devenu Selenia Industrie Elettroniche Associate S.p.A. Connu pour sa production d'équipements radar et pour de nombreux autres équipements militaires, Microlambda fabriquait également vers le milieu des années 50 des postes de radio et de télévision domestiques, et certains équipements de test. Dans les années 1990s, le site devient Alenia Difesa puis, rapproché de Marconi Radar & Defence, il devient AMS (Alenia Marconi Systems). Matra BAe Dynamics (filiale à 50 % d’EADS et à 50 % de BAe Systems), Aerospatiale Matra Missiles (filiale à 100 % d'EADS) et Alenia Marconi Systems (filiale à 50 % de Finmeccanica et à 50 % de BAE Systems) fusionnent en 2001 pour donner naissance à MBDA et le site de Fusaro suit le mouvement. FUSARO - ASSEMBLAGE Fusaro : un site industriel de grands savoirs Le site de Fusaro est le plus gros centre de production MBDA en Italie et contribue à des activités clés du groupe : des systèmes de missiles et des composants pour les radars ; des composants importants des missiles de la famille ASTER, du missile autodirecteur METEOR ou du système SPADA 2000, entre autres… et c’est l’unique site de fabrication des radômes de MBDA. Le site fabrique des modules qui s’intègrent dans le système de défense aérienne MAADS, qui utilise des missiles à portée étendue CAAM-ER, capables d'intercepter des cibles jusqu'à une distance de 45 km. Le système comprend un centre de détection, le radar Kronos Land de Leonardo et un lanceur. Le site produit également des modules du système MEADS (Medium Extended Air Defense System) de l’OTAN, et produit des modules du SAMP-T d’Eurosam*. S’agissant de la production de composants de la famille ASTER, rappelons que les Aster 15 & Aster 30 sont le fruit d’une coopération France-Italie qui est un vrai succès. Concernant l’autodirecteur METEOR, missile air-air à longue portée de conception européenne, 1500 unités ont déjà été produites. Le site de Fusaro vit grâce à 450 collaborateurs qui se répartissent entre la production, la recherche & développement, l’intégration de systèmes et les bancs de tests pour tous les programmes du site. FUSARO - RADÔME METEOR Fabrication de radômes Fusaro est l’unique centre de production de radômes pour tout le groupe MBDA : 60 types différents de radômes sont produits. Ce sont des radômes en céramique qui entrent dans la fabrication de plusieurs familles de missiles du groupe MBDA : ASTER (missile antiaérien et antibalistique), CAMM (missile surface-air), MARTE (missile antinavire), MEADS (systèmes de missiles sol-air), etc. S’agissant de haute technicité, MBDA Fusaro collabore dans ce domaine avec le « Georgia Institute of Technology ». Les radômes de MBDA peuvent supporter jusqu’à Mach 7, c'est-à-dire qu’ils sont utilisables pour les programmes anti-hypersoniques. A ce jour, le site de Fusaro a livré 15.000 radômes. FABRICATION DE RADÔME Le digital révolutionne l’industrie Le site de Fusaro utilise des technologies modernes telles que l’impression 3D, pour la fabrication de prototypes, et la fabrication additive mais, depuis 2014, il se transforme pour accueillir les technologies de l’Intelligence Artificielle,l’exploitation des robots, la Réalité Augmentée et même l’usage de drones pour effectuer les tests de qualité de production. C’est une vraie révolution industrielle, qui fait de ce site une vitrine d’excellence lorsqu’elle coopère avec les Universités Technologiques de Naples, Florence ou Rome. On imagine à Fusaro la production de MBDA des années futures : en particulier les autodirecteurs du Futur. Sous le soleil de la Baie de Naples, on envisage sereinement l’avenir, car la production y a retrouvé son niveau d’avant la crise des matières premières et le contexte international est propice à la fourniture de missiles de nouvelle génération…
  3. Commande de 2 simulateurs de C-390 pour accompagner les 5 avions --> 1 simulateur cockpit + 1 simulateur salle de fret (apparement ca existe). Livraison fin 2026 : https://www.defensie.nl/actueel/nieuws/2024/10/31/6e-vliegtuig-besteld-om-effectiever-te-vliegen « En outre », explique le chef de projet Thijs van het Material and IT Command, « l'intention est que les deux simulateurs puissent travailler avec d'autres simulateurs de la Défense à long terme. Comme ceux du F-35 et du MQ-9. »
  4. Raison pour laquelle dans tout les dernier documents parlementaire traitant du remplacement des LCF aux pays-bas, on commence a se demander si la famille Aster n'est pas plus intéressante puisqu'il y a la volonté de rester sur des radars et un système de combat national
  5. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Modernisation des 4 LCF --> - 2 frégates avec : SM-2 + Barak ER (sur drone) + ESSM block 2 + Brouilleurs - 2 frégates avec : SM-2 + Barak ER (sur drone) + ESSM block 1 Pour la modernisation des frégates LC actuelles, plusieurs projets sont en cours. Le projet « ESSM Block 2 : Acquisition et intégration » concerne l'adaptation (intégration) de deux des quatre frégates LC au nouveau missile antiaérien de moyenne portée ESSM Block 2. Les deux autres frégates LC conserveront le missile antiaérien ESSM Block 1 actuel. Les quatre frégates pourront tirer des missiles antiaériens à longue portée Barak-ER. En outre, les quatre frégates LC continueront à disposer du missile à longue portée SM-2 sur leur propre navire. Le projet « Longer-range LCF : Electronic warfare » est également pertinent. Ce projet équipe les quatre frégates LC d'équipements de détection passive de signaux électromagnétiques. Les deux frégates LC susmentionnées, équipées du missile antiaérien ESSM Block 2, recevront en outre un équipement de brouillage actif. Les deux autres frégates, qui ne disposent elles-mêmes que d'un équipement passif, bénéficieront néanmoins d'une capacité de brouillage actif grâce à l'équipement EOV des navires de soutien. Pour les deux frégates dotées d'un équipement actif, leur capacité EOV sera complétée et améliorée. La Royal Navy utilise le concept des « opérations distribuées » dans lequel une frégate LC est soutenue par un navire disposant d'une réserve complémentaire de missiles qui suit la frégate à courte distance. Ces missiles sont placés dans des conteneurs sur le pont arrière du navire de soutien. La frégate LC donne les ordres de lancement des missiles et les guide vers la cible. Ce concept est nécessaire pour disposer de plus de missiles antiaériens en même temps lors d'une attaque à grande échelle avec des missiles anti-navires ou des drones. Trois types de missiles antiaériens sont actuellement disponibles sur le marché de la défense, avec des capacités similaires à celles de l'actuel SM-2, et qui conviennent également au système néerlandais de radar et de conduite de tir. Un missile est fabriqué en Europe et les deux autres proviennent d'Israël. La version requise du missile européen (Aster de MBDA France) ne peut être tirée à partir d'un conteneur. Le missile israélien Stunner de Rafael ne répond pas entièrement aux exigences néerlandaises. Le troisième missile, le Barak-ER d'Israel Aerospace Industries (IAI), est le seul à répondre aux exigences spécifiées. Sur les Drones de surface accompagnateurs des frégates LC, 2 seront commandés initialement --> Pour équiper ces nouveaux navires, leur armement et leur équipement, la Royal Navy a besoin de personnel supplémentaire. Le total est de 28 ETP. L'équipage de base d'un navire de soutien se compose d'un minimum de huit personnes, soit un minimum de 16 personnes pour deux navires. Les postes restants concernent le personnel spécialisé dans l'exploitation et la maintenance. Ces personnes embarquent en fonction des besoins de la mission. La marine augmente ses effectifs en recrutant davantage de personnel militaire dans le cadre de l'effort général de recrutement. Le personnel requis est en partie issu de la main-d'œuvre existante de la Royal Navy, qui fournit également la formation nécessaire. Le personnel de la marine occupe généralement un poste pendant un certain temps, puis passe à un autre poste sur un autre navire de la marine ou à terre.
  6. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Naval Group teams successfully installed the latest SAMAHE® system on frigate Zr. Ms. Evertsen. 4th and last frigate upgraded since the 2019 renovation contract, it enables helicopters to be transferred in complete safety between the flight deck and hangar in rough seas. https://x.com/navalgroup/status/1851266553230057757
  7. Pour l'armement c'est une critique qui était surtout faite aux versions françaises, pas au produit de Naval GroupGroup ...
  8. Titus K

    L'Inde

    Et faire une ligne d'assemblage Neuron en inde ce serait pas une bonne idée pour des offsets ? Il va en falloir beaucoup de toute manière et je ne sais si merignac sera en mesure de sortir 3/4 rafales par mois + autant de Neuron minimum ?
  9. Titus K

    [Rafale Marine]

    Le radôme du MICA EM est super sale non ?
  10. Sur la version française l'antenne est située sur l'emplacement RAM/LPM, c'est pour protéger des gaz d'échappement il me semble non ?
  11. @FAFAFranchement j'y connais pas grand chose, j'essaye de rester assez eloigné du milieu carcéral Je sais en tout cas que les conditions de détention sont bien meilleures qu'en France.. bon c'est pas difficile après tout. Pour les peines courtes que c'est en effet le cas, j'ai déjà entendu des personnes parler de 3 semaines de prison par exemple. Par contre les peines de plus d'un an sont souvent remis en liberté conditionnelle. Le minimum c'est 1 jour d'emprisonnement et le maximum c'est 30 ans, pas de réelle perpétuité il me semble. Je sais pas si c'est vrai cette histoire loyer prison, ca a été proposé fin 2023 mais je ne sais pas si ca a été voté. Mais en soit les détenus doivent déjà payer pas mal de choses ... et ils peuvent travailler pour environ 4€ par heure. Donc 16€ ca ferait déjà 28h/semaine ce qui est conséquent pour juste le loyer. https://www.dji.nl/actueel/verhalen-uit-de-praktijk/weblogs/2024/geld-in-detentie---hoe-werkt-dat-eigenlijk Toutes les personnes entrant en détention se voient attribuer un compte courant. Il s'agit en fait d'une sorte de numéro de compte bancaire, mais spécifiquement destiné à être utilisé au sein de l'établissement. Le montant maximum qui peut être déposé sur ce compte courant est de 250 euros. Les détenus peuvent utiliser cet argent pour payer le loyer de leur télévision, par exemple. Une télévision ne fait pas partie de l'équipement standard d'une cellule, mais chaque détenu peut en louer une s'il le souhaite. Le coût de cette location est de 3 euros par semaine, qui sont déduits du compte courant. L'argent du compte courant peut également être utilisé pour acheter des produits alimentaires hebdomadaires au magasin de la prison. Les détenus reçoivent une liste de commande à remplir chaque semaine, et les employés du magasin (qui sont également des détenus) prélèvent les produits dans les rayons et les livrent dans les unités de soins à un jour donné. Les produits les plus vendus sont les cigarettes et les canettes de boissons non alcoolisées. Les détenus disposent d'un montant maximum pour commander des produits d'épicerie. Et bien sûr, il faut qu'il y ait suffisamment d'argent sur le compte courant pour payer les courses. Et vous savez ce qui nécessite encore de l'argent ? Les appels téléphoniques. Lorsque les détenus entrent dans l'institution, ils reçoivent de nos collègues une carte d'appel avec un crédit d'un euro, ce qui leur permet de passer le premier appel téléphonique. Ils rechargent ensuite cette carte d'appel avec l'argent de leur compte courant. Parmi les autres dépenses que les détenus peuvent avoir, citons le remboursement de dettes, l'achat d'une carte d'identité ou le paiement d'amendes reçues pendant leur séjour en dehors de la détention. La plupart des détenus peuvent travailler. Ce travail leur rapporte de l'argent, qui est versé sur leur compte courant. Les taux horaires en prison sont bas (4,16 euros par jour), mais ils sont régulièrement indexés. En effet, les produits alimentaires coûtent de plus en plus cher pour les détenus. Les détenus peuvent également recevoir de l'argent de leur famille ou de leurs amis à l'extérieur de la prison. Ils sont autorisés à déposer de l'argent sur le compte courant (évidemment, jamais plus que le montant maximum que les détenus sont autorisés à avoir). Les détenus ne peuvent pas se transférer de l'argent entre eux. Les détenus n'ont pas le droit d'avoir de l'argent liquide, des vêtements de marque coûteux ou des montres exclusives. Il n'est pas non plus possible de commander ou d'acheter des vêtements à l'intérieur des murs. Chaque détenu dispose d'une liste de vêtements qu'il est autorisé à avoir en cellule, avec là encore une limite maximale. Les nouveaux vêtements doivent être fournis par des parents ou d'autres connaissances de l'extérieur. Si un détenu a de l'argent liquide sur lui lorsqu'il est amené au pénitencier, il est gardé pour lui. À la fin de la détention, il récupère son argent. Pour protéger le personnel, celui-ci n'est autorisé à apporter qu'une petite quantité d'argent liquide dans l'établissement. Après tout, nous sommes tous des êtres humains !
  12. En tout cas avec Euronaval qui pointe le bout de son nez, j'espère qu'on aura des nouvelles d'Airbus et Dassault ... Qu'un achat de P-8 sur étagère revienne a moins cher qu'un développement national c'est assez logique.
  13. Tu a acces a l'article ? L'entrée des artiste semble bloquée ...
  14. Pour le deuxième épisode de cette série consacré aux métiers de l'industrie navale, le Collimateur part sur le site de construction des sous-marins de la Marine nationale à Cherbourg.
  15. Titus K

    Marine Britannique

    J’ai été voir sur un forum UK s’ils sont inquiets j’ai quand même trouvé ça : A call I had at 3am this morning said fire had spread inside the submarine and there was a fear of toxic smoke from “the tiles on the outside of the submarine”. The call was genuine but not sure if the info was accurate.
  16. Titus K

    Marine Britannique

    Ils ont posé la quille de leur 3 premiers SNLE, le SNA Agincourt est encore en construction et le SNA Agamemnon vient d’être lancé en Octobre donc oui. Vers 2033/34 ça devrait être sensiblement pareil à Cherbourg avec 2 SNLE et 2,3 voir 4 Orka à différents stades d’assemblage
  17. Titus K

    Marine Britannique

    Sinon y'a toujours le grand pigeon de l'hémisphère sud pour leur acheter un PA ... En plus ils auront pas a changer le nom comme ca !
  18. 2 Allemands, 1 Franco-Allemand et ArianeGroup sont sélectionnés par l'ESA : ESA Selects Four Companies to Develop Reusable Rocket Technology https://europeanspaceflight.com/esa-selects-four-companies-to-develop-reusable-rocket-technology/ L'Agence spatiale européenne a sélectionné Rocket Factory Augsburg, The Exploration Company, ArianeGroup et Isar Aerospace pour développer la technologie des fusées réutilisables. Le 9 octobre, l'ESA a tenu sa cérémonie de remise des prix du transport spatial du futur à Paris. Au cours de cet événement, l'agence a annoncé les quatre lauréats de deux initiatives axées sur le développement de la technologie des fusées réutilisables : le projet THRUST ! (Technologies for High-thrust Reusable Space Transportation) et le projet BEST ! (Boosters for European Space Transportation). Selon un communiqué de la Commercialisation Gateway de l'ESA, les entreprises récompensées vont maintenant entamer des négociations contractuelles avec l'ESA afin de poursuivre le développement et les essais de leurs solutions. Prix du projet THRUST ! L'initiative THRUST ! vise à faire avancer le développement des systèmes européens de propulsion liquide, en s'attachant à démontrer la technologie des moteurs à combustion à étages de forte poussée. À l'issue de la cérémonie de remise des prix du 9 octobre, Rocket Factory Augsburg et The Exploration ont été sélectionnés pour développer des projets dans le cadre de cette initiative. The Exploration Company a déjà reçu le soutien du CNES pour le développement de son moteur Typhoon, qui sera capable de produire 200 tonnes de poussée. Les travaux menés dans le cadre de l'initiative THRUST ! devraient compléter ceux déjà réalisés pour le développement du moteur-fusée Typhoon. RFA a déjà développé un moteur à combustion étagée appelé Helix, qui sera utilisé pour propulser les premier et deuxième étages de la fusée RFA ONE de la société. Ce moteur ne produit toutefois qu'une poussée d'environ 10 tonnes. C'est pourquoi l'entreprise développera un nouveau moteur, dont le nom n'a pas encore été dévoilé, dans le cadre de l'initiative THRUST ! Initiative. THRUST ! est le deuxième projet de développement d'un moteur de fusée à forte poussée que l'ESA a lancé en quelques mois. Fin septembre, l'Agence a annoncé qu'elle avait passé un contrat avec Pangea Aerospace dans le cadre de son initiative sur les moteurs-fusées à très haute poussée. La société développe son moteur-fusée à combustion étagée Kronos, qui sera capable de produire une poussée d'environ 200 tonnes. Prix du projet BEST ! Le projet BEST ! a été lancé pour stimuler le développement de futurs premiers étages ou boosters de fusées réutilisables. Les résultats du projet seront examinés lors de la réunion du conseil ministériel de l'ESA fin 2025, où une décision sur la poursuite du développement sera prise. À la suite de la cérémonie de remise des prix du 9 octobre, ArianeGroup et Isar Aerospace ont été sélectionnés pour développer des projets dans le cadre de cette initiative. ArianeGroup reçoit actuellement un financement de l'ESA et de l'Union européenne pour développer Themis, un démonstrateur de propulseur réutilisable qui devrait effectuer un premier essai en vol en 2025. Cette technologie trouvera une application directe à bord d'une fusée en cours de développement par MaiaSpace, la filiale de l'entreprise spécialisée dans les microlanceurs. On ne sait pas encore si ArianeGroup poursuivra le développement de Themis dans le cadre du projet BEST ! ou s'il se concentre sur une nouvelle initiative. Isar Aerospace est actuellement en phase finale de développement de sa fusée Spectrum. L'entreprise travaille actuellement au lancement d'un vol inaugural de la fusée avant la fin de 2025 depuis le port spatial d'Andoya en Norvège. Selon le rapport du cabinet de conseil industriel Euroconsult, Isar Aerospace prévoit également une version plus grande de la fusée, actuellement appelée Spectrum 2. Cette version de la fusée augmentera sa capacité d'emport d'une à quatre tonnes. Ce véhicule plus grand aura la capacité de charge utile nécessaire pour mettre en œuvre une architecture de fusée réutilisable, mais il n'est pas certain qu'il s'agisse du projet qu'Isar développe dans le cadre de l'initiative BEST !
  19. Politico Europe dans ses Oeuvres La Grande-Bretagne se dirige vers une pénurie d'énergie nucléaire. La faute aux Français. https://www.politico.eu/article/britain-nuclear-power-crunch-france-capacity-energy-climate-change/ Un parc de centrales qui faisait autrefois la fierté du pays est sur le point d'être réduit à un dernier réacteur nucléaire solitaire. Le Royaume-Uni a fini par "trop dépendre de l'énergie française", a déclaré l'ancien chancelier Kwasi Kwarteng. | Leon Neal/Getty Images LONDRES - Lorsque la reine Élisabeth II a inauguré la première centrale nucléaire du Royaume-Uni dans les années 1950, le monde entier est venu l'observer. Des scientifiques et des hommes d'État venus de près de 40 pays étaient présents. Ce fut, selon Richard Butler, Lord Privy Seal, un moment « historique ». Dans les années 1990, à l'apogée du secteur, le parc nucléaire britannique fournissait plus d'un quart de la capacité électrique du pays. Pourtant, en 2028, le pays ne comptera plus qu'un seul et unique réacteur nucléaire. Le gouvernement insiste sur le fait que le nucléaire, source d'énergie sans carbone, reste essentiel pour atteindre ses objectifs en matière de climat. Il sera synonyme de « sécurité énergétique et d'énergie propre, tout en garantissant des milliers d'emplois qualifiés », a promis le parti travailliste avant les élections. Cela fait partie du plan du secrétaire d'État à l'énergie, Ed Miliband, visant à réduire les factures d'énergie et à lutter contre Vladimir Poutine. Mais les experts ne sont pas convaincus. Le manque de nouvelles capacités nucléaires fait peser un « risque important » sur la réalisation de l'objectif « zéro énergie nette » au Royaume-Uni, a déclaré l'année dernière la commission indépendante sur le changement climatique. « Les chercheurs de l'Energy Systems Catapult ont déclaré en avril qu'il n'y avait guère de place pour les retards dans le développement technologique, l'identification des sites, la certification, la planification et la livraison de la nouvelle énergie nucléaire. Il est temps que Miliband et ses collègues « sortent du bois » et sauvent l'industrie en perte de vitesse, a déclaré un dirigeant du secteur de l'énergie nucléaire, à qui l'on a accordé l'anonymat pour qu'il puisse parler franchement. La crise est peut-être en train de bouillir, mais elle a une longue histoire et de nombreux parents politiques. Tout dépend à qui l'on s'adresse. C'est la faute du « court-termisme » de Margaret Thatcher, affirme John Spellar, membre du parti travailliste (et ancien ministre). L'ancien Premier ministre conservateur Boris Johnson a rejeté la faute sur le travailliste Tony Blair. Le vétéran conservateur et ancien ministre de l'environnement John Redwood a déclaré que les libéraux-démocrates au gouvernement étaient « particulièrement peu utiles ». Oh - et c'est la faute des Français. L'héritage de l'échec Le géant français de l'énergie EDF est le propriétaire majoritaire des cinq dernières centrales nucléaires du Royaume-Uni : Hartlepool à Durham, Heysham 1 et Heysham 2 dans le Lancashire, Torness dans l'East Lothian et Sizewell B dans le Suffolk. Toutes ces centrales ont déjà dépassé leur date de péremption. Quatre d'entre elles doivent être fermées au cours des cinq prochaines années. Seule la centrale Sizewell B devrait rester ouverte et, lorsqu'elle sera fermée pour maintenance en 2029, le Royaume-Uni sera dénucléarisé pour la première fois depuis plus de soixante-dix ans. EDF construit actuellement Hinkley Point C dans le Somerset, une nouvelle centrale nucléaire destinée à combler cette lacune, mais, comme les autres projets d'EDF, elle a pris beaucoup de retard et a dépassé le budget de plusieurs milliards d'euros. La centrale devrait entrer en service en 2031, avec six ans de retard. Le budget est passé de 18 milliards de livres sterling à 46 milliards de livres sterling. EDF et les ministres ne prévoient pas de prendre une décision financière définitive sur Sizewell C, un projet connexe, avant 2025. Le gouvernement britannique a engagé plus de 8 milliards de livres dans ce projet dans l'espoir d'attirer d'autres investisseurs privés. Jusqu'à présent, aucun ne s'est concrétisé. « Le gouvernement français tente en vain depuis 18 mois d'obtenir du gouvernement britannique qu'il investisse davantage d'argent public dans les projets, a déclaré une personnalité française du secteur de l'énergie. Mais le contrat pour Hinkley Point C signifie que « nous n'avons aucun moyen de pression sur les Britanniques dans cette négociation », a-t-il ajouté. Le Royaume-Uni a fini par être « trop dépendant de l'énergie française », a déclaré l'ancien chancelier Kwasi Kwarteng. « Le seul problème que j'ai avec eux [EDF], c'est qu'ils sont essentiellement détenus par le gouvernement français », a-t-il ajouté, laissant le pays à la merci des chefs d'entreprise et des décideurs politiques français. EDF a intenté un procès au gouvernement français pas plus tard qu'en 2022. La même personnalité de l'industrie nucléaire citée ci-dessus s'est montrée plus directe. « Je pense sincèrement qu'il est honteux que nous dépendions d'investissements étrangers pour nos infrastructures nationales essentielles. Nous ne sommes pas prêts à investir notre propre argent ». « Nous étudions la possibilité de prolonger la durée de vie de nos centrales existantes, de construire de nouvelles centrales nucléaires à grande échelle à Hinkley et Sizewell, et nous voyons une grande opportunité pour une autre centrale à grande échelle à Wylfa [un site proposé dans le nord du Pays de Galles] », a déclaré un porte-parole d'EDF. « Nous continuerons à travailler de manière positive avec le gouvernement britannique pour assurer un nouvel avenir nucléaire », a-t-il ajouté. EDF souligne qu'elle a investi 8 milliards de livres sterling dans le parc nucléaire britannique. Une deuxième personnalité du secteur a déclaré que la domination d'EDF avait un impact négatif sur les travailleurs britanniques. L'affirmation de l'entreprise selon laquelle 70 % de la valeur de la construction de Sizewell C iront au Royaume-Uni est « plutôt merdique » et repose sur des « chiffres inventés », ont-ils déclaré. Faisant référence à Hinkley Point C, ils ont ajouté : « Le seul véritable avantage pour le Royaume-Uni, ce sont les matelas, les sandwiches, le nettoyage à sec et la sécurité. Il s'agit de 18 000 matelas, 18 000 sandwiches au bacon chaque jour. C'est donc de l'argent, mais il n'y a pas de contenu nucléaire réel de la part des fournisseurs britanniques et le programme est basé sur la chaîne d'approvisionnement française. Un porte-parole du ministère de la sécurité énergétique et de Net Zero a déclaré : « Les fournisseurs britanniques joueront le jeu de la concurrence : « Les fournisseurs britanniques joueront un rôle essentiel dans la construction de Sizewell C, en assurant la majeure partie des travaux de génie civil, mécanique et électrique, et en créant 1 500 postes d'apprentis pour former la main-d'œuvre nucléaire de demain. « Cela nécessitera des niveaux de compétences parmi les plus élevés dans les secteurs de l'ingénierie nucléaire et de la construction au Royaume-Uni et permettra de conclure des contrats de plusieurs milliards de livres avec des fournisseurs dans tout le pays, avec des plans d'investissement de 4,4 milliards de livres rien que dans l'est de l'Angleterre ». Le jeu des reproches Les reproches politiques remontent au Premier ministre conservateur John Major, au début des années 1990. Julia Pyke, directrice générale de Sizewell C, évoque la « ruée vers le gaz » après l'effondrement de l'Union soviétique et le rejet de l'expansion nucléaire par M. Major. « Ce qui se passe lorsque vous mettez une industrie en déclin, c'est que - sans surprise - elle décline, et il est donc d'autant plus difficile de la reconstruire », a-t-elle déclaré. En tant que Premier ministre, Boris Johnson a reproché aux successeurs travaillistes de Major de ne pas avoir construit de nouvelles centrales nucléaires. Gordon Brown a vendu les actifs du pays à EDF en 2008 pour 12 milliards de livres sterling, en promettant que les investissements privés afflueraient pour aider à la construction de huit nouvelles centrales. M. Brown a salué le nucléaire comme « une formidable opportunité pour l'économie et l'emploi au Royaume-Uni ». Pourtant, aucune construction n'a démarré sous son mandat. « Pendant 13 ans, le précédent gouvernement travailliste n'a absolument rien fait pour développer l'industrie nucléaire de ce pays. ... Merci beaucoup, Tony, et merci beaucoup, Gordon », a déclaré M. Johnson aux journalistes en 2022. « Les libéraux-démocrates ont été particulièrement inefficaces lorsqu'ils sont entrés dans le gouvernement de coalition en 2010, en faisant pression pour qu'il n'y ait pas de nouvelle centrale nucléaire, a déclaré John Redwood. La fermeture des centrales nucléaires laisse « un vide colossal », a-t-il déclaré. « Nous sommes censés faire des progrès avec Sizewell C, mais nous n'avons pas progressé dans ce domaine. Pendant ce temps, Josh MacAlister, député travailliste nouvellement élu, pointe du doigt Johnson et consorts. « Après 14 ans d'incapacité des conservateurs à livrer un seul nouveau réacteur nucléaire achevé, nous devons nous atteler à la tâche », a-t-il déclaré. Kwarteng rejette la faute sur la masse de Whitehall. Un « point de vue de fonctionnaire » à court terme s'est emparé de la machine gouvernementale depuis la découverte du pétrole de la mer du Nord dans les années 1960, a-t-il affirmé. « Nous n'avons jamais pris la décision de [relancer] le nucléaire, parce qu'il était trop cher, même s'il offre une certaine sécurité et est très stable. M. Miliband, l'actuel ministre de l'énergie, a attaqué les conservateurs pour leurs « tergiversations et leurs retards » dans le domaine du nucléaire. Mais c'est désormais à lui qu'il incombe d'agir. Je pense qu'il serait très utile que le gouvernement prenne ses responsabilités et dise : « Voici ce à quoi nous nous engageons. Voici ce que nous allons faire. L'objectif est le suivant, nous le poursuivons, et Sizewell C en est un élément absolument crucial », a déclaré la première personnalité du secteur. Pénurie de main-d'œuvre Le nucléaire représente encore 15 % de l'ensemble des sources d'énergie du pays. Mais les ministres se demandent si les projets avancent à un rythme suffisant. « Je pense que nous avançons trop lentement et que nous avons commencé trop tard », a déclaré le même industriel. « Les gens sont encore assez nerveux dans l'industrie quant à savoir si nous sommes ou non sérieux en ce qui concerne le nucléaire. Ils auront peut-être de la chance si - comme le pense Kwarteng - Miliband s'avère être un converti tardif. « Ed était plutôt opposé au nucléaire la dernière fois qu'il était en poste, il y a 15 ans, mais il s'y est depuis converti », explique M. Kwarteng. M. Miliband devra également faire face à la pression de son propre camp. Charlotte Nicholls, députée travailliste de Warrington North et ancienne co-présidente du groupe parlementaire sur l'énergie nucléaire, a déclaré : « [Sans le nucléaire], il n'y a pas de voie crédible vers le zéro net ». Tom Greatrex, ancien député travailliste et aujourd'hui patron du groupe de pression Nuclear Industry Association, a déclaré : « L'une des leçons à tirer de ces 10 à 15 dernières années est que si l'on ne prend pas des décisions qui porteront leurs fruits dans ce délai, on se retrouvera dans une situation bien pire.
  20. Belle séquence entre ministres Allemands et Indiens : Les indiens achètent des tunneliers à Herrenknecht, qui les fabrique en Chine, donc maintenant la Chine bloque les ventes a l'Inde ...
  21. RR et le royaume-uni imposent leur rythme en plein coeur de l'UE dans le déploiement des SMR en Europe... EDF/Nuward à la traine ? ČEZ prend une participation dans Rolls-Royce SMR et prévoit de déployer une flotte de 3 GW https://www.world-nuclear-news.org/articles/cez-takes-rolls-royce-smr-stake-plans-to-deploy-3gw-fleet L'opérateur nucléaire tchèque ČEZ Group a pris une participation de 20 % dans Rolls-Royce SMR et a déclaré qu'il espérait commencer à travailler en 2025 sur le déploiement d'une flotte de petits réacteurs modulaires dans le pays. L'accord conclu entre les deux entreprises leur permettra de travailler sur des projets de déploiement de petits réacteurs modulaires d'une capacité maximale de 3 000 watts en République tchèque. Elles s'efforcent de « finaliser les conditions contractuelles de la commande de la première unité, les premiers travaux devant commencer dès 2025 ». Ils affirment que leur collaboration devrait durer plusieurs décennies et que ČEZ « aidera Rolls-Royce SMR à déployer des projets SMR dans toute l'Europe, en tirant parti de la courbe d'apprentissage et du transfert de connaissances entre les projets [...] il s'agit également d'un engagement fort en faveur de la construction d'une chaîne d'approvisionnement internationale, qui offre une énorme opportunité de développer les compétences dans les deux pays et d'assurer une croissance économique significative ». Daniel Beneš, PDG de ČEZ Group, a déclaré : « Cet investissement concrétise notre engagement en faveur d'une collaboration internationale pour la fourniture d'énergie propre sur le territoire national et à l'étranger. La République tchèque accueille certaines des plus grandes entreprises de la chaîne d'approvisionnement nucléaire au monde. Cette collaboration pour le déploiement des unités SMR de Rolls-Royce offre une opportunité unique de croissance et de prospérité au secteur nucléaire grâce à notre participation au développement de la technologie et permettra à ČEZ et à d'autres entreprises locales de jouer un rôle important dans sa future production mondiale. » Tufan Erginbilgiç, PDG de Rolls-Royce, a déclaré : « Nous sommes heureux de recevoir cette opportunité significative de déployer notre technologie SMR en République tchèque et d'accueillir ČEZ en tant qu'investisseur stratégique et partenaire de Rolls-Royce SMR. Nous partageons la même vision et ČEZ renforce encore notre capacité à construire une énergie stable, sûre et à faible teneur en carbone, en tenant notre promesse de leader européen dans le domaine des SMR. L'annonce d'aujourd'hui garantit que l'activité SMR de Rolls-Royce est prête à réussir au Royaume-Uni, en République tchèque et dans le monde entier. Outre Rolls-Royce, les actionnaires de Rolls-Royce SMR sont BNF Resources, Constellation et Qatar Investment Authority. Le bureau du Premier ministre tchèque Petr Fiala a déclaré que l'investissement s'élevait à « plusieurs centaines de millions de livres » (100 millions de livres sterling, soit 130 millions de dollars américains) et qu'il plaçait les entreprises tchèques « à l'avant-garde du développement et de la construction de petits réacteurs modulaires ». M. Fiala a déclaré : « Les petits réacteurs modulaires représentent une opportunité considérable pour notre industrie et notre secteur de l'énergie. Le partenariat stratégique entre CEZ et Rolls-Royce SMR permet à la République tchèque d'être un acteur important dans le domaine des réacteurs modulaires ». Le gouvernement tchèque a déclaré que, parce que Rolls-Royce SMR est juste en train de former sa chaîne d'approvisionnement, les entreprises tchèques « ont une occasion unique » d'être impliquées, le ministre de l'Industrie et du Commerce Lukáš Vlček déclarant que « nos experts participeront au développement réel, à la production de composants et à la construction du premier réacteur modulaire en Grande-Bretagne » et acquerront des connaissances importantes pour l'utilisation de la technologie en République tchèque. » Le SMR de Rolls-Royce Le réacteur Rolls-Royce SMR est un modèle de 470 MWe basé sur un petit réacteur à eau pressurisée. Il fournira une production de base constante pendant au moins 60 ans. 90 % du SMR - qui mesure environ 16 mètres sur 4 mètres - sera construit en usine, ce qui limitera l'activité sur site à l'assemblage de modules préfabriqués et testés au préalable, réduisant ainsi considérablement les risques liés au projet et permettant de raccourcir considérablement les délais de construction. Sa capacité est supérieure à celle de la plupart de ses concurrents SMR - la définition générale d'un SMR est celle d'un réacteur d'une puissance allant jusqu'à 300 MWe. En juillet, il a franchi avec succès l'étape 2 du processus britannique d'évaluation générique de la conception et est passé à la troisième et dernière phase du processus qui évalue les aspects de sûreté, de sécurité et d'environnement de la conception d'une centrale nucléaire destinée à être déployée au Royaume-Uni. La date prévue pour l'achèvement de cette phase finale est août 2026. La sélection de Rolls-Royce SMR par la République tchèque est intervenue alors que l'entreprise attend de savoir si elle sera choisie par le Royaume-Uni comme l'un des fournisseurs privilégiés pour son propre programme SMR. Rolls-Royce SMR est l'un des quatre fournisseurs encore en lice, et l'on s'attend à ce que deux technologies soient sélectionnées pour être déployées par l'organisme indépendant du gouvernement britannique, Great British Nuclear. L'énergie nucléaire en République tchèque La République tchèque tire actuellement environ un tiers de son électricité des quatre unités VVER-440 de Dukovany, qui ont commencé à fonctionner entre 1985 et 1987, et des deux unités VVER-1000 de Temelín, qui ont été mises en service en 2000 et 2002. En juillet, Korea Hydro & Nuclear Power a été désigné comme soumissionnaire privilégié pour un maximum de quatre nouvelles unités dans les deux centrales nucléaires existantes, l'objectif étant que la première unité entre en service commercial en 2038. La feuille de route tchèque sur les SMR a été publiée et approuvée l'année dernière. Elle présente des options pour les fournisseurs de technologie et identifie une série de sites potentiels - 45 au total - ainsi que des modèles d'investissement. Elle prévoit que « les SMR complètent les grandes unités nucléaires à partir des années 2030-40 ». En septembre, le ministère tchèque du commerce a annoncé que le SMR de Rolls-Royce avait été sélectionné sur une liste de sept candidats. Le premier petit réacteur modulaire est prévu par ČEZ sur un site proche de la centrale nucléaire existante de Temelín dans les années 2030, « avant le démarrage de la nouvelle grande unité nucléaire tchèque qui est prévue avant 2040 », a déclaré le ministère. ČEZ étudie également d'autres sites susceptibles d'accueillir des SMR, notamment Tušimice et Dětmarovice, où des travaux d'étude et de surveillance ont été menés pour déterminer s'il s'agit de sites nucléaires appropriés.
  22. Souveraineté européenne --> Framatome fournira du combustible nucléaire à une centrale hongroise https://www.world-nuclear-news.org/articles/framatome-to-supply-hungarian-plant-with-nuclear-fuel Le français Framatome a signé un contrat pour la fourniture à long terme de combustible aux quatre réacteurs VVER-440 en service à la centrale nucléaire hongroise de Paks, à partir de 2027. Le contrat de fourniture de combustible repose sur un protocole d'accord signé par le ministère hongrois de l'énergie et Framatome en septembre 2023 pour le développement d'une relation stratégique dans le domaine nucléaire. Ce protocole d'accord - qui s'appuie sur une relation et une coopération de longue date entre la Hongrie et Framatome - a jeté les bases pour faciliter l'extension de la coopération entre Framatome et la Hongrie dans divers domaines d'intérêt dans le nucléaire. Il s'agit notamment de l'éducation et des compétences, de la R&D, de la mise en œuvre de nouvelles technologies, de la fourniture de combustible et de matières nucléaires connexes, ainsi que de l'exploitation à long terme. « Framatome s'est fermement engagé à soutenir l'industrie nucléaire et la politique énergétique de la Hongrie et nous sommes heureux de contribuer à la diversification de l'approvisionnement en combustible de Paks », a déclaré Bernard Fontana, PDG de Framatome. « Ce premier contrat de combustible pour les réacteurs VVER hongrois témoigne de la confiance qu'ils accordent à notre expertise et à nos solutions ». « Les objectifs stratégiques du groupe MVM ne peuvent être atteints sans la prolongation de la durée d'exploitation de la centrale nucléaire de Paks », a déclaré Péter Horvath, PDG de MVM Paks NPP. « Le développement continu de la centrale nucléaire est crucial pour une exploitation à long terme et prévisible. « Avec l'accord d'aujourd'hui, le premier contrat de fournisseur a été conclu pour une durée supérieure à celle de l'extension de la durée d'exploitation déjà mise en œuvre. Il nous fournira le combustible nécessaire à la production d'une électricité propre et respectueuse de l'environnement, ce qui est synonyme de stabilité et de prix abordables pour les ménages et les entreprises ». Le ministre hongrois de l'énergie, Csaba Lantos, a ajouté : « La centrale nucléaire, qui assure la moitié de la production nationale d'électricité et couvre 36 % de la consommation intérieure, joue un rôle indispensable pour garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité des familles et des entreprises hongroises et pour respecter les engagements pris en matière de climat. Grâce à cet accord, nous étendrons la diversification énergétique à la production nucléaire et, par cette décision responsable, nous renforcerons encore la souveraineté énergétique de notre pays ». Ces dernières années, en particulier depuis le début de la guerre avec l'Ukraine, les exploitants de centrales nucléaires des pays de l'UE qui dépendaient auparavant du combustible fourni par la Russie ont cherché d'autres fournisseurs. Dix-neuf réacteurs VVER - développés à l'époque de l'Union soviétique et historiquement dépendants des approvisionnements en combustible russe - sont actuellement en service dans l'UE, dont quatre réacteurs VVER-1000 en Bulgarie et en République tchèque, et 15 réacteurs VVER-440 en République tchèque, en Finlande, en Hongrie et en Slovaquie. Framatome a déclaré qu'elle avait « une double approche » pour fournir du combustible aux réacteurs VVER en service dans l'Union européenne. À court terme, elle fabriquera un combustible identique au modèle éprouvé actuellement utilisé par les réacteurs. Parallèlement, Framatome développe et qualifie des combustibles souverains européens de sa propre conception pour les réacteurs VVER 440 et 1000. En juin de cette année, Framatome a reçu une contribution de 10 millions d'euros (10,7 millions de dollars) de l'UE dans le cadre du programme de recherche et de formation Euratom pour le développement et le déploiement d'une solution de combustible européen pour les réacteurs VVER. Le projet SAVE (Safe and Alternative VVER European) pour le combustible VVER-440, mené par Framatome, rassemble 17 parties prenantes, dont les compagnies d'électricité qui exploitent des réacteurs VVER dans l'UE. Ce projet fait suite au projet APIS (Accelerated Program for Implementation of Secure VVER Fuel Supply) mené par Westinghouse et lancé en juillet 2023 pour développer des modèles de combustible sûrs pour les réacteurs VVER-440 et des modèles de combustible de nouvelle génération pour les réacteurs VVER-1000. « La Hongrie peut compter sur Framatome pour lui fournir une solution sûre et robuste de combustible alternatif pour ses réacteurs VVER », a déclaré Lionel Gaiffe, vice-président exécutif de la division Combustible de Framatome. « Depuis plusieurs années, nous développons une solution pour répondre aux besoins de diversification des combustibles à court et moyen terme des exploitants de réacteurs VVER dans l'Union européenne. À moyen terme, Framatome est le seul fournisseur de combustible capable de garantir une solution européenne souveraine, avec une chaîne de conception, de fabrication et d'approvisionnement en composants entièrement européenne. »
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