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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Un entretien avec Emmanuel Todd - « On assiste à la 3e autodestruction de l’Europe sous direction allemande » Comme souvent avec Todd, une expression vive et imagée, contestable dans le degré et les détails. Mais des fulgurances, et une mise en perspective bienvenue avec le point de vue du démographe et de l'anthropologue.
  2. Du côté du Bitcoin en revanche... c'est la fête ! +20 % en cumulé depuis la veille du référendum grec. Difficile de savoir si ce mouvement est davantage lié au krach boursier chinois ou aux rebondissements de la crise grecque. Mais attention... si ça évolue cette nuit du côté de Bruxelles, c'est du côté de Bitcoin qu'il peut y avoir un plongeon :P ! Juste par curiosité, pourquoi cites-tu 2018 ? Je veux dire, plutôt que 2016, 20 ou 29 ?
  3. Information similaire sur Le Monde Il y a quelques jours, j'estimais assez hautes les chances de succès d'un accord, à 30 ou 40% Maintenant, la seule possibilité restante pour un accord est une réaction forte de François Hollande ce soir-même - car il semble que le sommet ne soit pas achevé, il reprend. Sans être pessimiste, les probabilités sont plus basses qu'avant...
  4. A prendre avec prudence en attendant une version confirmée, mais selon Politico Europe, voici la liste des réformes que la Grèce doit mettre en oeuvre au plus tard mercredi 15 juillet comme condition à la discussion d'un éventuel plan de sauvetage. Si cette version est effectivement confirmée, alors une seule interprétation est possible : l'objectif de l'Eurogroupe mené par l'Allemagne et les pays suivistes - y compris la France donc - n'est pas d'humilier la Grèce, mais de l'expulser. Indépendamment de savoir si elle est souhaitable, cette liste de réformes est absolument impossible à mettre en place en trois jours.
  5. Merci pour le poème de Musset, que je ne connaissais pas :) Pour le reste, je crois qu'il est préférable de ne pas personnaliser exagérément les politiques. Il est clair que Schaüble défend fermement la politique consistant à maltraiter et humilier la Grèce afin de renforcer le pouvoir allemand sur le système de l'eurozone. Cela dit, ce n'est pas le seul à vouloir appliquer cette politique, et il n'est même pas le décisionnaire principal. La chancelière qui peut bien utiliser tel ministre pour éviter de se salir les mains et protéger son image, mais c'est bien elle qui dirige. Je distingue deux problèmes : - Le plus évident est que le gouvernement allemand se comporte mal. Ce n'est pas le fait qu'il défende une politique faillie qui est le cœur du problème. Ni qu'il défende une politique égoïste et à courte vue. Non, le problème ce sont les moyens choisis pour défendre cette politique. L'étouffement économique avec une véritable guerre financière - par l'intermédiaire de la BCE, l'attaque contre la démocratie - un gouvernement régulièrement élu que l'on cherche à renverser, et par-dessus le marché le mépris et les moqueries. Ce problème est bien réel, il n'est pas question de le nier. Je regrette vivement - et pour tout dire j'ai honte - que notre président soit si vite revenu en mode Flamby, demandant gentiment au gouvernement Merkel de bien vouloir être un peu plus raisonnable, plutôt que de lui intimer d'avoir à changer son comportement. La bonne réponse serait de rappeler au gouvernement allemand que s'il a envie de jouer, la France aussi va se mettre à jouer, et qu'il risque de ne pas être déçu du voyage. Aussi irritant ce problème soit-il, ce n'est cependant qu'un problème conjoncturel. - Le plus fondamental est le problème des institutions européennes, d'abord de l'euro puis des règles qui gouvernent sa gestion. Il est fondamental parce que c'est le fait de partager la même monnaie qui force les pays européens à avoir à la place de politiques monétaires, budgétaires et économiques diversifiées correspondant à leurs besoins particuliers, une politique unique qui est au fond pour tous - même pour l'Allemagne - une inconfortable cote mal taillée. L'augmentation continue dans les dernières années des sujets de mésentente, puis de discorde, entre pays de l'eurozone, découle de là. Vous pouvez vous entendre parfaitement avec vos voisins, mais si vous décidez d'habiter tous dans la même grande maison, de partager portefeuille et cuisine et de tout gérer ensemble, vous ne tarderez pas à vous disputer. Alors le facteur de force redeviendra central, car quand chacun tente de tirer la politique unique dans le sens favorable à ses intérêts, c'est le plus fort qui l'emporte. Et s'il faut pour cela écraser quelques orteils, voire casser un bras ou deux, eh bien il s'y résoudra tôt ou tard. C'est là un problème structurel. Ce que beaucoup de gens n'ont pas encore vu, c'est que les souverainistes sont les seuls à défendre l'avenir de la bonne entente entre pays européens. Tant que le projet européen n'aura pas été réduit au strict minimum confortable pour tous, cette entente ne cessera pas de se dégrader.
  6. Le gouvernement grec a démenti. Les autres - côté allemand notamment - confirment si ce n'est officiellement, du moins suffisamment clairement. L'affaire est politique, en effet. Elle peut être dénouée aujourd'hui au niveau adéquat, celui des chefs d'Etat. Il semble que la France ait la position la plus claire pour refuser l'expulsion de la Grèce, Italie et Espagne étant moins en pointe mais probablement prêtes à suivre une impulsion claire venue de Paris. Tout dépendra donc de François Hollande. S'il exerce le niveau de pression adéquat - essentiellement sur l'Allemagne - la crise peut encore être résolue sans trop de casse économique, et sans casse politique et géostratégique. Sinon... eh bien nous aurons les conséquences, quelles qu'elles puissent être. Naturellement, le niveau de pression adéquat, ce ne serait pas un froncement de sourcils. Le président aurait la possibilité de rappeler aux partisans de l'expulsion, notamment au partenaire oriental, que la fête nationale française est dans deux jours, et que ce serait un excellent moment pour annoncer par discours télévisé des changements importants à la population française. Par exemple des changements dans la politique extérieure... C'est tout à fait possible, mais de ce que l'on sait de Hollande, je dirais que la probabilité que le président se débarrasse de son surnom de "Flamby" est - malheureusement - basse. L'expulsion est très probable.
  7. Personnellement, le fait que la France ne soit plus en position de refaire une "tentative Napoléon" ne me dérange pas plus que ça. Plaisanterie mise à part : 1. Le monde est plein de pays dont les moyens physiques de puissance sont plus limités que ceux de la France - voire carrément petits - et qui n'en ressentent pas pour autant aucune envie irrépressible de se fondre dans un grand ensemble ni un bloc. Et ces pays sont très loin d'être pitoyables, à la remorque, dépendants ou attardés. - L'exemple d'Israël est suffisamment éloquent je crois :) ? Rappelons que les Israéliens sont huit fois moins nombreux que les Français. Autres exemples : - Lorsque le Japon avait pris une avance irrattrapable dans l'électronique grand public au début des années 90, même les plus grands pays, même les blocs type UE n'ont pu que reconnaître l'évidence. Manque de pot, on avait oublié de prévenir les Sud-Coréens ! Et comme ils ne savaient pas que c'était impossible... eh bien ils l'ont fait. Rappelons que les Sud-Coréens sont moins nombreux que les Français. - Pour ce qui est de l'indépendance, un pays comme l'Islande a pu en 2009 dire le mot de Cambronne au FMI et aux autres instances faisant pression sur eux pour qu'ils fassent payer leurs citoyens pour les erreurs de leurs banques, comme tout le monde. Non seulement d'ailleurs ils ont eu l'indépendance suffisante pour ce faire, mais ils se sont payés le luxe de réussir mieux que ceux qui ont suivi docilement les prescriptions des Instances. La puissance démographique islandaise frôle 0,5% de celle de la France. A plus forte raison, un pays comme la France peut aisément exister, et même être une puissance significative. 2. Le monde soit dit en passant a connu depuis deux générations une véritable explosion des souverainetés. Certes, des phénomènes transnationaux créent aussi des limites à ces souverainetés - la réalité est complexe et toujours plus ambiguë que les discours simples. Reste tout de même que le nombre des Etats membres de l'ONU, initialement 51, atteint aujourd'hui les 193. Quasi multiplication par quatre ! N'y a qu'en Europe qu'un projet de fusion et de suppression des souverainetés est allé un tant soit peu loin. Les autres zones commerciales dans le monde ne sont précisément que cela. Les Européens aiment-ils tellement la colonisation que, ne pouvant plus avoir de colonies à eux, ils préfèrent alors être les colonies de quelqu'un d'autre, et plus précisément d'une technostructure bureaucratique ? 3. S'il s'agit de dégager de ces 193 souverains ceux qui le sont "un peu, voire beaucoup plus" que les autres, bref qui sont les puissances, la situation de la France est très loin d'être mauvaise. Considérant les facteurs multiples de puissance, de l'économie à la science et à l'innovation en passant par l'armée, l'influence diplomatique et culturelle, la situation mondiale se décrit grossièrement ainsi : - 1 Superpuissance (on ne dira plus "hyper", n'en déplaise à Hubert Védrine... c'est précisément que le moment unipolaire est en train de passer) - 1 Challenger et future Superpuissance, à moins qu'elle ne le soit déjà (désolé Vladimir Vladimirovitch, ce n'est pas de votre pays qu'il est question) - 6 à 7 Puissances, certes pas toutes au même niveau, certes pas toutes sur le même modèle ni avec les mêmes points forts ni les mêmes points faibles... mais pas si dissemblables qu'on doive faire des distinctions nettes entre elles. Par ordre alphabétique : Allemagne, France, Inde, Japon, Royaume-Uni, Russie (et le Brésil si vous voulez) Bref, la France est avec d'autres au deuxième rang de la puissance mondiale, celui qui est nettement au-dessous - mais juste derrière - le niveau des superpuissances, lesquelles sont ou seront en tout et pour tout seulement deux. Oui, la France a cessé d'être une superpuissance. Non, elle n'a pas de moyen de réintégrer ce niveau à vue humaine. Est-ce nouveau, au fait ? Est-ce grave, docteur ? Le deuil de la superpuissance passée depuis, oh peut-être deux siècles cette année, est-il si insurmontable qu'il faille faire un peu n'importe quoi pour oublier ? A l'époque classique, lorsque l'Europe était un monde en soi - et un monde qui déjà dominait outre-mer, France ou Espagne pouvaient être les superpuissances. Des puissances nettement plus réduites cependant non seulement défendaient avec succès leur indépendance, mais encore tiraient leur épingle du jeu en prospérant, parfois mieux que les autres, voire à l'occasion en excellant et en remontrant aux plus grandes. La France est dans le monde aujourd'hui à peu près ce qu'était à l'époque classique une Suède, un Portugal ou encore les Provinces-Unies. Ces pays n'étaient-ils pas des puissances (à qui pense que non, je conseille d'étudier l'époque classique ;) ) ? N'existaient-ils pas, au sens fort du terme ? Bon, je suis prêt à faire une concession au fédéralisme européen. Quand Mars, Vénus, Callisto et la ceinture d'astéroïdes seront colonisés et peuplés de dizaines de milliards d'êtres humains, là ce sera peut-être difficile pour la France seule de conserver assez de puissance relative pour exister et être une puissance. Mais qu'il me soit permis de citer à ce sujet un grand penseur de l'antiquité armoricaine : "Abraracourcix ne craint qu’une chose : c’est que le ciel lui tombe sur la tête, mais comme il le dit lui-même : « C’est pas demain la veille ! »" ;) Voir le monde comme il devient, c'est-à-dire avec une puissance mieux répartie - le début de la fin du "moment unipolaire" - ou se réjouir qu'il devienne davantage multipolaire, n'a rien de socialiste, ni d'ailleurs de libéral. Ce n'est pas une question d'économie :) +1 ! :lol:
  8. Voyons, les SNA font justement partie des instruments les plus précieux et les plus spécifiques de la souveraineté :) ... Non, en parlant de battlecruiser pour les fédéralistes, j'ai en vérité été un peu gentil. En fait, il faudrait plutôt imaginer des galions et caravelles, façon Charles Quint l'unificateur de la Chrétienté l'Europe qui comme chacun sait a su mettre au pas les récalcitrants tel l'arrogant souverain français... Puis c'est même pas drôle, le battlecruiser fédéraliste est occupé à tirer des coups de semonce et des bordées contre un navire grec, l'Alexis-Rouge - prétendument un contrebandier, enfin c'est ce que disent les féds. Du coup ils ne font pas attention aux soums... C'est presque trop facile ! :lol: Bon, Tube 4, paré ? J'avais deviné :) Je suis d'accord. Mais je n'identifie probablement pas le nouveau et l'ancien comme toi ;) Le rêve d'union pan-européenne est apparu et réapparu à plusieurs époques et sous diverses formes. Je ne me plains pas : du moins cette fois-ci il n'est pas casqué et botté. C'est une amélioration, nous vivons une époque facile ! Mais ce rêve est très vieux en fait... et tout aussi illusoire à chaque fois, il passe comme un mirage.
  9. Tsk, tsk... On ne va pas faire surface, ça serait contre-productif. Mais pas d'inquiétude, le Battlecruiser Jacques Delors est maintenant bien aligné dans le viseur. "Tube 1, chargez ! Tube 2, chargez ! Tube..." C'est un point de vue. A noter cependant que ce n'est pas celui de tout le monde chez les souverainistes. Libre-échange ? Bon... Libre-échange, eh ? Et c'est là ne parler que de la France, quand le sujet peut agiter aussi d'autres pays. Note importante : nul ne connait l'avenir, et rien ne dit qu'aucun de ces deux hommes aura à un moment quelconque une influence directrice sur la politique commerciale française. Mais que ce soit d'un côté ou d'un autre, d'ailleurs à gauche tout aussi bien, le sujet "commerce juste", "patriotisme économique" comme "excès du libre-échange", à tort ou à raison, est un sujet qui prend de l'importance dans les discours. Il me semble probable qu'il en prendra une également tôt ou tard dans les décisions.
  10. "Détruire 3000 milliards de valeur", c'est une manière de considérer les choses. Mais étant donné que ces trois mille milliards n'étaient apparu que dans les trois ou quatre derniers mois, avant de s'évanouir en fumée, une autre manière de dire la même chose est que ces valeurs n'étaient qu'illusoires, le produit d'un emballement irrationnel du type mouvement de foule. C'était un mirage, qui s'est dissipé. Et oui, le fait que les transactions soient empêchées n'est pas de nature à dissiper entièrement l'illusion. Qui sait si laisser les choses aller n'amènerait pas à une évaluation des actions au niveau d'il y a un an, plutôt qu'il y a quatre mois ? Auquel cas c'est encore une petite moitié que ce marché devrait perdre ! Ou bien peut-être le niveau actuel est-il stable par lui-même... mais comment le savoir sans laisser faire les achats et les ventes ?
  11. Moi, du moment que je peux oublier... Hans m'en a passé, et il est bon ! T'en veux ? ;)
  12. Allez, je m'y mets ! ;) S'agissant de l'allègement de la dette grecque : Petite remarque en police taille 4 ? Pas exactement, mais ça y ressemble fort ;) Ce Tsipras est un véritable spécialiste de la manœuvre "Oui je me rends t'as gagné oh je suis à genoux pitié pitié ! ...Tiens sur le plan pratique, ouvre les portes de ta forteresse comme ça je pourrai te rendre mes armes" :lol: Et pour peu que la Vouli approuve aujourd'hui le texte de l'accord, c'est assez finement joué. Car il ne sera guère praticable d'organiser un nouveau vote du parlement grec sous la pression des créanciers, délais obligent. Puis de toute façon le gouvernement grec pourra se retrancher derrière l'argument "Voici ce qu'a accepté notre parlement, voici la décision démocratique... vous ne voulez pas que j'aille contre, quand même ?". Enfin, dans l'hypothèse - tout à fait saugrenue, naturellement... - où l'Allemagne ferait des difficultés pour effectivement ouvrir les négociations sur l'allègement à l'automne... eh bien cela signifie que l'accord de la Vouli d'aujourd'hui deviendrait caduc. L'Allemagne va avoir le choix entre faire entrer le cheval dans Troie accepter l'accord y compris l'engagement de renégociation dès octobre ou prendre le risque de forcer l'expulsion de la Grèce en se mettant à dos Amérique, France et Italie à la fois et en prenant sur elle seule la responsabilité de tout "désagrément" voire "inconvénient léger" qui pourrait découler du Grexit et du défaut grec... Heute Griechenland - Morgen Portugal & die Anderen ! Trinken... Trinken, um zu vergessen (Aujourd'hui la Grèce, demain le Portugal & les autres ! Boire... Boire pour oublier) Bon, cela dit, il n'y a pas que les épargnants allemands qui peuvent avoir envie de se murger en voyant ça. Les épargnants français aussi... et tous les autres. Une fois oublié l'anti-germanisme facile (Moi ? Roooh où allez-vous chercher ça ?) il faut reconnaître que les Allemands ont tout à fait raison de refuser de payer pour les erreurs d'autres pays. Les deux problèmes étant : - Que ce n'est pas pour les autres pays que les contribuables européens, allemands comme autres, ont payé... mais pour des banques qui avaient pris des risques inconsidérés. Ce que leurs gouvernants se sont bien gardés de leur dire : non, le méchant c'est le Grec, pas le dirigeant qui utilise les deniers publics pour rembourser leurs catastrophes à ses copains financiers - Que payer les uns pour les autres (Transfer Union) est une nécessité si l'union monétaire doit continuer. Donc refuser de payer pour les budgets d'autres pays est tout à fait légitime - c'est aussi ma position - mais seulement à condition d'être cohérent et de vouloir donc aussi le démantèlement de l'union monétaire Hé, Hans, il t'en reste du vin ? Passe la bouteille ! (Eh Hans, hast du Wein mehr ? Gib die Flasche !)
  13. Voilà d'ailleurs une jolie photo de l'architecte en train de concevoir ce pseudo-projet d'auto-promotion projet d'avenir Evidemment, il n'en était pas à son premier taf'... :)
  14. Là est - probablement - le nœud du problème, et la "petite remarque" en caractères taille 4 en bas du document que l'Allemagne est gentiment invitée à signer - puisque FMI, France et Italie se sont déjà rendus à la réalité merci pour eux. Sauf si Tsipras est effectivement un "social-traître" comme Fusilier l'avait prévu... eh, peut-être finalement le KKE le parti communiste grec, dernier parti stalinien d'Europe, a-t-il raison :lol: ;) ? (perso je n'y crois pas du tout) Ben quoi ? Une carte bleue est un concept abstrait en art moderne ! Sehr gut, Herr Desty ! Nous ferons encore appel à fos serfices ! ;) C'est marrant, les règles européennes en vigueur n'étaient pas finalement si strictes que ça, quand il s'agissait de transférer des pertes privées sur fonds publics ? Heureusement que je suis sûr que le gouvernement allemand ne se réfugie pas derrière les règles européennes surtout quand ça l'arrange ! Sinon, je risquerais d'avoir des doutes. Décidément c'est la grande mode aujourd'hui ! :lol: ;)
  15. Les "techniciens" pour assister les rédacteurs grecs c'est bien. On peut aussi trouver un prof de judo pour Hollande ? Nan parce que d'ici ce dimanche en prévision de la réunion avec Merkel, faudrait qu'il apprenne à faire une clé de bras... :lol: Certainement pas les Allemands en tout cas, puisque fidèles à la tradition multiséculaire et pour la Nième fois, il s'agira bien d'une invasion conjointe de la Pologne par l'Allemagne et la Russie. ;) Bon, celle-là est dans un s'poiler... parce qu'elle le mérite
  16. UN TOURNANT DANS LA CRISE GRECQUE ! Le gouvernement Tsipras accepte enfin d'adopter tel quel le modèle allemand !
  17. Et bientôt, un plan quinquennal pour la croissance de l'indice boursier. :lol:
  18. Vrai. Et le même raisonnement est valable soit dit en passant pour un pays comme la Pologne... qui pourtant a acheté ses chasseurs outre-Atlantique. Pour d'autres encore... on pourrait multiplier les exemples.
  19. Je ne serais pas aussi catégorique. Il est permis de penser que les marges de manœuvre de Syriza sont actuellement assez limitées en effet, mais cela ne devrait pas durer. De deux choses l'une : - Soit un accord européen viable - c'est-à-dire qui donne une perspective de redressement à l'économie grecque, pour la première fois depuis cinq ans - est signé dans les jours qui viennent. Dans ce cas, le gouvernement grec aura pour lui l'appui et la pression de l'Europe pour faire ces réformes - un mélange de "nous avons maintenant une vraie chance, à nous de ne pas la gâcher" et "cette fois-ci ce sont des réformes que nous avons véritablement négocié, pas un simple diktat de l'étranger. Il n'est pas patriotique pour un Grec de refuser ces réformes comme imposées par des puissances de tutelle" - Soit aucun accord viable n'est accepté par l'Allemagne et sa suite, en dépit des pressions mezzo vocce voire forte de l'Italie, de celles loud and clear des Etats-Unis et des sorties claires de Macron (Hollande étant lui... égal à lui-même :( tout en motion de synthèse de congrès du parti socialiste, fuite de la confrontation). Dans ce cas, la Grèce tracera son propre chemin, avec l'une ou l'autre variante de Guerrilla-Grexit (réquisition de la Banque de Grèce, attaque devant les Cours internationales des manquements de la BCE, blocage de la fermeture des banques grecques...). Et sa situation sera suffisamment délicate et oppressante pendant la période de transition pour que le gouvernement grec soit en mesure d'imposer des réformes y compris radicales. Le succès ne sera bien évidemment pas garanti, mais la Grèce aura une véritable chance, qui dans cette hypothèse lui aurait été refusée par Berlin Dans chacune de ces hypothèses - et la première est la meilleure de toute évidence, on peut être convaincu comme moi de la nécessité de démanteler l'euro, cela ne signifie pas que l'on souhaite le faire par le désordre et la discorde - les marges de manœuvre du gouvernement grec devraient s'élargir notablement, et bientôt.
  20. Les facteurs d'inquiétude sont nombreux oui, mais celui-là ne m'a pas l'air si effrayant, du moins pour l'instant. A visualiser les principaux indices chinois sur l'année passée, soit Shanghai Composite, Hang Seng Index ou CSI 300, on observe une même structure qui se répète : - Montée exubérante à partir de mars-avril 2015 - Culmination à +50 ou +60% par rapport aux valeurs de mars-avril, sauf pour le Hang Seng plus sobre - Descente en flèche dans les deux dernières semaines... mais sans - pour l'instant - descendre tout à fait au niveau de mars-avril dernier. Il s'en faut encore de quelques % Bon les Chinois se sont fait un intermède spéculation forcenée, ils ont vidé toutes les réserves d'alcool, ont fait la fête toute la nuit, ont grimpé sur les tables en slip pour beugler des chansons de poivrot. Ils viennent de se retirer aux toilettes pour vomir et de s'écrouler par terre en ronflant. Un peu ridicule certes, m'enfin ils ne sont ni les premiers ni les derniers à se comporter de la sorte ( ) et au fond ce n'est pas si grave. Une bonne nuit de sommeil, une journée de mal aux cheveux demain, et bientôt il n'y paraîtra plus. Enfin, en tout cas, ça semble le scénario central. Si les indices crèvent les niveaux de début d'année, là il sera temps d'en reparler.
  21. C'est au conseil des ministres des finances que Tsakalotos s'est pointé hier sans aucun document écrit. Mais c'était clairement voulu : la tactique des créanciers jusqu'ici a été de toujours refuser une discussion sur le fond - donc une discussion au niveau des chefs d'Etat - pour noyer la partie grecque dans les discussions techniques entre financiers qui - par fonction - ne peuvent remettre en cause le cadre général. Comme c'est bien le cadre général qui doit évoluer, la partie grecque a neutralisé la réunion inutile des ministres des finances en début d'après-midi mardi 7, de façon à passer directement à la réunion utile du soir, celle avec les chefs d'Etat. Les changements nécessaires du cadre général sont connus. Décote significative sur la dette grecque, reprofilage du reste, programme d'investissements. Cela a été énoncé par le FMI, la France et l'Amérique le poussent, l'Italie approuve. Simple bon sens économique, sans compter le minimum de générosité nécessaire pour ne pas essayer de tirer du jus d'un caillou sec. Sur les mesures d'austérité, Tsipras a déjà pour l'essentiel mangé son chapeau - bien assez - et les plans détaillés existent, voir celui du 1er juillet. Simplement, ces mesures ne peuvent être approuvées sans la décote et le programme d'investissements qui seuls peuvent viabiliser l'économie grecque. Bref, le plan existe déjà : - les mesures d'austérité approuvées par la Grèce le 1er juillet - la décote de 30% calculée par le FMI - le programme d'investissements suggéré par le FMI Ne reste qu'à s'entendre sur les dispositifs de contrôle pour s'assurer que l'argent ne disparaisse pas dans les poches de quelques corrompus, et de ce côté il est évident que Tsipras signera tout ce qu'on veut - lui-même veut lutter contre la corruption ! Tout ce qui manque, c'est l'accord de l'Allemagne et des pays qui la suivent. Un minimum d'honnêteté sur le fait que les responsabilités du fiasco sont partagées et Berlin en a sa part, un chouia de générosité - incomparablement moins que celle dont ont fait preuve ses victimes lui remettant les réparations dues à réunification, c'est-à-dire il y a tout juste vingt-cinq ans, au nombre desquelles se trouvaient la Grèce. Reste à savoir si le gouvernement allemand est capable de cela.
  22. Il n'a pas fait en cinq mois ce que ses prédécesseurs n'avaient pas fait durant les cinq années de crise précédentes, sans que cela émeuve outre mesure le bon Guy Verhofstadt, qui en ce temps-là n'avait aucun mal à conserver son sang-froid. Ce qu'il a fait avec son équipe, c'est travailler sans relâche à trouver un accord avec les Institutions qui, contrairement aux précédents, n'écrase pas sans rémission son pays sous la tutelle d'une bande d'idéologues fous avec les conséquences catastrophiques que l'on sait, mais lui trace un chemin qui mène vraiment à une sortie de crise. Rien ne garantit qu'il réussira - je mettrais pour ma part les chances à 30 ou 40% pour un accord viable d'ici dimanche, et je suis sûr que beaucoup me qualifieraient d'optimiste invétéré. Mais une chose est sûre : s'il échoue, nul autre n'aurait pu réussir.
  23. Intéressant. M'sieur Verhofstadt aurait pu utiliser une tisane... Ou du moins, un minimum de connaissance du dossier grec. M'sieur Tsipras aurait pu utiliser un jeu électronique pour passer le temps en attendant la fin de la tirade... Intéressant surtout parce que cette vidéo montre qu'un certain nombre de gens sont en train de perdre leur contrôle. Quoi, la réalité ne se plie pas sans barguigner aux théories, au monde en circuit fermé et aux foucades de la superstructure européenne ? Comment, la vie est plus complexe que ça ? Certains n'en reviennent pas :lol:
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